Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 18 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9c6rx9483b/
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Samedi 18 Avril 1914 TT1NT NUMERO TTTVQ CENTIMES Franco en Belgique Un an : 15*. » » 6 mois : 8 ir. » * 3 mois : 4 fr. Fr^dCo en Hollande Un an ; 22 fr. » Union postale » 32 fr. Vn s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56? JOURNAL DE LIÈGE , _ . u Annonces. . S la ligne, 20 cent' Réclames. ■ 40 cent Faits divers . 1 franc Réparations judiciaires • 3 franci Informations financières » 3 francs Avis de sociétés >* petite ugat 30 cent. Émissions » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUIilE POLITIQUE., LITTÉRAIRE 0 COMMERCIALE. - F08DEE EN 1764 uriiW'Tl<>\ PT ArulIÎVISTILATIOlX : BOULEVARD DE LA SAUVEMÉRE. 22 Salle du Journal de Lié&e EXPOSITION D'ART Gravures Meubles et Tableaux (ancien, moderne, reconstitution) EXPOSITION DE Copies Artistiques de Toiles de Maître: anciens et modernes obtenues à l'aide di procédé l'HELlOPEINTURE —o — L'Exposition sera ouverte tous les jours «de 10 heures à 1 heure et de 2 heures à «6 heures du soir. ENTREE LIBRE ËfRANGER YUAN CE Le busto do Cu.ll^umo il au Salon Un incident vient de s* produire au sein de la Société des artistes français. Il est motivé par 1 envol u.u Salon, qui doit s'ouvrir ]e 30 avril, d'un buste en marbre de Guillaume II. L'auteur de ce 'iAiste, M. Max Bezner, est un sculpteur allemand fixé depuis quinze anr^ies à Paris, où il habite <x>, boulevard Arago. Il y a qur.jque temps, M. Bezner faisait part a M. Antonin Mercié, président de la Société r.es artistes français, de son intention d Envoyer au Salon le buste de l'empereur d'Allemagne. M, Mercié remercia le sc'j£pteur allemand, pour la courtoisie do 'aâ> démarche et lui fit. part des craintes qu'il 'éprouvait att sujet d'un pareil envoi. Le buste du kaiser exposé au Salon faisait .redoMtor au président de la Société des artistes français des incidents regrettables. M. Bezner se rendit d'abord à ces rai-'sons, mais depuis il est revenu sur sa décision, et a manifeste' formellement l'intention d'exposer l'œuvre, à moins d'un refus catégorique. Le Temps a interviewé M. Thouny, secrétaire général de la société des Artistes français au sujet de l'incident du buste de Guillaume II. M. Thouny déclara qu'il appartient \au comité de la société d'apprécier l'opportunité de l'exposition de toute œuvre de nature à provoquer les manifestations quelconques. Les décisions prises par le président du comité sont définitives. Le buste de Guillaume II no sera donc pas exposé au prochain Salon. L'affaire Caillaux-Caimette Paris, 17. — M. Boucard devait confronter à 2 heures M. Robert Philippeaux et Mme Gueydan, mais cette dernière a informé le juge qu'elle ne pourrait être au Palais de Justice avant 4 h. 30. Aussi lorsque, à 2 heures, M. Philippeaux se présentait au cabinet d'instruction, M. Boucard le priait de revenir à l'heure fixée par Mme Gueydan. Paris, 17. — Le juge d'instruction Boucard ,ùj entendu aujourd'hui M. Glaser, rédacteur au Figaro, qui avait été chargé par Calmette de trouver un graveur pour le clicr ié devant servir à la publication de la lettre .< Ton Jo ». Calmette avait tenu à ce que les parties non politiques de la lettre fusent cachées soigneusement pour que personne, même le graveur, n'en eût connaissance. Le juge d'instruction confronta ensuite Mme Gueydan avec M. Philippeau. Celui-ci confiima ses précédentes déclarations au sujet de ce qu'il dit avoir entendu l'hiver dernier dans le Nord-Sud. Mme Gueydan parla «à son tour et démentit catégoriquement .M. Philippeau. Elle affirma qu'elle n'avait jamais pris le Nord-Sud et qu'elle n'aurait jamais parlé de choses aussi graves en public et de façon à pouvoir être entendue. M. Philippeau a cependant déclaré qu'il était certain de ce qu'il avait avancé. Il affirme que Mme Gueydan était bien la feonme qu'il avait entendue et dont il reconnaissait la voix, l'.?nimation et les intonations.— Mais c'est faux ! c'est faux ! répliqua Mime Gueydan, et puis, assez de cette comédie ! ALLEMAGNE A Saverne Saverne, 17. — On vient d'apprendre au camp de manœuvre d'Oberhofen que le 99e régiment d'infanterie rentrera demain après-midi à Saverne, après une absence de plusieurs mois. TO/uristes français arrêtés Colmar, 7. — Trois touristes français qui, dimanche, dans la zone militaire de Neu Brissac, avaient pris des vues photographiques, ont été appréhendés par un sous-oflicier. Les plaques furent confisquées et les trois personnes conduites à la prison de Colmar, où elles sont actuellement encore détenues. "Selon toutes apparences, l'incident n'a aucune importance et on présume que les trois touristes, dont l'un est de St-Etienne, et les deux autres de Paris, seront sous peu mis en liberté. IUn biplan français en Alsace Metz, 17. — Hier après-midi, a atterri sur le territoire allemand ,à Rezonville, un biplan français monté par un officier et un passager. Après que l'officier eut ap-Pri? Pa.r des habitants qu'il se trouvait sur ■ le territoire allemand, il s'envola à nou-veai" 1> au-dessus la frontière et atterrit aussitôt près de Saint-Marcel. ANGLETERRE t a L'^.n'ten'te cordiale nîne/1p es'- ~ Le Daily News commente ,e du Professeur Lavisse, de '/les - £rançaise, publié dans le Tir *l!ÎLLrisse cofls'di:re l'entente franco-an- eét en m?in!e u,I,e aII'ance qui sera chan- ma«ne est un? 8 a"iance' Pour lui' rAre" me°nn ,,]!!? rosace. Il la considère com- France et d^f-fn0 d-e ''Angleterre, de la contre rAlfemagnf'm' Iaui.devro,nt s'alIi«r ■ désirent ° M- Lavisse et ses amis ris soH mrnnV'81'8 du Roi GeorSe 4 Pa-dans œ sen^ d» i- C0.mme ''interprétation mais nous Lu, e™'™'6 '^co-aflglaise, d'avance que ce n'eS^f,008 déclarer 4 e n est Pas 1 avis du gouver- ^ ïirti>ont britannique ou de n'importe quel personnalité responsable en Angleterr Bans le sens anglais, l'entente n'est p< une alliance. Elle n'est pas dirigée cont: l'Allemagne et n'ast pas exclusive. L Toujours les suffragettes Yarnwulh, 17. — La ietée Britania et Casino, qui s'y trouvait, ont été "complet tuent détruits ce matin de bonne heure pc un incendie. Les dégâts sont évalués l!>.OÔ0 liVr< sterling. Une carte postale ramassée non loin d l'à sur la plage, portait au recto « Vol pour les femmes » et au verso « M. IMa Kcnna a presque tué Mme Pankhurst. Non Ga serons, par conséquent, sans merci jttsqu' ^ ce que les femmes soient fltff&hchies. » L'épavo rt'Uft hydravion Londres >10. — Un chalutier de Grimsb a ramené au port ce mja.tin l'épave Tun h) dravion qu'il avait trouvé flottant au lo.rg 1rs ^es Orkneys (côte nord de l'Ecowtè^ ie ^ courant. L'épave se compose fuselage en mé tal galvanisé d'un# longueur do 4 m. 80 e ne porte aucune marque de fabrication n ^ aucun signe permettant de l'identifier. ITALTE L'entrevue d'Abbazia Le3 commentaires que la presse autri chienne consacre à l'entrevue d'Abbazii * Sont avant tout un écho des journaux ita liens, dont le langage atteste que l'opinioi publique italienne n'a pas suivi l'élan don 3n la presse autrichienne avait voulu lui don iin J ner l'exemple. )st I On constate en effet que les journaux ■u- ' italiens de tous les partis ne manifesten de pas d'intérêt pour les projets d'arrangé ax ments à portée internationale et qu'ils s ei [e- tiennent fermement aux questions qui con te cernent les Italiens d'Autriche et de Hcuv grie. , lit Cette constatation a provoqué ici une dé la ception profonde. n- Le Sccolo de .l\ome, examinant les ré-e- sultats de la politique de la Triple Allian-]e ce, écrit • 10 « Nous 'avons perdu l'amitié de la Fran- 11 ce justement froissée par le renouvelle-ment anticipé de la Triple Alliance avec ad- [l jonction à ce qu'on assure de nouveaux en-r- gagements de notre part au détriment de notre voisine. Nou3 verrons comment no-i_ t;re actiivit/é financière et commerciale q. n i-rn i;,u t et notre action coloniale en Tri-politaine d'iautre part seront avantagées do ls < c .-liangement' dans nos rapport Nous avons perdu la traditionnelle ami-s_ tié de l'Angleterre qui «ous voit avec dé-j. liance et irritation faire le jeu de sa gran-e de rivale dians la Méditerranée et qui éprouve un ressentiment de notre désir de mettre u le oied en Asie Mineure et cela dans la r_ région déjà soumise à son influence* Nous avons perdu.'l'amitié des peuples baîkani-j_ ques, de la Serbie et Moïit«n4gro d'a-i_ bord, de la Grèce ensuite, et maintenani e probablement aussi «te la Roumanie, é Le Sccolo estime que l'actif ne compense pas le passif. .< ^'Allemagne cherche à s'exposer le moins possible, ayant *e îie-ment. peur but de détacher l'Italie de la î- | France et de l'Angleterre. Quant à l'Autri-it che, son antogonisme n'est pas seulement i- limité à l'Adriatique et dans les Balkans, u puisque aussitôt que l'Italie cherche une s- action économique et coloniale en A-ûe i- Mineure, l'Autriche vient se mettre méfiun-d te à ses côtés. » e Les conversations d'Abbazia lemhloni. d'après les journaux autrichiens, pren-lie h une tournure très favorable Le correspondant spécial de la Neuc r Freir Presse à Abbazia croit pouvoir dé-c mentir l'existence v.\'un traité méditerra^ e néen de la Triplicc. L'accord de l'Italie avec la France et l'Angleterre de 1902 qui subsiste encore n'empêche cependant pas l'Italie de soutenir l'Autriche-Hongrie dans ses efforts pour obtenir une zône écono-' mique en Asie Mineure. Un traité spécial g dans ce but est inutile. Les horfimes d'Etat italiens, ajoute le correspondant, sont per-3 suidés que les puissances de la Triplice n'ont rieri à craindre de l'Angleterre dans la conquête purement économique de la Méditerranée orientale. j Le Neuc Tageblatt s'exprime dans le même sens et ajoute que l'Italie est assurée ; de l'appui de l'Autrichc-Hongrie dans la l question du Bodécanèse. Les milieux italiens sont de plus en plus persuadés que le 1 prochain danger balkanique proviendra du 1 raffermissement de l'idée de la Grande Serbie, idée qu'il serait bon d'enrayer à temps RUSSIE 1 L'avenir de la Triple-Entente Saint-Pétersbourg, 16. — On continue à parler beaucoup à Saint-Pétersl:ourg,dans la presse et un peu partout d'ailleurs, de la Triple-Entente et à discuter sur l'opportunité de s/a transformation en Triple-Al-1 liance. J D'une façon générale, on est porté ii une » certaine exagération au sujet de cette ^ transformation, qu'on voudrait prendre des désirs pour des réalités, et qu'actuellement dans les milieux gouvernementaux, 5 la question n'esL nullement posée. a J-es quelques lignes suivantes, extraites .u,a article de lia 7iietcti consacré an ju-:i bilé décennal de la Triple-Entente, placent, s momentanément tout au moins, la question sous son véritable jour : t <( Ce n'est pas ^ une telle transforma-, tion, qui de plus rencontrerait de l'opposition en Angleterre, qu'il faut songer ; il t faut plutôt songer ù tirer profit de toutes , les <( possibilités <> politiques que l'avenir peut réserver à la Triple-Entente. En réalité, ces possibilités sont presque , illimitées, grâce à l'élasticité des liens qui unissent les puissances de la Triple-En-' tente, élasticité qui leur assure un maximum de liberté, tout en leur permettant " de poursuivre parallèlement le but com-1 mun. ' 11 ne faut ni supprimer, ni modifier la 1 Triple-Entente ; il faut simplement 1' «exercer », non pas seulement dans son ensemble, mais dans tous ses éléments actifs. On aura alors certainement l'occasion de fêter glorieusement plusieurs autres jubilés. » = GRECE Entrevue do Guillaume II et de M. yemzelos Corfou, 16. — M. Venizelos est arrivé ce matin, à dix heures, à Corfou. Le ministre d'Allemagne à Athènes avait été envoyé expressément en automobile par le kaiser > jiour aller chercher et amener à l'AchiJIé-f Ion .M. Venizelos et le ministre des affai-3 res étrangères, M. Streit. Tous les deux à leur arrivée furent immédiatement reçus i par le kaiser et le chancelier de l'em- • pire. Guillaume II a ensuite offert un déjeuner ALBANIE ^ One démarche à Abbazia •e Rome, 10. — La Tribuna reçoit de Durî la dépêche suivante : « Le conseil des ministres a aecicTé 1 soir que Turkhan paoha. ministre de*» e faires étrangères, ee rendrait là Abba J- Lo préèjLdeât âu conseil était prêt à 1 t coïttpâgnèr, mais au dernier moment 1 départ a été différé. s On dit que le voyage de Turkhan pa avait pour but de demander à l'Italie < e l'Autriche de prendre des mesures pOiir e cider la Grèee^i s^b'slenir de fomentei c révolta en Epire. ^ On continue, en attendant, à débarq \ du matériel de guerre à Durazzo et à lona, et on ajoute ià ce propos que Turkl pacha avait également l'intention de mander'à l'Europe un Contingent d'homi * 1 capables de ôô feêrvir de ce matériel, * tendu que le nombre des Albanais cons . tant à se rendre en Epire se fait de p en plus rare. » t NORVEGE i Domissiôr. d'un ministre Christiania, 16. — Le ministre de la gislation sociale, M. Castberg, a démissi né aujourdhui. M. Castberg, qui représentait dans cabinet le groupe des ouvriers démocra de la nuance nadicale avancée, a toujo-1 poursuivi une politique incompatible a' celle des autres membres du cabinet. | Il reprend sa placo.au Storthing com ^ chef de son groupe. La nuance générale du cabinet devi< ainsi modérée. SUEDE i Les élection!* Stockholm, lî. — l)'aprks les résuit Connus jusqu'à minuit, ont été élus j qu'ici "à la deuxième chambre : 61 me bres des droites, 55 socialistes, 40 libérai La droite gagne 15 sièges et en perd 1, socialistes gagnent 9 sièges et en perd< 3, les libéraux perdent 20 sièges, Les ? cieris ministres libéraux Schotte et Pêtï ont été réélus. ETATS-UNIS Terrible incendie New-York, 17-. — Un iÏÏcendie a < truit ce u'né maison comportant p sieui's appartements. Il v a 14 morts et nombreux blessés. Une partie de la maison était occup par une pension d'artistes. Dix cadavres ont été retrouvés. Six étaie carbonisés jusqu'à, rendit WVptoskiblé loi identification-. Le feu prit naissance da le solis-sol et se propagea rapidement p l'escalier. L'immeuble ne possédait auc moyen de secours. Les pompiers ont opéré de nombre sauvetages. Un homme r>ui allait être p: cipité clans le vide, l'échelle sur laqtie il se trouvait venant de se Rompre, le c pitame Smith-, suspendu par les pieds une fenêtre, l'a saisi et maintenu. CANADA Curieux incident à Winnipesr Winnipeg, 17 (Manitoba). SiV Citii ron, lieutenant gouverneiUv, le maire Winnipeg ainsi :jue d'autres personna tés, ont refusé d'assister hier soir à i grand banquet oatholique où le nom ( Pape devait précéder celui du Roi sur liste des toasts. L'archevêque Mgr Lange vin, interview à ce sujet, a dit : « Je suis loyal au R< mais le i^ape vient avant. » L'incident a provo jué de nombreuse» ni testations ; pour aplanir In (iifficult l'hymne national a été o hanté d'abord, pi le toast au Popo a été porté. Le toast « Roi a, été supprimé. Au cours du banquet, l'archevêque a c clare que le loyyisme des catholiques l'égard du roi George ne le cédait en ri! à celui de quiconque d'autant plus que Roi a supprimé dans le serment du couro nement les paroles insultantes V)0ur si pays. Mgr Fallon, do 1onùres, qui était l'or teur principal, a dit que ceux qui dé raient donner aux catholiques une leç' de loyalisme, venaient un peu tard, si tout a un moment où un protestant acht né, sir Edward Carson, semblait condui 1 Empire à une ruine irrémédiable. MEXIQUE Optimisme à Washington "\\ ashington, 16. — L'horizon s'est bea coup éclairci cet après-midi. Dans un entretien avec les représentai des journaux, le président a qualifié la tuation d'emourageapte. U a dit qu'il <ivî des raisons d'espérer que lo. préside Huc-vta consentirait à faire saluer le p villon, et il a parlé on -termes chaleure des bons offices rendus par la Grande-Bi tagne en persuadant aiu général Huerta se montrer 'aisonnable. Ce'.te entremise, il convient de le dii était tout à fait officieuse de la part ( chargé d'affaires britannique à Mexico. Le salut des Mexicains, s'il est fait manière satisfaisante, sera rendu par J Américains. Quand on l'a interrogé sur point, le président Wilson a répondu q\: était, d'usage invariable qu'un pays re< vant um salut à titre d'excuses répondit p unrj. salve. Au ministère des affaires étrangères, se montre optimiste et l'on annonce que seule chose restant à régler est la questi de savoir si. les saluts seraient rendus co pour coup ou si la réponse américaine viendrait qu. après le dernier coup des < nons mexicains. Presque toutes les grandes puissances c ropéennes ont été représentées récemme par des navires de guerre dans les ea mexicaines. i-,L.?s <'.'"iscurs l'escadre britannique i AiiantKTue occidental, sous lo commo cernent du contre-amiral Christopher Cr; dook, sont flans le golfe du Meximje , puis quelques mois, et les croiseurs Ess et Hcrmione se trouvaient récomment larse de Tampico. Sur la ente orientale se trouvent éga ment le croiseur français Conili?, le croise es|)agnol Cr.rlns-v «t les croiseurs à| mândf, Hcrtlin. et Btctticn Sur la fMe occidentale, le croiseur Izumo "r"berg et le croiseur japon; L'action do la France ©t de PAllomagi ■Washington, 16. — Le monde diplôme que; croit savoir que les efforts des r nistrcs de France et d'Allemagne, agisse sur les instructions du quai d'Orsay et la "W'ilhelmstrasse, ont joué un rôle i nortant. nmir i, ~ „ i, i i e c :t < i: V i t r e I ] d t i n i i r i li >] u t 1 i c 1 \ n a j i M 1 ( 1 l: i. I 1 c >i (3 é i i ( 1 t' >: >: i i r i il t. r i •< d •( 1 d € C •A a D 1 } j n i i u ci i i. i i h i i « .t i .] c n 1 ! i 1 t t i i I i ! I I * 1 I I j I I 1 1 t ] ! i I 1 i 1 ! ( ; £ i I Les forces navales américaine Washington, 16. — Les Etats-Unis aus menteront leurs forces navales dans le :zo eauxi mexicaines même après que les sa ^ , ves exigées du général Huerta auront ét iefr tirées, ^. ; Une partie seulement des navires Qli ia- sont en route seront rappelés. leur Vicient incendie à Mexico New-York, 17. — Une dépêche de Mexic ha à la Tribune signale qu'un violent incendi , à a. détruit tl'iilîportdiils niàgâslilâ. Les pei ié- tes sont évaluées a 7 millions de pesos. Le la assurances ne s'dèvent qu'à la somme d 3.500.000 pesos. Elles sont garanties pou er la plupart par. des compagnies britanni a- ques. | CHINE Lk_ t-es Loups Blancs n- Pékin, 17. — Les Loups Blancs ont pri us et pillé Sanyaanhsien. Les 14 et 15 cou rant, les troupes gouvernementales leu: ont infligé unp défaite écrasante où les ban dit-ë »ilt lâisféé 2.0U0 des lëubs. MARTINIQUE n- Secousse sïsmique Fort de France, 17. — Un tremblemen le a été ressenti ce matin, à 7 h, 30, es On ne signale aucun accident. rs ÎC ... mm •> «>-'■ M ^ Berlm, 17. t— Le correspondant spécial s" de la Gazette de Vo.ss à Abbazia télégraphie c{ue les deux ministres ont continué leurs J- pourparlers hier jusqu'à minuit. Les pourparlers sont si avancés que le 11 communiqué officiel s^ra pe'ut-ètPe i>uMwi aujourd'hui il'éjà. ii sera coiiçU 611 lërHiëâ 11 satisfaisants sous 1/ us lés rapports ei daïis un esprit de camie et de paix. Il va saris dire que les vœux nationaux des Itàlieiis dAutr'cihfe ont fait, l'ojjjet d'une diScufiS|on siiétlale ênti:c lbs déiis horiiinës d''ffltlàfa pendant, cette discussion n'a pas eu lieu 3" dans une forme officielle. 1_ Le marquis de San Giuliano a démon-e tré au comte Berc-htold que l'opinion publique en Italie est dévouée à la Tri-e plice, mais attend ' patiemment, que leç vœux justifiés des H d'AtilHehH '*• exauéês. e Le comte P.erchtolu assuré que personne s ne serait plus heureux que lui'de voir la r question de l'union définitivement réglée n et les Italiens d'Autriche entièrement satisfaits.X ,, * 0 Berliil, iT. — Un annonce cle Trient que la population de cette localité est terrori- r sée par les excès des soldats de la batterie d'artillerie en garnison dans cette place. Les soldats sont pour la plupart des Tchèques. Il y a quelques jours, il y eut Une rencontre entre. Md;its,et île** nHVrîfii'-n îttf-lien*- tli'rni'ers durent prendre la fuiite et se réfugier dans leurs maisons, où ils " furent poursuivis par les soldats qui brisèrent les portes à coups de sabre. " A l'arrivée de la gendarmerie, les soldats prirent la fuite. 1 Dans une autre rencontre entre ouvriers italiens et sold'ats, deux ouvriers furent blessés à coups de sabre, ' :£ ' Berlim i'r-, — ifo'après l'és chiffrés établis pat lfc Syndicat des propriétaires d'auto-taxis, la grève des chauffeurs à Berlin a ' augmenté aujourd'hui. Il y a actuellement 1100 à 1200 chauffeurs en grève. Ils sont répartis entre 275 entreprises. En réalité, dans les rues de Berlin, on Y ne remarque rien de la grève. Elle se fait. . surt-out sentir o.ux st.et.ions d'tiUtb-UiilS, où l'on ne Voit tiu'cune voiture. ! * " Berlin, 17. — Le comte Frédéric de Ho-heniohe, un des fils du prince Albert de Prusse, est mort aujourd'hui en Silésie. ■X- " Frarucforoeliir-Meiii, 17. — Le prln.ee-; consort des Pays-Bas, aprèc avoir, eubi aVeC succès une cure A la elirii^Ué du profes-" sour l^'iedlatnuér, à Hohemark, a quitté aUJ'ôurd hui cette clinique pour retourner à La Haye. -X- Gleiwitz, 17. — A 2 h. 20 de l'après-midi, la sentinelle de poste à la poudrière du 22e d'infanterie à Gleiwitz, o. pris la fujte L" avec armes et l»a«offe«- Quatre compagnies ont été laneée^ & sit poursuite. Elles sont s rentrée» §ai\s l'avoir atteinte. On croit que l" cette fugue aurait été provoquée par des t espions russes. t -x- - Constantinople, 17. — Un iradé prolon-x géant de 15 ans la concession de la régie du tabac ottomane a été signé aujourd'hui-, e -X- Cettigné, 17, ------ A vît rit-hier, le général s Martinovitch s^èst rendu à Tuzi et a con-11 voquê tous les chefs des tribus Hoti et Gru-dan. Les chefs, sauf une petite minorité, e se rendirent à cette invitation. Le général s Martinovrtch les invita à se soumettre, leur e promettant I amnistie et la reconnaissance ' pour eux et pour leurs su-jets des droits dont jouissent les sujets monténégrins. Si, r au contraire, ils ne veulent pas se soumettre, il leur fit envisager une punition n exemplaire. a Les chefs de ces tribus se soumirent el o assurèrent le général Martinovitch de leui P loyalisme. e Aussitôt après, les troupes monténégrineî l- qui avaient été envoyées à Tuzi, se mirem en demeure d'occuper tout le territoire de i- ces deux tribus que la conférence de Lon 't dres a reconnues au Monténégro. x -X- Washington, 17. — Dans les milieux of e ficiels.on fait ressortir que le vice-amira i- Mayo ayant demandé Je salut qui serai 1- rendu par « ce navire », cela règle toutt î- la question relative à la reconnaissance x des excuses de la part du général Huerta U L expression « ce navire » s'applique soi à la canonnière Delphin, soit au vaisseau î- amiral. r Le général Huerta ayant demandé qui >- le salut lui soit rendu coup pour coup, or dit que le président Wilson n'accepter: 1- pas. :s -x- \\ ashingion, 17. — Les ordres donnés i plusieurs régiments d'infanterie de mari ne de Santiago d'avoir à se tenir prêts i partir pour le Mexique ont été contre i- niandes. j- M. Bryfun a dit à M. Wilson que les né u gociations étaient en bonne voie, quoiom e non encore terminées. i- ..Les fonctionnaires de la Maison i i é i D e s e r t i On petit mécompte de 90 millions ^ ^ Ge n'est pas d'aujerard'hui que nous savons lê petl de Crédit qu'il faut accord^' aux déclarations et aux promesses des ministres cléricaux. Depuis deux ans, leur rôle, lolitique a consisté à faire tout le con are de ce quTls avaient promis a leurs électeurs, Bien que l'on soit blasé sur leur procédé do gouvernement, (on restera cependant ahuri de la désinvolture avec Ia<iti8ll8 M. de Broquevilie a avoué et reconnu le mécompte de 83 millions et demi dans l'évaluation du coût des travaux militaires d'Âiiw. C'est M. Franck, le député iiitéfUl d'Anvers, q.ui a découvert le pot-aux-roses. Cette révélation est de nature à susciter dans le pays d'utiles réflexions. Dans l'exposé des motifs de la loi fiscale, M: de Wroquevillp, a dû avouer que l'estimation du demi dP£ fr^vau.^ milito-ires d'Anvers était de 93 millions èt dëttii ëte dessous de la réalité. 93 millions et demi, l'écart est sensible. Comment est-il possible qu'on se trompe de 80 p. c. dans un devis de travaux de cette PRpèfîA V M. 'Franck 8. i'GGliêi'Ghé les pauses de ce découvert. L'une d'elles proviéiit 3é la soumission Krupp pour les canons estimés à 1.800.000* francs, s'est élevée à 4 ihiilibns 7^)0.000 francs. Mais, par contre, Je. Ministre aurait Ht» ajouter que la sou-riîii§iÔfl dW avait atteint que 1 million 3fe:0(X) frâlîtS. Il éix fut de m.èirie pour lès pièces M devis prévoyait 28.500 francs ; la soumission Krilp'p atteignit 55.(XX) francs ; mais il y avait ûnê diT Greusot de 29.000 francs. t Les mécomptes qui se sont produits a ce sujet ne peuvent représenter que deux ou trois millions ; ils étaient, en tous les cas, le libre effet de la volonté' du ministre qui remit,.j'<idjudicat{cm avep d'énormes aug-mKntatidiîê clé Si l'bn tiè'ni cômptê dâûti'ês êïf&iPtt 4ê calcul Où .dévaluation, on .irrive à ccWistâ-ter Un rriëctimpte de 90 millions. Gomment expliquer tel écart énorme? Les queètiôhê ci<£ W. Franck M. Franck a posé au ministre Qès Questions précises : Si les prévisions sont majorées de 93 millions et demi, n'est-ce pas : à la suite de modifications apportées aux plans approuvés par la Chambre en 1906? 'è a^P-tl, de eoH>'Çir. r^u^mentation de la dotati'»n des munitions uxcls p^f k>&r la Chambre, sans avoir à reooairir à un vote d'ensemble sur lequel des explications seraient exigées ? Est-il exact que le ministre aurait l'intention do modifier lo système de défense ^atiliS^ant Êiiffe le? e'n voif d'exécution des batteries mobiles au'nt f? coût s'élèverait à la bagatelle de 30 millions ? Serait-il vrai qu'on aurait l'intention de substituer auix canons de certaines coupoles de nouveaux wanons plus modernes et plus pfi}£sèfii^ ? , , Enfin, question qui intéressait surtout les habitants du pays de Waes, M. Franck demandait si l'administration ne se proposait pas de faire servir une partie du crédit actuel à la construction des forts et des redoutes que la Chambre a repousses en 1906? •Et M. Frartck posait ail mifiistrê ie di-léniiiie suivaiit. :• où il y a eii erreur en 1908, bt des bil's elle à .qté Ie- fait.de gens responsables Ooiitré lëaquéllei rt'eê Sanctions doivent êtres prises ; ou il n'y a pas d'erreur, et alors il y a de la part de l'administration une tentative sournoise d'entreprendre ce que le Parlement n'a pas voulu en 1906, tout en l'abritant sous des explications fallacieuseg. Les cxpiicatiohè dti Wihist'r^ Répondant aux questions précises de M. Franck, M. de Broquevilie a déclaré qu'il n'était pas question de remplacer les canons anciens par des canons nouveaux, que les plans de la position fortifiée n'étaient pas modifiés et qu'on ne voulait ni accroître le nombre de coupoles et de oa* noils; ni Stàblir ci6s batteries mdblléiî: •M. de Brocfueville a reconnu qu'il avait l'intention d'établir une certaine défense entre le dernier fort et la zone inondable. Mais tenant compte des justes critiques de M. Franck, il était disposé à biffer du budget la dépense nécessaire pour ce travail, soit 350.000 francs-, minJstt'c èt&it éli âVëll Stii; cë pôlflt: En ce qui concerne l'accroissement de 75 millions de dépenses, le ministre a trouvé pour justifier cette augmentation, une axplication bien simple : « Lorsque le devis des approvisionnements en munitions a été établi, on n'a pas tenu compte d'une partie des nécessités. » Alors qu'on prévoyait 32 millions pour l'armement et. les munitions; #fi il dépense tolil au pluà ju§-QàPà la fin de l'année dernière, 9 millions. D'autre part, il reconnaît qu'il y a eu des erreurs considérables dans l'estimation de l'armement. Mais on s'est trompé de bonne foi, ajoute-Wl, et aucune sanction ne pourrait être prise. Enfin, il avoue qu'il a l'intention d'augmenter considérablement l'importance de la position militaire d'Anvers en armement et en munitions, notamment par la création d'un parc mobile qui est devenu nécessaire à la défense nationale. Le Parlement a été induit en erreur M. Franck n'a pas eu de peine à tirer de la réponse plutôt pénible du ministre les conclusions qui s'imposent : Sans l'intervention du député libéral, la Oh ambre eut été entraînée a voter un crédit de 300.000 fr. pour des travaux qu'elle ignore et dont le coût peut s'élever à plusieurs millions. Quelques millions mis à part, il est reconnu que le gros de la dépense des 93 millions est nécessité par des extensions et des innovations mie n'avait pas prévues la Chambre en 1906. Il est inadmissible que le mécompte de 75 millions provenant de l'augmentation des dépenses en armements et munitions soit porté au budget extraordinaire, alors qu'il avait été entendu en 1906 qu'une fols le crédit- de 30 millions dépassé, les dépenses d'armements et de munitions devaient être supportées par le budget ordinaire.Mais que valent les engagements des ministres cléricaux ?• A une question de la section centrale en 1906, n'a-t-il pas été formellement répondu que « lo devis de 108 millions a été dressé de façon à exclure toute demande de crédit supplémentaire. » M. Delbeke stipulait même dans son rapport : « Le plan d'ensemble est fait; ractèlre sérieiux des estimations. » T< cela est, en effet, vrai, à 93 millions près Inutile de dire que !a droite a voté yeux fermés ce crédit formidable, pre vant une fois de plus qu'il n'est pas d'ab \ju LUU lit ouiii uiojyvotc et ici ci. Elections communales (?) Nous avons vainement cherché la conf mation de la nouvelle lancée par la M en Rose de'mercredi, qu'une élection comm nale aurait lieu à Liège après les électio législatives. Ni L'Express, ni le Peuple n'ont, jusqu'il confirmé la chose : seule la Gazette < JÀége a abondé dans le sens de la Mcm aniîor» "ant ^ue <( les clauses du contr « (['nllfance^3 trois Partis d'opposition i » gli-alml «e proon^J" scrutln communal. On comprend «ombien jette annonce fa le jeu de la presse Cléricale au ,moment c la tactique cartelliste est répudiée da2s le pays pour les élections législatives. Il est à peine besoin de faire remâft/w q.Ue l'arrangement de 1911 qualifié pa tous le# participants comme « un cart< » momentané Çoflfihi en vue des élection >» communales d'octoîfi'C 1911 » ne peut êtr considéré comme étant enéôfe en vigueu pour des élections avant lieu en 1{/Ï4r que la tactique qui a inspiré ce cartel iïic mefitané, a été condamnée par le corp èîeCtùfàl le 2 juin 1912 et répudiée dlan tout le pays par les partis d'oppositio pour les élections '.éfislntivos de 1914. Reyue de la Presst la Politique socialiste LTndépendandfc ÏÏPfw caractérise Vévolv tion politique qui se dessift# dan» le pari socialiste et qui s'est crûment iffttr/ifesté au dernier Congrès : . " Ï1 semble que l'on éprouve le besoû d'iiiiè féoi'ga n dation, d'oin rajeunissemen des Hiettlitiies "rptAoyées jusqu'ici. Il sem ble que des îdé'ùt #oufreïlé$ SQ précisent que l'action syndicaliste Vetfiflfl s affran chir de la tutelle politique ; qu'o/1 Hp constater que l'action politique s'alotn dit, se en quelque sorte par le fai que les œuvres 5o£toM«^es vivent et se dé veloppent en dehors û tïi9: n'est pa encore la crise aiguë que l'on côiiâUit" dan d'autres pays, et il est remarquable (jfu Atértjonts les plus cultivés du parti ou vrier seflôrçéïîi avec beaucoup d'énergie et un sen6 précis déS .^alités à préveni cette crise, à en atténuer le's £ffëis si ell« doit se produire, mais on ne peut* gr'uiîô chose contre la force de l'évolution. Or, b socialisme politique ayant promis infini nîeh'f. qwMl pe peut tenir, une notabb partie d.u pfo/etàf/a< Çjfganlsé se j)Iaît i croire que l'action syndicale, ftcckiSivemen syndicale, sera plus efficace et éllé ri'érî te dans ce sens. C'est ce que l'on constat en France, en Italie et en Angleterre, oî l'ôl^nlsatlon ouvrière s'affranchit de plu: en pjîis dé 19. Mtolle du socialisme poli tique. Chez nous, lé parti ouvrier est s étroitement lié aux œuvres sd'ciâîi.^s, i se confond si complètement avec elles (jftti la rupture entre ces deux forces se pro dui/t plus difficilement. Ce qui prouve pour tUilt qu'on peut la redouter à un momen donné, c'est </Ue lés dirigeante du parti re connaissent la nécessité dé renforcer l'ac tion politique, d'y intéresser plus directe ment les groupements économiques. » LLl PRÔGÛÂMilB T-1QMRAL REALISE PAR LES CLURMlAUV L'Etoile Belge met en lumière Vilio(jis1îli des cléricaux qui ont combattu les réfor mes qu'ils sont contraints de réaliser au joUrd'hiti / Notre confrère poti§§6 l'étourderie jus qu'à pleurer ironiquement sur là fr*é«H.vf«n ture des libéraux, dont le gouvernemeiï clérical vient de réaliser le programme er nous donnant le cervice militaire généra et 1 instruction obligatoire. •.Gefité .fois» l'étourderie dépasse les bor nés. S'il est vr&i que le gouvernement ac tuel a réalisé ces deux réforrrlèS,- qui fi#u raient au programme du parti libérai, d. quelle façon s'y est-il pris A-t-il .ajout à Ja formule de M. Woeste les deux ré formes qu'il empruntait au programm de ses adversaires ? A-t-il averti son part ét Ie.pQ.ys qu'il allait nous donner le ser vice militaire général et l'Instruction obli gatoire V Pas le moins dii hiWide I Noi seulement les cléricaux n'ont pas annond qu'ils réaliseraient ces réformes, mais il les ont combattues -jusqu'au moment d les réaliser ! Le reproche du XXe Siècle retombe don sur le nez de ses amis. Nous lui eonseiUons de le ménager : er core quelques fcOtipS de cette espèce, et c pauvre nez sera camiiS. LES TIMBRES DÛ CONGO Le Matin revient sur la question de l vente des timbres du Congo : La légitimité de Ta vente, de la main la main, d'un stock important de timbre de l'Etat indépendant du Congo est a tuellement en discussion. Le départemei des colonies donne cette explication siby line : « Il est exact que la vente a eu lieu de ^ main ,à la main, mais il est inexact qn le marché a été conclu pour 45.000 franc Le département se refuse à faire co: naitre le prix payé, par la raison que secret, quant au prix et quant au nomb des timbres formant le stock, a été ui des conditions posées par l'acquéreur. C lui-ci doit en effet pouvoir revendre c timbres et ne peut espérer en tirer un pi fit que si le public ignore le prix payé p lui et le nombre de timbres encore disp nibles. Le département a fait évaluer le stoc Des connaisseurs ont dit que le prix offe par l'acquéreur est rémunérateur. Quant à la légalité de la vente de main à la main, le département, a éga ment fait examiner ce point par le servi compétent : celui-ci a reconnu que la vei pouvait être copclue ainsi et que s'il < d'usage de recourir à l'adjudication, il i a pas obligation. » Nous poserons à notre tour la questi suivante : Les planches ayant servi & l'impressi de ces timbres sont-elles détruites ? Si elles ne le sont pas. rien n'est p aisé que de tirer des anciens timbres, peut même, pour leur donner plus de ' i leur, les oblitérer, puisque l'on dispose < timbres à date. iut daient Qon oblitérés, mais des agents des postes en rachetaient et les oblitéraient les rétrospectivement, de sorte que ces tim->u- bres sont quelque peu disqualifiés, us La question que nous posons est donc intéressante. Nous espérons bien que l'on m ne va pas entreprendre aes specuiauoiia suspectes. r En Belgique u- * ® » ns La gauche libérale Nous touchons à la fin de la session 1913--1» 1914 et d'une législature. Depuis que la Bel-*c gique existe, aucune n'a été aussi fati-e» gante. Pendant deux ans, en quelque sorte, la é- Chambre a siégé en permanence. Au len-» demain du 2 juin, ce fut la session extraor-Jt dinaire. Et, de suite, la Gauche libérale tint ù à prouver qu'elle n'était nullement décou-Jt ragée. Avec quelle verve elle entamait de suite la lutte et flétrissait les corrupteurs f çt les fraudeurs. r Vint ensuite 'le débat sur le projet mili-îl taire, La gauche libérale montra une attl-s tude patriotique et se préoccupa vivement, e d'assurer la défense nationale. Qui ne se r rappelle l'admirable discours prononcé s alors par M. Paul Hymans ! *-■ Les nouveaux impôts sollicitèrent ensuite s son examen. Au sein de la section centrale, s elle obtint certaines modifications au texte ii primitif. Et pendant le débat public elle fi'eut aucune peine à prouver que les taxes nouvelles provenaient unfquement d'une mauvaise gestion financière... | Puis «'engagea la bataille sur Te terrain 5 du projet scolaire. Quelle lutte pendant cinq mois ! Que de discours persuasifs et éloquents en faveur de l'école neutre. L'effort a été énorme ; ce qu'il produira ? Nous ie saurons dans quelques années. Un parti oui a su le tenter sera récom-T pensé dans l'avenir de sa foi dans la plus 1 belle des causes". Pendant deux ans, la Gauche libérale a ié té sur la brèche, prouvant une vitalité i sul'îtto/iKlante. Et il s'e6t trouvé cependant t quelqu'un Qui parlait de la fin prochaine - " du libéralisme. En réalité, à aucune époque de son histoire, il n'a été plus comhattif, plus décidé à se défendre, plus vaillant, pius résistant. Et l'on peut espérer que le groupe qui le t représente à la Chambre, avec tant de foi, de conviction et d'ardeur, reviendra en j novembre prochain plus nombreux qu'il ne î l'est actuellement. 1 Les « assurances sociales » " La Chambre reprendra, mardi, la discussion de /a toi sur les « assurances socia-. les ». Quarante orateurs sont inscrits dès maintenant pour prendre part au débat, j Samedi sera distribué une note-annexe de 'M, Pccher établissant Je coût du projet ^ du gouvernement et de la proposition déposée par lui, en ce qui concerne les ctiar-[ ges : a) de l'Etat ; b) des intéressés ; c) des particuliers. j On n'est pas loin de croire que l'on dis-! traîra du projet la question relative aux 1 periSÏ<W§ de vieillesse sur laquélîe tout le 5 monde, a&iïire-t-on. est d'accord. Il resterait deux point» très importants : les m-| validités et la maladie. Quoi qu'il en soit, i le débat devra prendre fin le 8 mai. Los tarifs de chemin de fer Est entré en vigueur, hier, le tarif ex-i ceptionnel de réinscription à Lamorteau (frontière), applicable aux transports do - marchandises a petite vitesse par wagons . complets à effectuer entre toutes les station»; belges et les stations néerlandaises des chemins de fer de Malines-/erneuzen et de Gand-Terneuzen, d'une part, les stations italiennes et Modane (transit), d au- ' tre part, accompagnés d'une lettre de ,voi-turs directe prescrivant la réinscription, a Lamorteau (frontière). Pour lâ première fois... Pour la première fois un souverain étranger passera une revue de nos troupes. ' M p.irt vrai que jusqu'ici les effectifs sque-t lettic/ue* de nos régunents n'étaient pas à I montrer... ail non ! Ce souverain, le roi de. Danemark, assistera au moins au défilé de brigades ayxunt leurs compagnies au grand complet. On dit que dLx mille hommes environ s'a-} ligneront pour lui faire honneur. i Si la nouvelle est exacte, des troupes de diverses garnisons participeront à cette » revue et aux guide» viendront s'adjoindre t lanciers et chasseurs. Verra-t-on de nouveau l'artillerie se partager entre les diverses brigades ? Il paraît i que cette innovation a été critiquée par des $ stratèges... s Et les nouveaux uniformes ? Les mon-3 trera-t-on au roi de Danemark... C'est peu probable. Mais s'il en était ainsi qu'on mo-c difie le casque, qu'il soit plus martial, tel qu'il se présentait .-ous sa forme première, comme le Journal d . Liège l'a décrit alors, e Et pourquoi ne trouverait-on pas pour les épaulettes une autre teinte que la couleur amaïiante. D'ici à un mois il serait aisé de procéder à ces modifications... a A propos de la nouvelle tenue, pourquoi ne pas la montrer aux députés en envoyant à la Chambre, monter la garde, le peloton à qui la portait à la dernière revue de Bru-S xelles. De cette façon ils pourraient pré-senter au ministre de la guerre leurs ob-it servations et constater par eux-mêmes si 1- l'opinion publique a bien jugé. Expositions a Depuis l'Exposition de Liège qui a triom-lB phé en 1905, que d'échecs ! En 1910, l'Expo-s- sition de Bruxelles flambe et le bénéfice ,1_ légitimement espéré se muo en déficit. . En 1911, Charléroi, en dépit d'un très re sérieux effort, échoue. Déficit considérable. ie En 1913, Gand parvient à présenter un e" très bel ensemble". La Wordl's Fair bat, Bs mais vainement, !e rappel des étrangers. °" Résultat : un déficit de 4.800.000 francs ! lr N'est-ce pas profondément décourageant? °" Non seulement le Comité de l'Exposition n'a p<as vu le public montrer l'empresse-mont qu'il espérait, mais pendant six mois rt il a été tenu en ha'oine par la crainte d'un gigantesque incendie, crainte alimentée ,sa par des incendies partiels. Ie" Dans l'avenir, :;ue de précautions à prendre, pour éviter ce péril du feu... l*e L'exposition de Garid avait le tort de ve-•st ni r trop tôt, trois ans après l'exposition de >.v Bruxelles. On était lassé des World's Fair... on En 1920, après in repos de sept ans, il n'en sera plus de même. Mais alors se po-on sera la question de la dépense. Doit-on augmenter de plus en plus le us champ des expositions, multiplier les at-Dn tractions, bref faire de tels frais qu'il de-/a- vient matériellement impossible de les les équilibrer avec les recettes. C'est cette pensée de faire toujours plus

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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