Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

2991 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 10 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw28912t82/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Vendredi 10 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Vendredi 10 Avril 1914 Franco en Belgique Un an : !5 v, » » 6 mois : 8 fr. » »? mo's : ^ fr- Franco en Hollande Un an : 22 rr» » Union postale » 32 îr. On s'abonne au bureau, du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTBATIOÎf TÉLÉPHONE 561 JOURNAL DE LIÉGE FEUriLE POLITIQUE. LÎTTÊRÂiBE ET CÛÏKRIERCiftLE, - FOHDËE B 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ? BOULEVARD DE LA SAUVEJMÈRE, 2S Annonces. » 0 îa %ne, z€ cenS. Réclames. » ...» 40 cent Faits diversfranc Réparations Judiciaires » 3 francs informations financières * 3 francs Avis de sociétés i« peste &g» 30 cent. Émissions. . . . „ » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE m Sa'.le du Journal do Liège EXPOSITION D'ART Gravures Meubles et Tableaux (ancien, moderne, reconstitution) OEUVRES EXPOSEES : GRAVURES : Originaux : de Millière, Gil soul, Luigini, Coppens, Baertsoen, Jourdain Fraipont, de Latenay. Simon, Ro.bbe, etc Estampes d'après Demarteau, Huet, Jubier Barthollûzzi, Bonnet. Anciennes : Avril, Au dran, Dosplaces, Salvator Rosa. MEUBLÉS : Bois naturel .• Epoqu£ Loui: XV. Dorés : Styles Louis XIV, Louis XV Louis XVI. Lustres, bois sculptés, etc. TABLEAUX ANCIENS ET REPRODUC TIONS : de LàireSse et autres. EXPOSITION DE Copies Artistiques de Toiles de Maîtres ancien» et modernes obtenues a l'aide du procédé l'HELiOPEINTURE Principaux artistes figurant à cette Exposition : ANCIENS. — Boilly, Fragonard, Greuze, Jordaens, Lawrence, Lépicié, Léonard de Vinci, Rembrandt, Reynolds, Iluysdael, Le Titien, Vostier, Watteau. MODERNES. — Bouguereau, Calame, Chabas, Détaillé, Delaroche, Lempoel, Meis-eonier, Monticelli, Mu-enier, Regnault, Run-del, Robiquet, Troyon. L'Exposition sera ouverte tous les jours de 10 heures à 1 heure et de 2 heures à 6 heures du soir. ENTREE LIBRE ÉTRANGER L'Affaire Caiilaux L'instruction Paris, 9. — M. Boucard, juge d'insti-uc-tiou, a entendu cet après-midi le Dr Sau-vinouu, ami personnel de M. Gailluux. M. SauVineau déclara que son secrétaire, un jeune journaliste nommé Gaston Viciai, l'avait averti le 12 mars que la campagne entreprise par le Figaro contre M. Cail-Jaux allait changer d'aspect et que M. Cal-fjpute était sur le point de publier des let-tros intimes de M. Cailaux. Le lendemain parut, en effet, la lettre « Ton Jo ». Quelques jours après, lû 15 mars, Vidal lui dit: Vous avez vu (pie j'avais raison. Eh bien, il y a encore deux lettres qui vont paraître incessamment et la première n'est rien il côté de ces deux lettres. Le docteur Sauvineau ne crut pas devoir en avertir M. Caiilaux, pensant qu'il devait être au moins aussi bien renseigné que lui. M. Boucard a reçu de Mme Guillemard, amie dé Mme Caiilaux, une lettre dans laquelle elle déclare que, contrairement à ce que certains journaux prétendirent, les lettres dont Mme Caiilaux redoutait la publication n'étaient" nullement conçues en telrmes ,tels que la publication par un journal était impossible. Ce sont, dit-elle, des lettres intimes et tendres, mais ce sont des lettres écrites par un homme du monde à une femme du monde qu'il respectait. M. Vidal, publiciste, mis en, cause par âf. Caiilaux et par le docteur Sauvineau, à uui:_flrmé en tous points la déposition du docteur, déclarant que, le 12 mars dernier, il informait M. Sauvineau que le Figaro allait publier des lettres intimes1 de M. Cailloux. M. Vidal, abordant ensuite son rôle dans l'affaire Prieu, affirme que l'intention de M. CalmeMe était de chercher à susciter ces témoignages pour continuer la campagne fjniftînrise. , - ..... -'•» » Fil INW' Mort dt> Pierre Paris, 9. — On annonce la mort du ror mander Pierres, Sales, décédé ce matin, à J] 1/4 heures. ALLEMAGNE Les relations ruseo-aliemandes Francfort, 9. — La Gazette de Francfort reproduit un décret du ministère de la marine russe qui décide crue les industriels •hJfgmands ayant reçu des commandes du epuyornement russe devront déposer une sorte 4e"paut.ion « pour éviter à l'avenir l'arrestation.' ç}e§ fopgtipnnaires russes en Allemagne ». La Gazette ajoute : Ce. décret tend k UU boycottage formel de l'industrie allemande au dehors et constitue en tout cas un objet de discussions diplomatiques car il va à l'encontre de l'égalité de droits de l'Al-îgiftagne et des autres Etats garantie par fiOR tfâité commerce avec la Russie et il est une démonstration du très mauvais état d'esprit de ja Russie contre l'Allemagne. Comme sous neu 1& ministère de la guerre, où l'humeur germanophobe p§t particulièrement prononcée, va passer d'importantes commandes, il est 'à craindre que le décret du ministère de la marine ne se ÏPpfcte alors. fi^^cc^poris rpumano-allemandes Berlin, 9. — Qniflantie de Bucharest que dans les "milieux polïtjqi|}ép 4e .cgtte ville on raconte que la présence du ministre d§ Roumanie ià Berlin, Dr Beldiman, coïncide avec les préparatifs d'une visite impériale à Bucharest. D'après les renseignements de la Gazette de' Midi, la nouvelle que l'Empereur projetterait une visite à Bucharest, est inexacte. Par contre, il serait exact que M. I^Miman profiterait de son séjour à Bu-pnâifcât pour faire part au gouvernement fôumain' des vues des milieux compétents pur la situation {jal^^ique. Le dypit rte Ygt§ Francfort, y. — Le correspondant berlinois de la Gazette de. Francfort confirme que le gouvernement soumettra au Landtag, au cours de cette session législative, ' un projet de loi sur le droit de vote. L; 1 date du dépôt de ce projet et le contenu d ' ; celui-ci dépendront de la composition di ministère prussien à cette époque, car il es probable que, avant que ce projet appa laisse, des remaniements soient effectué dans la composition de ce ministère. ANGLETE1UÎE La &rève des bouilleurs du Yorkshirc Shelffield', 9. — La conférence tenue i Londres s'ajourne encore une semaine cette décision cause un vif mécontentemen dan» le sud du Yorkshire où non seule ment les mineurs mais les milliers d'où vriers des diverses corporations comptaie'n qu'une solution interviendrait aujourd'hui Les mineurs dan,s,les charbonnages de Sheï 1 field et de Doncaster sont tout à t'ait op. posés à la grève et il est fort possible qut si aucun accord n'est conclu, de nombreux 'ouvriers reprendront le travail sans demander la permission des chefs du mou vement. ïiUSSIE A la Douma Saint-Pétersbourg, 9. — La Douma d'Empire a décidé d'accepter une interpellation adressée au ministre de l'intérieur touchant les mesures prises par le gouvernement de Minsk contre le droit -de la population polonaise de faire librement usage de la langue maternelle. Le rapporteur a cité le cas ou Ta police avait exigé d'hôteliers et de confiseurs l'interdiction d'enseignes rédigées en polonais et d'inscriptions dans la môme langue sur des boîtes, cartons, cornets de papier, etc. A la séance de la commission du budget de la Douma, le ministre des finances, sans s'opposer à l'allocation d'une somme de vingt-huit millions de roubles pour l'amortissement des emprunts, que demande la commission, a attiré l'attention des membres de la commission sur l'opportunité de n'employer qu'avec mesure les disponibilités du Trésor qui peuvent être nécessaires pour les besoins militaires. Aviateur allemand concîamno St-Pétersbourg, 9. — L'officier de réserve allemand Mischevsky a été condamné à trois mois de forteresse à Vars'.vie pour avoir volé sans autorisation au-dessus d'une enceinte fortifiée. L'accusation d'espionnage avait été retirée. J^e consul allemand a offert une caution de 30') liv. st. TUKO/UTE Grave ébculement 'Constantinoplfe, 9. — Au cours des travaux de terrassement pour l'établissement d'une seconde voie sur la ligne du chemin de fer de Sickedfchi à San Stefano, des éboulemcnts de terre se sont produits hier près de la gare de Makrikoej. 6 ouvriers ont été tués et 7 ont été bldssés. ALBANIE La situation à Corit&a Durazzo, 9. — Le préfet de Coriiza est arrivé.Le commandant des troupes albanaises à Coritza a demandé au gouvernement des renforts parce qu'il a appris que des insurgés épirotes se concentreraient à Lusri-man dans ie but de tenter une nouvelle attaque contre Coritza. SUEDE Le roi opère Stockholm, 9. — L'opération qu'a subie le Roi a commencé ce matin ià 10 1/4 heures et s'est terminée à midi. Elle a parfaitement réussi. Le bulletin suivant a été publié : « Le Roi a subi ce matin, à 10 heures, une opération qui a révélé un ulcère à la paroi postérieure de l'estomac dans, la région du pylore. Le contour de l'ulcère, lequel est d'ailleurs assez superficiel, était quelque peu enflé sans toutefois être rattaché organiquement au pancréas. Aucun signe de modification de mauvaise nature n'a été révélé. Entre la poche stomocale et l'intestin 011 a pratiqué un nouvel orifice (gastroenterotomie). L'opération dura juste 1 1/4 heure et fut bien supportée par le malade. » Signé : John BERG, sir AKERDON et J.-C. EDGREN. Le professeur Dr FÏeiner, qui avait assuré la narcotisation pendant l'opération, a déclaré que tout a été heureusement supporté, mais qiue l'opération avait bien été nécessaire. Le professeur Fleiner retourne ce soir à Heidelberg. Stockholm, 9. — Le premier bulletin de santé publié après l'opération dit que la nuit a été calme. Les personnes présentes à l'hôpital pendant l'opération étaient la reine, le prince-héritier, la princesse héritière, le prince Eugène, le président du conseil, le ministre des affaires étrangères et lo maréchal du royaume, MAROC Doux officiprç aviateurs as^a^sines Tanger, 9. — Le fait est confirmé. Deux officiers aviateurs français pnt ét^ assassinés par des Marocains. Voici en quelles circonstances ; Le capitaine Hervé et son mécanicien, un canoral, avaient quitté Rabat, à destination de Fez, }e 5 avril dernier. Le lendemain, comme Q.n était sans nouvelles des deux aviateurs, des recherches furent- entreprises. C'est alors que dès indigents çle la région de Zemmours découvrirent les cadavres des deux aviateurs. De l'appareil aucune trace. On suppose que, forcés d'atterrir, les deux aviateurs ont été surpris par des Marocains et égorgés. Les assassins emportèrent ensuite {'appareil. Des recherches'sont entreprises p^ur retrouver les auteurs du crime qui seront impitoyablement châtiés. Nouveaux détails Tanger, 9. — La Vigie marocaine, arrivée ce matin, donne les détails suivants sur la mort des deux aviateurs militaires, le capitaine iHferVè