Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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23 januari 1914
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s.n. 1914, 23 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xs5j961x7w/
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Vendredi 23 janvier 1914 5 centimes le numéro 58me année -— 1\° 23 JOURNAL DE GAND abonnements t RÉDACTION & ADMINISTRATION : annonces a BBLGIQUB : 15 francs pai an; 7-50 franc» pour six mois; 4 francs pour trots mot. 8, RUE DE FLANDRE, 8, GAND Pot • l'étranger, U port m tu.. . Voir le tarif au bas de la dernière page du lournal. TÉLÉPHONE 666 F de PRESSENSE jômocra^'e f.aueaisc ont occupé une te'! • ; : « ce dans l'ucliviîé contemporaine et lei. .je comptant pour tous de tels exemple .{u n esl imjKîssible d'arriver a dire en u:. ntiele, comme j'*ii essayé de le faire hier, -;!it ce qui doit nécessairement en èt>re d i. peine d'ingratitude et. d'injustice. Je den«a»ce donc la permission de par-*>i aujourd'hui encore du grand citoyen jL*i f l îi la fois un grand Français et un fciuîid Lurop-à'ii et l'un des hommes les plus montants et les plus remarquables 1oul la vie entière doit ôtre donnée en «xeinple lous. • Francis de Pressensé, j'ai oublié de !»■ Jirc hier, dans In hâte que m'imposait h. laraeière foudroyant de sa disparitio Mail ijour nous presque un compatriote, t îaimlie, en effet, est d'origine wallonn» Les Le Hault de Pressensé étaient bailli hérédité if is du baillage de Landrecies, liî petite place, forte, souvent assiégée nu •ours des guerres de la monarchie, aujourd'hui dqiiHjiiielée, dont les voyageurs de 1g ligne de Paris aperçoivent les deux tours massives, entre Maubeuge et Busigny. Toute celle région est le Hainaut français, qui faisait jadis partie de notre Corn-lé de Hainaut et de nos Pays-Bas et qui a fini par être annexée à la France, com-me une partie de la Flandre et mémo du Luxembourg. Les habitants du Hainaut français sont et se disent des Wallons comme noua, leur dépuié, M. Yincenl, me le rappelait aujourd'hui encore. La famille Le Iiault de Pressensé était protestante et fut atteinte pur la révocation de l'édit de Nantes.qui obligea à s'expatrie! ceux de ges membres qui ne voulurent pas renier leur foi sur l'ordre du confesseur et de la muitresse de Louis XIV. Ils passèrent en Hollande et firent pry tie do ces réfugiés wallons dont ricgliçg porte aujourd'hui encore le titre d'tfgliso wallonne réformée. Ceux qui étaient restés en France furent non seulement catholiques ferveuts, mai? ardents monarchistes, et à la Révolution prirent parti avec le reste de la noblesse du Hainaut contre les idées nouvelles et furent des émigrés de 175)2. Leurs biens furent vendus comme biens nationaux. Et par une bizarre coïncidence, ces émigrés aristocrates prirent la môme, voie que ies persécutés protestants avaient prise ur siècle auparavant et retrouvèrent en Hollande leurs cousins, dont leurs enfants finirent par adopter la religion. C'est d'un mariage entre ces cousins retrouvés sur la terre d'exil qu'est né le pèr€ de Francis de Pressensé. C'esi lui qui m'a raconté un jour cette origine curieuse de sa famille, et il me semble qu'elle valait la peine d'être relatée.Mais s'il avait toute la vigueur, le robuste bon sens, le courage et i ardeur au travail auii caractérisent notre race wallonne — dont il avai.t aussi, mais dans l'intimité seulement, la joviaiHé Un peu narquoise, alors que pour la foule son alluro étaii d'une austérité presque hautaine — Pressensé était tout pénétré de l'esprit français du meilleur »Uoi. On lui reprochait même un peu l'impec cable correction académique de son laru gage. Son patriotisme français était d'uni rare ardeur, alors même qu'il avait h com battre (et l'on sait avec quelle énergie il le fit) les absurdités du chauvinisme natio naliste. Peu d'hommes ont autant aimé la Fran ce, pour laquelle il combattit comme volontaire en 1870 et pour l'honneur de laquelle il combattit encore, et souvent avec uc rare courage physique, quand il parcourait le pays pour proclamer l'innocence <14 IJreyfus sous l*s injures, les menaces — c parfois les coups. Je me souviens d'ur meeting à la salle Wagram. h la sortie du, quel il tenait tète, lui qai était presque aveugle, 5 une bande d'Aneiyumènus antisémites quf l'avaient as»*aiili à coups di canne ; une autre fois, h Avignon, les bru los soudoyée-' et fanatisées par la réactiot cléricale voulurent le jeter dans le Rhône lit ce libre penseur, c* socialiste qu» était d'ailleurs, je l'ai dii souvent, l'un de< derniers survivants et l'une des plus no blé* perso'tiificafions du libéralisme fran çais, don* il avait gardé toutes les belle! traditions, avait eu l'occasion (les ctéri eaux ont en s^in de l'oub'i^r^ de montre! toute la largeur de son esprit et de sn to lé ronce en plaidui! In cause rl « *.«; r/iîboliirv: anglais spécialement de. ceux d'ir'an-de contre l'intolérance protestante anglicane De métmfi 'quand on réalisa en Franc< la séparation de l'Kgliso et de l'Etat, don on attribue habituellement, avec cette in justice dont l'histoire esl remplie. le mé rite h M. Briand, qui fut le rapporteur de la loi de séparation dont l'auteur éfai* Pressensé, il prit dans la rédaction de cet te loi, l'une des œuvres législatives capi taies de la troisième République, un soii extrême, parfois peut-être excessif vis-à-vl d'adversaires sans scrupules comme le? cléricaux, de reconnaître et de gafanlii Scrupuleusement les droits vrais ou pré îendus des catholiques, le respect de l'or jfanisation de leur culte. Il le faisait pai libéralisme, à la différence de M. Brianc qui dès lors tripotait avec les évéques. L'article -4 de la loi de séparation fut, fivec le collectivisme, la seule occasion oc j'aie eu à combattre une idée défendue par inon éminent ami, et je persiste à croin que j'avais raison et que ce qu'il fallait re connaître et garantir, c'était le droit de.1 ralholiques de disposer des biens affecté.* li leur culte comme ils l'entendraient, à 1? majorité, et non la hiérarchie de l'Eglise ■omaine et ses doctrines d'absolutisme c 3e servitude qui font qu'aujourd'hui, et France, le pape est plus puissant et 1* Dlergé plus asservi sous le régime de la séparation qu'ils ne l'étaient sous le con îordat. La persécution dont l'abbé Lemire es1 'objet en ce moment en est une nouvelle preuve. La dernière fois que Pressensé vint et Belgique, il y a quelques mois, c'était pou; dénoncer les horreurs des prisons russes Il y était venu, il y a quelques années, b l'appel de la Ligue Belge des Droits d*-I Homme, jx)ur revendiquer avec nous, av {noment de l'annexion du Congo, la recon naissance pour les nègres, h ce moment victimes du régime d'exploitation éhontéi du travail forcé, des droits élémentaires d« l'homme. Il le fit dans une admirable confé rence, sous la présidence de Paul Janson. et contribua largement au succès d'ailleurj partiel des efforts que je faisais, avec Van-(lervelde et M. Beernaert, à la Commission des XVII, pour obtenir l'inscription ?lans la charte coloniale de ce minimum île garanties humanitaires dont les colo jiiaux de toute nuance ne parlaient qu'a-yec dédain, malgré les abus avérés qui de vaient leur crever les \eux. -Un exemple de civisme que Pressensé fil ,i a donner en r rancc et qui uou eier-llement honorer sa mémoire, c'est l'initient de sa décoration. Alors que tant de tançais marcheraient à quatre pattes our avoir la Légion d'honneur, il eut le -ou rage, quand Zola, fut rayé à la suite sa glorieuse condamnation en Cour assises, de renvoyer le ruban (je crois •me qu'il était officier) qu'il avait reçu, lurtllement sans l'avoir jamais sollicita .nme rédacteur principal du Temvs, le jrn&l oficiei du ministère des aifairei angères. Pour effacer l'impression du soufflet que >nstituait pour eux ce renvoi et la lettre une rare fierté qui le leur signifiait, lei nvernants d'alors firent prononcer la îiation du protestataire. t après la victoire de la cause du droit de la justice, quand on s'efforça d< iier des réparations à lous ceux qui lient été frappés pour avoir noblemen I, leur devoir, quand Clemenceau devint ôsident du Consei et Picquart, ministre d< i guerre, Pressensé dédaigna toute repu aiion, considérant à bon droit que sa seule récompense devait être la conscience du de voir accompli et de l'exemple donné. G. T . Autour du Parlement LA MORALE NON CONFESSIONNELLE M. X. N?ujean, député de Liège, vient de dé->oser un amendement à l'article 25 bis du i>ro-et scolaire, en vertu duquel des cours de mo-•aie seront organisés aux heures où se donnent, tans Lrts écoles communales, les » ours de religion, aux c.cves dispensés du cours de religion. Le député liégeois fMt ressortir q. sa [>ro->osition a été appuyée par sept requêtes éma-lant des Comités scolaires des écol commu-lales de Ltôg-v demandant que, pour utiliser la lemi-heure réglementaire perdue par les en-ants dispensés, ce a>urs drédueatinn et de lec-uir# jnûTjQJû soit organisé par la Doonnu/ie, Il.unpore nuss- «ie noter que 7.3C5 ««ciara-lions. aaitt chacune porte la signature et l'a-dr.'sse des iers de famille intéressé. rt< nt le> enfants fréqumtent les écoles communales dJ Liège. > L'Hmenrtemont Neujean porte ru si !♦-> s gnn-I ures de M.\t. Vandewa'.le, Cocq, Flechetv tëuysse et ! uiboreil\ LE BUDGET DliS CHEMh' S DE FER L'examen du budget ile»s chemins de for eu section centrale a suscité, paraît il, un délug" de réclamations. t.es deux députés qui y représentent l'opposition, \I\f. Jourez et Klbers, ont sainement es-^ayé d'obten r des échrn issements s .r l'étendue du déficit énorme de notre régie dos chemins de fer et sur les causes de ce déséquilibre entre les recet'es et les dépenses. Ils n'ont pis été appuyés, dans leurs critiques, par les députés de la majorité, mais, par eontre. ceux-ci se son! joints à leurs umères ré-c-ri initiations et aux plaintes du public contre l'irrégularité du traf e. les formidables retards sur les lignes du Pays do Liège, la malpropreté clie certains trains et l'engorgement des gares cb marchandises. , M. Eî'bers a réclamé l'élargissement de la durée de l'abonnement de cîlnq jours, si populaire, , qui devrait être, au moins pendant la période les vacances, être valable pour une semaine. Nt. Jourez s'est fait l'écho des griefs du mon-rte industriel contre le régime abusif en vertu ( :luquei on frappe de taxations nouvelles le? raccordements industriels, lorsque là firme qui m bénéficie change de propriétaire. A signaler aussi que l'on a blagué le main-Non du -légendaire tunnel de Braine-le-Comtc lui ne répond plus a aucune nécessité tech- ; nique, mais qui est une cause dangereuse d'Obstruction sur la ligne Bruxelles-Paris. passe-temps traditionnel achevé, la Section centrale a voté le budget par 5 voix c'ôû- . !rc 2. - — - - - ~~ ^ LA 1.01 SANITAIRE La Commission spéciale, nommée par la ' ll'iambrc pour l'examen du projet sur la X)Kce sanitaire s'est.réunie jeudi. 1 EUe a adopté une proposition de M Ter-vagne, organisant l'inspection médicale { ït hygiénique des localités qui organisent les cures balnéaires et climatologiques. ( Elle a aussi décidé de se mettre en rap- ( >ort avec les services du ministère de l'in-■érieur en \ue d'établir un régime empê- [ îhant la pollution des eaux alimentaires. t TÂ"CHAMBRE | (Fin de la séance de mercredi] i M.PEPSnONS défend h son tour lef amen 1 déments flamir.ganîs. ■> [.'intervention du nère do famille est Inutile. | ?il<? osl inadmissible dans tes questions pédagogiques, dit l'orateur. '\ ives protestation! iur tiusiours bancs à gauche.) , M I.ERLOZ. C'est de l'intolérance I M PERSOONS Nous la trouvons st peu li oléranle. que nous prévoyons une situation sp nale pou - l'agglomération bruxello-se. M OZERAV détend la cause des enfants C anguo allemande. Si l'amendement du flamand devait être a | nis. les enfants luxembourgeois seraient class ( larmi les flamands et c'est seulement vers l'A t le U ans qu'on leur enseignerait les premir t Méments du français, ù titre de cours suppi nentaiivs, après le dessin et le flamand I Nos Draves douaniers wallons, nos employ ?t ouvriers .les chemins de fer seraient les p niers atteints ; ce serait pour eux une cho lésastreuse M. FRANCK défend l'amendement flamand, » le sous-amindant toutefois pour ce qui ccv :erne les Allemands du Luxembourg. Il y a quelques jours encore, dit-il. Maur Barrés montrait dans un article, remarquai ïuelîe barre de fer on mettait sur le cerveau d eunes gens *iî essayant de faire leur enseign lient dans une langue autre que la langue m; ernelle. M POULLET. Les divers amendements pr->entés règlent deux questions principales : cel 1e la langue véhiculaire et celle des condition Jans lesquelles une seconde langue pourra êti mseignée. Le gouvernement est heureux de constater qu>. es termes dans les<iuels se présente la questi" ne mettent pas les intérêts wallons en oppositio ivec ies intérêts flamands. Pour M. Delbeke et ses amis, il s'agit seule nent de régler la question de méthode. Il n ;'agit lias d'entraver l'enseignement du fran ja's et je m'en réjouis. Car la diffusion des deux langues nationale1-lans un pays comme le nôtre est une nécessité îrimordiale. Les Luxeml)ou:gç.,is veillent essenliellement à :e que les Jeuv tangu- s allemande et française soient enseignées 'hez eux.Et, en Holland**, la loi iccorde d.-s subsides spéciaux aux écoles officielles ou libres qui enseignent une langue étran-Jère. • Je viens ins ster auprès de la Chambre pour in'elle ne mette pas dans son texte législatif 'époque, i.âge.ou .inir seconde langue devra Jtre enseignée aux enfants ! (Très bien 1 sur plu-Jeur^ bancs a «Iruue, tia^ uauciie.i Restons".en cela fidèles à n°s traditions natio des. y>f depuis 1842. la loi a consacré la n-•rté absolue do l'école en matière de pro anime. 3 ' Les questions de pédagog.e son sujettes a jp de variations p youk n le.^ régler p;-.: le toi. (Pro! -siations sur les ba flamands.; , Savoir si la langue véhiculaire ."il être une icsî'on pédagogique est secondaire, — c'est le question de lx>n sens. (Très bien ! sur plumes bancs.) / Un de nos inspecteurs est allé dar une ré-un très voisine de la nôlrr . a Maestricht. enseignement d'un seconi. lan& 1 \ est gérai ; toutes les ècc-l5s pr; ires y enseignent français ù partir de la auairiènie annee ; a frontière -a llemand-e. la deuxième langue est dlemand a t artir de la troisième année, le Wiçais <H l'allemand à partir de la qua-ème.loi.t varie suivant les nécessités et les cir-rislahce.-». Le législateur n'a i . a in te nii-. livons les nécessités locales. Et, s'il y a des ius, <>2i y remédiera Maintenant, qu-s pensent les „>éoialisles, les mimes d'expérience? Ils sont loi:i d'être d'ac-rd .. .i M Franck. lin 1000. le rapporteur d'un Congrès néerlan-,:s émettait, l'avis (|Ue la seconde langue était moyen inestimable pour l'étude de la lan-:e maternelle même. Les candidats ignorant le français, dit-il à titre Miipiatlf. n'obtieruieri't pas une c< te très éle-e pour le néerlandais, alors que la cote de ux qui connaissent aussi le irançais est meil-ire ! (Excianialions sur plusieurs bancs.) [leci rcjxuKl h l'objection de ceux qui ont pré-idu que IVlude d'une seconde lai gue met-t les enfants dans un état d'infériorité quant la langue maternelle ! (Bruit sur les bancs fla-ngarils.)_ie sont les communes et les directions d'école i doivent régler celle question, je le répète, non la loi. (Très bien ! répétés sur plusieurs nr.s A droite et à gauche.) W BORG1NON Vous allez permettre tous les us ! (Protestations. Bruit prolongé.) Vt. LIC PRESIDENT. Mais, tolérez qu'on vous jonde ! U HASTIEN. Ils ne tolèrent rien, les flamin-nls l d C. HUYSMANS. Taisez-vous I d BASTII-IW Vous étiez encore au biberon, mille, quand cette question nous préoccupait I ilarité.) d. POULLET. J'ai fait une enquête en Belgi- e, parmi nos inspecteurs. Leurs avis sont as-divergentsjn inspecteur gantois, M. Vanderstraelen, — nt l'opinion n'est ras suspecte, puisque par-an de l'enseignement- dans la langue mater-11e. — recommande au point de vue pédago- f pie l'étude d'une seconde langue dès le plus me Age. d Genoiict-pux, lui aussi, est partisan de la Mhode diiecte. Lin troisième inspecteur est du ] ime avis. ) d. IHMANS. C'est l'évidence même. d. POUTil Ef M Vanderdungen par contre, t des réserves et penche pour l'étude de la J :onde langue en 2e année d'études. ,'an dernier, l'administration s'est adressée ( tous '.es directeurs des écoles moyennes, ant A l'opportunité de l'enseignement de la i ^onde langue dans le degré inférieur. Sur j directeurs, 19 sont partisans de l'étude de la ( :onde langue dès la première année. Un seul i n est déclaré adversaire. tfais, le .le me suis pas contenté des résul- ] s de ce plébiscite. J ai voulu savoir l'opinion ( s parents. Tous se sont félicités des méthodes « ivies C'est la meilleure preuve qu'il faut iais-• la liberté aux directeurs d'école, suivant 1es ] ca»sités rég.onales. (Très bien ! sur la plupart ] i fc&ncs.) )tNuit A la langue véhiculaire. elle doit être, t JlucUblement — le contraire ne pourrait se t noevoir — la langue maternelle. c d. RERSOONS. Et ies abus ? d MASSON Quels abus ? ( d. POULLET. Depuis 1395. pas un abus n'a ■ signalé au gouvernement, sans que des t sur®s aient été prises aussitôt, d. C. HUYSMANS. Dites-vous cela aussi pour ( î^glomération bruxelloise ? d. POULLET. Je n'ai pas d'éléments assez ïdm pour oser vous parler de Biuxelles. -orsque les amendements ont été déposés, i réclamé de mes inspecteurs des renseigne* mts circonstanciés. Il résulte de leurs rê-nses que, dans l'ensemble du pays, la lan- , e maternelle est la langue véhiculaire. Vussi faut-il se demander où M. Borginon f été chercher les centaines de mille enfants nands qui sont privés d'un enseignement is leur langue maternelle ? in Flandre, partout la langue véhiculaire est flamand. vt. BORGINON. El A Bruxelles, A Gund ? AUGIiS'l EYNS. Et A Osl en de ? 4. POULLET. Sur 130 classes, 136 ont le Ila-md comme langue véhiculaire. VAN ( Al: \\ 1-iLAEIi 1 Dans combien d'é-les le français" ne remplace-t-il pas le fla-ind ? c \l. POULLEI. Voici, par exemple, une comme de l'aggloinération bruxelloise où lesins-Jtrices saveiil A peine te flamand : dans une tre, elles l'ignorent absolument. Ce sont 1A ndiscutables abu.s. produisant les résultats plus pénibles pour les enfants. d. FIIANCK Cela justifie l'amendement, d. POULLET. .le vous demande de. ne pas léraliser. iTrès liicii i sut olusicurs bancs.i 'aucuns craignent i'extension aux écoles quatrième d^ué du^yslèmc adopté par Lou-ii, où le Trançais est la langue véhiculaire T tOUS. #. I. CLAES. r>la exislait. (Exclamations sur bancs flamands.) i. l'OULI I- !. Pour l'excellente raison que la amune était entièrement libre quant au trième degré. I. CLAES. Cest cela. t. POULLET. Mais la |i;i va s'étendre auqua-me degré, et poui celui-ci comme pour les s autres, la langue malernelle. sera la langue licula'ire. (Trèô bien ! sur plusieurs bancs.) 'our l'agglomération hrux dloise. des déroga-is partielles pourronl ^Ire autorisées, fins- . teur ve l'ant à ee que l'étude approfondie ne seconde langue ne puisse paralyser celle la langue maternelle. eî es', le sentiment du gouvernement : 'lrès u ! sur de nombreux bancs. — Applaudissants A droite ) ur motion du présidenl, la Chambre décide voter demain.'ai huires. .sur l'article et les endements. ; 1. LEMO.Wi'iR. 'Cont.raire.menl A ce qu'on lit tout :i l'heure, il n'y a pas l'abus a Brûles quair. A ren;e:gn^ mt du flamand (le- 1 qu'a signalé l'honorable ministre peut très •ment se réparer. lais M PouIIci veut noue fa re dire que la gue véhiculaire sera « la langue maternelle ». i 'est-ce que la langue maternelle? 1... I vous demande, moi de di'v ■ •> Jes pa- ! Is ont le choix de la langu» dans 1 "»ue!te ils ireirt voir instruire l-^urs enfants » ; 'our l'a"iq>l':catirm% je demande qu'une sec- i i française ou flamande sot créée lorsque nombre des^élèv^s justifiera pareille créa- i a-t-il meilleur garant de l'intérêt d'un jeu- i enfant que ses parents, que son fèrç. que mère ? è n'est pas l avis de M. Delbeke, qui croit » enda,nt. A la oompétenc* du pore q--ant au iix de l'école ! n vertu de l'article 372 du Cod; civil, le père maître de l'enfant jusqu'à £1 ans ! Il peut faire mettre dans une maison de.eorrec' i, idministre ses biens, il jieut s'opposer A son ri âge ; il le place, A-son gré. a l'Université A l'atelier, et... il ne pourrait pas di: - dans ille langue son fils ser i instruit? ., es Flamands croient avoir résolu la ques-î en disant: «La Flandre aux Flamands I Wallonie, aux Wallons !» ? dis. moi : « La Flandre et la Wallonie A s +es Belges I» (Très bien l sur plusieurs ies.) ntend-on servir les intérêts des . lamands en confinant chez eu, en leur fermant la plu-t du pays ? u point de vue tHge. ce serait créer de nou-ux et vifs ressentiments. 'est comme les Flamand- qui veulent détruire liversité de Gand, plutôt que d'accepter, A : .•ers, celle qu'on leur offre 1 I. AUGUSTEYNS. Nous voulons l'égalité I 1 I, LEMONNIER. L'égalité : c'est détruire liversité de Gand. 1. VAN CAUWELAERT. Mettez-vous d'ac- " i avec votre ami. M. Franck. 1 l. LEMONNIER. Mon vni Franck esl un char- J nt garçon : sur le termtn des langues, il est •ailable. (Rires.) Il a bien essayé de nous er îa pilule, mais H est intraitable tout de ne. otre pays n'est de»* pas trop grand pour ister A là guerre des langues. ; je vous coniur*-a résoudre.dans un esprit de liberté pour tous \ le concorde. (Très bien ! A gauche.) i l. TROCLET combat les amendements fia- t uds et estime, contrairement A l'avis du nu- ^ re, que la loi devrait régler définitivement t mestion. * orateur défend son amendement, disant no- j iment qu'A Bruxelles, sauf prescription con- < re des Conseils communaux, la langue véhi- i line sera le français. t . WOESTE combat l'amendement flamingant invoquant la liberté des pères de famille. f [. DESTREE s'élève aussi contre les préten- ( is flamingantes. i . VAN CAI WELAERT défend avec chaleur amendements. à séance est levée à 6 h. K- (Sdance du 22 janvier) ~ La séance est ouverte à 2 heutnee, s oui présidence de M. SCHOLLAKRT, ( ..LE PROJET SCOLAIRE L'ARTICLE Xll (suite) M. DEVEZE défend un amendement tem rut, à régler l'emploi de la Langue véliicu- ; .re. < M. C HUYSMANS. Om nous accuse, d'ê- ! ' les adversaires de la culture française. ! ;s-t une erreur absurde, et mon ami Van- , rvelde a fait hier la triste expérience d'ê- « classé parmi les adversaires d>e cette < [tune, dont il est uin admirable représen- 1 il. ; .'amendement que vient de défendre M. ' vèze est une mauvaise plaisanterie. II montre que ceux qui le défendent ne i naissent rien à la question. ^'orateur rend hommage aux catholiques mands, à M. Yandervclde et à M. Dem-m.- Je renonce, d i l-il. A convaincre ceux <ic nos amis qui sont f 1 amandophobes. Ils son>ti incurables. M. ItOYEP.. \'ous vouiez nous livrer à ^ réaction clôrico-flaminganjte. M. C. -HUYSMANS. Nous voulons pour la Flandre une cudture, non seulement parce que nous avons foi dans l'avenir, mais aussi parce que nous avons foi dans notre, droit. MM. ROYlvRS et GIELEN défendent le# amendements flamands. <5* Echos Parlementaires LA SEANCE DE MARDI A LA CHAMBRE L'AVIS DU TEMPS l'ars, 21. — Au sujet de la discussion qai s'est produite A la Chambre belge sur le Congo belge et les missionnaires-, l.c- Temps dit : On a eu l'impression que le ministre était quelque peu ieolé dans son parti. Le président lu Conseil s'est bien déclaré d'accord avec lui, mais on a beaucoup remarqué l'éloge qu'il a [ai* de ceux qui dans les rangs catholiques at-tequent le ministre des colonies. D'autre part. Il y h dans les déclarations faites par te ministre des colonies, la semaine lernière, et celles faites hier par M. de Broque-inlle une certaine opposition. l.e président du Conseil s'est visiblement appliqué A arranger es choses afin de maintenir l'union de la ma-or:té catholique en face des gauches dans la ut te scolaire très difficile où le gouvernement ist engagé. Mais plusieurs journaux rapportent 'e matin le bruit que M. Renkin, ministre des colonies, songerait A démissionner. Qui vivra, rerra... Affreux malheur UNE PENICHE EN FEU DEUX BEBES CARBONISE-LE DESESPOIR DU PERE Douai. 21. — tet.!e nuit, les époux Maniss: niannier.-, se rendant avec un chargement < charbon de Liévin A Mortagne."quittaient, à R clrs. leur péniche pcmr se rendre dans un épicerie voisine, laissant dans leur cabine Wim doux enfants, une fillette de deux ans et un b<" bé de quelques semâmes. Un poêle allumé communiqua le feu au b leau pendant leur absence La cabine fut, r' truite et les deux enfants furent retrouvés A d mi-carbon isés. Le père. A son retour, a été pris d'un a ce-de désesj)oir c-t a voulu se suicider en se préc n iant dans le canal. DEFLAGRATION dans une poudrière Tours, 2/. — Ce malin, A 6 heures, les ou-TM'i-s employés aux ateliers de séchage des .omîtes de la poudrerie du Ripault étalent 4u ravail quand une détonation sô fil entendre, iuivie de plusieurs autres. Une fumée inténue i laquelle se mêlait de la vapeur, remplit lét «allés dont les vitres éclatèrent. Plusieurs pro-ectilcs traversèrent l'atelier, blessant plusieurs mvriers. Cinq d'entre eux furent particulière-nent atteints, mais l'état d'aucun n'est in-piiétant.On croit que l'accident est dû h une défiip .'ration subite des, vapeurs d'éther au conUusl îe l'air. . v.'Z- ,"••• yne enquête a été ouverte. % . X • "a, k rÊtrangei VàTlTE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE ONCRES DE LA FEDERATION PRUSSIENNE A BERLIN. - LI S \ RAIS PRUSSIENS B>T i i-l ( UANCELIER. — COMMEN1 ILS EdV TL.NDI;.M L EMPIRE ALLEMAND, Le preni.er Longrès de .la Fédération prua» s:enne, qui se?t réuni dini'unche A Berlin, ne -AjinpUiit que '~'i>0 assistants.' Mais la quantité y '■tait remplacée par la qualité. En effet, l'assis* lance convpL\:t de .nombreu-x députés conser-valeurs du Landtag prussien,- eiure autres le [H'és.deut île la Fédération des agriculteurs, ^ •h'cf ii part: conservateur, M. von Heydebrand, "les Généraux en i traite, etc. Naturel ornent, le congres i décidé de suite d'envoyer un tôié-"i-atnme d'honmiag-es à iS. M. l'empereur, ainsi ju'au in.ii.st- e de la guerre, von Fai>keaiheyn* jans lequel l'assemblée le remercie de 1 attitude ju'ii-a prise au R idis.ag pou. la défense de l'année. La proposition d'expédier également un ic. u-uume au chancelier, M. von Beth-maii'n-Uollweg. a été rejetée. On a voté a lu-aamnV lé une résolution dans laquelle 1 ass^m-bléo- <5onstaie qu on remarque depuis (juelqu« tonuis des sel.éiU's d'affaiblir la puissance prus: Feuilleton da Journal i» Oand Le Bouchon de Cristal Maurice LEBLANC — M. le marquis d'Albufex. — Hein'?.., Quoi ? — Que dois-je répondre ? — Je viens... je viens... Waubrecq s'était levé précipitamment et suivait l'inspecteur. Il n'avait |>as disparu que Lupin sui*-pissait de sa baignoire. 11 crocheta la porte voisine et s'assit auprès de la dame. Elle étouffa un cri. — Taisez-vous, ordonna-t-il... j'ai à vous parler, c'est de toute importance. — Ah !... fit-elle entre ses dénis... Arsène Lupin. 11 fut ahuri. Un instant, 11 dwrwura coi, la bouche béante. Cette femme le connaissait 1 et non seulement elle le connaissait, mais elle l'avait reconnu malgré son déguisement ! Si accoutumé qu'il fût aux événements les plus extraordinaire» e* les plis insolites, celui-ci le déconcertait. Il ne songea même, pas à protester et balbutia : • — Voua savei donc ... vou* mtm T... * Bnso'j«n«nt, avanl «u'«u* «W m I» temps de se défendre, 11 éoarta le voile d< la dame. •> — Comment ! est-ce possible ? murmu ra-t-il, avec une stupeur croissante. C'était la femme qu'il avait vue ciiei Daubrecq quelques jours auparavant, lf femme quri avait levé son -poignard sui Daubrecq, et qui avait voulu le frappej de "tovite sa force haineuse. i A son tour, elle parut bouleversée. — Quoi I vous m'avei vue déjà ?... — Oui, l'autre nuit, dans son hôtel... j'a vu votre geste... Elle fit un mouvement pour «enfuir. I la retint, et vivement : — 11 faut que je sache qui vous êtes.. C'est pour le savoir que j'ai fait téléphone! à UauDrecq. Elle s'effara. — Comment, ce n'est donc pas le mar quis d'Albufex ? — Non, c'est un de mes complices. — Alors, Daubrecq va revenir... — Oui, mais nous avons le temps . Ecoutez-moi... 11 faut que nous nous reirmi vions... Il est votre ennemi. Je vous sauve rai de lui... — Pourquoi 1 Dans quel but t — Ne vous défiez pas <Je moi... II est ce r tain que noire intérêt est le même... Oi puis-je vous retrouver? Ihuanin, n est-<* pas ? A quelle heure... ? A quel endroit ? — Eh bien ... Elle le regardait avec une hésitation vi sible, ne sachant que faire, sur le point di parler, et pourtant pleine d'inquiétude * de doute. Il la pressa. — Oh 1 je vous en supplie !... Répondez., lin mot seulement... et toul de suite,.. I serait déplorable qu'an me trouvât ici... I< vous en supplie... D'une voix netle, elle répliqua : — Mon nom..., c'est inuitile... Nous non verrons d'abord, «t vous m'expliquerez.. Oui, noua now v&rrona. Tenet, demain, . trois heures de l'après-midi, au coin du boulevard... A ce moment précis, la porte de la baignoire s'ouvrit, d'un coup de poing pour ainsi dire, et Daubrecq parut. — Zut de zut 1 marmotta Lupin, furieux d'être pincé avant d'avoir obtenu ce qu'il voulait. » Daubrecq eut un ricanement. — C'est bien cela... je me doutais de quelque chose... Ah ! le truc du téléphone, un peu démodé, monsieur. Je n'étais pas à moitié route que j'ai tourné bride. Il repoussa Lupin sur le devant do la loge, et, s'asseyant à cOté de la dame, il dit : — Et alors, mon prince, qui sommes-nous ? Domestique à ]n Préfecture, probablement ? Nous avons bien la gueulé de l'emploi. Il dévisageait Lupin, qui ne sourcillait pas, et il cherchait à mettre um nom sur cette figure, mais il ne reconnut pas celui qrti'il avait appelé Polonius. Lupin, sans le quitter les yeux non plus, réfléchissait. Pour rien nu monde, il n'eût voulu abandonner la partie au point où il l'avait menée, et renoncer à s'entendre, puisque l'occasion était si-propice, avec la mortelle ennemie de Daubrecq. Elle, immobile en son coin, les observait tous deux. Lupin prononça : — Sortons, monsieur, l'entretien sera plus facile dehors. — Ici, mon prince, riposta le député, il aura lieu ici, tout à l'heure, pendant l'en-tr'acte. Gomme cela, noua ne dérangerons personne. « — Mais... — Pas la peine, mon bonhomme, tu ne bougeras pas. Et U saisit Lupin au collet, avec l'intention évidente de ne plus le lâcher avant l'en tr'acte. Geste iniprufoBtl Comment JUuçùa eùV il consenti è rester dans une pareille altitude, et surtout devant une femme, une femme à laquelle il avait offert son alliun-co, une femme, et pour lu première fois il pensait à cela, qui était belle el'don-t la beauté gravé lui plaisait. Tout son orgueil d'homme se cabra. »j Pourtant, il se tut. Il accepta sur son épaule la pesée lourde de la main, et même il se oassa en deux, comme vaincu, impuissant, presque peureux. — Ah ! drôle, railla le député, il parait qu'on ne crâne plus. Sur la scène, les acteurs, en grand nombre, disputaient et faisaient du bruit. Daubrecq ayant un peu desserré son étreinte, Lupin jugea le moment favorable. Violemment, en le coupant de la main, il le frappa au creux du bras, ainsi qu'il eût fait avec une hache. La douleur décontenança Daubrecq. Lupin acheva de se dégager et s'élança sur lui pour le prendre à la gorge. Mais Daubrecq, aussitôt sur la défensive, avait fait un mouvement de recul, et leurs quatre mains se saisirent. Elles se saisirent avec une énergie surhumaine, toute la force des deux adversaires se concentrant en elles. Celles d-e Daubrecq étaient monslreuses, et Lupin, happé par cet éli^u de fer, eut l'impession qui! combattait, non pas avec un homme, mais avec quelque bête formidable, un gorille de taille colossale. Ils se tenaient contre la norte, courbés comme des lutteurs qui se tùtent et cherchent à s'empoigner. Des os craquèrent. A la première défaillance, le vaincu était pris i\ la gorge, étranglé. Et cela se passait dans un silence brusque, les acteurs sur la scène écoutamt l'un d'eux qui parlait à voix basse. '*• La femme, écrasée contre la oloison, 1e> rifiée, le3 regardait. Que, par u,n gesie, elle prit parti pour l'un ou pour l'autre, la vie- < tolr» aussitôt »e ^oideit pou/ ccUi là, Mais qui soutiendrait-elle ? Qu'est-ce que Lupin pouvait représenter è ses yeux ? Un ami .ou uç ennemi ? Vivement, elle gagna le devant de la.baignoire. enfonça 'l'écran, et, le buste penché, sembla faire un signe. Puis elle revint et tacha de se glisser jusqu'à la porte. pin, comme s'il eût voulu l'aider, lui dit : — Enlevez donc la chaise. Il parlait d'une lourde chaise qui élait tombée, qui le séparait de Daubrecq, et par-dessus laquelle ils combattaient. La femme sè baissa et tira la chaise. C'était ce que Lupin attendait. Délivré de l'obstacle, il allongea sur la jambe de Daubrecq un coup de pied sec avec la pointe de sa bottine. Le résultat fut le même que pour le coup qu'il avait donné sur le bras. La douleur provoqua une seconde d'effarement, de distraction, dont il profita aussitôt pour rabattre les mains tendues de Daubrecq, et pour lui planter ses dix doigts autour de la gorgp et. de la nuque. Daiuibnecq résista. Daubrecq essaya d'écarter les mair.s qui l'étouffaient, mais il suffoquai! dtjà et ses forces diminuaient. — Ah vieux singe, grogna Luipin en le renversant. Pourquoi n'a>ppel!es-tu pas au secours ? Faut-il que tu a>;es peur du scandale ? Au bruit de in chute, on frappa contre la cloison, de l'autre côté. — Alliez toujours, fit Lupin à mi-voix, le drame esit sur la scène. Ici, c'est mon afiai-re, et jusqu'à ce que j'aie niâté ce gorille-lè... 'i Ce ne fut pas long. Le député suffoquait. D'un coup sur la mâchoire, il l'étourdit. 11 ne testait plus è Lupin qu'à entraîner la femme, et à s'enif-uir avec elle avant que l'alarme ne fût donnée. Mois, quand il se retourna, 1! s'aperçut q- » ta femme était p-nviv, £Ue m iwsii i'u toie* Ajsnl *»u'< w—^«giaTC^iMîiy j- hors de la loge, il se mit à courir, sans m soucier des ouvreuses et "des contrôleurs. De fait, arrivé à_la rotonde du rez-déchaussée. q l'aperçu!, {«u- une porte "ouverte. qui Iraversait le trottoir de la chaussé® d'An tin. Elle montait en auto quand il la rejoignit» La portière se referma sur elle. > 11 saisit la pjignée et voulut tirer. Mais, de l'intérieur, un individu surgit, qui lui envoya son poing dans In figure, moins habilement, mais aussi violemment qu'il avait envoyé le sien dians la figure d« Daubrecq. Si étourdi qu'il fut par le choc.il eut tout de même le temps, dans une vision effarée, de reoonnallre cet individu, et de reconnaître aussi, sous son déguisement d« chauffeur, l'individu qui conduisait l'automobile.C'était Grognerd et Le Bn.llu, les deux hommes ohargés des barques, le soir d'En-ghien, deux amiis de Gilbert et de Vauche-rav, bref dieux de ses complices à lui, Lupin.Quand H fut dans son kigis de la rue Chateauhriard, Lupin, après avoir lavé son visage ensanglante, resta plus d'une heure dans un fauteuil, comme assommé Pour la première fois, il éprouvait ta douleur d'ê'.re trahi. Pour la première fois, des camarades de combat se retournaient contre leur chef. MaHr lalement, dans le but de se distraire, il prit son courrier du soir et déchira la bande d'un journal. Aux dernières nouvelles, il lut ces lignes : n Affaire rie la villa Marie-Thiràr.p. On a fini pnr découvrir la véritable identité de Vonchrrmi, un de ses assassins présumés dut domeslinue Léonard. C'est un hin. dit la pire espdre, un récidiviste, et r/rt/î fois, sous un autre nom, condamné par eonftimctcc pour assassinat. (A SKÎvre^

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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