Dimanche 15 Mars 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES ijj i ni m —ii ii 111 m iir^iiinrr^wiirimMiwa'M Dimanche 15 Mars 1914 franco en Belgique Un an ; 18 ï, » -.6 mois : 8 fr. ï j 3 mois ; 4 fr, France en Hoîiande Un an ' 22 n. » Union postale * 32 fr, On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste administration fÉLÉPHONL 56? JOURNAL DE LIÉGE Annonces, t â !a ligne, 26 ceai Réclames. t , « » 40 cent Faits divers. . i » » 1 franc Réparations judiciaires t 3 franct informations financières <* 3 franc? Avis de sociétés ï» peint ut» 30 cent émissions. „ . „ „ » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FtllrUE POLITIQUE. LITTERAIRE ET CM«E8CI*U, - FOUDEI EH OU Ri^nil'Tlin i r abmimstihtion < BOIÏ.KVAKI) de la S»l VEMKRE, 2® ÉTRANGER FF: an ce Le duel dernior cri On donne des détails savoureux sur le duel qui mit hier aux prises iMM. Jacques Richepin et Pierre Frondaie. Chacun d'eux, «chevaleresque », s alignait pour « l'honneur de sa dame ». M. Frondaie avait pris la responsabilité des paroles prononcées par sa femme contre Mme Cora Éaparcerie-Richepin, codirectrice du théâtre de la Renaissance, au cours d'une répétition d'Aphrodite. Le motif de la rencontre, la « substitution de personnes », comme on dit en style d'affaire d'honneur, la notoriété des deux adversaires, c'étaient autant de raisons pour donner' à ce duel un caractère «bien parisien ». Joignez à cela la présence, dans le voisinage du champ clos, des deux femmes des combattants, — la présence à l'intérieur même de l'établissement, mais en se tenant discrètement à l'écart, die M. Jean Richepin et de son second fl-ls Tiarko. Nous avons dit comment se termina la rencontre. Sitôt, la nouvelle connue au dehors de l'établissement « Chéri », où elle avait lieu, on vit une «entrée» mouvementée de plusieurs groupes : dans l'un Mme Pierre Wonda.ie ; ilans. un autre, Mme Cora Laparcorie, qui, d'une propriété voisine, avait pu suivre le duel. La directrice de la Renaissance pénètre accompagnée de son jeune fils. On voit également la mère de MM. Jacques et Tiarko Richepin, épouse divorcée du poète académicien. Celui-ci est rejoint par sa seconde femme — qui collabora à sa pièce récemment représentée à l'Athénée, le Tango. Bientôt, aux félicitations des amis se mêlent des embrassades familiales. On donne aussi l'accolade aux amis. Bref, un touchant duel de famille. La lettre de M. Caiflaux Un confrère écrit : Cette lettre de M. Caillaux est adressée à sa première femme, dont il est divorcé depuis trois ou quatre,, ans., Quand ii s'est séparé d'elle pour se remarier avec la femme divorcée . de M. Léo Claretie, il lui paya 1CO.OOO fr. la restitution de. ses lettres. Mais l'eX-Mme I Caillaux les avait- fait photographier, crai- ! gnant qu'on ne les lui prenne. Après avoir \ touché la somme convenue, elle n'eut pas ! le 'courage de détruire les photographies, et ce sont Celles-ci qui ont .été données ou vendues, au. Figaro. IW. Deschancl succède â rVî. Babeau Paris, 14. — l. Académie des Sciences morales et politiques'a élu par 39 voix et un bulletin blanc M. Pau! D'eschauel, membre libre en remplacement de M. Babeau, décédé. D'autre part rassemblée a également élu pn qualité d'associé étranger, M. Kenopol, jij'Piesseur !à l'Université de J-assy ufou-maiiip), par 19 voix contre 14 à M. Des-efll»ps, i/.'inistrfe d'Etat de Belgique. UfiO rechuta de M. von Wintcrfeldt Toulouse, 13. — Le colonel aliemaedj qui est toujours soigné à Grisolles depuis les dernières manœuvres u armee, semblait à peu prés guéri du terrible accident dont il fut victime. Escomptant trop ses forces, le blessé a voulu marcher dans sa chambre, et son état s'est tellement aggravé que M. le processeur Roy, de la Faculté de Toulouse, mandé en toute lyVte, a déclaré qu'une fipuvelîe opération était nécessaire. J,ç distingué professeur a tenté cette opération .aussitôt, et nous apprenons à l'instant ou'elie a été parfaitement réussie. M. ministre dés affaires étrangères, aussitôt, informé, a télégraphié à Mme de Winterfeld pour lui exprimer ses respectueuses sympathies, et lui manifester ses S/xyj'ir.f d'une prompte guérison du colonel. Syveton ors instance tSo divorce Reims, 13. — Cet après-midi a été plaidé do van' le tribunal civil de 'Reims, une affaire de divorce qui provoque un vif intérêt en raison <le la personnalité de l'une des parties en cause, laquelle n'est autre que la veuve de M. Syveton, l'ancien député nationaliste de Paris. A la mort de M. Syveton, sa veuve s'était retirée à Enghien. Le 2 janvier 1913, £ïl,2 épousait M. Hiver, négociant en vin de gi^/}pagne là Reims, et venait s'installer hû il ans cette ville. Au mois ,d'octobre dernier. l'ex-Mme Syveton reprenait s<i liberté et venait de nouveau se- fixer 0. fùigljjen. Quelque temps après, c-lle intentait un en divorce à gon mari. Le tribunal a mis L'affaire en délibéré. allemagne Lee rapports entr3 autorités civile- et militaires Ou mande de Berlin au Temps : Depuis fa/faire de Saverne, des négociations ont été conduites entre la Prusse et les Etats confédérés allemands en vue d'arriver à régler d'une façon uniform-. dans l'Empire les rapports des autorités civiles et des autorités militaires. Les négociations auraient, selon le Lokal Anzcigcf, aibou'i à jin compromis. Les Etats du sud consent ront les prescriptions qui règlent chez eux rintervention de la force armée. l)e nouvelles instmétions seront introduites en Prusse par un ordre du cabinet du Roi. Elles ne seront pas tout à fait conçues dans un esprit aussi libéral (rue celles des Etats du sud. On trouvera un moyen terme poulies troupes cantonnées en Alsace-Lorraine. Les différences actuelles sur le recours à la force armée, dans les différents Etats allemands seront réduites sans toutefois disparaître complètement. Tir de dirigeable sur aeropiane Berlin, 13. — Le Berliner Tageblatl rapporte que d'importantes expériences de tir ont été faites hier après-midi à bord du dirigeable militaire Zeppelin No 5, à DœLe-rit'/.. , A 300 mètres de hauteur, étaat suspendue à un ballon captif une énorme caisse, don! les dimensions correspondaient à peu près à celles d'un aéroplane. A la distance do 1.500 à 2.000 mètres, el à 700 mètres d'altitude, le pointeur ur£ dans, la direction de l'aéroplane, qtfil at teignit à plusieurs reprises. Incendie do îa cathédrale de Meuse Berlin, 11 — La cathédrale de Neuss près de Cologne, est en feu depuis ce ma tin, à la suite d'un court-circuit. Le clo cher est tombé, détruisant les orgues. L; cathédrale est considérée comme perdue C'est le plus ' vieil édifice du Moyen Ag allemand. Neuss, à 6 kilomètres de Dusseldorf, es l'ancienne Novesium de Tacite, c'est un des plus anciennes villes d'Allemagne L'église do Saint-Quirin, bàtije à la fin du Xlle siècle, et rèstaurée en ces dernières années, était un très élégant édifies, dont la coupole surtout était remarquable. De belles peintures, exécutées par le célèbre peintre allemand Cornélius, mort eai 1867, la décoraient. L'amazone obligatoire Berlin, li. — L'Empereur a interdit aux femmes d'officiers de monter à cheval en publie autrement qu'en amazone. Beau- ; coup de ces dames montaient à califour- : cilon, ce qui a déplu beaucoup à l'Impératrice. L'ordre impérial est publié par la j Correspondance militaire. angletekïie Lee suffragettes Londres, 14. — Les suffragettes ont'incendié cette nuit le pavillon d'un club de lawn-tennis près de Birmingham. Les dâ-gàts s'élèvent à 400 livres. Des publications 1 suffragistès ont été trouvées dans les envi- t rons du foyer de l'incendie. Des suffragettes ont été condamnées à > deux mois de travaux forcés pour avoir i brisé cette nuit les carreaux de la maison ( de M. Mac Kenna, ministre de l'Intérieur. r Mme Pankhurst ayant refusé de manger j et de boire, a été mise en liberté ce matin, t Grève minière dans ie Yark&hiire l Londres, 14. r— 3 meetings .comprenant ÎO.OCO mineurs grévistes ont eu lieu aujourd'hui à Rotterdam. Les assistants ont | voté un ordre du jour dans lequel ils ex- • priment le désir que tous les mineurs du ' comté d'York cessent le travail la semaine prochaine afin d'obtenir un minimum de salaire. ITALIE La crise ministérielle Rome, 14. —. M. Sonnino aurait décliné j l'offre de foi mer le cabinet parce que l'ap- j pui des radicaux et des socialistes réfor- c mistes lui aurait manqué. On dit que M. Salandra va essayer de constituei le ministère sans faire appel j aux groupes de gauche. s Une combinaison Carcano, ami politique ^ de M. Giolitti ou une combinaison Luzzatti Sont mises en avant. Le Giornale d'Italia annonce que M. Sa- [ landra commence aujourd'hui ses démarches pour arriver à une solution de la crise ^ ministérielle en consultant d'abord les pré- ( sidents de la Chambre et du Sénat, M. Salandra est ailé ce matin à la Çon- { sulta où il- a rendu visite au marquis di D San GiUli'ana probablement -pour lui de- J mander de con:sérvcr son portefeuille. «ussie ? Un penseur condamne t Saint-Pétersbourg,.> VA. — La C-)ur de 1 justice de Saint-Pétersbourg a bondanmé L à.deux ans-de prison le pi'Ofc-s.véur' ' iiéaù- douin de Courteuay, înembÊie de l'académie : impériale des sciences pour avoir publié un 1 livre sur l'autonomie régionale' nationale ' que. la Cour estime contenir un appel au ^ renversement du ,égime gouvernemental et social qui existe en Russie. I.'auteur con- 1 cluait qu un Etat aussi grand que la Rus- l sie ne pouvait vivre sans donner l'aùtono- ' £ mie aux différentes régions dont il est coin- I posé. ^ turdi'ie ; Le traité tureo-seroe 1 Constantinople, 14. — Le traité de paix s entré la Turquie et la S'éifoie a été signé aujourd'hui. c ALBANIE Officiers hollandais prisonnierî» Paris, lfi. — Une dépèche d'Athènes au c Temps confirme que lôû gendarmes alla- t nais commandés par dos officiers hollan- > dais ont occupe hier malin la ville de Star- c vo, mais leurs troupes les ayant abandonnés pour se ranger du côté de la population les officiers hollandais ont été faits { prisonniers. i La dépêche ajoute que dans toute la ré- < gion de Coritza les paysans se livrent aux ( pires violences sur la population chrétien- ] ne dont ils pillent les magasins et incendient les maisons. maroc Noyade d'un officier françass. Oudjda, 13. — M. I.epee, débitant fraii-çait du poste de Deddou, a été assassiné hier soir par des Marocains ; le vol a été , le mobile du crime. L'officier interprète Bënisio, parti avec ■ un détachement à la poursuite des assas- s'est noyé, ainsi que deux cavaliers ; indigènes, 4àns l'oued Deddou, démesurément grossi par. les pluies, M. Benisio est mort victime de son dévouement, car il voulait sauver un des cavaliers. Son corps a été retrouvé ce matin, à trois kilomètres en aval. etats-unis Mort do iv:, west.rtghouee Le célèbre ingénieur George Westingfhou-se, l'inventeur du frein à air comprimé aujourd'hui employé sur tous les chemins de fer du mondé, vient de mourir à New-York, cl'unc ..ofîcction cardiaque, M. Wéstinghoùse Hait né en 1845, à Cen-traT-Bridge (New-Yoïk). Initié tout jeune à la construction mécanique dans les ateliers de son pore, il avait invente à quinze ans une machine rotative. C'est en 18G9 qu'il prit les brevets et cons-tituh la compagnie d'exploitation de son fameux frein à air comprimé pour arrêter les trains de chemins de fer, devenu d'usage universel. Il ré assit aussi, malgré beaucoup d'obstacles, à faire triompher son système de distribution électriq-ue de lumière et d'énergie par les courants alternatifs. M. Wostinghousç construisit les premières, grandes dynamos pour l'utilisation de la force motrice des chutes du Niagara et les dynamo.-; des moiropolitains aériens et souterrains de New York et de Londres. Il inventa aussi un système de transport à grande distance du gaz naturel par des canalisations, un système pour replacer sur les rails les wagons. déraillés, un système dç signaux et d'aiguillage par l'air ; comprimé, le mol on r monophasé pour la propulsion électrique dos 'tramways, etc. Il a pris une part prépondérante dans le dévc'lôpi/euicnt des ; .>p.-.ieils électriques et à gaz, de la turbine à vapeur, etc. Homme d'affaires autant qu'inventeur, ' comme Edison, il a industrialisé et com-. mcrciulliié lui-même ses inventions et ses i découvertes. Il était' président de trente sociétés repré-j sentant ensemble un capital de 600 millions de francs. ' t II laisse un fils, M. George Westinghou-3 se junior, qui est attaché à ses vastes en-1 treprises. Un hommage à Ferdinand do Lessep Washington, 13. — Le sénateur Willian i déposé un projet de loi tendant à l'ère ion d'un monument à M. de Lesseps dai a zone du canal et proposant d'ouvrir u :rédit de 150.000 dollars-à cet effet. Fiançailles d'une fille du présider Washington, 13. — L'Associated Preî jnnonce que d'après des personnes en m jure de le savoir, les fiançailles de m if Lleonore Wilson, .'a plus jeune fille d )résident, avec M. Mac Addo, ministre de inances, sont sur le point d'être officielli nent annoncées. Le mariage aura lieu e uin. OCEANIE Grave coMirion Temora (Nouvelle Galle du Sud), 14. -Jn train-poste" eât entré en collision ave me locomotive qui se garait sur la lign ud de la gare extérieure près de Moo: •ers minuit. 11 y avait du brouillard. 1 ■oyageurs et employés ont été tués. 3 or tâ gravement blessés et 12 moins gravi rieiit. Un père et deux filles Qui accomp; ;naient le cadavre de leur mère, ont él liés sur le coup. Le fils a été horriblemer »lessé. Londres, 14. — C'est à 1 h. 45 du mati ue six suffragettes descendant d'une ai omoibile furent aperçues armées de mai eaux et de casse-tête se dirigeant en 'fil n-dienne vers la demeure diui ministre d Intérieur. Elles brisèrent alors les vitre e la porte et de 18 fenêtres. -* St-Pétersbourg, 14. — Le président d i Douma .M Rodzianko a convoqué c oir à une conférence secrète les chefs de [•actions politiciues et les membres influent e la Douma, y compris ceux de l'oppos: ion modérée, c'est-à-dire exception faite d extrême gauche. A cette conférence, en dehors du prés: ent du Conseil qui fera une communies ion intéressante aux de'putés sur le trs ail en commun du gouvernement et de 1 tourna, les ministres de la guerre, de ffaires étrangères et des finances doiven rendre la parole. Les journaux attachent une grande in: ortance à cette entrevue du gouvcr.'îemen t des députés. C'est la première manifes ition des intent'ons, exprimée par M. Gc e-nykinc, à son arrivée au pouvoir, d ollobprer avec la représentation nationale Cotte conférence est. allé due avec d'au 3 ut plus d'intérêt- que, suivant les joui uix. parmi les questions qui seront sov vises aux député® figure le projet de cv ii. de 500 millions pour J. s dépenses mil aires, au sujet duquel le rapporteur d r commission de la guerre et de la m? in doit ci.'m.nu-niquer un rapport, spécia! t le ministre de la guerre fournir des es lications. Un journal ajoute que les déclaration u gouvernement seront dépourvues de pes imisme, mais qu'elles insisteront sur 1 lécessité de perfectionner la défense d Etat, dans l'intérêt de la paix que la Rus i-e cherche toujours à maintenir. La Gazette de la Bourse fait remarque u'à la Douma précédente, l'oppositio .vait été exclue des discussions secrète ur les questions militaires et navales. -fr Soifia. 14. — La Haute Cour s'est* réuni e matin. Tous les anciens ministres qi ont déférés A cette juridiction assistaier l'audience. Plusieurs questions de proc< u ré ont été soi; levées. * Tokio, 14. — La deuxième chambre a r< usé d'accepter l'amendement des Pairs a •U'.iget de la marine, impliquant une rc ludion de 70 millions de yens. Un congrè (es deux Chambres aura lieu le 17 ou l 8 courant. . i i mut i L'Onion Llffèraîe à Liège Les comités de i'Association libérale < de y Association progressif ont renoi ,-elé le pacte d'alliance ejue ces Assock ions avaient conclu pour les élections 1< ïislatives antérieures, sous réserve de r; .ification paa- leurs Assemblées Générale •espectives qui seront convoquées pour ;9 mars. Pour les candidatures effectives, la li ît la 2e place seront attribuées à l'As» nation libérale, la 3e à l'Association pn ïressiste, la 4e à l'Association libérale 1 linsi de suite. Pour les suppléants, La Ire candidatui 3st attribuée à l'Association progressist la 2e et la 3e à l'Association libérale, ayi ia condition qu'en cas de vacance d'i: mandat, celui-ci sera rempli par un su pléant de la même nuance que l'effectif. La nouvelle de l'accord des deux Ass dations sera bien accueillie du pays libér tout entier. aipî Miëséé Aum abords de Liège La section centrale élu budget, des ch mins de fer a demandé où en était la : tuation des études et des travaux projet ou en cours d'exécution pour améliorer situation • aux aboi»ds de Liège et notai ment à la gare des Guillemins et aux poi: du Val-Benoît et de Chênée, etc., en ma 1014. Tronçon de Liége-Val-Benoit 1° Construction des nouvelles cours a marchandises du quai de Fragnée. Ces cours, à'ont en exécution active. < peut esoérer qu'elles seront prêtes fin 19 On établira, des magasins provisoires attendant l'achèvement des magasins < finitifs. Une grave erreur a été commise ela cette in^taillation. Elis est entourée, d'u banele de terrain longeant le quai de R gnéc et la rue de Namur. Cette bande terrain, que la ville de Liège s'est rés vée. est. destinée à être vendue par parce et couverte par des maisons partieulièr Il en résultera qite, comme d'hal)ituele notre pays, les installations actuelles viendront bientôt insuffisantes, et alors ne pourra des élargir qu'en expropri; ces terrains 'bâtis qu'on pourrait obte aujourd'hui à des prix acceptables. L'E devrait donc acquérir cette bande de t rain, sous peine de devoir la surpayer plus s tard. is 2° Le viaduc au-de?ssus de la rue du Val- > Benoit est en montage sur place. Il doit is être terminé endéans les deux cent cin-n qualité jours, à partir du 30 novembre, donc fin août ou commencement de septembre 1914. Le construction de ce pont ne suffira pas 1 pour établir la double voie entre la cour is aux marchandises de Fragnée et la gare î- des Guillemins et ainsi supprimer l'étran-s glement qui se produit à d'entrée de cette u gare. s II faut élargir a quatre voies le viaduc établi sur la rue Mande ville, qui fait suite n avec deux voies & celui de la rue du Val-Benoit, qui en aura quatre, et ensuite transporter à la Côte d'or, à Sclëssin, les ateliers et les remises aux locomotives, qui sono insuffisantes <H encombrent l'entrée de la gare des Guillemins. Les terrains sont acquis, les plans d'installation sont laits, c on peut procéder à l'exécution quand on e vouura. il faudrait donc .procéder aux ad->, judications le plus tôt possible. 3 3° .Consolidation du Pont du Val-Benoit, t L'adjudication a eu lieu le 8 octobre 1VM3. >- L'adjudicataire est la Société o^etge de L_ bétons et plane lier s tubutaires, boulevard é dé la Senne, 115, -à Bruxelles. t Le -prix d'adjudication est 288,480 francs. Les travaux seront commencés le 1er avril. Tronçon du Val-Benoit à la bifurcation des Agaesses * Ce travail ne pourra être utilement exécuté que lorsque les deux viaducs, entre | lè pont du Val-Benoît et la gare des Guillemins seront 'installés pour quatre voies et epie les ateliers et les remises de locomotives seront transportés ià la Côte d'or. Tronçon de la bifurcation des Aguesses à Angle ur au Viaduc des 18 Arcades n L'administration compte mettre en ser-e vice pour fin 1914 la quadruple voie entre s la bifurcation des Aguesses et Angleur. il y a eu lia des travaux très importants à effectuer : un mur de soutènement le long e de l'Ourtlhe et un viaduc -à reconstruire et e à élargir à quatre voies. Tous ces travaux s seront achevés pour lin 1914. Cette qua-3 druple voie aura l'avantage immédiat de rendre indépendantes de la ligne Verviers Q à Liège les relations entre la gare d'Angleur et celle de Kinkempois pour les trains de marchandises. Ligne de Fexhe-le-Uaui-Clocher à liinkempois Cette ligne est en projet depuis long-' temps. Il reste encore trente-quatre emprises à acquérir dont la plus importante appartient la Société de la Vieille Monta-! gne, et dont le projet en expropriation est on aip-pel. ', • ' Le coût dé la construction est évalué à l 8,5O;),0C'0 francs et la durée des travaux à ' si:; ans. . ' " - . - yu'ar.d débuferont-rfs ? Pian incliné de Liège à Ans. — Gare d'Ans Le plan incliné de Liège à Ans constitue ûno des grosses difficultés de l'exploitation j.e la ligne Liége-Bruxelles. Le plan incliné d'Ans comprend deux ali-.gàieinents longs de l,9o'J mètres, chacun , en rampe moyenne de 28 millimètres par mètre, qui par diverses circonstances notamment de l'affaissement du terrain houil-s 1er prend en certains points le taux de 31 : et même 35 miillimèties par mètre. 1 Les deux rampes sont séparées au Haut- 2 Pré par un palier en courbe de 350 mètres . de rayon. i-a traction se fait par locomotives et r utilise en service normal 11 moteurs le jour i et 9 la nuit. s Un moyen de décongestionner les plans inclinés consisterait, semble-t-il, à former des trains plus' lourds et partant moins Q homibreux, mais ce serait augmenter la i fatigue déjà très grande que le matériel t éprouve par l'action difficilement coordonnée de trois, voire'même de quatre locomotives attelées à un train de marchandises et deux ou trois locomotives aux trains de i. voyageurs. a D'ailleurs ces trains plus lourds, la gare des Goillemins ne pourrait les recevoir s sans s'encombrer elle-même. c Le remède proposé est l'électrification du plan incliné. u Cette transformation importante est à l'étude et a fait l'objet d'un rapport très complet de M. Lohcst, directeur général. A l'extrémité du plan incliné se trouvent deux gares, Ans-Etat où passe la ligne it Liége-Bruxelles et Ans-Est qui est le point l- de départ d'une ligne à simple voie, Ans-i_ Flémalle, qui dessert de nombreux char-bonnages et (les établissements industriels; l- ces deux gares sont deux points d encom-ig brement, auxquels il est nécessaire de re-e rnedier le plus tôt possible. La ligne Ans-Est-Flémâlle a 8 kilomè-■e très de long ; tous les ouvrages d'art sont ). faits pour deux voies, les terrains sont ac- > quis, le doublement de cette ligne coûtent rait environ 500.(XX) francs et la durée du travail serait d'environ deux ans. <e Lu attendant eles travaux importants 5 sont en exécution aux deux gares. A Ans-Etat, six longues voies de garage n de 600 mètres de longueur doivent être pré- j > tes pour le mois d'octobre 1914. Mais le programme complet de l'agrandissement de y. cette gare comprend non seulement l'ad-jonction d'un faisceau de six voies vers Loncin, mais la quadruple voie jusque Bierset pour relier le faisceau de six voies " avec la gare de Bierset. A Ans-Est on doit installer dix voies de r garage de 250 mètres de long, mais il faut, avant de les mettre en service, construire un viaduc pour desservir la grand'route. Ce viaduc ne pourra, parait-il, être terminé qu'en 1915. Ces travaux pour Ans-Etat et pour Ans-Est sont urgents et doi-e.~ vent être activés par tous les moyens pos-sibles.Les charbonnages et établissements in-' dustriels desservis par la gare d'Ans-Est et t" la ligne Affs-FlémaJle ont tout particuliè-rement souffert de l'encombrement de la gare Ans-Est et, par suite, de l'impossibilité de recevoir les wagons vides nécessaires pour leurs expéditions,, et de réexpé-ix dier les wagons qu'ils avaient chargés, certains de ces chaibonnages ont dû chômer )n faute de wagons d'expédition et renvoyer 14. leur, personnel. 011 Doublement de la ligne des Plateaux de l0_ Hervé ns Cette ligne à simple voie est depuis un ne certain temps en transformation à double ■a_ voie par sections. Une première, section entre Beyne et Mi-2r_ cheroux sera mise en service à double voie Ue pour le courant d'avril 1914. es La section de Chênée à Beyne au plus en tard dans le courant de l'été, dès que le ]el viaduc de llomvent, en exécution très on avancée, sera terminé. 1.111 De Micheroux à Battice, les travaux de air mise à double voie pourront commencer t,at dans le courant de l'été. Il restera à met-er- tre à double voie la ligne de Battice à Ble'yberg qui servira à soulager la lig de la Vesdre ; le tracé est fait, on s'occu eles acnuisitions de terrains. En Belgique Un budget escamoté Le budget des affairas étrangères a i escamoté avec une virtuosité remarquai M. Gillès de Péliohy, qui ne doute de rie a parliéi pendant quinze minutes devant ministre attentif, M. Brifaut, rêveur, Ml Demblon, travaillant à une future c molition de Shakespeare. Quatre membr et le Président, c'est tout ce qu'il reste elô la Chambre ;ï cette heure avancée. I Davignon a brûlé les étapes et promit to ce que l'on voulait pendant cinq minute Puis le président a lu les articles du bu get qui sera adopté mercredi. Or, d'après le tableau présidentiel, ( devait encore discuter ce jour-là la Marii et les Finances. Impossible ! La Marii sera discutée avec les chemins de fer et l'< s'occupera des Finances mercredi, pu viendra le budget de l'Industrie et du Tr mil. Une belle enduranco M. Schollaert a présidé la séance de Chambre de vendredi depuis deux heur jusqu'à sept heures cinquante. La mi sion du président, dans ces conditions, d vient terriblement fatigante. D'ici au 8 avril, epie de séances aus longues en perspective ! ii est vrai qu'à "partir de 5 h. 1/2 il n plu§ d'incidents à redouter, la plupart di députés étant partis. A 6 heures, c'est vide, et à 7 heures le désert. La défense d'Ar.vsra Voici quelques (renseignements ofôiciei sur le camp retranché d'Anvers. Pour I première ligne de défense, les travaux e construction des dix nouveaux forts et d< dix nouvelles redoutes sont achevés. L< travaux de transformation du fort c Schooten sont terminés; ceux des forts c Lierre et de Woelhem sont en voie d'execi tion. , A , Le montage des nouvelles coupoles et ol servatoires. cuirassés de tous ces ouvn ges est en majeure partie effectué. Il sera terminé dans le courant de l'ai née. En ce qui regarde la deuxième ligne d défense, les travaux ele construction d gros œuvre et les travaux d'achèvemei des dix-huit nouvelles redoutes de la ba teric Sud doivent être considérés comni terminés. 11 ne reste vlus. qu'à édifier la grille ai tour des redoutes. . Les travaux de transformation des forl 2 à "i sont terminés. Ces renseignements concernent la ri\ droite. Sur La rive gauche les travaux de con: tinction d'un nouveau fort et de deux noi velVés redoutes'sont terminés. Seuls les travaux d'achèvement indiqué par les ouvrages de la Ire ligne de défent sur la rive droite doivent encore être ex-eûtes. Les travaux de transformation d fort de Steindorp viennent d'être adjugé Ceux des forts" ue Zuyndrecht et de Cru: beke sont considérés comme finis. Le fo Sainte-Marie pouvant encore être mainten pendant cinq -ans les ouvrages destinés le remplacer sont actuellement à l'état e projet. Et le Bas-Escaut ? Un accord vient d'être conclu entre département des travaux publics et celi de la guerre au sujet des dispositifs qi peuvent être adoptés pour la défense d Bas-Escaut ; en présence des différents pr jets de transformation du cours de l'E oaut, 1e (projet définitif des ouvrages cdrjstr.uire p*our l'établissement de cet défense sera établi dans un très bref déla Il en sera temps I En attendant les bouches à feu comma; dées en Allemagne resteront chez Kruj tant, que les deux forts du Bas-Escaut n'a-ront pas été construits. Les manœuvres Lu, section • cejntrale du budget de : guerre s'est montrée satisfaite ele la dée sion prise d'organiser chaque année d grandes manœuvres. Le temps de service étant réduit, c< grandes manœuvres sont devenues un coi plément indispensable à l'instruction d troupes. Quelle dépense réclame ces exercices * terrains variés ; en 1913, elle s'est élevée 468.090 francs. Cette année, comme tre: divisions y participeront au lieu de dei les frais seront un peu plus considérable L'école militaire On admettra cette année 60 candidats ; plus pour la section d'artillerie et du £ nie ; 60 au plus pour l'infanterie et la c valerie, soit 120 au lieu de 80 ^çcienr ment. C'est encore trop peu si l'on considè l\augmentation de l'effectif. Charabia rectoral Le XXe Siècle nous apporte le texte l'appel adressé aux étudiants de Louve par Mgr Ladeuze, recteur magnifierue l'Université épiscopale. Voici ce docume dont nous recommandons spécialement première phrase à l'admiration de nos 1 leurs : « A Messieurs les Etudiants, Le recteur ele l'Université catholique,c< statant avec peine Vin considération a-laquelle bon nombre d'étudiants ont -cueilli au sujet de la discipline universil re, de multiples bruits qu'il affirme être nués de tout fondement, notamment, s certains procédés d'inquisition que les ; torités académiques sont les premières désavouer. Protestant, d'autre part, avec énerj contre les manifestations inelignes a quelles certains d'entre eux se sont lais aller au sein de l'Université. Fait un nouvel appel à la bonne volo de tous, pour que l'ordre ne soit plus tr .blé et que la confiance renaisse dans la rection ele l'autorité qui veut rester t jours paternelle et bienveillante. » Ce que l'on constaterai avec peine, c' surtout, « Tinconsiclération' » avec laqu Mgr Ladeuze manie la langue français- Les droits sur les bières étrange» Faut-il percevoir une taxe plus éle sur les bières étrangères, 15 francs hectolitre par exemple au lieu de 5. De nombreux brasseurs belges en s partisans pour paralyser quelque peu 1 trée de la Pilsen, de la Munich, du SI et du Pale-Ale. Il ressort de -certaines statistiques qi dépit de l'augmentation de la pqpulat le chiffre de la fabrication a plutôt d. ne nué vu l'invasion des bières étrangères, pe Mais si la population aime celles-ci peut-on l'empêcher de déguster ce qui plaît à son palais ? Un relèvement des droits serait très mal ^ accueilli. , Que les brasseurs s'efforcent de perfec-w tionner leurs méthodes de fabrication, afin de vaincre en lutte courtoise les pre>ducteurs étrangers. N'ayant pas de frais de transport à leur té actif, ne ipourraient-ils, s'ils le voulaient, [e. l'emporter aisément sur leurs rivaux. Le n, bock belge peut dépasser en finesse la Pille sen. Le tout c'est de trouver de nouveaux et procédés, de perfectionner la fabrication, é- Tout est là ! Mais pas de surélévation de es droits. Seul, M. Van de Vyvere accueillent rait avec joie la nouvelle taxe parce qu'elle L remplirait sa caisse. m Mais elle viderait celle des consomma-s. teurs obligés de payer dix ou vingt centi-l- mes plus cher un munich ou un ipale-ale I Que nos brasseurs trouvent une autre so. ,n lution à ce problème ardu. ie Un bureau international ie cie statistique -n La convention pour l'établissement du is Bureau international de statistique com-[i- merciale sera soumise incessamment à l'approbation des Chambres. Si elle est adoptée la> Belgique aura à solder 1,200 francs par an, sa quote-part dans les frais de publication d'une statis-tique commerciale internationale. '■ La convention recevra son exécution à B" partir du 1er juillet 1914. 3- L'unification des services de la marine a L'unificatioii des services de la marine s est en voie d'achèvement. e Le département des affaires étrangères a donné son accord sur le transfert du service des lettres de mer. Quant au service de l'émigration,' il se-s ra, en vertu également d'une convention, a assumé par la marine pour t,ouit ce qui e concerne la visite des navires, dès que le :s service d'inspection maritime aura été or-!S ganisé. Le transfert du 'département des e : finances au département de la marine est e décidé en ce qui concerne le jaugeage des lT navires. Quant- à l'immatriculation des nar vires, le département des Finances est d'ac--- cord pour laisser organiser à l'adminis-t_ tration de la Marine une immatriculation administrative obligatoire. l- Pour l'enseignenient maritimç et la pêche maritime, ils sont détachés du dépar-e ternent de l'industrie et du travail. Et bien-u tôt il en sera de même pour la surveil-it lance des appareils à :vapeur des navires, t- Le département de la Justice a cédé à ia e Marine la préparation des dispositions législatives et réglementaires, relatives à la i- navigation et le département de l'agriculture e-t des travaux publics, la pêche dans s les eaux maritnnes. Tous ccs tfjTcr1; services vont donc fiu>-e sionner ; il en était temps ! Woc paquebots i-. Le rapport, de la section centrale du budget de la Marine, q'û à M. Hamman, rend s hommage aux paquebots de la ligue Os-c tends-Douvres. Le Slud Antwerpen, pen-î- dajQt la fameuse tempête des 3 et 4 dé-u cembre, s'est comporté d'une manière par-5. faite et a accompli la traversée en 2 h. 54 m. ce mii peut être considéré comme un re-•t cerd eu égard au temps qu'il faisait, u « Cette expérience pratique, écrit le rap-à porteur, par mer démontée, établit • d'une e manière absolue l'inanité des bruits alarmants qui ont circulé au 9U(jet du nouveau p.:quebot Stad Antwerpen après sa mise au e point. ii Les transformations opérées à bord du ii Stad Antwerpen ont été effectuées exclusi-u v -nient à charge des constructeurs, confor-)- mément aux clauses du contrat. s- Quant aux essais auxquels Ja nouvelle à malle à turbines Ville de Liège a été sou-;e mise, ils ont démontré que ce bateau ne le i. cède en rien comme vitesse et qualités nautiques là son sistership le Stad Antwerpen. i- La commission de réception, l'a fait sou-p mettre 'à des épreuves multiples. » Le* service Douvres-Ostende La voie d'Ostende acquiert de plus en plus dé vogue. C'est ce qui ressort des der-a nières statistiques. i- En 1909, les paquebots de l'Etat transis portaient 159,191 passagers, En 1910, l'année de l'Exposition de Bru->s x-elles, 222,410 et l'année dernière, année de a- l'Exposition de Gand, 254^109, ce qui est un îs record. Ces succès doivent encourager l'adminis-m tration à poursuivre constamment i'étude à des améliorations dont le service est sus-is coptible. ix U parait qu'actuellement elle examine s. les réformes suivantes : 1. -Nouvelles bases de recrutement de3 états-majors et des sous-ofificiers de ses na-iu vires, de façon à s'assurer le concours d'un é- personnel d'élite ; 2. affectation du même a- état-major et du même équipage au même ,e- navire ; 3. régularité en toutes saisons dans le roulement des unités mises en ligne ; 4. re augmentation du confort offert aux passagers en chargeant de tout ce qui concerne cette partie du service des agents possédant les aptitudes spéciales nécessaires ; 5. de création d'un service de location de cou-,Ln vertures, de capotes huilées, d'oreillers, etc.; de 6. autorisation, à donner aux passagers de nt 2e classe, lorsque des places sont disponi-la blés,d'avoir.accès au restaurant, sans payer je- le supplément réglementaire ; 7. l'acuité pour des voyageurs occupant une cabine de séjourner à bord en attendant le départ du )n_ train. ce Au Conseil colonial Le Conseil colonial réuni samedi sous te ai- présidence de M. Renkin, ministre des co ié- lonies, a successivement approuvé à l'una -ur n imité : lu- le rapport préparé par M. Cattier sui à un projet de décret approuvant la conven tion du 6 décembre 1913 conclue entre h de, gouvernement du Congo Belge et la Com lix- pagnie du /Kasaï, portant concession éven sés tuelk'd'un droit d'exploitation minière ; le rapport préparé par M. Dielerich su nté un projet de décret approuvant la conven ou- tion du 28 ianvier 1914 conclue entre 1; di- cedonie du Congo Belge et M. A. Jorelan ou- portant concession et ^ession éventuelle d terres et concession éventuelle d'un droi d'exploitation minière ; le rapport préparé par M. Timmerman > sur un projet de décret oui approuve l'oi donnance du gouverneur général du 5 sep temlbre -iyi3 întelraisant i exportation d os caoutchoucs frelatés et impurs ; vée le rapport rédigé par M. Morisseaux su par le projet de decret approuvant la del: vrance de permis spéciaux de recherche ont minières au Katanga. Le télégraphe au Congo Du Journal du Congo : t»en « En prévision des relations commerci; l0T1 les importantes qui s'établiront avec 1'.-friepue orientale allemande, à l'achèvemei du chemin de fer de Kabalo au lac Tan-ganyka, on envisage dès maintenant la queàtion de l'établissement d'une liaison télégraphique avec le terminus de ce chemin de fer, à l'embouchure de la Lukuga. Plusieurs solutions se présentent : celle qui semble être la meilleure consiste dans l'ô-tabissement d'un poste de télégraphie sans fil à Albertville ; elle s'imposerait également si le gouvernement allemand consentait, dans l'intérêt des relations avec notre colonie, à la construction d'un poste semblable à Udjidji. Quoi qu'il en soit, la création de communications télégraphiques avec Albertville paraît s'imposer de toute urgence. Grâce aux tarifs réduits qui seront appliqués pour les transports par le chemin de fer de Dor-es-Salam-Udjidji, il est certain que cette voie sera utilisée poun r.approvisionnemejnt d'une grande partie de la région minière du Bas-Katanga. » "«ai- .«m» Oiî ioîiumeîil à LéopsM H Le « Moniteur » de samedi publie la lettre suivante que le Roi vient d'adresser aux présidents des. Chambres législatives : Messieurs, J'ai été heureux d'apprendre que vous avez -pris l'initiative d'organiser une ma-niiestiation nationale pour reconnaître et célébrer dignement les services que le Roi Léopol-d II a rendus au pays. Respectueux de Ja mémoire de ce grand Souverain qui illustra la dynastie, je m'associe de tout cœur à votre pensée patriotique.Plus que tout autre, je sais avec quel dévouement, avec quelle sagesse, avec quel ardent amour de la patrie, le Roi Léopold s'est consacré aux intérêts permanents de La Nation, consolidant l'existence de la Belgique à l'intérieur et élargissant à l'extérieur ses destinées économiques, par la fondation d'un incomparable empire colonial. La Nation, se grandira par un éclatant témoignage de gratitude à celui dont l'histoire fera certainement un des grands monarques du XIXe siècle. Il me sera agréable de figurer en tête de la Liste des souscripteurs et je vous prie de me croire toujours, Messieurs, Votre très affectionné ALBERT. Bruxelles, le 10 mars 1914. Cette lettre est suivie de cette mention : « Don de S. M. le Roi pour le monument commémoratif de Léo-polel' II : 100,000 fr. Les Conférences A l'Association pour l'extension do la làJtlflpuo française M. GEORGES VIRRBS M. Georges Virrès, l'auteur de la Bruyère Ardente, de la Glèbe h'êrolque et des Gens de Ticsie, qui célébra avec une ferveur de poète et une joie lumineuse et colorée de peintre cette Campine si proeîhe à la fois et si lointaine, M. Georges Virrès, écrivain catholique, mais dont on aelmira toujours la noble impartialité de critique et d'enthousiasme, faisait, hier soir, à la Salle Académique, une conférence sur le retour au classicisme littéraire. Le conférencier, qu'avait présenté M. Emile Digneffe, président de l'Association, résuma d'abord l'histoire des lettres au XIXe siècle. Avec un sens très sagace, il plaça au milieu du grand mouvement romantique, les caractères de Sainte Beuve, d'Auguste Comte, de Stenelhal, de Mérimée. Il montra les memicnts de réaction, les influences étrangléres, puis il définit les diverses étapes littéraires, le réalisme, le par-nasse, le naturalisme, le symbolisme, l'école romane de Moréas et enfin le néoclassicisme1 et l'humanisme. M. Virrès voit dans l'œuvre de Paul Bourse t, vers 1883, le premier effort vers une renaissance classique. Les enquêtes récentes des journaux et des revues témoignent du changement radical dans la direction de la jeune littérature.M. Virrès étudie successivement, après celle de Bourget, les influences de Barrés — dont il définit remarquablement les subtilités et la volonté — puis/ de Maurras, de Mithonard, de la Bévue critique des Idées et des Livres, et de l'Occident. M. Georges Virrès montre dans les Stances de Jean Moréas, cette restauration de la forme et de l'esprit classique. ïl la retrouve dans -Marcel Boulenger, dans Capus, dans Boilesve, dans les frères Tharand ; dans la place de choix nue les jeunes écrivains ont faite à Maurice de Guérin et à Gérard de Nerval. Enfin le conlérencier dit sa foi dans cette renaissance ; il la dit avec de belles paroles persuasives et optimistes qui furent très applaudies.Chronique Locale LA JOURNEE Dimanche 15 mars, 74e jour de Vannée, St-Loi\gin. Lever du soleil, .*».58, coucher 17.46. Lever de la lune, 23,06, roucher 6,52. EXP0SITI0N8 Au Cercle des Beaux-Arts. — Boulevard de la Sauvenière. — De 10 à 1 et de 2 à 6 heures : Exposition des œuvres de MM. Alfred Deflze et Edgard d'Hont, visible jusqu'au 19 mars. Salle des Chiroux. — 52e salon de l'Œuvre des Artistes, visible jusqu'au 16 mars inclus.OOMFERENCE8 i Ecole d'Horticulture. — Jardin d'Acclimatation à 9 1/2 II., Cours de Floriculture ■ par Chevalier, à 10 1/2 h., cours d'arboriculture fruitière, par M. Duchêne. Salle Académique de l'Université. — A 5 heures, conférence avec projections, par >- M. Schmid. Sujet : Arnold Boecklen. » THEATRES j Théâtre Royal. — En matinée, à 1 $/î h., Manon ; le soir, à 7 h., Le Château de la Bretèche, La Part du Feu et Gringoire. Théâtre du Gymnase. — En matinée, à 2 h., L'Etincelle et Le monde où l'on s'en-g nuie ; le soir, à 7 II, Fédora et Le monde où l'on s'ennuie. Théâtre de la Renaissance. —- En matinée, à 2. 1/2 h., et le soir, à S 1/2 h., La s Cruche ou j'en «ai plein l'dos de Margot et Un tout petit voyage. Pavillon de Flore. — A 2 h., en matinée, et le soir à 8 h., Titine est bizée. Théâtre communal wallon. — A 7 h., t- Artisse, intermède et Les Fàs visèdjes. l- Théâtre de la Renommée. — A 7 h., Djô-it nesse, intermède et Mimi Pinson.

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