et'Xe'cgtpora!''m^çaniciçn Rp|-lanci.Les aviateurs étaient partis dimanche matin de Casablanca pour Fez, afin de se mettre à la disposition du général Goura ud. Dans la soirée, on annonça qu'un autre aviateur, le lieutenant De Morlaix, avait atterri à (Fez. mais l'on n'avait aucune •nouvelle du capitaine Hervé depuis Bouz-nika.On télégraphia ià tous les postes. }£n ïnèj-pe temps, 011 apprenait l'agitation" qui 'n-.griai't Chez lés Zaïrs. bientôt parvenait la nouvelle que les cadavres des aviateurs avaient été trouvés à 6 kilomètres de Tedders, entièrement dépouillés de l leurs Vêtements, mutilés et criblés de balle 1 II a été impossible de retrouver l'aér 1 plane. t On suppose que le capitaine a dû avo une panne et qu'il a été attaqué avec se 3 mécanicien en atterrissant. Le capitaine était, depuis le mois de se] tembre, chef du centre de Casablanca. ETATS-DU IS La défaite des candidates aux élections de l'Illinoi New-York, 8. — Le résultat des opén tions électorales* de Chicago, auxquelles pour la première fois, les femmes ont pr; part, est intéressante à L-eaucoup de point de vue. 1GO.OOO femmes., c'est-à-dire 70 % des ele< trices, ont voté; mais au lieu de donne leurs voix aux candidates de leUr sexe elles semblent avoir suivi leurs frères, mai ou père, car aucune des candidates a conseil des aldermen n'a obtenu la majc rité. Dajis la première circonscription, le W téran de la politique de parti, M. Joli: Cougrhlin, avait comme adversaire mis Drake, qui a fait un pressant appel il' corps électoral .pour qu'il élimine les can didats favorisant le vice et ia .corruption Dans les campagnes et les petites villes les suffrages féminins ont eu plus d'effica cité quand il s'agissait de questions loca les. Plus de 40.000 femme® ont voté pou la suppression des débits de boisson e 18.000 contre. Il en résulte que les débit: de boisson seront fermés dans seize cir conscriptions rurales et onze villes qui jusqu'à présent, les avaient conservés. L'opinion générale est que la présenci des femmes aux urnes a considérablemen amélioré les manières .des électeurs. L'ui dos membres de la commission électoral! a "dit <ru-'il avait produit le même effe' que de l'huile sur une 111er agite'c-1. Nulle par les femmes ne se sont conduites de façor virile, et partout les hommes les ont trai tées de la manière la plus courtoise. MEXJOUE La prise de Torreon New-York, 9. — Un télégramme de Jua-rez annonce que le général Carranza déclare avoir expulsé les Espagnols de Tor-reon parce que ceux-ci ont participé au mouvement en faveur du général Huerta. Le général Carranza ajoute que si après enquête il se trouve des Espagnols n'ayant pas pris part à ce mouvement, il leur sera permis de retourner à Torréon. • Le général Villa annonce qu'il s'est emparé des quatre principales" banques de Torréon. Les banq tiers en ont retiré l'argent et les titres lorsque le général Velas-co a évacué la ville. Le général Villa déclare qu'il a agi ainsi dans un but de re-présaillc. Lorsqu il occupa Torréon pour la première fois, explique-t-il, les amis des rebelles souscrivirent une somme de deux millions -de pesos1 dont ils employèrent 1e quart r-n achat de titres" sur Londres, Pans et Berlin afin de raffermir le crédit, du général Villa, mais lorsoue celui-ci commença s i camp.-:,-ne dans le Nord, 1ns fédéra nx prirent r-osse^sion des banques qui refuseront alor.s le faire honneqr aux signatures des rebelles. Londres, 9. — Cet après-midi, une fem{ne quon sujjtioso être une suffragette, a brisé a 1 aide d'une hachette plusieurs vitres dans a section asiatique du British Muséum, liile a été arrêtée, Londres, 9, — te nojnbre des grévistes du bâtiment a augmenté par suite de l'adhésion des maçons employés aux travaux publics. Les électriciens des travaux publics se sont également mis en grève, *x- • Milan, 9. — Ce matin, le dirigeable militaire Cita di Milano, ayant \ bord le major Delfabre, le capitaine Aerstini, les lieutenants Coturi et Çanovato et quatre mécaniciens, est tombé par suite d'une cause inconnue dans Je voisinage de Can tu, D'après d'autres renseignements, voici oo qui se serait passé : Le dirigeable militaire Cita di Milano avait été amarré à des arbres. Une rafale de vent se produisit soudain. L'enveloppe se déchira et le ballon éclata. Trois personnes ont été (blessées par le dirigeable au moment où il atterrissait. Deux sont mourantes. Une cinquantaine oqt reçu des blessures, •X- Vienne, 9. — Cet après-midi, les ambassadeurs d'Angleterre et de Russie et le chargé d'affaires de France se sont rendus au ministère des affaires étrangères et ont remis chacun, en particulier, au comte Bçrçhtold. un prpjet identique 4e réponse 4e$ grandes puissances >à la note grecque. Saint-Pétersbourg, 9. — Suivant une dépêche de Varsovie a la lietch, l'aviateur allemand Mischevsky, qui a été condamné à trois mois de forteresse, a été remis en liberté sous caution dç 3.000 roublps, Athènes, 9. — La convention entre la Grèce et la Serbie au sujet de galoniquc vient d'être signe'e, T • • -* Vivtoria (Colombie britannique), 9. — Le consul général japonais à Vancouver a protesté auprès du conseil de la ville contre l'obligation d'ouvrir des écoles particulières pour les petits Japonais, le consul a ajouté que de pareilles vexations ne pourraient avoir sur les relations du Canada et du Japon, que des résultats regrettables, * Tolfiq, 9. — L'|irip(fratricô douairière esi morte. LETTRE D'ITALIE LE NOUVEAU MINISTERE fiEVANT L.