Informations belges

474 0
22 augustus 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 22 Augustus. Informations belges. Geraadpleegd op 17 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9zm4h/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

No 432 22 Août 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante vjjaservation. împorianxe Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les oommunioations de servioe : 52, rue des Gobelins, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France (*x) — Le sort des Belges en Allemagne. — Encore un truquage allemand. — Un éloge qui équivaut à la plus cinglante satire. — Le 24 décembre 1916, la Norddeutsche Allgemeine Zeitung publiait, dans sa deuxième édition, une série de lettres émanant pi'étendùment de Belges travaillant en Allemagne, dans lesquelles les auteurs se félicitaient, à l'heure même où des émeutes de la faim étaient déchaînées dans plusieurs villes d'outre-Rhin, du sort qui leur était fait et de l'abondance de la riche alimentation qu'ils avaient trouvée chez les ennemis de leur patrie. Malheureusement pour la «N. d. A. Z. », une simple lecture de ces documents faisait apparaître, aux yeux de tout Belge averti, le truquage grossier auquel la propagande allemande s'était livrée. (C'est •ce qui a été mis nettement en lumière dans les « Curiosités de guerres belges, n° 8, données en supplément aux I. B. du 27 février 1917 (n° 260) et dans l'ouvrage de M. F. Passelecq : « Les déportations belges à la lumière des documents allemands », Ber-ger-Levrault, éditeurs, Nancy-Paris, 1917). La # N. d. A. Z. ». cependant, vient de récidiver; cette fois, sous la forme la plus satirique qui se puisse imaginer, puisqu'elle fait, aux dépens de l'Allemagne, sans qu'elle s'en aperçoive, de l'humour à froid et du plus cinglant. Sous îe titre : « Zur Lage •der Belgier in Deutschland », (La condition des Belges en Allemagne), elle insère dans son numéro du 12 août 1917, 2e édition, la traduction d'une prétendue lettre d'un Belge, âgé de 50 ans, travaillant à Duisburg. En voici le lyrique début : « Je me sens très bien en Allemagne ; je gagne beaucoup et ne puis me plaindre de l'alimentation. Et quel peuple ! Loyal, honnête et laborieux ! Ils ne violent jamais la parole donnée et estiment même leurs ennemis. Nous, Belges,nous sommes des frères pour eux. Et c'est à ce peuple-là qu'on donne l'épi-thète de « barbare ». Qu'aurait-il dit de plus, ce pseudo-Belge, s'il avait été rédacteur d'une feuille allemande ? S'il émargeait régulièrement au budget de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, il ne pourrait,avec des accents plus convaincus, chanter la loyauté du roi de Prusse qui déchira la signature de son aïeul, ou le grand respect de la parole donnée, manifesté par M. de Bethmann-Hollweg, à l'occasion de certain « chiffon de papier ». La Norddeutsche devrait savoir, à son âge, qu'il est toujours dangereux de parler de corde dans la maison du pendu. (xx)— L'Indépendance de la Belgique selon la formule allemande. — Dans le chapitre XVI de : « Mes quatre années en Allemagne», M. James, W. Gérard, ancien ambassadeur d'Amérique à Berlin, expose les vues de l'Allemagne sur la Belgique, d'après les déclarations que lui fit l'ancien chancelier, M. von Bethmann-Hollweg : « Dès la première fois que M. de Bethmann-Hollwg m'avait parlé de la paix, dit M. Gérard, je lui avais demandé, à lui et à d'autres, quelles étaient les conditions de paix de l'Allemagne. Mais je n'avais jamais pu obtenir de personne une réponse définitive à ma question. J'avais à plusieurs reprises demandé au chancelier si l'Allemagne acceptait de se retirer de la Belgique. Toujours le chancelier m'avait répondu : «Oui, mais avec des garanties ». « Enfin, à la fin de janvier 1917, alors qu'il me parlait encore une fois de paix, je lui dis : « Quelles sont donc ces conditions de paix auxquelles vous faites constamment allusion ? Voulez-vous me permettre quelques questions précises à ce sujet ? Premièrement, les Allemands sont-ils prêts à évacuer la Belgique ? « — Oui, mais avec des garanties. « — Quelles sont ces garanties ! « — Il se peut que nous soyons obligés de retenir les forts de Liège et de Namur; il nous faut aussi d'autres forts et des garnisons à travers la Belgique; il nous faut des voies ferrées, des ports et tous autres moyens de communications. Les Belges ne pourront plus maintenir une armée considérable en Belgique. Nous devrons également obtenir le contrôle commercial de la Belgique. « Je répondis à tout cela : « Je ne vois pas que vous laissiez beaucoup aux Belges, sauf que le Roi Albert aura le droit de résider à Bruxelles avec une garde d'honneur. « — Nous ne pouvons permettre que la Belgique soit un ouvrage avancé de l'Angleterre. « — De mon côté, je ne pense pas que les Anglais acceptent qu'elle devienne un ouvrage avancé de l'Allemagne, surtout depuis que l'amiral von Tirpitz a dit que vous devriez garder les côtes de Flandre pour pouvoir faire la guerre contre l'Angleterre et l'Amérique. » (xx) — Les femmes au travail forcé dans le Luxembourg. — Le journal Les Nouvelles, de Maestricht, signale, dans son numéro du 4 août 1917, que, à Sainte-Marie et à Etalle (Luxembourg), les Allemands ont convoqué les femmes, non seulement

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes