Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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14 februari 1914
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s.n. 1914, 14 Februari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6q1sf2n54s/
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Samedi 14 Février 1914. UN NUMERO CINQ CENTIMES Samedi 14- Février 191» Franco en Belgique Un an : ion » » 6 mois : 8 fr. s » 3 mois : 4 fr. Franco Hollande Un an ; 22 h. » Union postale » 32 fr» On s'abonne au bureau clu journa> et dans tous les bureaux de poste., ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56» BHggaw—aawHM—■MBBHUAK Mff^mainawgaBKMTi^.nvH-irTanMr» JOURNAL DE LIÉGE Annonces. . S la ligne, 20 cent Réclames. . 40 cent Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs A.vis de sociétés ta petite Ug* 30 cent. Émissions. . , e . » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUILLE POLITIQUE. LiïïERAlHE ET COMMERCIALE. - FONDEE & 1764 REDACTION ET ABMlMSTRATIOJi g BOULEVARD DE LA SAUYEKBËRE, 25 Salle du | journal de liege | d Exposition des lEBYres î, ; S I a Mme Marie MOLITQft 1 S | ! peintre % ,S( ; ! ET | d M. Eug. Se BREMAECKER | l \ | sculpteur A BRUXELLES j > Cette exposition sera ouverte tous ^ p tlos jours de 10 heures à 1 heure et & i"; de 2 à 6 heures du soir, jusqu'au # ^ j j 17 février inclus § d ENTREE L53RE § 1*. ®®®®®®©e®®®®^©®®©®®®®®®®®®®®®®® q- ÉTRANGER : MM wrrr.t-i-nn»-»* ^ C ©i france k En cas de mobilisation ^ Paris. 13. — Le Conseil municipal de Pa- C( ris a adopté, en séance extraordinaire, 1T] les conclusions de son comité du budget tendant à verser à l'Etat une contribution c, personnelle de 400.000 francs en deux annuités pour la constitution d'un stock per- ^ manent de farine destinée à la population V( civile en cas de mobilisation. A la Chambre Paris, 13. — La Chambre discute les in- B terpellations sur l'état sanitaire des troupes , de l'Est. . . ir Le docteur Lachaud cite des statistiques afin d'établir que des épimédies frappent toujours l'armée au lendemain d'une nou-\elle loi militaire* et surtout les soldats de la première année. cc M. Lachaud rappelle que la rougeole régna dans 76 garnisons en janvier notamment à Epinal, Nancy et Saint-fDié et la scarlatine dans 60 garnisons. La première causa* 31 décès, la scarlatine 34, la ménin- q •gite cérébro-spinale 20 ; diverses autres ma-ladies firent un certain nombre de vie- ; : times. L'hiver fut d'ailleurs exceptionnelle-ment rigoureux. Le docteur Lachaud réclame diverses améliorations pour les chaussures, les vè- . tements et 1 ordinaire du soldat. Il réclame 'l, un plus grand nombre de médecins mili- ^ fcaires. -y L'orateur conclut en demandant le dé- ^ (pôt par le gouvernement d'un projet de loi , pour la reïection intégrale des "Vieilles ca- Q sern.es. , CT M. "Cochery, président de la Commission * du budget, vient protester contre les repro- 1 ches faits par M. Lachaud suivant lesquels d la Commission aurait Refusé une partie des n crédits nécessaires. Un colloque assez vif s'engage entre MM. p Cochery, Etienne et divers socialistes. M. Doumergue déclare que le gouverne- 1 ment .n'attendit pas pour prendre, en faveur du. soldat, les mesures que comportait la situation. Depuis deux mois, le gou- L vernemont s'occupe d'empêcher les agglomérations, d'assainir les casernes, de distribuer des provisions exceptionnelles de ■charbon, de faire donner des tricots et des " -chaussures aux soldats. Partout où des fautes furent, commises, les sanctions néces- , sa ires furent prises. Le gouvernement continuera, mais il n« , se prêtera ipa- aux manœuvres qui consistent à se servir de la situation de nos sol- H dats pool- faire des diversions politiques et " retarder le vote du budget. M; Doumergue demande donc à la Cham- lJ bre de continuer lundi le vote du budget et de faire confiance au Gouvernement. Une proposition de M. Rewmc'h, tendant " à poursuivre lundi la discussion de l'interpellation sur là santé des soldats, est repoussee après une vive discussion par 353 \ voix contre 189. ' Séance levée. Un grand parti catholique j Paris, 13. — Le Temps annonce que tes c évôques de France ont reçu une circulaire r les invitant à se faire représenter le 28 fe- I vrier là une réunion qui se tiendra à 1 ans et jettera les bases d'un grand parti catholique avec un comité directeur qui ré- c digérait un programme minimum et cen- ( Miserait les ressources. Les organisateurs r t1 n'ont obtenu la promesse d'être soutenu qui Vatican que s'ils avaient l'approna- r pav le '-ne des évêques français, sont le j. tion unaiii- M. de Rellomayre et M. Gui-cclonel Jveller, .. v l'Université de Besan-raud, professeur u çon. ■ question déjà po- - Le Temps dit que cette A combattue par j sée en novembre dernier fu* et le car-Mgr Gibier, évôque de Versairis, et fi-dinal Amette, archevêque de t - Jes évè-nalement éca?-tée par les deux • àefen-quffl français.. Elle était timidement , due par "F^'JïïâSTitaSp.; Les organif .ateurs, nupme™ suivront les espèrent qu e tous les év'^uf? d'-,tre taxés premiers a» Jiiéreùits par neui z de libéraliï me. 1 M srt de M. sor*i,limort de M. recède l'identité jU.\I. Alphonse Bertille.% ^^ndtntifea-tème anthropométrique \ ]>om ,,n -tion des criminels, alla it avoir o . axlemaGSTE Le port des moustaches Hc ds'.^3 ia Berlin, Î2. - Le général commandant le corps de g a!UC , • T>ar vient de lancer ur ordre du' son olbjet, rappelle singuli m ' ^ qu'adressait jadis à ses troupes le P . . grand Frédéric, le « roi c;M', Zïnr ses qu'il voulait prouver, sa sollicitude pour es « Les sous-of flcion; et général von Tyietten.ber«. ocvro-it ' fonués que 1 a coiq.* moderne iu la . tache, taillé/, en fircese et ne dépo^aot^s les commis' jures de. ? lèvres, n est pas venable po Ur le soltlat prussien et lie corde pas avec le c: ixactère Cotte pr oclamatio ft, aussi biève Lokui gique, eriiaàmme d'erithousiasine le Anseirjer, qui écrit à <ce suiet : ordre « On .cie peut cr a'applaudir à cet maie ■® du jour dans l'intérêt de l'aspect martial % des défenseurs de la patrie. & Il aura certainement aussi l'approbation g des amies des militaires. » ANGLETERRE A la Chambre des lords & Londres, 12. — A la Chambre des lords, l'amendement présenté par lord Middleton % eni faveur de la dissolution du Parlement, § est adopté par 243 voix contre 55. x Au cours de la discussion, le maréchal (d lord Pioberts a dit que ce serait chose in-© croyable que d'envoyer l'armée britannique ô combattre les volontaires de l'Ulster. Ce G? -serait, comme disait lord Wolseley en 1893, ê détruire l'armée britannique. & Il n'y a pas lieu de s'émouvoir de ce ® vote qui étant donnés les droits limités de Ë la Chambre des lord's, ne saurait avoir d'effet. iLe débat sur l'adresse ^ . Londres, 12. — La Chambre des cohimu-% nés reprend le débat sur l'adresse en re. pense au discours du trône, par la dise us-^ sion de l'amendement de ML Rarnsay Mac-■0) donald, chef du parti travailliste, deman-^ dant qu'il soit prescrit au gouverneur de ^ l'Afrique du sud de faire surseoir à la dis-P- cussion du bill d'exonération, jusqu'à ce -® qu'une enquête ait été faite sur la déportation des chefs travaillistes. M. Lewis Harcourt, ministre des colonies, repousse l'amendement en disant que la — Chambre arriverait bien à ruiner l'empire, ■si elle se laissait aller tà intervenir dans les affaires de première importance des « dominions » toutes les fois que les mesures .prises par leurs gouvernements ne Y correspondent pas à l'idéal de gouverne-ment de certains de ses membres. Il répète que lord Gladstone a toute la 11 confiance du ministère. L'amendement est repoussé par 214 voix r" contre 50. Les abstentions, comme on le ' n voit, ont été nombreuses. La fin du l^ome Ruie 1_ Londres, 13. — Le' fameux Home Rule " Bill semble définitivement er.-terré. Il n en ( faut 'pour preuve que les paroles prononcées >s par M. Lloyd-George. après le discours de , jt Sir Edward Car son. , Voici ce que le chancelier de l'Echiquier i " a di t : « Certains passage du très éloquent dis-cours de Sir Edward Carson, qui donne matière à sérieuse réflexion, sont de par " eux-mêmes d'un caractère qui, je pense, crée une situation' absolument nouvelle. » . Le journal gouivernemental, la Daily " Chronicle, s'exprime comme suit : « Le c" discours de Sir Edward Carson fut d'une très grande habileté, et probablement le plus etfoccif qu'il ait jamais prononcé. Il y a beaucoup de force native chèz Sir Ed-» wàrd Carson, et lorsqu'il est profondément " ému. comme il l'était aujourd'hui, sa puis-U santé pei*sohnalité domine' son auditoire. » Nous s ; m mes loin des plaisanteries d'il , y a huit jours. Qtiant "aux Daily News, le r cliangement subit est encore plus extraordinaire : « Sir Edward Carson est un grand orateur. Ce fut un moment historique lorsque, se tournant vers M. Redmond, il appela les ,nationalistes « mes compatriotes » , " et s'écria : Quant à l'Ulster, il faut le pren-dre ou le gagner ià votre cause... M. Red-^ mOnd était incontestablement ému. » ■r Nous avons toujours dit que le Home Rule Bill ne passerait pas tel qu'il était e_ présenté. RUSSIE Les causas de la retraite de M. Kokovtzo'w (le Saint-Pétersbourg, 12. — La Gazette de es la \"Bourse donne ce soir los explications u_ suivantes, qui ne laissent pas d'avoir une ,s: api. arençe ofiicijeuse, sur la retraite' de M. Kokovtzow : 1MJ Officiellement, la démission de M. Ko-js_ kovtzow est motivée par la considération ni- Que> ces dernières annires, la vie industrielle G{_ de la Russie a pris un essor si large qu'elle n'admet plus la réunion dans la même m_ ma.ii. des fonctions de ministre et de pré-,et siden.t du conseil. C'est pourquoi le pouvoir suprèn.e, ayant le souci des besoins nt U'i la vie industrielle de l'État, reconnut [n. nécessaire de séparer les ùeuix fonctions. En c/utre, la décision fut prise de mettre j53 à l.i tè'.e du département des finances un hrimne plus jeune et plus énergique; ces: ainsi que M. Bark a été choisi. Le poste de président du conseil sera complètement indépendant, et la nomination à tes ce poste du secrétaire de l'Etat, M. G-ore-ire mykine, a été jugée nécessaire pour unifier fé- les hautes directions du pays. "s La Gazette de la Bourse ajoute : « On a exprimé à M. Kokovtzow une re-connaissance (particulière pour les travaux , qu'il a accomplis comme ministre des fi-11 s nances. ^ Demain, jour du rapport habituel helxlo-?" madaire. 'M. Kokovtzow se rendra à Tsar-. koïe-Selo sur une invitation spéciale. » in_ Suivant la Vetchernce Wremya, La lettre dm tsar que rèçut hier M. Kokovtzow coin-po. statait qu'étant donné l'état de santé! pre-)ar caire du président-, il serait difficile à ce-ar_ lui-ci de continuer à fournir un travail j fi. utile comme chef de la politique russe. V£_ Les journaux considèrent que l'arrivée au en- pouvoir de M. Goremykine marque une ns évolution vers la droite. C'est à cette con-clusion qu'arrivent les leaders de l'oppo-et-- sition. Les journaux croient au départ de M. Sa-zônotv ministre des affaires étrangères, en raison dê 2''ncor^patiil)ilité de sa politique avec celle 9» M; Goremykine. ,r Ils «rient pour le remplacer, de M. Shé-,„i feéko, ambassadeur à__Vienne, de M. de Ut Hârtwig' ministre à Belgi'ade, ou de M. de Giers; ambassadeur à Constantinonle. ?ys" Cependant, ce soir, il semble possible que tca" M Sazonow reste, au moins provisoirement à la tête des affaires étrangères. I i vfehernee Wrem'fa assure çtse l'éven-'ualité ae la nomination de M. Kokovtzow à (passade de par1-; B'a Pas été «n»isa- j ■de ei». Encore un « crtme rituel » 'Iin' Saint-Pêtersb'6urg. 12. — Un paysan nom-l>iU' mk Gnutcharuk, qui a déjà subi des peines eïix de prison a été arrêté parce qu'on le soup-' du çonne d'être compromis d'ans l'assassinat ors- d'yn petit garçon israélite du nom de Jos-' ses sel-Pachkow, à Fastow, près de Kiew. On dit que le cadavre de ce jeune gf>r-e 'e çf)lî exhumé à la suite de bruits sinistres in- qui couraient, porte au cou treize incisions .ous- 6Pr,-,hlables i, celles qu'on releva sur le Pûs crâne (lu petit chrétien assassiné, Jouchins-con- kv s'ac- Lee journîî1iX qui soutinrent l'israélite Beyliss, accusé de ce dernier crime, puis mer- jug6 et aapiitté l'année dernière à^Kiew, okal disent que ces incisions prouvent que nouveau crime a été commis par la même >rdre bande qui tua .Touchlnsky, et qu en consé- 1 quence il est absurde de vouloir en faire un meurtre rituel. il Les autorités policières, qui ont fait l'enquête dans l'affaire Beyliss, prétendent que Jossel était un petit dhrétien qui fut volé et circoncis par Pachkow. Cette version semble être confirmée par la femme d'un fonctionnaire résidant à . Zitomir, qui a positivement identifié les '' restes du jeune garçon comme étant ceux de son petit-neveu, qui -avait disparu pendant ' l'automne dernier. , Deux autres habitants de Zitomir ont déposé dans le même sens ; mais Pachkow et sa femme affirment sous serment que le. e cadavre est celui de leur fils. ? Cette affaire paraît devoir soulever en-'' core plus d'intérêt que le procès de Kiew. I BALKANS r Une déclaration roumain» Sofia, 13. 77 La nouvelle suivant laquelle le cabinet roumain a l'ait savoir Ui Cons-tantiriople qu'il interviendrait dans le cas - d'une agression contre la Grèce, produit ici une certaine impression. 20 millions de Bons du Trésor Sofia, 13. — Les banques locales ayant e abaissé le taux de l'intérêt des dépôts particuliers, l'administration de la dette pu-e blique a. décidé d'émettre des bons du trésor à échéance de 3, 6, 9. 12 et 18 ;n portant intérêt de 3, 4 1/4, 4 1/2, 5 et 5 1/4 %, et dont le placement sera effectué pour envi-i ion £0 millions par la Banque nationale. Cette opération préparera le terrain au 3 paiement des effets de réquisition par le 5 moyen d'obligations à long terme. Les cifficters hollandais en Albanie Les conditions dans lesquelles seront placés temporairement les officiers hollandais au service du gouvernement albanais, se-. ront. soumises bientôt à l'approbation 'du gouvernement néerlandais. Ces conditions ont été élaborées par la commission internationale de contrôle. Les traitements affectés à ces officiers seront, assure-t-on, de 8.000, 16.000 et 30.000 1 francs pour les lieutenants, capitaines et 1 officiers supérieurs. 5 Une allocation sera accordée à tous les 1 1 officiers pour premiers frais d'équipement. ; En cas do. blessures entraînant une in- ; r firniité, les officiers toucheront des indem- , nités variant entre 50.030 et 100.000 francs, j En cas de mort des officiers, leurs famil- j \ les toucheront les mêmes indemnités. TURO.EIE i Pour les réformes en Arménie i 3 Constantinople, 12. — La Porte a deman- 3 dé officiellement aux ambassades des gran- 3 des puissances de lui fournir, à raison de J r deux nom3 par chaque petit Etat européen, uiic liste où elle choisira deux inspecteurs : 1 généraux pour les réformes en Arménie. i En leur communiquant son choix, la Por- ; ' te demandera aux ambassades l'étnblis?e-' ment d'un accord turco-russe sur les ré- , 2 formes et les pouvoirs des inspecteurs. < i SUEDE Lia crise ministérielle " Stockholm.. 12. — Les membres de la com-" mission parlementaire de la dtfense nationale ont été convoqués aujourd'hui par le roi, qui leur a demandé si quelques-uns ® d'entre eux .étaient prêts à. entrer dans la 1 composition d'un ministère libéral, offre (pii a été déclinée. Le baron de Geer, que le roi a chargé [ de former le nouveau cabinet, n'a toute- 1 fois pas abandonné l'espoir de constituer ] un ministère libéral favorable à la thèse de la défense nationale. . S'il échoue cc-pen- 2 dant on considère comme inéluctable l'ave- ; s nement au pouvoir d'un cabinet conserva- , ® teur 'jui aurait ipour chef l'ancien premier 3 ministre du cabinet conservateur qui dd- | missionna en novembre 1911, l'amiral Lind- ! man. 1 Les conservateurs ont la majorité à la ; e première Chambre, mais à la seconde, qui j e compte deux cent trente membres, ils ne ' 6 disposent guère que de soixante voix. Si un cabinet conservateur assumait le pouvoir, il ^devrait donc procéder immédia- . ® tement à ui.e dissolue-ion dos Chambres; et • 1 à de nouvelles élections. * MAROC ' Le chemin de fer Tanger-Fez On lit dans la France-Militaire .-; Le projet de convention du chemin de f fer de Tanger-Fez, adopté par la résidence générale et le gouvernement espagnol, est amjov.rd'hui dû'finitivement arrêté. Les Chambres française et espagnole vont en être immédiatement saisies. î- Les gouvernement français et espagnol ,x ont concédé les études définitives, la con- i î- struction et l'exploitation du Tanger-tF<;z ainsi que des voies destinées à desservir >- le port de Tanger à deux sociétés finan-r" cières : la Compagnie .générale du Maroc, établie à Paris, et la Compagnie générale e espagnole du Maroc, établie à (Madrid, i- Dans un délai de trois mois, à dater de L- l'approbation de la convention, sera consti-e- tuée sous le régime de la loi française une il j société anonyme au capital de 15 millions nommée Compagnie franco-espagnole du .u chemin de fer Tanger-Fez qui sera suibsti-ie tuée aux deiix compagnies iprécitées. Cette a- compagnie aura son siège à Meknès, son 0- administration centrale à Paris et un représentant à Madrid. 1- I' sera réservé un droit de souscription m de- 60 % à la société française et 40 % à la ,ie société espagnole. I.Q Conseil d'administration de la compa-é- gnie concessionnaire sera composé de 15 je membres dont 9 français et C espagnols, tf. Los études de la ligne seront entreprises simultanément par lès extrémités de Tanne ger et de Fez et poussées avec une activi-•e- t/i égalç des deux côtés. in_ MEXIQUE )W ;a- U: e escorte asteantie Mexico, 1G. — Les rebelles ont fait sauter & ÎU- dynamite un train de voyageurs à Los-caiu,a. près de Cardenas, -anéantissant l'es-m- ccrte fédérale qui était de 50 hommes et îes plusieurs passagers. Les rebelles ont coupé ip- le service de l'huile à San Louis Potosi de îat Tampico. On craint que des désordres ne os- se produisent dans la capitale dans le cas où les rebelles remporteraient une. victoire rç.r- décisive à Torreon. Les colonies euro-rea péeunes organisent à nouveau des mesu-ms res dé deîensû. J3es fusils et des mitrailleu-le ses ont été portées a la legaiion anglaise. Une tentative d'assassinat lite La Vera Cruz, 13. — Hier soir, une ten-pi.s tative d'assassinat a eu lieu contre le lieu-5w, tenant américain Oook. La balle est venue " lé frapper lp .côté de la voiture dans laquelle ■me se trouvait le Ijeijtenant qui a seulement été îsé- ' contusionné, Dernière Heure il " ' W j Londres, 13. — On assure dans les cer-v-j cles diplomatiques qu'à la suite de l'acc i J intervenu entre toutes les grandes puissance^ la décision relative aux confins ue l'Albanie et aux îles de la mer Egée occupées par la Grèce va être communiquée sans délai à Athènes et à Constantinople, peut-être demain, mais au plus tard dimanche.Strasbourg, 13. — La police a ordonné la confiscation du nouvel album du dessinateur Hansi, intitulé « Mon Village ». Rome, 13. — Essad pacha est arrivé à 9 h. 50 avec les représentants du gouvernement albanais. •X- Vienne, 13. — L'Empereur a conféré au prince de Wied la grand'eroix de l'Ordre de Léopold. A 1 heure, a eu lieu chez le comte Berch.told un déjeuner en l'honneur du prince. -X- Vienne, 13. — Le prince héritier de Ser- > bie est parti ce matin, pour Belgrade. Le prince de Wied est arrivé à 8 heures du matin. •X* Belgrade, 13. — Le prince héritier Georges de Grèçe est arrivé hier soir, à 11 b. M. Venizelos est parti à minuit pour Nisch, d'où il est reparti aussitôt par train spécial pour Athènes vià Salonique. •¥: Belgrade, 13. — Le Roi a reçu en audience solennelle, ce matin .à 11 h., le prince ' héritier de Grèce. M. Venizelos ayant déjà les plus hautes décorations serbes, le roi lui a remis sa photographie. ■X- Berne, 13. — Un hôtel fort fréauenté par les touristes vient de flamber la nuit dernière à Semmering. L'hôtel était bondé,,à l'occasion d'un concours de skis. L'incendie se déclara en pleine nuit, vers 2 heures. Tous les voyageurs purent néanmoins se sauver. Les dégâts sont considérables. -A- Tokio, 13. — Une foule d'un millier ae personnes est venue vers■ minuit faire une démonstration dans la nartie inférieure de la ville. Une force de 500 policiers a dis-persé les manifestants, onérant 200 arrestations. Les autorités sont évidemment décidées 'à réprimer rigoureusement toutes les démonstrations dans la rue. Biiiet Parisien ' (Correspondance particulière du i : Journal de Liège) Paris, 13 février 1014. i II n'est pas trop tard pour parler de la j ; tripie élection qui vient d'avoir lieu à l'A- j î cadémie. Jamais le [paisible Palais Maza- j | rin n'aura çonnui pareille agitation, ni 1 semblable animation. Je vous, écris ce billet ; sur le coin de là t'âble du petit « Cliand'- i vin » qui se irouve au pied du monument j édifié sur les ordres du célcibre cardinal qui y logea le collège des 4 nations. La salle ' exiguë et eniuniée est c-nvahie par les . chauffeurs et les cochers de toutes les som-' mités parisiennes' qui, réunies sous la ; coupole, scrutinent pour la triple élection, i Gens de bonne maison, ces messieurs dis-' cutent des candidats avec autant, sinon plus d'acharnement que leurs patrons res- : pectifs. MM. Léon Bourgeois, A. Capus, , de Pomairols, Henri Bergson et M. de la ; ' Gorce ont de nombreux favoris. J'avoue j que jamais je n'auitais cru que messieurs ' les chauffeurs et cochers avaient autant J de lettres et de connaissances philosoplii- j i ques. ! En haut, dans la salle où il se passe | j- quelque chose, c'est une débauche de « pa- ; : radis » d'aigrettes, de fourrures de prix, j 1 On potine et l'on jase ferme en attendant • ies résultats, dame c'est que depuis des • ' mois les salons académiques, les cénacles j •' littéraires, les théâtres, les journaux et ï ! même les miiieux politiques ont supputé | les chances des divers candidats. Le près- | tige de l'Académie française n'est pas prêt de s'éteindre. Dire le nombre de pointages auxquels se sont livrés les candidats en présence est inimaginable. On a discuté les chances de chacun et pour qu'elles se réar lisent, il ne faut pas que X... ait la fâcheuse grippe ou que Z... souffre d'un mal de dents -aigu. Parmi! les candidats, en presence, se i trouve un M. Charles Nauroy, assez incon-i nu ; ce brave homme osa affronter la lutte contre MM. Léon Bourgeois et Alfred Capus. i C'est la seconde fois que M. Nauroy se présente. Il a une bonne tête d érudit,avec une vieille barbe autour. Son obstination est touchante. N'ayant pas eu une seule voix, il ne désespère pas, et, retenu dans sa chambre par une infirmité contractée en ! 1870, il s'est fait remplacer auprès de chaque immortel par l'envoi d'une pile de ses ! ouvrages. Du fond de son lit, il a attendu > le résultat de l'élection, en faisant à ses familiers de temps à autre, ce jeu de mots mélancolique : , ; — Mettez-vous à la fenêtre et dites-moi i si le « norroi » s'est enfin levé. Mais le vent dju Nord-Ouest s'ocatme a ne pas souffler. i Et c'est le délicat Alfred Capus qui eut t l'honneur d'inaugurer la série des com^-rences données par la Société des Amitiés - Françaises, qui occupera le siège si dis-3 puté où siégea le mathématicien Henri Poincaré, tandis que MM. de la Gorce et 5 Bercrson sont reconnus dignes de s'asseoir - su ries sièges jadis occupés par MM. Thu- - reaunDangin et Emile Ollivier. Un nouveau confrère nous est né. Cet organe, exclusivement féminin n'a pas été créé pour bouleverser l'ordre social, mais bien pour discuter des intérêts corporatifs r des gracieuses ouvrières parisiennes. Son titre, la Midinette, résume assez le programme que s'est tracé la rédactrice en t ' chef de cette feuille qui vient d'éclore. Et é sur les boulevards, alors que le?, ateliers e se vident, que les gracieuses jeunes filles, e aux doigts de fée quittent les salles em-s buées où, des heures durant, elles ont pei-e n.é sur uii ouvrage ingrat, on les voit se >- ipirécipiter sur leur journal à elles, bien à i- elles, où de façon jolie leur sont donnés i- des conseils ou, de façon plaisante, leur î. sont contées des histoires ayant trait à leur profession. Et je vous le dl3, en vérité, la Midinette 1- organe bien parisien, complète la physio-•- nomie de la grande ville où fleurit l'âme ie de Mimi Pinson, dont Gustave Cb^mentier — un autre de nos récents académiciens — te est le dieu. A. de G... Un Plaidoyer pour M. Levie Il s'est enfin trouvé un journal assez cou-?:an ix pour prendre, sur le terrain technique, la défense de la brillante combinaison financière de M. Levie et pour contredire >es calculs du Journal de Liège relatifs à l'emprun' sanglais. C'est la 'lirctte de Liège qui tente cette entreprise, ;.a,l-ré les souvenirs cuisants du dernier échange de vues qu'elle a eu avec nous au sujet de l'intervention de M. Berryer dans la majoration des additionnels provinciaux à la taxe sur les bénéfices des sociétés. Notre dernier article du 26 janvier plaçait le ministre en fâcheuse posture en rappelant sa lettre du 1<8 septembre au gouverneur : il est resté sans ré- ^ fxmse. ' Lu Gazetl.'. de Liège, après, avoir réussi à erjforicèr M. Berryer en nous obligeant à approfondir son cas, joue de malheur en ( entréprenant., cette fois, de blanchir M. Levie : ce dernier sortira plus noir qu'uii * nègre de la petite lessive à laquelle nous , j ;...\ie noti'é contradicteur. Nous avons accusé le ministre d'avoir cé- , dé aux Anglais à 77 fr., qui est le cours 1 du 3 p. cent perpétuel, un 3 p. cent amortissable au pair en 25 ans, qui vaut, certai- J nement 7 ou 8 fr. de plus, et nous avons < invoqué à l'appui de nos calculs le fait que ) le 3 p. cent annuités, qui est un 3 p. cent i amortissable au plus tard en 1966, soit 27 ' ans encore après l'extinction de l'emprunt l anglais, cotait 82,80 fr., soit 5.80 fr. de i plus que le 3 p. cent. Voici ce que le mathématicien de la Ga- t zet.te de Liège trouve à répondre : < L'exemple est habilement choisi, trop ha- \ bilement. Celui qui s'en est emparé connaît 7 trop bien la matière pour ignorer que le 3 % ( annuités est un titre rare, la société qui \ l'a émis ayant cessé d'exister, et que cette ( rareté est la cause du prix anormal payé 7 par les quelques capitalistes désireux de remployer dans la même valeur le produit f des obligations désignées au- rembourse•< ( ment par les tirages. Et ce financier qui j se sert si adroitement de la cote sait bien / que, à quelques lignes du S % Annuités, fl- j gure le S % des Chemins de fer vicinaux, également amortissable par le sort, et qui < ne cote pas 82.80 celui-là, mais 76.10 à 76.40, t c'est-à-dire bien moins que le 3 % de l'Etat. < Or cette différence se constate, plus ou j moins accentuée, depuis qu-e la valeur existe. < Et voilà comment qui veut trop prouver ; ne prouve rien. - Nous ne saurions trop remercier la Ga- * zette de cet aveu dépouillé d'artiifice : il nous fournit les. éléments d'une démonstra- / tion sans réplique. } Ne saute-t-il pas aux yeux, en effet, que / le nouvel emprunt anglais 3 p.. c. que i nous désignerons, pour «abréger, par la dé- ( notaination tfc _É'ëlgian loan, est compara- ' ble au 3 p. cent Annuités sous tous les rapports : rareté relative d'un titre d'une < forme toute spéciale dont le robinet d'émis- < sion est définitivement fermé et qui va se ' raréfier beaucoup plus rapidement encore < que le 3 p. cent Annuités, vu qu'il doit « obligatoirement s'amortir en 25 ans au lieu < de 89. La somme d'obligations 3 p. cent An- i nuités en circulation! a atteint uii maximum de 186.7 millions de francs aiui 31 décembre 1900. Depuis, il n'en a plus été • émis et il reste 165.6 millions d'obligations on circulation. H en a donc été amorti pour 21 millions en 14 ans, soit moins de-1/8 de ' •'émission primitive. Le Belgian loan por- ' te sur 300 millions de valeur nominale, : dont il doit être amorti 8.226.000 fr. la ' nremière année,. 8.i-78.i,00 la seconde, 8 mil- 1 lion 730.000 la troisième, 8.9S8.000 La quatrième et ainsi de suite jusqu'à 16.728.000 : la. 25e et dernière année. N Au bout de A- ans, c'est-à-dire exactement ' au 5 février 1918, il aura donc été retiré ! de la circulation 34.4 millions, soit nrès de 1/8 de l'émission- qu'il a fallu 14 ans pour ' retirer des Annuités en circulation, ce qui i a suffi, d'après la Gazette, pour provoquer une hausse anormale du titre : que sera donc cette hausse dans le cas du Belgian loan. amorti 3 4 4 fois plus vite ? Quant au 3 p. cent des Vicinaux, choisi comme exemple par le financier de la Gazette beaucoup plus habilement que correctement, il n'est en rien comparable aai Belgian loan. D'abord, ce n'est pas un fonds d'Etat, ni •garanti par l'Etat qui est simplement actionnaire des Vicinaux. Mais la différence capitale, le fait qui explique la dépréciar tion du titre, c'est qu'il ne s'agit pas ici, d'un titre classé, dont le robinet d'émission est fermé pour toujours, mais de tout l'opposé : la Société des Vicinaux place 9ans cesse de nouvelles obligations 3 p. c. pour une somme de beaucoup supérieure à celle des remboursements annùels. Elle en a créé pour 15 millions en 1890, pour 18 en 1892, pour 35 en 1895, pour 50 en 1900, pour 100 en 1903, pour 100 en 1909 et à son dernier bilan du 31 décembre 1912, elle c» avait encore en portefeuille pour 55.6 millions qu'elle cherche à écouler par tous les moyens, en écrasant les cours. Il ne peut être question ici de rareté, même relative : le 3 p. cent des Vicinaux amortissable en 90 ans, souffre de la même maladie que le 3 p. cent Belge ordinaire, savoir de la pléthore de titres, de l'excès de l'offre sur la demande ; on annonce au surplus que la présidence vacante des Vicinaux, est réservée à M. Levie, ce qui rendra l'analogie encore plus complète. Mais pourquoi la Gazette n'a-t-elle pas poursuivi l'étude de la cote : elle y aurait trouvé bon nombre d'autres exemples de rentes indirectes 3 p. cent amortissables : ce sont les obligations des chemins de fer rachetés par l'Etat et dont le service se fait à la Banque nationale. Il s'agit là, comme pour le Belgian loan, de titres dont le robinet d'émission est fermé, ce qui est le point essentiel et voici les cours que nous relevons : Anvers Gand amortis pr 1936 cours 94 Anvers-Rotterdam » 1966 » 86.25 Eecloo-Gand » 1956 » 86.50 Est Belge » 1944 » 87.00 Flandre occidentale ' » 1939 » 89.00 Liége-Maestricht » 1951 » 87.25 Liégeois-Limbourgeois » 1953 » 85.80 Il s'agit là, sauf pour les Anvers-Gand, de 3 p. cent amortissables, dont le remboursement doit durer encore 25 ans au moins. Il est un autre exemple que nous soumettons à la sagacité du calculateur de la Gazette, c'est celui du 3 p. cent Français. Le 3 p. cent perpétuel, assimilable à notre 3 p. cent ordinaire, cote 86.70 fr. Le 3 p. cent amortissable, omis en 1878 et remboursable au plus tard en 1953, cote 91 fr., soit 4.30 fr. de plus. Cet écart', .représentant la valeur actuelle de la prime de remboursement est, T naturellement, fonct.ipn de l'importance de c I cette prime. En France elle est de 100—86.70 % fr., soit 13 fr. 30 et 1$ bourse l'escompte à s 4.30 fr. f Avec le cours de 77 qui était celui du 3 p. cent Belge le joui- de l'émission du t Belgian loan, la priine de remboursement était de 23 fr. et eile pouvait s'escompter raisonnablement à 4.30 multiplié par J , 23: 13.30 soit 7.45 fr., si les tableaux d'amortissement étaient analogues. Or, c'est précisément le cas : il faut 25 ans au maximum au souscripteur du Bel- s gian loan pour toucher sa primé de 23 J} francs. ^ Dans 25 ans, d'après les tables d'amor- s tissement, l'a moitié des titres encore en j ^ circulation du 3 p. cent amortissable Fran- j C) çais seront remboursés : la moyenne de i /( l'édhéance de la prime est donc de 25 ans. j La valeur de 7.45 fr. auquel nous con- ; dijit l'exemple de la cote du 3 p. cent Fran- i çais diffère peu de cèlle que nous avons j J calculée directement j v La Gazette nous oppose l'appréciation du ^ Moniteur des Intérêts Matériels en la tron- V qi^ant outrageusement ; elle supprime tou- p Aô la partie critique de l'étude de notre ^ confrère qui, après avoir écrit que « une ^ »> rente 4 p. cent émise à quelques points ^ » au dessous du pair était la seule solu- a' » tion radicale possible », ajoutait : ^ A tort ou à raison on dit volontiers que i p: la présence d'uji type â v. cent perpétuel le arrivant à la cote au dessous du pair, re- ti foulerait le 3 p. c. et lui enlèverait lélas- ti iicité à la hausse. Cest le seul motif que, mémo en cherchant oien,07i puisse rf trouver au choix de ce type mixte qui pré- d, sente, par contre, quelques Inconvénients. Le nouveau 3 p. c. amortissable est, en ^ effet, de trop longue durée pour échapper ^ aux fluctuations journalières des cours amenées par les menus événements politi- ques ou économiques. Si Von çqnsidère ce rr nouveau venu comme un remorqueur char- / gè d'entraîner la grosse masse d,es quatre milliards de 3 p. c. perpétuel, on convien- " dm que ce remorqueur a peu de force pour résister aux courants. Un 3 //2 p■ e., un . 4 p. c. encore davantage, aurait offert une ^ stabilité de cours engendrant la confiance P' et, par ce fait môme, permettant la hausse ^ progressive du 3 p. c. ancien. Ajoutons qu* 3a tout cela est de la théorie, et souvent la jr pratique arrive à des résultats différents. Pour qui sait lire entre les lignes, pour m qui connaît les ménagements qu'un journal tel que le Moniteur, doit observer vis-à^vis q< du ministre des finances, ces lignes passe- vc ront difficilement pour une approbation. ei Aussi la Gazette les supprime purement t. et simplement pour reproduire uniquement d< urne conclusion hypothétique qui ■sétm'ble -s? plutôt reproduire l'opinion du Ministre que er celle du Moniteur Quànl au Trésor emprunteur, on ne peut faire son compte, parce que le coût de la p( prime de remboursement dépend essentiel- |e lement du prix auquel seront effectués les p, rachats en Bourse, pendant les 22 ou 23 ans qui, précéderont lès deux ou trois ua-nier es années. pj Si le 3 % nouveau reste d- son ...cours i U] d'émission, le Trésor n'aura pas de sia- p. charge d'amortissement. Si ce cours s'èteve m le Trésor sera en perte sur iamortissement de ces S0Ô millions, mais le cours du 3 % belge ancien» se relèvera ,à l'unisson et Ve cette hausse profitera au Trésor pour ses P1 émissions éventuelles nouvelles. Elle profi- f1-tcra davantage aiix■. porteurs de dettes an- se dermes., fori malmenés depuis quelques an- te nées, et c,ette «compensation indirecte a quelque valeur, on l'avouera volontiers. ir li « Retenons cette derniere phrase, con- y » clut triomphalement la Gazette : elle ca->. ractérise 1 objectif essentiel de la ^ combinaison : le type 3 p. c. quoique n » un peu plus onéreux, a été choisi dans ,y » l'intérêt des porteurs du 3 p. c. actuel. » r;( Que d'illusions dans ces phrases et quelle j. mentalité elles révèlent chez nos dirigeants ! y D'abord il n'est pas douteux que le ra- a chat k la bourse ne pourra s'exercer peu- e. dant 22 ou 23 ans et que le pair sera atteint „ beaucoup plus tôt. Ceux qui entrevoyaient ^ des rachats possibles au cours d'émission, £ peuvent déjà en faire leur deuil : le Belgian v loav émis à 77 cotait le lendemainWÔ et se maintient à ce cours. s- L'emprunt de Liège 1353, qui doit être t( complètement- amorti en 1918, cote 103, ce c qui correspond au pair si l'on tient compte des deux lots qui restent >à tirer et de la perte d'intérêt ; cette situation existe de- ^ puis plusieurs années : même observation pour l'emprunt de 1860. qui a encore 7 s ans à Courir. A n\oins de cataclysme, le q Belgian loan verra fonctionner le tirage y au sort bien avant 1939. e Nous croyons avoir prouvé à suffisance ^ qu'en permettant aux Anglais et .à eux Q seuls, de souscrire le Belgian loan à 77 fr. M. Levie leur a fait un cadeau de l'ordre r ! de 7 francs, soit d'une vingtaine de mil- Q lions : de ces 7 francs, 3 francs ont pu être t encaissés le lendemain. Et pourquoi M. 0 l Levie a-t-il fait aussi bon marché dlu cré- e > dit de la Belgique et de l'économie des de- j , nier s publics ? c i Nous avons, sur ce point, l'aveu de la " » Gazette de Liège suivant ceux du XXe Siècle ( et du Journal de Bruxelles. 7 î M. Levie a voulu, en émettant le nouveau J i 3 p. cent au même taux que l'ancien, pro- ï pager cette impression qu'il s'agissait de ( titres analogues. Comme il savait, & coup sûr, que le Belgian loan hausserait, vu r qu'il le cédait fort en dessous- de sa valeur, ( il s'est imaginé qu'il en serait de même du 3 p. cent ancien. ] C'est la belle politique de la poudre aux yeux, si chère au gouvernement actuel, mais qui, malheureusement, ne peut réus- ; s sir en matière financière, où l'on a à faire t à des gens qui savent compter. e Que diraient les Frère-Orban et les Malou s'ils voyaient à quel degré d'enfantillage r et de charlatanisme est descendue la po-. e litique financière de la Belgique sous le l' gouvernement des Levie et des de Broque-'t ville. >t * e La Gazette, dans son numéro d'hier soir, revient à la charge et ose parler de 1' « ha->- » bileté dénuée de bonne foi » qu'elle dé-^ couvre chez nous, avec la myopie caracté-u» ristique des gens qui ont une poutre dans W rœil- >5 Le Bien Public reproduit avec délices 30 l'article de la Gazette de Liège, y compris la citation tronquée du Moniteur des ln-t.érêls Matériels. Aura-t-il la loyauté de fl" faire connaître nos rectifications ; il est u permis d'en douter, mais la presse cléricale est-elle à. ce point pauvre en .compé-tences qu'elle soit obligée de recourir au la légendaire imathém/atîcien de la Gazette s- de Liège. o- Le Matin d'Anvers abonde dans notre sens et est. encore plus' sévère que nous 78 pour le ministre des finances. Il termine te ainsi : c- Conclusion : la dernière opération de M. ;t, Leviè est désastreuse. Elle est digne de l'in capacité financière évidente dont il a fait preuve et que son talent d'orateur et que sa bonne grâce personnelle ne peuvent pas faire oublier. Il est déplorable de voir nos intérêts vi' taux gérés de cette manière. I û nâcQrrni dnp nknmin^ rin 4nr Le Désarroi des chemins de fer Le Comité central industriel vient d'adresser au Ministre des chemins de fer une protestation aussi énergique que fortement documentée, portant les signatures des présidents des principales associations industrielles. et conuîioricales du pays, savoir celles de MM. A. Greiner (Liège), Soupart (Charleroi), Deladrière (Mons), Baron Cop-pée (Centre), F. Thibaut (maître de forge), Jules Iienin (glaceries), Pau] Noblet (verreries), A. Van der Stegen (Ganid), Ferd. Van Hoegaçrden (Ass. cotonnière), J. Voortnian (tissage), P. de Hemptinne (lin), G. Peltzer (Verviers), Arm. Stouls (Bourse des Métaux). Ch. jfcorty (Anvers), Ern. Van Elewyck (Bruxelles), Rutten (Ch. de com. ' Liège), P. Van Hoegàerdem (Bourse ind. Liège), Canon-Legrand (Mons), Ch. Ran-daxhe (Entrep. de transports). Ces signatures comprennent celles de catholiques notoires et l'on , ne pourra pas prétendre que c'est la politique qui inspire le jugement sévère quiils portent sur la situation et la désinvolture de l'Administration.« Il serait aussi puéril que vain, déclarent-ils, de contester l'importance ou l'étendue de cette crise. Des régions, actives en-tre toutes, privées en fait de tout service régulier de marchandises et même de voyageurs, des gares et des lignes importantes fermées pour la première fois au trafic, les relations internationales interrompues, le raihvay belge en auelque sorte frappé d'interdit par les administrations étrangères, nos concurrents du dehors s'emparant bien vite de cette arme pour jeter sur nous le discrédit et nous disputer nos débouchés, les dommages et les pertes s'accumulant partout et prenant les proportions d'ùn véritable désastre au cours d'une période déjà pleine de difficultés, voilà, à grands traits, le tableau fidèle de la situation actuelle. Depuis 1901, on n'en avait, plus connu d'aussi cruelle — et encore! » Et ce qui en augmente la gravité, c'est que dans vos réponses aux délégations qiue vous avez reçues et à la Chambre, vous en laissez iprévoir le retour périodique. C'est ainsi qu'abusant du monopole accordé à l'Etat en matière de transport et faisant bon marché des devoirs spéciaux qui en découlent, oni a vu l'Administration tirer parti de l'intolérable état de choses dont elle est l'auteur pour s'exonérer des conséquences judiciaires de son incurie, et imposer aux expéditeurs aux abois, avant de leur fournir les wagons qu'ils réclamaient pour leurs transports vers l'étranger, des déclarations dégageant sa responsabilité. » Nous ne saurions assez énergiquement protester, Monsieur le Ministre, et contre un langage de menaces et contrer des pratiques que pourrait à bon droit qualifier de La façon la plus sévère. » Après avoir examiné la question de la responsabilité résultant du contrat de transport et démontré que c'est absolument sans droit que l'Administration cherche à. s'y soùstraire, la protestation conclut en ces termes : « Vous avez cru pouvoir, à votre décharge, invoquer ce qui s'était passé en 1912 sur les lignes du chemin de fer de LEtat prussien. Y a-t-il une comparaison à faire entre la poussée inouïe des transports à ce moment dans le monde ehticr et la stagnation dont nous souffrons tous à l'heure qu'il est? Mais puisque vous aimez à rapprocher les deux réseaux, vous nous permettrez de vous faire remarquer que, cette année, malgré l'arrêt de la navigation sur le Rhin du 17 au 28 janvier, pas un wagon n'a manqué en Westphalie, où des tonnages beaucoup plus considérables qiue d'habitude ont été transportés (738.019 wagons on. janvier). Est-ce là l'indice de l'encombrement dônt vous avez argué, et pouviez-vous ignorer que le grief que vous imputez à l'Etat prussien pour vous couvrir, celui-ci vous le retournait avec usure dans ses avis et ses circulaires ? Il semble vraiment, Monsieur le iMinistre, que rénumération de la Commission] de 1872-1876, bien que rédigée voici près de quarante ans, renferme, dans chacune de ses expressions, la réfiu.tation de la thèse que vous vous êtes appliqué à soutenir devant la Chambre. Tout ce que vous estimez exceptionnel y est renseigné comme parfaitement normal ; tout ce que vous dites avoir échappé aux prévisions de votre Département y est spécifié comme devant attirer sa continuelle attention et dicter ses actes. Et le mot de « faute.» s'y trouve en toutes lettres, énervant d'avance votre argumentation.L'administration des chemins de fer de l'-Etat n'a donc pas eu à « prévoir l'accroissement de son mouvement ». Loin de là, elle l'a vu décroître graduellement. C'est elle qui dressait les1 relevés publiés par le Moniteur et où elle accusait, entre la semaine du 21 au 29 décembre 1913 et la période correspondante de 1912, une diminution de 8.120 wagons chargés; entre le 28 décembre 1913 et le 31 janvier 1914 et la période correspondante de l'année précédente, une diminution de 45.345 wagons. Où est donc la force majeure, et comment ose-t-on l'invoquer sans sourire, sans penser surtout que nul, ni public, ni tribunaux, ne prendra cette échappatoire au sérieux ? En matière de transports intérieurs comme de transports internationaux, votre Département émet la prétention inadmissible de se constituer lui-même juge souverain d'une question de fait dont sa responsabilité découle. Il publie ce principe de droit commun que c'est à l'administration ou au transporteur qui invoque l'encombrement le manque de matériel, comme un cas de force majeure, à en justifier et à prouver que ce fait provient d'une cause étrangère. Les chiffres ci-dessus l'établissent à toute évidence, on était en pleine décroissance du trafic, par conséquent en trafic plus aisé à satisfaire, quand la crise a éclaté. Elle a, comme une traînée de poudre, promptement gagné tous nos centres d'activité. Nous n'avons pas voulu nous en tenir, à cet égard, à de simples indications verbales et le Comité Central Industriel a procédé à une enquête écrite minutieuse, portant sur tous.ses affiliés, qu'ils appartinssent à l'industrie charbonnière, métallurgique, minière, verrière, cotonnière, li-nière ou drapière, — en. fait sur l'ensemble du pays. Cette enquête a mis en pleine lumière l'exactitude du tableau que nous-tracions ci-dessus. » (Nous continuerons demain l'analyse de l'écrasant réquisitoire du Comité central industriel).

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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