-' CH'AMBRE De notre correspondant particulier : Rome. G avril 1914. La Chambre vient d'accorder sa confian ce au cabinet Salandra nar 303 voix contre 12^, après avoir entendu pendant toute lt journée du dimanche des Rameaux les der niers discours sur les communications fai tes ieudi par le gouvernement. Une foi: qu'elle eut écouté les longs discours dan: les.fuel s le nouveau président du Conseil i répondu aux différentes qUpstiûna posée; par les orateurs précédents, elle s'ajourm au 0 mai. Un brillant, journaliste. M. Guido Celli qui vient d'être élu député réformiste, c s. prononcé le plus spirituel des discours. > dit entre autre ceci : « La statistique d ministères non présidés par M. Gioli ir montre que parmi eux règne la mortali n infantile ; aussi ils n'atteignent pas mên l'âge de la rougeole, mais disparaissent lo y- de la crise de première dentition. Le pr blême parlementaire aujourd'hui est Just ment celui-ci : est-ce oiue votre minlstèr M. Salandra, arrivera ià avoir toutes s< dents, car tout le monde est d'accord qi s'il arrive à les avoir, il sera difficile c s trouver quelqu'un pour les lui arracher ? l- Le ministère Salandra semble viable. ^ paraît surtout vouloir faire de la bonr s administration plutôt que de la haute p< s litique. M. Salandra annonça hier qu'il & contenterait de déclarations sincères et hn :- destes comme le veut le programme d r gouvernement. Le ministère ne se propos :, pas de renouveler le inonde. Il n'a pas 1 i prétention de se pQb'er en sauveur de 1 i patrie. Le gouverneuK-nt veut être pratiqu et laisse à d'autres le mérite d'une utopi palingénésique de la vie italienne précc nisée par le député LabrioLa. L'Italie subi i actuellement une crise de croissance. M s Salandra l'a très bien compris. 11 croit qu i la meilleure chose à faire est de s'arrête un instant sur les positions acquises, d les consolider et de travailler à une bonii t réorganisation des méthodes de travail. I n'a pas voulu laisser le nays avec le sen timent de doute qu'il avait lorsqu'il voyai que malgré tous les trais de la campagn t de Libye les exposés financiers du cabine ; GioJit•.! étaient toujours optimistes. Avei des centaines de millions dépensés en Afri que, le budget se trouvait néanmoins avoi: un reliquat actif d'une centaine de millions . Tout cela avait produit dans le pays ur • certain malaise. On avait le sentiment qu< [ la vérité était bien différente et que sans » les artifices de comptabilité où excellai' l'ancien ministre du Trésor, M. Tede''*o les bonis risqueraient fort d'être des déficits.M. Salandra a 6u le courage de dire toute la vérité. Il a assez de confiance dans le patriotisme du peuple italien pour savoir que si celui-ci voit clairement que la situation financière est difficile, il n'hésitera pas à. accepter de nouvelles charges •pour permettre au pays de continuer à progresser. Il a h peine touché dans les premières déclarations ministérielles 'les questions de politique interne ou externe. Il ia tout de suite norté soft attention sur les nombreux problèmes économiques qui attendent une solution ; aussi les différents orateurs qui ont discuté les idées du •ministère ont-ils critiqué surtout la composition du cabinet plutôt que ses idées, Personne ne niera, qu'il -faille réorganiser l'armée après la glierre qu'elle vient de soutenir, et chacun voit également que si l'Etat ne s'engage pas payer un certain nombre de millions, les dheminots entreront en grève. Tous les projets, du .go;iv. r;ieçipnt relatifs à une nouvelle législation financière sim plifiant les rapports entre lo travail et l'industrie et les linnnces de l'Etat par la diminution de la bureaucratie, ceux ayant trait il l'instruction publique et à la solution de la crise oui sévit diams le barreau sont bien' accueillis dans tous les partis. Les adversaires de M. Salandra se sont surtout attachés à prouver qu'un cabinet présidé par un conservateur, bien que comprenant quelques démocrates, n'est pas compatible 'avec les idées modernes. Il y a 10 ou 15 ans, disaient-ils, un cabinet Salandra eut été parfait ; maintenant, il a un air désuet. Dans son discours d'hier, M. Salandra a dit au contraire .qu'il croyait que Ton peut encore gouverner le pays avec un cabinet libéral, à condition qu'il soit discipliné et conscient de ses propres forces, ainsi que des devoirs qui lui incombent. Depuis 1876, un ministère conservateur est Impossible, ear il n'aurait plus la majorité; c'est pourquoi le président du Conseil a fait a.npel à des hommes de gauche, comme MM. Martini, Çiuffelli et Rinva. « Je ne vous demande pas, a dit en terminant hier soir M. Salandra, d'approuver ce qui se fera dans l'avenir, mais d'attendre avec patiencc ce que je me propose de faire. Le Parloment lui a consenti ce vote d'attente bienveillante, Il serait peut-être hasardeux d.e ppiiser que le cabinet conservera une aussi forte majorité. Hier, M. Salandra a déclam qu'il était personnellement opposé au divoi^e, mais qu'il était favorable à la précédence du mariage civil. Ce matin déjà, le Corriere d'Italia regrette de devoir constater que les catholiques seront obligés de combattre M. Salandra à propeis de cette loi sur le mariage civil a que dè9 maintenant $la doivent observer Yis-à-\'is •$£< \yi la plus grande réserve. Qn peut espérer toutefois que le nouveau gouvernement qui veut donner au pays une saine et forte organisation financière et sociale, arrivera à ses fins, malgré l'opposition de ceux q\\i voudraient le voir abandonner la roytç- modérée et sûre qu'il s est tracée pour se laisser entraîner a l'extrême droite ou à l'extrême gauche, en oubliant que souvent le nationalisme chauvin est aussi dangereux que les théories égalitaires et pacifistes de l'extrême gau'che. Robert YAUCIIER, Les iiaraaces sociales I,e coiu.'nue à combattre, par d'excellents arguments, l'optimisme et le jemeniiehisma du gouvernement dans la question de l'assurance contre la maladie et l'invalidité. Voici son dernier article ; Les mutualités d'assL'.vnJ'Ç^ contre la maladie ont pris yiY.â grande extension en notivï îip.ys dépuis quelque dix ans. On en compte environ 3.0oJ actuellement, qui as surent à peu près 500.000 membres. Ces sociétés — nous en avons fait fréquemment la remarque» — ne sont pas toutes organisées d'\uie façon parfaite, Trop aisément les novices de |a mutualité se persuadent qm* (éur vjùivro est prospère, par motif qu'au bout, de l'an la re ordinaire couvre la dépense ordinaire lu dès lors que l'excédent devient quekpn peu considérable, la tentation leur vieir d'augmenter le chiffre de l'indemnité, e de se relâcher d'un contrôle trop rigoureux Beaucoup de sociétés, d'ailleurs, ne s< : rendent pas un compte exact des engage monts qu'elles ont contractés envers leur; membres. Beaucoup semblent ne pas si douter que le risque à çouyiv devient plu: ; onéreux d'année en année, à mesure qui i les membres vieillissent. En tout cas, elle: i cigisserit'comme si elles ne s'en doutaien ; point, et elles ' escomptent des ressource: aléatoires, dons de membres d'honneur produit de fêtes et de tombolas, pour bou cher le déficit des recettes ordinaires. Leu: illusion eot entretenue par certains opti Il mis-tes, prompts à railler les actuai; ss leurs calculs et leurs sombres prévisic ti Les premiers fondateurs de mutual: te sont très excusables de n'avoir pas, dès !e début, étabji leurs œuvres sur- des ba ra réelleinc-nt scientifiques. Les tableaux morbidité n'existaient pas à cette époq e- et ne pouvaient être dressés a priori. C ?. la pratique de la mutualité, après une ■s rie1 d'années assez longue, qui devait e fournir. 11 fallait courir au plus près e initier peu à peu les masses aux avantai " du secours mutuel sans exiger d'elles, pc [1 commencer, un sacrifice trop lourd, e puis, des interventions généreuses, s' )_ fraient, qui remédieraient au déficit'en e tendant qu'on pût rectifier la teehniq de l'œuvre d'après les leçons de l'exi 11 rience,. e II s'en faut que les errements dangere ^ soient aujourd'hui abandonnés" partout: titre de simple exemple, signalons l'exam ® auquel s'est livrée, en 1911, la Commissi B provinciale de mutualité d'Anvers, pour 1 "• sociétés de son ressort. « Le bilan des Sociétés qui ont pu êt ; examinées jusqu'ici, dit le rapporteur, i ^ cuse d'un côté un mali de 1.339.795 fr. ; ' de l'autre, révèle un boni de 9Î-.854 fr. ^ peine. Ces eaissos de ma.ladie ont contra : jté des engagements pour une somme tota ; .de 5.237.635 fr. dont 3.505.587 fr. pour i * :demnités d'inca.pacite' de travail, 304 104 i , 'pour le service médical, 310.194 fr. poi la fourniture de médicaments; 050.071 i pour .secours au décès. La valeur actuel des frais d'administration s'élève à 319.9-francs. » A ce passif, les sociétés examinées pe j vent opposer 1° une encaisse de 504.465 fr , 2° des prévisions de recettes ordinaires poi , 3.4W.G0G francs. Le déficit doit être comt; par des ressources extraordinaires, revei. incertain, dont la Commission n'a pu év demment calculer la valeur actuelle/ « La Commission, dit le rapporteur, pei affirmer to-utefois, sans s'eteposer à la coi tradiction, que les vessouives extraord jnaires ne pourront combler les lacunes dt recettes ordinaires. » Superflu d'ajouter que la situation rév< lée par le rapport de la Commission ai versoise n'est pas exceptionnelle, ma: qu'elle se retrouve, sauf louables excei tions, d'un bout à l'autre du pays. En résumé, nos mutuelles sont, aujou: d'bui, au début d'une évolution indispei sable à leur sécurité, à leur avenir. San les brusquer, sans leur imposer du premïe coup une organisation parfaite, le gouve: nement pourrait contribuer à les asseoi sur des bases solides. Il suffirait pour cel qu'il subordonne l'octroi de la reconnan sance légale et des primes à certaines gî ranties d'ordre technique, fondées sur u juste équilibre entre l'échelle des cotisation et les 'risques à couvrir. Le. projet des assurances sociales procèd ! d'une façon tout opposée. Il suibordonn ragréatidn des mutualités là la conditio qu'elles « assurent » à leurs membres u minimum d'avantages. Et il laisse les mi tu alités libres de fixer à leur guise le tau des cotisations ! ! Comme si le taux de cotisations ne devait pas être fixé ma thêmatiqiuement d'après les avantages as surés ! Les auteurs du projet — il faut le sup poser — savent quel doit -être ce taux m nimum d'après les divers âges. Pour que ne l'ont-ils pas inscrit dans^ leur texte Ont-ils craint d'effrayer l'opinion en le ri vêlant ? R est certain que ce taux doit êtr très élevé pour les ouvriers qui ont dé passé la quarantaine. Est-ce une raison sul lisante pour permettre nue des mutualités mal éclairées ou téméraires, fixent un tau de cotisation inférieur au chiffre mathéma tiquement indispensable ? Le gouvernemen peut-il couvrir de son patronage, subsidie au moyen des fonds publics, une organisa tion qui, très certainement, marche vers 1 déconfiture et expose ses membres vieilli à une détresse noire, après avoir encaiss leurs cotisations durant de longues an nées ? Que le gouvernement accorde la recoi: nuisance légale à des sociétés de ce genre cela nous parait déjà inexcusable ; car so: estampille inspire aux ouvriers, à des boir nies peu instruits, à des malheureux peui ôtro, une fausse et funeste sécurité. Mais qu'il « oblige » ces ouvriers, ce hommes peu instruits, ces malheureux, s'affilier !à l'une ou l'autre des sociétés qu': couvre de son patronage s'ils ne veulent s réfugier à l'ombre du Conseil régional, e qu'il se lave les mains de la catastroph prévue, est-ce tolérable ? — —*g> t> 4b— — - MISE AU POINT AI. Jules Noirfalise, rédacteur de L'E.i press, orateur écouté de l'Association pr< grosisiste, a une bien risible prétention C'est de vouloir, à toute force, être l'intei prête autorisé du sentiment de l'Associatio libérale. U veut, per fas et nefas, que l'ordre d jour voté par l'Association libérale signifi que celle-ci est, dès maintenant, décidée se rallier lors de son assemblée statutaii do janvier 1915 au S. U. pur et simple la commune. Non seulement, l'ordre du jour n'a pa cette signification, mais il laisse ià l'ai semblée générale la faculté de délibéré en toute indépendance sur le futur régim électoral communal, en s'inspirant mênn au besoin, des travaux de la commissio des XXXI, de la Zwanze-commission, comm l'appelle L'Express. En attendant, et provisoirement, l'Assi dation libérale a maintenu la formule c •19% déjà visée par le traité d'alliance c 1910, mais il n'est interdit à aucun men •bre de l'Association de défendre une auti formule et d'essayer de la faire triomph< à la prochaine assemblée statutaire. Et nous avons le sentiment très ne quant à nous, que cette formule ne sera pî le S. U. pur et simple. En Belgique La liberté subsidiée M. Speyer a prononcé au Sénat un exc« lent discours contre la loi scolaire. L'exei pie qu'il a cité, à propos de la liberté d pères de famille, fait croire qu'elle sei souvent v.inçulé© sous le régime de demai E'Xçiï\r1o bien fait pour donner à réfléchi A Dochamps, dans le Luxembourg, ving cinq pères de famille, ayant 42 enfants < âge d'école, réclament vainement une écol 'M. Speyer, à diverses réprises, a posé <;'c'; Poullet des questions concernant cette jus revendication. Et l'école est toujours à crê si bien que les parents indignés ont < déclarer la grève scolaire. Demain, quand des pères de famille aya au moins 25 enfants en âge d'école, réel meront, suivant le" texte de la loi, le mai .es> tien ou la création d'une école communale ns' la députation permanente aura à se pronon tég cer et comme elie est cléricale dans sh le provinces sua- neuf, elle retiendra la de-ses mande et trouvera le moyen de ne pas leur de donner satisfaction. aej L'exemple de Dochamps devra-til être es{ suivi alors ? sé_ Certainement, pour amener la Chambre à les reviser la loi, à lui donner plus de nettete sé et à empêcher que l'on condamne des pè-^ res de famille à mettre leurs enfants dans 'ur des écoles contraires à leurs idées et ià leurs Eti' principes. 0"f_ L'œuvre de demain pour les libéraux, ce ^ sera de défendre à outrance la liberté des ue pères de famille que le projet doit assurer, ,é_ disent ironiquement les ministériels 1! L'on verra de quelle façon. Quant à la liberté subsidiée, M. Speyer A a uémontié que do subsidier à outrance des en écoles, dont l'Etat est banni, c'est inaccep-3n table. L'Lltat joue là un rôle du naïf qui es ne lui via guère. Cette naïveté, il ne la montre pas généré ralement quand il s'agit des sociétés sul> c- sidiées, sociétés de secours mutuels, etc., et etc. à Ne doivent-elles pas sé soumettre à tou-c- tes sortes d'inspections et de mesures de le contrôle... n- Les écoles cléricales seifles y échappent, r. La liberté subsidiée c'est dès lors la liberté ir pour un parti de soutenir son enseignement r. avec une grande partie des ressources de le l'Etat. L'union indéfectible Voici en quels termes le Patriote secoue M. Renkin, coupable d'avoir résisté si fai-Lp blement cependant aux missionnaires : lé « La convention cédant les mines de Kilo u, et de la Moto à une Compagnie privée, i_ dont le ministre de la colonie fut l'administrateur, est l'idéal des conventions, d'a-it près une note officieuse. i- S'il en est ainsi, on comprend moins que i- jamais que cette convention, signée par !S le ministre le 3 juillet 1913, et devant entrer en vigueur le 1er janvier 1914, ne soit i- pas encore déposée sur le bureau de la i- Chambre le 8 avril 1914... Pareille chose s est sans exemple. Que serait-ce d'une con-i- vention prêtant aux plus graves critiques? Ajoutez que, au mépris de lia convention qu'il s'agit de remplacer, 1a Compagnie t- n'est, plus à même d'avancer un piillion à s l'Etat constructeur de la ligne et que l'Etat J a dû avancer au lieu et place de la Compagnie, 6 ou 7 millions, pour le payement r des travaux... a Encore un thème heureux pour exercer, i- en l'honneur de leur natron, la verve des ^ rédacteurs de notes officieuses... » a s Une convention coloniale Un projet de décret approuve une con-e vention conclue le 31 mars 1014 entre la e colonie du Congo Belge et la -Compagnie i du Kasaï. i La. colonie, s'engage jusqu'au trente et - un décembre mil neuf cent vingt, à accor-£ der à une société ou à des sociétés fon-s dées par le contractant de seconde part et dont, les statuts seront approuvés par le ministre des colonies le droit d'exploiter pendant nonante ans à courir de la date de l'octroi du permis de concession, les : mines découvertes avant le 31 mars 1919. 1 La superficie totale de ces .mines ne ? pourra dépasser 100.000 hectares sans qu'aucune mine puisse absorber plus de 2 10.000 hectares. Nos députés au Cong'o Un organe de droite avait annoncé, en guise de poisson d'avril, que le gouvernement se proposait d'organiser un voyage de vacances au Congo pour les députés. ; Le plus drôle de l'histoire, dit à ce sujet le correspondant de la « Presse » d'Anvers, c'est que cette nouvelle, au lieu d'ê-tre un poisson d'avril, se trouve être tout g simplement une anticipation. Il est exact, en effet, que le gouvernement songe à organiser, pour les députés, une excursion eu Congo, en 1915. Il va de soi que, pour la circonstance, le ^ libre-parcours des représentants de la Nation serait étendu jusqu'au Congo. En d'autres termes, les frais de transports seraient assumés par l'Etat. Mais les excursionnistes auraient à payer ^ la nourriture, le logement, etc. y L'Uniert flamandc-wallonne a €ette œuvre nouvelle, que patronne la t Ligue de la défense nationale, a été créée a par les lieutenants Van den Eeck'aute, professeur à l'école des cadets à Namur, et Pulincx, du régiment des lanciers, à Namur.Elle est constituée en dehors de tout esprit et de tout parti politique et déjà de nombreuses personnalités lui ont promis un concours actif. Son programme d'ac-~ tion consiste â fonder des groupes d'union dans le plus grand nombre possible de lo-*_ calités, groupes qui seront rattachés entre „ eux et avec la Ligue de la défense nationale et qui auront pour tâche de combat-Ll tre partout l'esprit de discorde et de sépa-e natisme en matière de langues et de propa-^ gel* énergiquement et ardemment le culte e du pays et du drapeau national, i Nestor Wilmart On se demandait si Nestor Wilmart pas-s serait en cour d'assises ou en correction-i- nelle. 11 est vraisemblable qu'il sera ren-r voyé devant le tribunal correctionnel, le e substitut du procureur du Roi ayant ae-;, mandé sa comparution devait cette juri-n diction. e C'est le 25 avril que la Chambre du Conseil aura à se prononcer. )- Nestor Wilmart est toujours très calme e dans sa cellule et poursuit l'étude de sa e défense avej une activité inJassée. C'est M. i- Moriehar qui le défendra. Il s'efforce de '0 lui rendre la tâche aisée en le documen-f tant de toutes façons. ( La correspondance de Léopold II ' Les papiers de feu M. Beernaert comme ceux du général Brialmont, contiennent de nombreuses lettres de Léopold IL 11 parait qu'il ne sera connu tel qu'il fta't qu'au lendemain de la publication de ci'tte à double correspondance. Juger Léopold II par les cinq dernières années de sa vie, c'est formuler contre lui un jugement partial. On doit dessiner . son portrait d'après l'ensemble de ses traits et l'on ne peut le tenter qu'en s'occup mt -1" de toute sa carrière. ^ Les lettres à Brialmont le montrent tout 'a jeune constamment préoccupé de la défense nationale. En effet, la plupart sont / sign'tfâ quand il était encore duc de Rra- !-=i T:t. ^ A M Beernaert c'oot le souverain nui co ifie ses idées sur diverses questions en j- dehors des luttes de parti. Lo jour où toute cette correspondance pa-raîtra, la figure de Léopold II en serî» erardie devant la postérité. nt La fédération nationale C. D. A. a- Cette fédération, formée jadis des grou-u- pes provinciaux des fonctionnaires et em ployés supérieurs de l'administration des contributions directes, douanes et accises, s'est réorganisée en une fédération des associations par cadre. Le conseil d'administration, formé de trois délégués par association affiliée, a élu comme suit son bureau. Président général, M. Lahaye, contrôleur des douanes à Rousbrugge ; vice-président, M. Bouvy, vérificateur des douanes kà Anvers ; secrétaires, iM. Lortiois, commis de direction à Gand, et Mt Dubuit, commis aux écritures à Bruxelles ; trésoriers M. Hubain, contrôleur des contributions à Ath, et M. Ma-rioux, surnuméraire à Bruxelles ; administrateur de l'organe fédéral, M. Lambin, vérificateur à Bruges. iLa Fédération a pris la résolution de poursuivre avant tout : 1. le respect de l'arrêté de recrutement de 1878 et l'application de l'art. 39 à tous les agents qui désirent devenir fonctionnaires ; 2. la réalisation des desiderata essentiels de l'Association des vérificateurs. Rappelons que les délégués, de cette association, qui n'ont pas été entendus à l'audience ministérielle de 1912, attendent depuis deux ans qu'il soit fait droit à la promesse d'audience faite par M. Levie Ci M. Chauderiot, ancien président général et 'à plusieurs mandataires do la nation. lancent des Officiers La question de Vavancement des officiers est, de nouveau, fort discutée. Elle a fait l'objet d'une importante partie de la récente interpellation de MM. 'Devèze et Masson, relative ,à l'état militaire actuel de la Belgique. 'Le compte rendu analytique des béances de la Chambre ?ic- reflétant que très imparfaitement la question, il nous a paru intéressant, pour nos lecteurs, de demander quelques éclaircissements à une personne compétente. Voici un résumé de l'interview à laquelle nous l'avons soumise. Les principes sur lesquels le règlement relatif à l'avancement des officiers est basé $ont lés suivants : A fort peu de chose près, les groupements C>u tranches formés par des officiers nommés sous-lieutenants pendant le cours d'une même .année sont de valeur équivalente. C'est-à-dire que si la valeur physique, intellectuelle et morale d'un officier pouvait se peser, la somme des poids des officiers de chaque groupement, divisé ' par le nombre des officiers demeurerait un poids moyen sensiblement le même d'une-année à l'autre. Notons que ce principe est d'autant plus vrai que la tranche est plus jeune, car, au fur et à mesure des décès, des démissions, etc., l'équivalence créée à l'origine, par F identité des examens à subir pour obtenir répaulette, se modifie dans une certaine mesure, par suite des caprices du hasard. Chaque officier doit avoir les mêmes droits à l'avancement — Cela est indiscutable — Il faut, par conséquent, que, quand il s'agit de grades donnant le droit de commander des unités d'aimes différentes — c'est à dire 'à partir du grade de major — chacun puisse accéder à ces grades après le même nombre d'années d'état d'officier. Il doit donc exister, à partir- du grade de majo-r, une liste unique dans laquelle les officiers sont groupés par année d'ancienneté.Il faut aussi que la règle d'avancement stipule le nombre d'années d'ancienneté qui donnera droit à l'accession 'à chacun des grades d'officié,r supérieur. Sinon, nous retombons dans l'arbitraire et dans l'injustice puisque le hasard seul décidera si tel officier sera ipromu major après 21 ans de grade, tel autre après 30 ans, tel autre jamais, parce qiue trop âgé. alors que le troisième peut être infiniment supérieur au deuxième, et le deuxième meilleur que le premier. L'idéal serait, évidemment, d'avoir, de grade à autre, une proportion d'officiers décroissante de telle sorte que l'avancement se fasse automatiquement, les déchets provenant des départs, des décès, des incapacités, étant égaux à la différence des places réservées ,à chaque groupement dans deux grades successifs. Mais il est de bonne organisation de créer dans une année, des officiers pour les besoins réels, et non d'imaginer des besoins artificiels pour caser des officiers. On .aboutit ainsi, inéluctablement, à une sélection forcée. Voici en effet ce oui se produit : Supposons par exemple, que le besoin de posséder des officiers supérieurs jeunes nous amène à trouver q{ue le grade de major doit être franchi en 4 années. Supposons également que l'organisation dé l'armée soit telle qu'il doive exister 100 places de ce grade, abstraction faite des places occupées par des officiers dépassés. Il en résulte que, chaque année, 25 capitaines commandants doivent être nommés majors et que 25 majors doivent être nommés lieutenants-colonels ou éliminés. Si, pour fixer les idées, les conditions pour ce dernier grade sont telles qu'il faille en désigner 15 par an, le déchet annuel doit ; être de 10 majors. Le déchet dans un groupement d'officiers donné devrait se produire en 4 ans. Mais il peut être insuffisant, c'est-à-dire qu'il est possible que 18 ou 20 de ces officiers, nommés majors le même jour, doivent se partager les 15 places qui leur reviennent quatre ans après. Il faut procéder à une élimination. Si tous les chefs des intéressés avaient à suffisance, la conscience de leur devoir, oette élimination se ferait naturellement. Mais il faut compter, avec cette lâcheté humaine qui se cache sous la forme d'une bienveillance hypocrite oui n'est, en somme, que la recherche de 1$. popularité, et qui n'aboutit, en réalité, qu'au mépris intime des subordonnés pour leur chef. Le général qui n'a pas l'énergie d'éliminer les sujets les moin* bons, commet un crime ; crime envers son pays qu'il ne sert pas comme il convient : crime envers la masse des officiers dont il lèse les droits légitimes en accordant des faveurs' à ceux qui n'en sont pas dignes au détriment de ceux ciui suivent dans la carrière. Quoi q.u'il en soit, la. règle d'avancement doit prévoir le moyen d'éliminer un certain nombre de compétiteurs, jusqu'à concurrence du nombre de places à conférer. Il faut donc recourir à un examen ayant, le caractère d'un concours. Ceux qui prétendent , par conséquent, que tout officier qui satisfait aux examens imposés doit être nommé, ne comprennent pas les règles mathématiques de l'avancement et proposent une mesure injuste puisqu'elle a pour conséquence de léser les droits des générations suivantes. D'ailleurs, si on abandonnait l'idée de concours, on aboutirait ià un échec des lois de l'avancement. Chacun peut facilement comprendre que la cote obtenue par un concurrent a une valeur toute relative, qu'elle ne doit pas être considérée d'une manière absolue.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes