Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 28 Juli. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b27pn8zs2m/
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Hardi 28 juillet 1914 # *. v - 5 centimes le numéro 58me année — N° 209 JOURNAL DE GAND ABONNEMBNTS : BEUHQUB : 16 frano* par an ; 7-50 franespMr «ht n»vg : -4 francs poartrd» msài Pour f étranger, le port en * ut RÉDACTION & ADMINISTRATION : a RUE DE FLANDRE. 3. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» Toh- le tarif au bas de la dernière page du Journal. LA GUERRE ? jamais la paix de l'Europe, je le cons-i tatais ici'jeudi dernier, n'a couru un plus grand danger qu'en ce moment. Ni au mo-[ oient d'Agadir, ni lors de l'annexion de la Bosnie-Herzégovine (qui n'était après tout que l'enregistrement d'un fait depuis | longtemps accompli), ni au cours des der-I nières guerres des Balkans, on ne s'est ! trouvé comme aujourd'hui en présence de la menace directe, immédiate, du déclan-chement automatique de la guerre générale, c'est-à-dire de fa plus épouvantable catastrophe qui pourrait fondre sur notre civilisation et qui, par ses répercussions ; économiques formidables et les révolutions | intérieures qu'elles ne pourraient manquer ' d'entraîner, nous ramènerait peut-être à plusieurs siècles en arrière et, en tout cas, j nous replongerait momentanément en plei-| ne barbarie. L'effroyable cauchemar qui pèse sur , l'Europe depuis tant d'années, grâce à la | paix armée, peut devenir dès cette semaine î une affreuse réalité. Et alors adieu, non ; seulement la paix, la sécurité et les avan-[ tages matériels de la civilisation, mais | aussi pour bien longtemps tous nos espoirs de progrès, de justice, de gouvernement des hommes par la raison et par la liberté. Car la guerre, on vient de le voir î dans les Balkans — on peut le voir dans [ le livre que je viens de publier à ce sujet i d'après les constatations du rapport de la Commission Carnegie — ce n'est pas seulement le retour à la barbarie, la négation I du droit et l'abolition de tous les senti-I ments qui distinguent l'homme de la brute, mais c'est aussi, quelqu'en soit le résultat, une solution qui ne résout rien. Et pourtant, elle semble en ce moment inévitable. La situation est pire qu'on ne î pouvait le supposer, même ceux qui, comme moi dans mon article de jeudi dernier, prévoyaient et annonçaient le pire en présence de la tournure que prenait le conflit austro-serbe et pendant que les chefs d'Etat et les ministres responsables banquetaient, se baladaient, faisaient des croisières et semblaient ne pas soupçonner le danger qui eût exigé leur présence à leur poste. Car c'est vraiment, une cruelle caricature de. la façon dont le monde est régi que de constater qu'au moment où la guerre apparaît brusquement comme presque inévitable, la France ne s'occupait que des énormes cabotinages du procès Cail-i laux, M. Poincaré et son ministre des affaires étrangères sont en Suède, n'ayant laissé derrière eux pour régir les destinées de la République que M. Bienvenu-Martin, qui doit être le premier h s'étonner de se voir conférer un pareil intérim ; l'empereur d'Allemagne navigue dans les fjords de Norvège et son chancelier prend des bains f de mer, la plupart des ambassadeurs sont en villégiature, comme chaque fois qu'on a besoin d'eux, et même en Angleterre, on ne réunit pas un conseil des ministres : parce que tous ces messieurs sont partis . faire leur week-end ! Et il n'était cependant pas difficile de r savoir que l'Autriche, ne pouvant tolérer ' qu'on ait organisé en Serbie l'assassinat ] de l'archiduc héritier, et étant décidée à exiger des garanties h Belgra.de, la Russie , étant derrière la Serbie et M. Poincaré ayant,- avec une prodigieuse maladresse, ; confirmé à St-Pétersbourg le caractère de [ -vassalité de l'alliance française vis-à-vis de la Russie, il suffisait d'une maladresse diplomatique un peu forte dans l'assaut de bluff auquel se livrent depuis longtemps l'Autriche et la Russie pour amener le dé-t clanchement automatique de la guerre, et, grâce au beau système des "alliances en-| tre les deux coalitions des puissances qui ont fini par englober presque toute l'Eu-I rope, de se faire contrepoids et d'assurer ainsi l'équilibre, le plus misérable des conflits pût arriver ainsi à déclancher automatiquement une guerre européenne, alors que toute l'Europe veut la paix ! Les événements se sont chargés de confirmer et au-delà ce que je disais il y a trois jours,^ de l'absurdité de ce système j ; dont M. Poincaré vantait les beautés dans ses toasts au tsar. Il semblait d'ailleurs que, pour quiconque voulait se donner la peine de réfléchir, ce danger crevait les yeux. En assurant la Russie, dont il savait les ambitions et les i intrigues, de la vassalité de la France, M. "oincaré devait savoir qu'il la poussait âux pires aventures, et si la catastrophe se produit, je dois déclarer en conscience que c'est lui surtout qui en portera la responsabilité.Il connaissait l'affaire serbe. Il savait, comme tout le monde, que l'Autriche avait droit de demander à la Serbie de ne plus être un foyer de complots contre sa sécurité intérieure et celle de la vie même de ses gouvernants (l'attentat de Sera-jfivo est• cinquième crime serbe commis uepms deux ans contre les gouvernants autrichiens, bans de Croatie, gouverneur de Bosnie et archiduc héritier , Autnche), et au lieu de dire au jsar que ja France le suivrait aveuglément, il devait lui dire que l'alliance franco-russe est, une alliance défensive pour »ien de la paix, et non pour la sa,-usiaction- des ambitions et des intrigues ™es en Orient, et que ce serait un crime «ans nom de conduire la nation française ® la guerre pour assurer aux conspirateur^' Kjivins de Serbie le droit au régicide^ jjiil est vraiment un peu grotesque de Placer sous le patronage du tsar... Les gouvernants de l'Autrichç ont assu-■J™ égalemenb une lourde responsabilité, J» ont donné à leurs réclamations la for-{Jg a pîus blessante, la plus inaccepta-Efya PIus injurieuse, comme s'ils avaient voulu mettre la Russie dans l'impossibilité « y faire droit, II est yisible qu'ils désirent* la guerre. On dit que, convaincus qu'elle efit inévfc Iû Russie et la Sembla continué wt a harceler l'Autriche, et que le' vieif ^apçreur n'en a plus pour longtemps, ils; mieux que la guerre ait' lieur tout Oe stuiç, j ° 9 j Et l'éiervem.enî général ainsi que Les Putes matérielles causées par les dernié^ ph! TÎ^kiïtsatio'ns ont amené en Autri-j ^-Hongrie un état d'esprit tel qu'il sem-J Jl, Que le public partage cet avis etj ™ on aime mieux en finir. Aussi, à Vienne et à Berlin, la guerre r acclamée et ]a protestation des soeja-j restera vraisemblablement, irapuis-j ^ate et isolée» "^i même elle parvient à1 gqûPpp'Ljflfl. . Il ne serait naturellement pas mên question de la grève générale. Les ouvrie: de St-Pétersbourg, qui, peut-être, ont \ plus clair que les diplomates, auront é seuls, à descendre dans la rue pour pr tester: contre la politique insensée q' conduit à la guerre et à dresse^-des ba ricades sur lesquelles leur sang-a coul pendant $ue MM. Poincaré et Viviani bai quêtaient avec le tsar et les grands-ducs Il ressort des dernières dépêches qu malgré l'énormité des demandes autr chiennes, la Serbie aurait cédé si la Ru sie ne lui a-van pas enjoint de ne pas 1 faire. Et maintenant, nul ne sait comment o pourra faire pour éviter la conflagratio Générale. On espère encore que l'empereu 'Allemagne pourra et voudra s'entreme tre auprès du tsar. L'Angleterre pourra: le faire également, et peut-être avec plu d'efficacité,#car elle n'est pas liée par u traité envers les alliés franco-russes, corr ceux-ci le sont entre eux et comme l'Aile magne l'est envers l'Autriche. Elle a e la sagesse de garder sa liberté d'actio: et de se réserver le droit de juger la caus pour laquelle elle pourrait avoir à tire l'épée. Peut.-être devrons-nous à cette cir constance comme je l'indiquais ici jeudi d'éviter la catastrophe et sir Edward Gre; saura-t-il faire comprendre à la fois ai tsar et à M. Poincaré que ce serait un chose monstrueuse que de mettre l'Europ entière à feu et à sang parce que l'An triche a cru dévoir brutaliser la Serbi pour obtenir d'un gouvernement, qui n'es qu'un instrument de la diplomatie russe qu'il cesse de fomenter la révolte dans le régions iougo-slaves d'Autriche et d'y or ganiser des assassinats politiques. G. L ECHOS Dana le coin. Depuis qu'il y a des enfants e qui crient, tous" les parents les 01: mis dans le coin. C'est une p.imitioi aussi vieille que le monde ; c'est aussi un grave imprudence. Les Mwtchner Nachriclilen en avertissen les familles ; espérons qu'il ta test pas tro tard. La charge des jambes et des pied est beaucoup plus lourde dans la statioi que dans la marche, où les membres infé rieurs la supportent alternativement. Ell a pour effet, quand elle d;uire, de fatigue les os et les tendons débiles ; elle rend 1 genou .cagneux, le pied plat. La difformité professionnelle des gin dire n'a pas d'autre origine ; courbés de langue heures sur le pétrin sans pouvoir bouge de place, ils finissent par avoir 'les mollet: en cerceau ; c'est pourquoi, en Allemagne les jambes de cette sorte s'appellent Bœc kerbeine. Au bout de quelques minutes l'enfant que vous mettez dans le coto a <te fourmis partout, et, instinctivement, s'ap puie tour à tour d'un seul côté, piuis d< l'autre ; il n'y trouve d'ailleurs qu'un sou lagement momentané. Alors, de deux choses l'une : ou vous lu commandez de rester immobile et vous ve nez d'en voir les inconvénients ; ou vous le laissez faire, et voici l'autre danger. Dans cette posture asymétrique qui inclins le bassin, vertèbres et ligaments se faussent, l'épine dorsale s'inc.urvo et se dévie le gamin risque la scoliose. Naturellement, dit le jou-mal munichois, tous les gosses qu'on a mis dans le coin ne deviennent pas cagneux, pieds plats ou atteints de scoliose ; plusieurs de nous en sont la preuve ; mais lorsqu'un enfant n'a point les os solides, c'est, comme disent les médecins, une contre-indication dont M faut tenir compte. Cette découverte scientifique va ravir la jeunesse ; elle donnera du souci aux familles. On punit sa progéniture ; on s'applaudit d'être sévère pour son bien et on le rend .infirme >pour le reste de ses jours. La puériculture est un art difficile. ww La fin d'une légende anglaise. La neine et la princesse Mary ont .passé la nuit au palais d'Holy-rood, et rien de tragique ne s'est passé. Depuis l'assassinat de Rizzio, il existait un article de foi dans la Haute-Ecosse : c'est que toute personne du nom de Marie qu ipassait l'heure de minuit dans le château devait mourir de mort violente. Feu La reine Victoria avait une foi profonde dans tous les contes de ce genre, a/u point qu'en 1897, elle interdit formellement au duc^t à la duchesse d'York — le roi et la reine actuels — de passer une seule nuit au palais d'Holyrood, le vieux château qui fut le théâtre des triomphes et des revers de Marie Stuart, la belle reine d'Ecosse. »«« Costumes nouveaux.-A peine proclamée, la République chinoise s'est attelée aux réformes, et l'une des plus urgentes lui a semiblé celle dm costume. Tanidis que les vieux Chinois, fidèles à leurs principes conservateurs, continuaient de s'habiller à la mongole, les jeunes Chinois s'empressèrent d'adopter les modes européennes ; bien plus, ils jugèrent nécessaires de décréter une tenue officielle et de fixer le costume républicain. Une loi décida qu'aux jours de fête, tous les fonctionnaires devraient endosser le frac et coiffer le haut de forme ; dans la vie courante, on les ^autorisait à user leurs vieilles frusques, mais, dans les grandes circonstances, au-;cun ne serait plus admis à. se montrer en1 roïbe.. Lp président Yuan Ghi Kal donna le prêter l'exemple'; on vit même son fils, qui n'a guère que onze ans, affublé d'une /lueue ce morue et surmonté d'un nuit reflets.Mais on avait compté sans le commerce, 5ui ne trouva pas son bénéfice à ces modes venues d'Occident ; les soieries aux riches couleurs, les crépons même ne se vendent plusf*r\es tailleurs restent sans ouvrage, réduits a la misère par les marchands de confection. Le commerce a réussi à faire entendre ses doléances1, 1 j président a reconnu que l'adoption du costume européen avait été une erreur et qu'en dépit des apparences, noire modeste habit coûtait davantage h la Chine que les soies lés plus somptueuses, puisqu'il risquait de la rumer. La loi sur le costume a été rapportée ; un nouvel uniforme a été mis au concours et l'on recommande aux concurrents l'emploi des belles étoffes nationales. Ce que l'on entend au pesage : u — Depuis qu'elle doit partir en ^ villégiature, elle ne songe qu'à ses manteaux de voyage et à son né-jj cessaire de toilette. r_ — Elle ne rêve que plaids et brosses ! i "V 'i A PARIS " LES ACCIDENTS DE PARIS. - L'ENQUETE El LES RESPONSABLES. — n L'OPINION DISTRAITE a Nous sommes peut-être bien capables de r nous intéresser à. deux choses en même temps. Mais ce n'est pas absolument cer-t tain. On clou chasse l'autre. Un drame s efface le souvenir d'un autre drame, i II est naturel que le procès de cour d'assises qui a occupé cette semaine accapare l'attention et l'opinion publiques. C'est le j plus complet, le plus pathétique que nous i ayons eu depuis longtemps. Espérons que 5 nous n'en aurons pas d'autres analogues ù r celui-ci avant quelques années. Nous avons été extrêmement émus : cela suffit. Nous , sommes comblés. Inutile que nous sovons accablés. Mais enfin, ce procès a rejeté i dans l'ombre tout le reste. Comme on di-? sait : la question d'Albanie n'est plus guère h l'ordre du jour ; on s'occupe bien davantage des questions d'Albanel. Passe pour la question d'Albanie, qui est lointaine et t paradoxale, et un peu comique. Mais il , en est d'autres qui sont proches et dont la î gravité n'est pas négligeable. Entre toutes, c'est la question des accidents et des éboulements de Paris. Quelle émotion aussi lorsque se produisent les mortelles catastrophes ! Cela se traduisit par beaucoup d'articles de journaux, et par des interpellations ù la Chambre. Le contraire eût surpr'D. Et on nomma une vigoureuse Commission d'enquête. Les jours se sont écoulés. Il semble bien que la Commission d'enquête n'ait pas employé t en vain sa vigueur. Elle vient de déposer 1 ses conclusions. Ses conclusions ne lais-1 sent pas d'être énergiques, elles aussi, s Mais elles tombent au milieu de la distraction universelle. t II serait bon, cependant, que la Corn-) mission n'eût pas enquêté et conclu inu-s tilement. Elle proclame q.ue les responsa-i blés ne peuvent pas invoquer uniquement le cas de force majeure pour expliquer les a catastrophes des chantiers du Mêtropoli-r tain. Elle prétend que des précautions au-î raient dû normalement être prises par les entrepreneurs pour obvier aux inconvé-3 nients des plus formidables orages. Chaque ; année, il y a des orages formidables. Clip ;■ que année, il y a des orages exceptionnels. > ÏL'exoeptionnel est extrêmement la règle , en cette matière. Aucun doute là-dessus. Le ciel est serein, et puis, —e heure après, , l'orage crève... et le sol de Pa-ris fait .com-i me lui. C'est déplorable, mais c'est comme cela. L'administration ou les construc-: teurs de métros ne doivent pas oublier que, en effet, il pleut quelquefois et que quelquefois il pleut très fort. Mais voici que les uns ne veulent plus songer qu'à l'avenir. Certes, il y eut dos morts parmi les éboulements parisiens. Ils veulent surtout éviter que, l'année prochaine, il y ait d'autres éboulements parisiens et d'autres morts parmi eux. Ils ont raison. II faut prendre des .mesures —• et quelles mesures ! pour que demain le sol de Paris soit imperméable. Mais le meilleur moyen pour cela, le plus efficace, ne consiste-t-il pas fi faire payer .un peu cher aux responsables la faute qu'ils ont commise par nonchalance, par maladresse, par fraude ou par incurie ? Pour parer à l'avenir, il est sage, il est indispensable de ne rien supprimer du passé. Puisqu'il y a des coupables dans le passé, évidemment il faut punir ces coupables. L'indulgence, en cette circonstance, est inadmissible.Les coupables, je ne sais trop qu.i ils sont. Mais les enquêteurs le savent. Et ils le disant. Alors, les 'poursuites s'imposent contre eux. Ils pensent tirer avantage de l'inattention générale. Si cette inattention se prolongeait, elle dénoterait chez nous line sorte de dégénérescence regrettable, une veulerie très fâcheuse. J. ERNEST-CHARLES CONFLIT Austro-serbe La situation n'est pas modifiée * Les chancelleries s'emploient activement en faveur de la paix. * Le président Poincaré rentre en France. En Autriche * AUX FRONTIERES Des informations parviennent ici sur les préparatifs de l'Autriche. Le 3e corps occupe la Slavonie. Des troupes :ampenl dans tous les villages entre Semlin, Campinovo et Provice. A Semlin, qui est situé de l'autre côté du Danube, en face de Belgrade, les maisons privées regorgent de soldais. Douze canonnières sont mouillées à Ncusatz. LES MESURES FINANCIERES Vienne, 26. — D'après certains journaux, le baron Engel do Mainfeldin, ministre autrichien des finances, se serait mis, par l'intermédiaire des caisses d'épargne postale, en relations avec les banques de Vienne, afin d'assurer la couverture des dépenses extraordinaires qui pourraient éventuelloment devenir nécessaires par suite de la situation politique. Le ministre hongrois dos finances doit, également prendra des mesures cet égard. La somme qui paraît devoir être nécessaire s'élèverait à 300 millions de couronnes. LA PRESSE AUTRICHIENNE Les journaux consacrant aux événements des articles fort calmes où la conviction dans le bon diroit de r Autriche-Hongrie éclate à chaquc ligne. L'enthousiame qui" B éclaté de toutes parts dans la ville ne laisse aucun doute sur la popularité de la croisade contre la Sern'e. On attend maintenant de Saint-Pétersbourg la décision qui doit, comme on dit ici. purifier i'atmos-phère.La Wiener Morqen Pqsl écrit que Vienne et Berlin. mMent uuiQur.d'iiui leurs..sêQtjmfcnU et îeur connance et des mimons q'nomruoa se; dominés par la môme émotion et sent oomme autrefois. l e peuple a raison : ia guer; doit être menée jusqu'à la dernière exuréml afin que ]a paix illusoire qui existe actuelleme] devienne définitive. v La Zeit écrit : Cette guerre ' décidai a du so de l'Autriche-Hongrie et des Balkans, peut-él" môme de celui de toute l'Europe : du sort t l'Au triche-Hongrie seule si on nous laisse se;; avec la Serbie ; de celui des Balkans si un Et; balkanique se môle au différend, de celui < l'Europe, enfin, si Ja Russ:e internent. Le Deulsche Volksblatt estime que la Serb a été invitée hier à établir avec l'Autrlche-Hoi grie des rapports normaux. La monarchie lui tendu franchement la main. La Serbie a mépri: son geste. Que les conséquences en retombe! maintenant sur ce pays. > L'Arbeiter Zeîtung espère que la Russie, ma gré son langage menaçant et 'pour une misér ble question de prestige ne provoquera pas ur guerre européenne. LE CHEF D'ETAT-MAJOR SERBE ESCORTE JUSQU'A LA FRONT1ER Vienne, 2C. — Un communiqué dit que selc les prescriptions militaires prévues pour te ci où des hostilités sont menaçantes, tout oft cier d'une puissance hostile ctoit être lurrôté s' est rencontré sur le territoire autr'chien ou hoi grois. Ce qui s'explique suffisamment en ra son de la possibilité où il se trouverait «le taii de l'espionnage. C'est pourquoi l'arrestation d chef de l'état-major général serbe, général Pu nik, à Budapest, fut opérée, mais U faut rem a quer que toutes les nouvelles suivant lesquelk le général Putnik 'aurait été appréhendé soi controuvées. L'arrestation du générai s'est opérée bien ei tendu dans les formes correspondantes a so rang militaire. Le général Putnik fut escorl jusqu'au casino mtltaire de Budapest, où il fi reçu avec la plus grande courtoisie. Comme l'armée austro-hongroise est inspire de sentiments trop chevaleresques pour voulo: priver l'armée serbe de son haut commandai des ordres ont été donnés afin que le générr Putnik ait dès aujourd'hui la possibilité de cor tinuer son voyage vers son pays. Dans ce bi un train spécial, comprenant un wagon-salor a été mis à sa disposition. A SERAJEVO Serajevo, 26. — La nouvelle de la rupture de rapports diplomatiques avec la Serbie a caus dans la ville une vive agitation. Comme les ra: semblements dans les rues ne sont pas autor sés en vertu de la loi martiale, le public se rév jni» dans les cafés où il manifeste sa joie. Devant le palais du gouvernement, une grar de foule, comprenant beaucoup de musulmans s'est rassemblée à une heure tard:ve dans 1 journée en poussant des vivats en l'honneur d l'empereur, de la monarchie et de l'armée et entonné l'hymne autrichien. Elle s'est livrée des manifestations enthousiastes et patriotique au milieu desquelles ont retenti des hourra pour l'archiduc François-Ferdinand et des cri contre la Serbie LES MANIFESTATIONS CONTINUENT Vienne, 26. — Les manifestations ont coni: nué toute la journée, en dépit de la pluie qu tombe a torrent. Des milliers de personnes s sont, rassemblées devant le ministère do 1; guerre et ont acclamé avec enthousiasme le soldats et les officiers. Des groupes ont parcou ru les rues en portant des drapeaux noirs e jaunes et en chantant.Les nouvelles arrivées d. toutes les villes de la monarchie annoncer, d'enthousiastes manifestations patriotiques. LA BOURSE EST FERMEE Vienne, 26. — La chambre de la Bourse i décidé de fermer celle-ci les' 27, 28 et 29 juillet Cette décision est motivée par des raison d'intérêt public, en vue d'empêcher tout préju dice économique et financier injustifié pou; la population et de prévenir des manœuvres alarmistes. MANIFESTATION A BUDAPEST Budapest, 26. — Les manifestions se son renouvelées dans la journée d'aujourd'hui. Un< foule évaluée h 1Q,000 personnes a parcoun; les rues en poussant des vivats enthousiastes en l'honneur de François-Joseph, de l'empereu: d'Allemagne et de l'armée, en injuriant h Serbie et en chantant des hymnes patriotiques Les officiers et les soldats sont, l'objet d'acclamations enthousiastes. ON MOBILISE LES COMITATS Budapest, 26. — Des affiches annoncent uno mobilisation partielle dans certains comitats. La Landsturm est convoquée. LE MINISTRE DE SERBIE EST TOUJOURS A VIENNE Vienne, 26. — On a notifié ce .latin au ministre de Serbie la rupture des négociation* diplomatiques, en meme temps on lui a rem:c ses passeports. A l'heure actuelle le ministre n'£ pas encore quitté Vienne. LA MISE EN LIBERTE * DU GENERAL PUTNIK Le Zeit croit savoir que c'est sur l'intervention personnelle du chef d'état-major autrichien général Conrad von I-Ietzendorf que le général Putnik a été mis en liberté. L'Ai'belter Zeitung loue la haute valeur militaire du général Putnik et lui attribue la plupart des grandes victoires remportées contre la Bulgarie «Tans la seconde guerre balkanique. IL N'Y A PAS EU ENCORE D'INTERVENTION DES PUISSANCES Vienne, 26. —^Contrairement à certa'ns bruits répandus par les journaux de Vienne, aucune intervention des puissances ne s'est produite jusqu'à présent. Suivant le Neue Freie Presse, le ministre de Serbie A Vienne aurait eu déjà des entretiens répétés avec le conseiller d'ambassade russe, prince Koudaschoff. L'ambassadeur de Russie est rentré a Vienne c« soir. En Serbie LE TEXTE DE LA REPONSE Voici le résumé exact de la réponse de la Serbie : Le gouvernement serbe accepte : 1) La publication de la déclaration demandée au Journal officiel ; 2) Communication de celte déclaration à l'armée par un ordre du jour ; 3) Dissolution des Sociétés de défense nationale susceptibles d'agir contre l'Autriche-Hongrie ; 4) Modiîicat:on de la loi sur la pressa ; 5) Renvoi du service de l'armée et des autres administrations des fonctionnaires dont la participation sera prouvée dans la propagande anti-autrichienne. Sur ce point le gouvernement serbe proteste contre la participation de fonctionnaires autrichiens dans l'enquête ; 6) Le gouvernement serbe demande que l'on explique dans quelle mesure les fonctionnaires austro-hongrois devront être appelés à prendre part à l'enquête relative au complot de Serajevo. Sur ce dernier point il ne veut admettre que ce qui correspond au droit international et aux relations de bon voisinage. En résumé, il accepte toutes les conditions et toutes les autres exigences do l'Autriche-Hongrie et no fait de réserves que sur la participation des fonctionnaires austro-hongrois en Serbie. Encore n'oppose-t-il pas sur ce po:nt de refus formel et se borne-t-il à demander des éclaircissements. Enf:n. si le gouvernement austro-hongrois trouve ses explications insuffisantes, le gouvernement serbe s'en remet au tribunal de La Haye et aux différentes puissances qui ont signé la déclaration de 1909, relative à la Bosnie-Herzégovine.LES PREMIERES MESURES PRISES La Skoupchtina a élé convoquée pour lundi matin. Le prince héritier, au nom du roi son pere, a décrété la mobilisation de l'armée.^ Une proclamation signée de lui paraîtra aujourd'hui ou demain dans laquelle le peuple serbe est invité à rester paisible tandis que les militaires devront rejoindre leurs çorps pour défendre la Serbie si elle est attaquée....... — it is LA MOBILISATION f Belgrade, 26. — C'est le prince héritier qui, au rr nom du roi, a signé le décret de mobilisation 1 de toute l'année. On publiera une proclamation . invitant les citoyens à rester tranquillement dans * leurs maisons parce que si le pays est attaqué £ l'armée se défendra autant que possible. La f; Skouptehina est convoquée pour le 27 courant. ^ h midi. l* • En France iô un conseil de cabinet Paris, 26. — Le Con.-eil de cabinet, qui s'est réuni ce matin à 11 heures, au ministère des af-'T faires étrangères, sous la présidence de M. Bienvenu-Martin, s'est entretenu de la situation in-j. ternationale. i- MANIFESTATION SLAVE ie CONTRE L'AUTRICHE Paris, 26. — Un peu avant midi, un groupe de jeunes gens et d'étudiants slaves ont fait une E manifestation devant l'ambassade d'Autriche, n en criant : A bas l'Autriche. i5 L'un d'eux a sorti de sa poche un lambeau i". d'étoffe rouge et noir aux couleurs autrichiennes il pour y mettre le feu. Des agents sont aussitôt intervenus et ont dispersû la manifestation et «. ont procédé ù des arrestations. ■a Dès que le gouvernement fiançais a été mis u au courant de ce fâcheux incident, il a faîl ex-l- primer à l'ambassadeur d'Autrche-.Hongrie Paris et a chargé notre ambassadeur à Vienne ■s d'exprimer au gouvernement auslro-hongro's le! it pins vifs regrets du gouvernement français. AU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES L'A.MBASSDEUR D'ALLEMAGNE é Berlin, 26. — Au sujet d'une entrevue de l'am-it bassadeur d'Allemagne ti Paris avec le minstre des affa:res étrangères par intérim, on confirma e de source autorisée que le gouvernement aile-r mand n'a pas tenu à Paris un autre langage it qu'auprès des autres cabinets, en particulier ti il St-Pétersbourg et à Londres, et qu'il a partout i- déclaré qu'à son point de vue ie conflit entre t l'Autriche et la Serbie doit ô!re considéré comme une affaire qui regarde uniquement ces deux Etats et qu'il doit pour cette ra son être localisé.s Ses eïforts tendent à ranger h son point de t vwe les autres puissances, afin de maintenir la paix européenne. L'ANIMATION PUBLIQUE Parts, 26. — Les Parisiens s'intéressent vivement aux péripéties de la crise auUro-serbe. Les éditions des journaux sont rapidement enlevées. Sur les boulevards, l'animation est par-i ticulièrement grande. Des patrouilles do la gar-? de républicaine sont postées aux carrefours i les plus importants et circulent dans les gran-i des artères sans avoir d'ailleurs h intervenir. ? Aux portes des ambassades des légations des s nations intéressées dans le conflit, deux agents s montent la garde et des mesures sont prises par la préfecture de police pour empêcher des manifestations à leurs portes. En Allemagne ' CE QU'ON DIT A BERLIN i Berlin, 26. — Dans les milieux allemands, on persiste à considérer comme très oritique, quoi qu'on dise n'avoir pas perdu l'espoir que les t grandes puissances pourraient s'entendre pour localiser le conflit austro-serbe. Après l'attitude de St-Pétersbourg, qui parait devoir se dessiner comme assez énergique, c'est celle de Londres qui préoccupe les milieux po-t lit ques. On ne cache pas que l'on attribue h l'Angleterre, dans les circonstances actuelles, . une influence qui peut être décisive. Jusqu'à présent, on n'a pas connaissance que des mesures militaires ou navales extraordinaires ont été prises. On n'entend pas di;e encore que lès permissionnaires seront rappelés. ON MANIFESTE A BERLIN Berlin, 26. — M. Cambon, ambassadeur de France ù Berlin, a vu, cet après-midi, M de JagOw, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères.Le consulat d'Autriche-Hongrie annonce la mobilisation partielle et invite les sujets autrichiens a rejoindre leurs corps. Une animation extraordinaire règne à Berlin. La foule s'assemble dans les rue3 et, sur plusieurs points, la circulation est presque interrompue. Les manifestations devant l'ambassade d'Autriche, le palais royal et le palais du chancelier se succèdent. Des postes de pol'ce sont en permanence devant l'ambassade de Russie et des précautions sont également prises près de l'ambassade de I-rance. Il convient de constater que la foule ne manifeste pas d'animosité ouverte contre la Russie et encore moins contre la Franco. Dans leurs éditions spéciales, les journaux 1 prévoient l'éventualité de graves difficultés LA FL01TE ALLEMANDE NE SERAIT PAS CONCENTREE Berlin, 26. — On dément formellement la concentration de la flotte allemande dans les eaux norvégiennes. En Italie L'ITALIE REPONDRA A SON ALLIANCE Le gouvernement italien a (ait parvenir nu gouvernement austro-hongrois ki déclaration que dans le conflit éventuel entre l'An triche-Hongrie et la Serbie il prendra une altitude amicale et répondant à leur alliance. A ROME ON ATTEND Borne, 26. — Dans les milieux officiels on garde une réserve impénétrable. On so borne a exprimer l'espoir que l'intervention de l'Angleterre puisse, au dernier moment, modifier la situation. Utyî note officieuse, communiquée ce matin, essaie de retenir l'op'Qiion publique sur la pente où elle semble s'êtro franchement engagée. Ce n'est pas bien, dit la note, do déclarer à l'allié qui descend en lice pour défendre son droit : l alliance ne m'oblige pas ti te suivre. " Dans les milieux politiques on exprime l'avis qu'une action énergique de l'Angleterre déciderait de l'attitude de l'Italie pour écarter la guerre.CE QUE FERAIT L'ITALIE Home, 96. — Dans Te§ milieux naiÂonaListes, 0H:d4Qtare que l'Italie devra se borner à exercer une acWon éventuelle sur les côtes de l'Adriatique et empeener, par exemple, iouio acuon inconsidérée de la part do la Grèce. Dans le cas, ajoute-t-on, où l'Autriche occuperait le Mont Lovncn, en guise de représailles contre lo Monténégro, l'Italie devrait immédiatement pçcuper Vaiona. Une action militaire Je l'Italie^ plus étendue, n'a été, assure-t-on, envisagée dans aucun milieu et, à ce propos, l'insistance avec laquelle on fait remarquer, dans tous les milieux italiens, que l'Italie n'a été pressentie ni consultée au sujet de la teneur de la note autrichienne est mise en évidence. D:autre nart. l'Italie n'a pris aucunn mesure militaire. La nouvelo du Lokal Anzetger, suivant laquelle, en Alsace-Lorraine, "vde nom-Dreux réservistes italiens auraient reçu l'ordre de rentrer en Italie est fausse, sauf en ce nui concerne les réservistes do la classe de 1910, rappelés sous les drapeaux depuis quelque temps déjà et indépendamment de la situation actuelle. En Russie LA PRESSE RUSSE Saint-Pétersbourg, 26. — C'est sous le titre : « A la veille de là guerre, la guerre est inévitable », que les journaux enregistrent ce matin tes phases du conflit austro-serl)e, et dans leurs commentaires on retrouve toujours la môme nécessité d'une intervention .énergique. La Novoie Vremia écrit : L'Autriche seule n'osera pas blesser ouvertement le droit international. Une parole de l'empereur allemand suffit pour que l'Autriche retire sa note. L'empereur sait que la Russie ne peut rester indifférente, mais est forcée d'appuyé? la Serbie de tout le poids de sa puis-sanon mil (faire*— • r La note de l'Autriche, c'est la guerre avec la Russie. Une guerre austro-russe appelle la participation de l'Allemagne. Une rencontre russo-allemande, c'est la participation de la Fran-:e et de l'Angleterre. La responsabilité qu'entraînerait cette débAcle de la civilisation européenne retomberait alors sur l'Allemagne -t son chef. Une issue pacifique est seule possible si l'Allemagne n'est pas maintenant fermement décidée fi faife la guerre avec la Fran--o et avec la Russie. La Russie reste tranquille, mais elle sait quels sont ses devoirs Historiques. Elle est prête à faire les démarches les plus résolues que les évéoements exigeront. ^ Comme la Novoïe Vremia, la G*Kelte de la Bourse ne croit plus que dans un** intervention lo l'empereur Guillaume. Si l'Allemagne veut que ses déclarations officielles sur ses sentiments amicaux a l'égard des pays voisins trouvent un écho dans 1a masse du peuple russe, déclare la Gazette de lp Bourse, il faut que Berlin renonce i soutenir m politique provocante et slavophobo le l'Autriche, qui menace la paix européenne. * Le Courrier de St-Pétersbourg croit qu'on so trouve en présence d'une tentative de bluff austro-allemande. U demande qu'on en finisse une fois pour toutes avec ce système d'intimidation, mais si la folie do l'Autriche, dit-il, est réelle et non fictive, il faut y mettre fin. Le Koveika invite le peuple russe à rester fort et uni devant les épreuves qui l'attend. Le Courrier de Saint-Pétersbourg enregistre les craintes qui ont été exprimées à St-Pétersbourg de voir Ja Bulgarie se préparer contre la Serbie Cest pourquoi, suivant le Dcn, la Russio aurait conseillé ù la Bulgarie de no pas intervenir si elle veut éviter des conséquences ft\cheuses„ r.E TSAR ET GUILLAUME II Suivant la Betch. lo fsar et l'empereur d'Allemagne échangèrent des communications personnelles dont on attendrait des résultats favo-rab-'es.L'ETAT DE PROTECTION EXTRAORDINAIRE Saint-Pétersbourg, 26. - La substitution de état de protection renforcée à l'état do protection extraordinaire a été promulguée dans les villes do St-Pétersbourg et de Moscou, ainsi que dans leurs gouvernements respectifs^ On mobilise L'intervention énergique du général Soukhom. unofr, mmistre de la guerre, a produit une im-pression considérable au Conseil des mimst.res Comme résultat immédint on a ordonné la mo-bilîsation des corps d'armée d'Odessa et de Kiew. Les manœuvres ont été renvoyées à une époque indéterminée. Les troupes rejoignent leurs postes. Le grand-duc Nicolas-Nicolaieviteh a été nommé commandant en chef de toutes les armées. On lui a adjoint en sous ordre les généraux uennekamphf, commandant du corps d'armée de Vilna et de Savanoff, commandant du corps d armée de Kiew. DEFENSE DE SURVOLER LA ZONE OUEST St-Pétersbourg, 26. — Un ordre du ministre de la guerre défend aux aéronautes de survoler la zone ouest de la frontière. LES SERBES. ELEVES MILITAIRES. SONT ACCLAMES Les Serbes, élèves des écoles militaires russes, ontrquitté la Russie rentrant en hâte en Serbie. Une manifestatiomdo sympathie, à laquelle ont pris part les élèves officiers, a eu lieu à minuil devant la légation de Serbe. Cette manifestation s'est répétée un peu plus tard sur la Perspective Newsky, devant les bu. reaux d'un journal où les dépêches reçues dans la soirée étaient affichées. IMPORTANTE CONVERSATION St-Pétersbourg, 26. - M. Sasonoff et l'ambas. sapeur d Autriche ont eu aujourd'hui une longue conversation. On considère que la situation esl toujours très sérieuse. Cependant l'impression générale est meilleure. La journée de demaio semble devoir être décisive. LES NOUVEAUX OFFICIERS RUSSES Saint-Pétersbourg, 26. — Suivant les journaux les promotions des cadets par le tzai étaient si inattendues quo les professeurs d« lecole les ont apprises seulement h 9 heures du soir. Les nouveaux officiers partiront immédi.i; tement pour Saint-Pétersbourg afin de s'équi- fis rejoindront leurs corps sans le mois d< congé habituel. Le ministre de la guerre a don» lé im média temeni l'ordre de taira une promotion parmi Ie3 élèves des écoles de Moscou, Ivor, Vilna, Kiew, Odessa, Tifiis et Elisabeth' grad. Le Votcherne Vremia assure que des mesures militaires sont prises conti-e toute surprise d-g L Autriche-Hongrie. Hier so.fr, au théâtre de krasnoé-Selo, une vive agitation n'a cessé do régner parmi l'ass!stanoe composée d'officiers. L'entréo de l'empereur a été .caluée par l'hyni-no russe entonné par !es personnes présentes. Les réservistc-s serbes ont reçu instruction <le regagner la Serbie par la Roumanie. A Londres LES MILIEUX DIPLOMATIQUES S'AGITENT Londres^ 26. — On apprend qu'une grande activité règne dans les milieux d'plomat ques. Do nombreux échanges de visites ont lieu entr€ les représentants des ambassades et des légations.- * ' LA JOURNEE DE LUNDI . ^ 1 •> En Serbie La Réponse à l'Autriche Belgrade, 25, 7 h. SO du soir. — Betardéc en transmission, reçue le 26, à U h. 30 du soir. —1 Voici le texte intégral de la réponse du gou-; vei'nement serbe à la note du gouvernement austro-hongrois : Le gouvernement royal serbo a reçu la communication du gouvernement impérial et royal du 23/10 do ce mois et il est persuadé que sa réponse éloignera tout malentendu qui menace de compromettre les bons-rapports de voisinage entre la monarchie austro-hongroise et le royaume de Serbie. I.e gouvernement royal a conscience que les proportions qui ont apparu tant à la U'ibuno do la Skoupchtina nationale que dans les déclarations et les actes les représentants responsables de l'Etat, protestations auxquelles coupe court la déclaration du gouvernement serbo faite le 18/31 mars 1909, no.se sont pas renouvelées vis-à-vis de la grande monarchie voisine en aucune occasion et que depuis ce temps autant do la Y:arl des gouvernements royaux! qui so sont succédés que de la part de leurs organes aucune tentative n'a été faite dans lo but de changer l'état de choses politique et ju-ridiquo créé en Bosnie-Herzégovine. ' Le gouvernement royal constate que sous ce rapport lo gouvernement impérial et royal n'a fait aucuno représentation, sauf en ce qui concerne un livre scolaire, représentation au sujet' de laquelle lo gouvernement impérial et royal a reçu une explication entièrement satisfaisante. La Serbie, ti de nombreuses reprises, a donné des preuves de sa politique pacifiste'et modérée pendant la duréo do la crise balkanique et c'est grâce â la Serbie et aux sacrifices qu'elle a faits dans l'intérêt exclusif de la paix européenne quë cette paix a été préservée. Le gouvernement royal ne peut pas être rendu resporJ-sib'e des manifestations d'un caractère privé, tels que les articles des journaux et les agissements de Sociétés, manifestations qui so produisent dans presque tous les pays comme une chose ordinaire et qui échappent en règle générale au contrôle off.c el, d'autant moins que le gouvernement royal, lors de la solution de toute une série de questions qui se sont présentées entre la Serbie et l'Autrichp-l-Iongrie, a iflûutr&.unâ fir.nuls.-orâvenunce Êt-.a réussi, de

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