Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1704 0
13 januari 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 13 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2zw59/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

REVUE des jô«fîîaax de te saznai«iea LE BRUXELLOIS Du _ Angleterre. — Le marché de l'argent. -D'après le bulletin hebdomadaire de la firme Mooable e Boldschmidt, le marché a été excessivement calme. L cote est restée inchangée à 42 3/4 deniers sans variations II est clair que les intéressés attendent la fin des négocia lions entamées entre les Etats-Unis et les pays producteur du métal blanc. D'après une information émanant du mi nistère des finances des Etats-Unis, le gouvernrmcnt ; l'intention de monopoliser l'achat de la production du pay à un prix fixe à arrêter. Les dispositions du marché d Londres dépendent des termes de cet arrangement. Le arrivages sur le marché anglais sont suffisants pour pare aux besoins de l'industrie, de sorte que des fluctuation de prix ne sont guère à prévoir. Le gouvernement des Etats-Unis vient de fixer le prix d métal blanc à 87 à 89 ccnls l'once. Du 7. — Le nouveau cabinet belge. — Râle, 5 janv. -De Paris au « Schweizer Press Telegraph » : Le nouvea cabinet belge est constitué : Paul Hymans reprend 1 direction du ministère des affaires étrangères, le présider du Conseil de Broqueville échange les affairus étrangère contre le portefeuille de la reconstruction nationale, 1 ministre des sciences et des arts, Poullet, reprend celui d l'économie populaire. M. Brunet, député socialiste d Charleroi, devient ministre sans portefeuille. Simultané ment trois commissions ministérielles particulières ont ét créées en vue d'étudier les questions de l'armée, d'éconc mie transitoire et de réferme industrielle. Dn 8. — Le tremblement de terre au Guatémala. — 0 mande du Havre : Le gouvernement belge fait savoir qu lors du tremblement de terre au Guatémala, aucun Belg n'a été tué ni blessé, mais que l'hôtel de la légation a ét complètement détruit. — Une église mangée par des chiens ! — Le « Mercur de France » nous rapporte la narration de la destructio: d'une église dévorée un certain dimanche par des chien entre l'heure de la grand'messe et des vêpres. L'église était, il faut le reconnaître, petite et bâtie ei matériaux extraordinairement locaux : c'était le templi d'Esquimaux convertis, bâti sur les rivages de la bail d'Hudson à l'aide de fragments de squelettes de baleine. A quelle époque remontait ce monument de la piété bo réale, nous l'ignorons, mais ce que nous savons par 1< récit du « Mercure de France », c'est que l'œuvre de des truction exécutée par ces vandales à quatre pattes a été de: plus rapides J.a bande hurlante et affamée a rongé le sou bassement d£s murs avec une telle adresse que bientôt 1< temple tout entier s'effondra, facilitant le travail destructeu des assaillants à un tel point qu'il ne resta bientôt plus d< l'église esquimaude que d'informes débris. Du 10. — Bruxelles. — Le service communal fies trans ports. Afin de pouvoir assurer la marche régulière des services des vidanges et du nettoiement publiera Ville s'es procuré 44 beaux bœufs. Un des animaux tomba malade de sorte qu'il fallut éloigner les autres. On embauche 240 hommes pour les remplacer, mais le transport pa charettesà bras ne se fait que difficilement sur les pantes L'autorité occupante a mis 20 beaux chevaux à la disposi HET VOLK Du 9.— Le Bourgmestre Kleyer, souffre d'une grave ma ladie des yeux, au point que depuis un certain temps il es remplacé par le premier échevin, Valère Henault. Un des DE GENTEHAAR Du 10. — Le Guatemala complètement détruit. — Washington, 7 janvier. — Des dépêches arrivées au Ministère des affaires étrangères annoncent que la ville de Guata-mala a été complètement détruite par un nouveau tremblement de terre. Des télégrammes de San José signalent de nombreuses victimes. Ce qui restait de la ville est aussi en ruines actuellement. tut Actualités éeosismieues L'ours et ses âettes Un ©urs apprivoisé, aussi longtemps qu'on lui permet de digérer