Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1983 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 08 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x34mk6755t/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

3aGJEîO H: abonnements : RÉDACIiON & ADMINISTRATION : ANNONCES : GAND — 3, RUE DS PLAMDRE, 3 — «AMD UN FRANG PAR TRi OESTRE TELEPHONE 665 , S'adresser rue de Flandre, 3, Gand. REVUE des journaux de la semaine. BRUXELLOIS Du Le commerce_ des fauves pen dant la guerre. Celui qui. s intéresse à j. înuuence exercée par lu guerre mondiale sur le commerce des animaux sauvages, peut s eclitier sur ce point, en parcourant i annonce insérée dans le « ALanchescer iiuardian » par un marchand de ïauves vivants. il y verra qtfc, par suite des dilli-cultés du transport et du fret toujours croissant les animaux sauvages deviennent de plus en plus rares sur le marché européen et certaines espèces atteignent ues prix lautastiques. In envoi d'animaux en l'ouïe pour 1 Angleterre, comprend 2 éléphants, un jeune tigre, 400 singes et cinq reptiles géants. Chaque éléphant coûte 1JL,0UU francs, le tigre 3,900 lr., les singes valent en moyenne 05 i chacun. Le zèbre est devenu extrêmemen cher et il n'est pas possible d'en faire venir à moins de 2, <00 francs. Depuis quelque temps, les marchands d'animaux sauvages ne se contentent pas de faire des olfres aux ménageries et jardins-zoologiques, mais ils s adressent directement aux amateui^. Ainsi tout le inonde peut devenir acquéreur d'un serpent américain inolfeusif pour le prix modique de 05 francs, tandis qu'un serpent venimeux coûte le double et quelquefois même le quadruple.; l'amateur de tortues géantes peut s'en procurer pour le prix exact de 23,55 francs. Enfin, le marchand du «Manchester Guardian » offre 1,000 furets au prix de 1 1/2 shilling et ajoute que le furet, en sa qualité de chasseur émérite de rats, constitue « un cadeau très désiré par les Tom-mis des tranchées! » Du 2. Danemark. Le danger des glaces flottantes dans les eaux septentrionales. Cette longue période de gelées que nous avons traversée a créé clans les eaux de la Baltique une situation qu'on n'y avait plus vue depuis de longues années. -Les . glaces flottantes qui sillonnent en masses vumpactes les eaux du Ivattegat, du Sun et du Belt, ainsi que les eaux territoriales suédoises, menacent la navigation, bloquent les ports et les passes et ont nécessité l'extinction de nombreux phares, chose qui ne s'était plus vue depuis plus de 30 ans. jua navigation entre le Danemark et la Suède est extrêmement difficile,entre Copenhague et la côte suédoise, autour de Drage et de SaithjOhn, s'étend une immense nappe de glace, qui emprisonne nayires et brise-glaces et même-le ferry-boat.de Copenhague. D'énormes champs de glaces, venant du Sud, dérivent dans le Skagerrak ; tout "le trafic côtier est interrompu. L'entrée dans le port de Stockholm est une entreprise périlleuse, car les eaux côtières ne forment qu'un tourbillon, de glaçons- épais et. tranchants. Toute la côte suédoise, de Nyua i. Norrkôping est prise dans une large bande de glace, au milieu de laquelle plusieurs vapeurs sont immobilisés. Les brise-glaces sont -impuissants devant cette débâcle. A 'certains endroits de la côte les glaçons amoncelés ont formé de véritables 'montagnes et si la gelée persiste, de longues semaines s'écouleront encore avant que les navigations danoise et suédoise pourront reprendre de façon régulière. Du 3. «Les Eumeurs». Le «Temps» met le public en garde contre les « rumeurs » fausses ou exagérées, dans un article dont on pourrait s'inspirer ailleurs encore: « L'heure est aux rumeurs confuses, dit-il, aux bruits vagues, aux nouvelles prodigieusement sensationnelles dans leur imprécision. Les effets de la guerre sous-marine, le recul des forces allemandes dans la région de l'Ancre, l'immense effort accompli par les alliés pour la meilleure préparation d'une offensive générale qu'on espère décisive, le* événements de Bussie, le malaise ministériel ici même, tout cela fournit matière aux plus extraordinaires développements 'de la part de ceux qui passent, leur vie à colporter des informations recueilli?s de droite et de gauche, à les enfler, les déformer, et qui s'imaginent par là contribuer sérieusement à « faire » l'opinion. C'est une débauche de cancans, de racontars et de sornettes que les gens les plus réfléchis accueillent de l'air le plus grave. L'imaginat:on la plus folle parvient à s'imposer un instant à l'attention la plus sérieuse et les détails les plus invraisemblables ne paraissent point choquer le bon sens réputé le plus solide. Comment naissent ces rumeurs, comment se développent-elles d'heure en heure au point de devenir la constante hantise de toute une population? Nul ne pourrait le dire avec précision. L'infime part de vérité qui est au fond des bruits les plus extravagants échappe à tout contrôle et à toute analyse.Ce qui demeure pour la foule, c'est lé détail inventé donnant au fait, si médiocre soit-il, le caractère d'un événement, c'est la part de fantaisie qui crée une atmosphère morale, fait naître l'espoir ou éveille la défiance et qui dissimule la réalité aux observateurs les plus scrupuleux. A cette époque qui est la plus tragique, de l'Histoire, où des millions d'hommes combattent pour fiexer les destinées du monde, on se laisse tromper ainsi par les illusions les plus grossières, ou s'enthousiasme ou on se désespère par l'influence mystérieuse de ce qui n'existe pas, n'a jamais existé. Pour suppléer à l'insuffisance forcée des journaux et des agences, les gens qui veulent paraître renseignes se donnent une peine infiinie. Ils courent les ministères, la Bourse, et les lieur publics, recueillant des bribes de confidences, surprenant des demi-aveux, rapprochent des indicés. Des hommes appartenant aux milieux les plus différents et ayant des contacts un peu partout se réunissent chaque-jour pour se communiquer les uns aux autres leurs « informations » et pour échanger leurs impressions. C'est là que les rumeurs les plus vagues prennent un semblant de consistance; c'est là que les bruits les plus extravagants sont mis au point de la vraisemblance avant d'être répandus, dans Paris. Au bout d'un jour ou deux, on les retrouve prodigieusement enflés et déformés dans les quartiers populaires, où se créent ainsi des légendes contre lesquelles les démentis les plus autorisés demeureront vains et qui feront naître d'absurdes rancunes et d'injustes colères. » Le ravitaillement de la Belgique. iNoùs apprenons que quatre navires, dont le chargement est destine a la « Commission for iteliei in iieigium », sont arrivés à liot-terdam. il s'agit des bâtiments suivants: 1J « Jiinistre de Smet de JSaeyer », avv. marchandises diverses; 2) « Jietra », avec 2,120 tonnes de froment; u) « Lisbeth » avec 2,000 tonnes de froment; 4) « John-Ivntidsen » avec 2,000 tonnes de froment. D'après ce qu'on nous dit, une vingtaine de bateaux, pour le ravitaillement de lu, Belgique, sont partis d'Amérique. L ue nouvelle plaie à JùOiidres. Le.-journaux hollandais aunoncent qu'une nouvelle grave préoccupation est venue s'ajouter à celles déjà si nombreuses, qui assaillent les autorités de Londres. Il s'agit d'uire question alimentaire sut generis. il y a déjà pas mal de temps, les autorités avaient fait venir d'Amérique un. nombre considérable de couples d'écureuils argentés, qui furent répartis dans les parcs publics dont ils ne tardèrent pas à devenir Un des plus gracieux ornements, et un objet de joie et de curiosité pour les enfants, comme pour les parents. Mais eu ces derniers temps, les bestioles se sont multipliées 'à tel point qu'elles sont devenues une véritable plaie, non seulement pour les parcs, mais aussi pour les propriétés a voisinantes, dont elles dévastent les plantations. Elles dévorent des quantités énormes de pousses d''arbres et en gâchent inutilement vingt, fois autant, de sorte que les beaux jardins publics dont les Londonniens sont si fiers, Vont devenir, si on n'y met le holà! la proie des petits rongeurs. L' a Office of Works », dont dépendent les parcs de Londres, a prescrit des mesures énergiques pour la destruction des « indésirables » petits Américains. Mais on craint que l'on ne s'y soit pris trop tardivement, les petits rongeurs s'étant répandus dans tout le comté de Surrey qu'ils dévorent avec entrain. Du 1. Angleterre. Le travail féminin. Dans la « Revue de Paris », la baronne de Brémont publie à ce propos des notes recueillies au cours d'un voyage récent.Voici une statistique édifiante, qui montre la place énorme que les femmes ont prise dans le travail de la nation: Employées aux munitions, 420,000; employées pour la marine ou l'armée^210.000 ; employées aux transports, 40,000; employées aux écritures, 120,000; employées au travail des métaux,-52,000 ; emplo3'ees aux magasins, 140,000; employées aux restaurants ou hôtels, 30,000; employées aux commerces du vêtement, .111,000; employées à l'alimentation, 82,000 ; employées à l'agriculture, 84,000; nurses, maîtresses d'école, employées aux cantines, 75,0o0; imprime uses, relieuses, 10,000; employees des services civils, 59,000; pharmaciennes, teinturières, chauffeuses, 45,000. Cela fait, au total, 1,500,000 recrues féminines pendant la guerre, remplaçant les hommes qui sont au front. Mais ce qui est le plus remarquable dans l'évolution de la femme anglaise, du fait de la guerre, dit la baronne de Brémond, c'est le changement radical opéré chez les suffragettes ; il n'y a plus de suffragettes à Londres.HET VOLK Du / et 2. - En Allemagne. L'association de la'navigation intérieure a eu une réunion à Berlin au cours de laquelle on discuta le creusement d'un canal du Basil h in à l'Escaut. Le droit de vote aux femmes; — Le grand conseil du canton de Bâle a décidé, par (il voix contre 30, l'introduction d droit île vote aux femmes dans les électioi des cours d'arbitrage du travail. Du o. A, Bruxelles. Vu la cher des vivres l'Administration Communale décidé de maintenir pendant six mois subside extraordinaire accordé au persoi nel des services communaux. VOORUIT Du 3. CI il vol au Voor uit. La nu de samedi à dimanche, des voleurs ont p< nétré dans les établissements du Vooruit, a boulevard de l'Industrie. Ils emporfèrei un coffre-fort contenant environ 10.000 1 Pour arrivel' à leur fin1, ils avaient, en pi( filant de l'obscurité, perforé des trous dai les portes d'un magasin de charbon et ain: scié un panneau. De là ils ont réussi à ei lever des verrous et de.s barres de fer d sorte que l'issue était libre; line enquêt est faite. Le rationnement du lait Comme nous l'avons annoncé la semain dernière, le nouveau système de distributio du lait est entré en vigueur le 1er avril. Chaque marchand esi ténu de servir le habitants d'un certain nombre de rues qi lui sont indiquées sur une carte spécial< H reçoit chaque jour .une carte indiquai où il doit commencer sa tournée; une fo sa tour née finie, il doit renseigner, au de de cette carte, quel est le client qu'il a seip en dernier lieu. Ces renseignenints perm.e te'nt de remplir la carte qui lui sera remit ie lend et-qui indiquera le prenne client à servir. Les marchands sont également porteui de.carnets de billets à deposer dans la boit aux lettres cles absents. Ceux-ci perdei évidemment leur ration, mais sont toujoui libres de porter plainte si un billet a ét remis à tort. Si des plaintes de ce geni sont assez fréquentes pour un même mai chaud, la Direction du nouveau service e? ainsi prévenue que c-e laitier doit être sui veillé. I ne quantité de lait variant de 50 à 10 litres, est remise joui i.vilement à chaqu marchand; ceux-ci doivent donner des ri lions complètes (200 grammes par pei sonnes.) Comme on connaît le premier et 1 dernier client servi ainsi que le nombre d rations à remettre dans chaque maison, est facile d'établir si le marchand a distr bué tout le lait qui lui a été remis. D'autre part l'obligation de suivre u itinéraire déterminé, la défense d'entre dans les maisons avec des cruches-, de tram porter du lait autre que celui du servie communal permettent un contrôle sévère. Fred. Burvenich, père L'horticulture nationale vient de fan une perte irréparable dans la personne d doyen de ses horticulteurs et d'un de se plus zélés promoteurs. Le nom de Burvenic appartient désormais-à l'histoire et ser évoqué à côté de ceux des illustrations noi ticoles dé notre pays qui oui douné a monde des fleurs un éclat qu'il ne connu jamais auparavant. Fred. Burvenich es décédé à Geiidbrugge, le 27 mars dans s quatre-vingtième année. Né à Deynze 1 20 juin 1837, il rendit à l'horticulture le plus éminents services. Ses efforts pour 1 bien des travailleurs du jardinage, tan dans son enseignement théorique et prati que que dans ses nombreux écrits furen incalculables. Jeune et sans parents, l'orphelin, aban donné seul au monde, a dû se faire l'artisa: de sa propre position luttant contre le mille difficultés de la vie. En 1855, après trois années de brillante études à l'Institut horticole créé par \ a: Houtte, il fut immédiatement attaché, mal gré son jeune âge, au célèbre établissemen de' Gendbrugge en qualité de chef de set tion des graines et des cultures annuelles e potagères. C'est là qu'il acquit l'expérienc et la pratique manuelle des cultures don on retrouve à chaque instant les_ preuve dans tous les ouvrages qu'il a consacrés à 1 culture maraîchère et à l'arboriculture. A 22 ans il fut appelé à prendre place l'école de Gendbrugge en qualité de profes seiir démonstrateur d'arboriculture frui lière et de culture maraîchère. A la mêm époque le gouvernement le chargea de con férences sur la culture et la taille des ai biH-s fruitiers instituées à l'école de Gend brugge où se centralisaient alors, pour 1 partie flamande du pays, les cours publie organisés par l'Etat. L'utilité de cet enseignement était si a]: préciée et la méthode du praticien si bie adaptée aux facultés diverses de ses audi leurs qu'à certains jours plus de cinq cent auditeurs se pressaient autour de la chair du professeur. Cet infatigable conférencier donnai souvent deux ou trois conférences par joui presque toujours dans des localités dïtté rentes. Toujours à l'heure dite il était li improvisant une conférence instructive,pa i u tous les temps, au pied des arbres, en is hiver, par le givre et la neige, exposé eu été à l'ardeur du soleil! Càr ce n'est pas à ;é Gand seul que Burvenich a donné réguiiè-a rement ses instructives conférences pendant e plus de cinquante ans. i- Pendant de longues années il s'est rendu à Courtrai, à Itoulérs, à Lokerén, à St-i\ i-eolas, à Eecloo, à Alost, à Xinove, à liuvs-■( selede, à Deynze, à Maestricht, à Pure-monde et dans plusieurs "comices agricoles. ll Pendant quatorze ans il fut chargé des ^ conférences de culture aux instituteurs de la Flandre Orientale, dans leurs réunions .. trimestrielles. s Jadis il fut chargé par le gouvernement ;i d'un cours d'arboriculture aux colons des écoles de réforme de lîuysselede. Plus fard e ;i l'école de laiterie de Wevelgem il a initié e les jeunes fermières, aux éléments d'arbo-ricujture, de culture maraîchère et d'apiculture.Mais ce n'est là qu'une minime partie de l'œuvre de- propagande scientifique entre-e prise par l'éminpnt praticien. Il ne lui suffisait pas, en éffet, de se dévouer à ses devoirs professionnels l'année s tout entière, de leur sacrifier les diman-11 elles, il consacrait encore ses veilles à l'étude et à l'élaboration de nombreux x écrits, tous marqués au sceau de la science •S la plus certaine et de l'esprit le plus pra-s tique. Son nom figure parmi les collaborateurs de la Flore des Serres et des Jardins de 0 l'Europe et (lu Jaarboek voor Hofbouw- 1 kunde. 11 fonda avec le Comte O. de Iver-chove, 11. J. Van Huile, E. Rodigas et Ed. s Pynaert le Bulletin d'arboriculture et la e lie vue de l'irorticulture belge et étrangère, t à la rédaction desquels il prit une large s part. 11 est l'auteur d'un traité général é d'arboriculture en flamand, qui a vu sa e dixième édition, d'un traité de culture potagère, publié dans les deux langues du 'l pays,qui en est à sa cinquième édition,d un Traité sur la grande culture des arbres fruitiers dans les vergers, publié en français <4 0 en flamand en plusieurs éditions.Il a. publié e en outre les /Ithres •/ruitiers en buisscmv et les l't (j non x perdus. Ce dernier petit livre, si intéressant et si curieux,a eu las honneurs e de la traduction en allemand, en anglais et e en néerlandais. 1 Un autre travail qui a obtenu le même accueil favorable est celui partant pour titre: Le jardin de l'instituteur. Enfin, il u fut le premier à attirer l'attention sur la r culture des légumes au 'Congo dans une ;- brochure parue en 1885. e Dans un pays de petite culture et. où les terres sont morcelées on doit se préoccuper de plus en plus de la nécessité de modifiai' les procédés de culture qui faisaient naguère la réputation d'ailleurs justifiée de nos 11 Flandres. Les céréales et les autres produits 1 agricoles- proprement dits ne fournissent s plus des récoltes aussi rémunératrices que 1 jadis. Il en est de même de la culture des * plantes d'ornement menacée de crise par suite d'une production trop intensive. La 1 plus puissante ressource que l'avenir réserve * aux populations de nos campagnes ainsi * qu'aux horticulteurs en général, c'est la 1 transformation de nos petites fermes et de nos petits établissements horticoles en jar-s dins maraîchers. Là diffusion des méthodes •' eulturales les mieux appropriées à cette * transformation constitue donc une œuvre éminemment utile et l'on peut dire que * Burvenich y a contribué plus que tout autre'' par ses nombreuses publications. Malgré le travail exigé par son enseigne-1 nient et par les publications qu'il faisait s paraître, Burvenich avait créé à Gendbrugge des pépinières importantes où s; s s nombreux élèves pouvaient s'initier à la i culture des arbres fruitiers et des arbres d'ornement. Les jeunes gens qu'il a guides 1 dans la carrière de Thorticulture et dont il a fait des spécialistes capables, sont actuel-t ienieut légion. Et pour donner la mesure de son indomptable énergie, nous le trouvons l dans tous les coins du pays créateur de s parcs et de jardins. Car Burvenich était un i architecte-paysagiste des plus réputés. Ce fut lui qui transforma l'immense salle des ! fêtes de l'Exposition universelle de 1913 eu un superbe jardin fleuri qui a laissé le sou-\ eiiir d'un spectacle sans pareil. Non seulement Burvenich occupait une position honorée,niais il a su assurer l'avenir d'une .nombreuse famille. On aime a connaître généralement un peu de la vie i infinie des grands hommes. On désire sur-s fout savoir si leurs vertus privées sont à la hauteur de leurs talents. Parfois des hommes de mérite perdent à cette épreuve. Il n'en était pas ainsi de Burvenich dont toute l'existence au dehors et dans l'intimité peut se définir par ces o mots: passion pour la science, loyauté absolue, confiance et bonté. t La bonté était, particulièrement touchante chez cet homme à l'allure virile; sa physionomie grave et digne, sa vie toute de labeur commandaient le respect; sa bienveillance et sa loyauté si apparentes inspi raient l'affection. Aussi sa famille avait-elle pour lui une vénération sans bornes, lous ceux qui eurent le bonheur d'assister a son jubilé de ->0 années de conférencier horticole se rappelleront avec émotion le beau discours prononcé par l'un de ses lils, M. Arthur Burvenich, dans lequel celui-ci •portait un toast à son père en évoquant les devoirs qui incombent aux descendants d un homme illustre. M. Brafl'ort, directeur au Ministère do I Agriculture, qui était venu apporter à I heureux jubilaire les félicitations de l'administration supérieure, vivement ému, s'écria: Si cet amour du travail et le respect paternel se retrouvaient dans chaque famille, les trois quarts de la question sociale seraient résolus! Burvenich avait le culte des plantes. Jusqu'au jour où il a dû s'aliter, il employa toute son énergie à surveiller ses. importantes cultures. Ceux qui le virent dans les |lernieres années de sa vie furent frappés du caractère énergique de sa physionomie. Alors qu il ressentait déjà les atteintes de la crise fatale, il voulait encore par les froids sibériens de ces derniers temps ex-cereer dans ses pépinières l'œil du maître. II avait aussi-de la volonté. A l'un de ses lils qui lui reprochait son imprudence, il répondit sûr un ton qui n'admettait pas d'objection: mais je ne peux pas cependant laisser geler mes plantes ! De même (pie Van Houtte, Burvenich aimait les plantes plus en savant qu'en spéculateur. Poo/f eux l'horticulture était un art, non un négoce. Ils étaient plus artistes qu'artisans;' plus horticulteurs que négociants/ La postérité sera juste: elle dégagera leurs noms de la foule des concurrents et admirera dans ces protagonistes de l'horticulture nationale la foi. sincère qu'ils, avaient en leur art et les services qu'ils ont rendus à la patrie. Burvenich'était membre du ,Conseil supérieur de l'horticulture, Administrateur de la Société royale d'Agriculture et de Botanique de Gand, Commissaire permanent de la Chambre Syndicale "îles Horticulteurs belges, membre correspondant de la Société nationale d'horticulture et de Pomologie de France, de la Deutsche Poinologen-\erein, Chevalier des ordres de Léopoid, d'Orange-Nassau, du Mérite agricole de France', de l'ordre royal de la Couronne rç Congo, honoré de la médaille de la Croix civique de première classe et de la Décoration agricole de 1''° classe et titulaire de la Croix spéciale de lro classe de l'union agricole de Belgique et de la décoration com-mémorative du règne de Léopoid 11. Ch. P. Pour les philatélistes Quelques nouveaux timbres étrangers émis depuis le 1" janvier: Zone américaine du Canal de Panama : trois types surchargés,, en bleu, de la men-tion « Canal Zone ». Le 12 cents mauve et noir avec vignette représentant le navire « Panama »; le 15 cents bleu et noir avec le même navire mais autrement disposé; 1e 24 cents, brun et noir, représentant le navire « Christobal ». .Ue.rifpw: toute une série avec le portrait du général Ignace Zazagora. -\ oyuelle (ruinée Anglaise (Papua). les types à -canot indigène, paraissant en une seule couleur depuis 1911, viennent d'être de nouveau tirés en deux couleurs. ChPoniquE Saiifaisi EMPRUNT de 70 millions (1890). Le Collège de Bourgmestre et Echevins prévient les intéressés que le mardi 10 avril prochain il sera procédé publiquement, à 11 heures du matin, dans le Grand Vestibule, à l'Hôtel de Ville, au 100° tirage d'obligations pour l'amortissement partiel dé l'emprunt communal de 70 millions (1890). mmm " lllUUlUUlJU. P. STRUYF, successeur Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. — Cordes garanties justes et sonores. — Accessoires divers. (1132). ECOLES communales. Ont été nommées par le Conseil, en qualité de Directrice d'école primaire: Mlle Ch. Van Ghendt; Mine Tytgat-BruyTaht ; Mme Van Ylaen-deren-Maes.FbFBTQIRITF Appareils soignés EMEMaMBteliE GEN IETS, 14, r. JBrabant (1788) AUX FAMILLES des réquisitionnés. -La Commission locale de Secours et Assistance aux réquisitionnés et à leurs, familles attire l'attention des intéressés sur ce que l'expédition des paquets aux ouvriers réquisitionnés recommencera le 7 de ce mois. Les paquets doivent être remis au Meldeamt Dimanche 8 avril 1917 ^'7 centimes le numéro (>ime année - m 94>-98

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes