Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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07 januari 1917
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s.n. 1917, 07 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09xx0t/
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Dimanche 7 janvier 1917 £5» centimes le numéro (>lme année — JN(S 1-7 JOURNAL DE GAND ÉCHO DES FLANDRES ABONNEMENTS : cUiDACHON & ADM1N1SIRAIION : ANNONCES : GAND — 3, RUE DE FLANDRE, 3 - GANO UN FRANC PAR TRIMESTRE TELEPHONE 665 ^ adresser rue de liandre, 3, Gand. Le rationnement du lait Pour ce qui concerne la N ille de Gand, on en esi revenu à l'application de l'o,rdon-iiance alleiuaude de la fin du mois de no-vetnbré dernier, par laquelle le rationne-nient «lu lait est cou lié aux communes. C'est j donc V Administrât ion communale (pli est j chargée d'organiser ce nouveau service sur | jes bases de l'arrête. La ration sera d'un ciiiqtiième de litre de lait écrémé par personne,-"! es vieillards âgés de plus de 1)5 ans recevront double ration; les entants âgés de moins de trois ans et les malades auront, droit â un demi litre de lait plein. Le lait sera travaillé simultanément dans tes inslallations de la Ville et a la ; Laitei ie d<* Uand. Les communes feront, apporter le lait j j > le i n aux locaux de réception établis en ville, tandis que le lait écrémé sera délivré i dtins les différentes laiteries des environs ou dans les stations d'écrèmage; . L'Administration Communale ouvrira :j des bureaux (Je vente dont le nombre n'est : toutefois j>as encore fixe. Le nouveau service commencera -proba- i blement le. P> janvier prochain. Les Expositions Pu iioni vient de s'ajouter à notre florilège artistique: celui de Mlle llehne De , Tieme, dont les œuvres brillent en ce moment à la Salle '/nets. Portraits et paysages, nature morte et croijuis attestent une maturité de talent, une solidité de technique, une certitude de soi, (pie l'on s'étonne de rencontrer chez une aussi jeune, artiste et en une aussi frêle main. On chercherait en vain citez Mlle ]),e lieuse ces. hésitations de facture, ces écarls d'imagination, ces audaces de style, ces fringales d'originalité qui caractérisent d'ordinaire les aspirants;-» la gloire. Ici tout est sérieux, pondéré, définit !'. Quelque puissante fée ou quelq'ue bon géant a dû présider â la naissance de ce talent, et lui départir d'un seul coup tous, les dons de l'expérience. Yovez, exemple, le' portrait de Mme j de K., si irréprochable de-^nise en page, d'arrangement, de dessin et de coloris que le j;lus accrédité de nos portraitistes mondains niu'siierait pas à le signer. Et les paysages dé Mlle De lieuse ne sont pas ïnoins disungues que sis portraits: son Ni eux pommier est d'une pâte superbe; son Automne et Printemps 'révèle, dans as mélodieuse beauté, une rare entente de la couleur et un profond sentiment de la nature; son Coucher de Soleil en iSTorwege chante délicieusement le poème de la nier et du soir. Quant ii ses Intérieurs et à ses Xat-ure Morte, ils sont d'une virtuosité de facture remarquable, dans leurs chatoyantes symphonies de tous, leurs savantes modulations en mauves et gris. Si l'artiste affirme en ses huiles et eu ses pastels un métier tout viril, sa féminité ap paraît exquisément en certains de ses dessins et, en ses croquis de bambins et de bambines, au trait délicat, à la grâce légère.Bref, l'œuvre de Mlle De Reuse est parmi les plus intéressantes de notre jeune école gantoise, et son";exposition,* qui est un « coup d'essai » ressemble, (le tous points à- un (t1* coup de maître ». Les morts de 1916 Rolïtiq-uc. i'ierejé. Armée,. Janvier: T. Alfred Igl, ex-ministre de j .Ménélik. négus d'Abyssinie. 9. von Minutillo. ancien amiral de la ; i flotte austro-hongroise. 10. (iuido Bacelli, ex-ministre (le l'Instruction publique d'Italie. 1*2. Dr; Bûsing, ancien vice-président du Reichsiag d"Allemagne. 15. liuerta, général mexicain. 25. Theotdkis, ex-ministre président de Grèce. 2«S. von Schonaich, ancien ministre de la guerre d"Autriche-Hongrie. i:!). Prince W Oro 111 zoff-D a s koff, ancien \ '-roi d u ( 'aucase. Février: 1. Prince Yousouf Izzedm, p in.ce-lïérltier de Turquie. 1. Jules Delafosse, député fiançais. -2;>. von Pohl, amiral en chef de la flotte allemande. 2 •. Zimmermaùn, contre-amiral de la flotte allemande. Mars: 2. Elisabeth, reine de Roumanie.12. (L von Koller, ex-président de la Chambre des Députés de Prusse. •M. Duc d'A vaina. exfambâssadeur d'italie'à Yienné. ii'i i: 5. Sir Gérard l.ovrther, ancien ambassadeur anglais à ConstUntinopiè. 7. Bettolo, amiral de la Hotte italienne; ex-ministre de là Marine... -I. l'rhr. von'der Uoltz-Pacha, ieid-maréchal de Prusse ait service «le Pi'jnip.rc ottoman. •">0. Sir Michaël 11 icks-Beach, plus tard Lord St Ajdwy'u, ancien chancelier de l'Echiquier. Mai: I. Cardinal Sevni, archevèijue-de Lyon. 2l. Arthur (ièiigey. général hongrois mort à l'âge de 99 ans ; tut chef des armé; s hongroises -pendant les luttes pour Pindé-I ,.'.':i(i:i m e (i.' 1848 49. 27. (jal.lieni, général français, ex-nn-nistre dv la guerre.. ;>0. Dr. Decurlins, homme politique suisse: Juin: 5. Yuau-Schih-.lva i. président. !e la ivépuhlique chinoise. 0. Lord ivlfcgjiener, disparu avec le navire de guerre « Hampshire », dans la I mer du .\ord. 7. Schiïkri Pacha, général turc, dé-J'enseur d'Andriuople en 1912. 18. von Moltke, - général, chef de l'élaf-major général do réserve de l'armée prussienne. Jui/lcl: 9. Prince Adolphe de Schaum biirg-Lippè, beau-frère de PKmpéreur ! d'Allemagne". Août: 8. Kamimura. amiral de la flotté japonaise. 20. Michel Tlieotokis, président de la i Itambre grecque. >1. Général Scliostoff, chef de l'état-major général de l'armée bulgare. Septembre: 7. Marquis de Reverse a ux. ancien ambassadeur de iFrauce à \ lenne. 14. Prince Erédéric-Grinllaume de liesse, tombé dans la Dobroudsclia. 10. Général Graeile, chef de l'armée allemande opérant en Alsace. 15. Comte Taube, chef de, la légation Octobre: 11. Otto, roi de Bavière. 15. Comte Ta;u:he, chef de la légation de Suède à Berlin. 10. Ni eu Pilipescu, homme d'Etat 21. Comte SKirgkh, ministre-président d'Autriche, assassiné à Vienne. Xovel/ibre: 7. Prince Henri de !?a-\ière> mort à la suite de blessures reeues pendant la (.a'nipagne en Roumanie.' 15. H. von Tschirschky, ambassadeur j d'Allemagne à Vieillie. i 21. François-Joseph Ier, empereur (PAutriche, roi de dlongrie. 24. Adélaïde, graiule duchesse-mère .d ; i.t'xeniboui g. „8. Steyn, an( ien président de l'I^tal d'Orange. /-èrembre: 5. Avellailé, amiral russe. 7. Oyama, feldinaréchal de l'armée ja ponaise. Pi. ihibaUj tx-rfti de Birmanie. Se/i liées. Lt U e i ai itje. .4 /-/,s. Janvier: 2. L. Priedrich, peintre et a([iia-fortiste allemand •jl. lier marin VYaehter, professeur de droit civil à l'Cniversité de Zurich. 