Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 22 Juni. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nc5s75817q/
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JOURNAL DE GAND abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» BELGIQUE: 15 francs par ail ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois moi» a, HUE DE FLANDRE. 3. GAND , Pour l'étranger, le port en sus TÉLÉPHONE 665 aU baS de la dermère page du ]0Urna1, De-ci, de là Par le temps qui court, il faut s'attendre à tout On ne s'attendait pas, par exemple, à ce qu'une course de taureaux donnât le spectacle de l'attendrissement général. Or, dimanche, à Madrid'* c'est dano l'appareil d'une corrida qu'on v;t se manifester dans des conditions particulièrement touchantes l'expansion de 'a sensibilité collective A la vérité, ce n'est pas sur le sort du laureaj qu'on s'émut, mais sur celui du torero, encore qu'il soit sorti indemne de la classique aventure. Le taureau seul demeura indifférent à ce qui se passait autour de lui, et son attitude, qui décelait un cœur de pierre, a dû être sévèrement qualifiée. Mais il est temps de vous dire qu'il s'agissait de la représentation de retraite d'un éininent exterminateur de taureaux, Minu-to, doyen des toreros madrilènes. Sur cette cérémonie, un confrère nous donne ces détails poignants : Fuïco, le plus vieux camarade de Minute, planta ses banderilles en pleurant, le matador pleurait aussi eu faisant ses passes de muleta et. sur le> gradins, tous les aficionados d'Espagne et les plus célèbres matadors versaient, eux aussi, des larmes émaies Seul, le taureau restait impassible et regardait Minuto d'un œil sec ; il paya, d'ailleurs, cette altitude discourtoise d'une estocad-a qui le foudroya. Devant son cadavre. Mmnto et Faïco se ietèrent dans les bras l'un de l'autre et s'embrassèrent en versant des larmes. Si le sol était à ce point inondé, la corrida dut se dérouler dans des conditions particulièrement dangereuses. Quoi qu'il en soit, cetle séance nous prouve que les toréadors sont des incompris, puisque c'est sur le théâtre de leurs exploits qu'il faut aller cuei'lir la fleur des dernières effusions sentimentales. Mais concevez-vous l'intransigeance de ce taureau qui, sous prétexte que sa vie était en jeu et qu'il avait à la défendre contre les coups de gens à qui il n'avait rien fait, a entendu se soustraire à l'émotion générale ? Décidément, le monde est . encore bien imparfait... ♦ * * ; Il y a diverses façons de comprendre la y: (grandeur militaire. 11 y a celle d'Alfred ide Vigny, il y a aussi celle du général j beimling, Jsuton belliqueux et pangerma- ; iniste distingué. Adressant un discours aux |j lan-ciens du 112e d'infanterie badoise. il leur j; rappeiaii en ces termes pittoresqueineni jj enthousiastes, l'époque où il fut à leur tète à Mulhouse : Le général parle d'un talon de botte qu'il a fait encadrer et qui garnit son cabinet de travail. Ce talon de botte do soldai lui rippelle , tous les jours une para le de 1893... Quelle belle parade, que cette para-le du 1er bataillon du li2o en 1898 .. Les jambes des soldats furent projetées en l'air (!) avec tant de violence qu'un talon à la botte d'un soldat vola ! El quand un talon vole, quand les boites volent au cours d'une parade dans l'armée prussienne, cela prouve, non pas que les bottes sont Irop larges ou que les talons ne tiennent plus, mais que les soldats ont fait un pas de parade 1res réussi. — Qui sait, ajoute 1<; général Deiml ng, qui sait, si vous n'aviez pas ainsi lancé vos jambes en l'air, si je serais aujourd'hui général commandant le 15e corps? A quoi tient la carrière brillante d un officier prussien, pourtant. A un talon de botte. Cette conception de l'idéal militaire est au moins originale. Au temps de Napoléon 1er, les grognards de la garde ne lançaient peut-être pa-3 les talons leurs bottes comme David lançait les pierres de sa fronde, mais ils n'en faisaient pas moins de la besogne. Evidemment, cette balistique pédestre implique une grande conviction chez ceux qui s'y adonnent, mais el'le n'a pas encore prouvé qu'ils soient plus capables de gagner des batailles que l'adversaire dont les cordonniers fabriquent des fournitures plus résistantes. Le général Deimling ei;t un lyrique. Il doit être du Midi... de la Pruese... t * * * Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Buveurs de Munich et de Dortmund, fervents de la claire Pilsen ou du stout opaque, amateurs de la « saison » nationale ou de la gueuze lambic, orgueil des vieux Bru-sellois traditionalistes, vous tous qui com- j muniez dans le culte de Gambrinus, jachez que votre boisson préférée a désormais ses parchemins. L'art d'utiliser le houblon aux fins bachiques, s'il ne se perd pas dans la nuit des temps, remonte en tout cas, aux Assyriens A l'Académie de Vienne, le professeur itrn7i»v. vipnt Ho le ooriifkr en une commu nication sensationnelle que v Motte belge résume en ces termes * Au cours des expériences <i ;e cet orientaliste a d-irigôes sur l'emplacement de l'antique liaby-lone, il a pu reconnaître que les sujets d'Hain-imirabi n'<'-la<\'it pas seulement, comme on le savait. X "d:s juristes et des constructeurs, mais des brr..k-<vurr, de premier ordre. Un cylindre d'argiie. d- ouvert dans les ruines, porte gravée une recette i- .ur la fabrication de la bière. Elle indique dans le plus minutieux détail comment on doit s'y prendre et proportion exacte des diverses substances qu'il convient d'employer p . ! ■ obîenir le Ixrassin idéal... La recette babylonienne, ou du moins le cylindre qu.: nous l'a fait connaître, remonte à l'an 2.800 avant Jé-us-Christ et le savant viennois pense que, de Babylonc. le secret s'est répandu bientôt dans les contrées voisines. On trouve la bière, presque à la même époque, chez les habitants de l'Asie Mineure, et des hiéroglyphes attestent le goût des Egyptiens pour ta boisson mousseuse aimée de Gambrinus dès le temps des premières dynasties. Tout l'Orient, conclut M. IIrozny. a dû venir à l'école des vieux brasseurs babyloniens. Nous n'avons--donc rien inventé. On « sifflait » des bocks, on humait des «demis» il y ix quatre à cinq mille ans, en prenant le frais sur les terrasses des fameux jardins suspendus, et le point de savoir si Sémira-mis préférait la « brune » à la « blonde >i sera peut-être un sujet de thèse pour les candidats orientalistes de demain. * * * L'universelle harmonie est faite de compensation. Il y a trop de religieux chez nous — il parait qu'ul y en a trop ,peu au Brésil. Heureux Brésiliens, qui n'apprécient pas leur chance ! Et un confrère nous donne, à propos de cette pénurie singulière, ces intéressants détails : Figurez-vous que dans le diocèse de Cuyaba, quia une superficie quarante-six fois plus fjran-oe que celle de la Belg que, il n'y a que douze prêtres séculiers et dix prêtres réguliers sur 200,000 catholiques. Le diocèse de Manaos, avec une superficie soixante-trois plus grande que la Belgique, compte 19 prêtres séculiers et 13 prêtres réguliers, sut 350,000 catholiques. Le diocèse de Natal ne compte que 28 prêtres pour 500,000 catholiques. Il serait curieux d'établir la différence entre La Belgique e tle Brésil. Et la ipieuse revue qui rapporte ces chiffres, termine a'nsi la longue énumération des 17 diocèses du Brésil : «Prions le Seigneur qu'il envoie des prêtres bons et nombreux au Brésil, terre de la Sainte Croix. » ( A quoi donc pense Pie X pour avoir né çjligé jusqu'ici de pourvoir aux besoins évidemment légitimes des dévots sud-améri cains ? Pensez au surmenage des 28 curés qui ont un demi-million d'ouailles à confesser, oindre et conduire dans les voies du sa lut Ça, ce n'est pas une sinécure ! Mais il doit y avoir moyen de s'arranger. B-i par la voie du référendum, M. de Broque ville faisait décréter le chiffre de grosses !d( turés que nous pourrions exporter pour pous... alléger ? Et nous céderions les moitiés par-dessus le marché... ECHOS Le perroquet du prince d'Alba ! nie. Le Berliner Tageblalt racont< cette amusante historiette qu'on lu Écrit de Neuwied : C'était au commencement de l'année 1880 \tteint par la nostalgie, un couple qui s'é tait jadis expatrié en Amérique, revenait a\ ; pays natal pour y jouir en paix, pendant lei vieux jours, de la petite fortune amassé; là-bas. Ils avaient rapporté avec eux, i Neuwied, un joli perroquet dont l'amusan bavardage faisait la joie de tous les voi Bins. L'animal se tenait, lorsqu'il faisait beau près de la fenêtre largement ouverte, émer | veillant les passants par sa conversation. 11 ne tarda pas à devenir célèbre et s, réputation se répandit jusque dans le palai du prince. ! Les enfants du prince voulurent, à tout force, entendre cet oiseau prodige. Un bea jour, les petits princes, parmi lesquels s trouvait celui qui est actuellement princ d'Albanie, se rendirent, en compagnie d'u domestique, chez les propriétaires du pei roquet, ils furent tellement émerveillés d la conversation de Félix — c'était le nom d l ^'oiseau «=- qu'ils insistèrent sans répit ai près ue leur pere, le prince de Wied, pour qu'il leur promit d'acquérir le perroquet. Une demande fut faite au propriétaire de l'oiseau qui en fit don immédiatement au prince. Félix passa alors dans la chambre des enfants princiers. Mais son séjour n'y fut guère de longue durée. Comme le prince lui posait quelques questions, l'oiseau, voulant montrer toute son éloquence, lui répondit : « Mouche ton sale nez ». _ Dès lors, le sort de l'oiseau fut clair. Après un tel manquement à l'étiquette, Félix n'avait plus qu'à quitter le palais, et c'est ainsi qu'il retourna pour toujours chez ses anciens propriétaires. La musique adoucit les mœurs. Peut-être ce mot "'e TI-qdoM'II c-st-il connu <îe quelques un>s li • n'en est pas moins joli pour cjjlas On sait que le feu roi n'Mut rien moin* qu'un mélomane. Un jour, cependant, qu'il avait com.^e hôte, au palais de Bruxelles, un prince allemand mélomane enthousiaste, il ne crut rien faire d-e mieux que de :3 conduire au Conservatoire. Les augustes visiteurs furent reçus par M. Gevaert Celui-ci avait préparé' à leur intention un petit concert ; îna's connais-saint les goûts peu musicaux du r>i, il lui dit, en aparté : « Sire, ce ne sera pas long... » Et le roi de répondre avec empressement : « Au contraire, mon cher maître, au contraire !... All-ongez sains crainte ! » Et, désignant d'un coup d'.eil le prince, il ajouta tout bas, en souriant : <« Nous ne savons qu'en faire au palais !... » vvvv Pays neutre. On lit dans Y Indépendance luxembourgeoise . « Samedi dernier, un train de ré servistes allemands a traversé le Grand-Duché de Trois-Vierges à Bettembourg Ces réservistes allaient fêter à Metz le jubilé d i 8e régiment rhénan d'artillerie non montée. * >' Il est évident que les autorités al'eman-des n'enfreignent littéralement aucune convention. On peut néanmoins se demander s. le procédé était bien correct, pour économiser quelques Kilomètres, de faire traverser un pays neutre à un train de réser-\istes se rendant officiellement à une fôte militaire, sans que l'avis préalable de ce pays neutre eût été sollicité. » En tout cas, nous avons une leçon à tirer de cet incident: c'est qu'il prouve avec quelle facilité, en cas de guerre, l'Allemagne, qui dispose de toute l'organisation, de tout le personnel et de tout le matériel de nos voies ferrées, pourrait envoyer des régiments à Luxembourg occuper ! s points dangereux des lignes, tunnels, ponts et viaducs, avant même que personne ici se doute de leur présence à la frontière. » La téléphonie sans fil. La Société Marconi, de Londres, s'occupe de travaux préparatifs à l'installation de la téléphonie sans fil entre Londres et New-York. Au cours d'essais avec sa téléphonie sans fil sur les vaisseaux de la flotte italienne, il a obtenu de brillants résultats et déjà tous les grands vaisseaux de guerre italiens sont munis de son appareil. Ces appareils ont provisoirement un rayor d'action de 75 à 100 kilomètres, mais Marconi pense que l'augmentation de la puis-i sance de portée nécessitée par la distance i entre Londres et New-York ne présentera aucune difficulté. Le système Marconi ©si très simple et une conversation par télé - phonie sans fil ne sera pas plus difficile e i sera tout aussi claire qu'une conversatior * avec le téléphone ordinaire. i Le gouvernement russe qui veut utilise] i pour sa marine l'invention de Marconi, c t envoyé, il y a quelques semaines, une - Commission d'officiers de marine à Londres qui assisteront à une communicatior , par téléphonie sans fil, entre la maisor de Marconi, sur le Strand, et un hôtel, ww Humour irlandais. 3 L'étranger (en visite à Belfast e' goûtant la hière de l'endroit) : — Vraiment, ceci est exquis. Ot J a bien raison de dire que le stout de Belfas donne à boire et à manger. Pat. — Et du train dont vous allez il fi nira par vous trouver un logement. G e I Propos lies et Mi LE DANGER DE L'OPERETTE Les gens d'esprit, à force d'intelligence, .sont parfois un peu prophètes. Meilhac nous a montré un personnage sud-américain qui vit à Paris sous une terreur singulière, il se sent « guetté par l'opérette ». 1 Si quelqu'un peut l'utiliser, cette parole, •c'est le prince de Wied ; l'opérette est là, là sa porte, sous son lit, embusquée dans la rue, blottie sous sa table de travail, elle le guette, elle le tient déjà. Il n'y échappera pas. Pour préciser, on dit qu'un auteur, ijusqu'ici malheureusement pas nommé, est débarqué à Durazzo avec tout ce qu'il faut Ipour écrire un libretto et de la musique autour, campé en face du palais princier ; ce misérable, rien ne lui échappe et son œuvre ise fait toute seule, une œuvre à côté de jqui, dit-on, la Veuve Joyeuse est funèbre icommc la Marche de Chopin, et qui paraîtra l'hiver. ; Comment cette aventure arrive-t-elle au pauvre prince de Wied ? Certainement, il avait été trié sur le vo-Jet ; on l'avait choisi dans la collection des princes allemands sans place et endettés comme un personnage représentatif. Bon igré mal gré, il représente l'Allemagne en lia ce de l'Europe. Il est parti lesté des bons 'conseils, d'un- pièce (au bas mot) de dix [marks et de la bénédiction de l'empereur. Il portait un beau complet d'officier de la Igarde. Il n'était pas de la petite bière. D'après l'idée qu'on se fait de l'Allema-ftiagnc, un personnage si soigneusement* lustré et rechampi par les spécialistes pouvait être maladroit, mais il répairerait ses maladresses à force d'énergie et de ténacité ; il serait courageux, héroïque même, il ne serait pas comique. Or, il est comique... : C'est singulier que ce soit l'Allemagne qui se charge si souvent de donner la co-•médiev à l'Europe. Hier, c'était von der [Goltz ; aujourd'hui, c'est le roi d'Albanie... lEvidemment, le ridicule naît facilement 'd'un contraste entre l'importance d'un personnage, la conscience qu'il a d.e sa dignité et les embarras dans lesquels il dégrin-jgole. C'est une embûche tendue aux plus ! grands ; encore y a-t-il toujours moyen de is'en tirer. L'autre jour, ce bon m'brct d'Albanie a jbaltu lous les records de marche (départ non lancé) de souveiram devant, rermemi. iii-auj ceuut on tournant le <1s.jô a 1 ennemi.-Si ce prince avait été vers l'Est, il avait la gloire et la tragédie ; vers l'Ouest, il eut l'opérette : simple question de points cardinaux.Cependant que le pauvre diable perd la boussole, quelqu'un, dans son pays, qui lui veut du bien, pense cordialement, dans le rude langage des camps : «Si l'animal pouvait recevoir une balle dans la iéte ou <a/u moins se casser une patte de derrière ! » BOBBY Pour un Grand Roi Il paraît, au dire des journaux officieux et loyalistes, que la souscription nationale (?) destinée à ériger un monument à la mémoire de feu Léopold II, obtient un vif. succès ; que les listes se couvrent de si-: gnatures et que le mémorial projeté pourra être grandiose. Nous voulons bien croire que ces informations sont exactes, que ces cris de triomphe sont sincères et que bientôt on verra' s'élever, sur une des places publiques de. Bruxelles, un imposant monument pour lequel des projets nombreux ont déjà été' conçus, tant par les humoristes que par les fabricants de bronze officiel. Mais il sera intéressant de scruter ces listes et de connaître la qualité de ceux qui; y figureront. Il est certain dès à présent' que le peuple, le vrai peuple, la nation elle-même dans ce qu'elle a de foncier et d'es-' sentiel, n'y seront pas représentés. On verra s'y succéder les noms d'une longue série de" personnages chamarrés, titrés, décorés, dont beaucoup n'ouvriront leur escarcelle qu'en faisant une grimace. Déjà, Otn a procédé de la sorte pour la t constitution du Comité promoteur — ce fa-I I, ineux Comité en tête duquel figure le primat» de Belgique, le cardinal Mercier. s Parmi les memibres de ce Comité, il en est beaucoup qui n'ont jamais éprouvé la moindre'^Admiration pour le roi défunt, ni! pour ses procédés, ni pour sa politique, ni'i pour sa personne. Ma.is leurs répugnances) intimes ont dû céder devant les nécessités T1 faut ajouter que l'on a usé, pour le recrutement des Comités, d'un moyen cher aux cléricaux : on écrivait à ceux'dont on' sollicitait l'adhésion qu'on Jes tiendrait1 pour acceptants s'ils ne notifiaient pas leur refus dans lia huitaine ! Et voilà la grande manifestation, spon-' fanée et populaire, d'enthousiasme et de; gratitude nationale autour de laquelle les ba.rnums de la politique coloniale battenti la grosse caisse. Le gros public, indifférent, passera devant la baraque. Les Drames de l'air entre dirigeable et aéroplane militaires autrichiens AFFREUSEJXPLOSION Dix hommes carbonisés La catastrophe Vienne, 20. — Le dirigeable Korling était parti de FLschamend, à 8 h. du matin, pour procé-1 der à des levées de plans. Dans la nacelle sé trouvaient le capitaine Hauswirt,les deux Meute-' nants en premier Ilofstaetter et Breuer, le lieutenant en second Haidinger. le caporal HadimaJ Le soldat do première classe Weber, l'ingénieur civil Kammerer. Ixï ballon décrivit quelques cercles, puis il se dirigea vers la montagne de Koenigsberg. Un© demi-heure plus lard, le lieutenant en. premier Flatz. comme pilote, et le lieutenant de frégate Buchta, comme passager, montaient dans un biplan pour poursuivre le dirigeable; L'aéroplane évolua plusieurs fois autour du! ballon en essayant de passer au-dessus. C'est] alors que l'aéroplane effleura l'enveloppe et lui fit une déchirure. Une terrible explosion s'ensuivit. Le ballon s'enflamma aussitôt et tomba, ainsi que l'aéroplane, d'une hauteur de 400 mè-: très. Les deux engins vinrent s'écraser sur les flancs du Koenigsberg. Tous les passagers du' ballon ont été retrouvés carb nisés. 1^ lieutenant Flatz et le lieutenant de f^gate Buchta sont morts également. Les cadavres étaient horriblement mutilés. DEPUIS UN MOIS Vienne, 20. — I^s journaux publient des dépêches sur la catastrophe aérienne. L'archiduc i -liaries-François-Joseph et de nombreux fonctionnaires du ministère de la guerre sont arrivés immédiatement sur les lieux. Des scènes déchirantes se sont produites, lorsque la femme lu lieutenant I-Iofstaedter, une des victimes, qui n'était mariée que depuis un mois, arriva en automobile, la jeune femme arriva au moment où le ballon s'écrasait sur le sol. Un autre lieutenant du nom de Flatz était sur le point de se marier. LE KORTING On lit dans la Gazelle de Cologne ces détails sur la catastrophe qui s'est produite dans le voisinage de Klenswechat: L'administration militaire autrichienne possédait le ballon dirigeable Korling, muni de deux moteurs Korling de 75 chevaux chacun et qui effectua son premier voyage en mars 1911. Ce ballon, qui ressemble au Parsrval, ne cubait que 3,600 mètres cubes de gaz ; il avait une vitesse de 49 kilomètres à l'heure, soit 13 mètres 6 par seconde ; il pouvait monter à une hauteur de 1,500 mètres et pouvait emporter une charge utile de 1.600 kilogrammes. Sa longueur était "de 65 mètres et son plus grand diamètre de 10 mètres 5. Avec la nacelle, il mesurait une hauteur de 16 mètres ; il possédait une seule hélice de propulsion. C'est, en somme, un petit ballon. Les petits ballons, non rigides, si une catastrophe survient, subissent donc le même sort I que les dirigeables. On se rappelle l'accident ' survenu, il y a une couple d'années, près de Leichlingen, et on constate à nouveau ce qui se :produit lors de l'éclatement de l'enveloppe d'un 1 ballon dont l'intérieur ne possède pas de com-jpartïmenls de sûreté : c'est la chute immédiate 'ci, avec elle, la mort de tous les occupants. Ainsi, la chute du dirigeable militaire français République, le premier accident de ce genre, fit quatre victimes; l'accident de Leichlingen, cinq; ,1 explosion du Ancona, en Amérique, huit — c'est le ballon avec lequel Vaniman voulut voler vers l'Europe. Pour ce qui est de l'accident de Kleinswechat, près de Vienne, tant qu'on n'aura pas d'autres nouvelles, on en est réduit aux suppositions quant aux causes. En tout cas. l'enveloppe a dû se déchirer, laissant échapper tout le gaz; on ne saura que plus lard si la déchirure de l'enveloppe a été causée îpar une explosion du gaz ou si le gaz a explosé :après le déchirement de l'enveloppe. Il n'est jpas très vraisemblable que le biplan ait pénétré dans l'aé-'ostnt, mais cela est possible. Il est plus vraisemblable que le gaz du ballon ait été •allumé par le moteur de l'aéiroplane volant à -proximité. , La destruction du ballon Korling est la première catastrophe aérienne qu'ait à enregistrer l'Autriche ei son service de navigation aérienne. LES CONDOLEANCES DE L'EMPEREUR Vienne, 