en paix sa propre graisse, est la crème des plantigrades. Mais qu'une mauvaise mouche le pique, et le voilà parti, démolissant sous sa masse pesante tout ce qui voudrait lui barrer son chemin. Sans crainte de s'embourber, il lève et abaisse tour à tour ses grosses pattes; s'il rencontre un plat, il les y pose sans se gêner, et il les y pose bien. C'est du moins ce qu'il faudrait croire en examinant tout ce qu'a fait l'ours russe depuis quelque mois. Après avoir brisé ses chaînes, après être sorti de la caverne dans laquelle l'avaient emprisonné ses maîtres depuis Ivan le Terrible jusqu'ai|« petit père » Nicolas, le hardi compère a entamé sa formidable besogne de démolition. Mais à côté des choses splendides qu'il a faites, il faut avouer qu'il a voulu mettre en pratique des idées qui ne peuvent vraiment être conçues que par l'esprit d'un forçat libéré. La Russie a toujours été l'eldorado du pourboire. Quiconque la connaît tant soit peu, sait parfaitement bien qu'il ,est impossible, dans ce pays, d'envoyer un télégramme ou d'obtenir du feu pour allumer sa cigarette, sans y aller de sa pièce blanche. La sagesse populaire le confirme d'ailleurs elle-même dans une foule de contes, les uns plus fantaisistes que les autres. En voulez-vous un exemple ? Voici : Vous savez probablement qu'en temps de paix, certaines unités de l'armée russe ponent une tunique blan-1 chc. L'origine de cette tunique, s'il faut en croire la tradition, est très bizarre. Un jour, le tsar donna l'ordre de distribuer à tous les officiers et soldats d'un certain régiment, de longs manteaux blancs. L'intendance se mit en branle. Or, l'usage voulait que chacun des fonctionnaires de ce département touche sur toutes les fournitures ce que nous appelons si pittoresquement « un pot de vin ». En l'espèce la chose était impossible. C'est pourquoi chacun de ces messieurs, ne touchant pas d'argent, prit une paire de ciseaux, et coupa des manteaux une lanière d'étoffe. Arrivés enfin à destination, les manteaux étaient devenus tellement petits, que les soldats, n'y voyant que du feu, les en- • Dimanche 13 janvier 1918 10 centimes le numéro 62e aîîné - N°s 8-1 Journal de Gand É3CBEO Rédaction et Administration : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND Abonnements : UN F&'-ANC VINGT CUSQ PAS. TBIMSSTitE ï — -J! * i dossèient bravement comme des tuniques. C'était là d'ail-i leurs le seul usage qu'on aurait encore pu en faire. De tels ? exemples, je pourrais les multiplier à l'infini. Je pourrais ï vous raconter l'histoire de la chandelle de deux sous de-? mandée un jour par Pierre le Grand pour cirer ses bottes, \ et qui figura pendant des siècles au budget de la Cour pour | une somme de plusieurs milliers de roubles, sous le titre 5 de « Pommade fournie à Sa Majesté ». Mais cela nous en-! traînerait trop loin. Rappelez-vous l'histoire des cuirassés j d'il y a quelques années, l'histoire de ces navires de guerre inexistants payés ru is sur l'ongle, et dont la dépense : avait tranquillement passé dans la poche rie quelques grands-ducs. Rien d'étonnant, par conséquent, à ce que la Russie ait été un pays continuellement criblé de dettes. Avant la guerre, le total en était déjà fort considérable. Depuis lors, il n'a fait qu'augmenter. En ce moment, il atteint des pro-[ portions gigantesques, et les créanciers n'ont qu'à bien se I tenir. Ces créanciers ont déjà passé un mauvais quart d'heure. N'a-t-on pas annoncé, il y a quelque temps, que le gouvernement maximaliste allait, purement et simple-3 ment, supprimer le sgfvice des intérêts et des amortisse-! ments de la dette russe? Il n'y a pas de fu.née sans feu, ij dit-on d'habitude, et s'il est vrai'que la nouvelle a été dé-; mentie quelques jours après, je 11e m'étonnerais pas, quand ; même, à ce que la mesure ait été réellement envisagée à i Pétersbourg. Les « Bolcheviki » n'y vont jamais de main i morte, nous en avons déjà eu suffisamment de preuves. j Leurs pareils, à deux fois, ne se font pas connaître, I Et pour des coups d'essai, veulent des coups de maître. C'est ce qui me fait penser qu'un jour