Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 30 Mei. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4gk9p/
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Samedi 3D Mal 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Samedi 30 Mai 1914- Franco en Belgique Un an : 15 * » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an ; 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne an bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste* ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 565' JOURNAL DE LIÉGE FEUïLLE FOLiTlOOE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE, - FONDEE EN 1764 RÉDACTION ET ADMMSTRATIOM i BOULEVARD DE LA 8AI YKMÊRE, 25 . w, Annonces, . » la ligne, 20ceni Réclames. . > . » » 40 cent Faits divers ... o » 1 franc Réparations judiciaires * 3 francs Informations financières ® 3 francs A.vis de sociétés i» pet»* hp» 30 cent- êmissions. „ 5 , » 1 franc EÊDA0TION TÉLÉPHONE 917 ÉTRANGER FRANCE Le président en Bretagne Paris 29. — Le Président de la Répu-blitrne à quitté Paris ce matin à 10 h. 20 pour un voyage de quatre jours en Bretagne Les ministres et les hautes notabilités l'ont salué à la gare. Le sous-secré-taire aux Beaux-Arts accompagne le Pré-sident.L'affaire Caillaux Paris, 29. — La Chambre des mises en aoousation a •continué aujourd hui 1 examen du dossier de l'affaire Caillaux. Le .conseiller rapporteur Assaud a donné connaissance de son rapport. La Chrfmbre^ après délibération, a rendu un arrêt renvoyait Mme Caillaux devant la Cour d'assises pour homicide volontaire av.ee préméditation.Il se confirme au Palais ^,ue l'affaire viendrait le 20 ou le 21 i uilJiet et occuperait six audiences. ALLEMAGNE Mésalliances princières L'annonce des. fiançailles du prince Oscar de Prusse, cinquième fils de Vempereur Guillaume, n'a pas été sans 'causer de lu surprise dans toute l'aristocratie alleman de, car les mariages i'JO'..ganatiques dans la famille royale, des Hohenzollern sont très rares et lempereur Guillaume n'est nullement partisan. <je telles dérogations aux traditions do. s a inaison. Le prjJ1Ce Oscar a du, men *"entend.U. obtenir l'assentiment préalable ^e .S0J1 .père. D'ailleurs, les princes ae l-'^ famille de Prusse s'engagent par écrit, i.e jour de leur majorité, à observer le Statut de famille. Le m-' triage qU prince Oscar et de la comtes # Yoii Basserwitz sera donc une mésal fiance et il ne pourra être conclu que morrfanatiquement. La future devra avant ^uriion, renoncer aux titres et prérogatives dfj son futur époux : épouse d'un prince de i •Vrusse, elle ne sera pas princesse dé Prusso. Mais si de telles mésalliances sont rares dans la famille royale de Prusse, il v eut jnéanmoins des précédents. Le n>\ Frédé-ric-Guilaume III, veuf de la reVne Louise, épousa, en 1824, la comtesse von llarrach qui comptait trente ans de vmoins "ue son royal époux morganatique. Elle reçut les titres de princesse von L-.'iegnitz et de comtesse von Hob enzollern,, mais elle eut eramT peine à se créer un rang au sein de \ïi famille royale. De tour, les enfants du roi, le futur roi Frédéric .Guillaume IV fut encore le plus chev alere:-que avec celle qu'il appelait sa u pe.Ute belle-mère ». Le primje Adalîuftt de Prusse, qui fut le premier mariai de la famille des Ho-henzolle régularisa aussi, en 1850, sa liaison aVec Thérèse Elsler, sœur de Fanny, la r'\,put4îô dansc-uâe viennoise-. Le lende-ma' -A du mariage, l'épouse morganatique, du, prince reçut le titre de Mme von Bar-T -im. Son fils Adal'bcrt eut le même nom et le. titre de baron. En 1856, le prince Albert de Prusse, père •du futur régent de Brunswick, épousa Mlle •Rose von Raïich, fille d'un général. L'épouse morganatique n'obtint aucun titre de la cour de Prusse, ce fut le duc Bernard de Meiningen qui octroya à « Rosette » Rauch \e titre de comtesse von I-Iohenau. De ce snariage morganatique sont issus les comtes •Guillaume et Fritz von Hohenau, tous deux .•mêlés, il y a quelques années, à des inci-■deiits retentissants. Le second' est mort •récemment, tandis que l'aîné habite dans la banlieue bruxelloise. En. remontant plus loin dans l'histoire de la famille des Hohenzollern, on trouve 1 «SVcore les deux mariages morganatiques Vlu roi Frédéric-Guillaume II a/vee Mile von Voss, puis avec la comtesse Doenihoff.. Députés socialistes poursuivis Berlin, 29. — A la Chambre des Seigneurs, le Ministre de la Justice a déclaré que des poursuites judiciaires contre les , députés socialistes qui restèrent assis lors du Hoch à l'Empereur lorsqu'on clôtura la session amèneraient probablement l'acquittement des accusés à cause de leur immunité parlementaire', ce qui serait considéré par les socialistes comme une victoire. Le parquet ne poursuivra, donc pas. Les deux aviateurs seront remis en liberté Graudenz, 29. — On annonce que la libération des deux officiers aviateurs allemands arrêtés en Russie aura lieu ce soir. AJVGLETEREE Mort do sir J. Swan, l'inventeur de îa lampe à incandescence Londres, 29. —< On annonce la mort, dans sa résidence du comté de ,Surrey, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans, de sir Joseph Swan, l'inventeur de la lampe électrique à incandescence et des plaques sèches rapides qui ont révolutionné l'art de la photographie.Dès l'âge de dix-sept ans, il avait lu dans un rapport scientifique qu'un fil de platine-iridium devient incandescent sous l'influence d'un courant ; c'est ce qui lui donna l'idée de sa lampe électrique. Ce ne fut cependant qu'après trente-cinq années de travail qu'il parvint à résoudre le problème de la divisibilité de la lumière électrique par la création d'une ampouie à incandescence, dans laquelle le filament de caifaone était produit à l'aide d'un fil de coton soumis à l'action de l'acide sulfu-rique.On doit aussi à sir Joseph Swan le premier procédé de photographie au charbon et la première lampe électrique de sûreté pour les mines. ALBANIE L'attitude du ministre d'Autriche-Hongrie Vienne, 28. — La Zeit rapporte l'anecdote suivante dont le récit circule dans les milieux politiques de Budapest : Le fait que le ministère austro-hongrois, au moment des événements de Durazzo,est •resté sans nouvelles et en fut réduit à se contenter des informations italiennes, a trouvé une explication peu édifiante. Notre ministre à Durazzo s'est révélé absolument insuffisant. Il a commencé par informer le gouvernement d'une façon défectueuse et s'est laissé complètement surprendre par les événements. 11 n'a remarqué le travail souterrain des Italiens qu'au moment où tout éclatait déjà. Bien plus, à l'exemple du prince, il s'est laissé prendre au piège des nouvelles alarmantes répandues par M. Aliotti, ministre d Italie ; puis il a pris la fuite, laissant la légation aux soins du secrétaire, le baron Berger, qui, à cause de son jeune âge e* de son rang subalterne, n'a pu jouer qu'un rôle insignifiant dans les négociations entre le prince et les rebelles. Quelque grande que soit leur irritation contre le succès de l'intrigant qu'est le baron Aliotti, les milieux autorisés rejettent sur M. Lœwenthal, notre ministre, une gronde part <le l'échec suti par l'Autriche-Hongrie.Ceux qui sont restés fidèles Scutari, 29. — Plusieurs milliers d'Albanais eii armes se sont rassemblés à Alessio prîacé °nt^' 16 CaS éclléant' à l'appel du Une députation de seize Albanais s'est rendue aujourd'hui à Durazzo pour prier e prince, dans le cas où il n'aurait- rîas dé^n4«de/aI>PUi df- Ces hom™es Mêles et <l<!Voués, de consentir au moi-,» a i»= ava£ «»•««. i. dispensent5 \ ienne, 29. On m*-nde rie Senti ri li Nouvelle Presse AvanthieT à lu lînï' ïir p,~sidence du prince Bibdoda, rnn ? Vl6e Qui a réuni un millier envi-ion ne j.yfalissores et de Mirdites. Au cours >»ttc réunion, ceux-ci se sont déclarés I1 Vêts à inarcher contre les insurgés et se sont refusés & connaître les concessions qui pourraient être accordées par le prince de Wied. Une délégation a été envoyée au prince pour l'instruire des résolutions de l'assemblée. Los arrestations à Durazzo Durazzo, 29. — Dervich bey El Bassam, un des principaux chefs des insurgés, a été capturé aprèfe avoir été cerné pendant 5 jours. Il a été ligoté par les gendarmes et conduit à la prison de Valona. M. Rapui, directeur de la police à thi» razzo, a été arrêté parce qu'il répandait, dit-on, le bruit qu'Essad Pacha reviendrait dans quelques jours. La princesse se rend journellement auprès des blessés des derniers combats qui sont soignés ici. Elle s'informe de leur et leur fait distribuer des rafraîchissements.ETATS-UNIS #*f'bjet de vente de deux cuirassés Washington, 28. — M. Daniels, ministre de la marine ,a soumis à la commission sénatoriale de la marine un prqjwt Œà £ë'S-sion des cuirassés Jdahfi tl Mississipi à une puissance étr«ftf$Y% que l'on croit être la Grece, au prix qu'ils ont coûté aux Etats-Unis en 1008, c'est à dire 58.63C.000 francs. Dan* Son discours, M. Daniels a dit à la commission que ces navires n'étaient utilisables que pour la défense des potfe $t que le produit de leur vente ^mirait presque à la construction <i>ï¥i nouveau dread-nought, venant s'ajouter aux deux, dont la construction fui Votée récemment par la Chambre des ^présentants. Terrible crage Londres, 29. — On mande de New-York au Herald qu'un orage qui a éclaté a causé- la mort de 7 personnes. Trois personnes ont été ^u&royées ; qua^ tre ont succombé à congestions causées par la chaleur» Le Conflit Mexieo-Âméricaia La conférence de Kràgara-Falls ^iagara-Falls, 28. • ~ -A la fin de la séance a hier de la conférence de médiation, on a prédit qu'un prd&Jcoie serait signé dans le courant de là Semaine. On croit savoir que les questions principales ont été réglées en principe de façon satisfaisante et qu'il reste simplement & décider si certaines questions relativement peu importantes seront incluses dans les négociations. Celles-ci se rapportent à des questions infcértèû-ies et particulièrement aux recommandations à faire au nouveau gouvernement provisoire qu'on espère établir. On déclare de Umne source que les pro- : jets des médiateurs envisagent le transfert : par le général Huerta du pouvoir exécutif ; a un président provisoire acceptable pour tous les partis et qui serait assisté par quatre membres du cabinet, réunis en commission. Ces cinq personnes partageraient la responsabilité de nouvelles élections pour nommer le président, le vice-président et les membres du Congrès. Les noms des membres du nouveau gouvernement provisoire projeté ont déjà reçu i Wrobation du président Wilson. Dès que ce gouvernement serait constitué, il serait | reconnu par les Etats-Unis, et le rappel ues troupes américaines suivrait promnte-ment. l Les bruits de départ du général Huerta La Vera-Cruz, 28. - Le général Funston dénient la nouvelle selon laquelle des émissaires du général Huerta