'Février: 2. \ inceut Cluayacci, écrivain autrichien. Wladislas liothert, pi'ofesseur de botanique à P Université de Pétrogradèi 12. Richard Dedekind, Mathématicien âllemand. 11). Frédéric Scheuck, directeur de l'Institut physiologique à P Université (le Marbourg. 19. Louis Braun, peintre militaire allemand.2l. Dr. ('happuis-Sarasin, professéui "de physique a Bâle. 2;>. H. P. .Vruoldson, romaucier suédois, titulaire d'un prix îyobel pour la paix. Mars: 2. Moùnet Sully, de la Comédie Pranyaise; 21. Sir Ciemens Robert Markham, geograplïe anglais. ^8. Georges Hirlh, éditeur des « .Miin-(diener Xeuesten Xachrichten ». .ivnl: 5. AlaximoN itch Kowaîewslvi, [>rofesseur de droit a Moscou. 7. A. J . VV.auters, géographe et historien belge. Ma/: 11. Charles Schwarzscliiid, directeur de l'Institut astronomique de Pots-' dam. 27. Jeanne. Dieiilafoy, écrivain et explorateur l.rancais. Juin: 8. iMnihî Paguet, membre de I '.Vcaâémic française.' 27. Emile \Y;Uv-u\eiîer, directeur (!«• l'institut de Sociologie Solvay. ■")U. Àlaspero, égyptologue français. Ju.tlèt: 1. Onesiuie Reclus, geograplïe lranyais. I I. Bernt Lié, poète norvégien. io. Mias Aletcninkoit, directeur d« l'institut Pasteur, à Paris. 24. Sir William tcamsay, éminent chimiste anglais. ;>0. - Albert Neisser, professeur de dermatologie à Brest a u. Août: lo. Miirquis de Ségur, membre de l'Académie française. .18. Boccioni, peintre futuriste italien. Septeinbrc: 5. Dr. Schonfeld, explorateur allemand. 15. José Kchegaray, poète -et niathé-maticien espagnol. Octobre : 20. Fritz J^oéhle, peintre al-ieniand.28. Raphaël Col l in, peintre français. •il. Jules Stettenheim, le plus grajnl hunioriste d'Allemagne. Xovembre: 15. Henri Sienkiewicz, romancier polonais, (mort à Vevey, Suisse). 22. Dr. J)oyeu, chirurgien français. 24. Sir Hiram Maxim, l'inventeur de la mit railleuse. 27. Emile Verhaeren, notre ,plus grand poète. Décembre: }). . Théodule Kibot, philosophe français. 9. Paul Leroy-Baulieu, (;coii()miste français. 10. Hugo Munsterberg, professeur de psychologie à ( ambridge '(/Massachusetts).'• Shnonique Gantoise LE XOCY'E'L EMPliCXT. L'autorité Communale s'est entendue avec la Banque de Flandre et avec la Banque de Gand pour contracter un emprunt de 5 millions reinbouisable dans quatre ans. Le. taux d émission des obligations est fixé à 97 tr. et: l'intérêt sera de 4,50 %, mais si l'on tient compte que les obligations sont remboursables à 100 tri dans un délai très rapproché, l'intérêt est en réalité bien supérieur à 1.50 %. wmrn 'é&zt illUUlUiliJO. P. STRUYF, successeur Grand choix de musiques belges et étrangères. lutherie artistiifue. — (rordês garanties justes et sonores. -- Accêj>soires divers. (U3"J) EMPlt! XT. Le (Joîiè.ge des Bourg I . . . o . c> mestre et Kchevms prévient le public (pie le mercredi 10 janvier 1917, à 10 1/2 heu res du matin, il sera procédé, au grand vestibule tic l'Hôtel de Ville, au 15e ,tirag(v d'obligations pour, l'amortissement partiel de l'eiuprunt com-munal de 10 millions . (1902). Ik£CTR!SSlTI! Apparells sois,nés nafaBiniMUi. GENIETS, 14,1. Bi-aliam (xa33) CO XSE R Y Al mis d'œuvres d'art. Ai. Franz Ibindervbet, attaché au Musée gaie io s d'«i.rciiéologie, nous écrit pour nous signaler que de nombreux objets d'art sont vendus a \ il prix par des familles que I;1 guerre a ruinées. Afin que ces.-ricliesses artistiques soient conservées à Gand, il siig ' gère la nomination, par l'autorité connu u uale, d'un Comité auquel nos concitoyen-pourraient s'adresser lorsqu'ils sont con traints de se défaire d'd livres ayant une réelle valeur artistique. Celles-ci iraieni enrichir les collections de nos Musées. P££-CfiFE (Véritable) t'aquets rouges- Ch. De Wette, Cir; de Tronehienues, 71, GaLd (i PAIX. Le\ Comité-Provincial a Plia neur de porter à la connaissance du publi. (Ju a partir, de dimanche prochain, i jaii-vier, le piix maxiniUm de vente a été Kxe à 0,42 fr. par pain dé -925 -grammes. J .a v ration dè f»50 grammes de 'farine brute mise en vente chez-les .boulangers et remplaçant? le pain non' consommé, vaudra O.oO fr. a partir de cette.date. THÉÂTRE PATHÉ Jusqu'au 11 janvier. M. Signoret et Mme Massard dans La Calomnie Etude sociale en actes coloriés, dfc C. d e M o rthgn. L'Eiivol pour la vie, drame en ;> actes. Les -\Ioulins chantent et pleurent. | Prince et Max Linder. Prochainement: LA BELLE LIMONADIERE. ^ (1588) L'AD MIXISTR A i'IOX communale porte à la <nnnaissance du public que les Bureaux : 1°) de renseignements (œuvres de secours et d'assistance) ; 2") de secours et d'assistance aux ré({ui-sition nés ; <o°) d'aide et de protection aux réfugiés; actuellement installés rue de j'Etrille, n® 2, seront transférés à partir du lundi, 8 janvier prochain en l'église anglicane*St-loin:, près St-I acques (.çoin de la rue . X ieiiport ). \ OUD GEND Jusqu'au H janvier 1917 : Le Ruisseau,, grand drame. La Conquête du Bonheur, comédie. Max Linder dans 1e grand succès de fou lire : La iiiédaille de Sauvetage, etc. Vendredi prochain, deux grands succès : La Dame au Scarabée et César Borgia " (Urame colorié). Orchestra complet tous les jours sous ta direction de li. tiurllemyn. (158^) 2- COXuoi iiS-EA-POSl'iI0:\ de Jouets. j. r.xposition lut ouverte au public du i(i nue. au 2 décenihi'e et fut visitée par plus ne i^UOU personnes. . Li s entrées produisirent fr. 2720.35., jues (•'disauùns volontaires .des dames et .demoiselles pau ounesses rapportèrent fr. 599.1)5, 1-c-s dons et petits versements'Se montèrent a tr. Io02;'7'j., Les recettes générales, ou béne-tices réalisés par les stands privés, rapportèrent/ à l'œuvre tr. 4022.J-i. La vêiite dés. jouets confecf iouiiéj; par. les ouvriers et vendus à des particuliers pro- . diiisit fr. l-:!08.o5 ce (pli. )>orte le total des i'i I eues a lr. Jo87^i.l-'i. Aux dépenses figurent.: Taxe Comtnunale sur tes festivités, lr. 404.18; tapissier, menuisier, décoration et imprimés,, fr. ;wj.i .^o; trais de'bureau, dipionies, assurance contre i incendie, eiitretién des salles, etc. 4-71.5!) ir. : >urvei lia n i s, comptables et autre personnel, lr. 1012.75. t'ayé aux ouvriers exposants, pour vente dé leurs produits, lr. ■u'4x.i.)b compris lr. 1;»77.7U pour acliai, par le Comité organisateur,, de 'jouets" qui ont été partagés entre (liftérentes (euvres p)iiitanînropi(jue.s). Aux exposants ouvriers, ii a été paye en plus, pour prix et. primes, il'. oUltj.DO. '■ i.a vente de jouets et bibelots aux stands prives .produisit lr. (02-Î.S5; comme indique ( î-oessus, tr. 102:.'.i-f lurent versés au profii de l'œuvre. i-e total général dès ventes aux stands prives et ouvriers -qui' s'éieve à fr. 1.27 00.oo, u oioigne cm brillant succès qu'a obtenu la. Jjxposition de Jouets, ainsi que de I-sympvaihie (pie cette a u vie piulantliropique a rencOntiee |>arnu la population Gantoise. Les compte,-, lurent examinés et approu-\ <;s par une commission spéciale, composée oe rep; lèse ut a nts appartenant aux trois par «vis politiques. Le comité organisateur.exprime ses plus Mis seutrnients de gratitude a la popm gantoise, a 1 Administratif^ Conimunale,à la l.'resse et a toutes les personnes '.qui oui . .maboré a l'œuvrel I il X - H T T A J* Van Heuverswyn & R. De IXLVItt Mulder. raitrej.ns^ générales" (i'ifileeiricite. Dyuamos et unileurs. Quai des Moines, 13, Gand. (^98) A\1S, Le service de la police a découvert au cours de ses enquêtes des derniers jours, un nouveau mode d'accaparement du riz. L n garyon bo.ulaiiger,4 profite de sa tournée, pour demander a ses clients les rations de riz qu'ils ont achetées daiis les * bureaux de vente du Comité. Le cette façon co garçon boulanger est parvenu réunir une quantité de riz considérable, a laquelle il a été donné une destination non conforme aux vues de la C. K. I'.., c'est-à-dire la répartition égalé'entre ions les habitants. Le Comité Provincial croit encore devoir avertir ie public que ces agissements peu-vent avoir les conséquences les plus graves pour le ravitaillement de la population tout entière, et menacent même d'entraîner la suppression complote de toute répart dion de denrées. Feuilleton du Journal de Gand. 26i Le Comte DE Monte-Cristo PAR ALEXANDRE DUMAS Ai. .de \ illefort répondit par un ordre de pi ■udi'e sur ces detix étrangers les informa-tiohs les plus promptes et les plus précises; le len'demain soir, ses ordres étaient exécu- j tes. et voici les renseignements qu'il recevait:L'abbé, (pli n'était que pç»ur un mois à Paris, habitait, derrière Saint-Sulpiee, une p> 11 te maison composée d'un seul étage au- , dessus d un rez-de-chaussée y quatre pièces, ! en haut et doux pièces en bas, formaient tout le ingénient, dont il était l'unique locataire.Les deux pièces d'en bas se composaient (I nue. salle àvinanger avec table, chaises et buffet en noyer. (4, d'un salon 'boisé peint en blanc, sans ornements, sans tapis et sans j pendule. Ou voyait que, pour lui-même, ' l'abbé se bornait aux objets de stricte né- ; cessité. Il est vrai que l'abbé habitait de préféré u ce 1e salon du-:premier. Ce salon, tout ineuLlé (fe livres de théologie et de parchemins, au milieu desquels on le voyait s'ensevelir. disait son valet de .chambre, pendant des mois entiers, était en réalité moins un salon qu'une bibliothèque. Ce valet regardait les visiteurs au tra-, vers d'une sorte de guichet, et lorsque leur figure lui était inconnue ou ne lui plaisait pas, il répondait- (pue M. l'abbé n'était point a Paris, ce dont beaucoup se contenta'.eut,. sachant (pie l'abbé voyageait •souveut et restait quelquefois fort longtemps en voyage, .An reste, qu'il fût au logis ou qu'il n'y lut pas, qu'il se trouvât à Paris ou au Caire, l'abbé donnait toujours, et le gui-(itet. servait de tour aux aumônes ([lie le \ahet distribuait incessamment au nom de sSfi. maître. L autre chambre, située près de la bibliothèque, était une chambre à coucher. Iil lit sans rideaux, quatre fauteuils et un cà-;iapé de velours d'Ctrecht jaune,, formaient avec un prie-])ieu tout son ameublement. 0uant a lord. Y\ ilm.ore, il denieurait rue Pontaine-Saint-(feorges. C'était un de ces Anglais touristes (pii mangent toute leur tort une en voyages. 11 louait en garni l'ap partement . qu'il habitait, dans lequel i! venait passer seulement d^ deux ou. trois heures par jour, et où il ne "couchait que rarement. I lie de ses manies était de ne couloir pas absolument parler la ' langue française, qu'il écrivait cependant, assu-i'a:t-o.i'r, avec une.assez grande pureté. Le lendemain du jour ou ces précieux renseignements étaient parvenus à M., .le procureur du roi, unVhoîiïnie, qui' descendait--de voiture au coin de la rue Férou. vint frappera une porte peinte on vert olive et demanda l'abbé lbisoni. .M. l'abbé est sorti dès le matin, répandit h1 valet. •le pourrais ne pas me contenter de cette réponse, dit le visiteur, car je viens de la part d'une personne pour laquelle on est toujours chez soi. Mais veuillez remettre a Pabbé Busoni... -le vous ai déjà dit qu'U-n'y était pas, répéta le valet. Alors quand il sera rentré, remettez-lui cette carte et ce papier cacheté. Ce soir, a huit heures, .M. l'abbé sera-t-il chez lui? Oh ! sans faute, Monsieur, à moins que M. l'abbé ne travaille, et alors c'est comme s'il était sorti. •Je reviendrai donc ce soir à l'heure convenue, reprit le visiteur. Lt il se retira; En effet, il l'heure indiquée ie mène, homme revint dans la même voiture, qui cette ioi-. au lieu de s'arrêter au coin de la rué Pérou, ^'arrêta devant la porte verte. M ioippa, on lui ouvrit, et il entra. Aux signes de respect' dont le valet îul prodigue envers lui, il eoinprit que su lettre avait fait Peiïet désiré. .M. Publié est chez luih1 denianda-t-il. Oui, 1 ! travaille dans sa bibliothèque; mais il attend .Monsieur ,répondit le serviteur.L'étranger monta un escalier assez rude, d, devant une table dont la superficie était iuondee de la lumière que concentrait un vaste abat-jjiur, tandis (pie. le ieste de l'appartement était dans l'ombre, il aperçut l'abbé, eu habit ecclésiastique, la tête couverte de ces coqueiuclions sous lesquels s'ensevelissait le crâne des savants en ?/.s du moyen âge. C'est à monsieur .Busoni que. j'ai l'honneur (K- paile-r? demanda le visiteur. Oui, Monsieur, répondit l'abbé, et vous êtes la personne qUe M. de Boville, ancien intendant des prisons, m'envoie de K? part cîe M>: le préfet de poliee*' •I usteinent, -Monsieur. ( n des agents préposés à la sûreté de Paris? Oui, Mon sœur, répondit l'étranger avec une espèce d'hésitation, et surtout un p.'ii (le rougeur. i. ai:bé rajusta les-grandes lunettes qui lui couvraient non-seulement les yeux,niais éiicore les tempes, et, se.rasseyani, lit signe au visiteur de s'asseoir à son tour. 4e vous écoute, Monsieur, dit l'abbé avec un accent italien des plus prononcés.. La mission dont je me suis chargé, .Monsieur, reprit le .visitéur eu pesant sur Gliacuue . de ses ' pa rôles comme si . elles . avaient peine à sortir, est une mission de confiance 'pour celui qui la remplit et pour celui près duquel on ta remplit., L'abbé s'inclina. Oui. reprit l'étranger, votre probité, monsieur l'abbe, est si connue de M. le préfet de police, qu'il veut savoir de vous, comme magistrat, "une chose qui intéresse cette sûreté publique au noin de laquelle je. vous.suis député. Nous espérons donc, monsieur l'abbé, qu'il n'y aura ni liens d'amitié ni considéraXion liiuuaine qui puisse vous «mgager a déguiser la vérité à la justice. Pourvu, Monsieur, qùe les choses qu'il vous importe dy savoir ne touchent en i : ni aux scrupules de ma conscience. Je seis. prêtre, ^jonsieur, et les secrets de fa confession, par exemple, doivent resi\ r en-

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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