ou l'autre, leur I chef actuel prendra, en tout état de cause, une décision îa-dicale en matière financière. Et je vois parfaitement ce petit homme — ne s'appelle-t-il pas Lenin — enfoncé dans une bergère de l'Institut Smolny, adressant à son chc f de ca'.i-net, du fond de son faux-col, quelques paroles mesurées, mais pleines de conséquences. « Foin de tous les vestiges de l'ancien régime. Avant d'ensemencer, il faut défricher. Défrichons ! A bas le népotisme; à bas !a ploutocratie ; à bas la fraude, la concussion, l'incurie; à bas l'oligarchie; à bas la routine. Par conséquent : Faites savoir à tout le inonde que nous ne payons plus, et qu'on patiente. Allez 1» Si réellement il en était ainsi, quelle salade ! Reste avoir si les créanciers se laisseraient faire, car eux aussi ne sont pas les premiers venus. La France y va pour la jolie somme de 25 milliards de francs. L'Angleterre a droit à 18 milliards, les Etat-Unis à 5 milliards, l'Allemagne à 2 1/2 milliards, le Japon à près d'un milliard, sans mentionner la foule des petits, tels que la Hollande, la Suisse, la Hongrie et ainsi de suite, dont l'épargne populaire est saturée jusqu'à un certain point de valeurs russes. Bref, un total de ■ plus ds 50 milliards de francs, ce qui, aurait dit Monsieur de la Palisse, n'est pas une paille. Mais ce n'est pas tout. L'intérieur du pays n'est pas -mieux-loti que l'étranger, puisqu'il est noyé sous un flot de papier-monnaie d'une valeur assez problématique. En temps de paix, la circulation fiduciaire de la Banque de Russie était d'environ 300 millions de roubles. Le 5 août 1914, ce contingent fut porté à 1500 millions. A présent, il dépasse les 16 1/2 milliards de roubles, et augmente en général de quelques centaines de millions par semaine. Pour couvrir celte formidable émission de billets, il existe, d'après les derniers relevés officiels, une réserve d'or de 1295 millions de roubles, et un poste assez douteux de < créances sur l'étranger », du montant de 2308 millions, soit au total environ 3600 millions de roubles seulement. Que faire en présence de cette course à la banqueroute d'Etat, accélérée par nessus le marché par les innombrables disputes entré Maximalistes, Mimimalistes, Petits-Russiens, Blancs-Russiens et Russiens de toutes les autres couleurs de l'arc-en-ciel ? Si le change du rouble était un tantinet favorable, on parviendrait encore à s'en tirer. Malheureusement, c'est le contraire. Alors ? A mon humble avis, il ne reste que deux moyens : ou l ien la conclusion de nouveaux emprunts extérieurs, ramenant dans le pays de grandes quantités d'or, ou bien l'introduction d'une espèce de inoratorium général à l'exemple de celui qu'a édicté dans le temps le Brésil, et en vertu duquel tous les paiements en espèces seraient remis pour un certain nombre d'années. Sinon, c'est le krach avec toutes ses conséquences et la réputation de mauvais payeur ; dont s'enorgueillissent quelques Etats de l'Amérique du \ Sud. Le peuple russe ne sait que faire, et attend ce que riéci- j dera le gouvernement. Comme première mesure, celui-ci i vient d'édicter le monopole d'Etat d.-s affaires de banque, i Ce monopole appartient si bien aux â'xiomes du socialisme ! extrémiste, qu'on aurait pu s'étonner s'il n'avait pas été i proclamé. Mais la grande question est de savoir de quelle façon se fera la mise en régie des banques. Jusqu'à présent il n'est pas possible d'y voir clair. Peut-être la Banque d'Etat absorbera-t-elle toutes les institutions privées, comme le fait une grande société avec d'autres de moindre j importance. La confiscation pure et simple me paraît im- ; possible, puisque le décret prescrivant la saisie des réser- j ves métalliques annonce que la valeur en sera portée en 1 compte. La confiscation sans indemnité mettrait d'ailleurs ] sur le dos du gouvernement la grande foule des actionnaires étrangers. Or, il ne faut pas oublier qu'il existe en Russie de nombreuses banques travaillant avec des capitaux français, anglais, américains et hollandais, et il esi évident que les souscripteurs de ces capitaux ne laisseraient pas aller les choses sans protester énergiquement. La dêche dans laquelle se trouve le pays l'oblige à respecter l'étranger, et c'est là pourquoi) à mon avis, la tentative des maximalistes devra totalement échouer, du m§ins en partie. Qui alors paiera l'addition ? That is the question. En dépit des promesses de tout genre que leur font leurs nouveaux maîtres, i! ne restera vraisemblablement aux mou-jicks des steppes et des montagnes de toutes les Russies que la seule alternative de travailler d'arrache-pied. L'ari-i dition à payer contiendra autre chose que le prix île quel-î ques truffes et d'une demi-douzaine de bouteilles de cham-i pagne frappé. Zédor Yvanovitch pourra trimer poui | l'acquitter, et pourra trimer longtemps. A moins qu'il ne \ se repose sur l'Etat. Mais alors, gare à celuirci le jour où l la coupe débordera. N'oublions pas qu'un peuple qui croil que l'Etat peut tout — et c'cst ce.'que croient les maximalistes — rend ce dernier resr.orts.able t: us les maux qu'il subit. Il lui attribue aussi bien le vide absolu de son porte-monnaie que la maladie des vers à soie. N'était-ce pas le roi de Népaul qui canonnait les dieux parce qu'en dépit de ses sacrifice! et de ses prières, ils n'avaient pas empêché sa femme d'avoir la petite vérole ? Raoul Gustave. JLfiJ» JlJfc *3 e es Les oeuvres rt'alim?!!tation DooM'aîre ; Tout le monde connaît la grande extension qu'ont prise ; depuis quelques mois les œuvres d'alimentation popu- | laire, mais beaucoup ne se font pas une idée du nombre ç de personnes admises aux diverses œuvres. Le tableau : ci-dessous, qui a servi de base pour la répartition des pro- ' duits exotiques pendant le mois de septembre dernier, peut i en donner une idée. Les chiffrés donnés pour les provinces I d'Anvers, de Brabanl, de Limbourg et du Hainaut sont ! ceux du mois précédent, les statistiques n'étant pas parve- 1 nues en irmps vouiu. > 0000000000 — C •- OOOOOOOOOO m Ort OOOOOOOOOO «.n 1 00 ira 0000000 — X OOCSJOOOOCCVOOO 3o ooN-roicMNniCN — ; L a ^ ^ « , -S 5 . ! «u i oooooooocviira r- — X OOOOOOOO— O 1- ~ — r- — 7r|cgro\oeoo>ic-io>v©oo r— £ ° I fo o n m o cm m m ^ 1c cî A H o -T -H 00 >0 ^ —«iccc ro ïr 1 .S ^ g - c - o 5 .2" 000 o o o o o o o "u 3C OOO^OOOOOCC I- 5 «5 | ookra_irao-<ror~\o co «5 w c ' n « u3 ^115 cm ~ o co t vO - ~ > K O - 2 c o | S CO — 0 G. a ooooooooo»ra ira • u- g I oooooooot— co 'ira rt; Z ~ £ I iraocooococooj-rf-^ o W 3 ; J ° ^ \o ira 1ra co ' o co -o — -o C ; o V o OOOOOOOOOO O I- O 00 OOOOOOOOOO O oooooooo\o>o o .oir '« I NNNVONCOWO CO-n —' t ~ — 1 ONCOcocoroco-rrr^rovo o .5 « _ - W DO w o — 5 o ooooooooevio o c ~ ra— oooooooooco cm •— ■_£ CinoiOM^tOO-kO (M C tr, ' . • ^ ; O o ON -r -r v© — O l- % i ^ — (M ^ g | J yj v—■ Oy'CJ OOOOOOOOOO o .H — ' loooooooo^or^ <"o <u S | ocoooo^co-^ot-o cr» W g i ^ r £ cm —■ CO eo* ira ^ ~ = » = M Ol VO ' = o 5 S — ! °- o J — es Io OOOOOOOOOO O C — «! i- OOOOOOOOOO O — r- d.-j5 o-<ooooogcocc •- f ' o3 !«°ICCO>—••OXNH O C° » m c. o-r^-cococo— vot^-ro o -r° ! 1/3 o cm >ra -rr cm -.o oo > w a N i S.S ! ~ g i S e i <s> l 2 15 5 i 8 £2 I' x ! ! jl I - J I II S „ ! « « S S S s o o " s-f S 5 s s • it O- 're . ■ M -- — —• c. Comme on peut le constater, c'est dans le ressort du Comité provincial de la Flandre Orientale que l'ensemble de ces œuvres compte le plus grand nombre de participants. Le Comité de l'agglomération bruxelloise, qui ne dessert aucun: commune rurale, a le plus fort pourcentage. Le Comité de la Flandre orientale, tout en n'ayant pas de restaurants économiques, vient ensuite à côté d'Anvers, de Liège et du Hainaut. • t tu« & s Jt* ta Un voyage d'exploration à Bornéo Un savant norvégiens, le Dr Karl Lumholtz, qui est récrtinmanc ar.-ivé à San-Francisco, après avoir exploré I?:» foiêts vierges de l'î e de Bornéo (huîcs nécrlandai- .s s;, a l'ait à un journal local, il'intéressant es communication au sujet de son voyage.. L'explorateur a visil . les villages des Dayacks, une race très douee qui c toutefoi • l'habitude de se livrer à la chasse des têtus ces « koppensnellcrs ». comme ils sont appelas par Hollandais, ne se livrent pas à ces cruautés par espri sanguinaire, nuis pour des motifd d'ordre religieux. Le Dayack qui tranche la tête de quelqu'un et la conserr soigneusement dans sa demeure, croit que l'âme de h victime continue à l'habiter et n'attend que sa mor pour lui servir de guide et de serviteur dans, l'au-dsi; Le gouvernement hoilandais s'efforce arec énergie c-tact de déraciner c^-tte coutume sanglante, àans cesst des expéditions militaires sont à la recherche des chas i seurs de tête qui leur ont été signalés et les délinquant: sont condamnés aux travaux forcés à Java. Accompagne seulement, d'un officier hollandais et d< cinq soldats indigènes. M. Lumholtz a parcouru neu mois durant l'intérieur de Bornéo; comme l'île est près que entièrement recouverte d'un maquis impénétrable !a plus grande partie de l'expédition a dû se faire er naviguant sur les fleuves et les rivières. L'exploratein a pu mettre la «nain sur quelques puissants exemplaire: du serpent Cobra, mesurant plus de vingt pieds dt jj long; il a également vu beaucoup d'oiseaux &u piuaiagt t admirable. D'après lui, quelques-unes des espaces repti-; lionnes les plus venimeuses habitent l'île de Bornéo ei " il raconte même comment il a échappé de peu à la mor j sure mortelle d'un seront inconnu : se trouvante l'im-î proviste en prcsr-nce d'un cuonne reptile, tachetc de | cercles n&irs et jaunes, le savant ne dut son salut qu'au J bruiî, produit par un pot de cuivre qu'il renversa dans sa r fuite, bruit qui détermina le monstre à fuir dans la ( brousse. M. Lu&hoit/. rapnorte également avoir obser-I vc des rhinocéros, des chats sauvages ressemblant à la | panthère, ainsi que des orangs-outangs, l'armi ks collec-l tious qu'il a ramenées de ton expédition se trouve h: 5 plusieurs caisses contenant des objets confectionnés par | ies Dayacks, qui, d'après ie savant, excellent dans l'ait [ de forger et dans le travail du bois. {Le Bruxellois,.) La rose de Noël La rose de Noél (Helleborus), ainsi appelée parce î qu'elle fleurit en hiver depuis décembre ou janvier jus-; qu'en mars ou avril, est une des manifestations les plus in-l téressantes de la flore. Elle appartient à la famille des \ renonculacées. < L'espèce la plus connue et la plus répandue est YHelle-\ borus niger qui est la plus importante au point de vue de \ la floraison 11 dont la corolle blanche s'épanouit vers la : Noél ou la mi-janvier. Dans les jardins, on cultive également beaucoup comme s plante d'ornement Y Helleborus fœteda aux fleurs vertes et • bordées de brun, VHelleborus orienlalis aux fleurs ver-; dâtres et brun-rouge, l'Helleborus viridis aux fleurs vert- • pâle et enfin VHelleboms odorus aux fleurs vertes et très f odoriférantes. I Par suite de son introduction dans la culture des jardins, j l'Hellcborus a subi, dans les dix dernières années,des amé-S liorations considérables grâce aux soins des jardiniers et 1 des amateuts de plantes. Citons seulement l'Helleborus t intermedium et atropurpurea; la dernière fleurit au mois | de mars avec des fleurs pourpres, la première au mois de • février avec des fleurs brunes finement tachetées. » Pour favoriser la croissance, il faut planter I'Hèlleborus v à un endroit ombragé et humide dans une terre bien en-» graissée. Si l'on veut se servir de la plante dans l'industrie, l elle doit être cultivée avec beaucoup plus d'attention. Mais l si l'on n'a en vue que l'ornementation, il suffit de réunir les | exemplaires an groupes ou en bosquets et de leur donner | les soins d'entretien habituels. Dans l'autre cas, ils doivent < être plantés à une distance de 25 à 30 cm. l'un de l'autre | dans des carrés de terre bien bêchés et fortement engrais-i sés, et, si l'on veut gagner de la place, on peut ajouter des i légumes dans les intervalles. En été il faut arroser abon-! damment avec de l'eau et du purin, tandis qu'en hiver il I faut les préserver soigneusement contre la gelée sans em- • pêcher le développement des fleurs. j Pour la reproduction de l'Helleborus, on partage les ï plantes en plusieurs parties après la période de floraison, j Avant que les plantes ne fleurissent, il se passe toujours [ trois à quatre années pendant lesquelles elles ne peuvent | manquer ni d'eau, ni d'engrais. Ces efforts sont récompen-; sés par (a satisfaction qu'on en relire de voir le jardin : agréablement fleuri pendant le sommeil d'hiver. | ■ -j. " * rntt-tts briquettes de pspiâr | L'hiver sera, selon toute apparence, rigoureux cette e année et nous nous en ressentirons d'autant plus à cause l du manque de charbon et du prix élevé du bois. Par coh- i tre le papier, les vieux journaux notamment, présente une i ressource qui n'est pas à dédaigner. Il va de soi qu'il ne \ faut pas songer à brûler de feuilles séparées, mais en les l réunissant, elles brûlent beaucoup moins vite, comme on l peut d'ailleurs le constater lorsqu'on jette un livre au feu. Pour en arriver à un chauffage appréciable et à une combustion lente, il est bon de faire des paquets durs cm forme de briquettes. Mettez tremper le papier pour qu'it devienne plus maniable et qu'il se laisse compresser facilement, faites Wien sécher les briquettes de tous côtés. Ce nouveau genre de combustible peut faire réaliser des économies appréciables de bois et de charbon. On allume le feu au moyen de charbon et on y met ensuite les briquettes de papier qui brûlent lentement et gardent assez longtemps la chaleur. Les Savons ue quo ion nous vena actuellement sous te nom ue savon n'a la plupart du temps rien de commun avec co qui, au point de vue chimique, s'appelle aiusi et qui est le mélange d'une matière grasse avec un alcali. Quoi qu'il en soit il peut paraître intéressant, de rechercher ce que les anciens employaient pour dégraisser et blanchir leur linge et de voir comment progressivement le inonde en est arrivé a ces fines boules parfumées qui, : entourérs de leur collerette de dentelle, font penser à quelque friandise Le « borit» dont il est question clans l'Ancien Testa-; ment était un produit obtenu par la combustion d6 eer-J taines plantes. Pline le premier cite un ingrédient qu'on ; appellerait chez nous savon. Les anciens gaulois fabri-: quaient avec des cendres de bois de hêtre et de la graisjede chèvre un mélange servant à rougir les cheveux. Les Germains aussi connaissaient une espèce de graisse servant à teindre ies cheveux en rouge. L'emploi du savon pour l'entretien du corps n'était connu d'aucun de ces deux,peuples. Pour se blanchir le visage ; les Romsins u-aieut de terre; pour le nettoyage des vêtements de laine ils se servaient, ne vous offusquez ; pas, d'urine. L'empereur Commode accorda même à uo nombre 1 limité de personnes une charte leur octroyant le droit de recueillir les urines. ; Les foulons, c.-à-d. les lessiveurs de l'époque, travail-| laient Je linge dans de larges bacs, au moyen des pieds. J Lor.s des fouilles de Pompeï l'on découvrit plusieurs de | ces iavoirs; ceux-ci sont aussi représentés sur des poin-; tuies murales à Civita en Italie. Dans les ruines de j Pompeï Ton trouvra aussi quelques produits saponifiés, : mais il est à remarquer qu'ils ne servaient pas à blanchir mais faisaient office de pommade. Comme moyen de nettoyage l'on n'employa le savon qu'au *2® siècle après .T. C. Galion et quelques écrivains maures notent dans leurs écrits ces premiers savons. Au 4e siècle l'on connaissait le lavage de la tête avec du savon et Priseien parle nés premiers « Saponarii ». A u 7®siècle l'on commenea à fabriquer,en combinant des acides alcalins avec de la chaux éteinte, un savon d'une puissance chimique plus élevée. Au temps de Oharle-magne l'on connaissait en Allemagne le savon. Les grands propriétaires possédaient tous des ouvriers spéciaux affectes à sa fabrication. C'est en l'an 1824 que l'on installa à Augsburg, à Nuremberg et à Ulm les premières fabriques, pins tard elles se développèrent lorsque i'emploi du savon fut devenu plus commun. Ce qui permit de donner à cette industrie l'élan actuel, ce fut d'abord la découverte de Leblanc, chimiste français, uui inventa la sonde artificielle et ensuite l'importation de graissés et d'huiles de plantes equa-toiiaies.«ou- le nom général de "Savon l'on comprend donc de nos jours la combinaison ries acides que contiennent les corp3 gras (soif, graisses animales, huiles végétales), avec comme base la potasse produisant des savons mous ou ia soude produisant des savons durs. Cette combinaison se fait à chaud. Comme graisses animales l'or, emploie le suif, ia graisse de cheval et de porc et comme graisses végétales l'huile de coco, de palme, d'olive, de. noix, de lin, do maïs-, de navet et de sésame. Mais à cause de la cherté ou plutôt do la rareté de ces différente produits,l'on essaya rie fabriquer du savon à l'aidé du pétrole qui se trouve en abondance en Europe et qui par conséquent ue coûte pas cher. Déjà à l'exposition de V ienne en 1S73 l'on présenta des savons fabriqués de ia sorte. Le procédé employé était le suivant : ion oxydait les huiles minérales au moyen de l'oxygène de l'air et à l'aide d'acide sulfurique. Les savons obtenus n'avaient pas pourtant les qualités requise?. Ils ue se dissolvaient pas dans l'eau et nemous saienf pas ou presque pas. D'autres essais effectués avec des dérivé* du petrol»' réussiront mieux. L'on obtint avec du naphte des acides se laissant saponifier. À l'exposition de l'aris l'on exposa des savons labriqué? avec du pétrole nou oxydé ut semblant se prêter &ssfis bicu à l'usage. Tout comme le prtiole les huiles goudronneuses se prêtent à la saponification, mais les savons obtenus sont surtout employés connue UésinfVctauts. L'on voit donc < ; ; e la base de tous ies savons est formée de graisses ou d'huiles. Ces matières premières et essentielles faisant pour le momeut absolument défaut, il esl tout naturel que lés savons vendus actuellement n'eu contiennent pas ou presque pas et que par suite de la tarification au moyen de chaux et d'acides ils soient dangereux pour la peau. Chronique Oanioise i nvi (iuunquc.— cumule ue nos concuoyejis ont pris l'excellente précaution de faire enlever ie manteau de neige qui couvrait cette semaine le trottoir de leur demeure, sans attendre que cette neige fut durcie. Par leur prévoyance, il se sont évité beaucoup de peine et ont fait grand plaisir aux piétons. Mais, hélas, ce bon exemple n'a pas été suivi par tous, et en certains endroits de la ville il a fallu des injonctions répétées de la police pour décider les habitants à balayer leur trottoir. Le public a fortement maugréé contre cette incurie. Au prix où sont les chaussures, personne ne désire les tremper dans une bouc liquide et glacée qui en assure la prompte destruction. Si l'on ajoute que le manque de graisse dans l'alimentation rend les extrémités du corps plus sensibles Feuilleton iu Journal de Gond. 308 Le Gomie MONTE-CRISTO FÀii ALEXANDRE DUMAS Albert tressaillit à ces mots, car à mesure que Beauehjarap parlait, tout le récit d'Hay-déo revenait à l'esprit du jeune homme, et'i! se rappelait ee que la belle tirecqus avait dit de ce message, de cet anneau, et de la façon doat elle avait été vendue et conduite en esclavage. — Et quoi fut l'effet du discours du comte ? demanda avec anxiété Albert — J'avoue qu'il m'émut, et qu'en même temps que moi, il émut toute la commission, dit Beanchamp. Cependant ie président jeta négligemment l'-s .yeux sur la lettre qu'on venait de lui apporter; mais aux premières lignes son attention s'éveilla; il la lut, la relut encore, et, fixant les yeux sur M. de Morcerf : Monsieur le comte, dit-il, vous venez de nous dire que le vizir de Janinà vous avait confié sa femme et sa fille ? | — Oui. Monsieur, répondit Morcerf; mai s en cela, comme dans tout la reste, ie mallieu • me poursuivait. A mon retour, Vasiliki et s< t fille Haydée avaient disparu. J —Vous les connaissiez ? ■ Mon intimité avec le pacha et la suprêm. î confiance qu'il avait dans ma fidélité m'a 1 vaient permis de les voir plus de vingt foi*. — Avez-vous quelque idée de ce qu'elie; î sont devenues ? î — Oui, Monsieur. .T'ai entendu dire qu'elle: I avaient succombé à leur chagrin et peut-être ; à leur misère. Je n'étais pas riche, ma vit | courait de grands danger-:, je ne pus me mettre > à leur recherche, à mon grand regret, i Le président fronça