Journal des intérêts maritimes

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s.n. 1914, 11 April. Journal des intérêts maritimes. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/154dn40q4k/
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4WER8, samedi 11 avril 1S>1^ ✓ 7 le Trente-troisième Année Journal des Intérêts Maritimes I^iiolscïSSte sï ors»st Les Annonces, Siéclanies et Abonnements sont reçus directement au bureau du journal 3,;, rue Vieille Bourse, Anvers; à BRUXELLES chez MM. J. Lebègue & C°, rue de la Madeleine. ' J ^ \ Qrguàie de Défense dos intérêts Mtiri ailles, Financiers, Commerciaux et Industriels d'Anvers, Directeur : François PRUES. j Belgique S.UO fr. par au. ABONNEMENTS : j EtrLger 7.50 fr. p*r au. Prix par numéro : 10 centime» Représentants du journal à l'Étranger : & PARIS, MSi John P. Jones <4 0,31, rue du Faubourg, Montmartre;à LONDRES, MM. Davies & O, Finch Lane, Cornhill ; a COLOGNE. M.Rudolf Mosse.Annoncen-Eipéditiott La section " Aérostation., de la Hamlrarg-Amerika Line La sécurité des «Zeppelins» de plaisance est à présent chose acquise. Dans un long article, le journal Paris-Berlin s'attache à démontrer la parfaite sûreté offerte par ces vaisseaux contrairement à ceux usagés par la marine et ce à cause de leur confirmation toute autre et due surtout au fait que pour les Zeppelins de plaisance on a plutôt tenu compte du confortable et de la sécurité en reléguant au second plan la question de la célérité généralement obtenue au détriment des organes particuliers de l'engin; il en est de même de la suppression des chambres de munitions qui alourdissent considérablement l'aérostat, gênent ses mouvements et faussent son équilibre. Une preuve irréfutable est que si récemment deux «Zeppelins» de marine ont fini de façon tragique, il n'en est pas de même de ceux de plaisance qui ne prêtèrent à aucun accident nonobstant les centaines de voyages effectués. Il est tout évident que s'il fallait tenir compte cles conseils des froussards, l'on ne pourrait jamais rien entreprendre. Un tram pe-t d'railler, un auto verser, un cheval peut prendre le mors aux dents. Nous sommes persuadés que l'aérostation de plaisance est vouée à un succès certain et en effet la reprise des trajets aériens réguliers rencontrent à nouveau un intérêt sans cesse grandissant. Instinctivement les regards se reportent vers l'azur aux fins d'apercevoir les évolutions des Zeppelins argentés flottants dans les cirrus printaniers... le Zenith redevient pour le terrien morose l'objet de ses convoitises.La «Delag» (société par actions pour l'exploitation de l'aérostation de plaisance) disposera d'ici peu, provisoirement de trois Zeppelins, le «Hansa», le «Sachsen» et le «Victoria-Luise». Outre les huit ports d'atterrissage existants on en construisit deux autres jumellés, celui de Dresde et celui de Liegnitz. Courant 1913 ces trois aérostats ont fourni pendant 353 jours, 737 voyages avec une durée de 1,169 heures 42 minutes. Pendant cette même année, 63,336 kilomètres ont été parcourus et 14,010 passagers furent transportés, sans que, ainsi que nous l'avons dit plus haut, aucun accident ne se soit produit, la Hamburg Amerika Line (section aérostation) peut donc dès à présent escompter une fructueuse saison. Le siège de cette section, précédemment à Frankfurt, a été depuis lors transféré à Hambourg, cette administration dispose de nombreuses sous stations dans bien des villes pourvues de garages. Les croisières au-dessus de Berlin, à bord du «Hansa» ont déjà commencé sous la direction du commandant Heinen, journellement elle attire par centaines ceux avides du grand air et amants de panoramas magnifiques embrassant fleuves, prés et forêts englobant la ville de Potsdam à laquelle on adjoignit pendant les mois d'hiver un second chantier de construction. Aérostation et montage y font dorénavant un seul tout. Le «Victoria-Luise», à présent à Francfort, commandé par M. Lemberts, partira de là le 15 avril vers Wiesbaden, Hom-burg et Nauheim par-dessus le Taunus. Le «Victoria-Luise» dont on changea quelque peu l'aménagement des cabines stationnera alternativement à Francfort et à Baden-Dos. Courant les derniers mois, le «Sachsen», le dernier né de la Delag, évolua journellement au-dessus de Hambourg mais il ne transportait pas de passagers, il était au service de la marine pour ainsi dire affrété par elle, il fit des expériences de hauteur et de traversées en voyageant par tous les temps et prouvant ainsi sa stabilité. Après avoir été revu et vérifié dans les chantiers de Potsdam, l'ingénieur Lehmann le conduira le 15 mai vers Leipzig, son port d'attache. En 1914, et tant que le temps le permettra, de nouvelles croisières seront entreprises au-dessus de l'Allemagne, pour le prix de 200 marcs il sera loisible d'effectuer des voyages de 3 heures (contre 2 heures jadis) et 100 marcs seront la juste rémunération pour une envolée de 1 1/2 heures (jadis 1 heure). De grands intérêts s'éveillent en ce moment pour des voyages de longue durée mais à escales facultatives. Déjà des demandes émanèrent de Hildesheim, du Schleswig.de Pommeranie et de la Bohême, c'est dire la vogue qui atteignit le nouveau moyen de transport. J. I. M. Deutsche Levante Lînie A l'assemblée générale des actionnaires tenue à Hambourg, le président a déclaré que les frêts à la sortie sont encore satisfaisants,mais il n'en est pas de même des frêts de retour. Par suite de la nouvelle concurrence, la société sera obligée de prendre des mesures. Pour le conseil de surveillance on a élu des représentants de la Hapag et des grandes maisons de banque. LES DÉFRICHEMENTS DES TERRAINS INCULTES Monstieur Helleputte, ministre de l'Agriculture disait à Namur le 7 avril 1913 lors du Xe anniversaire de la fédération mutualiste provincial de réassurance du bétail: » Il y a de 40,000 à 50,000 hectares de terrains incultes en Campme, à peu près autant pour les provinces de Liège, de Namur, de Luxembourg. Nous ne comptons qu'environ une tête de bétail par hectare, 144 pour 100 hectares dans la Flandre Orientale, 74 seulement dans la province de Namur. Augmenter cette proportion, c'est résoudre le problème, et c'est pourquoi l'Etat a remis à l'étude la question du défrichement des "terres incultes. Coopérez à son action.» Monsieur le ministre commence donc à s'apercevoir, malheureusement assez tard,qu'en Belgique plus de 100,000 hectares de terrains sont incultes. Dans un pays aussi peuplé que la Belgique (plus de 220 habitants par kilomètre carré), où l'on se plaint constamment de manque de travail pour une nombreuse population ouvrière, où les capitaux abondent, n'est-il pas profon-i dément regrettable qu'un territoire presuu'é-gal à une demie-province soit encore totalement abandonné? Les égouts des villes salissent les rivières,en tuant le poisson et ainsi se gaspille l'élément fécond, qui, à bon marché, fumerait et ferait abondamment produire les champs. Par une néfaste, pénible contradiction, faisant de tout . bien tout mal, l'homme tue en polluant les | eaux par les matières mêmes qui devraient fertiliser la terre, sa grande mère nourricière! On expédie a grands frais des envois de na-! vires afin de récolter au pôle austral la fiente : des péhels et des pingouins, et l'incalculable i élément d'opulence qu'on a sous la main, on : l'envoie àla mer! ! Les eaux d'égouts renferment une très gran-I de quantité de matières organiques qui consti-i tuent des engrais précieux. C'est aux immenses bruyères de la Campine j qu'il faudrait à mon avis, expédier les allèges j chargées des dépôts de rivières, toutes boues ' et immondices qu'on confie actuellement à nos | cours d'eau; c'est pour là-bas que nos grands centres devraient recueillir tout ce que leurs égouts reçoivent en fait de matières fécales, résiduaires et ménagères, et qui, maintenant, sont toutes déversées dans nos rivières. Les cultivateurs de cette pauvre région feraient bon accueil à cet engrais, il y produirait la prospérité; ici, il sème la mort et la dévastation.Tous ceux qui ont à cœur la prospérité de leur patrie, et l'intéressé principal est bien l'Etat même, ne peuvent manquer de s'intéresser à cette grande œuvre nationale de la mise en valeur de terres incultes. L'eau des égouts des villes, l'un des engrais liquides les plus abondants, reste généralement sans emploi, quoique depuis plusieurs dizaines d'années la science et l'industrie aient recherché et trouvé les moyens de les utiliser au profit de la production agricole au lieu de les iaisse^- saouler dans les rivières, au détriment de la salubrité publique. Partout où elles peuvent être conduites sur les terres incultes, les eaux des égouts des villes, formant un engrais liquide variable dans sa composition, mais toujours très énergique, créent pour ainsi dire le sol cultivable. C'est ainsi que Thaër, le célèbre agronome,en dirigeant, il y a une soixantaine d'année, sur des sables jusqu'alors stériles, les eaux des égouts de Berlin, déversées précédemment dans la Sprée, a créé près de cette grande ville des prairies d'une incomparable fertilité. La même chose a été réalisée vers la même époque, quoique sur une moindre échelle, aux environs de la capitale de l'Ecosse; les eaux des égouts d'Edimbourg ont changé en champs fertiles des terres réputées antérieurement trop mauvaises pour les cultiver avec quelque chance de succès. L'avantage des engrais liquides est de pouvoir être transportés au moyen de conduits souterrains, à de grandes distances, sur les terrains qu'ils doivent fertiliser.D'autre pari, les eaux d'égouts, sont riches en matières azotées; traitées par des procédés depuis longtemps connus et peu coûteux, elles donnent, tout en se purifiant, un précieux engrais.Nous nous trouvons donc en possession d'une source de richesse par d'énormes quantités d'engrais qui enfouis dans nos terres incultes devraient améliorer les terrains et arrondir les revenus de nos paysans. Et cette richesse est anéantie. Non seulement l'engrais, ainsi noyé, ne féconde plus rien, mais il tue en masse la vie de nos rivières et il ne nous reste plus qu'un amoncellement d'abjections devant le quel nous nous arrêtons tout interdit de nôtre imprévoyance. Les boues des villes sont des déchets également utilisables pour la fertilisation des terres incultes. Ce qu'on appelle ordinairement: «Boues des villes», se compose essentiellement de débris provenant du balayage de l'intérieur des habitations et des déjections abandonnées sur les voies publiques par les animaux. En Belgique, le sable dont on se sert pour tenir propre la plupart des appartements du rez-de-chaussée,forme, avec les cendres et le crottin des chevaux la base des boues des villes. La consommation considérable des légumes, dont les déchets sont compris dans le balayage de chaque maison, rend,, des boues très riches en principes organiques et constitue efficacement à accroître leurs propriétés fertilisantes. La ville d'Anvers en répandant ces boues sur les sables de la Campine a obtenu des résultats remarquables; espérons que son exemple sera suivi. Monsieur Jules Lohay, dans une conférence donnée à la Société Centrale d'Agriculture, a préconisé les moyens pour fertiliser les terres incultes. Il demande entr'autre que le Gouvernement concèd^ le transport gratuit des immondices, qu'on transporterait sur les terres incultes. Ce serait là, sans conteste, pour l'Etat un bon placement d'argent. Le transport des immondices coûterait normalement 150 fr. l'hectare mais le transport gratuit ne serait permis que pendant quatre ans pour une même parcelle et une fois que le mauvais terrain serait transformé en terre productive, on n'exigerait qu'un prix fixe de transport de huit francs pour les engrais nécessaires pour un hectare. Il est plus que probable que le transport de ces immondices profiterait pour ces terres car nous ne devons pas ignorer que le «Land van Waas» qui à présent possède des terres fertiles n'avait dans le temps rien à envier à la Campine actuelle. Il existe une commission de défrichement des terrains incultes, il est donc à souhaiter qu'elle mettra aussitôt la main à l'œuvre. En Ardenne.on a commencé le défrichement. Souhaitons que l'Etat y fasse un essai avec les eaux résudiuaires d'égouts et autres déchets de voirie. Ch. Rutgesrts. LES TRAVAUX AD PORT AU CONSEIL COMMUNAL Dans sa séance de lundi, le Conseil communal a approuvé les travaux suivants: Hangar au quai n°52 du bassin America Travaux d'agrandissement et do modification Crédit extraordinaire Il est nécessaire d'effectuer, ^sans retard, certains travaux d'agrandissement et de modification au hangar en bois, existant au quai n°52 du bassin America et pris en location par la maison Siebert & C° à l'usage de la Bickmers Orient Linie. Après l'exécution de ces tr-avaux, le prix de location du hangar sera augmenté de 2500 frs l'an. Le coût de l'entreprise, dont le cahier des charges et plan ont été communiqués à la Commission des travaux publics, est évalué à 16,000 francs. Aucun crédit ne figure toutefois au budget de 1914 pour la liquidation de la dépense. Nous avons donc l'honneur de prier le Conseil communal de vouloir voter un crédit extraordinaire à régulariser à la clôture du compte de 1914, sous le Titre II, litt. I, Chap. 6, art. 4 et — afin de tenir compte des travaux imprévus qui seraient éventuellement à effectuer — de fixer le montant de ce crédit à 20,000 francs. Construction de deux hangars aux cfuaïs n° 99 et n° 100 de la deuxième darse Pians et caîiier des charges En séance de ce jour la Commission des travaux publics a pris connaissance du cahier des charges, ainsi que de plans y annexés transmis au Collège par le service des travaux maritimes et relatifs à la construction de deux hangars métalliques à ériger aux quais numéros 99 et 100 de la deuxième darse. Chaque hangar,d'une longueur de 152,30 m., se composera de deux travées, parallèles au mur de quai. La profondeur des hangars est fixée à 51 mètres, mesurée d'f.xe en axe des colonnes extérieures. L'entreprise comprendra également l'exécution de travaux de pavage en matériaux de remploi ainsi que de travaux en matériaux neufs, évalués respectivement à 24,000 et 141,600 francs. Un article additionnel au cahier des charges laisse aux soumissionnaires la faculté de faire des offres pour la construction des hangars, suivant un projet dressé par eux-mêmes et s'écartant du type prescrit par le cahier des charges. Il est rappelé que, relativement à ce dernier type de hangar, des détails ont été donnés dans le rapport de la Commission des travaux n° 113, en date du 6 mars dr, concernant les hangars à construire aux quais numéros 101 et 102 de la deuxième darse. Les travaux doivent être terminés dans le délai de six mois. Pour le cas où le soumissionnaire userait delà faculté que lui laisse le cahier des charges et présenterait un projet dressé par lui-même, il devra indiquer dans sa soumission le délai dans lequel il s'engage à terminer les travaui:. La Commission des travaux publics propose au Conseil communal: a) d'approuver les plans et le cahier des charges précités; b) d'autoriser le Collège à procéder à la mise en adjudication publique des travaux; c) de voter, en vue de la liquidation de la dépense, un crédit supplémentaire de 650,000 francs à régulariser — de même que le supplément de crédit dont question dans l'exposé collégial numéro 141 du 13 mars dr — à la clôture de la comptabilité de l'exercice 1914, sous le Titre II, litt. I, Chap. X, art. 2. Exercice 1914. Crédit extraordinaire Construction de hangars au Bassin Cana! prolongé et aux Darses H et E!l Il est dit dans les rapports de nos commissions des Travaux et du Commerce (Numéros 529 et 585, 28 octobre et 28 novembre 1913) concernant l'adjudication des hangars à construire aux numéros 78, 79 et 80 et aux numéros 81 et 82 du Bassin Canal prolongé, que la régularisation des dépenses sera faite au moyen de crédit de fr. I,200,000, — prévu au budget de 1913, Titre II, litt. I, VIII, art. 3, pour la construction de hangars au Bassin Canal et la Darse I. Il est cependant désirable, en vue d'une séparation nette entre les frais de 1er établissement du chef de l'installation et de l'outillage de la première partie du Bassin Canal et de la Darsel, d'une part, et de la 2e. partie du Bassin Canal et des DarsesII et III, d'autre part, de régler les dites dépenses au moyen du crédit spécial, prévu pour les hangars à construire à la 2e. partie du Bassin Canal, à laquelle appartiennent les quais 78 à 81. Tel crédit figure pour la première fois à l'exercice 1914, sous ;le Titre II, litt. I, X, art. 2; il se monte à fr. 1,000,000, —; les dépenses à lui imputer, du chef de la construction des harigaré dont question, ci-dessus, se montent à: aux numéros 78-79-80 fr. 825,000,— aux numéros 81-82 fr. 425,000,— Il y a lieu d'ajouter à ces sommes une dépense de fr. 635,000.— pour l'érection de hangars aux quais 101 et 102 (côté Nord de la Darse II) et dont le cahier des charges avec les plans ont été approuvés en votre séance du 9 mars dernier. fr. 1,885,000,— Nous avons conséquemment l'honneur, Messieurs, de vous demander le vote d'un crédit supplémentaire de 900,000,— à régulariser à la clôture de l'exercice 1914, sous le Titre II, I, X, art. 2. Hangars aux quais numéros 78-79 eî 80 du Bassin Canal Ecïairage électrique Plan et caSsier des charges En vue du placement des installations électriques pour l'éclairage des trois hangars aux quais numéros 78-79 et 80, le service technique a transmis au Collège, sous la date du 24 dernier, un cahier des charges avec plan. L'éclairage sera réalisé au moyen de 154 lampes, chacuse de 50 bougies et à filament métallique. Elles seront alimentées chacune par le secondaire d'un petit transformateur séparé abaissant à 20 volts la tension alter- j native de 230 volts environ. Tous les conducteurs à placer sous les hangars seront en cuivre étamé, recouverts d'une couche de caoutchouc pur et d'une couche de caoutchouc vulcanisé. Ils auront une section niforme de 4 m/m et seront établis dans des tubes isolants protégés par une gaine en acier. L'entreprise donnera lieu à une dépense de 19,000 francs environ, à régulariser à l'aide d'un crédit de 500,000 francs prévu au budget de 1914, sous le titre II, litt. 1, chao. 10, art. 3. Le cahier des charges précité et le plan qui y est joint, examinés par la Commission des travaux publics en séance de ce jour, n'ont donné lieu à aucune observation. En conséquence le Conseil communal est prié de vouloir: a) approuver ces documents; b) autoriser le Collège à procéder à l'adjudication publique de l'entreprise. Cabines de transformation électrique aux Nos 79 eî 82 du Bassin-Canal Equipement électrique. Adjudication Sur e lcahier des charges approuvé par le Conseil communal le 17 noveubre 1913, le Collège a procédé le 20 janvier dernier, à l'adjudication publique, par soumissions cachetées, de l'équipement électrique des deux quais numéros 79 et 82 du Bassin-Canal.La plus basse soumission, s'élévant à 18,137 francs, émane de la société Elektro-technishe Fabrik Max Schorch & C° A. G. Bheydt. Cette société a fait savoir, avant l'approbation de l'adjudication, qu'une erreur s'étant glissée dans son prix, elle retire son offre. Malgré l'insistance du Collège, elle refuse d'exécuter les travaux au prix de sa soumission. Il ne resterait donc qu'à l'attraire en justice pour obtenir la résiliation du marché aux torts de MM. Schorch & C°, mais comme l'équipement de ces deux cabines doit servir à la transformation du courant destiné aux grues et à l'éclairage des bassins du Nord, il est urgent de statuer sur le résultat de l'adjudication, afin de pouvoir entamer les travaux dans le plus bref délai possible. - Nous avons donc L'honneur de vous pro poser, Messsieurs, d'approuver la soumission suivant immédiatement celle de la Elektrotechnische Fabrik Max Schorch & C°. Cette soumission s'élève à 22,180 francs et émane de la société anonyme A. E. G. Union Electrique. Au cas où le Conseil se raillerait à la présente proposition, il serait entendu que tous les droits de la Ville contre la société défaillante demeureraient réservés. Cale sèche au n°61 du bassin Lefebvre Construction d'un bâtiment pour le service des appareils mécaniques En séance du 2 février dr, le Conseil communal a approuvé le cahier des charges et le plan y annexé relatifs à la construction d'un bâtiment pour le service des appareils mécaniques, à proximité du bâtiment des machines de la nouvelle cale sèche au quai numéro 61 du bassin Lefebvre. Ce cahjer des charges stipulait que les soumissionnaires auraient à joindre à leur offre les calculs justificatifs du béton-armé pour les fondations et la toiture-terrasse. Pour l'entreprise, évaluée à 20,800 francs, les soumissions suivantes ont été remises à l'adjudication publique dont la date avait été fixée au 27 mars dr. P. M. Hargot, Anvers fr. 21,390 J. Verdonck, Borgerliout " 21,499 A. Boofthooft, Boom " 21,539 22,095 J. B. Uyterhoeven, Anvers " 22,395 C. Masson, Anvers " 23,900 Soumissicn de MM. P. & M. Hargot Les calculs du béton-armé, effectués par le bureau central de la société « Bétons-armés Hennebique», de Paris, ne donnent lieu à aucune observation importante de la part du service ess travaux maritimes. Toutefois l'épaisseur des parois de la fosse d'aisances et de la cave (côté arrière du bâtiment) — épaisseur prévue à 0 m. 18 par les soumissionnaires — devra être portée à 0 m 36, pour résister à la pression des remblais effectués de ce côté. Les entrepreneurs se sont engagés, par écrit, à renforcer les parois, conformément aux indications de la ville et sans augmentation du prix de leur soumission. Soumission "Je M. Verdonck et sousnisscra de M. Reofthooft. Ces deux entrepreneurs ont remis la même note de calculs justificatifs. Il n'y a pas d'observations à présenter quant à la terrasse, mais les calculs qui se rapportent au radier et à l'empattement de fondation du mur de clôture sont insuffisants. Les deux soumissions ne peuvent dond être acceptées.Soumissions de M. Uyterhoeven. 1° Projet avec emploi de béton armé du système «Kahn» de Bruxelles. Les calculs, se rapportant à la terrasse, ayant seuls été fournis, il n'a pas été possible de s'assurer si toutes les parties présentent la réistance voulue. 2° Projet prévoyant, pour la terrasse, un «plancher Idéal» système De Jaegere et un radier en béton armé. En ce qui concerne les calculs de cette dernière partie du bâtiment, l'acier est mis en œuvre en quantité suffisante, mais la disposition des armatures en fer devrait être modifiée. Soumission de M. Masson. Projet De Jaegere, comme ci-dessus. En résumé, les projets Hargot (béton armé-système Hennebique) et Uyterhoeven et Masson (béton-armé système De Jaegere) peuvent être acceptés à la condition, pour le premier, de renforcer les parois de la cave et de la fosse d'aisances et pour les autres, de modifier la disposition des armatures en fer du radier. L'offre remise par MM. P. & M. Hargot, au montant de 21, 390 francs est la plus fa-voragle, toutefois il y a lieu d'observer que le devis, s'élévant à 20, 800 francs, est dépassé de 2.8 o/o par la dite soumission. Le Collège en propose néanmoins l'approbation au Conseil communal parce que le service intéressé doit pouvoir disposer du bâtiment à bref délai et, parce qu'il n'est pas probable qu'une réadjudication donne un meilleur résultat. Un grand Paquebot Bëijjë Nous avons dit, voici quelque temps, que la Red Star Line avait fait mettre en chantier, pour le service postal d'Anvers à New-York,un grand transatlantique qui, au point de vue du luxe et du confort, rivaliserait avec les plus belles unités étrangères. Les travaux son'c poussés avec activité. Le nouveau paquebot belge dépassera, en dimensions, le «Lapland», qui est cependant une puissante unité et le plus grand navire qui soit jamais arrivé à Anvers. Le nouveau navire sera dénommé «Belgen-land», et rappellera ainsi une des anciennes unités de la ligne, familière aux Anversois; ce paquebot, qui, à l'époque de sa mise en service, fit l'admiration du monde maritime de notre place, fut construit en 1879, et vendu en 1905. Le nouveau «Belgenland» aura un tonnage sept fois supérieur à celui de l'ancien. Voici les dimensions comparées des deux vapeurs:Belgenland 1879 Belgenland 1915 Longueur 125 mètres ,204.21 mètres Largeur 12.03 « 23.77 Tonnage brut 3,702 tonnes 25,000 tonnes Passagers cabine 140 » 880 » Emigrants 700 » 2,oO » Ce rapprochement de chiffres met en lumière les progrès, réalisés par notre grand armement trans atlantique qui contribue pour une si large part, à l'activité du port' d'An-veis; il a, d ailleurs, acquis uné importance mondiale, tant par le total des capitaux engagés que par l'importance de sa flotte.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal des intérêts maritimes behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1907 tot 1919.

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