Journal des intérêts maritimes

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s.n. 1914, 04 April. Journal des intérêts maritimes. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1ng74/
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ANVERS, saaïie(!i avril 1914 i Treiite-troisiènift Aitnee Journal des Interets Maritimes Publicité si Forlait Les Annonces, Réclames et Abonnements sont reçus directement au bureau du journal 3,;, rue Vieille Bourse, Anvers; à BRUXELLES chez MM. J. Lebègue & C°, rue de la Madeleine. Organe de Défense des Intérêts Maritimes, Financiers, Commerciaux et Industriels d'Anvers. Directeur : François PRUES. „ 1 Belgique o.u(J fr. par Stc ABONNEMENTS : { Etr^ger 7 50 ,n> Prix par numéro : 10 centimes Représentants du journal à l'Étranger : à PARIS, MM. John F. Jones A G*, 31, rue du Faubourg, Montmartre;à IjONDRES, MM. Davies & O, Finch Lane, Cornhill ; a COLOGNE, M.Rudolf Mosse.Annoncen-Expéditio*. Une autre calamité Une autre infortune publique, qui atteint à Anvers le commerce maritime, est bien celle des frais de veilles lesquels, en réalité, ont été créés, non pour favoriser les transactions commerciales ni pour protéger les marchandises contre le vol, mais simplement, à notre avis, pour procurer à certaines maisons ou corporations un surcroît de bénéfices que les firmes sérieuses devraient dédaigner et supprimer définitivement dans l'intérêt du commerce. A plusieurs reprises nous sommes partis en guerre contre cette malencontreuse institution des frais de veilles qui commence à lasser les meilleures volontés, et il y a de quoi. Nous avons toujours prétendu, et nous maintenons notre manière de voir à ce sujet, que chaque ligne a le devoir de faire veiller les marchandises arrivant par ses vapeurs ou toutes celles confiées à sa garde avant l'embarquement. Il est évident qu'il devrait y avoir une limite de temps et que personne ne peut songer à obliger un armement de veiller indéfiniment des marchandises que le destinataire ne vient pas réclamer après plusieurs jours d'attente, ou celles laissées sur quai par une cause indépendante de la volonté de l'armateur. Mais il est incontestable que les lignes, quelles qu'elles soient, devraient accorder au moins cinq jours francs sur quai pour permettre au destinataire de faire la déclaration en douane, de demander des wagons, ce qui n'est pas toujours facile surtout en ce moment où il y a pénurie de matériel au chemin de fer. Bref il faudrait que le commerce fût définitivement exonéré de ces frais de veilles qui enlèvent tout profit à l'intermédiaire. Aussi il est notoire que le client refuse habituellement de rembourser ces frais à l'intermédiaire qui a toujours l'air de vouloir faire un bénéfice illicite sur le dos de la marchandise.Au déchargement d'un vapeur les agents mettent ordinairement un ou deux veilleurs pour surveiller les marchandises débarquées. Ces veilleurs sont payés à raison de frs 3 par jour et 4 frs par nuit soit sept frs pour 24 heures et par veilleur. Pour toute marchandise séjournant pendant cinq jours sur le quai cela fait 5x14 francs= 70 francs qu'un armement peut bien payer dans l'intérêt de ses chargeurs ou destina-considérable sur des frais qui constituent taires, sans chercher à se faire un bénéfice en réalité, pour le commerce, une véritable calamité presqu'aussi grande que celle des vols. Nous avons cité des exemples où des corporations ont réclamé jusque 70 francs et 80 francs pour veiller un petit colis dont la valeur ne dépassait guère cinquante frs. La question des frais de veilles devrait donc faire l'objet d'un examen sérieux de la part de la commission communale du commerce et l'on devrait définitivement prendre des mesures pour enrayer cette mauvaise habitude de faire payer par les destinataires les frais de veilles encourues pendant les cinq premiers jours du déchargement. Ou encore si l'armement n'entend pas prendre à sa charge les frais de veilles de plusieurs jours qu'il n'en fasse pas une exploitation, mais se borne à se faire rembourser par tous les destinataires, aifTjro'-rata de la quantité de marchandises veillées, ce qui représenterait en somme quelques centimes par destinataire. Il devrait en être de même pendant le chargement. Les marchandises déposées sur le quai, aux fins de mise à bord, devraient être veillées par l'armateur qui a intérêt à les recevoir à bord sans aucune réclamation, et la cargaison étant mise à sa disposition au moment où le vapeur la réclame, il n'est que juste que ce dernier supporte les frais résultant d'une surveillance toujours nécessaire sur un quai d'embarquement. Nous prétendons que la surveillance d'un quai doit être faite non par lés chargeurs mais bien par l'armement qui doit réunir son chargement et prendre des dispositions pour que l'embarquement des marchandises acheminées par le chargeur soit effectuée sans retard, et que s'il y a du retard dans l'embarquement les marchandises soient veillées aux frais de l'armement.On a un peu trop abusé de ces malencontreux frais de veilles et il est temps que l'on y mette un frein. Dunette. Le Problème des Carndes Communes La commission des XXXI chargée de soli tionner l'importante question de l'unificatio des lois électorales se comptait, comme à pla sir, dans de longues discussions théorique Les Anversois.gens pratiques, connaissant l'E caut, savent combien il est pénible de remo: ter le courant; ils estiment qu'en politique, servait dangereux aussi de vouloir supprimi le S. U. accordé aux citoyens il y a vingt an pour désigner les candidats appelés à siège dans les assemblées délibérantes,et de leur faii admettre la représentation des intérêts qui 1 miterait leur choix. Nous croyons que l'aboi tissement final et fatal de ces discussions e l'adoption du S. U. pur et simple à 25 ans, -pei être avec l'adjonction d'une seconde voix au pères de famille, âgés de 35 ans, jugés digne du droit de vote. Nous espérons dans l'intéri de la Justice, qui est l'intérêt supérieur de toi les citoyens et de tous les partis, que la R. I viendra tempérer la tyrannie du nombre < qu'il appartient aux partis politiques qui.dar notre siècle de progrès, doivent rivaliser d'in tiative et de persévérance pour réaliser le pn grès social, le bien public, d'envoyer dans le parlements une élite comme intelligence, di vouement, désintéressement pour défendre le grands intérêts des communes, des provii ces, du pays. L'étude, à laquelle nous convions le public s'intéresser, afin de la compléter, de la mod fier peut-être, va porter sur la composition fi ture des conseils communaux dans les grand centres, pour répondre à l'intéressante con mumeation que M.H. Francotte faite, à la séai ce du 25 mars dernier, à la commission. Après discussion entre MM. Van der Veldi Dejace, Destrée et Woeste, l'ordre des tr; vaux proposé par la sous-commission est ai cepté par la commission. Après le résumé de 1 première partie de l'exposé dé M. H. Francotti nous donnons le programme détaillé des tr; vaux qui intéressent nos lecteurs et hâtera ail si la solution d'une question d'ordre public < national, d'où nous verrions avec bonliec voir éliminer le facteur politique, qui a caut au pays tant de ruines matérielles et morale; pour le remplacer par l'intérêt patriotique re, pectueux de tous les droits acquis et surtoi de l'autonomie communale. S'il est vrai qu'i ne question bien posée est à moitié résolui nous constatons avec plaisir que le travail e: bien défini, nettement limite, et très complet. M. H. Francotte montre, dans sa commun cation, qu'il y a, en Belgique, «un problèm des petites communes». Leur grand nombre soulève une difficull au point de vue des réformes proposées. C point n'a pas encore été envisagé par la con mission. Cela veut-il dire que la question n' pas d'importance? L'autonomie des petite communes, qui fait partie de nos traditions n; tionales, doit être sauvegardée et mise à l'ab: des atteintes du pouvoir. A ce point de vue, y a lieu de signaler que dans beaucoup d'à rondissements, cette question intéresse no seulement la majorité des communes,mais au si la majorité des habitants. Parmi les questions admin'stratives, relat ves aux petites communes, M. H. Francotti examine spécialement la nomination des bourj mestres, les fonctions de l'échevinal, celle des receveurs et des secrétaires communaux La gestion financière des petites commune soulève de graves questions d'imposition, e d'une façon générale, on peut remarquer qu toute mauvaise gestion financière eitteint su: tout la propriété foncière.Tout cela montre qc le S. U. ne peut pas, par lui seul, assurer 1 gestion convenable des petites communes, importe de rechercher des garanties. Voici maintenant le programme complet de travaux de la commission des XXXI: Chapitre 1.— Organisation de la gestion con munale: 1. Rôle des commissions syéciale (extension de l'article 92 de la loi communale 2. organisation de l'information publique i professionnelle (article 75 de la loi commun; le); .3 mode d'intervention des contribuable dans la gestion financière; 4. referendum con munal; 5. recrutement du personnel admini tratif; 6. régime des régies communales; 1 union des communes au point de vue de ce: tains services publics; 8. régime spécial à appl quer aux agglomérés de communes (Bruxelle, Anvers, etc.); 9. organisation de la police adm mstrative; 11. nomination des bourgmestre et échevins; 12. tutelle administrative. Chapître2. — Organisation des conditions d droit de suffrage: 1. Nationalité; 2. sexe; S. àg (à réserver pour l'examen des garanties); résidence; 5. causes d'exclusion. Chapitre 3. — Organisation des garanties a régime électoral: 1. Procédure; la R. P. et so organisation; 2. éligibilité; a) choix préalabl b) catégories; c) conditions d'élimination; corps électoral: a) représentation des intérê et représentation professionnelle; b) conseille] communaux supplémentaires; c) suffrage égi litaire; suffrage plural. Dans un article publié en 1906 dans le «Ra liement», sur l'unification des lois électorale nous montrions à quels résultats incohérent sont arrivés nos Chambres législatives insp rées par l'intérêt politique souvent Contran à l'intérêt public et en complet désaccoi avec les sages avis .de Montesquieu. Nous fa sions remarquer que la loi communale, vieil de 70 ans, ne pouvait prévoir l'immense dév loppement qu'a pris la population belge d puis 1830 et le groupement de ces populatioi autour de cinq centres que constituent l'aggl mération de Charleroi et celle des quat: grandes villes. En ce qui concerne la comp sition des conseils communaux, la loi cor munale fixe sept conseillers pour les plus p ti.tes communes et trente et un pour les pli grandes; la proportion est établie en rappo avec la population, mais le maximum se ra porte aux communes de 80,000 habitants. C combien de communes comptons nous actue lement qui ont dépassé ce maximum et A vers qui l'a dépassé plus de quatre fois, n'a rait que 31 conseillers? Nos députés se sont rendus compte de cet anomalie, mais au lieu de modifier la loi cor munale, ils ont jugé bon de créer cette abon i- nation des conseillers patrons et ouvriers que n personne n'oserait plus soutenir à présent. M !- Francotte voudra bien reconnaître avec nous s. que le problème des grandes communes dof s- préoccuper avant tout nos législateurs, è i- cause de sa grande importance parce qu'f il est essentiel pour l'avenir du pays. ■v Les besoins des vastes agglomérations aug 3> mentent avec les progrès de l'hygiène, pai :r exemple, l'unification des services publics e pour les agglomérations s'impose donc, elle est réalisée à Bruxelles du reste elle eut dû, è fortiori, exister à Anvers où nous avons une 5Î agglomération forcée et délimitée par une en lt; ceinte fortifiée. Ne nous étendons pas d'avan x tage sur ce sujet prévu du reste dans les 6° !s 7°, 8° du Chapitre I des travaux de la Com-1 mission et bornons nous à l'examen du nom-;s bre dec onseillers à adopter dans les commu->é nés de 80,000 habitants et plus. ^ D'abord, il est à remarquer que ces commu-nés assez nombreuses sont divisées, pour la ] plus part, en un certain nombre de cantons ,g élisant des conseillers provinciaux par can-i ton; afin de représenter au conseil commu-" nal, les intérêts de la partie de la commune constituant le canton, ne serait-il pas utile et logique que chaque canton désignât aussi ses conseillers communaux? td Spécialement pour ce qui regarde Anvers,en I traitant la question de l'autonomie du port, g nous avons montré le grand intérêt qu'il y * aurait à délimiter les terrains constituant le j port, dont, les besoins sont différents de ceux des autres sections de 1a, ville; rien que poui les services spéciaux de la police et l'institu-tion d'un tribunal de flagrants délits de façon à réduire au minimum les vols qui s'y commettent.?" Dans les grands centres, il existe générale-ment auusi un canton plus tôt rural dont les intérêts doivent être respectés; de ces consta-tations il résulte que la Commission pourrait r examiner au préalable si la limitation des e cantons, telle qu'elle existe actuellement, ne 3 doit pas être modifiée de façon à pouvoir ser-jl vir à la fois utilement dans la désignation des 1T conseillers communaux et des conseillers pro-j_ vinciaux. Ouvrons ici une parenthèse, pour prier la Commission de ne plus admettre le II cumul des fonctions électives; si des exceptions doivent être autorisées, qu'elles soient motivées et sanctionées par arrêté royal. e Dans une démocratie bien organisée, l'élite des partis aoit siéger dans les assemblées délibérantes, dont les débats gagnent en clar-p té et en autorité quand elles sont composée^ ' de personnes capables de résoudre les problèmes posés. Les qualités administratives ,g d'un conseiller provincial, ne sont pas né-.b cessaires à tous les conseillers communaux devant posséder celles d'organisateurs locaux, , de même qu'un député ou un sénateur doit être avant tout un administrateur de budgets, , un législateur. Toutefois, il y a partout nuisance à avoir des assemblées délibérantes trop nombreuses et nous basons notre affirmation sur une remarquable étude de cette impor-tante question produite au Corps législatif - de France en 1848, ou les Dupin, les Thiers et !" autres hommes d'Etats estimaient qu'une as-s semblée délibérante de plus de cent membres c- était inopérente Aussi, en présence des dis-is eussions souvent peu édifiantes que présen-t, tent nos débats parlementaires et fidèle au e principe de la Constitution, avons nous de-> mandé d'avoir au Parlement, au heu du plus e grand nombre de députés autorisé par la a Charte, de nommer un député par 40,000 élec-[1 teurs inscrits,et non par 40,000 habitants pour respecter l'esprit de la Constitution. De même :S pour ce qui regarde le nombre de conseillers communaux, si on appliquait à Anvers par exemple la loi communale, tombée en g désuétude, le conseil communal devrait compter environ 125 membres, ce qui est excessif. ;; Pour restreindre ce nombre à de sages proportions, nous soumettons à la Commission " l'idée de fixer à vingt cinq membres le maxi-. mum de sièges à conférer par canton des grands centres, la qualité des membres devant l~ suppléer à la quantité pour faire œuvre utile et pratique. Nous inspirant des idées de la B. P. et de la représentation des intérêts également respectables, chacun de ces cantons ?' ne pourrait-il avoir le droit d'être représenté " aussi au collège ééhevinal par un ou deux re-b présentants, le bourgmestre devant être l'élu de tous les électeurs de la commune? Le suf-u frage des femmes est une éventualité prochaine ne à laquelle il est bon et prudent de se pré-*■ parer; le moment n'est-il pas venu d'accorder, au moins pour les élections communales, le u droit de vote aux femmes âgées de vingt cinq n ans, possédant un diplôme de capacité, ou 3; payant des impôts pour exercer dans la com-3. mune un commerce ou une industrie ? Si ;s l'exemple des suffragettes anglaises vient con-•s traîner le mouvement féministe, n'oubliont i- pas que les femmes de ce pays rendent de grands services dans les country concils ei 1_ l'administration des communes dans plusieurs s pays. Nous sommes partisans d'accorder1 le s' droit de suffrage à l'élite des femmes poui j_ les initier à la vie publique, en leur accordanl ■e le droit de vote pour l'élection des conseillers xl communaux d'abord, pour participer au refe-j. rendum que nous ne saurions assez appuyer. le parce qu'il est l'émanation directe du peuple e. souverain, dont les intérêts supérieurs som e_ souvent sacrifiés par les politiciens; le refe ls rendum c'est l'expression de la volonté di 3_ nombre qui ne saurait être méconnu, sans ,e exciter des révoltes, sans troubler le pays. Le 0_ grand souci du bien public, et de l'avenir dv 1_ pays, commande d'envoyer aux assemblées e délibérantes, l'élite des partis, des hommes ]g dévoués, désintéressés, les plus capables, les rt plus dignes. Notre belle terre de liberté et de D_ progrès réclame un gouvernement faisant de la bonne politique, ayant de saines finances dans ce but, les hommes de valeur, de carac Q~ tère doivent avoir assez de patriotisme, asse; u~ d'abnégation pour accepter les charges di pouvoir etne plus subir le règne des médio crités, la tyrannie des incapables et des ex |e ploiteurs du pouvoir. iî- Kemo. SILHOUETTE BOURSIERE ' Henri MATHOT Si j'étais dessinateur,je vous ferais son portrait en cinq secs. C'est la seule façon qui puisse convenir à son genre de beauté de type anglais. Mince, sec,mais bien musclé,Mathot se fraie un chemin à travers le groupe compact des pétroles et se pose au centre en point d'interrogation: le dos légèrement voûté, le cou tendu le chapeau rejeté en arrière, la figure impassible, l'œil vif et brillant, il scrute le marché ;de sa bouche aux lèvres fines,qui macne le crayon et que surmonte une petite moustache en brosse à dents,sort une voix au timbre un peu rauque;sa parole est brève, nette et n'admet guère de réplique;elle est convaincante et impulse l'orientation.Mathot est un Boui-sier jeune encore—35 ans environ înais fort adroit. Sous des dehors un peu brusques, propres à toutes les natures nerveuses, il cache un cœur d'or. C'est de plus un infatigable travailleur armé d'une grande prudence. Mathot, c'est l'étoile, c'est l'«Astra» du jour que tout le monde admire et que beaucoup envient. , .. Ce petit homme aux attaches fines, n a-t-il pas eu la bonne fortune d'introduire à notre Bourse un titre qui, en quelques jours, a progressé de presque 50 p. c. de sa valeur! L'est une veine insolente, disent d'aucuns. Pour moi,c'est le flair d'un homme intelligent et qui a le génie des affaires. A 17 ans, Henri Mathot avait terminé avec succès ses humanités et il sortit de rhétorique pour entrer comme délégué de son frère Alfred Mathot à la Bourse de Bruxelles. Au bout de six mois, le financier en herbe trouvant le marché belge trop peu vaste à ses ambitions, traversa la Manche et fit un stage de près d'un an dans une très importante maison de Londres pour se rendre ensuite à St-Pétersbourg où il compléta pendant près de deux ans son éducation financière à la Banque de Commerce de St-Pétersbourg-Azoff qui devint par après la Banque de l'Union de Moscou. Gagné par la nostalgie, il rentre en Belgique et se place à la direction de. la succursale que son frère Alfred avait établie à Anvers. C'était à l'époque du «boom» en valeurs coloniales dans lequel le jeune Henri trouva un champ propice à son activité dévorante.En 1901, il s'établit à son compte en association avec son frère Edgard et ils s'appliquent spécialement aux affaires d'arbitrage entre Bruxelles et Anvers. Petit à petit une bonne et solide clientèle est venue à la firme H. et E. Mathot, qui, depuis 1908 établit des comptes sociaux Paris-Anvers, Paris-Bruxelles, Londres-Anvers et Londres-Bruxelles avec des toutes premières firmes de Paris et de Londres. Dans l'intervalle, Henri Mathot participe à la constitution de plusieurs sociétés parmi lesquelles se trouve la Nafta pour laquelle il se rend à Bucarest et à Bustinari à l'effet de discuter sur place la valeur des terrains. L'emprunt Ville de Sébastopol est négocié par Henri Mathot et, de son séjour en Russie, il profite pour acquérir la concession des Tramways et éclairage électriques de la ville de Simferopol. Henri Mathot coopère ensuite à la négociation des emprunts des villes d'Ekaterinoslaw et de Kharkoff. 11 s'intéresse dans de nombreux syndicats. Depuis le début de 1913,il ne cesse de se mon trer grand partisan des affaires de pétroles Sur Colombia, Pétroles de Roumanie, Pétroles de Gronyi il a publié des étude_s-circu-laires qui furent très remarquées et dont les conclusions à la hausse se sont depuis complètement réalisées. Et tout récemment son étude sur Astra Romana lui valut un très légitime succès qui s'est considérablement accentué au cours de ces derniers jours. Dans la vie privée, Mathot est un gentleman, aimant les sports et pratiquant le patinage dans lequel il aime à montrer sa science e; son adresse aux jours de grand gala. Brabo. ANVERS-ROTTERDAM" Conférence de M. E. Deckers, armateur. Lesdernières statistiques relatives au mouvement maritime dans ces deux ports ont jeté l'émoi et la consternation parmi les Anver-sois qui—fait indéniable— virent le leur s'é-mousser au profit de celui de Rotterdam. Comme l'a dit très justement M. Deckers, en pareil cas on a tôt fait d'établir les parallèles les plus fantastiques mais aussi les plus fantasques sans qu'on ne se soit demandé si cette" rétrogradation de notre port était due à une nouvelle impulsion ou à une modernisation du port de nos voisins du Nord. En effet que de fois de telles comparaisons n'émanent-elles pas de profanes dans toute l'acceptation du mot, ceux-ci émettent telle ou telle opinion sans même remarquer qu'une légère défaillance est souvent le fait de quelque incident passager. M. Deckers imputa les succès hollandais ; à une plus juste conception des nécessités du trafic maritime moderne, il admira surtout chez les hollandais leur ferme conviction dans les couleurs nationales qui portées aux coins les plus reculés du monde ne manquent de s'y faire valoir, de s'y implanter. Rotterdam ne se contentant pas du succès d'un jour, ni de la suffisance ele son port et de sa marine marchande d'aujourd'hui, vise plutôt l'avenir, même éloigné, aux nécessités duquel dès à présent il fait face en élargissant ; son port, en en multipliant l'outillage et en , facilitant singulièrement les moyens de chargement et ele déchargement à preuve ces eleux diapositives nous montrant l'une un élévateur à même d'extraire 160 tonnes de grains en une heure, l'autre le«Grangesberg» une espèce d'énorme allège nantie de quatorze mâts de charge accouplés et permettant un déchargement simultané tout le long de la coque. Examinant la question à fond, M. Declcers passe en revue les différentes lignes de navigation ayant Rotterelam comme port d'attache, toutes on peut le dire ne font que prospérer et permettent l'allocation de dividendes allant jusqu'à douze, treize et quatorze pour cent. Nos voisins du nord disposent d'une marine marchande englobant vingt cinq mille marins et le joli capital d'au delà de trois cent millions! M. Deckers fit surtout remarquer la marche à l'étoile des entreprises maritimes hollandaises non seulement mieux soutenues par le public et le gouvernement mais se soutenant les unes les autres. Mais ce que l'honorable conférencier ne rap-pella pas, c'est que le port d'Anvers mieux «soutenu» que n'importe quel autre, non seulement par les Anversois, mais par le peuple belge, témoigna les visées les plus larges et les plus vastes; mais que si le dit port périclite et tangue fortement, c'est sons les poussées manifestement hostiles d'un gouvernement rébarbatif qui au heu de mettre tout en œuvre pour doter la Belgique de débouchés nouveaux en améliorant notre port, lui fait subir les outrages d'une politiquaille mesquine et maladroitement expiatoire. Que peut par devant cette indolence raisonnée tout ce que fait notre Chambre de Commerce. D'aucuns critiquèrent son président Monsieur Charles Corty qui n'en peut vraiment de voir ses démarches régulièrement avilies par l'impuissance du gouvernement. J. I. M. Le budget de la Marine La surveillance des pêcheries Question. — En quoi consisterait une réor gamsation de la surveillance des pêcheries? Béponse. — Le service des garde-pêche est en voie de réorganisation. Les points suivants sont dès à présent résolus: 1. Ordre méthodique des croisières en vue d'approprier celles-ci plus utilement aux besoins de notre pêche nationale, et à cette fin régler les voyages ainsi que les visites dans les ports étrangers; 2. Organisation d'enquêtes et d'informations commerciales par les soins du personnel du garde-pêche ayant pour objectif l'intérêt de nos armateurs à la pêche et de nos négociants en poisson; 3. Entente avec la commission de la pêche maritime et les chambres de commerce intéressées au sujet de la publicité de ces informations et la déduction des moyens à mettre en œuvre pour réaliser les améliorations que révèlent les rapports en question; 5. Détermination nouvelle de l'emploi du temps de présence à bord des élèves de l'école des mousses, de manière à assurer plus lar gement leurs aptitudes professionnelles. D'autres mesures concernant notamment les navires mêmes, employés comme garde-pê-che, sont à l'étude. On envisage le remplacement des navires «Ville d'Ostende» et «Ville d'Anvers» par des bâtiments mieux appropriés -aux conditions actuelles de la surveillance à exercer. il y a lieu de se préoccuper aussi des modifications, dont la nécessité s'est manifestée dans ces derniers temps, ainsi que des progrès de la technique moderne. Enfin, l'on aura à examiner si le stage à la mer des élèves de l'école des mousses, qui s'effectue à bord des garde-pêche, ne devrait pas s'effectuer dans d'autres conditions, de manière à laisser aux croiseurs, chargés de la surveillance de 1a. pêche, un champ d'action plus particulièrement approprié à leur mission, tout en réalisant dans des conditions l'éducation nautique des élèves. Un autre point touchant à la mission des garde-pêche,mission avec laquelle elle pourrait se combiner, c'est la surveillance de notre mer territoriale qui,' actuellement, est à l'état rudi-mentaire.11 conviendra d'examiner la question du recrutement du personnel des garde-pêche en même temps que celle du remplacement des navires. Il importera, en effet, d'embarquer à bord de ces navires quelques unités spécialisées, en matière de pèche, etc., de manière que la réorganisation commencée réalise dans la suite une refonte complète de noire service de surveillance, qui mettrait la Belgique dans une situation inférieure à celle des puissances riveraines de la mer du Nord, au point de vue de la mission qui lui incombe en vertu de la convention de La Haye du fi mai 1882. L'écoles des mousses Question. — Y a-t-il un projet relatif à l'école des mousses? Modification de la situation? Déplacement? Réforme? Réponse. — Aucun projet n'est définitivement arrêté en ce qui concerne la réorganisation et le déplacement éventuel de l'école des mousses. La réorganisation de cet établissement a été examinée à différentes reprises et à des points de vue différents. Les conditions de la formation des marins se sont, en effet, modifiées considérablement en Belgique, par suite de l'évolution de la construction navale. D'autre part, l'organisation du navire-école, l'œuvre de l'Ibis, les écoles professionnelles de pêche, de même que l'annonce de la réorganisation des écoles de navigation, laquelle est sur le point d'être réalisée, onl modifié sensiblement la raison d'être de l'école des mousses, et, partant, le but à poursuivre. Il s'ensuit que cette école doit être réorganisée de manière à combler — dans une forme aussi appropriée que possible à l'intérêt ele notre marine — une lacune existant entre les divers établissemnts dont il est question ci-dessus.Cette partie de notre enseignement est purement professionnelle et c'est celle qui doit solliciter le plus particulièrement, en ce mo ment, notre attention. L'école des mousses, créée par mesure de compensation, lorsqu'on a supprimé les primes accordées jadis à la pêche maritime, devrait donc fournir les éléments eles équipages occupés dans cette industrie. En réalité il est loin d'en être ainsi. D'ailleurs, la marine marchande souffre également de pénurie des marins subalternes nationaux. Pour remédier autant que possible à cette situation, et sur la proposition du comité d'administration ele l'école, des perfectionnements ont été réalisés dans l'organisation, notamment par la suppression de certaines distinctions entre les enfants. Seuls, étaient déclarés admissibles les fils des marins et des bateliers Aujourd'hui tous les enfants manifestent des elispositions pour la carrière maritime peuvent être admis. Quant au déplacement de l'école des mousses, la question est soumise à un examen sérieux.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal des intérêts maritimes behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1907 tot 1919.

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