imperceptiblement le f sourcil. j Messieurs, dit-il, vous avez entendu et suivi M. le comte de Morcerf et ses explications. Monsieur le comte, pouvez-vous. à l'appui du récit que vous venez de faire, fournit quelque témoin ? — Héias! non, Monsieur, répondit le comte: i tous ceux qui entouraient le vizir et qui m'ont j connu à sa cour sont ou morts ou dispersés: i seul, je crois, du moins, seul de mes compatriotes, j'ai survécu à cette affreuse guerre ; je n'ai que des lettres d'Ali-Tebelin, et je les ai mises sons vos yeux; je n'ai que l'anneau, gage de sa volonté, et le voici : j'ai enfin la preuve la plus convaincante que je puisse fournir, c'est-à-dire, après une attaque ano- s i nyrne, l'absence de tout témoignage contre : ; ma parole d'honnête homme et la pureté de i i toute ma vie militaire. Un murmure d'approbation courut dans ; rassemblée.; en ce moment, Albert, et s'il ne i j fût survenu aucun incident, la cause de votre i père était gagnée. \ li ne restait plus qu'A aller aux voix, lors-^ ; que le président prit la parole. — Messieurs, dit-il, et vous, monsieur le I comte, vous ne seriez point lâchés, je pré-! sume.d'entendre un témoin très-important .i'i ce J qu'il assure, et qui vient de se produire de ! lui-même; ce témoin, nous n'en doutons pas, i d'après tout ce que nous a dit le comte, est \ appelé à prouver la parfaite innocence de \ notre collègue. Voici la lettre que je viens de j recevoir à cet égard; désirez-vous qu'elle vous ! soit lue, ou décidez-vous qu'il saVa passé i outre, et qu'on ne s'arrêtera point à cet inci-! dent. • , M. de Morcerf pâlit et crispa se* mains sur • les papiers qu'il tenait et qui crièrent entre j ses doigts. La réponse de la commission fut pour la > lecture : quant aa comte, il était pensif et ; n'avait point d'opinion à émettre, i Le président lut en conséquence la lettre = suivants : j ! « Monsieur le président, j « Je puis fournir à la commission d'enqêute, : | chargée d'examiner la conduite en Epire e f en Macédoine de M. le lieutenant généra « comte de Morcerf les renseignements les plu; I positifs. » j Le président' fit une courte pause. Le comte de Morcerf pâlit; le présiden } interrogea les auditeurs du regard, j — Continuez! s'écyi'a-t-oa de tous côtés. Le président reprit : « J'étais sur les lieux à ia mort d'Ali Pacha: j'assistai à ses dernier» moments; j» sais que ce devinrent Vasiliki et Haydée; je mt tiens à la disposition de la commission, ei réclame même l'honneur de me faire enten' ï dre Je serai dans le vestibule de 1a chambre i an moment où l'on vous remettra ce billet. > — Et quel est ce témoin, ou plutôt cel ennemi? demanda le comte d'une voix dam laquelle i! était facile de remarquer une profonde altération — Nous allons le savoir. Monsieur, répon dit le président. La commission est-elle d'avis d'entendre ca témoin ? — Oui, oui! dirent en même temps toutes les voix. On rappela l'huissier — Huissier, demanda le président, y a-t-il quelqu'un qui attende dans le vestibule ? — Oui, monsieur le président. — Qui est-ce que ce quelqu'un ? t I —One femme aGcompagaée d'un serviteur. 1 j Cha,Éim se regarda. ' s j — Faites entrer cette femme, dit le pré-j sident. g Cinq minutes apiès, l'huissier reparut; tous | les yeux étaient fixés sur la porte, et, moi : I même, dit Beanchamp, je partageais l'attente S et l'anxiété générales. ï Derrière l'huissier marchait une femme I1 onveloppée d'un grand voile qui la cachait tout, entière. Un devinait bien, aux formes que trahissait ce voile et aux parfums qui s'en exhalaient, la présence d'une femme jaune et | élégante, mais voilà tout. ' s Le président pria l'inconnue d'écarter son | jj voile et l'on put voir alors que cette femme I était vêtue à la grecque : en ouïra, elle était d'une suprême beauté. — Ah ! dit Morcert, c'était elle. — Comment, elle ? — Oui, Haydée. — Qui vous l'a dit ? i —Hélas! je le devine. Mais continuez, î Beauchamp, je vous prie. Vous voyez que je ; suis calme et fort,. Et cependant nous devons j approcher du dénoûment. I (A suivre.J î

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes