Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 05 Maart. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7659c6sx53/
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Jeudi 5 Mars 1914 UN NUMERO CINO CENTIMES il m—i ■ ig imvt-rang-*HW'Knflfafc53>SNgE*aEgrefcîraT2^aœ,^,a»afcra^s^^ Jeudi Franco an Belgique Un an : i§ w » » 6 mois ; 8 fr„ » » 3 mois : 4 fr„ Franco en Hollande Uîî an : 22 fr-» Union postale * 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE POLITIQUE. LITTERAIRE ET CORSIERCIALE. - FONDEE ES I7B4 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; BOULEVARD BE LA SAUYEMÉRE, 28 Annonces. . 0 la Signe, Réclames. s . . . » 40cenW Faits divers , ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i» peste ug» 30 cent Émissions. franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 ÉTRANGER FRANCE L'explosion cie Paulilles Port-Vendres, 4. — L'explosion de Paulilles a été provoquée par un choc au moment où quatre ouvriers étaient occupés à mettre dans des caisses 110 kilos de dynamite qu'ils venaient do fabriquer. La force de l'explosion fut terrible. Deux des ouvriers lurent littéralement déchiquetés et projetés dans la mer. Quant aux autres victimes leur corps fut retrouvé presque intact sur la plage au bord de la mer. ALLEJ&AUiNE Une campagne belliqueuse La Gazette de Cologne a publié un an* cle suivant lequel « la Russie, poussée par la France, préparé HcOrilenient à l'heure actueiie la guerre contre l'Allemagne ». ! Cet article et d'au"ùres semblables publiés par l'officieuse Schlesische Zeitung et la centriste Germunia, ont eu une assez vive et lâcheuse îépeïcussiqn à la Bourse ; \ en même temps ils ont vivement mécontenté certains milieux modérés. Ceux-ci trouvent, en eifex, que la situation dans les 1 Balkans est de nouveau assez délicate pour ! que l'on évite avec soin tout ce qui pourrait compromettre l'union des puissances et par suite menacer la paix européenne. Dans les milieux officieux allemands, on 1 déclare que l'oiiice impérial des affaires étrangères n'a rien à voir avee cette manifestation. On ne nie pas que les relations avec la .Russie semblent être un peu i moins bonnes qu'auparavant, mais on dit < que les nouveaux armements de ce der- 1 nier pays sont une affaire purement russe, ' de même que la répliqué qu'ils pourraient J éventuellement, iprovoquer ne regarderait que l'Allemagne. On se per« en conjectures sur le but de ( l'article de la Gazette de Cologne, journal souvent officieux. Certains journaux, notamment la Gazette de Vos s, pensent qu'il s'agit d'une manœuvre suscitée par certaines fabriques allemandes d'armes et de munitions dans le but d'obtenir de non- -veilles commandes. D'après d'autres organes, l'attitude de la Russie envers l'Aile- , magne, tout particulièrement dans. la question de la mission militaire allemande en- : voyée à Constantinople., aurait lassé) la . patience du gouvernement allemand qui, par l'intermédiaire de la Gazette de Co-logne, donnerait ainsi un sérieux avertis- , sement à la Russie. Mais la version la plus courante est que le^ journaux allemands qui attaquent si violemment la Russie n'ont d'autre but [ que de préparer l'opinion publique de J nouveaux armements. • Cependant différents journaux, principa-lement la Post et la Gazette nationale, pré s tendent tenir de milieux diplomatiques c que la- Russie fera-inévitablement la guer- * re tôt ou tard, sin-on à l'Allemagne, du moins à l'Autriche, ce oui revient au mê- A me, étant donn< l'alliance qui unit les * deux pays. Quel sera le résultat de tout cela ? Ce sera évidemment de chauffer plus à Liane c encore l'opinion publique allemande, déjà 1 surexcitée par une campagne xénophobe c qui dure depuis trois ans. ( Contre le particularisme, prussien Berlin, 3. — La secondé Chambre badoi-se a rétabli, contre les voix des radicaux et des socialistes, le poste de ministre de Bade à Munich. j Le député national-libéral Rehmann, dé- 1 clara au cours des débats que ce poste i, était nécessaire, Munich étant devenu, à t la- suite du changement de souverain," un \ foyer-d'intérêts politiques et économiques, i — De plus, a-t-il ajouté, il faut que les Etats confédérés s'unissent pour combattre j le particularisme jprussien qui gêne le dé- 1 vel'oppement de l'empiré. Le ministra d'Etat, baron von Dusoh, a f également insisté sur l'importance de la t présence à Munich d'un ministre badois. 1 La hantiso de l'espionnas© ( Berlin, 3. —L' <( espionnite », qui sévit f depuis "quelque trois ans là l'état endémi- r flu^» en Allemagne, vient de se manifester 1 parmi les autorités militaires de Mayence. ; Le Berliner Tageblatt raconte, en effet, r que les milieux militaires de cette ville, ain- i gi que le ministre de l'intérieur, se sont vivement émus de ce que, dans nombre de 1 communes rhénanes situées aux environs de la forteresse, des permis de chasse aient été délivrés là des étrangers, notamment à des Français et à des Luxembourgeois. On a môme reconnu, malgré leur costuma de nemrod des officiers russes en ac- t tivi'é ibattant la plaine contiguë à la for- i teresse,. é Toutes ces histoires d'espionnage sont autant de symptômes de l'état d'esprit qui règne actuellement en Allemagne. A Metz, le nommé Picaud a été condam- *j fié à deux ans de prison et 500 mark p'amende pour promesses de renseigne- J ments concomant les voies fernéles près de } la gare de MoerscKuâ'en, promesses qui ne \ furent pas suivies d'effet. La réforme du code pénal militaire Berlin, 3.. — La commission du Reichs- î tag pour la modification du code pénal mi- ] litaire a adopté à l'unanimité l'admission dp circonstances atténuantes, et une réduc-ûgfj (Je peine jusqu'au minimum de 15 jours Je pyison, pour l'absence illégale du corps $n tempq 4e paix. ] Elle a également accepté à une forts majorité une'motion centriste demandant que po v les cas de désertion, de moindre gravité, la peine soit réduite à trois mois et, 1 pour les récidivistes, à six mois de prison. Sjîj dédoublement do la ligne de Strasbourg- à Baie Berlin, 4. — Lg Rcïchstag a voté 300.000 , fliarlç pour l'établissement de deux nou- . Velles voies sur la ligne de 'Strasbourg à J AUTRICHE A propos de la mobilisation russe Vienne, ,4. —< La Militaerische Rundschau, organe officieux du ministère de la guerre austro-hongrois, parlant du prochain mouvement des troupes en Russie, recommande à l'opinion d'en accueillir la i nouvelle avec calme. Cet essai de mobilisation, dit le journal, peut être considéré comme devant servir d'instruction auxT troupes, ce qui n'a pas lieu d'etppner puisque cet Etat n'a pas eu l'occasion lovs de la crise balkanique de faii'c une mobilisation réelle. L'a situation géographique et financière favorable de ia Russie permet aux cercles militaires dirigeants de ce pays d'entreprendre en temps de paix des exercices qui ont pour l'armée une grande importance.La Nouvelle Presse Libre, organe résolument pacifiste, ne voit aucun motif plausible de tension entre l'a Russie et l'Autriche-Hongrie. Efile conclut en recommandant à l'opinion publique de suivre l'excellent conseil que donne la Militaerische Rundschau d'accueillir la nouvelle de la mobilisation sans nervosité. D'autres journaux par contre soni, moins optimistes, comme une partie de l'opinion. La Zeit estime que si le danger n'existe pas actuellement, il n'en sera que plus certain dans quelques années au moment où grâce aux armements actuels la Russie se sentira prête. La Deutsche Volksblatt juge le moment où arrive cette nouvelle de Russie excellent pour divulguer le conflit qui existe, dit-elle, en Autriche-Hongrie entre les principaux milieux militaires. Nous avons relaté, écrit le journal, il y a quelques jours, au moment du procès d'espionnage Jan-dric, que le chef d'état-major Conrad de Hcetzendorf, en dépit des difficultés qu'on lui créait, a fait voir le danger dont la Russie nous menace. Le ministre de la guerre s'efforce de son côté d'excuser la Russie, disant qu'il s'agit de mesures sans importance. Cet avis du ministère de la guerre ne manquera pas de produire son effet tfoi moment où viendra le débat sur l'augmentation du contingent de l'armée, car si l'opinion ne doit pas s'inquiéter, pourquoi avons-nous besoin de renforcer notre puissance militaire. Arrestation du dynamiteur "umm de Fiume .Fiume, 4. — L'auteur de l'attentat com-nis au moyen d'une bombe dans le jardin lu palais du gouverneur a été arrêté et a fait des aveux. Son nom et les autres renseignements sont tenus secrets pour faciliter l'enquête. KTJSSIE Grève et attentat aux usines Poutïloft Saint-Pétersbourg, 4. — 15.000 ouvriers les usines Poutilôff se sont mis en grève î )°ur protester contre la défense de prendre j' iari. aujourd'hui à la célébration de l'anni- ! ■ersaire de l'émancipation des serfs. Dans l'usine pour la fabrication des tu- ; )es de shrapneiLs, un contremaître a at'ta- j jué par derrière le capitaine de la garde, ! -■on Stahl, et l'a tué d'un coup de barre de , er à la tète. L'assassin s'est ensuite enfui ■ t précipité sous une machine électrique, ; -ii son corps a été broyé. Il s'agirait d'un ' l'Cte de vengeance. Les constructions navales I On mande de St-Péters'bourg au Temps : 3n active actuellement la construction de t cuirassés de 53.000 tonnes destinés à la îaltique, les Sébastopol, Petropavlof, Polar a et Gaugout. Ces unités, qui pourront e mesaurer avec les dreadnoughts allemands lia dernier type, entreront très probablement en service dans le courant, de l'été, ilors que leur achèvement n'avait été pré- : m que pour 1915. -© gênerai Stoessel frappé de paralysie Paris, 4. — La LiÙerté publie une dénê--he de Saint-Pétersbourg annonçant que e général Stoessel vient d'être frappé l'une attaque de paralysie et que son état i îst très grave. BALKANS Suggestions grecques Athènes,, 4. — Dans les milieux où est ' M en connue l'attitude du gouvernement îeilénique, on fait remarquer que le gou- , reniement a prodigiué les recommanda-ions, demeurées vaines, aux chefs du mou-rem en t actuel, «présents récemment à Athè-les.Il a renouvelé ces mêmes instructions )ar l'entremise des autorités civiles et mi-itaires épirotes. La Nea Binera verrait volontiers les miss an ces envoyer des détachements ré-.ablir l'ordre dans l'Albanie méridionale. ; Elle constate toutefois que tout se passe, jusqu'à présent, sans incidents violents. : 2u'au moins, ajoute le journal, les puissances répondent rapidement et favorable-nen à la demande que la Grèce a formu-ée pour que les Epirotes détiennent des garanties. Cela permettra au gouverne- ; nent hellénique d'exercer sur ces derniers , me pression plus efficace. La Nea Binera suggère aussi l'incoipora- ! ion rapide d'éléments grecs dans la gen- • larmerie albanaise ainsi que la prompte . nomination, après entente entre la Grèce ; it l'Albanie, de consuls helléniques pro- , 'isoires dans les principales villes évaluées. La solution* des nombreuses ques-iions en suspens y gagnerait, dit le jour- ' îal. ! -'évacuation cies districts albanais ; Athènes, 4. — Le colonel Condoulis télé- i graphie (le Kolonia qu'il a remis avant- , liier le district de Moschopoliz aux gendarmes albanais qui s'y sont installés. Il a j -émis hier soir tout le district de Koritza • qu'ont occupé les autorités militaires al- j i>anaises. Un ,;rdre parfait règne dans cet- j :e légion. Les gendarmes albanais sont lu nombre de £50 sous les ordres du chef Ylustaipha Bey de Malakaskà ayant comme aide de camp le capitiaimc hollandais Léopold Ghilandi. Le protocole de la remise de Koritza a été signé par les deux parties. Le colonel Condoulis est entré en pourparlers avec un officier hollandais peur la remise de Kolonia. Vers le trône Wallenbùurg, 4. — Le prince Guillaume le Wied et la princesse sa femme, sont partis à midi pour l'Albanie par la voie de Munich-Salzbourg-Trieste. L'avenir de l'Albanie Rcme, 'k— Le directeur du Mattino accomplissant un voyage en Albanie, envoie à; sor. journal des correspondances qui inspirées, ditron, de la plus haute impartialité, ne manquent pas de produire dans les milieux italiens une impression profonde.Le directeur voit les raisons de l'abaissement et de la démoralisation de l'Albanie, non. seulement dans l'influence néfaste du régime islamique, mais aussi dans la lutte entre l'Italie et l'Autriche et surtout dans les procédés employés par cétte dernièrie. pour établir sa prépondérance. L'avenir de l'Albanie réside dans la volonté que devra avoir le prince de Wied de fàirj tout par lui-même, de tenir le moindre compte possible des personnes et des ingérences étrangères et de .s'occuper davantage des choses. Si le prince de Wied, conclut le directeur du Mattino, se lais.co engager dans le fouillis inextricable dès rivalités européennes et des dissensions locales, son règne sera court et tourmenté et cette tentative ayant échoué, l'Autriche et l'Italie se disputeront, peut-être les armes d la main, les pays albanais. MEXIQUE .L'opinion américaine Washington, 3. — Le général Carranza n'a pas encore répondu à la demande qui i lui a été adressée par les Etats-Unis, de permettre l'examen du corps de M. Ben-ton. i Du reste, il importe peu qu'il accorde ou i qu'il n'accorde pas cette autorisation,étant donné que deux semaines se sont écoulées ^ depuis que M. Benton a été tué. Tout le monde admet aujourd'hui que M. Benton a été simplement assassiné. £ L'opinion que le président VVilson sera ^ contraint de renoncer à sa politique d'« at- t tente vigilante » gagne du terrain. On le f dit revenu de ses illusions sur le général c Larranza et le général Villa. IL redoute infiniment d'être contraint j d'employer la force pour étouffer l'anar- j chie au Mexique, il ne changera pas sa j politique aussi longtemps qu'il n'y sera pas ( obligé. Comme tous les Américains qui pensent, il répugne à l'idée de sacrifier des exis- j tences humaines dans une tâche aussi ingrate.Le seul point satisfaisant dans la situation est que M. Bryan aurait, cioit-on, dit ce matin, en conseil des ministres, qu'il avait eu l'assurance que ie gouvernement c britannique ne chercherait pas à forcer la \ main aux Etats-Unis à propos du meurtre c de M. Benton, et qu'il acquiescerait à la continuation de 1' « attente vigilante ». à l condition qu'il soit bien entendu qu'il se t réserve le droit de demander plus tard réparation.Mais même cela ne représente qu'une . consolation légère. Aucune personne intelligente ne croit que le gouvernement an< glais voudrait augmenter les difficultés que rencontre le président Wilson. On croit Ç que le véritable facteur de la situation, c'est 1 l'opinion publique américaine s On pense que quand les communications entre Washington et le reste du monde, • qui ont été détruites par le récent oura- • | j gan, auront été rétablies, on constatera ■ i que le pays commence à comprendre la . 1 ; futilité de la politique d' « attente vigi- j ! lante » et qu'un mouvement irrésistible en i | faveur d'une intervention se manifeste déjà. ' ! L'Angleterre et la. doctrine i de IVionroe 1 ^ : Londres, 4. — Les déolarations de sir ' r , Edward Girey aux Communes sur l'affaire ; r ? Benton sont unanimement approuvées. On J - ne pouvait, avec plus de tact et en même n i temps avec plus de force, exprimer le point i de vue anglais sur ce malheureux inci- j dent et plus généralement sur les affaires c américaines. ! j Peur juger de la portée exacte de ces ' 3 déclarations, — portée beaucoup plus Ion- j gue qu'à première vue. 011 le pourrait pen- c, ser, — il faut bien prendre garde qu'elles ' concourent tout entières à affirmer : 1. que ' ; le gouvernement anglais ne reconnaîtra ' a jamais au Mexique l'autorité des chefs con. } : stitutiormalistes Villa et Carranza, cou- ' r verts du sang de l'un de ses nationaux. 1 j, S'il., armaient ■ au-pouvoir et devenaient , vulnérables par une action sur les côtes, ! l'Angleterre leur demanderait immédiate- t j ment réparation du crime ; ! d > 2. Que la doctrine de Mbnroe n'est re- , { connue par l'Angleterre qu'en tant que les ! | Etiiis-Unis,' comme contre-partie du droit , v ! qu'ils s'assignent, sont prêts là assumer, au à j bénéfice des intérêts étrangers, dés devoirs ' c correspondants. | Las conséquences de la première affir- s 1 mat-on sont particulières à la présente situation mexicaine. Soucieux d'établir leur prédominance au 'Mexique en brisant les d présidents trop indépendants, hier Porfirio s Diaz et aujourd'hui Huerta, les Etats-Unis, répugnant à l'action militaire, pensaient 0 que Carranza et Villa travailleraient pour ^ eux Cette solution est maintenant exclue. 1 Le triomphe des constitutionnalistes serait ' r le signal d'une intervention anglaise à la ' ^ : suiie d'une violation insigne de la doctrine • r : de Monroe. i Le-. Etats-Unis n'ont désormais le choix • z qu entre deux partis : ou laisser les choses * s aller leur train au Mexique et 11e plus com- 1 c battre Huerta, ou intervenir militaire- 1 ment. ; £ ' l es conséquences de la seconde affirma- r ' P. sont beaucoup plus larges. De contrat c j unilatéral, la doctrine de Monroe, là où ! 1 ; eJlc peut être affirmée, doit devenir un ; à , contint bilatéral assurant pleine protec- ; i tion aux intérêts étrangers. I La première affirmation de sir Edward ' e 1 cr-.-y produira automatiquement ses effets. ; t . Quant .à la. seconde, il faut y voir sans l ! dou.e l origine d'un long débat. c j Conférences anglo-américaines £ ! Washington 4. — Au cours de sa con- \ ! ference avec l'ambassadeur d'Angleterre "et ' î , «avec le ministre anglais au Mexique, Sir i ; L. Garden, le Président Wilson aurait ap- I 1 1 /prouvé la communication faite par Sir Ed- ! waid Grey à la. Chambre des Communes ! r I Le r résident Wilson a ensuite discuté en 1 f ; détail avec les deux diplomates la situa- 1 tkwi générale au Mexique. . L entrevue a été très cordiale M. Bryan a assisté au dîner 'offert, hier 1 f>oir à Sir L. Garden, à l'ambassade d'A.n- 1 gleiorre. " c I.'ambassadéur et le Président Wilson ;' ont île nouveau échangé des vues sur la situation au Mexique. < Les aliornioiements _T , général Carranza j j i.ew-York, 4. — On mande de Nog.ales r (•Mexique) que le général Carranza, à la suite d'une conférence avec son caoinet provisoire, a nommé hier soir une commission de trois membres chargée de faire une enquête sur l'affaire Benton. On dit que cette commission est déjà partie pour Jua-rez vià El Paso. UnD bataille entre TèâêfauK et insurges Le lemps annonce que la bataille est engagée à Torreon entre le président Huerta et 1année- constitutionnaliste et que le général Villa va rejoindre l'armée révolutionnaire.TEIPO LITAINE Prise de possession du Fczzan Tripoli, 4. — La colonne du colonel Mia-ni a occupé hier soir Murzak. Elle a été reçue par les chefs, les notables et par la population. La milice locale a rendu les honneurs à la colonne italienne et a tiré des salves en son honneur avec 4 pièces d'artillerie turque qu'elle possède. Le drapeau italien a été solennellement arboré sur le château où a été lue, au nom du Roi, une déclaration annonçant que 'toute la région de Fezzan était soumise, à la souveraineté italienne. Le cadi a ensuite prononcé un discours faisant l'éloge de l'Italie et invitant la population à lui obéir. La î municipalité a offert un déjeuner aux officiers italiens et aux notables de la ville. Elle a ensuite envoyé un télégramme de félicitations au colonel Miani. JAPON Arrestation du commandant de l'école navale Tokio, 3. — Le commandant Suzuki, chef instructeur à l'école navale, a été révoqué et mis en état d'arrestation. Le commandant est mêlé au scandale naval.Un conflit parlementaire Tokio, 4. — La Première Chambre a résolu, pour protester contre les abus commis dans la marine, de diminuer de 67 millions de yens le crédit pour la construction de navires de guerre auquel la Seconde Chambre a retranché 30 millions. La Seconde Chambre s'oppose. à cette modification parce qu'elle pourrait être invoquée comme précédent par la Première Chambre pour apporter, à l'avenir, des changements au budget adopté [par la seconde Chambre. Un conflit entre le^ deux Chambres est inévitable. OCEAME Terrib-I© ouragan Sydney, 3. — L'oura.gan le plus terrible qu'on ait vu depuis cinquante ans a dé-vasté' les îles Cook, notamment l'île Atiu et l'une des îles Ilervey. Un fort raz-de-marée a balayé l'île Mou-ki, détruisant tout un village. La situation des habitants est lamentable. HAÏTI Reconnaissance du nouveau président Port-au-Prince, 4. — Le ministre américain à Haïti a reçu de son gouvernement instruction de reconnaître le nouveau Président de la République, général Zamor. mfo. —«tc—ae»-t» ————* Paris, 4. — Une. entreprise cinématographique a été condamnée à 5.000 francs de dommages et intérêts e;iver,s l'auteur dramatique, M. Paul Hervieu, ipour avoir fait paraître un film que le tribunal a considéré comme contrefaçon d'une pièce de cet auteur. Ce film devra être détruit. * Paris, 4. — Le docteur Filât re a séparé ce m^ttin, par une opération -chirurgicale, les petites Suzanne et Madeleine, âgées de 3 mois, qui étaient unies par la cavité1 ab- j dominaie. Les deux enfants sont aussi bien que possible. : . - - j Paris, 4. — M. Briand a démenti cet ; après-midi, dans les couloirs de la Cham- 1 bre. certains bruitte )qui auraient couru j relativement à un désaccord entre lui et la Fédération des gauches. Nantes, 4. — Redureau, l'auteur du sextuple assassinat de Landreau, a été condamné à 20 ans de détention. •* Fiume, 4. — L'auteur de l'attentat découvert hier matin est un maçon d'Ancône, âgié de 28 ans, du nom de Darduine Belloni connu ici comme anarchiste. On avait annoncé son départ, mais il se tenait caché dans la ville. .v. Athènes, 4. — On annonce que 300 gen- j darmes albanais concentrés à Ùurazzo se j sont mutinés en recevant l'ordre d'aller à [ Valona. Ils auraient déclaré 11e vouloir ; obéir qu'à Essad-Pacha. Des gendarmes de , Valona arrivés à Durazzo ont été renvoyés j par les mutins: un engagement sanglant ; ne- put être empêché que grâce à l'inter- j vention jde l'ancien gouverneur de Du- 1 razzo, Hamid-Pacha. Tous les districts de la région d'El Ba- j zan ainsi que plusieurs villes musulmanes • se sont déclarés contre le gouvernement i d'un prince chrétien. On signale des engagements quotidiens avec les soldats d'Akkir-Pacha. Il y aurait eu de nombreux tués et blessés. Les communications avec El-aBzan sont interrompues. Le fil télégraphique de Durazzo à Valona est coupé. ■X* Saint-Pétersbourg. 4. — Le congrès des exportateurs russes, réunis à Kiew, a adopté une résolution affirmant la nécessité pour la Russie de se libérer de la dépendance économique de l'Allemagne. Le congrès recommande que des mesures radicales soient prises immédiatement pour développer les relations commerciales de la Russie avec l'Angleterre, l'Italie et autres pays Le congrès considère la proposition allemande do prolonger le traité de commerce actuellement en vigueur entre la Russie et l'Allemagne comme nuisible pour la Russie. ' * Tokio, 4. — Cinq représentants de jour- ; naux japonais ont remis là l'Empereur une . pétition ' portant, 62 signatures et deman- ! d;aiit que M. Hara, ministre de l'intérieur, : soit mis en accusation. ; O11 relève comme une caractéristique du : changement survenu dans la situation à ; Tokio, £e fait qu'on ait permis à la dépu-tation. de remettre la pétition, au garde des j grands sceaux. Billet Parisien De notre correspondant particulier. Paris, mardi 3 mars. M. .Paul Hymans s'est taillé un très grand succès, hier soir, à la Sorbonne. Tous les journaux y ont été de leur « éminent confrère, grand chef politique belge » et, certes, M. Paul iDoumer a résumé l'opinion de tous- les auditeurs en disant au leader libéral que son exposé de la situation des partis en ' Belgique arait été magistral, ajoutant (à cela qu'il était souhaitable de j\;0ir se continuer et s'accentuer cet échange de bonnes relations par l'intermédiaire de conférenciers de la trempe de M. Paul Hymans.Cette société des conférences étrangères marche bien. Au début, on croyait à l'œuvre • inutile de quelques arrivistes. Mais, par la suite, on se rendit compte que le but- iprojeté était beau et grand et la présence d'hommes comme Rostand, Bartbou, le patronage de journaux comme le Temps, donnèrent confiance et le public vint. Sn somme, l'œuvre est patriotique suffisamment pour plaire ; pas trop, pour rester en dehors du genre pompier. Elle est constituée dans l'intérêt général. Il s'agit d'y défendre, d'y développer et de chercher même à enrichir la culture française. Cette culture, comme l'a dit du reste M. Bartbou, ne peut que gagner à connaître les efforts accomplis au dehors, à mesurer les emprunts qu'on lui a faits et aussi à se pénétrer des idées et des progrès par les* quels d'autres races et d'autres langues attestent leur originalité. Il y avait, à la Sorbonne, pas mal de députés. 'Et M. Benoist, le père adoptif dç la R P., put, pendant les quelques mini'tes que IMI. Paul Hymans consacra à la représentation proportionnelle, telle qu'elle ' fonctionne en Belgique, boire du petit lait, tout simplement ! •* Dos députés français qui assistent à la causerie que fait, sur de la politique, un dé- ' putl étranger... Gela existe donc ? Mais absolument oui; 11 -en -est parmi nos représentants qui cherchent à s'instruire et c'est parmi ceux- ' là qu'il faut chercher les auteurs de ce projet nouveau qui demande la création • d'une Hémérothèque ou, comme disent les • Italiens, une .« éphémérithèque ». Il s'agit d'une sorte de maison énorme ' qui recevrait et classerait tous les jours | tous les journaux de Paris, de France et , des colonies. M. Paul Escudier, député de Paris, en signe la pioposition faite à la Chambre et i'explique ainsi : -DAns l'Htémérothèque, les intéressés trouveront « tous les quotidiens de Paris 1 et des départements, colonies et protectorats ; les revues, les illustrés, les publica- • tions occasionnelles, faites à propos d'un ' voyage de souverain, d'une découverte sen- I sationnelle, d'un cataclysme, etc. ; les prin- ! cipales images, cartes postales, chansons éditées en semblables circonstances. >> Inutile de dire que cette proposition est sunplement la création en 1914 de la mine qu'exploiteront, dès 2014 les historiens, si 1 cette époque en possède, ce dont nous n'a- * vons cure. * Amusante au possible, cette histoire de 1 sacs des P. T. T. Dimanche, on annonce qu un sac a été dérobé dans la rue et pris dans une automobile postale avec dextérité et audace. Lundi, arrivent deux sacs. Mardi matin, un troisième, mardi soir un quatrième et, demain, dans les théâtres, les cinémas ou au five 0' clock tea chic on retrouvera encore plusieurs sacs. fait, c'est tout à fait amusant. Si Snerlock Holmès avait rapporté un seul sac, 011 l'eut considéré comme un homme épatant. Aujourd'hui, on ramène dix sacs et la /polioe n'est pas satisfaite encore. Peut-être eut-elle désiré, dame police, que les sacs iiissent pleins. ' Mais alors, que de^ surprises et que d'ennuis. bouVèriêz-vous, du reste, qu'au lendemain dq la fugue de Dame Joconde, on vint offrir une bonne demi-douzaine de Monnâ Delza. On eut, à «a préfecture, que l'embarras du choix et tandis que, pour chaque Joconde offerte on déléguait les meilleurs inspecteurs et les plus « fins limiers», le voleur vrai^ avec la Joconde vraie aussi, pouffait de rire et se rassurait sur l'issue de l'affaire. Y aurait-il une association défensive des voleurs grands et "petits, français et autres. v Et cette association se manifesterait-elle à chaque lendemain de beaucoup, simplement pour amuser ces messieurs de la Sûreté ? E11 attendant, un fait est certain, c'est que le contenu du sac, du vrai sac volé, continue à galoper. Et les bonnes qui avaient de la rente doivent pester terriblement. Non seulement le 3 % a dégringolé énormément, mais l'état est même incapable de le transporter d'une ville à une autre. Pauvre France, ça ne peut pas durer, comme dit M. de Lannessan... ■¥: Vous devez savoir la calamité qui nous menace : il n'y aura, bientôt .plus de fonctionnaires ! Ils ne veulent plus du gouvernement actuel qui ne leur donne pas suffisamment de garanties ! Plus de fonctionnaires ! Que devien-1 'l'ait alors cette administration que l'Eu-: rope etc... Ailleurs, ce sont les magistrats qui menacent, comme de simples postiers, de se ( mettre en grève. Ceux-Là, heureusement, J ont une situation de repêchage toute trou- 1 vi'.e. On les mettra dans les innombrables tribunaux, cours d'assises, d'appel et de ! cassation du Duel. Car, n'est-ce pas, le ! Duel prend dans notre une prépondé- } re n ce dangereuse. Après l'histoire Védrines, il va falloir se méfier et. lorsque, à midi, au premier si..ie;J, on prendre l'amer-picon, il faudra parler très poliment au garçon s'il met t'.<>;. d'amer ou trop peu de picon. Sans quoi, un duel, une carence ou tout au ! n oms cinq iloui|s Ide publliciiUl eb tiren'te 1 franc,, de prises de vues cinématographi- ' que*. | C. est gai, la vie, en 1914 ! D. j Un Caltîûîique Ami-Clérieal I v — ~ | P Dans le Figaro, M. Julien de Narfon, qui . n s'occupe des questions religieuses, combat ; c vivement la formation en France d'un parti 1 r clérical dirigé par des évèques militants ? c à l'instar de la Belgique, que semblaient vi- | ser les promoteurs de l'Union Catholique en j r. formation. ; ^ 11 constate avec une vive satisfaction que i cette tendance n'a pas prévalu et accompa- 1 gne cette nouvelle de commentaires que 1 nos bons calotins feront bien de méditer. ; F Il pousse le courage jusqu'à proclamer ' 11 que le régime de la séparation appliqué en ! a France a été favorable à la liberté de ! l'Eglise. { 1' Voici quelques extraits significatifs de j a l'article de M. de Narfon, qui a pour titre : < P l'Union Catholique : ! s <( Devant le mystère dont les initiateurs , n de la réunion du 28 février s'étaient enveloppés, on pouvait craindre que cette réu- s nion n'aboutît à quelque déplorable essai r de formation d'un parti catholique dont v l'idée même impliquerait l'entrée en lice de t l'épiscopat. On le pouvait, parce que tel ] ou tel d'entre eux avait1 tenu des propos — a j'en ai rapporté plusieurs — extrêmement c liavorables à une tentative de ce genre. r La parole du Pape, si opportunément citée par le cardinal Amette lors de la ré- à ception des prédicateurs du carême : Epis- r copi abstineanl « que les évêques s'abs- \ tiennent », aurait, d'ailleurs, pu suffire à y écarter cette crainte, car ni le colonel Kel- j; 1er, ni M. de Bellomayre, ni M. Guiraud, ni, je pense, laucun de ceux qui les suivent ?. ne donneraient les mains à une organisa- 1 tion que le Pape réprouverait. f Je suis néanmoins très heureux de pou- t voir ajouter que le texte officiel, mainte- c it nant connu, de la résolution votée samedi, f- rue de Rennes, à une très forte majorité, 2. et des exiposés de principes de MM. Kel-i. 1er. et Se Bellomayre — encore bien que ?s l'qn puisse juger discutables certaines opi-;s nions émises par l'un ou l'autre de ces e messieurs — achèverait "au besoin de nous s* rassurer. » ^ Et après avoir publié la Résolution, M. e de Narfon ajoute : e « Peut-être la liberté de l'Eglise n'est-L" elle pas atteinte eu menacée autant que a cette « Résolution » le laisse entendre. Plus-g j précisément, s'il y a certainement une po^-! litique qui menace et qui atteint la liberté de l'Eglise, celle-ci, tout compte fait, est j beaucoup plus libre sous le régime de la sé- I paration qu'elle ne l'a jamais été sous le - , régime concordataire et non pas même j sous le gouvernement des rois très chrétiens. Mais enfin, il est vrai qu'elle ne J l'est pas encore autant que nous le vou-drions, à beaucoup près, et je n'ai pas be-e soin d'établir en ce moment la liste des li- II bertés qu'on lui marchande ou qu'on lui 3 ' refuse. » ! En Belgique La santé du Roi I Le Roi se rétablit assez rapidement de j l'accident dont il a. été victime dernière- • ment. Les médecins se montrent très satis- ' faits et tout fait prévoir que le rétablisse- ! ment du souverain sera complet dès le dé- ! but du mois d'avril. La dette publique La dette publique' en 1884, sous ie ministère libéral s'élevait à un milliard 750 mil-I lions. i Au 1er janvier 1914, elle atteignit"3 mil-I liards 743.027.438. Mais depuis l'emprunt ] de 300 millions réalisé à Londres, les qua-! tre milliards sont dépassés... En 30 ans, l'accroissement de la dette aura donc été de deux milliards 300 millions. C'est l'un des résultats de la politique (financière du gouvernement clérical ! Les charges ne cessent d'augmenter accablantes. En voici la meilleure preuve. La . dette flottante s'élevait iau 31 décembre 1912 à 353 millions, chiffre rond ; eille était était le 1er janvier 1914 de 534 millions. Il en résulte qué le budget de la dette a subi une augmentation de fr. 8.142.179, qui exige de nouvelles ressources, huit mil- , lions à entrer en compte avec ceux que la loi scolaire ^clamera ainsi que les réformes sociales. Certains cléricaux opt considéré l'emprunt de Londres comme une solution dé-ifilnitive ! Le.rapporteur du budget de la dette publique, M. de "vv'olitèrs d'Oplinter, met fin à leurs illusions : « La nécessité de faire fiace aux budgets extraordinaires que le Parlement votera sans doute chaque année, amènera peut-être le gouvernement à recourir, au cours des exercices subséquents, à des combinaisons analogues. De plus, dans trois ans, 300.000.000 de bons du Trésor viendront à échéance. Il faudra , les rembourser à date fixe. » C'est dire que d'un pas allègre le gouvernement clérical se prépare à atteindre les cinq milliards ! Une politique d'économies et d'amortissement s'imposerait. Il n'en est pas question. Et le cabinet, clérical, d'un cœur léger fera peser sur les générations de demain un fardeau écrasant. Peu souriante perspective!... Pied à pied La Commission sénatoriale dm projet scolaire poursuit l'examen des articles avec la plus grande attention et, comme l'opposition l'a fait ià la Chambre, elle défend le terrain pied à pied au sein de ce petit cenacle, désireuse de sauver l'école officielle. La minorité du Sénat prouve là une jeunesse persistante, beaucoup o'ardeur et une 'foi admirable dans la bonté de notre cause. Son attitude ne saurait trop être louée. Rien n'aurait été plus triste que de battre rapidement en retraite, en laissant pas-! ser d'un seul effort, insolemment victorieu-! se, la loi Poullet. 1 Cette belle vaillance des sénateurs appor-! tera du réconfort à nos propagandistes et j les invitera à une nouvelle lutte pour di-; minuer la majorité cléricale. S'il devait en , être autrement, si elle augmentait encore, ! comme les amis du gouvernement l'annon-1 cent, où irions-nous ? A la plus effroyable réaction, soulignée d'impôts nouveaux. Amendements ministériels Un amendement vient d'être déposé au i budget des Affaires étrangères, diminuant de 10,000 francs le crédit relatif aux léga-j tions. La cause ? j La réduction opérée sur les frais de re-! présentation et de logement de notre mi-| nistre à Berlin, par suite de l'acbat d'un ; hôtel mis à sa disposition. Au budget du Travail, oar contre, le gou-, ! vernement réclame 20,000 francs de plus... i pour l'Exposition de Gand. j 11 a été impossible a.u commissariat gé-; nérail de terminer avant le 1er janvier 1914 | certains travaux : l'impression du palmarès. la confection des diplômes, l'envoi de ! ces documents, etc. | Il paraît que ces diverses opérations se-i ront continuées pendant une bonne partie ! de l'année, M. Saint-Saons 1 Un dîner intime a eu lieu mardi soir, au , Palais, en l'honneur de M. Saint-Saëns. Le ministre de France et Mme Klobukowski y ' assistaient. ! Après le dîner, M. Edmond Deru, vio-{ loniste du Roi et de la Reine, a exécuté j avec l'éminent compositeur, un Triptyque j pour piano et violon que l'auteur de Sam-( son et Dalila a dédié à la Reine Elisabeth. } On dit l'œuvre d'un tour mélodique char-1 mant ; c'est la plus récente du maître. Le Roi et la Reine ont félicité chaleureusement M. Saint-Saëns de sa verve inspiratrice et aussi de son jeu d'une si belle virtuosité. M. Deru, le violoniste vervié-tois, a parfaitement exécuté la partie qui lui était réservée. Nous pouvons annoncer que ce joli Triptyque fera partie d'un prochain concert. L'un de nos pianistes en renom y remplacera Saint-Saëns. I.e compositeur, français avait été invité à séjourner deux .iours au Palais, mais il n'a pu accepter cette aimable invitation, vu son grand Age. Quand on dit grand âge c'est une réserve, tant M. Saint-Saëns parait peu le sien. Lorsqu'il a accompagné la Romance en ut. de M: Deru, très bien jouée par le violoniste wallon, il s'est montré d'un parfait entrain. Et les plus jeunes comme le ■baron Buffin, compositeur belge et officier d'ordonnance du Roi, qui assistait au dî ner, ont admiré cette verve bien française, que Massenel, ;le grand Massenet, garda aussi jusqu'au, dernier, moment. Le Conseil national du parti libéral Le Conseil national du parti libéral se reunira le dimanche 29 mars prochain. A 1 ordre du jour ; situation du parti ; examen de cette situation au point de vue électoral. Le budget de la Guerre Le Budget de la Guerre a été examiné, mercredi, en section centrale. Le rapport, qui a été approuvé, a été déposé sur le bureau de la Chambre au cours de la séance. Une série de question ont étié posées, et des observations ont été faites, notammèrit en ce qui concerne le nombre des orfficiers de réserve, Jes nouvelles garnisons ; l'état des travaux d'Anvers; les dispositions des troupes en vue de la 'réorganisation de l'armée. C'est M. Pirmez qui a été ■' nommé rapporteur'.Chez les socialistes Dana la séance qu'il a tenue hier ma^ tin à la Maison du Peuple, le conseil gé-nér d du Parti ouvrier s'est à nouveau occupé du congrès socialiste annuel qui aura lieu à Pâques. Il en a . arrête l'ordre du jour. On discutera notamment la situation politique (réforme électorale et question scolaire), les différentes questions inscrites ' à l'ordre du jour du congrès socialiste international de Vienne ëi entre autres la vie chère et le militarisme. Enfin, à la demande de la Ligue ouvrière de Molenbeek, Je conseil général a inscrit à 1 ordre du jour du congrès la question du cumul pour les militants du parti. Chronique Locale LA JOURNEE Jeudi 5 mars, 64e jour de Vannée, St. idrien. Lever du soleil, 6.20, coucher, 17.29. Lever de la lune, 9.11, coucher, 2.10. musees Musée des Beaux-Arts, rue de l'Acadé-nie. — Ouvert de 10 à 5 heures. Musée d'armes. — De 10 à 12 et de 2 à 1 heures. Hôtel d'Anseitfcourg. — De 10 à 12 et le 2 d 4 heures. Musée Archéologique. — De 10 à 12 et le 2 à 4 heures. expo8itions Au Cercle des Beaux-Arts, boulevard de a Sauvenièro. — De 10 à 1 heure et de 2 i 6 heures : Exposition des œuvres de M. rj. Jacquet, de Mlle E. Fallize, peintres, et le M. J. Geleyn, sculpteur Visible jusqu'au > mars. Salle des Chiroux. — 52e salon de VŒu-rre des Artistes. conferences A l'Emulation. — A 8 1/2 heures, corifé-'ence par M. Jouvenel, sujet : Le journa-isme d'autrefois. Salle Académique de l'Université. — A ? 1/2 heures, conférence par M. De Bruyn, 'ujet : Le Prince de Ligne. theatres Théâtre Royal. — A 7 1/2 heures, La Sor-îière.Théâtre du Gymnase. — A 8 heures, J Anglais tel qu'on le parle et L'Abbé Constantin.Pavillon de Flore. — A 8 h., Titine est mz€e,revue. mu3i08-halls et cinemas Cinéma Royal (Régina). — Musiî-Hall-'.inéma. Spectacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs à huit icures, cinématographe; les jeudi et di-nanche, matinée à 8 heures. reunion8 et fetes diverses Palais de Glace. — Patinage sur glace ie 10 à 12 1/2, de 14 1/2 à 18 1)2, de 20 à w 1/2 heures. EPHEMËR1DÉS Le Roi Pahaut est mort. Nous savions lu'il était depuis longtemps malade à iin-'irmerie d'un hospice de vieillards. Quel-2u un nous avait dit l'avoir vu là, voisin tu lit de souffrance du pauvre Paganini ; 'il nous nous étions souvenu tout à coup i un jour d'enfance, quand, venus dans la ville, nous avions rencontré, magnifique sur son gros cheval de travail, le roi Pahaut, qui s'en allait parler aju Gouverneur. Demère lui marchaient Les carriers, et tous ces gens ressemblaient aux guerriers jaulois des couvertures de nos cahiers d'écolier.Il fut fameux quelques années durant, il fut une sorte de héros populaire, n'ayant pas peur de tutoyer les grands, comme Chanchet, et comme quelques-uns, précisément, de nos chefs gaulois. Le roi Paaaut sur son cheval blanc, uti poing à La. hanche, solide et large, comme la bête qu'il chevauchaitregardait de haut la place Saint-Lambert, la foule étonnée, le Palais des Princes-Evêques. Il semblait revenir du fond des manuels d'histoire^ bon barbare entrant dam la ville, et, hierj encore, lisani le Journal de- Liège d'il y a cent ans, nous entrevoyions les soldats russes et suédois anivanl place Saint-Lambert derrière leurs princes, pareils au Roi Paaaut et à ses carriers. Et le voici qui meurt à l'hospice, comme le vieux joueur de mandoline, l'armurier invalide, le mendiant retraité, dans une misère simple et discrète. Il était mutilé d'un bras, à la suite d'un éboulcment, et de sa, royauté, il n'avait plus que des souvenirs qui lui paraissaient à lui-même itv-vraisemblables.Il avait dit mu Gouverneur : « Vous êtes Pety et je suis Pahaut ! » Pour son cheval blanc, pour ce mot, pour sa gloire dlun jour, pour les images qu'il nous donna, dédions une pensée au roi Pahaut. qui est mort. Compère Guilleri. Le tempe. — Si nos jardins sont bien trempés, sachons qu'il convient que la terre soit humide pour les premiers jours de soleil, sans quoi rien ne pousserait et nous serions sans fleurs au printemps. Cette l^oue que l'automobile jette sur les robes des passantes, ces flaques sur l'asphalte bosselée, cette pluie fine qui alourdit nos pardessus, tout cela est causé par la préparation de notre joie prochaine. Regardons cette boue et cette eau, avec des yeux marris, méchants, et nous y entreverrons les lilas, les fraises, les roses de mai, Kinkempois, le concert du dimanche et cœtera.

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