lui auraient de-Huerta.d6 recevoir et de Protéser le général Un projet de médiation soumis au général Carrania W ashington, 28. — On déclare, dans les cercles officiels de Washington, qu'un nlan de médiation bien défini a été présenté au général Carran-za et qu'on attend la réponse de celui-ci. Les termes exacts de cette proposition n ont pas été divulgués, mais on croit savoir qu'ils comprennent l'aicceptation d'un gouvernement provisoire mexicain autre que celui du général Huerta et de réformes agraires. Les révolutionnaires s'emparent d'exploitations pétrolifères Eagle-Pass (Texas), 28. — Agissant, dit-on, sur des ordres directs du général Car-ranza, les révolutionnaires mexicains ont saisi cinq puits de pétrole, près de Sabine. On dit que ces puits vont être exploités comme propriétés publiques. Ce sont les plus importants on Mexique, et ils appartiennent à des Américains et a des Français. Les débarquements d'armes pour le généra! Huerta Washington, 28. — Des informations de la Vera-Cruz, dont on n'a : a vérifier l'exactitude, disent que le contrat pour le débarquement d\ri.rmes et de munitions a Puerto-Mexico comportait une gratification de 90 mille pesos donnés par le général Efuerta pour chaque cargaison. A ce propos, il est intéressant de signaler un bruit selon lequel une autre consignation de matériel de guerre venant du Japon est attendue dans un port de la côte occidentale du Mexique. En ce qui concerne le débarqueinént d'armes là Puerto-Mexico, les (fonctionnaires américains font remarquer que le croiseur allemand Bremen se .tenait <à proximité du navire marchand allemand en vue de la côte orientale. Un Anglais et un Américain assassines Washington, 23. — .Sir Cecil Spring Rice, ambassadeur de Grande-Bretagne, a reçu de M. Neal, directeur de la mine El Fa-vor, à Guadalajara, des détails sur le meurtre d'un Anglais, M. Williams, et d'un Américain, M. Hoadley. Au début du mois, deux barres d'argent avaient été volées. M. Neal et plusieurs autres personnes s'armèrent et se lancèrent à la poursuite des .voleurs. En rentrant à la mine, ils se heurtèrent à une foule qui leur demanda pourquoi ils étaient porteurs d'armes ; puis M. Neal fut frappé par derrière et son fusil lui fut enlevé. A ce moment, l'Américain Patrick Baiard et plusieurs indigènes firent feu en même temps que les Mexicains et un de ces derniers fut tué. Les portes de la mine furent alors cernées et les Mexicains demandèrent aux étrangers de se rendre, promettant de les protéger.Ml Neal refusa en disant qu'il ne croyait pas que les Mexicains tiendraient leur parole. Les Mexicains, dont le nombre augmentait, faisaient feu de temps en temps et, finalement, un sergent fédéral ayant offert de prendre les étrangers sous sa garde, son offre fut acceptée. Dans la suite Williams et Hoadley furent tuès et leurs corps mutilés. Un Désastre maritime UN VAPEUR COULË il y aurait plubiours centaines do victimes Une épouvantable catastrophe, au sujet de laquelle on n'a reçu ju'sqn'fi pr'éseiit que ïort peu de détails; «'est prbdultè i i'Oiii-.™*k&urent, le grand fleuve américain qui conduit à Québec. Un wa-peur, XJï:r*ïjre$$ of Ireland, qui avait à son j'ord près de quinze cents passagers, est entré en collision avec un navire charbonnier et n'a pas tardé à couler. D'après les premiers détails, la catastrophe s'est produite vendredi. A. 3 40du matin. JEljiî bârVini par télégraphie sans fit l'ai poste de Father Point, d'où elle fut transmise ià New-York. Au moment de la catastrophe, un épais brouillard régnait sur la mer. Le charbonnier se jeta sur le paquebot, qui fut éven-tré, par le flanc, et atteint ttàr.é Sbs parties vitale?- b'tëiïgûuftra dans le navire qui ne tarda pas à s'abîmer dans le? flots. Tout d'abord, on crut eme le vapeur avait touché un iceberg. Mais l'illusion fut de courte durée. On dit que le paquebot charbonnier Stors--lad a aussi coulé. VKmprm of frçijthd v'V'àU À tôrâ 71 passagers (premî'Cre ciiasse, y compris membre du Parlement anglais, sir Renri Selon Karr, l'acteur bien connu Lau-wronce Irving, ainsi qu'un grand nombre de délégués de d'Armée du Salut. L bmpress of Ireland était un paquebot qui faisait le service entre, Québec M l>i verpool. Il devait 5,e treuv^^ Vi Aàuieur du cap Rare *PVv.tîi< sê produisit l'abordage i)'après les premiers renseignements, 350 survivants de ïEmpress of Ireland ont été débarqués ià Rimouski. Les victimes seraient nombreuses. ]?lus de 1000 personnes manquent et ont probablement nérj. t^Le vapeur a coulé en dix minuté*: ï"à,èèuranté Montriaï, 29. — Le con-espondant de là Patrie % Rimouski télé'gnipbiie que d'après des informations d,es càpîtg.mes dés deux vapeur? ïiv«iy)\ et ÉUreka, arrivés aujr>ur<rh'u)i uans ce port la majorité des nau.fraigés auraient été sauvés par les canots de sauvetage de ces deux' vapeurs et par ceux de ïEmpress of Ireland. Le « Storstad „ n'a pas coulé Québec, 29. — Le Storstad, qnVyn avait supposé coul^, r>. pàs^é Fà^h%V- PoiïU Ofe matin, "à '6 n-. (\yàn't ijon avant très endommagé. 11 avait à bord 3G9 survivants de YEmpress of Ireland, ainsi que de nombreux morts qui ont été embarqués à Rimouski. Le total des sauvés s'élève à 399. Il reste donc 678 personnes dont on ignore le sort. Les renseignements envoyés par le correspondant de la Patrie, de Montréal, ne sont pas confirmés. Autre dépêche rassuf^ntè Londres, 09. — O;? m(Uide de St-John (New-Brun&wick) >. Une dépèche reçue ici au bureau de hi Compagnie à laquelle appartient Vti)npress of Ireland, et qu'on croit venir de Rimouski, exprime la croyance que tous les passagers du vapeur sont <*AhV$s. Paris, 29. — Le Temps déclare q\V4 'dans les milieux radicaux on est Convaincu que M. Gaston Doumergue». *èn présence des exigences des radicaux-socialistes, notamment I en ce qui concerne la loi de trois ans, sera démissionnaire mardi matin. Pwis, 29. — Le bureau du Comité exé-•cutif du parti radical et radical-socialiste, réuni ce soir pour examiner la situation politique, a décidé de renouveler au président cîiu conseil l'expression de sa sympathie et de sa confiance. Le bureau a décidé de proposer, à la séance plénière du 3 juin, un ordre du jour se prononçant en faveur du programme de Pau, qu'a approuvé la majorité du corps électoral ; invitant les élus du parti à n'accorder leur confiance qu'à un gouvernement disposé à en poursuivre la réalisation avec le concours des groupes de gauche et lui donner parallèlement l'effort continu de laïcité ; de prendre immédiatement .les mesuras nécessaires pour mettre en œuvre la conception de la nation année qui apporterait une réduction du se/vice actuel, accroîtrait la puissance défensive du pays, assurerait la. couverture financière des nouvelles dépenses militaires par des impôts sur la richesse acquise ; de rendre définitives les dispositions fiscales adoptées par la Chambre de 1909. ■%: Berlin, 29. — Une explosion qui aurait pu provoquer une épouvantable catastrophe s'est produite ce matin, vers 7 1/2 h., au laboratoire des artificiers dans les ateliers de Spandau. Une fusée éclata entre les mains des ouvriers. 'Des étincelles mirent le feu à un gros paquet de fusées mii se trouvait dans le voisinage. En un instant-, tout rnporovisiotnnement des matières explosives contenues dans le laboratoire fit explosion avec un îvruit formidable. Toutes les vitres de? bîtiments avoisinants volèrent en éclats. Un grand nombre d'ouvriers ont été blessés par la chute des morceaux de verre. On ne signale toutefois aucun accident grave. Tokio, 29. La Cour martiale a prononcé les condamnations suivantes contre Igs officiers inculpés dans l'affaire des scandales navals : Le vice-amiral Matsumoto, 3 ans de travaux forcés et remboursement de 409.800 y.ens ; le capitaine Savasaki., un an de travaux forcés et remboursement de 12.500 yens. Le commandant Suzukaï est ac<iuitté. "lettre ditalie" LA BELGIQUE AU CONGRES INTERNATIONAL DES FEMMES A ROME. — LA CONFERENCE DE Mlle I.E A LEROY, DE LIEGE. Rome, 28 mai 1914. La Belgique a été très largement représentée au congrès international dos femmes de Rome. Pendant les séances du quinquennal, j'ai entendu Mlle Léo nie La Fontaine, présidente du Conseil national d^s femmes belges, et iMme Jane Urigode, pfêsidëiit{j flo la fédération belge pour le suffrage des femmes, parler du mouvement féministe en Belgique. Pendant le Congrès international, dont les séances se tenaient en sections séparées poi'r rns'sistauep, le travail, la femme CiiiigVaiite, i'êv&luîttitiri économique du travail de la femme, etc., plusieurs B#lge-s ont pris part aux discussions ; je vous citerai . entre autres Mmes Elise Nyst, Paul Hûuyoux, Moufu dé Lacotte, Mlle Lede-vy'fl. . ,. , Un rapport sur la lutte contre i'alcoolisme a été fait par Mlle Marie Parent. Je crois intéresser les lecteurs du Journal de Liège qui est toujours au premier rang dans l'étude des questions sportives, en vous faisant part du magnifique rapport présenté ppr Mlle Lé a Leroy de Liège, actuellement directrice dé l'inStilut ^ehêvoiS de gymnastique suédoise, sur le jeu, à propos de la protection hygiénique de l'enfance.Mlle Léa Leroy montre tout d'abord que la .gymnastique., r&isonnée. est, basée sur l'analyse et ld l:aiâoH, Uihtfi« qtik le, gymnastique d'application est au contraire basée sur l'émotivité et la synthèse. La gym-— c,,ivtout nasuqae-ae lormation represemo . le développement individuel dans une unité humaine, tant au point de vue physique que moral, . La gymnastique d'application llélessitflnt le"bone0ufs de la collectivité, spécialement pour,. ),b je.h, ^évfçrit bné .solide t'eut- de caraoth'b «va i>ciili de vuo social. Pourquoi ne laisse-t-on pa° l'enfant se livrer au jeu qui est son activité raturelle et lui impose-t-on une activité artificielle tout à fait inutile? Pendant le. jçu,, rèn-fant qourl,- bq déinè^m, activé sos fâfcScticris respiî-atoîrés c!, circulatoires et fes fonctions de nutrition. Or, comme au point de vue moral le jeu est une solide éducation du caractère, on peut se demander : pourquoi ne pas laisser l'enfant jouer tout simplement ? Une comparaison entre Je jeu et la gymnastique rend compte qu'il est impossible de remplacer cette dernière par le jèUj mais qiit* tous deux se servent mutuellement I^Hj^pl.lit Le jeu n'a pas de caractère correctif. Il peut donner lieu à un développement asymétrique du çorps. ( I1 donne la rapidité dans la division; affermit là volonté, .rend courageux, maître de soi, et Crée 'a solidarité. La gymnastique, au contraire,, redresse les déformations, prévient les malformations, ses effets sont déterminés, ses résultats sont sûrs et scientifiquement contrôlés. Elle obtient un développement harmonique du corps. Elle donne la fiorcc, qui persévère1, l'énèrgie dans la dontinuiié des effovtèi , . Le jêii est donc un mode d'activité naturelle, mais non un système d'éducation physique complet. Ne s'adresser qu'à lui, c'est s'abandonner au hasard et aller à rencontre de bien des imprévus et des déceptions. Tout système d'éducation physique, pour être rationnel, devra donc comprendre le ieu et la g.yinftastiqiie: -Aille I^roV Ht* proptJs iië la gymnastique ehéi lês tout petits, ce que le docteur René Ledent, de Liège, disait au Congrès national d'éducation physique à Gand en 1913 : « A propos de l'éducation physique des jeunes enfcmts,.pn à rHpet'c que les jeux seuls leur c.onlÇhaidiit el on a quel-Que peu Àbu<é ae la formule. La profonde malléabilité du système osseux, l'impres-Sionnabilité si grande du cerveau i.ous indiquent tout le parti qu'on peut tirer d'une éducation des mouvements faits avec un choix judicieux d'exercices. Il ne faut pas craindre de doser quelques exercices réglée, mentaires ; j'ai vu des .enfants IMrirs, indécis, maledrrMÎS', fUVuiïii's a un régime de deu^c leçons hel>domadaires de vingt minutes chacune, composées de mouvements élémentaires soigneusement dosés et rythmés, gagner en quelques semaines de la souplesse, une coordination plus grande, un éveil intellectuel frappant. J'ai vu des enfants au thorax déjà défectueux: et déprimé par les bronchites et l'asthme, dont l'état général s'améliorait par des exercices 'bien compris. Ces transformations sont obtenues non par le jeu et les rondes, mais par les exercices méthodiques. Beaucoup d'enfants ont besoin qu'on s'adresse à leurs os et à leurs muscles. » Le jeu ne doit donc pas remplacer la gymnastique, il doit s'v associer. Clapa-rède, dans sa « Psychologue de l'enfant », ramène à 4 théories les différentes solutions proposées jusqu'à, présent : 1. La théorie du délassement, opinion ancienne trouvant que le jeu est une récréation. L'enfant joue pour reposer son esprit ou son organisme fatigué, ihléorie inadmissible, puisque des enfants jouent dès leur lever. 2. Théorie du superflu, d'énergie, proposée par le 'poète Schiller et défendue par Spencer et Colozza ; le jeu est l'extériorisation d'une énergie organique en excès. 3. La théorie de l'atavisme, proposée par Stanley Hall, disant que le jeu est un exercise nécessaire ià la disparition des fonctions rudinventaires devenues inutiles. 4. Théorie de l'exercice préparatoire, formulée par Karl Groos : le jeu a une signification fonctionnelle au moment de la naissance, les instincts hérités ne sont pas suffisamment développes, surtout chez les animaux supérieurs et c'est le jeu qiui doit y remédier. M. Claparède conclut que ce n'est pas parte que l'animal est jeune qu'il joue, mais qu'il a une jeunesse parce qu'il a besoin de jouer. Cette conception nouvelle est d'une importance capitale pour la pédagogieLes jeux des enfants tombent néanmoins . i-»l;:s en nlus en désuétude.- L'instruction populaire enfermant les enfants dans les écoles a contribué à leur disparition. Une réaction se manifeste actuellement, en Angleterre tout d'abord, où l'on vit apparaître la << cité jardin ». Mlle Leroy prouve, en effet, que le ieu pour être, bien pratiqué exige des emplacements, des plaines spécialement aménagées où sont étaïïïîs des vestiaires permettant de changer de vêtements, de so désaltérer, de se laver, ainsi que des abris en cas de mauvais temps. De plus, un matériel (ballons, balles, sable, pelles, cerceaux, cordes), doit être mis à la libre disposition des joueurs. Ces plaines venmettraient d'organiser des séances de jeu hebdomadaires prévues par les horaires scolaires, d'instaurer à peu de frais les classes en plein air. ainsi que des co-onies' de vacancès donnant le moyen à me masse considérable d'enfants de s'ébat-re journellement sans être soustraits ni lux soins familiaux ni à l'étude. L'orateur dit qu'en Belgique quelques daines de jeux peuvent servir de modèle ; :elle de Schaerbek, près de Bruxelles, est larticulièrement bien aménagée. Elle cite gaiement celle de Uccle-Calevoet que les claireurs du denier des écoles ont mise 1. la disposition de la ville de Bruxelles pour es écoles, la plaine Le Marinel établie .ar l'école supérieure d'éducation physique ie Bmxelles, la plaine de jeux de Suyven->eng, ià Anvers, etc. Le jeu demande des duicateurs bien préparés à son enseignement et la Suède a résolu ce problème en réant une école normale de jeux, près de iot.'hiembourg. Mille Leroy fait un tableau très attrayant e l'activité qui règne dans cette école qui st également une école de travail manuel ur bols. Des cours de jeux spéciaux ont té organisés et plus de un millier d'insti-uteurs et d'institutrices ont été préparés ondant 4 à 6 semaines à diriger l'ensei-nement des jeux. Si toUs les pays, dit Mlle Leroy, ne peu-ent suivre facilement l'exemple de la Suè-c et créer des écoles normales de jeux, nit au moins pourraient-ils imiter la Line nationale de l'éducation physique en Belgique qui organise des cours temporales cNiîHiatïon, donnés périodiquement aux rofesseurs en fonctions ou à ceux qui ont ompris l'importance des jeux et veulent tre'à môme de les enseigner. La conférencière mentionne ensuite les ondes et danses populaires qui offrent à éducàtÇui' une miné d'une richesse iné-misable et permettent de conserver les ca-actères propres et le cachet artistique des --«■©s nationales. outiu^-. la moitié de la vie, Si le jeu doit * nas évoluer omme dit lîui&sop, 11 ne îauv ^ 1 iP,s ii 60(6 dé l'ëiië^rtitlon sportive, «on. ésujj,ats Hsbnt néfaste^ aussi piêii P-U point r. vt{o! rnoMî &i| ftàysip'lo'giqiie. . : Aille Lerc/y cohciuL en étâ&.tam v.feu| ui-vants : 1, organisation de cours -V" iaux temporaires de jeux rondes,et dan-e^,po!>ulaires, institués dans tous les pays ar voie officielle ; . _ ; 2. création de plaines ue jeux scolaires à roximité des villes et cle places de jeux l'inférieur des villes ; 3. introduction hebdomadaire de séances e i eux dans tou s les horaires scolaires. Ce rapport, écouté dans un profond si- mce. a été très annlaudi et fut un .grand uccès pour l'aimable féministe liégeoise. Robert VATJ'CHIER. a R. P. Intégrale et Mathématique Voici la fin des considéralions présentées ar M. Trasenster à la Commission des XXI, concernant, les impetiections de la f: p. 4îftïtf'H'ls (i y, apporter, Plusieurs )6urï\'auy HHcruhx sont teVfc us « la charge depuis dimanche, mats ans se rendre toujours bien compte des 'minées du problèmet -a suppression de la caso de tête M. Trasenster préconise ensuite une au. re ré-fonne qui s'impose, selon lui, dans e îon'ctîdflnemcitt dé la R. P. ; c'est la lésignation des élus, non. par lès âs&ocia-ions politiques, mais par le corps électoral ui-mème. M. Trasenster cite; à cè sujet* l'opinion le l'iin de nos eixllëgues leé pliiS écoutés, le M. Paul Hymans qui, dans la récente :onférence qu'il a donnée à Paris, avec un >uiccès auquel la presse française a rendu | lommage, a dit ceci de la R. P. : « Je n'en parlerai qu'avec discrétion, puisque c'est un des points délicats de la po-itique française. Elle a d'ailleurs des ver-us qii'oii ne lui conteste pas en Belgique ït qui font que nul ne songe à y renoncer. Jn pensait qu'elle susciterait des groupe-nents nouveaux et dissidents, et qu'ainsi les nuances les-plus variées de l'opinion se refléteraient au Parlement. Il n'en a rien Hé. Elle n'a détaché des grands partis aucun fragment. Elle les a fortifiés au contraire en leur donnant le droit de déterminer sur les listes l'ordre des candidatures ; et elle a ainsi réduit à peu de chose 1 initiative et la liberté de l'électeur. Et de llà se déduisent diverses conséquences nocives : les associations politiques, les comités sont maîtres du scrutin ; ils le règlent d'avance en quelque sorte, et disposent ainsi de la représentation nationale. La vie politique se spécialise, prend les allures d'une profession, et l'on voit s'écarter d'elle les personnalités indépendantes, le monde du commerce et de l'industrie. » Et cette disjonction, cette dissociation de la vie politique et de la vie économique discrédite et affaiblit le Parlement. » Enfin, l'esprit de parti pénètre la nation tout entière, la divise en camps ennemis, imprègne peu à pej toutes les oeuvres, même économiques, même charitables. Il s'exaspère et déploie toutes ses laideurs et, ses médiocrités. « 11 n'est pas de parti, a dit Jules Simon, qui ne puisse servir de refuge ou de prétexte à quelques-unes des passions les plus basses de notre espèce. » ils"est-il pas affligeant, déplorable, après avoir accompli tant d'efforts pour assurer la tolérance, la liberté, le respect du droit de l'individu, de voir dans tous les domaines, et <à propos de toutes les questions — et ce n'est pas un phénomène local, il esl i niversel — se déchaîner d'extraordinaires effervescences de passions et de sectarisme de haines et d'invectives ? » C'est peut-être encore de la politique Mais ce n'est presque plus de la civilisa tion. » Ces paroles, que M. Trasenster estime sé \èrcs, mais justes, l'encouragent à rec'ner cher le remède qui enlèverait aux comité: ci aux associations politiques, le classement le cm-ix des upjs. Ce rcmèd< suppose, nécessairement, la suppression de la case de tôte : avec le vote de préférence unique, tel qu'il fonctionne actuellement, on arriverait à la désignation certaine du premier élu par le corps électoral, mais le choix des autres élus serait abandonné au hasard ou à l'intrigue. Il arrive souvent, en effet, que le premier élu s'impose par le talent ou les services rendus : dans les grands arrondissements comme Bruxelles, où les partis ont respectivement 12, 8 et 6 élus, il pourrait arriver que les neuf dixièmes des électeurs d'un parti donnent leurs votes de préférence là un ou deux candidats et le choix des autres candidats serait abandonné au dixième restant et résulterait de la fantaisie ou de l'intrigue. Un procédé plus juste, appliqué par les associations politiques, le numérotage des candidats, n'est pas pratique avec un très grand nombre de bulletins ; du reste, le but du dépouillement d'une élection définitive n'est pas le classement, mais la désignation des élus. On peut réaliser celle-ci très simplement par le vote de préférence multiple, mais; limité. L'électeur pourrait voter pour plusieurs noms de la listé à laquelle il accorde son suffrage : quel que fût le nombre des yotes . de préférence, le bulletin donnerait une : /oix à la liste, et le chiffre électoral de | ;elle-ci déterminerait le nombre des élus. ! Le recensement des votes de préférence ;ervirait à désigner les élus : tout bulle-.in qui porterait un nombre de votes de )référence supérieur au nombre des élus le la liste, tout en assurant une voix à a liste, ne compterait pas pour le clas-;ement.Le cas se présentera très rarement, par-?.e que l'on /connaît d'avance, généraLe-nent, à une unité près, le nombre des dus : par exemple, en donnant un nom-)re de votes de préférence tout au plus gai à celui des sortants, on sera généra-ement certain d'exercer l'influence voulue ur le classement. Les associations poli-iques auront soin de donner le mot d'or-Ire de ne pas dépasser tel nombre de vo es de préférence. Seront déclarés élus les candidats ayant ►btenu le plus grand nom'bre de votes de • référence. Une objection peut être faite à ce sys-ème : c'est que la suppression de la case le tète, avec votes de préférence multi-des, rend plus difficile la tactique du car-el et rend impossibles les démissions des-inée's à corriger les résultats du scrutin, lais il est à remarquer qu'avec la circonscription unique, ou le Aiombre unique ui en est l'équivalent, la tactique du car-cl devient absolument inutile, puisque les des partis dans les diverses circon-sriptioDS s;a*yitionnc"! ot ilomient lieu vïi« répartition c^pMmeaUnrÊ de man-lit»,J~es erreurs de âepôuilIcWôrtt , II est u'n dernier point, d'après M- Ti-'a-nister, qui demande une réforme urgen-î : c'est le procédé, chinois de dépouille-îent qui établit le chiffre électoral de haque liste. Celui-ci est ains? défini par ; code électoral : « Les votes do liste comprennent les votes marques en tète de liste et les votes destinés uniquement à des suppléats, les-destinés uniquement à des suppléants, les tes de liste ei comme votes individuels pour tès suppléants, n (Art. 2G0). » Le total des bulletins favorables à une liste est déterminé par l'addition des votes de liste et des votes nominàtlfé obtenus par les candidats titulaires. » \jrt. 262). .... Il en résulte que la loi distingue les of'îfs (-vorables à une liste, les votes de iste, et le3 vote£ fête de liste, que les scru-ateurs confondent fréquemment/ et que le hiffre électoral, élément essCnfieï du dé 'Oiuillement, est le résultat d'une série opérations tellement compliquées que des rreurs se produisent fatalement dans tous es dépouillements, et cela sans aucune Lécessi!#.' , . Rien n'ejmp<èchiêrâify Ml effet, <x établir b chiffre électoral de cïià'qtfê liste par un ecensement direct de tous les bulrctm# fa-orables à cette liste : une feuille ait-lexe du dépouillement recensant les votes le préférence permettrait par quelques cul-:uls très simples de juger en quoi ceux-ci nodifielit l'ordre de présentation. M. Tr'aéén'ster a préconisé cette simplification à la ClKimbre, le 25 novembre 1902, ors dé la vérification de l'élection de Di-îant-Philippeville, qui avait permis de îonstater que des Ôrreurs avaient été com-nises dans un très grand nomlbre de 'bureaux, soit par l'omission, soit par le double emploi des votes de préférence. Le ministre de l'intérieur de l'époque, M. De Trooz, await promis de s'occuper de la question. * M. Trasenster est revenu à la charge plusieurs fois daiis la presse* et. le ministre de l'intérieur actuel, M. Berryér; a bien voulu soumettre "à ses fonctionnaires W système qui vient d'être esquissé. Ceux-ci, dans une note que M. Berryer a bien voulu communiquer à M. Trasenster, le 29 août 1911, écrivaient : <( Le système est évidemment le plus » simple, le plus pratique, celui qui se » présente le premier à l'esprit. Il n a évi-» demment pas échappé à l'attention des » autleurs de la \lor et spécialement ou » Gouvernement, et s'il n'a pas été adopte » c'est qu'il oxiste des raisons majeures » pour lui préférer un mode, plus com-» pliqué mais plus sûr, qui a fait ses preu-» ves, puisque jusqu'ici le résultat des scru-» tins a toujours pu être proclame d une » façon exacte et certaine dans les ditle-» rents arrondissements. » M Trasenster a répondu à cette note par une lettre documentée, relevant de nombreuses erreurs établies lors de la vérification des pouvoirs et dont voici la conclusion : . . « Voilà, Monsieur le Ministre, ce que i'ai à répondre, à la suite dune redlïerchc liàtivc, à l'optimisme satisfait de vos fonctionnaires. , . .. » Ces derniers veulent bien reconnaitn que « mon système est évidemment le plu; » simple, le plus pratique, celui qui se » présente le premier à l'esprit ». » Aussi s'il n'a pas été1 adopte, malgi* cette supériorité qui saute aux yeux, c es que les auteurs de la loi lui ont découver des vices cachés crue l'on s abstient, e pour cause, de signaler. )> Ce raisonnement, vous le reconnaître2 est sans réplique. » N'ayant plus reçu de réponse, M. 1rs senster s'est livré à une enqûête sur ton tes les élections contestées à la Chambr depuis 1900 et, il a pu conclure, au débu de 1912, d'une documentation surabor dante : , 1° Que chaque fois qu'une élection cor testée a donné lieu à une enquête, mem sommaire, celle-ci a démontré que dai nombre de bureaux, les Chiffres électoral! ont été faussés, soit par l'omission, soifl par la répétition de certains yotes de préférence. Lorsqu'on a procédé à une enquête approfondie, comme à Verviers en 1900, à Dinant-Philippeville en 1902, à Cour-trai en 1906, on a constaté que plus de lai moitié et parfois même l'entièreté des bureaux avaient proclamé des résultats fautifs.)> 2° Que les mêmes erreurs se sont produites dans les élections non contestées. Rappelons, par exemple, que M. Renkin a constaté qu'à Bruxelles, en 1906, il y a discordance entre le nombre des votes variables et la somme des chiffres électoraux: dans 66 bureaux dépouillants sur 2W, et qu'en 1910, M. Hermann Dumont constate que la concordance qui doit exister entre ces deux chiffres ne se réalise dans auciraf des cantons de Bruxelles ; l'écart atteint, à Schaerbeek 2,679 voix, d'après la commission de vérification de la Chambre indépendamment de l'erreur d'addition de 3000 voix libérales. Rappelons qu'à Buy, en 1904, la somme des chiffres électoraux dépasse de 2,000 le total des voix des électeurs -"nscrits et de 7.000 approximativement, le total des votes réellement émis, et que la Chambre ne paraît même pas aymr soupçonné cette, légère erreur. » (En réalité, il y a eu, d'après la réponse* ' du Département de l'Intérieur à la dixième question, 69.362 bulletins recensés contre 65,425 votes inscrits, soit 4.000 en plus au lieu de 4.000 à 5.000 en moins, soit une erreur de 8.000.) M. Trasenster déclare avoir rencontré peu après, quelques" semaines av.ant les élections de 1912, M. Berryer, ministre de l'intérieur, qui lui a avoué qu'il était fort perplexe, mais qu'il se heurtait à l'opposition de ses bureaux, contraires à toute innovation.M Trasenster lui a alors proposé de set rendre au ministère pour faire une expérience contradictoire entre le système officiel et celui qu'il péconise, au double pointt de vue de la célérité et de l'exactitude dut dépouillement. Et aux élections de 1912, à Liège, il a pu s'assurer encore une fois que bon nombre de résultats étaient erronés, toujours pour les causes signalées dès 1902. Une réclamation adressée au Sénat relève bon nombre de ces inexactitudes, qui sont fatales avec la complication voulue du dépouillement.M. Trasenster déclare, en terminant : «S£ j'ai cm devoir introduire, dans la discussion générale, ces considérations sur la représentation proportionnelle, c'est que celle-ci est réclamée par le plus grand nombre des auteurs de projets nouveaux, aussi bien que par les partisans d n statu quo. C'est peut-être le principe le mo?ns discuté, aujourd'hui, do not're législation électorale, mais il importe q*uc ce principe soit appliqué éqilltablement i*t- exactement et Tue la représenfaRoi) proportionnelle, intégrale et mathémat.'<TU®> devienne une rèa^ fi té. n'ai pu qu'effleure".'' le sillet, me •ésmanl 'rit.compléter, par uQe notO P]«s l'exposé que je viens* ue i.vous ;cumettr<? », Troclet versus Masset Le premier cantî'id«i» de la liste n° 2 n'a )as digéré l'appréciatio/J de l'Express sur a valeur des élus socialisC'.s liégeois. ït se venge par des personnalité et exhale ;out son dépit dans le Peuple : Il nè faudrait pourtant pas, écriMl, que ÏÈXQTëSt! s>'imagine qu'il va s'en tirer' à si )on compta Ce n'est point parce que M-Masset s'exténue ■ à faire mousser M. Jou> aez, comme si celui-ci avait besoin du talent perdu du journaliste émigré à Bruxelles, que le socialisme liégfc€às s'en portera plus mal. Evidemment, le directeur à distance du jfrirtrat L'Express éprouve pour le parti ouvrier ïié'geois le superbe dédain du gaze-tier parvenu grâ^e aux petits sous des ouvriers qui achètent son journal. C'est dans l'ordre bourgeois. » Cela continue sur ce ton pendant une co-, lonne, La Paille et la Poutre La Flandre Libérale juge 'bon de s'occuper de l'élection de Liège avec une mauvaise humeur qup nous ne nous expliquons guère. Serait-ce, par hasard, parce que, dans la ville de Gand, soumise encoro au cartel communal, on constate un recul du pourcentage des voix libérales sur les élections de 1912 et surtout sur celles de 1908 et de 1904, alors que dans toute la partie rurale 'de l'arrondissement où la' Flandre ne pénètre guère, on constate un progrès considérable des votes libéraux. Dans son article de tête, la Flandre fait, cette remarque renversante : Il est â remarquer d'ailleurs qiïà Liège, les cléricaux ne perdent pas de voix et que. c'est sur le dos des socialistes que nous avons gagné des suffrages. D'où il semble ressortir que c'est plutôt le partisan décidé du S. U. — M. Journez — qui a emporté le succès. Mais, encore une fois, nous ne voulons pas discuter. M. Van lloegaerdcn ne s'est pas prononcé, quant au S. U. pur et simple. Nous ne lui en faisons pas grief, nous ne sommes pas un parti d'inquisition. Mais M. Van Hocgacrdcn est l'unique exception. Le programme de la gauche en matière électorale, c'est le S. U. et la R. P. Nous nous y tenons et nous nous y tiendrons fermement, n'en déplaise aux honn-mes de science et, de. cabinet de la commission des XXXI. Comme raisonnement, c'est d'une jolie force : voir une victoire du S. U. dans le fait que des électeurs ont abandonne ra liste Troclet pour la liste Van Hoegaerden, c'est trouvé. Quant à l'unique exception que constituerait, M Van Hoegaerden, il nous semble bien avoir lu que M. Boël s'est prononce, pendant la campagne électorale pour l'octroi d'un second vote au père de famille ^"■é de 35 ans. La Flandre sait d'ailleurs mieux que personne que l'accord révisionniste ne pourrait guère se faire que sur cette formule qui fut celle des libéraux avant le cartel, ou sur le S. U. des deux sexes, préconisé par certains cléricaux. ?Dans un autre article intitulé la Paille et la Poutre, la Flandre Libérale nous prend à partie avec peu de souci de la vérité : Le XXe Siècle aura beau ergoter sûr la question de savoir si le Journal de Liège peut diviser les libéraux sur leur programme, à lui seul, il n'y parviendra pas. Dans le parti libéral, chacun est libre de son opinion. Nous n'avons ni dogme, ni pape, ni tsar. Le Journal de Liège est

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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