Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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20 januari 1918
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s.n. 1918, 20 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7m03x8586g/
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REVUE Jôwrna«x îte la semaine. LE S^XELLOSS Zta /£. — Un savant américain découvre un nouvel antiseptique. — Un savant américain. M. Dakin, le collaborateur bien connu de Carrel, vient de découvrir un nouvel antiseptique. M. Dakin est arrivé à la réalisation d'une substance qui détruit les microbes avec une rapidité remarquable sans porter atteinte aux cellules de l'organisme. Aux dires des chercheurs américains, la nouvelle c!i ouverte de Dakin constitue une très notable amélioration à la méthode Carrel-Dakin. La méthode Carrel ou abortive de l'infection est trop connue pour qu'il soit besoin d'y revenir. On sait, en effet, que par l'emploi d'une solution d'hypochiorites, ou solution Dakin, on obtient le nettoyage chimique de la piair, après en avoir assuré le nettoyage opératoire. La désinfection est très rapide par cette méthode et assure, outre la cicatrisation précoce, un résultat fonctionnel qui n'avait jamais été fourni. Le nouvel antiseptique de Dakin donne des résultats très supérieurs à ceux fournis par les hypoclorites. Il s'agit d'une combinaison dichlorée-aminée. Au contact des substances organiques, le chlore est libéré et assure la destruction des microbes. Par l'emploi de cette substance, on voit la courbe d'infection microbienne de la plaie baisser très rapidement ; en quelques jours, sinon en quelques heures, la désinfection est assurée et l'on peut fermer la plaie.-Somme toute, ce nouvel antiseptique donnerait des résultats inconnus jusqu'ici. D'autre part, son emploi est particulièrement facile : on pulvérise la plaie avec la solu-lution, puis on la recouvre de paraffine. ÂeîuaSités économiques Tabac et Cigares Un de mes collègues, licencié ès sciences tabaco-ciga-rologiques, nous a décrit la semaine passée quelques menus artifices permettant à tout le monde de continuera fumer philosophiquement sa pipe sans aller au fond de son porte-monnaie. Ce jeune et distingué savant vous disait qu'on fume ayee autant de délices des feuilles de choux, de betteraves, de carottes et de pissenlits, que des plants séchés de Seedleâf, de Hàbanos ou de Maryiand. Il suffit de s'y habituer, ou.... de ne pas le savoir. Le fait est qu'en présence des prix inabordables auxquels en sont arrivés les mégots, i! faut bien trouver quelque chose pour les remplacer. Aussi avons-nous tous pu constater que le«nombre de fumeurs de pipes est devenu à Gand beaucoup plus grand qu'auparavant. Maintenant, ce ne sont plus les cigares et les cigarettes qui sont excessivement chers, mais le tabac coupé, et même en feuilles, a suivi, et cela encore pour autant qu'on le trouve. Dès lors, pourquoi ne pas essayer un léger mélange? Il Iur serait difficile d'être plus mauvais que la « fleur de comptoir » qu'on nous débite parfois sous la forme d'un produit ayant lui-même tout à fait l'air d'une mixture savante. Vous en seriez dégoûté? Bah ! Savez-vous ce que vous fumez en temps normal? Une de nos plus grandes fabriques de cigarettes reconnaissait, il y a quelques années, que le secret . de son succès consistait précisément en un mélange de j tabacs exotiques et de certaines autres feuilles, préparées ! d'une certaine façon, de manière à donner à ses produits j un certain arôme très recherché des amateur^ Ce qui était • le plus certain de l'affaire, c'est qu® l'entreprise prospérait j à vue d'œil, et que vous et moi, nous y avons aidé. Je" ne ; vois pasjjourquoi vous seriez dégoûté de quelques feuilles î de choux ou de céléris, alors que vous les aimez tant sous j forme de potage ou d'« hutsepot ». La cause de là hausse extraordinaire des prix du tabac £ réside évidemment dans les circonstances anormales que s nous traversons. Notre production nationale ne suffit pas à j-satisfaire toute la consommation; d'un autre côté, ses pro- jj duits ne conviennent pas toujours à la fabrication de ciga- ! res ou de cigarettes. L'importation, il ne faut pas en parier. \ Elle est actuellement presque égale à zéro. Ce n'est pas ? étonnant : dans le domaine du tabac, nous dépendons ; avant tout de l'étranger, par ordre d'importance, de l'Aîné- • rique, des Indes et de l'Orient. Plante vénéneuse, ou tout au plus médicamenteuse, ne -possédant ni parfum ni aucune qualité réellement utile ou i bienfaisante, le tabac est devenu, non seulement chez les \ sauvages, mais en Europe, parmi les peuples les plus po- 5 licés, les plus raffinés et les plus soigneux de leur person- ^ ne, l'objet d'une consommation immense. Des miHions de l gens la brûlent pour aspirer et savourer sa fumée; d'autres j se l'introduisent, fermentée et réduite en poudre, dans les 1 fosses nasales; d'autres enfin vont jusqu'à la mâcher avec • délices, malgré sa saveur acre et nauséabonde. En bota- ? nique, science qui est, comme le disait Alphonse Karr, l'art : d'injurier les plantes en latin ou en grec, le tabac s'appelle -Nicotiana tabacum. Le premier de ces noms lui a été • donné en l'honneur de Jean Nicot, ambassadeur de France 1 en Portugal, au XVIe siècle. Jean Nicot introduisit le tabac [ en France, après avoir appris à le connaître à Lisbonne, > où il avait fait son apparition dès 1518. En bon courtisan t qu'il était, le diplomate en avait d'abord fait hommage à la reine Catherine de Médicis et au grand prieur François de ! Lorraine. C'est pourquoi on baptisa au début le tabac de : divers noms, parmi lesquels ceux d'herbe de M. le Prieur, ? ou d'herbe à la Reine. On l'appela encore buglose an- ; t arctique, jusquiame du Pérou, et ainsi de suite. Entré en France sous les auspices de Nicot, le-tabac ne ; pouvait manquer d'y faire son chemin. La mode de l'en- : fermer, réduit en poudre, dans de petit^j boîtes d'or ou ; d'argent, et de l'aspirer par les narines, prit rapidement • faveur a la cour, dans la noblesse, dans la magistrature, et même dans le clergé. Mais la pipe'était réputée de mauvais genre, et laissée aux soudards et aux ribauds. Depuis : lors nous avons fait du progrès; actuellement la pipe jouit l absolument des mêmes honneurs que le cigare et la ciga- J rette — qui sont d'origine américaine ou espagnole — l alors que la prise a perdu énormément de terrain. On re- j connaît même à la pipe une importance particulière. Ne dit-on pas d'un malheureux dont l'existence terrestre a cessé, qu'ii a cassé sa pipe? Pendant que nous en sommes aux considérations histori- \ ques sur la plante de Jean Nicot, voulez-vous une.anec- l .•.?:îïsœ!Ki xrexsuwsrx-œzfï-w l I Dimanche 20 janvier 1913 10 centimes ie numéro 62* année — N08 15-21 Journal de Gand .iucxxo oss jÈL&ïzxm.mm Rédaction et Administration: 3. RUE DE FLANDRE, 3, GAND A-bonsements : UN F AH.; VINCrtC Cl S FAS TBIM.liSTR j dote? Sir VValter Raleigh, favori de la reine Elisabeth : d'Angleterre, avait un jour été envoye en Amérique, pour i y remplir une importante mission. Revenu en Europe, Ra-; ieigh s'exhiba à la cour de Londres, un vrai calumet à la f bouche, fumant avec toute la gravité du grand chef indien S qui lui. avait appris l'usage du tabac. Arrivé chez lui, il vou-' lut en faire autant. Mal lui en prit. Un de ses serviteurs ^ voyant pour la première fois de sa vie quelqu'un rejeter de ; la fumée par la bouche, fut saisi d'épouvante. « Mylord f brûle !, s'écxia-t-il; Mylord brûle 1 » Et, s'imaginant qu'un \ incendie venait d'éclater dans les entrailles du noble ba-r: ronnet, l'homme vida incontinent su'fkt tête de son maître, \ un grand sceau d'eau. La pipe s'éteignit et Raleigh faillit 5 tomber malade de saisissement. Interrogé par après, le t pauvre diable de domestique répondit qu'il n'y a pas de ! fumée sans feu, et qu'il avait bel et bien cru que-son màî-' tre allait devenir la proie de flammes brûlant dans ses | intestins. ' Au cours des siècles suivants, l'humanité en arriva à ; d'autres conceptions. De nos jours, les nombreux amateurs ■ enragés de la pipe, du cigare et de la cigarette ne parviennent -même plus à s'en passer. Seule la guerre les ; empêche de donner libre cour à leurs passion. Je les : plains, étant moi-même un fumeur incorrigible. Mais, ; qu'ils ne se décourageht pas. L'avenir est plus riant que ; la réalité : les courtiers et négociants hollandais nous pro-! mettent l'âge d'or du londrès i la seule condition que la guerre ne dure plus trop longtemps. Ouvrez vos oreilles, ! adeptes de la bouffante ; écoutez, adorateurs de la prise ; léchez-vous les babines, fervents de la savoureuse petite ! chique. Voie', en substance, ce que proclame une récente : circulaire de la Bourse des Tabacs de Rotterdam : Si l'aurore de la paix pous'ait se lever endéans un avenir 1 pas trop éloigné, l'industrie du tabac n'aurait pas à crain-: dre, comme tant d'autres branches de l'activité humaine, : ; cette énervante pénurie de matières premières qu'on nous : ; promet. A cause de la guerre maritime et de ces sacrés | sous-marins, à cause de l'utilisation d'un grand nombre . de navires aux transports militaires ou au trafic /ies pro- ; ! duits de première nécessité, le commerce du tabac n'a pu se faire dans les mêmes proportions que d'habitude. De j grands stocks invendus se sont accumulés dans les pays ; producteurs d'outre-mer. Des récoltes de Java et de Su- * matra, par exemple, il n'est arrivé depuis un an, en Hol- J lande, que des quantités infinies. La récolte de 1917 attend i toujours des navires. Aux États-Unis, l'exportation a dimi- \ nué de moitié : 250 millions de livres anglaises seulement en 1917. Cette situation s'est fait sentir dans les prix. En ; ce moment, les prix exigés aux Indes Néerlandaises n'attei- j gnènt pas encore le sixième de ce qu'ils sont en Hollande, jj Un certain nombre de plantations- sont dans de mauvais ; draps par suite de l'absence de suffisamment de moyens f financiers. En Amérique, les prix sont également îort bas, \ excepté pour quelques qualités de tabass-jaunes, utilisées J à la fabrication des cigarettes qu'on faisait autrefois avec des tabacs d'Orient. Au Brésil, à Saint-Domingue et dans les autres pays producteurs d'Amérique, les planteurs ne parviennent pas à se défaire de toute leur récolte. Il y a bien de la demande, mais les moyens de transpoit manquent Les stocks attendent partout la conclusion de la paix. Hein, qu'en dites-vous.? Sursuni corda, frères en tabagie. Patience et courage! Après la pluie, le beau temps ; après les privations, l'ivresse d'un véritable havane. Alors, foin des philosophes qui viendront nous ;ir. que l'usage de la drogue de Jean Nicot-— gloire à ce grand homme ! — est nuisible et condamnable. Ce jour-là, nous leur répondrons en chœur : Quoi qu'en dise Aristote et sa docte cabale, Le tabac est divin ; il n'est rien qui l'égale ! Sur ce, salut ! Je m'en vais essayer un petit mélange de feuilles de platanes et d'herbe coupée, avec un tatinet de Wervicq véritable, le tout saupoudré rie quelques grains de noix de muscade finement broyés. On m'en a dit beaucoup de bien. „ RAOUL GUSTAVE. ' V. | L'armement des avions de combat ' \p iis 40 mois d un? guerre aérienne- sans nirrc;. i' < nous est permis do nptis rendre compte (de tous les pr->- j «,'rès réalisés au point de vue de l'armement1 de l'aére \ roplane. Tout ces progrès ne se çorit effectués que pro- j greasivemertf ; ils ont marché et devaient marcher de « pair avec le léveloppement général, de l'oiseau d'acier■ \ Autrement il est impossible on effet d arriver à aucun j résultat satisfaisant. Tout progrès de l'armement, t doit être équilibré par ua progrès de construction, cet jj axiome s'este démontré exact avec le grand biplan £ français du type Voisin qui fut abattu dernière- l ment et qui était atmé d'un petit canon à tir rapide de J 8,7 cm. Ce type était trop fortement aimé en com- S; paraison de sa structure et-ne pouvait, même dans I *s s mains d'un pilote éprouvé et habile, donner de bons r résultats, cr-r la qualité primordiale, de'tout,avion, !a * vitesse, lui faisait défaut. > C'est un fuit connu qu'au commencement de la guerre: '' j ! il n'existait aucun aéroplane armé, mais seulement des jj pilotes qui, à l'aide de carabines et de revolvers, cher-l chaienî. dans les rares-rencontres avec l'ennemi, à mcL-jj tre celui-ci hors de combat. Mais au iur et à mesure qu i le besoin de connaître les plans.de l'ennemi de tenir les s siens cachés se fit sentir de plus en plus, l'armement de l défense et d'attaque des avions exigea des améliorations. ? i/on commenta donc avec ardeur ie montage 'des ni i--\ : railleuses; avant u o-uerre déjà, des essais avaient été jj faits afin de rendre possible l'emploi de cette arn^i i: meurtrière créée,semblait-il, pour l'armement de l'aéro-\ plane, mais jusqu'en 1914 ■aucune solution satisfaisant-s n'avait été trouvée/Des projets existaient, dés brevets [ avaient été pris, mais aucun d'eux ne pouvait être mis l en pratique. \ Enfin,après bien des recherche?,l'on commença à fixe! | les mitrailleuses d'abord à l'arrière devant i'heiice po--! térieure puis à l'avant derrière l'hélice <:nterieure. Cette | dernière construction fut surtout adonnée par les cirn-" | strueteurs allemands. La; mitrailleuse placée ne ; pouw.it servir qu'à la défense, mais présentait l'avan-! tage suivant: !e champ d'inaction se. trouvait devant, l'observateur et pouvait doue iacilement être observé pir iiii.Oet.fc:: second^ pevinde. de !'aftrier*r»i*t donna .sr i -s «lice yu biplan du type Niejiport afecltoi* railleusefixe, | t Irant au-dessus du champ de i'hélicî. ! l'ette améiiovation donna lieu aussi à'Ia créatiop d un 1 nouveau typ1 : l'aéroplane de combat à un occupant;, ; , l'observateur disparaissant pour pei mettre do donnera ; i i rt'jâehiue une plus grande vitesse et une plus grande 1 • i1 i é d'aseen ion. Mais ici éga!t«ment, un inconvé- ; Ei«j'.!t se présenta. L'arma se trouvant placée très haut, et ie tambour à répétition ue contenant que 47 eartou- ; e:u;s, alors que la vitesse comportait 300 à 4:M coups à ; '*» minute, l'aviateur, après avoir épuisé un rouleau, devait cesser le combat pour recharger la mitrailleuse. • Ce désavantage n'était que faib>meut compensé par ! \ x liberté qu'avait le pilote de tirer à gauche e-' à droite, car ici aussi il fallait compter avec l'impulsion donnée i aux projectiles par la vitesse de la machine, .'e sorte : que ce faible avantage disparut bientôt devant les difti i cultés de visées. Par le fait même qu'il n'était donc pos- : si'ole et avantageux que de. tirer dans deux directions, à | savoir en avant et en arrière, il fallut chercher à améiio- ; rer rarmement. Le principale obstacle consistait donc ; dans la difficulté du chargement de l'arme et dans, le dé- j savantage de ue pouvoir tirer dans le champ de i'hélic . Dans l'espoir d'avoir trouvé ia solution les français j essayèrent un nouveau système inventé par Garros et consistant à tirer dans le champ de l'hélice. La mitrailleuse put donc être abaissée, ce qui facilita le chargement,mais les plaques d'acierplacées devant l'hélice afin de la protéger avaient diminué, par leur poids et la résio-_ tancc qu'elles présentaient-à l'air, de '20 km. environ, a vitesse moyenne de l'aéroplane. Le bat n'était donc pas encore atteint. En Allemagne, pendant ce temps, l'on cherchait et l'on i travaillait à un plan évoqué déjà avant la guerre. Il j consistait à mettre la mitrailleuse en rapport avec le i moteur et à ne permettre îe fonctionnement de celle-ci | que pendant les courts espaces de temp*. pendant les- ! quels les-pilettcs de l'hélice ne se trbuvent pas devant i la bouche. Ceci paraît simple, mais encore fallait-il y ' songer ! Les premiers aéroplanes munis de ce système furent i les monoplans de combat « Fokker •>. Du coup toutes j les difficultés disparurent et surtout, fait important, la : machine ne pôrdait rien de sa vitesse. La meilleuiv preuve que c était ia juste solution, c'est que tous' les paya en guerre l'ont adoptée. La mitrailleuse se trou- ; vant justement à portée des mains du pilote,ii fut possi- ' !de d'employer des bandes contenant jusque 1000 car- j touches,les distances à parcourir par ie rubâu collecteur j étant très restreintes. Dans l'entretemys une secondemitrailif-use avait déjà ; été montée sur l'aéroplane de combat à une personne j eonuu en Allemagne sens le nom de type « D ». Les deux i nièces sont disposées de chaque côté du moteur et peu- ! vent facilement être desservies par ie pilo; -. Cet arrae-..•en pourtant ue pouvait suffire pour tous ies aérop'a- \ ne.s entre autres pour les machines àpetif.e vitesse (à deux I per3omi?s : observateur et pilote) appelées type < C » i i.-iis in^-ouiement du 140 ou du 160 i l'neure, et em- i ; ioyées pour le.; reconnaissances devant servir à guider ! ' tir de 1 artillerie et à prendre des photographies. • OellesHîr possèdent outre ia mitrailleuse de devant uDe \ .'•econde mitrailleuse déployable, servant surtout pour > la défense. ' ; liiifin un troisième groupe de machin es,les aéroplanes l du type « G », possèdent outre l'armement du type « C » ' une troisième mitrailleuse dont le champ d'action \ couvre les derrières et le dessous de la machine qui, ] dans ce but, possède à l'arrière dans le troue une ouver- } tare permettant de tirer sur un ennemi se trouvant en : arrière et en-dessous de la propre machine. Ces colo ns, des biplans, pourvus de plusieurs moteurs > et p-?sséd.--ut outre le pilote deux obseî'vateurs à bord, | sonf employés pour ies longues et dangereuses randon- [ nées et les jete de bombes sur des villes ennemies'. Ils - accompagnent comme protecteurs les machines du type ; « C » au service de I'artilierie. dont possèdent égale-: meut la vitesse. Us sont égakmeat des aides puissants* \ de l'infanterie quand cette dernière avance à l'assaut. Ce sont c;3 grands àérop!an% blindés, pareils à des ; forts vol'iuts qui, piaffent à "200 ou 300 mètres, précèdent I l'infanteri4' et lui fr.- vept un chemin à travers la masse l compacte des défenseurs ennemis. L'attaque de. ces forts mouvants est excessivement : difficile et la principale tactique de l'ennemi qui c-her-■ che a les dstruiv-: don i:te à les désorienter par une j attaque d'aéroplanes p-us li-gers, dont les mouvements \ sont plus viîs et p'us rapides et q->i. par leurs offensives i subites et hardies, parviennent parfois à force d'aeroba-: lies à vaincre un de ce? lourds et lents colosses. i Voilà où en est arrivé rarmement, des trois types d'aéroplauces ('), C. G), qui existent pour ie moment ; dans totis les po.ys belligérants et l'on p'-iit dire qu'avec ! .eux se C;6iuie la troi:.iee.-*j riede de i'armement des | aéros. Le tri plan ou l'aeioplane géant armé do canons ; caractérisera-t-il la quatrième période, cette question ; est encore problématique et i on peut encore en prévoir | la répo. se. ÉCHOS D'AR- Au Théâtre Néerlandais ?Jlad. 33ntterfly La représentation de liirtdi s'e.s,t termin é :?ins un enthousiasme général. L s protagonistes d^ i'œuvr^ de Puccini se sont surpassés : Mile De Vos s'est in outrée ira- ; gédiênne accomplie, sincère dans la moindre de ses effu- ' sions; Mlle De Vis, dessr-rvipar-;un organe précieux, fut ; consciencieuse dans ses ^)!.ques ; M. J. Haesa;rt fut impeccable jusqu'au bout ; M. De Bouvre resta le consul ! apitoyé, niais digne. Orchestre plus mesuré ; bref un j ensemble pouvant contenter les plus difficiles. ' AUerzieleÉ Je ne puis passer sous silcnce la représentation de samedi 12, organisée par la société « Gelùkin 7 Werk ». Certes « Allerzielen » est une pièce à tendance, ce qui inclut des longueurs, de iaborieuses démonstrations de thèses, mais élle n'est pas moins signée de la griffe puissante du-premL-r dramaturge néerlandais. Pour oser entreprendre une œuvre pareille il fautune audace, basée sur une confiance absolue; de soi-même Disons tout de suite que cette confianee fut amplement justifiée et que ce cercle d'amateurs a .donné une représentation à tout point de vue remarquable et comme ensemble et comme détail. Rien n'était laissé au hasard et tout résistait à l'analyse. Les personnages féminins furent incarnés : Rita, par Mme De Mo or, qui extériorisa le caractère sauvage et un peu imprécis de ce rôle; la. sœur de charité, par Mlle : Claeys, qui mérite (ies éloges pour son Jeu retenu et sa j diction parfaite ; Mme Roman, une femme de ménage bon-enfant ; Mlle Van de Çasteele, une Jannetje parfaitement typée, qui a droit à une mention particulière. Prêtre Nansen, le bon pasteur, trouva en M. H. Vander Mouler, un excellent interprête : il sut faire vibrer dans son verbe l'amour éyàngélique ; son antagoniste Bronk, le curé fanatique et intrigant, soldat plutôt que berger," fut personnifié par M. H. De Gezelle ; vraiment sa stature, sa parole incisive et cassante en imposèrent. Citons directement encore M. A. De Ciercq, un type de sacristain à cro-quer par un De 8ruyekcX._U*s autres rôles furent tenus de façon satisfaisante par MM. Smeesters, Saccasyn et" | Vander Haeghe. Je suis l'interprète d'un public enthousiaste pour féliciter ; Gélule in 't Werk de sa ;belle besogne ^rtistique. • I Démissions. Nous apprenojis à l'instant que Mad. De j Moor et H. Vander Meulen démissionnent comme pen- ! sionnaires de la troupe régulière du Théâtre Néerlandais. ; Nos deux concitoyens qui ont pu se faire apprécier par : un talent et un dévouement incontestables emporteront les ; regrets ce tout amateur intelligent. B. * » * j In Memoriath. Nous voyons à l'étalage de M. Struyf, j . l'éditeur de musique bien connu de la rue de Brabant, le \ portrait de notre concitoyen M. D'Hulst, compositeur ! aussi distingué que modeste. Différentes œuvres de cet artiste : lieds, compositions pour piano, etc. y sont mis en vente. ( « L'industrie du piano r\r-. chôme pas malgré la guerre. L'assortiment de ia maison Van Hyfte, rue basse des j Champs, le prouve. On y trouve encore des pianos de j tout modèle et de première qualité. NéeroSagia Le monde artistique gantois vient d'être doublement | frappé par la mort de M. Albert Dutry, peintre et critique j î d'art, qui vient de s'éteindre en notre ville à l'âge de 57 ans | Lé défunt, qui partageait son activité entre la magistra-j ture et Beaux-Arts, était unanimement estimé pour sa droi-[ ture et sa courtoisie; c'était un laborieux et uu consciencieux. Après avoir été Juge de Paix à Lokeren, il remplis-| sait les mêmes fonctions au 3mo canton de Gand. Il colla-j b'ora activement aux journaux gantois l'Impartial et l'Indé-! pendant et, après la disparition de ceux-ci, il fut attaché au ; Bien Public comme chroniqueur artistique. Sa critique, i bien qu'elle manquât un peu d'ampleur, était justement ap- • préciée pour sa sagesse, sa modération et son équité. i Comme chroniqueur et comm peintre, Albert Dutry : restait attaché aux formules traditionnelles et goûtait peu e les truculences des modernistes. Son art, un peu mono- • tone et mélancolique, ne manquait ni d'émotion ni de poésie : c'étaii un art de littérateur plutôt que de peintre, où dominait la recherche du style. La plupart des tableaux d'A. Dutry se recommandent à l'attention par la jolie = ordonnance des ligues et des couleurs, l'habile distribution ' des masses, la délicate harmonisation des valeurs; ses | sous-bois ont acquis à l'artiste une réputation méritée et ; lui assurent un - place honorable dans l'histoire de notre î> peinture locale, illPffiïiiipi ta'oSSB r FAITES afficher vos petites annonces à la vitrine du | Journal de Gand, rue de Flandre. LES « MAISONS AMÉRICAINES ». — Un chef de service du Comité National de Secours et d'Alimentation nous écrit ce qui suit : « Nous lisons dans votre feuillu du dimanche 6 courant un article signé H., intitulé « Maisons américaines : un de nos abonnés nous écrit *.... Nous vous saurions gré en voulant bien faire savoir à cet ^ abonné que le bureau de réclamations pour les bureaux de , vente est situé au Reep, 14bis. ? Il .^st regrettable de voir quelqu'un qui se. croît lisé em-t ployer un moyen aussi détourné pour arriver à son but. J Si vôtre abonné nous avait écrit directement, nous au. ; rions pu, à l'aide de son nom et du numéro de sa carte de ■ ménage, instruire l'affaire, donner droit au réclamant s'il y f avait lieu, et faire appliquer ies règlemonts là où l'on au- rait pu les"négliger. i Nous nous permettons donc d'attendre sa lettre. » ■ Nous avons transmis à notre abonné la lettre de M. ie i chef de service. Ce dernier déplore que le public ait par-I fois recours à la Presse pç^r faire entendre ses plaintes. | Nous nous permettons de ne pas partager ce regret. L'œu-\ vre du Comité de Secours et de Ravitaillement est grande | et belle; on peut, sans iui nuire, en exposer les iinperfec-[ tions; et il semble utile qufe cette critique se fasse publique- : ment, car c'es! le moyen le plus sûr d'écarter les èxagéra-i tions et le parti pris. VENTE DE BISCUITS. — Depuis que le pain a cessé i d'arriver de Hollande, la « Subcommissie » a fait tout ce | qui est possible pour améliorer le ravitailiement. Elle a ; obtenu du gouvernement des Pays-Bas l'autorisation d'im- • ! porter une certains quantité de biscuits qui seront vendus à : la population du Urând-Gand. La ration est fixée à 2 bis-! cuits par tête, au prix de fr. 0,25 la pièce. La vente se fera rue du Jambon, 8, aux jours fixés ci-dessous, sur présën-: talion de la carte du Comité National et de la carte de charbon. Une même personne peut se charger de plusieurs cartes pour autant que les numéros soient appelés le même jour. Le public est instamment prié : 1) de se présenter autant que possible au jour fixé, 2) d'apporter la monnaie exacte, 3) de prendre soin des cartes, attendu que les cartes perdues ne sont pas remplacées, 4) de notor que lejwttfmëros j appelés sont ceux de la carte jaune : ; Lundi 21 janvier de J à 10 h., n. 1 à 300 ; de 10 à 11 h. n. 301 à 600 ; de 11 à 12 h., de 601 à 1000 ; de 2 12 à 3 1/2 h., n. -1001 : 1350 ; de 3 1|2 à 4 Ij2 h., n. 1351 à 1700. Mardi 22 janvier de 9 à 10 h., n. 1701 à-2000 ; de 10 à 11 h., n. 2001 à 2300 ; de 11 à 12 h., n. 2301 à 2700 ; de 2 $2 à 3 3 1/2 h., n. 2701 ù 3050 ; de 3 1/2 à 4 1 2 h., n. 3051 à 3500. —: Mercredi 23 janvier, de'9~à 10 h., n. 3501 à 3800; de j 10 à 11 h., n. 3801 à 4100; de 11 à 12 b., n. 4101 à 4500; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 4501 à 4850 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h. n. 4851 à 5200. Jeudi 24 janvier, de 9 à 10 h., n. 5201 à 5500 ; de 10 à 11 h., n. 5501 à 5800 ; de 11 à 12 h., n. 5801 à 6200 ; de ! 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 6201 à 6550 ; ce 3 1|2 à 4 1/2 h., n. n. 6551 à 6900. Vendredi 25 janvier, 9 à 10 il., n. 6901 à 7200 : de 10 à 11 h.,n. 7201 à 7500 ; de 11 à 12 h., 7501 à 7900 ; j de 2 1/2 ù 3 1/2 h., n. 7901 à 8250 ; de 3 lj2 à 4 1,2 h., n. 8201 à 8700. Samedi 26 janvier de 9 à 10 h., n. 8701 à 9000 ; de 10 à il h., n. 9001 à 9300 ; de 11 à 12 h., n. 9301 à 9700 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 9701 à 10050 ; de 3 1/2 a 4 1/2 h., n. 10051 à 10400. VIVRES. — Distribution gratuide. Le Comité National de Secours et Comité Régional de Ganô-Urbain informe • le public qu'il y aura une distribution gratuite de princesses à tout les ménages secourus, et ce.durant la quinzaine du 14 au 26 courant (Soupes communales et Cantines Bourgeoises). La ration est de 300 grammes par personne. En outre, la ration de saindoux déjà annoncée, sera délivrée gratuitement aux mêmes ménages. Ces personnes devront donc se munir de leur carte de soupe, pour pouvoir profiter de cette disteibution. Avis. Le Comité avise le.public que ies ventes extraordinaires n°3 et 4 auront lieu pendant ia quinzaine du 14 au 26 janvier. La vente n° 8 concerne le beurre, le n° 4 le fromage. Ces deux denrées seront vendues dans les bureaux de vente, comme il a déjà été annoncé. COMMISSION locale de ravitaillement. — Dans le courant de la semaine du 21 au 27 janvier les marchandises suivantes seront mises en vente. Légumes : Carottes, 'rutabagas, navets, ainsi que poireaux, choux de Bruxelles; céleris, chicons et ramenas noires, si les arrivages le permettent. y Poissons : Morue, poisson de rivière, crevettes nettoyées, crevettes fraîches", moules fraîches, moules conservées.Articles de ménage. Selde cuisine,-savon de toilette c;-. !<>:<;XQl de ■■ 309 Le Comte Monte-Cristo ALEXANDRE. DUMAS — M. de continuaBeanc^iraÉ regardait cette-iemme ave'i uns surpris^ mêlée d'effroi. Pour lai, c'était la vie ou la mort qui allait sortir de cette bouche charmante; pour tous les autres c'était ftae aventure si étrange et si pleine de curiosité, que ie saint 011 la perte de M. de Moi-cerf n'eutrair. déjà pins dans cet événement que comme un élément seçendâire. Lrt président offrit de la main un sièsre à la jeune femme; mais elle fit signe de ia tête qu'elle resterait debout Quant au comte, il était retombé sur sou fauteuil, et il était évident que ses jambes refusaient de le porter. — Madame, dit le président, vous avez écrit à la commission pour lui donner des renseignements sur l'affaire de Janina. et vous avez avancé que vous avip été témoin oculaire des événements. — Je le fus en effet, répondit l'inconnue j avec une voix pleine d'une tristesse char-, j mante, et empreinte de cette sonorité parti-: entière aux. voix onentiilcs. — Cependant. r.\.rit 1- président, permet-tez-moi de yfcus dii -; que vous étiez bien jeune { -alors. : — J'avais quatre ans: mais comme les événements avaient pour moi une suprême im-: portance, pas fia détail n'est sorti de mon ■ esprit, pas une particularité n'a éehappa.à ; ma mémoire. - Mais quelle importance, avaient donc 5 pour, vous ces événements, et qui êtes-vous j pour que cette grani.t-catastrophe ait produit I sur vous une si profonde impression ? s- — ïl s'agissait de U vie on dé la mort de j mon père, répondit la jeune fille, et je m'ap-< pelle Hr.ydée fille 'i'Ali-Tehelin, pacha de j Janine, et de Vasiliki, sa femme bien-aimée.-I La rongeur modeste et fière, tout à lu fois, j qui empourpra les joues de la renne femme. I le feu de son regard et. la majesté de sa révé-| lation, produisirent sur l'assemblée un effet ; S inexprimable j Quant au cornte^ i! n'eût pas été plus s anéanti, si la foudre, en tombant, eût ouvert | un abîme à ses pieds. — Madame, reprit le président, après s'être ; j incliné a^ec respect, permettez-moi une sim- ! ; pie question qui n'est, pas un doute, et cette I ] question sera la dernière : pouvez'-vous justi- ; j fier de l'authenticité de ce que tous dites. ' i / - Je le.puis",Monsieur,-dit Haydée en tirant dé dessous son voile un sachet de satin parfumé, car voici l'acte rte ma naissance, rédigé par mon. père et signé par ses principaux officiers: car voici, avec l'acte de ma naissance. 4'acf.e de mon baptême, mon père ayant consenti à ce que je fusse éievée dans la religion de ma mère, acte que la grand primat de Macédoine et d'Epire a revêtu de son ; sceau;, voici enfin (et. ceci est. le plus imp'or-I tant sans doute) l'acte dè la vente qui fut I faite de ma personne et de celle de ma mère ! au marchand arménien Ei-Kobbir. par l'offi-oi'er fraoft qui, dans sou infâme marché avec la Porte,s'était réservé, pour sa p . rt de buiin, la fille et la. femme de son bienfaiteur, qu'il vendit pour la somme de mille bourses, c'est-à-dire pour quatre cent mille francs à peu près. One pâleur ve.rdâfre envahit les joues du comte de Morcerf, et ses yeux s'injectèrent de sang a. l'énoncé de ces imputations terribles qui furent accueillies de l'assemblée avec un lugubre silence. fîaydée, toujours calme, mais bien plus menaçante dans son calme qu'une autre ne l'eût été d.i.ns sa colère, tendit.au président l'acte de vente rédigé en langue arabe. Comme on avait pensé que quelques-unes des pièces produites seraient rédigées en arabe, en roaiaïque ou. en turc, l'interprète delà chambre avait été prévenu; on l'appela. j ' - 7 - " . S ; Un des nobles pairs à qui la langue arabe, ; j qu'il avait apprise pendant la sublima carn- i i p.-iara» d'Kjrypte. étei umilière, suivit sur le \ i vélin la lecture, qils le traducteur eu fit à * ; haute voix. i ' Moi, Kl-Kobbir, marchand d'esclaves et ; fournisseur du harem de S. H, reconnais : I avoir reçu, pour la remettre au 'aiblima em- f | pereur, du seigneur franc comte de Monte- : ! Oristo. une émerauda évaluée deux mille r !'bourses, pour prix d'une jeune esclave cî»ré- i i tienne âgée de onze ans du nom de liaydée, l ! et fille reconnue de défunt Seigneur Ali-Tebe- \ j lin, pacha de-Janina, et de Vasiliki, sa favo- -S rite; laquelle m'avait été vendue, il y a sept J i ans, avec sa mère, morte ea arrivant, à Jon- \ st.antinople. par un colonel franc au service ; du vizir Ali-Tebelin, nommé Pernand Mon-dego.11 L i susdite vente m'avait été f';Tite pour !e * compte de S.H , dont j'avais mandat, moyen- 3 nant la somme de mille bourses. « Fait à Oonstantinople. 'avec autorisation { de S. H., l'année 1247 de l'hégire. S - Signé El-KoBbir. » ' « Le présent-acte, pour lui donner toute i foi, toute croyance et toute authenticité, sera i revêtu du sceau impérial, que lé vendeur " s'oblige à y faire apposer. » i Près de la signature du marchand on voyait en effet le sceau du sublime empereur. à cette lecture et. à cette, vue succéda un silence terrible: le comte n'avait plus que ie regard, et ce regard, attaché comme malgré lui su Haydée, semblait de flamme et de ssng.^ —Madame, dit le président, ne peut-on interroger ie comr de Monte-Cristo, lequel est à Paris près de vous, à ce que je crois ? — Monsieiu» répondit Haydée, le comte de Îvlonte-Ciisto, mon autre père, est en Normandie depuis trois jours. — Mais alors, Madame, dit ie président, qui vous a conseillé cette démarche, dont la cour vous remercie, et. qui d'aiiliurs est toute naturelle, d'après votre naissance et vos malheurs. — Monsieur, répondit Haydée, cette démarche m'a été conseillée par mon respect et par ma douleur Quoique chrétienne, Dieu me pardonne! j'ai tonjoure songera venger-mon illustre père. Or, quand j'ai mis le pied eu France, quand j'ai su que le traître habitait Paris, mes yeux et mes oreilles sont restés constamment ouverts. Je vis retirée dans la maison de mon noble protecteur, mais je vis'uinsi parce que j'aime l'ombre et le silence qui me permettent de vivre dans ma pensée et dans mon recueillement. # (A suivre.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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