Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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14 december 1914
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s.n. 1914, 14 December. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27r98g/
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' ^ I Lundi 14 décembre 19141 10 centimes le numéro 58me année — N" 3/j8 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS i , BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 Irancs pour six mois s 4 francs pour trois mo: Poyr l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : S, RUE DE FLANDRE, 3, GAND TELEPHONE 665 ANNONCES' Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. LA GUERRE AVIS Prohibition de l'exportation de divers produits. Est prohibée par toutes les fron tières de la Belgique l'exportatioi des chevaux, bestiaux, porcs moutons, de même que des pro duits alimentaires de toute espèce Toute contravention entraînera 1; saisie des animaux et produits ei question. Bruxelles, le 30 septembre 1914 Nr. 10 (7 novembre 1 g 14). Arrêté relatif au trafic des matiè res servant aux besoins de li guerre. I. Les matières ci-après citées ser vant aux besoins de la guerre son soumises aux dispositions de ce arrêté : Argent, cuivre, laiton, plomb zinc, nickel, minerais de nickel aluminium, étain, antimoine, fer-romanganate, minerais de man fanèse, ferrosilicium, phosphate: ruts et superphosphates, nitrates jiitrates, acide nitrique, pyrites acide sulfurique, graphite, glyce rine, matières à tanner, explosifs camphre, codéine, morphine, opi um, loques, coton, jute, lin, laine chanvre et les fils et produits manufacturés de ces matières, sacs Eeaux, cuir, caoutchouc, gomm rute.gutta-percha,graisses, huile; minérales, benzine, benzol. II. L'exportation de la Belgique de matières énumérées au par. I es soumise jusqu'à nouvel ordre ai contrôle du Gommissairedu Minis tère de la guerre en Belgique, 6, rue de la loi, Bruxelles. Les de mandes motivées d'autorisatioi d'exporter sont à adresser ai commissaire. Les matières d quiconque éludera son contrôl seront confisquées. III. Le Commissaire du Ministèr de la Guerre (IIJ peut décider qu< des provisions de matières énumé rées au par. 1 doivent être cédée en propriété à l'empire Allemam ou à des tiers, contre rembourse , ment de la valeur. La valeur de provisions sera fixée définitive ment par une commission nom mée par le Ministère de la Guerr à Berlin. IV. Cet arrêté entre immédiatemen ;n' vigueur. Bruxelles, le 26 octobre 1914. Le Gouverneur Général en Belgique. Baron von der Goltz Feldmaréchal. Par la même occasion je fai: savoir que les droits d'entrée er douane, de contributions et d'ac cises restent en vigueur telle; ou'ils étaient avant la déclaratior ae guerre. La défense d'exporfe: certains articles restent égalemen la même qu'avant la déclaratior de guerre. Le Temple des Douceurs Telle estrenseigne,àalluretoute classique et du ton le plus galant du monde, que nous découvrîmes un jour inscrite sur la vitrine d une vieille confiserie, dans une petite cité de nos Flandres. Si bizarre que cela puisse paraître, la même dénomination pourrait bien convenir à cette heure à notre Hôtel de ville. C'est par son organisation du ravitaillement que la maison communale a conquis tous les droits à cette désignation aimable. Qu'on en juge plutôt par les conditions suivantes qu'on y fait actuellement au commerce : « Les commerçants peuvent acheter des denrées à la Ville pour un minimum de 300 fr. par semaine, et pour un maximum de 3.000 fr. Les trois cinquièmes du montant de ces fournitures doivent être pris en sucre; deux cinquièmes pris en autres denrées. C'est-à-dire que pour obtenir, par exemple, trois sacs de fèves à 59 fr., soit 177 fr., il faut acheter des sucres pour 265 fr. 50. Encore, d'après le tarif de la Ville, le commerçant ne peut-il obtenir que 3/5 de sucre rangé, le reste étant pris en sucre lump ou en sucre déchet, deux qualités qui, sauf à l'époque des confitures, sont presque invendables. » Voilà donc nos braves détaillants qui, pour être mis à même de nous transmettre n'importe quelle denrée, vont être obligés d'acheter du sucre à mort. Le sucre va s'empiler dans leurs magasins, dans leurs caves,dans leurs greniers. Ils vont devoir en bourrer tous leurs casiers, tous leurs rayons,tous leurs bocaux. Ils seront contraints finalement de lui ouvrir les tiroirs de leur commode et les portes de leur garde-robe. Ont-ils besoin de riz ? 11 faut qu'ils achètent du sucre. Est-ce le vermicelle qui leur fait défaut? D'abord, acquérir du sucre. Faut-il de la farine ? Du sel ? Achetez du sucre. Des œufs? Achetez du sucre, du sucre, du sucre. Et surtout, Messieurs, ne vous avisez pas de faire la petite bouche. Point ne suffit d'acquérir une dose modeste,d'effeurer d'une pince parcimonieuse le contenu du gigantesque sucrier municipal. Ce sucrier de Heidelberg exige qu'on y aille bien plus carrément que cela. C'est à la louche, à la pelle, au tombereau qu'il vous faudra procéder. Les trois cinquièmes de votre commande, Messieurs, porteront sur la sucre,sinon vous n'obtiendez pas une pincée de farine, pas une fève, pas un centimètre cube de vermicelle. Que faire ? S'incliner évidemment. Mais le commerce gantois n'en sortira jamais si le public ne lui vient en aide. Si le consommateur boude à la besogne, s'il refuse de croquer du sucre du matin au soir pour débarrasser les détaillants, ceux-ci verront petit à petit tout leur fonds de roulement immobilisé, cristallisé — et le combat commer cial cessera, faute de combattants.II ne reste donc qu'à faire appel au zèle des citoyens, à les conjurer d'acquérir à leurtour d'innombrables kilogr. de sucre, d'en introduire à foison dans l'alimenta-tiondes leurs,de s'en bourrer, d'en saturer leurs femmes, leurs enfants et eux-mêmes. Une exhortation officielle suf-fira-t-elle à cette fin? Une affiche atteindra-t-elle le but? L'éloquence de nos officiers municipaux sera-t-elle assez persuasive pour fâire accepter — en douceur — leurs recommandations? Nous voudrions l'espérer, mais nous avouons conserver quelques appréhensions. Peut-être, après avoir eu le sourire, seront-ils contraints de froncer les sourcils. Peut-être — passant du grave au doux, du plaisant au sévère — devront-ils décréter, sous une forme ou sous une autre, la consommation sucrière obligatoire.Les pères d.e famille absents vont payer par jour, des 2, 5 ou 10 francs. — Pourquoi les pères de famille présents ne seraient-ils pas astreints à acheter, pour des sommes analogues, soit des spek-ken de cette Catherine plus illustre à Gand que la célèbre impératrice, soit de ces hanepietjes chers à la prime jeunesse? Et le contrôle, me direz-vous ? — Bah, nos édiles sont ingénieux. Ils trouveront bien. A l'heure qu'il est déjà, pour obtenir une miche il faut exhiber un bon. — Pourquoi demain, ne faudrait-il pas exhiber en outre un pain... de sucre ? Pain pour pain 1 Si le boulanger n'a pas la preuve que vous avez fait votre devoir vis-à-vis de la canne ou de la betterave, il vous refusera carrément toute familiarité avec la farine. Tant pis pour vous ! Le devoir avant tout 1 Mais que ferons-nous de tout ce sucre, soupirez-vous peut-être? Jamais, nous direz-vous, même avec la meilleure volonté du monde, même avec le concours de notre tendre progéniture, même en nous vouant nous et les nôtres', à un inéluctable diabète, jamais nous n'arriverons à faire disparaître les tas, les monceaux, les montagnes de sucre qu'il nous faudra importer en nos demeures. Que voulez-vous que nous vous répondions ?... C'est un problème évidemment, un problème épineux. Il faudra chercher. Si, décidément, vous ne trouvez pas moyen d'ut>';ser votre sucre autrement, vous pourrez toujours, n'est-ce pas, le casser sur le dos de vos édiles ? Et si, même de cette façon, vous n'en venez pas à bout, eh bien, vous en serez quittes pour le brûler. On assure qu'il n'y a rien de tel pour assainir l'atmosphère. -.V,. . --7 ' " I La Guerre Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Grand. Grand quartier général, 11 déc. 6 heures. — En Flandre nous continuons à avancer. A l'est et à l'ouest de la forêt de l'Argonne les emplacement de l'artillerie ennemie ont été attaqués.Les attaques françaises àl'ouest de Pont-à-Moussou ont été repoussées.Les aéroplanes allemands. Copenhague, 9 déc. — Le « Po-litîken » apprend de Paris qu'une taube a survolé Commercy et a jeté des bombes sur la gare. Les Allemands en Flandre Copenhague, g déc. — D'après la « Kôln. Zeitung » le « Temps » de Paris publie ce qui suit : On ne comprend pas ce que les Allemands nous préparent. Nous savons qu'au nord d'Ostende, entre Blankenberghe et Knocke ils ont placé de grandes pièces d'artillerie, dirigées vers la mer. Ge ne peut être que dans le but d'empêcher les Anglais de débarquer sur le littoral belge, et d'attaquer les lignes allemandes par derrière. Au nord de Bruges ils ont creusé des tranchées, de même que le long des canaux de Schipdonck et Léopold. Les Allemands ayant concentré dans les environs de Bruges de forts contingents de troupes, il est inadmissible qu'ils pensent à une retraite. La plus vraisemblable, c'est que les troupes de la Triple Entente auront à subir sous peuple choc d'une violente attaque allemande. Communiqués des armées alliées. Paris, 9 déc. (Communiqué officiel de 15 heures) : Depuis la mer jusqu'à la Lys, il y a eu pendant toute la journée du 8, des duels d'artillerie. Dans la région d'Arras et plus au sud, rien n'est à signaler. Toutes les positions que nous avons prises dans les derniers jours ont été organisées et fortifiées.Dans la région de l'Aisne a eu lieu un duel d'artillerie dans lequel nous avons eu l'avantagé. En Argonne. l'activité de notre artillerie et de notre infanterie nous a assuré des gains appréciables. Plusieurs retranchements allemands ont été emportés. Nous avons fait des progrès sauf en un point où l'ennemi a fait sauter une cle nos tranchées au moyen d'une j mine. Sur les Hauts de Meuse, de même qu'en Argonne, nous avons progressé et pris plusieurs des tranchées ennemies. Nous avons fait de même dans le bois de Le Prêtre. Dans les Vosges, nous avons repoussé plusieurs attaques au nord-ouest de Senones. Dans le restant du secteur des Vosges, l'ennemi, pendant la journée du 8, n'a pas tenté sérieusement d'attaquer les positions dont nous nous étions emparés la semaine dernière. Paris, 9 déc. (Communiqué officiel de 23 heures) : En dehors d'une avance de nos troupes à Parvillers et d'une attaque des Allemands sur Tracy.-le-Val, qui a été repoussée, il n'y a rien à signaler. Paris, 10 déc. (Reuter) — La journée d'hier s'est passée dans le calme en Belgique et aux environs d'Arras. Les Français se sont avancés de quelques centaines de mètres dans la région du Quesnoy. L'artillerie française a encore toujours la supériorité sur l'allemande à l'Aisne et a obligé les Allemands à évacuer quelques tranchées près de Rheims. Six contre-attaques ont été re- Poussées. Le terrain pris par les rançais est fortifié partout. Bombardement de Furnes. Le «Times» annonce que mardi matin des grenades allemandes tombèrent à Furnes. Elles étaient dirigées contre la gare. Quoique les canons les plus proches dussent se trouver à plusieurs milles de là, deux grenades, cependant, touchèrent leur but. L'une d'elle tomba près d'un convoi de bles- ' sés. Trois hommes furent atteints. I Sur Mer Bulletin allemand affiché à Gand. Grand quartier général, 11 déc. 6 heures. — D'après les dépêches officielles de Reuter les grands croiseurs « Scharnhorst », « Gnei-senau », et les petits croiseurs «-fceipzrg"^, "rNurnberg » ont été rencontrés le 8 décembre aux îles Falkland par l'escadre anglaise et ont été coulés. Le co abat naval près des îles Falkland. Londres, 10 déc. (Reuter). — Le croiseur allemand « Nûrnberg » a été coulé le 8 décembre. La poursuite du « Dresden » continue. Londres, Iodée. (Reuter)officiel. — La batailleduracinq heures avec des intervalles. Le « Scharnhorst » coula après trois heures; le « Gneisenau » deux heures plus tard. Les croiseurs légers allemands s'éparpillèrent, maisils furent poursuivis par des croiseurs légers et des cuirassés anglais. Aucun navire anglais ne aérait perdu. Encore le combat naval des fies Falkland. Berlin, 11 déc. (Wolfi). —Notre escadre composée du « Scharnhorst », du « Gneisenau », et du « Leipzig» ainsi que du «Desdcn» et du " Nûrnberg » s'est dirigée après le combat de Coronel vers le port de Santiago de Chili, qu'elle a quittéendéansles 24heures pour une destination inconnue. On croit qu'elle se dirigea vers le sud à la recherche des croiseurs anglais «Canopus» et «Glascow». Berlin, 10 décembre (WolfT). — 1 D'après une dépêche officielle de \ Reuter notre escadre fut décou- . verte et attaquée dans les environs des îles Falhla'nd par une escadre anglaise sous le commandement du vice-amiral Sturdee. Cette même dépêche dit que le « Scharnhorst », le « Gneisenau » , et le «Leipzig» ont coulé. Deux charbonniers sont tombés aux mains des Apglais.Le «Dresden». ei le « Nûrnberg» ont pu s'échap-jper. Ils furent poursuivis ! Nos pertes semblent être importantes. Un grand nombre de survivants des navires coulés furent sauvés. Au sujet de la force des Anglais, dont les pertes doivent être insignifiantes, les dépêches anglaises ne disent rien. Entretemps, d'après ce que les journaux annoncent,une très forte escadre (il paraît qu'il y avait près des 38 navires) fut envoyée pour attaquer nos navires. D'après la ? dépêche officielle l'escadre anglaise se trouvait sous le commandement du vice-amiral Sturdee et elle livra bataille dans les environs des îles Falkland,près de la côte orientale de l'Amérique du sud, au nord du cap Hçrn. D'après le détail que deux charbonniers sont tombes aux mains des Anglais, noussupposons que nos navires étaient occupés de s'approvisionner de combustible, protégés par les îles. Les nouvelles anglaises disent que c'est le navire du vice-amiral, le comte Spee, le « Scharnhorst » qui a ouvert le, feu. Au sujet du combat même nous ne savons rien, mais on peut accepter que le Scharnhorst, le Gneisenau et le Leipzig coulèrent pendant que le Dresden et le Nûrnberg purent échapper. Au sujet des pertes anglais on ne sait rien. On ne peut pas oublier que notre escadre est déjà depuis 4 mois en mer, et qu'elle se réunissait sans employer aucun câble nî aucune autre manière de communication, pour se préparer à un dur combat contre la flotte ennemie. Il n'y avait aucun port pour servir de refuge et permettre des réparations. Néanmoins, nos navires purent, pendant plusieurs mois, prendre la provision nécessaire de charbon et de vivres, sans tomber dans les mains des ennemis. Sur le sort de l'équipage, aucune dépêche ne donne quelque ren-1 seignement. Le combat eu lieu le 8 décembre, Le combat près de l'archipel Falkland. L' « Algemeen Handelsblad » croit savoir que parmi la flotte'

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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