Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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08 december 1915
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s.n. 1915, 08 December. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pn8x924x73/
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Mercredi H décembre IÎHJE> centimes le numéro ;'>9me année - n° :j42 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : R1ÏLGIQUE : H fr. par an ; ^ fr. pour six mois ; !i fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port e i sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : CAND — 3, RUE DE FLANDRE, 3 — CAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bis de la dernière page du journal. Avis officiels de l'autorité allemande Inspection d'étape de la 4" armés. Gand, le 5 décembre 19k5. AVIS Le campagnard De Smci.de Seveneeken-Bastelaere près Lokeren, a conservé dans son domicile, en dépit de l'ordonnance A. I). K. du 35 15, dix pigeons voyageurs. Celte infraction n'a pas é.é découverte, parce que l'administration de la police locale s'est bornée à faire Connaître l'ordonnance A. O. K. dans le hameau et à s'informer si les pigeons avaient été délivrés, mais n'a pas fait faire de visites domiciliaires par ses agents. Par ce fait, la commune de Seveneecken doit être considérée comme complire de l'infraction. Far ordre de l'Armee-Oberkommando il est infligé de ce chef, à la commune de Se-veneecken, une peine consistant en une amendé de 1000 mark. Ceci est porté à la connaissance du public par Le Chef de l'Administration civile von Keudell Regierungsrat Inspection d'étape de la 4" armée. Gand, le 5 décembre 1915. AVIS Le cordonnier Jules Van Bruwaene, de Pitihem, n'a pas délivré vingt pigeons voyageurs lui appartenant, en dépit de l'ordonnance de l'Armee-Oberkommando du 3-5-15, et les a gardés dans sa ma.son jusqu'à cc qu'ils aient été découvert par des hommes de la Landsturm allemande. L'infraction est restée cachée, parce que les agents de la police locale de Pitthem n'ont fait aucune recherche au domicile de Van Bruwaene pour découvrir des pigeons. Par le fait, la commune s'est rendue complice.Par ordre de l'Armee-Oberkommando, il est infligé à la commune de Pitthem une peine consistant en une- amende de 1.000 mark. -Ceci est porté à la connaissance du public par Le Chef de l'Administration civile, von Keudell Regierungsrat AVIS Comme le bruit erroné se répand encore Lûiijours que ious les Belges en âge ou susceptibles de porter les armes, s'ils rentrent de l'étranger dans le pays sont déportés en Allemagne, il est à nouveau porté à la connaissance du public que seuls sont internés en Allemagne ceux qui ont appartenu à l'armée belge après l'ouverture des hostilités. Par contre, tous ceux qui ont fait partie de l'armée antérieurement à la guerre, les membres de la Garde Civique et les Belges en âge de milice,rie sont soumis qu'au contrôle général, d'après lequel ils doivent se tenir à la disposition régulière des « Melde-amht » locaux, tout en conservant d'ailleurs leur entière liberté. LA (A EH M. Sur le front occidental Communiqué ollicie! allemand Berlin, 6 décembre (communiqué de midi).— Duels d'artillerie et combats à l'aide des bombes et de grenades à mains en différents endroits du front. Aux environs de Bapaume, deux avions anglais ont été descendus au cours d'un combat aérien. Les occupants sont morts. Communiques officiels Irançais Paris, 6 décembre. Rapport d tuer soir. — Les opérations continuent a être entravées par le mauvais temps. On annonce quelques comoats ue patrouilles en Artois. Luue de mines en Argonne pies Ue Haute Cnevauchée et Hparges. Ln vCœvre le teu bien dirige de notre artillerie a détruit un canon de gros calibre. Rapport du soir du 5. -- Dans le courant Ue la journée violente action de l'artillerie sur plusieurs points. En Belgique notre artillerij bombarda les tranchées de communication dans les environs de Hei Sas, où des mouvements de troupes ennemies avaient éié signalés. Ln Artois, nos batteries ripostèrent éner-giquement à un violent bombardement, dirigé sur nos tranchées au sud-ouest de Loos. Quelques grenades incendiaires tombèrent dans Arias, sans causer de grands dommages. Entre Somme et Oise nos engins de ira chées. détruisirent des postes ennemis au nord d'Herbécourf et des mitrailleuses blindées, devant Tilloloy. Le combat de mines es poursuit dans les environs de Frise et du hameau Saint Mé-dard, à l'est de Tracy le Bal, et dans la Haute Meuse, aux Eparges. Communiqué officiel belge Le Havre, 5 décembre. —1 Notre artillerie est parvenue à détruire des travaux de l'ennemi et à en empêcher la restauration, principalement près des postes allemands de Denthoren et Oudstuyvekenskerke. Nos batteries ont combattu activement l'artillerie ennemie, qui développa seulement une activité relative et bombarda des rassemblements de troupes au sud-est de Dixmuds. Rapport du soir du 5 décembre. — La nuit s'est passée sans incident. Le feu de nos batteries.a enrayé plusieurs fois des tentatives de bombardement et rassemblements près d'Oostkerke. Nieuwcapelle et Oudecapelle. Nous avons endommagé deux boinls d'appui et deux tranchées ennemies, dans la direction de Mannekensveere et ' à l'Yperlée. Dans l'après-midi nous avons "dispersé des travailleurs allemands, qui avaient ouvert le feu contre nos positions avancées, près de la ferme Terstylle. Sur le front oriental Communiqué officiel allemand Berlin, 6 décembre. — Hier, à l'aube, une attaque russe entreprise au sud-ouest du lac Babil (à l'ouest de Riga), s'est écroulée devant nos lignes; l'ennemi y a essuyé de grosses pertes. Un avion allemand, atteint par l'artillerie de la marine russe qui tirait du large, a été sauvé avec ses occupants, près de Markgrafen, sur le litotal de Coin lande. Communiqué officiel autrichien Vienne, 0 décembre. — Rien de nouveau. Communiqués officiels russes Rétrograde, 3 décembre. — De Riga jusqu'au Pripet, pas de changement. Dans la nul; d-j 2 décembre, l'ennemi, après des préparatifs d'artillerie abondants, attaqua la vieille station de Podezcrewice, au sud-ouest de Rafalowka (6 km.) sur la rive d.t Styr. Nos forces furent d'abord repoussses, mais le soir, vers 7 heures elles rétablirent la situation et reprirent la station prénommée. Sur la rive du Styr, près du village de Semky-Styr, au haut de Czartorysk (14 km.), notre artillerie, par des concentrations de feu efficaces, infligea des perles à l'ennemi. Sur le front en Galicie, au sud de Nowo- — Alexinice (35 km. au nord-ouest de Tarno-pol), notre artillerie a dispersé des conc iliations de troupes autrichiennes. Des attaques de l'ennemi contre le village de Bry-kuta, à l'ouest de Trembowla (15 km. au sud-ouest), ont été repoussées le 2 décembre; il en a été de même d'attaques contre Janowka, au nord-est de Buczacz (9 km. ). St-Pétersbourg, 5 décembre. Rapport du 4.— Une tentative d'attaque des Allemands, dans les environs de Dwinsk, fut arrêtée par notre feu. Pas de changement sur l'autre front. Sur le front des Balkans Communiqué officiel allemand Berlin, 6 décembre. — Au sud de Sjenica et au no d-est d'Ipek, des délacltements serbo-monténégrins ont été repoussés. Communiqué officiel autrichien Vienne, 6 décembre. — Nos troupes ont pénétré dans le territoire monténégrin au sud-ouest et à l'ouest de Novi Bazar, et par les routes de Mitrovica vers Ipek. Dans les boyaux de terrain de Pestera, des avant-postes monténégrins furent repoussés de leurs positions principales. A t'est d'Ipek une arnère-garde serbe tut battue; nos têtes de co.onnes s'approchent de la ville. Le nombre ue prisonniers amenés hier dépasse 2100 hommes. Communique officiel bulgare i>olia, 5 ciecemore..— Apres ia destruction ues semes le ^ noviinotc, près ue i rizren, les survivants de l armee serue se soin reines vers ujakova tt le long de la Beli Drina, vers Driba et Scutari. inos troupes ont continué la poursuite des Serbes uans ces deux directions. Le 3 décemDre, notre colonne de poursuite le long de la Beli Drina, rejoignit les Serbes dans une posi-; tion à la rive gauche de la Ljuma, attaqua : les Serbes, les dispersa et les força à la retraite qui se transforma en une fuite ressemblant à une panique. Les Serbes abandonnèrent ici 100 canons de campagne et obusiers, 200 automobiles, une quantité immense de matériel de. guerre, 150 chariots et une quantité-telle d'uniformes et d'objets d'équipement, que la route le long de la Beli Drina jusqu'à Kulà Ljuine en était bouchée. Dans la direction de Djakova, les troupes serbo-monténégrines se sont retirées à l'apparition de nos troupes et ont évacué Djakova, en abandonnant 6 obusiers. Notre cavalerie les a poursuivies vers Djakova. D'après les dires des prisonniers, le roi Pierre a dû être transporté sur un brancard, attendu que la marche le long du fleuve de la Drina à l'ouest de Kulu Ljuma était' même impraticable pour des chevaux. Communiqués officiels Irançais Paris, 5 décembre. Faible bomba.w-m-ini, le 2 décembre, de la station de chemin de fer de Krivolac el quelques coups de canon sur l'autre front. Au front de la Cerna, des détachements ennemis, en reconnaissance, furent arrêtés par notre ar-tillerie. Dans le secteur à l'est d; Strumitza et au front des Anglais, feu d'artillerie. Paris, 6 décembre. — Les actions lcea! mentionnées dans ie rappori précédent furent plus importantes près de Kosturino, cù les Bulgares ont bombardé une de nos positions; passant à l'attaque, ils furent rejetés au delà de la Cerna. Deux tentatives de passage du ueuve furent arrêtées par le feu de notre artillerie et de l'infanterie. Après que les Serbes eurent abandonné Monastir, de . patrouilles autrichiennes et bulgares sont "ntrées dans la ville. 1 i En Grece I Alhènes, 4 déc. — La note de la Quadru-plice, remise hier, a mis fin d'une manière satisfaisante à la situation indécise et anxieuse. La teneur de la note, qui reconnaît également pour l'avenir la neutralité de la Grèce et n'exige que le règlement de mesures indispensables pour la séeurité et la liberté du mouvement des troupes alliées en Macédoine, esl considérée comme modérée et amicale. Sur le front italo-autrichien Communiqué officiel autrichien Vienne, (i décembre. — Le feu ennemi conli-mie à l'Isonzo; il fut assez actif sur quelques points el particulièrement contre' la tête de pont de GiSrz. La ville de Gûrz et la localité limitrophe S. Peter furent bombardés à l'aide des canons de lous calibres. Dans le secteur du haut plateau de Doberdo, l'infanterie attaqua pendant la journée près de Radipuglia et Polazzo et le soir près de San M'arttno; elle fut repoussée partout. Au front du Tyrol, l'activité de l'artillerie ennemie contre la zone fortifiée de Larduro s'est étendue vers les positions au nord de la vallée de Lebro. Communiqué officiel italien Rome, 6 décembre. — Rapport du 5. A part des combats d'artillerie et des rencontres de petits détachements, rien ne s'est passé d'important sur tout le-tyont. tn mer Communiqué olticiel autrichien Vienne, 6 décembre. — A St-Jean di Medua, noire croiseur Novara et quelques destroyers ont coulé par leur feu d'artillerie, dans la matinée du 5 décembre, Irois grands et deux petits vapeurs, cinq grands et plusieurs petits voiliers, pendant qu'ils débarquaient des munitions de guerre; un vapeur sauiaen l'air. gliLa tlotille lui bombaruee vainement de la terre, par au moins 20 canons. Dans les environs, le vaisseau S. M. Warasdmera détruit le sous-marin français Fresnel et tait prisonniers le commandant, ueux officiers et 20 hommes. Une autre tlotille a co.ulé, dans la nuit du 23 novembre, un vapeur aime oe trois canons el un grand bateau à moteur, tous les deux italiens, chargés et en route de brindisi vers Dui azzo ; les survivants du vapeur, pajmi lesquels quatre hommes de la manne de guerre, lurent laits prisonniers; on laissa libre dans des Canots l'équipage du bateau à moteur. tn Hollande iiiiiutea dominicaux l.e journal urnciéi ou ministre ues pOotw Ct tt-tegi apttes a i^a naye annonce i eiaijijia-seiiieut u une taxe spéciale pour les cônes-i ^tiuaiices uotu les expéditeurs dtsirent la uisu îDulion ie dimancne. l.e projet, qui sei a uepose proenainement sur le bureau ués Cnambres, prévoii la création d'un timbre spécial qui sera appliqué sur les lettres en question. La méningite cérébro-spinale L'épidémie de méningite cérébro-spinale, dont nous avons signale les ravages il y a environ un an et que les autorités médicales supposaient entièrement enrayée, vient de se manifester à nouveau, notamment au camp de Stein près de Siliard. Une arrestation Le rédacteur en cnef du « Telegraaf », M. Schroder, a été arrêté hier en son domicile à Amsterdam par des agents de la police secrète. D'après une dépêche de la « Kœlnische Zeiiung » l'arrestation serait molivée par un article qui a paru dans le « Telegraaf « Jj 3 décembre, oû il est reproché au gouvernement et à la presse de trahir les intérêts du pays et de l'humanilé en favorisant l'exportation en Allemagne sous le couvert de la neutralité. Cette accusation est dénoncée comme une infraction à l'art. 100 du Code pénal qui punit les faits mettant la neutralité nationale en péril. En France Le général Jofl're Le « Temps » annonce qeu la nomination du général Joffre comme commandant en chef de toutes les armées françaises a pour effet que l'expédition française à Sa-lonique se trouve maintenant placée sous son naui commandement; c'est lui qui en assume désormais la responsabilité. D'après une information de Paris, reçue à Genève, le général Foch, commandant les troupes françaises en Flandre, assumera, sans en avoir le titre, les fonctions d'inspecteur général des armées françaises qui opèrent sur le théâtre occidental de la guerre. De cette façon le général Joffre ne serait plus astreint à de nombreux déplacements el pourrait rester en rapports suivis avec le général Galliéni, le maréchal French et le représentant mliitaire permanent du Tsar. En Italie A la Chambre des députés Les interpellations ont continué samedi à la Chambre italienne. La Chanjbre a volé un ordre du jour de c-infiance au gouvernement par 405 voix contre 48. En Suède Les sous-marins Copenhague, 4 décembre. — L'« Exchange Telegraph » annonce que le gouvernement suédoise a pris un arrêté portant l'interdiction poulies sous-marins des puissances belligérantes de stationner dans les eaux suédoises. Cette restric-, tion ne s'applique pas à quelques parages du Sund, désignés dans le décret. Dans le cas où les sous-marins devraient,, par suite de gros temps ou pour effectuer des réparations, së: rendre da,ns les eaux suédoises; ils devront rester à la surface et arborer leur pavillon national. lchos La contribution de guerre Le Conseil provincial du Brabànt, réuni samedi, a donré délégation à la députation permanente pour négocier l'emprunt nécessaire au paiement de la quote-part de la contribution de guerre afférente à la province de Brabanl. Le Conseil provincial d'Anvers ayant fait de même, cette question est donc liquidée au point de vue du vole de l'emprunt. Reste à intervenir la décision des banques quant aux voies et moyens de réalisation. -A. ioon. nem e n t,s Les personnes qui prendront un abonnement au Journal de Gand pour le trimestre prochain le recevront à partir d'aujourd'hui. Le prix d'abonnement, payable par anticipation, est fixé à DEUX FRANCS par trimestre Chronique Gantoise LES POMMES DE TERRE. — Nous avons publié dans notre numéro de dimanche dernier l'ordonnance de l'Inspecteur d'Etape concernant Feuilleton du Journal de Gand 164 Le Comte DE MONTE-CRISTO par ALEXANDRE DUMAS Salile ! dil le comte, du ton dont il aurait donné un ordre à un domestique^ Le messager obéit sans retard, sans hésitation, avec empressement même, et, franchissant les quatre marches du perron, entra dans l'hôtel. Cinq secondes après, il était à la porte du cabinet. — Ah! c'est toi, Peppino! dit le comte. Mais Peppino, au lieu de répondre, se jeta à genoux, saisit la main du comte et y appliqua ses lèvres à plusieurs reprises. — Ah! ah! dit le comte, tu n'as pas encore oublié que je t'ai sauvé la vie! C'est étrange, il y a pourtant aujourd'hui huit jours de cela. — Non, Excellence, et je ne l'oublierai jamais, répondit Peppino avec l'accent d'une profonde reconnaissance. — Jamais, c'est bien long! mais enfin c'est déjà beaucoup que tu le croies. Rèlève toi et réponds. Peppino jeta un coup d'œil inquiet sur Franz. — Oh ! tu peux parler devant Son Excellence, dit-il, c'est uh de mes amis. Vous permettez que je vous donne ce titre, dit en français le comte en se tournant du côté de Franz : il est nécessaire pour exciter la confiance de cet homme. - Vous pouvez parler devant moi, reprit Franz, je suis un ami du comte. — A la bonne heure, dit Peppino en se retournant à son tour vers le comte ; que Voire Excellence m'interroge et je répnn-drai.— Comment le vicamte Albert est-il tombé entre les mains de Luigi? — Excellence, la calèche du Français a croisé plusieurs fois celle oû était Teresa. — La maîtresse du chef? — Oui. Le Français lui a fait les yeux doux. Teresa s'est amusée à lui répondre; le Français lui a jeté des bouquets, elle lui en a rendu : tout cela, bien entendu, du consentement du chef, qui était dans la même calèche. — Comment! sécria Franz, I.uigi Vampa élait dans la calèche des paysannes romai- ' nés? — C'était lui qui conduisait, déguisé en cocher, répondit Peppino. — Après? demanda le comte. — hh bien! après, le Français se démasqua ; 1 eresa, toujours du consentement du chef, en fit auiant; le Français demanda un rendez-vous, Teresa accorda le rendez-vous demandé ; seulement, au lieu de Teresa, ce fut Beppo qui se trouva sur le marches de l'église San-Giacomo. — Cornent ! interrompit encore Franz, cette paysanne qui lui a arraché son mocco-letto ?... — C'était un jeune garçon de quinze ans, répondit Peppino; mais il n'y a pas de honte pour votre ami à y avoir été pris; Beppo en a attrapé bien d'autres, allez. — Et Beppo Ta conduit hors des murs? dit le comte. — Justement ; une calèche attendait au bout de la via Macello ; Beppo est monté dedans en invitant le Français à le suivre; il ne se l'est pas fait dire deux fois. Il a galamment offert la droite à Beppo, et s'est placé près de lui. Beppo lui a annoncé alors qu'il allait le conduire à une villa située à une lieue de Rome. Le Français a assuré Beppo qu'il était prêt à le suivre au bout du monde. Aussitôt le cocher a remonté la ' rue di Rippetta, a gagné la porte San-Paolo ; I et à deux cents pas dans !a campagne, comme le Français devenait trop entreprenant, ma foi, Beppo lui a ijiis une paire de pistolets sur la gorge ; aussitôt le cocher a arrêté ses chevaux, s'est retourné sur son siège et en a fait autant. En même temps quatre des nôtres, qui élaient cachés sur les bords de l'Almo, se sont élancés aux portières.Le Français avait bonne envie de se défendr il a même un peu étranglé Beppo, à ce que j'ai entendu dire, mais il n'y avait rien à faire contre cinq hommes armés, il a bien fallu se rendre; on l'a fait descendre de voiture,, on a suivi les bords de la petite, rivière, et on l'a conduit à Teresa et à Luigi, qui l'attendaient dans les catacombes de Saint-Sébastien. — Eh bien ! nais, dit le comte en se tournant du côté de Franz, il me semble qu'elle en vaut bien une autre, cette histoire. Qu'en dites-vous, vius qui êtes connaisseur? —; Je dis que je la trouverais fort drôle, répondit Franz, si elle était arrivé à une au-tré qu'à ce pauvre Albert. —^ 'Le 'fait est, dit le comte, que si voys ne m'aviez pas trouvé là, c'était une bonne fortune qui coûtait un peu cher à votre ami ; mais, rassurez-vous, il en sera quitte pour la peur. L; — Et nous allons toujours le chercher? demanda Franz. - Pardieu ! d'autant plus qu'il est dans un endroit fort pittoresque. Connaissez-vous les catacombes de Saint-Sébastien? — Non, je n'y suis jamais descendu, [rrais je me promettais d'y descendre un jour. — Eh bien! voici l'occasion toute trouvée, et il serait difficile d'en rencontrer une autre meilleure. Avez-vous votre voiture? — Non. — Cela ne fait rien ; on a l'habjtude de m'en tenir une tout attelée, nuit el jour. — Tout attelée? — Oui, je suis un être fort capricieux; ii faut vous dire que parfois en me levant, à la fin de mon dîner, au milieu de la nuit, il me prend l'envie de partir pour un point du inonde quelconque, et je pars. Le comte sonna un coup, son valet de chambre parut. — Faites sortir la voiture de la remi;e, dit-il, et ôtez-en les pistolets qui sont dans les poches ; il est inutile de réveiller le cocher, Ali conduira. Au bout d'un instant on entendit le bruit de la voiture qui s'arrêtait devant la porté. Le comte tira sa montre. (A suivre).

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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