20. — Un aide de camp de l'empereur s'est rendu h Fischamend pour recueillir^'sur l'ordre de l'empereur, des renseignements tou- ' «i •iiaiu ia c; aa sirop ne et pour exprimer a la section aéronautique les condoléances de i'empe-.'eur.TOURBILLON FATAL Vienne, 90. — D'après les dires de témoins, le ballon qui a fait explosion a produit, par suite de La rotation de l'hélice, une sorte de tourbillon qui a attiré sur lui l'aéroplane qui volait tout près do sa surface. L'enveloppe du dirigeable brûlait toujours lorsqu'elle toucha terre. Le lieutenant Flatz montrait encore do légers signes de vie. Son corps était agité de soubresauts et il paraissait vouloir se mettre debout. Toutes les autres victimes sont mortes sur le coup. Les passagers du ballon ont été absolument çrillés. Les uniformes des deux aviateurs étaient indemnes. " « * '* Bruxelles , LA DECENTRALISATION A L\ POSTE . La direction des postes de Bruxelles vient de •prendre l'initiative d'une expérience qui, si elle «•éAssit, sera généralisée dans toutes les grandes [villes du pays. : En vue d'accorder plus de facilités aux habitants de la périphérie de l'agglomération bruxelloise pour le paiement des effets de commerce et des quittances. l'Administration des postes se propose de rendre payables dans les bureaux des faubourgs les titres de l'espèce qui n'auront pas été soldés entre les mains des encaisseurs. A partir du 23 courant, les perceptions d'An-derleeht 1 (place Wayez. il), de Molenbeek 2 (chaussée de Ninove. 146), d'F.tterbeek 1 (rue des Rentiers, 48), interviendront pour l'encaissement au guichet des effets et quittances adressés aux personnes habitant aux environs de ces bureaux. Les tirés qui se trouvent dans le rayon d'encaissement des perceptions précit és en seront prévenus par les avis délivrés par les encaisseurs.Mais afin de ne pas retarder la liquidation des comptes avec les déposants, l'Administration se voit forcée de limiter de 9 à 17'heures le délai extrême d'acceptation des fonds pour 1rs effets de commerce tant h Bruxelles 1 que dans les «trois bureaux préindiqués. Elle supprimera d'au-Ire part l'interruption qui existe actuellement. dans le délai de paiement entre 13 et li heures. UN OFFICE INTERNATIONAL DE DOCUMENTATION PARLEMENTAIRE On sait que le groupe parlementaire socialisée a organisé. A l'intention de ses membres, un : bureau permanent de documentation 1 gislative • confié à la direction de M. l'avocat Soudan. Il est question d'internationaliser cet office de lielle sorte qu'un véritable bureau .!e législation •sociale comparée fonctionnera ti l'ii-age des députés et sénateurs socialistes de tous les oavs. Lu ce moment, on se proo.rupc de réunir les fonds nécessaires à cette institution. '« i LE COUP DE GRISOU des mines Hil Crest NOUVEAUX CHIFFRES Calgary, 20. — Les derniers chiffres donnés au sujet de la calas!»v>phe d'hier sont les suivants:. 236 mineurs ont été ensevelis sur lesquels 41 seulement ont pu être sauvés. On a peu d'espoir de sauver les 195 autres, dont 30 pour cent sont des étrangers. ON ABANDONNE LES TRAVAUX DE SAUVETAGE; Lethbridge, 20. — L'incendie a obligé ce ma-! tin les sauveteurs à abandonner le travail dans la mine de Hill Crest. Il faudra probablement; attendre plusieurs jours avant de pouvoir retirer; la plupart des cadavres. L'explosion a surpris les ouvriers en plein travail. On a trouvé, en effet, plusieurs cadavres debout les outils de tra-j vail à la main Ils avaient été lancés contre les parois de la mine. L'EBIULEM OE TlliEL du Mont Grazzian LES DERNIERS CADAVRES Nice, 20. — On a réussi à retirer des décombres les derniers cadavres qui se trouvaient ensevelis dans le tunnel du mont Grazian. Le dé-: blaiement n'est pas terminé, mais on est certain qu'on ne retrouvera plus de corps. LA CAUSE Nice, 21. — Après enquête, l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de> Alpes Maritimes déclare que la catastrophe a été causée par l'effondrement d'une masse schisteuse d'un volume doi plus de 80 mètres cubes. Aucun symptôme précurseur de l'accident n'avait été remarqué. Il ne, conclut donc pas de l'imprudence de la part de l'ingénieur en chef des chantiers. LES FUNERAILLES Nice, 21. — Les obsèques des victimes de îa; catastrophe du mont Grass'ian auront lieu à Breil! ce matin, à 9 y, heure-. en présence du maire et du consul général d'Italie. Feuilleton du Journal de G and 114 LA VOLEUSE DE BONHEUR ORAND ROMAN DRAMATIQUE LEON SJLZ1E PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne *— Pour demander également ces fournisseurs d'avoir l'obljgeance d'aller chercher le commissaire de police et de me (aire coffrer. — Non... mais je voulais dire... — Laisse moi t'expliquer : je vais toul Donnement me poster près du fournisseur le plus éloigné, le moins en vue... »Là j'aborderai poliment ma chère (mie... »Et je renouvellerai connaissance... » Pas plus malin que cela. n Tu vois que ce n'est pas l'Océan a Doire, en tant que combinaison. — Et quand vas tu faire cela? demanda ùa Pelle. — Mais le plus tôt possible... demain. — Tu m'emmènes 7 Naturellement. Qn oeSreiaU tout <U suite. I T-.mJTTTTTTIT— — Peut-être pas... mais on ne peut mais savoir. Si l'occasion était bonne, nous la sai rions aussitôt. Le lendemain, comme l'avait dit To les deux bandits s«c mettaient au guet da les rues, se posaient en face de la po de la villa habitée par Lucienne de N gney. Pour être certains de se trouver là à première heure, ils avaient passé la n à boire chez un bistro. Quand le bistro, à l'heure réglementai avait fermé ses portes, ils s'étaient diri£ vers d'autres marchands die poison q bien que leurs portes soient ostensiblerm et régulièrement fermées, n'en continue pas omins chez eux, où ils sont libres reeevo'i des amis, de tenir tripot et asso moir. Pour se rafraîchir un peu les tempes le nez surchauffas par l'alcool, ils allère faire un tour sur le bord de la Marne. L'aurore devant eux se leva tout en roî — Belle journée I déclara Topi, admira en artiste le paysage et jouissant du sp< tacle. 11 ajouta : — Ivos philosophes prétendent que 1 journées commençant en rose sont 1 meilleures. » Nous allons voir si la philosophie n'e pas une science creuse. F,es deux bnndits s'amusaient vraime connue des enfants à voir sauter les abl< tes faisant miroiter aux premières lueu <^u jour leurs écailles d'argent en sn,uta •iprès les mouches qui commençaient bourdonner. Quelques myosotis épanouissaient te d renient leur pâleur bleue sur le bord i la rivière Topi se baissa, les cueillit. — Florestine, dit-il galamment, est \ nom die fleur. #11 est tout a&turei au.e le wrta fc mm aggaMPSIl——— ja boutonnière quelques fleurs qui rappellen' son nom. si On ne pouvait vraiment être plus abb< de cour q le ce bandit. pi II cueillit donc avec la fleur du souveniJ n: quelques pâquerettes. :ti Formant un petit bouquet que relevai la une feuille en lance d'une plante -aquati que, il le piqua à son veston. If — J'ai l'air d'un marié de village — dit ni' il. Florestine sera contente probablement de voir que je me suis mis en frais pouo re elle. ié- Quand l'heure lui parut propice, les deux hommes se dirigèrent, ou plutôt, Top ni conduisit son compagnon vers l'endroi' ni qu'il avait fixé. f'c — Mon bon La Pelle, lui dit-il, toi tu vas n' te promener dans cette rue. . — Seul ? , — Bien entendu. nt — Et toi ? — Moi, je vais attendre par ici, dans îe: cette aulre rue, la douce Florestine. nl — Qu'est-ce que je ferai pendant ce !C' temps ? — Tu ne me perdras pas de l'œil. — Bon, et après ? es — Après, tu me suivras à vingt pas. es — Entendu. — Ensuite tu te disposeras à accourir b st mon premier signal. — Ça va bien. nt — Le reste me regarde. Ainsi fut arra.ngé ce que Topi, dans son langage, appelait une reconnaissance, un renouveau, un recommencement. 4 11 ne doutait pas, en effet, ce sinistre bandit d'arriver h son but. n- — De toutes façons, disait-il, je tiens le' Florestine en mes mains. i » 11 faut qu'elle me seconde de bonne vo-lcr.té ou par force. m La Pelle avait parfois des échappées de born sens. k Xtt tt'fifi SttUYêttt dtU toi, rauoriail-ji. IWUVHUIJO "-ill IIO i tj.'Uipi-i'o oCU 1-. que Florestine était plutôt une femme bon néte, vertueuse... — Que la diguie compagne d'un scéiéra ooinme moi... C'est ce que tu veux dire1 ajouita Topi. — Oui. — Eli bien l mon cher, tu viens au-die vaut d'une objection qui, souvent, 6'es.t pré sentée à mon esprit. — Alors ? — Mais j'y ai répondu aussitôt. — Dis-moi voir comment. — Bien simplement... H est évident que, dès que Florestine va me revoir... que ji me serai fait connaître, »i elle ne m'a pai déjà, reconnu... elle ressentira iun choc énorme. » Si elle a gardé ses bonnes habitude* de vertu domestique, c'est le cas de le di re... en voyant revenir l'homme qui tient le droit de son existence, elle sera souf ma puissance. ii Ên effet, il est probable que si j'allai* dire à sa maîtresse, qui a l'air de l'estimea beaucoup : « — La femme que vous gardez près di< vous a été arrêtée comme affiliée à um< bande de voleurs... » Il est probable, dis-je, que celte affir ma l ion, dont je fourni rais les preuves, aurait le plus lùcheux résultai. — Immédiatement, Florestine serait mise à la porte. — D'un autre côté, si Florestine tomb« sous ma ooupe, docile et souple, tout va pour le mieux. n Nous pouvons opérer tranquillement, comme chez nous, dans le domicile de cette charmante jeune femme. » Florestine nous préparera le terrain. « Tu le vois, de toute façon je la tiens. Et se frottant les mains : — Allons ! allons ! je crois que la journée, commencée en rose, ne sera pas mauvaise.l&i dei« bwÇi)& tweal tetot K i'afîùl de cette malheureuse Florestine, si l'on peut ainsi dire, pour bien faire comprendre la marche de ces misérables. Le plan de Topi n'était malheureusement pas mauvais. Il avait parfaitement pris ses renseigne-meuls et sur eux, adroitement, avait établi sa ligne de conduite à suivre. A l'heure h laquelle il l'attendait, Florestine, un panier à provisions sous le bras, sortit de la villa. — La voilà 1 dit Topi à La Pelle. Vite à ton poste. La Pelle alla se placer au point que son chef, nous pouvons bien l'appeler ainsi, lui avait désigné. Topi, toujours gentilhomme, jeta vivement un coup d'œil sur son habit. Il remit quelques plis en ordre, rétablit leur harmonie. — Mon habit, dit-il, est peut-être rftpé, il est plein de taches, c'est possible, mais il conserve la ligne, la fameuse ligne des statues antiques que les mousses et les lichens rongent lentement. Délicatement, il rajusta le bouquet de sa boutonnière. D'une légère application de la main, il enfonça un peu plus son chapeau, ayant pris, au cours de la promenade matinale, un air trop penché sur l'oreile. — Me voici correct, déclara-t-il. Il en était satisfait. Avant, il tenait à obtenir, pour la réussite de son plan, la parfaite tranquillité de Florestine. C'est-à-dire qu'il ne voulait pas lui donner l'éveil, se montrer avant qu'elle ne fût déjà suffisamment loin... Il ne fallait pas que Florestine pût, en se dégageant, en s'écartant de lui, rentrer dans la villa. Elle n'en serait plus sortie. L'affaire eût été, du coup, irrémédiablement manquée. Maia Topi était adroit. U manceuvra nnj-taitftiïvsrilu Florestine ne put se douter de rien. Elle sortit de la villa tranquillement, ;omme elle en avait coutume. Sur elle, elle lira soigneusement la porte st après s'être assurée, en y appuyant fortement la main, qu'elle était bien fermée, elle se dirigea vers ses fournisseurs. Topi la laissa s'éloigner. Alors il se mit à marcher derrière-négligemment. • — Ayons l'air d'un touriste, se dit-il, d'un amateur de campagne, d'un peintre. U s'en allait, se conduisant comme le meilleur homme du monde, le plus paisible.A le voir, on ne se fût pas douté que cet homme, à l'allure bonasse, au visage épanoui, au nez trognonnant il est vrai, mais amusant, aspirant l'air du matin à pleines narines, était un féroce bandit. Topi laissa Florestine faire ses divers achats. Ce n'était pas encore à ce moment qu' -voulait l'aborder. Il attendit que, sortie enfin de cette rue commerciale, elle s'engageât dans une autre plus éloignée, plus déserte. Là se trouvait une crémerie attenant à une vacherie. C'était u.n peu en dehors du centre de la ville, des grandes artères. Florestine ull.iit là, tous les jours, chercher l.e lait et la crème. Pour atteindre à celte vacherie, donnant sur ce qui reste de campagne à Nogent. il allait franchir une assez longue allée, ombrageux d'ormeaux, et dont les côtés étaient formés par les grilles des villas ou par les grillages des prés, et les jardins de marchands de légumes. Topi la laissa s'engager dans cette alliée. Il lui permit de faire sa course, ses achats à la vacherie. C'est quand elle revint seulement qu'il se décida à l'aborder* - M «Vivre; Lundi 22 juin 1914 5 centimes le numéro 58me année — N° 173

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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