N» 546 15 Décembre 1917 INFORMATIONS Belges Observation importante Las difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique oecupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. O» aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pn être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 29, rue Jacques-Louer, LE HAVRE (Selne-luférieure) France. On retrouve le corps de l'aviateur belge Pierre Braun. — (D'un témoin oculaire. — Front belge, 14 décembre 1917). — L'appareil de l'aviateur Pierre Braun, victime il y a quelques jours d'un tragique accident, a été repêché mercredi par un torpilleur français devant La Panne. Les funérailles du jeune et vaillant officier ont eu lieu jeudi dans la plus stricte intimité. Il résulte des renseignements recueillis, qu'avant le fatal accident qui lui coûta la vie, le sous-lieutenant Pierre Braun venait de descendre un avion allemand devant Nieu-port.(xx).— M. Venizelos, chef du gouvernement grec, sur le front belge. — M. Venizelos, chef du gouvernement grec, a été reçu, le 13 novembre 1917, par le roi Albert, qui l'a retenu à déjeuner. Le premier ministre de Grèce s'est rendu, ensuite, au grand-quartier général, où l'attendait le lieutenant-général Ruquoy, chef d'état-major général de l'armée belge. (xx) — Nouveaux timbres-poste belges. — M. Paul Segers, ministre belge des chemins de fer, de la marine, des postes et des télégraphes, vient de décider l'émission d'une nouvelle série de timbres-poste au bénéfice de la Croix-Rouge de Belgique. Cette émission sera constituée par un tirage spécial et limité des quatorze timbres actuellement en usage. Toutefois, leurs couleurs et leurs nuances seront modifiées. Us auront, en service interne, la même valeur d'affranchissement que les autres timbres, mais seront vendus au double de la valeur de ceux-ci. Cette surtaxe sera indiquée par une surcharge de couleur rouge. Les chiffres du tirage ont été fixés comme suit : Il sera tiré des timbres de 1,2,5 et 10 centimes, 400,000 exemplaires ; 15, 20 et 25 centimes, 200,000 exemplaires ; 35, 40, 50 centimes et 1 franc, 75,000 exemplaires ; 2 et 5 francs, 25,000 exemplaires ; 10 francs, 15,000 exemplaires. Ces nouvelles séries seront mises en vente à partit-dû 15 janvier 1918, au bureau des Postes belges, à Sainte Adresse, et dans tous les bureaux de postes de la Belgique non occupée. Les commandes par écrit peuvent être adressées, dès maintenant, à l'administration des Postes belges, au Havre. (xx) — La saisie des matelas et des coussins en Belgique occupée. — Nouvelles menaces aux Belges récalcitrants. — Le chef de la 4« armée allemande, cantonnée en Flandre, se plaint de ce que les ordres d'avoir à livrer la laine des matelas et des coussins n'aient pas été suffisamment respectés par les populations. Les autorités communales et les habitants se montrent récalcitrants, afiirme-t-il. Toute la laine, sans exception, doit être remise à l'armée allemande. S'il n'en est pas ainsi, les contrevenants seront punis de 3 années de prison, de 50,000 M. d'amende et de la confiscation des matelas et coussins dissimulés. En guise de consolation, l'autorité militaire allemande offre, aux populations, du varech au prix de 50 centimes le kilo. (xx) — Allèges belges de la C. R. B. saisies parles Allemands. — Cinq allèges belges, au service de la « Commission for Relief in Belgium » et du Comité national de secours et d'alimentation, utilisées pour le transport intérieur, ont été saisies par les envahisseurs, le 22 octobre 1917. Voici les noms des bateaux et de leur propriétaire : La-Paix, appartenant à M. Roelandt, batelier ; Emile, à M. Gamain, batelier ; Olga, à M. Ledin, batelier ; Spes, à M. Gokema, batelier ; Prétoria, à M. Georges De-thière, batelier (xx) — La crise alimentaire en Belgique occupée. — Création d'une Coopérative d'alimentation de la Flandre Orientale. — Participation de la ville de Gand. — La ville de Gand, qui vient de conclure un emprunt extraordinaire de dix millions de francs avec un consortium de banques gantoises pour couvrir ses dépenses de guerre, a conclu, en outre, un emprunt spécial, de 2.905,000 francs, représentant, la quote-part de la ville dans la constitution du capital de la Coopérative provinciale d'alimentation delà Flandre Orientale. (xx) Les conditions d'existence en Belgique occupée. — Le régime des repas scolaires étendu aux écoles payantes. — Un nombre toujours croissant de parents dont les enfants fréquentent les écoles payantes sollicitent, des administrations communales, l'admission de ces élèves aux distributions de vivres faites dans les écoles ordinaires. Ces

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