Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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30 december 1917
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s.n. 1917, 30 December. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4f1mg7hf10/
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ÇEVUE âet Joaî'îvayx dt) la esiKalsaa. KST VOLK Du 25-26. — A Louvain. — La Commission royale des monuments et le Collège échevinal de Louvain se sont mis d'accord au sujet du projet pour la reconstruction du quartier situé entre la gare et la grand'place. Le projet qui sera présenté au Conseil communal a été conçu par l'architecte Goulet, l'auteur du monument Anspaeh, place de Brouckère, à Bruxelles, et de la maison communale d'An-derlecht. Le plan prévoit la reconstruction de la rue.de la Station, avec un grand bâtiment donnant vue sur la ville. La rue qui le contournerait à droite aboutirait à la grand'place, de sorte qu'on aurait sur l'hôtel de Ville une vue beaucoup plus belle. Le Conseil communal de Louvain se réunira afin de prendre une décision. «4t Jt s. Actualités économiques La réforme du calendrier Nous voici revenus une fois de plus à l'époque où l'on a l'habitude invétérée de se souhaiter mutuellement un tas de choses agréables, même si, au fond, on s'en fiche comme du jour de sa naissance. Vous me direz que cette habitude, il faut pieusement l'observer, la cultiver, la pratiquer. Ma foi, si vous y tenez, je n'y vois pas d'inconvénient, mais, personnellement, cela ne me dit rien. Pourquoi aller féliciter son prochain parce que vous et lui, vous êtes tous deux plus vieux d'un an ? Et puis, qu'y aura-t il de changé, après-demain, dans l'ordre des choses existant ? Rien qu'un chiffre dans une date, un sept à remplacer par un huit pour les gens qui travaillent dans un bureau. A part cela, je ne vois vraiment pas pour quel motif le lr janvier a une importance plus grande que son prédécesseur, le 31 décembre. Vous me direz que c'est le Nouvel An. Mais l'année qui vient ne sera pas plus nouvelle que la nouvelle lune n'est une nouvelle lune. Et puis, aller se souhaiter la bonne année, c'est embêtant, et c'est d'ailleurs toujours la même chose. Vous me direz que je suis un infâme cyhique. Va pour cette gentille épithète. Elle ne me gêne en rien. Après demain, je me contenterai tout simplement de jeter au panier mon ancien almanach, de le remplacer par un nouveau, et tout sera dit. J'aurai l'âme aussi tranquille que celle d'un nouveau-né. A propos d'almanachs, savez-vous bien que, grâce à la guerre, nous allons vers une réforme catégorique du calendrier ? D'abord, ne confondez pas, s. v. pl., ces deux choses bien distinctes. Almanach vient de l'arabe ; calendrier dérive du grec. Le substantif calendrier désigne propre ment la division ou distribution du temps en périodes plus ou moins longues : saisons, mois, semaines, jours. Ur almanach, par contre, est le registre ou tableau qui indique ces divisions et, avec elles, les fêtes civiles ou religieuses, ainsi que les différentes particularités qui s'y rattachent. Le calendrier est à l'année ce que le cadran d'une horloge est au jour. Seulement, une pendule bien réglée es mieux faite que le calendrier. A en croire celui-ci, pai exemple, l'année commence le premier janvier. Or, je vous le demande un peu, que représente, astronomique-ment parlant, cette date du premier janvier ? Eh bien, elle ne représente rien du tout, comme nous allons le voir immédiatement. Lorsque le grand Jules César, imperator, consul, tribun perpétuel et souverain pontife, institua le calendrier qui porte son nom, et qui fut, il faut lui rendre cette justice, un progrès considérable sur les calendriers antérieurs, il eut d'abord l'idée très judicieuse de placer le premier jour du premier mois de son année au solstice d'hiver. Mais les Romains conservateurs et orthodoxes furent scandalisés par cette innovation. Pour se les ménager, César, au bon politique qu'il était, recula de sep jours le commencement de son année, afin de le faire coïncider avec la nouvelle lune. Ce calendrier demeura er usage dans le monde romain, puis dans le monde chrétien, pendant plus de seize siècles. Or, il présentait une inexactitude flagrante, puisque l'année, telle qu'il la présentait, excédait l'année solaire de plus de onze minutes ce qui faisait une différence d'un jour tous les centt rente ans environ. En 1852, le besoin se fit sentir de corriger cette erreur Le pape Grégoire XIII lui aussi, comme souverain pontife chargea une commission d'astronomes de remplacer It calendrier Julien par un calendrier plus parfait. Celui-ci qui prit naturellement le nom de « grégorien », ne diffère du précédent que par le mode d'intercalation du jour corn plémentaire dans les années bissextiles. Mais pour le mettre à point, il fallait abréger de dix jours l'année ai cours de laquelle se fit la réforme. Par un petit coup d'Eta inoffensif, Grégoire XIII fit donc compter le 5 du moiî d'octobre 1852, pour le 15. Cette modification ne donna pas encore satisfaction z tout le monde. Le calendrier grégorien — qui est le nôtre — ne pèche pas seulement par son défaut de concordance avec les phénomènes astronomiques. Il présente encore une anomalie non moins choquante : la nomenclature dej mois. Je ne me mettrai pas à examiner ici cette nomenclature incohérente. Cela m'entraînerait trop loin. D'ailleurs, des lapins autrement calés que votre serviteur se sont attelés dans le temps à cette besogne. Je vous rappelle, par exemple, le calendrier républicain de la Révolution française, qui tâcha d'introduire une nomenclature plus rationnelle, mais dont l'application pratique rencontra des obsta cles insurmontables. C'est pourquoi Bonaparte, dès qu'i: fut empereur, se hâta de le supprimer. S'il n'y aurait précisément pas d'avantage sérieux i rétablir le calendrier républicain, il y en aurait assurément à en adopter un plus logique et plus homogène que le calendrier de Jules César, revu et corrigé par Grégoire XIII. En outre, il serait absolument nécessaire de faire adopter par tous les pays civilisés (?;, un calendrier uniforme éliminant à la fois toutes les incohérences des autres, et les inconvénients résultant de l'emploi simultané de plusieurs divisions du temps. Rappelez-vous que les Russes, les Grecs, les Bulgares, et en général tous les peuples des Balkans, ne reconnaissent que le calendriei Julien, et que les Turcs ont encore un autre système. Vous voyez d'ici ce qui doit en résulter : manque de coïncidence entre les papiers commerciaux, d'où pertes d'intérêts; man , , ,in,„rr„-T- ■rjlllgilEE 1H-. 1 1 ™ Il I Dimanche 30 décembre 1917 10 centimes le numéro 61e anrée — Nos 360-365 Journal de Gand Jecko des 1 Rédaction et Administration : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND Abonnements : ON PbANO VINGT CI..Q PAS TBIMSSTR 5 que de coïncidence entre les jours de fête, d où perturbations, retards et conflits entre gens d'affaires; désagrément; dans le service postal, et ainsi de suite. Il saute aux yeux que ces inconvénients sont avant tou d'ordre pratique. En réalité, d'ailleurs, ce sont des éeono mistes, des financiers, des commerçants qui les ont fai ressortir les premiers. De nombreux congres int-jrnationauj avaient déjà, avant la guerre, traité la question. A présen qu'on a vu quelle est l'importance formidable des relations d'affaires entre différents pays, et comment, en temps de paix, tous les centres économiques du monde se tiennent les gouvernements s'intéressent également au projet de réformer le calendrier. On en parle en Angleterre, er France, en Russie et si, réellement, l'humanité pouvait er arriver après la catastrophe actuelle à une ligue de nations sérieuse, il ne faut pas douter qu'un des premiers point! d'ordre économique qu'on discutera, sera l'unification di calendrier. 1 La lâche ne sera pas facile. Songez donc : il faudr< trouver une solution pour consolider à l'avenir la positior des semaines dans les trimestres, pour éviter que des se maines chevauchent sur les divisions de l'année. Il faudrs que les 15 et les 30 de chaque mois, jours d'échéance, n< | tombent plus un dimanche. Les fêtes fixes mal disposée; ! devront être déplacées; les fêtes mobiles devront être sou 5 mises à une réglementation spéciale. Enfin, ii faudra tâcher de trouver une autre division de l'année, afin qu< tout au moins les semestres soient de longueur égale. Voilà pour le calendrier. L'almanach réformé suivra évidemment. Sa réorganisation pourrait facilement, nu semble-t-il, s'adapter aux exigences de la vie moderne Ainsi— sauf votre respect, car je défends ici un point d< vue purement personnel — pourquoi ne profiterait-on pa de l'occasion pour se débarrasser de toutes ces vieille: mentions d'almanach auxquelles nous sommes habitué depuis l'enfance la plus tendre. Il faut marcher avec l progrès, que diable, et être de son temps. Par conséquent je remplacerais toutes ces naiseries par les noms d'uni foule de choses commerciales, industrielles, hygiénique: et autres dont nous entendons journellement vanter le: mérites à coups de grosse-caisse. Feuilletez un almanach \ Que trouvez-vous, par exemple; juin 9, vendredi, Si Médard, et, en-dessous, une remarque d'une haute porté* philosophique : Le derrière d'une abeille est une lune di miel. Dans mon calendrier, approprié à l'époque et au; mœurs, vous liriez : juin 9, vendredi, un parapluie es utile quand il pleut, et en dc-ssous : Les pépins de h maison Xsont les meilleurs ! Ce serait le dernier cri di mercantilisme qui caractérise si fortement l'évolution d< » l'humanité depuis quelques années, et un imprimeur intel [ ligent qui voudrait travailler l'idée, ferait fortune. Raoul Gustave. Les dépôts de légumes ) du Comité urbain de Secours et d'ÀlimeitfatiO! | Ou sait que, depuis quelque temps, le Comité urbai \ de .Secours et d' Miûîentutioa débite, dans; ses bureau } de vente, des quantités importantes de léguineè t-ais r î conservés. I s marchand'un-s sont, entreposées à la fs ? brique Hanez,^boulevard Lousbergs et à la fabriqu \ Suppes, rue Terre Neuve, où les gérants des migras in \ viennent prendre les quantités qui leur sont nécessaires * C'est de Hollande que ces légumes parviennent a 5 Comité qui leur fait donner, dès Irtir arrivée, tous le l soins indispensables. Los légumes frais sont envoyés s la fabrique flânez et livrés imuiéJiâteïnent à laconson ï mation; actuellement il n'arrive guère que des chou * blancs, des choux verts et dos pilous fiours Les oignon f sont entreposés dans le même établi»sentent qui abrit ; 30 000 kg. environ, dont 20.000 préparés dans des sac ï pour la vente. Une immense salle ne contient que dr : | légumes séchés pour 1 et soupe julienne : ce sont, des cî ' rot tes, des navets, des choux, etc. coupes eu morceau ï et précieusement conserves dans un emballage de cin ! tacs en papier et un sac en jute; ou y a dftjà entassé l \ quantité respectable de 50.000 kg. qui ne Sera livrée ■ la consommation que quand ies légumes frais feron 5 défaut. D'autres salies sout remplies d'emballages S vieux papier, caissfis et paniers vide-. Enfin !a fabriqu j Hanez est également lo magasin de papier du 'Comité l des milliers du sachets y reposent sur des rayon», à cô' ? de iouleaux de papier dont on confectionnera des sa \ chets lorque la première provision sera épuisée. I^a fabrique Suppes abrite plus de 1000 fûts de prin | cesses et de haricots coupes, ain n que 500 fûts de chou | croûte; chaque fût contient environ 170 kg. de légume | conservés. Un personnel spécial est chargé d'examiner < l'arrivée la qualité de la marchandise et de vérifier t l les fûts se prêtent à conserver les légume?. | Aux dsux établissements, on est frappé de l'ordr ; parfait et de l'extrême propreté qui régnent, dans toute ) les salles, même dans celles où se fait une besogne qu i excuserait des soins moins méticuleux. C'est ainsi qu" \ la fabrique Hanez, dans la salie où sout traités les légu ] mes frais, nous n'avons pas remarqué la moindre trac i \ j de négligence le lendemain d'on arrivage assez impor- } ; tant et lorsque 1- s ouvrier-Tétaient enc>io complètement j occupés à déballer et à nettoyer les 1- gumes; à la fabri- t [ que Suppes, dans les çâllçs où se trouvent les fûts de \ conserve.-', le sol cUit également d'une propreté réelle- j 1 meut étonnante. Nous sommes heureux do pouvoir ' ; î Constater les soins nombreux apportés à ces marchau- j ; | dises qui arrivent en quantités assez ab -mlantes et qui, j j grâce à leur bas prix et h-ur bonne qua'ité. facilitent i considérablement le ravitaillement eu légumes de toute la population. ï Les Expositions A la «aile Taets i . L'œuvre du doux mystique Ch. Van Belle a fait, celte i quinzaine, la délectation des connaisseurs. Nous avons eu, à maintes reprises, l'occasion de dire tout le bien que nous pensons de cet artiste, et ce serait nous répéter que d'ana-l lyser à nouveau ces légendes sans paroles intitulées « Le Cortège », « L'offrande », « La maison du Fleuriste », « Le ; printemps de la vie », « La Mère de Blanche Neige » et vingt autres non moins suaves, non inoins merveilleuses. t Avec Van Belle, on est transporté en plein rêve, en plein . idéal; et quand on s'arrache à cet enchantement, on ne sait j ce qu'il faut admirer le plus, ou l'exquise imagination de S t ; l'artiste ou son prestigieux talent. Sous cette double in" j ! fluence, la réalité même se pare de poésie sans rien perdre i t de sa puissance, comme, -— pour n'en citer -qu'un exem-; pie, — dans ce portrait du Père et de son Fils, qui est l'une i des plus belles choses que l'on puisse voir. 1 Curiosités géologiques | La guerre actuelle, avec son système compliqué de . \ tranchées, de couloirs souterrains, etc. ne pouvait man-I quer de deveuir une ai ie puissante de la géologie. Les j couches triasiques, entré autres, de la contrée de l'Aisne dont la partie principale est le Chemin des Dame3, assez connu par les combats acharnés qui s'y sont livr< s; ont pleinement confirmé cette Affirmation; car. du côté allemand, on s'y est livré à d'importantes ctùdes. Il est établi que toute cette cou très fut, à l'époque carbonife-rienne, une vaste mer chaude, dont le fond se souleva | au cours de coavuisions de 1 écorce terrestre pour for-: mer uu vaste plateau se trouvant à environ 300 mètres ' i au-dessus du niveau de la mer. Les eaux de cette mer ont, en s'écoulanf., rongé dans ce plateau de profondes c:evasse3, le partageant en .plusieurs petits plateaux. \ Sur nu de ceux-ci lut bâti Laon. L'éçorce supérieure de la terre se compose ici d'une.cbuclîë d'argile de 10 à if» mètres d'épaisseur, que suit une immense couche de pierre calcaire, que depuis des siècles l'on s>st mis à ^ exploiter. (Jette pierre qu'on n'extrait qu'en hiver, alors ^ qu'elle est hamide et pour ainsi dire plu» ou moins s malléabl«,é>t sciée et transportée bien !oi-.i à l intérieur ^ du pays k l'ai Je des canaux. Les cavités ainsi formées j et dont oa a souvent parlé dans les;communiqués, sont j j. si colossales que tout uu corps d'armée peut y être logé. ! c L'air, il est vrai, y est'malsain, mais à l'aide de forages et ventilateurs, l'on est parvenu à écarter cet inconvé- i j nient. L?s troupes qui y sont cascrnces ont l'a van- j s tage d'être à i'abri des bombes et des obus. ^ Une particularité île cette contrée est. le canal reliant j l'Aisne à l'Ailette et qui, sur une longueur de 2 1/2 kilo- ; k mètres, coule sous terre et forme un véritable tunnel | s sous le Chemin des Dames. C est en hiver un spectacle j e magique que ù- parcourir ce vaste tunnel que traver- ; s senties bateaux, et qui. avec ces milliers do stalactites ! g de glace, étinceiant sous la lumière, blanchs# des iampes élîctriqaes, fait songer à quelque conte des mille et une s nails. q Lors de U construction des tranchées allemandes, ■A l'on a découvert da«s ces terres de, pierres à feu plus ^ ou moins travaillée* se rapportant à l'âge de pierre et t quelque.! objets datant du commencement de l'âge de : fer. 11.semble donc établi que, d}puii de* tempj très 3 anciens, l'homme habita ces parages. • Lorsqu'on compare la force que déve!opp.;ataux fronts 3 les parties ennemiés avec l'énergie accumulée d ai-s la nature, l'on se ser.t petit eu face d'e-ile et un frisson parcourt le corps, quand on songe qu'une seule convulsion de l'écoreé terrestre suffirait pour mettre fia à la guerre et réduire en poussière toute l'énergie que les hommes s accumulant des deux côtés d'une ligue de tranchées. ûliranifps SaBiaise s • MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique i P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et : étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes i b sonores. Accessoires divers. NOMINATIONS en remplacement de feu M. le docteur Duoureux : M. Van Eeckhoute, directeur du service d'hygiène des ésoles et du service des fiches ; M. Haemelinck, directeur scientifique de l'école des enfants arriérés ; M. Van Duyse, médecin communal. DEMANDEZ partout savon Espéranto; le meilleur; adoucit la peau. HORLOGERIE suisse BehaegeL-Mees,chaussée deCour-trai, 128 et chaussée d'Anvers, 54, Gand. VIVRES mis en vent pendant la quinzaine du 31 décembre 1917 au 12 janvier 1918 par le Comité Urbain de Secours et d'Alimentation : saindoux 370 gr. par personne, 5 fr. le kgr ; lard salé ou fumé, 175 gr. par personne, 5 fr, ou 5,40 fr. le kg. ; riz, 350 gr. par personne, 1,20 fr. le kg. ; beurre, 125 gr. par personne, 8,40 fr. le kg. ; vinaigre, 2 décilitres par personne, 0,30 fr. le litre ; sel, 200 gr, par personne pour les non-assistes et 100 gr. par personne pour les assistés des Cantines bourgeoises, 0,28 fr, le kg. ; allumettes, 1 boîte par carte, 0,10 fr.; bouillon en cubes, 1 par personne, 0,07 fr. ; saucissons, 2 sortes. Vente libre de princesses et haricots conservés et de chou croûte. L'ONGUENT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pieds, œils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. Gacons, pharmacien, rue déi'Eglise, 34, Ledeberg. VAN DEN BOGAERT, m.au Beurre, 10, ag. de change. REPAS SCOLAIRES. — Nous apprenons qu'à la suite du manque de cacao et de sucre, la tasse de cacao qu; ls£ enfants reçoivent tous les matins dans les écoles sers bientôt remplacée par une soupe; celle-ci sera faite ai moyen de riz et de graisse et contiendra donc plus de quantités nutritives que la tasse de cacao. Les petits pains continueront à être distribué. BOIS à brûler. — En blocs : chêne, hêtre, sapin. Impasse de l'Ours, 23 (rue d'Or). On porte à domicile. Le SEL GEMME actuellement dans le commerce es mauvais et même nuisible pour la santé. RAFFINEZ votre SEL de CUISINE et de TABLE par notre nouvel apparei «SALINA». MAISON DUTRY-COLSON,Rue des Champs 12, Gand. CARTES DE MÉNAGE. — Avis important. — Le Co mité Urbain de Secours et d'Alimentation porte à la con naissance du public qu'à partir du lundi 21 décembre 1917 la répartition des numéros est changée pour la vente de: denrées dan3 les magasins. Les numéros sont disposé! de telle sorte qu'en général les ménages composés du mêm< nombre de personnes soient appelés de même jour er commençant par les grands ménages. De cette façon h service pourra se faire plus rapidement. Chacun est invitt à consulter, à son bureau de vente, le tableau de la répart tion des numéros ; seuls le« numéros du jour seront servis L'adoption du nouveau système de numérotage aura cer tainement l'inconvénient que des personnes qui on fai l'achat de leurs denrées au débutjde la dernière quinzain< 1917, devront attendre de .faire leur nouvel achat jusqu'i la fin de la première quinzaine de janvier et vise-versa. Cet inconvénient ne découle évidemment pas de la na ture du nouveau système de répartition des numéros; tout* nouvelle répartition® de numéros quelque soit la base su laquelle elle est établie, amènerait durant la période d< transition, le même inconvénient. Une fois donc la période d« transition passée, cet incon vénient disparaît totalement ». BANQUE l'Union du Crédit de Gand. — Fondée et 1855. — Siège social : Place St-Michel, 16. Bureau auxi liaire : A. Vanderstraeten, rue de Flandre, 32. — Tau: actuel e i comptes de quinzaine : 2 1/2 °/0. Fonds publics coupons, changes, toutes opérations de banque. (1638 PAPIERS et sachets,Van denBreen, bade l'Abattoir, 1" COMMISSION locale de ravitaillement. — Dans le cou rant de la semaine du 31 décembre au 6 janvier les mar chandises suivantes seront mises en vente. Légumes / Carottes à fr. 0,34 le kilo; rutabagas à 0,1; fr. le kilo; navets à 0,20 fr. le kilo, ainsi que poireau choux de Bruxelles, céléris, chicons et ramenas noires, s les arrivages le permettent. Poissons : Morue à 9.00 et 3.00 fr. le kilo; poisson d rivière à 3,00 fr. le kilo; crevettes nettoyées à 6.50 fr. 1 le kilo; hareng pec à 1.00 fr. pièce; hareng fumé à 1.00 fr et 0.65 fr. pièce; crevettes fraîches à 3.00 fr. le kilo; mou les fraîches à 0.40 fr. le kilo; moules conservées à 3.00 fr le kilo. Articles de ménage. Sel de cuisine à 0,32 fr. le kilo savon de toilette fin à 3.00 fr., 2.75 fr., 1.95 fr., 1.10 fr. 1.00 fr., 0.85 fr., fr. pièce; savon en pondre à 1.40 fr. 0.55 fr. et 0.30 fr. le paquet ; cirage à 1.00 fr., 0.85 fr. e 0.53 fr. la boîte; torchons (meilleure qualité) à 3.75 fr. e 3.25 fr. pièce; papier de sable à 0.35 fr. la feuille; mine d plomb (zébra) 0,25 fr. le paquet; cartes de laine à remail | les bas à 0.38 fr., 0.28 fr. et 0.24 fr. la carte; fil à coudr blanc et noir à 0.35 fr. la carte et 1.40 fr. l'échevea' ! (blanc). ^ ii— ri 11 n wnri imiu—w hmiiiw»rmm :n,»apeg I Le public est prié d'apporter du papier d'emballage. !Les magasins sont ouverts de 8 à 12 h. et de 2 à 4 h. excepté les dimanches et lundis après-midi. lisseront fermés toute la journée du 1 janvier. UTILISEZ tous les DECHETS du MÉNAGE : balayures, vieux papiers, cendres, poussière de charbon, etc. et FABRIQUEZ- en VOUS-MÊMES des BRIQUETTES avec notre appareil «ECONOMIC». MAISON DUTRY-COL-SON, Rue des Champ, 12, Gand. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6. Meubles. Literies. BEURRE. — Pendant la prochaine quinzaine vente de beurre dans tous les magasins du Comité de Secours et d'Alimentation aux numéros du jour. Ration 125 gr. par personne au prix de 8,40 le kg. JEAN JOSKI, rus du Poivre, 14-16, Fournittues générales pour Eau, Gaz, Electricité. j PRÊTS.Achat, vente propriétés. Minnaert, bd Béguin. 21. ï POMMES DE TERRE. — Tous les habitants du grand-Gand ont reçu 15 kg. pendant les 3 premières semaines de décembre, soit 4 1/2 kg. pour 3 rations ordinaires de 1 1/2 kg. et une provision de 10 1/2 kg. qui correspond à la ration de 7 semaines. Cette provision doit être conservée avec soin et devra être employée plus tard d'après les indications du service. Sous aucun prétexte il ne sera accordé une ration supplémentaire. Le rationnement ordinaire de 1 1/2 kg. par personne et par semaine continue ' depuis le 24 décembre. SAVON « BLANCA » pour les mains. Nettoie les casseroles, les bains, la boissellerie. Fr. 0,30 la pièce. Fr. 3.25 la douzaine. MAISON DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gand. MANUFACTURE de cigares et cigarettes. Ed. De Loore, Gand, rue du Fuchsia, 104-106. POUSSIÈRE de cokes. — La vente continuera comme suit : lundi 31 décembre, n. 34001 à 35000; jeudi 3 janvier, n. 35001 à 36000; vendredi, 4 janvier, n. 36001 à 37800. La distribution se fait à l'Usine à gaz de 2 à 5 h. sur présentation de la partie A/B de la carte jaune et seulement aux jours indiqués. La ration est de 50 kg. Au prix de 1 fr. Le transport se fait au gré des intéressés. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32. Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. LUNA, Pudding Powdcr. En vente partont. SERVICE DU BEURRE, — Il est porté à la connaissance du public que dorénavent la répartition de beurre se fera par séries et non par sections. Cette mesure est prise afin d'éviter les stationnements et de faciliter le service. Afin de remédier au manque de monnaie divisionnaire, les l personnes qui ont la monnaie exacte seront servies immé-i diatement. BOIS DE CHAUFFAGE. — Pour prix et renseignements s'adresser Avenue de l'Exposition, 37. Ne JETEZ pas vos RESTANTS de Vins, Bière et Alcool. Utiiisez-les pour la fabrication de votre propre VINAIGRE, par notre nouvel appareil « ACETA ». MAISON DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gand. s EXPOSITtON. — L'exposition des projets pour la construction de maisons ouvrières à la Chaussée deZwynaerde, est ouverte de 10 à 12 h. et de 2 à 4 h. jusqu'au 10 janvier. L'entrée est libre et gratuite. BRASSERIE Pol. Du Pont, rue des Epingles, 13. Spécialité de bières en bouteilles. PRODUITS alimentaires, rue du Cornet de Poste, 20, Gand. Gros et détail. LE COMITÉ National de Secours et d'Alimentation (région Gatid-Urbain) avise le public que ses bureaux et ' magasins seront fermés le jour du Nouvel an. Par conséquent les clients du mardi pourront se présenter dans leur bureau de vente le lundi précédent ou le mercredi suivant à i leur choix. Le pain blanc pour malades qui devrait être fourni le mardi 1 janvier sera fourni la veille, lundi 31 décembre. LUMIERE électrique tous systèmes Geniets, 14, rue t Brabant. L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. 1 RÉQUISITIONNÉS et réfugiés. — Les bureaux communaux établis et l'église anglicane, près St-Jacques, ne seront ouverts le 1 et le 2 janvier que de 9 à 12.30 h. du matin. ^ URSMAR LAURENT, av. du Grandi Marais, 213. Trans-: ports vers Bruxelles, les villes belges et les pays neutres. PAPIER opaque pour supprimer lumière. De Buck-Noê, rue St-Georges, 44. { MODERN PALACE. — Jusqu'au 3 janvier 1918. « La Justicière » grande comédie dramatique en 3 parties. Joué par la célèbre tragédienne Maria Carmi. « L'Usurier ». drame en 4 parties. I « Cauchemar Indien », comédie comique. Etc., etc., etc. PAPIERS et sachets. Vente et achat, rue Léopold, 15. ON PATINE au Parc au partir du dimanche 30 janvier. Entrée 0,50 fr. (y compris la taxe communale) au profit î de l'œuvre des réquisitionnés. * GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et 1 Uniment Heyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Lcdeberg-Gand. ; BANQUE nationale. — Avis. — La Direction de la , Banque nationale de Belgique invite les personnes qui se présente dans le courant du mois de janvier pour toucher leur rente viagère, à se munir de monnaie, attendu que s celle-ci fait défaut. ' AGENDAS et Calendriers pour 1918. — Papeterie-Im-' | primerie F. et R. Buyck, frères, rue St-Georges, 59. NÉGOCIATION de monnaies étrangères, chèques, cou-t pons, fonds publics, lljQuai Oignons, ROD.DE JONGHE. - j AU THÉÂTRE PATHÉ. — Les 5 actes du «Voyage de Noces de M. Beulcmans » se succèdent au milieu du rire - général. Jamais nous n'avons vu une pièce aussi gaie i aussi attrayante ; c'est à se tordre ! Le merveilleux scénario d'Aphrodite permet une fois de plus à Maria Carmi •'ec'iietûr! da Journal d* Gand 306 :: Le Comte OE Monte-Cristo PAR ALEXANDRE DUMAS Albert ouv/it la lettre ea frissonnant : iuix premières lignes, il poussa un cri, et saisit le jouinil arec na tremblement visible. Tout à coup ses vaux s'obscurcirent, ses jambes semblèrent s« dérobsr sous lui, et, prêt à tomber, ii s'appuya sur Florentin, qui «tendait le bras pour le soutsnir. -- Pauvre jeuae homme ! murmura Monte-'Yisto, si basque lui-même n'eût, pu entendre le brait fias pa roles cle compassion qu'il prononçait; fl est donc dit que la faute des pères retombera sur l?s enfants jusqu'à la troisième ! et quatrième génération. Pendant et temps Albert avait repris sa S loi'ce, et, continuant de lire, i! secoua ses j clieYeux sur su tête mouillée de sueur, et ; froissant lettre et journal : — Florentin, àit-il, votre cheval est-il en ; état de tepreudre le chemin de Paris ? — C es1 un mauvais bidet de poste èclopé. f w — Oh ! mon Dieu ! et comment était la maison quand vous l'avez quittée ? — Assez calme ; mais en revenant de chez M. Beaucharap, j'ai trouvé madame dans les larmes: elle m'avait fait demander pour savoir quand vous reviendriez. Alors je lui ai dit que j'allais vous chercher de la part de il Beaucharap Son premier mouvement a été d'étendre le bras eomm-i pour m'arrêter : mais après un instant, de réflexion : — Oui, allez, Florentin, a-t-elle dit, et qu'il revienne. — Oui, ma mère, oui, dit Albert, je reviens, sois tranquille, et malheur à l'infâme !... Mais, avant tout, il faut que je parte. 11 reprit le chemin do la chambre où il avait laissé Monte-Cristo Ce n'était plus le même homme, et cinq minutes avaient suffi pour opérer chez Albert uns triste métamorphose : il était sorti dans son état ordinaire, il rentrait avec la voix altérée, le visage sillonné da rougeurs fébriles, l'œil étinceiant sous des paupières veinées de bleu, et la démarche chancelante comme celle d'un homme ivre. — Comte, dit-il, merci de votre bonne hospitalité, dont j'aurais voulu jouir plus longtemps, mais il faut que je retourne à Paris — Qu'est-il donc arrivé ? — Un grand malheur; mais permettez-moi de partir, il s'agit d'une chose bien autrement j précieuse que ma vie. Pas de question, comte, I je vous ea supplie, mais un cheval ! ; —Mes écuries sont à votre service, vicomte, ; | dit Monte-Cristo; mais vous allez von.i tuer de. \ : fatigue en courant la poste à cheval : prenez j I uns calèche, un coupé, quelque voiture. — Non, ce ssrait trop long, et puis j'ai [ J besoin de cette t'atigHe que vous craignez [ | pour moi, elle me fera du bieu. ï Albert lit quelques pas en toarnoyant ; I comme un homme trappe d'un balle, et alla j i tomber sur une eiiaise près de la porte. S Monte-Cristo ae vit pas cette ssconde fai- [ I blessa; il était à la fenêtre et criait : | — Ali, un cheval pour M. de Morcerf? qu'on \ | se hâte ! il est pressé ! ? Ces paroles rendirent la vie à Albert ; il ! i s'élanç* hors de la chambre, le comte le suivit, j -— Merci ! murmura ie jeune homme eg • s'élançant en selle. Vous reviendrez aussi j s vite que vous pourrez, Florentin. Y a-t-il un ■ f mot d'ordre pour qu'on ms donne des cke- ; i vaux ? ; — Pas d'autre que de rendre celui que • von» montez ; on vous en sellera à l'instant un i f autre. I Albert allait s'élancer, il s'arrêta. ! — Vous trouverez peut-être mon départ i \ étrange, insensé, dit le jeune homme. Vous ; ; ne comprenez pas comment quelques lignes j f écrites sur un journal peuvent mettre un î j homme au désespoir ; eh bien ! ajouta-t-il en i s î lui jetant le journal, lisez ceci, mais quand je serai parti seulement, afin que vous ne voyiez pas ma rougeur. Et tandis qiu- le comte ramassait le journal, il enfonça les éperons qu'on venait d'attacher à ses bottes dans le ventre du cheval, qui, étonné qu'il existât un cavalier qui crût avoir besoin vii-à-vis de lui d'uu pareil stimulant, partit connue un trait d'arbalète. Le comte suivit des yeux avec un sentiment do compassion infinie lo jeune homme, et ce ne fut que lorsqu'il eut complètement disparu que, reportant ses regards sur le journal, il lut ce qui suit : « Cet officier français au service d'Ali-pacha de Janina, dont parlait, il y a trois semaines, le journal l'Imparti il. s t qui non-seulement livra les châteaux de Janina. Biais encore vendit son bienfaiteur aux Turcs, s'appalait en effet à cette époque Fernand, comme l'a dit notre honorable confrère; m fia, depuis, il a ajouté à son nom de baptême un titre de noblesse et uu nom de terre. « 11 s'appelle aujourd'hui M. le comte de Morcerf, et fait partie de la chambre des pairs. » Ainsi donc, ce secret terrible que Beau-champ avait enseveli avec tant de générosité, reparaissait comme un fantôme armé, et un autre journal, cruellement renseigné, avait publié, le surlendemain du départ d'Albert pour la Normandie, les quelques lignes qui avaient failli rendre fou le malheureux jeune i homme. .X LU JUGEMENT ! A buit heures du matin. Albert tomba chez | Bsauchxmp comme la foudre. Le valet de I chambre étant prévenu, il introduisit Morcerf ' dans la chambra de son maître, qui venait de I se mettre au bain. i —- Eh bien ! lut dit Albert. — Eh bi*n ! mon pauvre ami, répondit Beauehamp. je vous attendais. — Me voilà. ,Te ne vous dirai pas, Beau-champ, que je vous crois trop loyal et trop bon pour avoir parlé de cela à qui que ce soit; non, mon ami Bailleurs, ie message que vous m'avez i-avoyé m'e»t un garant de votre affection. Ainsi, ne perdons pa* de temps en I préambules : vous avez" quelque idée de l quelle part vient le coup? î _ Je vous en dirai deux mots tout à l'heure. — Oui, mais auparavant, mon ami, vous me devez, dans tous ses détails, l'histoire de cette abominable trahison. Et Beauehamp raconta au jeune homme, écrasé de honte et de douleur, les faits que nous'>llons redire dans toute leur simplicité. Le* matin de l'avant-veille, l'article avait par« dans un journal que l'Impartial et, ce

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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