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parents invoquent les grandes difficultés qu'ils éprouvent à procurer à leurs enfants, même contre rétribution très généreuse, les aliments qui leur sont nécessaires. Dans le but de donner satisfaction à ces justes demandes, il a été décidé que des repas identiques seront distribués à tous les enfants, avec cette réserve que les élèves des écoles payantes paieront le prix exact de leurs consommations. (xx). — La crise du charbon en Belgique occupée . — Un seau de coke par quinzaine l — Sous le titre : « Débit de coke à Schaerbeek », la presse stipendiée de Bruxelles publie l'avis suivant. Il en dit long sur l'intensité de la crise du charbon dans l'agglomération bruxelloise : « On va débiter du coke à raison de 100 hectolitres par jour. Chaque ménage recevra un seau par 15 jours. La vente se fera dans le magasin de la rue des Coteaux pour les clients des magasins communaux n° 1 et 5, et pi. du Marché pour les clients des magasins 2, 3, 4 et 6, dans l'ordre alphabétique. » (xx) — L'indu«trie de la dentelle b«lge. — Activité du « Comité de la dentelle ». — On sait qu'un « Comité de la dentelle » a été créé, au début des hostilités, pour venir en aide aux dentellières belges et sauver cette industrie artistique elle mâme (ƒ. B. 1er novembre et 8 décembre 1917). Ce Comité, avec le secours de la « Commission for Relief », s'occupe aussi de l'exportation des dentelles fabriquées en Belgique et de leur vente dans le but de rassembler les fonds nécessaires à la continuation de l'œuvre. C'est ainsi que, lors de l'ouverture d'une exposition de dentelles belges à l'ambassade américaine de Londres, le 11 décembre 1917, M. R. P. Skinner, consul général américain, a annoncé qu'il se trouvait en Angleterre des dentelles belges pour une valeur de quatre millions de francs. Ce chiffre dit l'importance de l'œuvre. (xx). — Les écoles d'art belges sous l'occupation. — Une exposition à Verviers. — Pendant une semaine entière, les Verviétois ont eu l'occasion d'admirer les travaux des élèves de leur « Ecole des Arts décoratifs ». L'occupation allemande et les privations douloureuses qui en résultent, n'ont pas eu raison du courage et de l'activité des professeurs et des élèves. Toutes les classes étaient représentées par de sérieux envois : dessin (3 années d'études), modelage, architecture, sculpture, peinture et dessin appliqués à l'ornementation intérieure des habitations, broderie, tapisserie, vitraux, cuir repoussé, décorations d'objets: boîtes, glaces, etc. Cette sèche enumeration atteste à suffisance l'inlassable énergie des organisateurs belges de l'enseignement, qu'aucune entrave ne parvient à rebuter.

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