L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 02 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7659c6t17s
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4«we Annèè rsi° 1347 5 cents iWï*3>ï*«8a S flSIllêt 19E8 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .loort-aaS <raaao4idie»3 du matin raarafssasit en &5oISaw<3e Beltte est notre nom de Famille. . _ adiressees au Keaacieur cm uumavv *»• 1 I T .,*.. 7. X -fi- "■*»»»• ' uur Tniites les lettres dOïverat etî® VÎr o-a:>*. I , ^ tc»^**w5. oHnmhï'V I militaires au iront et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mo i payable *„re£S drrédacjlon: N a VOORBMOWAt 33*-3*0, eo,„it<£ R6daction , t Hen6 d^atailjyy, | anticl|^lon^Annoncos^J5^cents^^^^^^feclaT^s: 30 cents la ligne.payable Are**» * L'asine em finie à paipfflÉa T a dernière manifestation du soi-disant Conseil de Flandres a naturellement sus«te imo vive indignation. Des gens quo n a vaient Pu émouvoir m la ilamandisation de rUniversité de Gand, poursuivie de concert avec les Allemands, m la séparation administrative, ni même la proelam^ion de la déchéance, di) gouvernement du Roi, sont'obligés do convenir aujourd liui que las activistes ne poursuivent pas un idéal flamand mais 1111 idéal allemand. Ils ne se servent pas, en effet, du pouvoir .occupant eu Belgique comme d'un instrument pour réaliser leur programme particularité, a l'abri do cette détestable formule: la fin justifie les moyens, mais ils sacrifient au contraire les intérêts de la Flandre et des Flamands, même considères sous 1 angle le plus étroit, aux intérêts de la plus grande Allemagne. Us ne sont qu un instrument, un instrument conscient, entre les mains des pangermanistes. _ Ceci, nous l'avions pressenti des le de-but. Nous avons, en chaque circonstance où l'activisme s'engageait un peu plus dans la voie séparatiste, montré la connexion de ce mouvement avec les courants annexionnistes qui se manifestaient en Allemagne. La Flandre dans ce débat n'est qu'un mot, line .'devise qui sert de paravent. Partout où on le rencontre dans les discours et le6 écrits de ces messieurs, c'est-à-dire dans chaque phrase, dans chaque ligne, il faut le remplacer par la Presse. Et bien avant qu'il ne se fut constitué à Berlin un cercle flamand-allemand, sous la présidence d'honneur de l'amiral von Tirpitz, nous savions qu'e-n réalité Tirpitz dictait les résolutions de ce fameux Conseil de Flandres qui n'est à tout prendre qu'une section du parti ,,Vaterland." Il y a lieu de s'indigner* certes, de la récente infamie du quarteron de traîtres qui invciqijent solennellement l'appui, du ,,peu pie-frère" allemand contre le gouvernement constitutionnel du Roi Albert. Ils achèvent maintenant de jeter le masque ; mais ceux-là, qui n'avaient pas encore deviné jusqu'ici ce qui se cachait sous le masque activiste^ ont certainement fait preuve d'un aveuglement qui confina à la complicité. Leur coupable indulgence ne peut plus trouver d'excuses à un acte inexcusable et s'il est vrai qu'ils ne s'inspirent, eux, que des intérêts les plus sacrés de la patrie flamande, ils ne peuvent que se retourner avec force contre les traîtres qui préméditent de livrer cette patrie flamande à l'ogre allemand. Au moins la dernière manifestation des activistes à-t-elle apporté de la clarté dans une situation jugée encore trouble par quelques-uns, une clarté aussi peu niable que la clarté du jour. Pour nous, dès l'abord, les activistes se sont retranchés de la communauté belge. Il n'existe plus entre eux et les Belges, si grandes quo puissent être parmi ceux-ci les divergences d'opinion, aucun lien, aucune communauté de pensée ou de sentiment. D'eux à nous il n'y a pas de degrés, c'est la séparation absolue, le gouffre, le néant. Et c'est pourquoi nous envisageons moins aujourd'hui l'action de oes ,,étranger:)" au "point de vue national (sauf dans l'ordre pénal)vque comme un phénomène de cet impérialisme allemand, contre quoi les puissances occidentales ont organisé leur croisade. L'activisme flamingant n'a jamais été et ne peut plus être considéré que comme une forme spéciale de l'activité du parti allemand ,,Vaterland", du parti do von Tirpitz et du grand quartier général, qui tient le gouvernement dô Berlin sous tutelle. D'ailleurs les pangermanistes ne s'en cachent plus. Certain professeur Below, de Fri bourg, en Bavière, écrit à ce propos dans lo journal. Der Tag, no. du 6 mars, de3 ohcse3 significatives. Cet homme dit que nul ne pense en Allemagne à annexer la Belgique. Mais cm estime généralement que le protectorat • serait la meilleure solution. Plus tard, quand le caractère germain aura complètement pénétré les couches de la population en Flandre, on pourra resserrer davantage les liens entre ce pays et l'Allemagne. Au demeurant l'élément flamand aura vite raison de l'élément wallon; et ce sera le triomphe du Deutschtum, en sorte qu'il n'y aura rien à craindre pour la mère patrie. A le regarder à travers les lunettes de ce professeur boche, voilà vraiment pour notre pays un bel avenir ! Heureusement que nous avons 4d-es alliés puissants, heureusement quo nous avons en nous un esprit de liberté indomptable que l'Allemand a déjà appris à connaître à ses dépens. De tels projets sont donc irréalisables. On le sait d'ailleurs fort bien en Allemagne et nous sommes convaincus que le peuple allemand, qui ne partage pas dans son ensemble les idées de von Tirpitz, de Westarp et de Streseman, rejette le programme activiste aussi- bien lorsqu'il est présenté par les activistes eux-mêmes au nom du droit de3 peuples de disposer de leur sort, que lorsqu'il est produit par les annexionnistes allemands dans le cadre de leurs vastes projets d'une hegémonie mondiale. Ainsi les activistes ne s'appuient pas même sur l'Allemagne ou le peuple allemand; ils s'appuient seulement sur un parti allemand, le plus odieux et le plus disrédité. Ils sont fatalement condamnés à tomber avec lui. Charles Bernard. Il y a m an ? juillet 1917: Lef liusses occuvent Ko-■lovtchy et /ont SlOO prisonniert les Allemands utilisent nos industries belges à des lins k guerre; iis s'efforcent de ■■ les ruiner pour supprimer leur concurrence après la perre. A ceux qui se laisseraient entraîner par les racontars répandus systématiquement en pays occupé et en pays neutres au sujet de certaines industries belges du pays occupé, bloquées à la suite des mesures prises par i les Anglais et les alliés en général, nous conseillons do liro les aveux cyniques de l'ennemi qua nous allons reproduire. Que les Belges se mettent une fo« pour toutes dans la tête que l'Allemand ai accorde rien en pays occupé sans y avoir intérêt et quo toutes les critiques, si habiles qu'elles soient, contre le gouvernement beige, contre les Alliés et spécialement contre nos amis de Grande-Bretagne n'ont pour but que d'avantager l'ennemi directement ou indirectement.Voici d'abord un extrait do la ,,Deutsche Tageszeltung" du 9 février 1918: ,,La remise en marche des fabriques de ciment belge exerce une action très préjudiciable sur l'industrie rheno-westphalienne du ciment. L'administration militaire exploite dix fabriques belges. Vu la grande pénurie de main-d'oeuvre qui règne dans l'industrie rhéno-westpihalienne du ciment, celle-ci est naturellement peu satisfaite de voir que l'on emploie dans les fabriques belges des bras qui pourraient très bien être employés dans le district rhéno-wostphalien. On se plaint tout particulièrement de ce que l'on enlève aux fabriques allemandes des chimistes, pour les envoyer on Belgique, de telle sorte que les usines rhéno-westphaliennes sont à peine en état de faire les analyses nécessaires pour garantir une bonne qualité de cimont. Ce qui est pire, c'est que les fabriques perdent une notable partie de leurs livraisons vers l'Ouest et cela à une époque où l'industrie de guerre en Allemagne a terminé ses constructions et où les chemins de fer ne construisent plus à cause de la pénurie d'ouvriers. ,,Cependant la remise, en marche des fabriques belges présento un danger oncore plus grand pour l'avenir. La Belgique recevra ainsi une industrie de ciment qui sera entièrement prête après la guerre et pourra faire la concurrence aux usines allemandes* Déjà avant la guerre les fabriques belges faisaient une concurrence sensible à l'industrie rhéno-westphalienne. Les Belges p'ossèdent un ciment naturel semblable à a*-lui <^e Geseke. Cependant, alors que les Allemands travaillaient le produit naturel et faisaient du bon ciment de Portland, le3 Belges se contentaient do wendre leur ciment sans le travailler. Ce ciment était naturellement beaucoup • meilleur marché que lé ciment allemand, et, bien que sa qua-lifé fût inférieure aux produits de Beckum et de Geseke, il se vendait facilement. L'industrie allemando était impuissante .vis-à-vis do la concurrence belge, parce qu'elle n'était pas protégée par des tarifs. Actuellement l'industrie rhéiip-westphalienne réclame avec énergie un fort droit de douane | sur lo ciment belge. ,,0n a officiellement justifié la mise en I marche des fabriques de ciment - belges par les questions de charbon et de transport. Nous faisons remarquer à ce sujet que les mêmes, facteurs s'appliqueraient à d'autres industries anciennement florissantes eu Belgique, comme par exemple l'industrie métallurgique, et que cependant l'on n'a pas permis le relèvement de l'industrie métallurgique belge au détriment de l'industrie 1 allemande. Ce qui est juste pour l'industrie métallurgique l'est aussi pour les autres industries." i Il est "déjà bien clair par cet article que, j si les Allemands ont empêché l'industrie bel- j ge de travailler — tout en faisant le simu- I laere d'intentions contraires pour les Belges naïfs —-, c'est qu'il entre dans leurs inten- ' tiens de supprimer une concurrence dangereuse peur leur pays. Mais voici qui est mieux. Ce sont'les explications données à la suite de la publication que nous venons do citer. Le mémo journal (du 29 mai 1918) apporte la réponse du gouvernement général en Belgique. C'est du cynisme tout pur. On en jugera sans quo nous donnions un mot de commentaire. Le document dit textuellement: ,,11 est faux que les fabriques de ciment ont été remises en exploitation récemment. Au contraire, une des 7 fabriques, qui ont été réouvertes par ordre du haut commandement de l'armée, a de nouveau été fermée. D'autres usines seront fermées dès que la situation militaire lo permettra. Les autres fabriques de ciment de Belgique qui se trouvent dans le territoire du gouvernement général ne sent plus utilisables et impropres à être remises on marche parce que le matériel, les machines et autres installations ont été enlevés sur une vaste échelle et transportés en Allemagne. Il a été ordonné do tàdér complètement le3 usines arrêtées, où cela n'a pas encore été fait, jusqu'ici. Il n'est pas vrc£ que des chimistes ont été retirés à l'industrie allemande; il n'y a pas un seul chimiste allemand qui travaille dans le6 usines belges. ,,Il ne peut non plus' être question d'un dommage causé par les usines "belges à l'industrie allemande du ciment. On a naturellement employé- beaucoup moins de ciment allemand comparativement aux dernières années par suite do la terminaison des opérations à l'Est et des progrès de l'offensive à l'Ouest. Il n'est pas indiqué d'arrêter complètement, pour cette raison, l'industrie militaire du ciment dans lo gouvernem^jt général.,,La livraison de ciment à des particuliers (en Belgique)est réduite au strict minimum, do telle sorte qu'après la guerre les usines belges né pourront même pas couvrir les besoins du pays. On doit au contraire admetr brè qu'après la guerre l'industrie belge sera incapable de soutenir la concurrence de l'in- I produit en Allemagne pendant la guerre, dustrie allemande. Nous citons, à ce sujet, ' Les frais de production du ciment belge, ab-l'opinion du commissaire pour l'industrie stractkxn faite de l'économie^ des frais de du ciment, Germelmann, qui, sur l'ordre , transport, ne se montent pas à la moitié du du ministère de l'intérieur, a étudié sur prix* allemand actuel. La comparaison de place la question d'une manière approfon- la situation de l'industrie, du ciment à celle die. La situation qu'il a trouvée ne lui a de l'industrie métallurgique est fausse. L in-pas inspire de craintes. Les dividendes dis- dustrie métallurgique (belge) devait fjiire tribuées par les usines allemandes démon- venir ses minerais ae loin alors que 1 indûs-trent aussi que l'industrie allemande du trie du ciment trouve ses matières premie-ciment ne se trouve pas dans une situation res sur place. Le gouvernement général, qui précaire. ne fait travailler des usines de^ ciment bel- ,,11 n'est pas vrai non plus que les usines ges qu'aussi longtemps que l'intérêt rnili-de ciment belges militarisées fabriquent du taire l'exige, connaît très bien la situation ciment naturel. On y fabrique du ciment de l'industrie du ciment allemande. Il ai est de Portland exactement suivant le même pas nécessaire do dire quo les intérêts^ de procédé que celui qui est employé en Aile- cette, industrie devront continuer à être magne. Ce ciment est loin do valoir celui sauvegardés en toute première ligne." En Belgique. Amvxa-vftllt AS '■ quatre sacs de 100 kilos de tabac d'Améri- ^ appartenailt à Mme p...; fabricant® Samedi soir, un charretier de la ferme des de cigarettes, place De Brouckère, deux cais-boues do Saint-Gilles passait rue du Tir avec ses <ja cigarettes ù bouts dorés, marque Eisa charrette, et faisait l'enlèvement des pou- kely, pesant chacune 95 kilos, appartenant belles, lorsqu'il fut accosté par une femme à M 13..., chaussée de Waterloo; et 120 de 22 à 25 ans, vêtue comme uYie femme du ]iilog do tabac çoupé pour la fabrication de peuple, qui lui demanda de pouvoir jeter cigarettee, appartenant à M. G de la dans la charrette deux paquets qu'elle por- nla à ixeJie3: Le tabac volé a une tait dans les bras. L'homme acquiesça.Quand vaieur d'environ 50,000 francs. il déchargea sa charrette, le conducteur ouvrit les deux paquets et trouva dans l'un le _ — cadavre d'un nouveau-né du sexe féminin ABîV©]^© et dans l'autre des vêtements de femme imbi- ■ Rue Oedenkoven, à Borgerhout, une ren-bés de sang. M. l'officier de police Schake- tière quinquagénaire, habitant seule, a été vetz, mis au courant, fit examiner le petit la victime d'un attentat enveloppé de mys-cadavre par un médecin, qui constata que tère. Etonnés de ne pas la voir de toute une l'enfant était né viable et que sa mort était journée, alors que, très alerte encore, , ou due à ime action criminelle. D'activés re- était habitué à son va-et-vient continuel., et cherches sont faites pour retrouver la femme d'autre paTt les coups de sonnette n'obte-qui a jeté les deux paquets dans la charrette, nant aucune réponse, les voisins s'affoïe- * * * rent; il ne restait que l?ihypothèse d'un ac-M. et Mme B..., rentiers, demeurant; rue oident 011 d'un crimè- 0r ]'a trouvée en ef- ctes Pâquerettes, à Schaerbeek, en allant se ^ dans sa demeure, ayant le cou coupé, coucher samedi, avaient jugé bon de ne pas fermer complètement la fenêtre de leur A Liège chambre sise au rez-de-ohaussée, vers le jar- Dalls k Duifc de V6ndredi la feu a édatê dm. Pendant la nuit; Mme B... s étant re- ru0 Saint-Nicolas, dans le dépôt des trams veillee, crut entendre marcher dans la chani- Liége-Baréhoiu bro; aussitôt, elle réveilla son mari, qui se M. Orban, dont la maison jouxte le dé-rit de ses craintes et se rendormit. Quelques pgt, fut réveillé par un do ses enfants qui minutes après, un bruit plus intense se pro- avait aperçu des lueurs d'incendie. Il s'ha-cluisit: un individu jetait un énorme pa- billa à la hâte, escalada la grille- du dépôt-, quet par la fenêtre, dans la cour, et enjam- s'en fut avertir le chef d'équipe, puis courut bait l'appui de la fenêtre. Cette fois, le dor- en sa compagnie vers le haLl où s&pti voitures meur avait perçu le bruit. Il se leva pré- flambaient. Les ouvriers de nuit et les pom-cipitamment et se mit à crier ,,Au voleur !" piers, qui arrivèrent promptement, se rendi-L'individu fut appréhendé par des voisins rent maîtres de l'incendie. Les dégâts sont qui le remirent entre les mains de.la police. : très importants. Sept voitures sont carboni-C'est un dangereux malfaiteur, domicilié sées et deux autres fortement avariées. La rue du Houlon. Il avait enlevé les bijoux ' toiture du dépôt est détruite sur un espace et.des vêtements des époux B..., dans leur j de. 1,200 mètres carrés. Lo montant du si-cliambre, pendant qu'ils dormaient! i nistro s'élève à 300,000 francs. On suppose * * * i qu'un court-circuit a mis le feu à une voi-Dans une fabrique de cigarettes de la , ture d'où l'incendié a gagné les voitures voi- chaussée de Waterloo, à Ixelle6, on a volé j sines. Un;e enquête est ouverte.. Les opérations militaires. Suecès oour n©s arines» — ta les Français s'emparent de la eote entre Mosfoy et Passy-en-Valois et font 275 prisonniers. — Les Italiens occupent le Mont Val Beila et Sont plus de 800 prisonniers. Sur ie îronî b'eïge. Les Seîges font des prisonniers. — Un „as" beige. ' (Communiqué hebdomadaire belge du 22 , au 29 juin.) Pendant toute la semaine coculée les actions habituelles d'infanterie se, sont livrées sur tout le front et sur les communications. Un raid dans les organisations ennemies, au sud de Langemarck, nous a permis de ramener des prisonniers et une mitrailleuse. Des reconnaissances ennemies ont été repoussées par nos feux vers ' Nieuport, Kor-tekoer, Wedendreft et Pilckem. La soifs-lieutenant aviateur Coppens a remporté ses 9me et lOmo victoires en incendiant un ballon captif et en abattant aussitôt après un biplan allemand qui l'attaquait. / Sur le front occidental. Activité d'artillerie. (Communiqué officiel.) PARIS, 29 juin. Rien à signaler sur le front de combat en .dehors d'une assez vive activité d'artillerie entre l'Ourcq et la Marne et à l'est de Reims. Rien à signaler. (Communiqua officiel. ) LONDRES, 29 juin. Rien à signaler en dehors de l'activité d'artillerie habituelle de part et d'autre. Opérations de détail, (Communique officiel américain). LONDRES, 29 juin. Sur plusieurs points : du front les Américains exécutèrent des expéditions de patrouille et des coups de < main sur les positions ennemies. En Picardie ils ramonèrent ce matin 36 prisonniers, dont 1 officier, après avoir infligé de fortes pertes à l'ennemi. Nos pertes furent très légères. i Dans la région de Château-Thierry une j ■ forte patrouille ennemie fut refoulée. j < Un détachement ennemi, qui tentait d'à- ] border nos positions dans les Vosges, fut dispersé à coups de fusil. ' J • Les récents succès français. ^JPARIS, 29 juin. (Havas). La journée d'hier fut excellente pour les Franco-Bri- < tanniques, qui réalisèrent un brillant suc- j ( ces. Après l'échec, subi lo 12 entre Amble- : » ny et Moutcohert, l'enuenji, qui n'avait pas renonce au plan de descendre du plateau do Mortefontanie et d'aborder Com-piègne, fit des préparatifs en vue de passer à l'attaque au moment opportun. L'objectif des Français consistait à déloger les Allemands des positions sur la rive gauche de la Coeuvre et à dégager les aocès de la forêt de Villers-Coterets. XI fut complètement atteint. Les Français se rendirent maîtres du village de Foise-en-Haut, 6itué sur une hauteur au centre, ils nettoyèrent les collines sur la rive gauche^ enlevèrent Laversine, passèrent la rivière plus au sud et occupèrent Cctry- Haute. Dans le saillant de Montgobert les Allemands furent rejetes sur la rive opposée. Les' Français les poursuivirent jusqu'à ce que leurs ligues, dans ce secteur, eussent été intégralement rétablies. On se battit avec le plus d'acharnement pour la possession des hauteurs au sud de l'Aisne, dont la perte représente un échec sensible pour l'ennemi. Actuellement les Français tiennent une ligne do défense naturelle, choisie par c commandement, lorsqu'ils durent reculer pas à pas à l'ouest et au sud de Soissons. Le nombre des prisonniers, qui dépasse 1000, montre que l'ennemi, qui attachait beaucoup de valeur à ces positions, les ivait richement pourvues d'effectifs. La bataille ds Vieux Berquin. LONDRES, 29 juin. Le correspondant ie Reuter au front britannique signale: Les Australiens remplirent un rôle bril-ant dans l'action . exécutée- hier matin, ^vec succès, aux environs do Vieux Berquin ît au cours de laquelle nous avançantes nos ignés. Les Australiens ne participèrent pas i l'attaque principale, mais ils attaquèrent >lus au nord, avec une énergie telle qu'ils rirent 43 prisonniers et capturèrent 6 mitrailleuses. L'effet do l'action a eu sa ré-Dercureion également suj* le grand nombre i'e prisonniers faite par nos troupes sur 'aile droite. D'après les derniers renseignements nos progrès, dépassent les premières évalua-ions. Nous fîmes 401 prisonniers, dont 9 jfficiers, et capturâmes 2 pièces de campagne, 22 mitrailleuses et un mortier de trân-:l:ées. , Etant donné quo l'attaque fut prononcée . l'aube, les pertes de l'enmjpi ont été olim • fortes que si l'action se fut déroulée dans l'obscurité. Nous pouvons donc ajouter au 400 prisonniers au moins 1500 à 2000 hommes mis hors combat. Mar.nhesm bombardée. (Communiqué officiel.) LONDRES, 29 juin. Dans la soirée d'hier nous attaquâmes l'aérodrome de Frescaty. En raison du ciel très nuageux nous ne pûmes pas constater les résultats. Aujourd'hui!, en dépit du mauvais temps, nous attaquâmes avec succès les usines d'aniline et de soude à Mannhpim. Nous lânçâmes beaucoup de bombes do calibre lourd et six explosions se produisirent dans les usines- Au-dessus de l'objectif nos avions furent attaqués par cinq appareils enuemis. Us en abattirent trois et contraignirent les 2 autres à atterrir désemparés. Tous nœ avions rentrèrent indemnes. Les Français améliorent leurs positions au sud de l'Aisne. (Communiqué officiel.) PARIS, 30 juin. (Reuter.) Les troupes françaises améliorèrent leurs positions au sud de l'Aisne, près de St. Pierre-Aigle. Elles firent une centaine de prisonniers. Un succès français au sud de l'Ourcq. (Coin.', uiqué officiel. / PARIS, 30 juiu. (Havas). Les Français exécutèrent plusieurs raids, notamment à ,l'ouest d'Hangard et au sud d'Autresches. Us firent des prisonniers. Au sud de l'Ourcq, au cours d'une opération locale, nos troupes s'emparèrent de la hauteur entre Mosloy et Passy-en-Valois, progressant ainsi do 800 mètres sur un front de 3 kilomètres. Us firent 275 prisonniers, dont 3 officiers. Daus les Vosges les Français repoussèrent un raid. Lè 28 et le '29 juin nos escadrilles de chassa abattirent 15 avions allemands et incendièrent 2 ballons captifs. 19 autres avions ennemis furent mis hors de combat. Les avions de bombardement firent des vols au cours de 1a, nuit et pendant la journée. Us lancèrent avec sucées 47 tonnes de matières explosives sur le champ d'aviation dans la vallée de la Somme, sur la station de Soissons, etc. Un raid réussi des Anglais à l'est de Robecq. t (Communique officiel.) LONDRES, 30 juin. (Reuter.) Ce matin, au cours d'un raid réussi à l'est de Rcbecq, nous fîmes quelques prisonniers. Pour le reste il'" n'y a rien d'important à signaler. Pas d'événements emfiûrîanîs au front américain. (Co-m m a m q u c o fficiel. ) LONDRES, 30 juin. (Reuter.) Outre des actions d'artillerie plus intenses des deux côtés de Château-Thierry on ne eignala rien d'important au front américain. L'activité dans les airs. Un rapport officiel de Londres annonce que, dans la nuit du 29 au 30, des escadrilles de bombardement attaquèrent les fabriques do Thionville, l'emplacement du chemin de fer de Metz-Sablons et d'autres but6 militaires'. Le brouillard ne permit pas de contrôler les résultats. Le champ d'aviation d'Hagenau, les casernes et la station de Landau furent bombardés avec succès. Près de Landau les avions furent violemment attaqués. Trois appareils ennemis furent abattus. Deux avions anglais manquent.Acticns d'artillerie. (Communiqué officiel.) LONDRES, 30 juin. (Reuter.) Ce matin, de bonne heure, l'ennemi attaqua un de nos postes aux environs de Merris. Après un violent combat il fut repoussé. Au cours de la nuit nous fîmes quelques prisonniers sur plusieurs points du front pendant des escarmouches entre patrouilles. Le matin l'artillerie ennemie déploya une gçande activité contre nos nouvelles positions à l'est du Bois dô Nieppe. Elle bombarda également pendant la nuit nos positions dans le secteur d'Albert, au nord de la Scarpe et près de Festubcrt. Les opérations dos aviateurs britanniques, LONDRES, 1er juillet. Le 29 juin nos aviateurs abattirent 9 appareils allemands et contraignirent 8 autres à atterir. Us exécutèrent avec succès de nombreuses expéditions de reconnaissance. Ils lancèrent 15J tonnes de- bombes sur des objectifs militaires et sur les gares de Lille, Courtrai, Co-mines et Estai res. Us abattirent encore un appareil ennemi dans la nuit et lancèrent encore 18 tonnes do bombes, dont 8 sur Tournai. Tous nos appareils rentrèrent indemnes.L'armce tchéco-slovaque en France. PARIS, 30 juin. (Havas.) Le président de la république, accompagué des ministres des affaires étrangères, de la marine et du hlccus et des membres $u conseil national tchécc-slovaque,- de délégués au parlement et de hautes personnalités civiles et militaires, s'est rendu dans la zone cles armées pour remettre à l'armée tchéco-slovaque de France le drapeau qui lui est offert par la ville de Paris. D'importants discours ont été prononcés à cette occasion. Le secrétaire général du conseil national tehêco-slo-vaque, M.. Benes, remplaçant le président -Masaryk, actuellement aux Etats-Unis, a ?.dressc au président de la République une vibrante allocution. Les objectifs ds l'état-major et les fimpatienoes du peuple allemand. PARIS, 29 juin. (Havas.) Le radio de Nauen déclarait il y a quelques jours, comme les troupes de Boroevic repassaient la Piave eu désordre, que l'état-major autri-ohier conservait l'initiative des Opérations sur le front italien. Aujourd'hui il affir- ; m?, paro que les soldats d'Hindenburg, ' . après trois mois d'efforts désespérés et malgré les pertes les plus cruelles,- n'ont réussi à s'emuarer ni d'Ypres, ni d'Arras, ni d'Amiens, ni de Reims, ni de Compiègne, que l'état-major allemand a atteint vous les objectifs qu'il s'était proposés et même au delà. Il faut pourtant constater que ces sentiments ne sont pas partagés par un grand nombre d'Allemands qui estiment que la stratégie géniale d'Hindenburg n'a pas donné tous les résultats attendus et qui s'énervent et s'inquiètent de la lenteur des opérations, de l'énormité des pertes, du renforcement croissant des années alliées par les Américains. ? Ï1 n'est presque pas de jour où la presse d'outre-Rhin ne se fasse l'écho de la lassitude et de l'appréhension générales. Le '21 juin la „VoIkstimme", de Chemnite, éprouvait encore le besoin de gourmander ses lecteurs qui manifestaient des impatiences à son avis tout à fait ,,in justifiées". Les raids aériens sur Paris. PARIS, 1 juillet. (Reuter.) A 12.50 heure» de U nuit le siçnal d'alarme fut de nouveau donné. Des aviins ennemis essayèrent d'ap-rproriher Paris. îïos postes ouvrirent le 6eu et 10 service de défense 6e mit en action. A 2.20 heuros tout danger avait disparu. Quelqu.es bombes furent lancées soy: le* quartiers extérieurs des faubourgs. Sur le front Italien. Nos alliés s'çmparent du Val Bella et font plus do 800 prisonniers. (Coinmuntqué officiel.) ROME, 30 juin. (Agence Stefani). Sur le plateau d'Asiago la lutte devipt hier un peu 'plus intense. Au point du jour, nos troupes, appuyées par un violent feu d'artillerie, attaquèrent le Ment Val Bella, dont elles s'emparèrent après un violent combat. Au cours de la journée .nous repoussâmes des contre-attaques acharnées et noys conservâmes la position conquise. Nous fîmes prisonniers 788 soldats et 21 officiers, appartenant à quatre divisions différentes, ^t nous nous emparâmes de canons et de mitrailleuses. Plus à l'est, entre la vallée de Frenze et la Brenta, un de nos détachements d'assaut s'empara d'un point d'appui et d'un poste d'observation sur les versants au sud du Sasso Rosso. 11 captura 31 soldats et 2 officiers. Sur le reste du front on signala des actions d'artillerie. Près dejCapa Silo nos patrouilles firent quelques prisonniers. Mensonges autrichiens. L'Agence Stefani proteste contre les nouvelles de source ennemie qui essayent de réduire l'importance du succès des tr6upes italiennes en qualifiant les opérations de l'arméo austro-hongroise comme des mouvements démonstratifs. Les documents officiels tombés entre les mains des Italiens ne laissent plus do doute à ce sujet. L'offensive austro-hongroise fut vraiment un effort puissant de l'ennemi, déployé entre l'Astico ot la Piave. D'un ordre du jour austro-hongrois trouvé il résulte que peu de temps avant l'attaque ou expliqua encore une fois aux soldats pourquoi ils se battaient en réalité. Il s'agissait de leur faire 'comprendre que la position des puissances centrales était excellente et que seul l'ennemi était responsable de la continuation de la- .guerre. Ensuite on leur indiqua comment l'attaque aurait lieu. Tcut cela démontre que les Autrichiens ont bien voulu nous porter un coup décisif. Rectifications Italiennes. ROME, 1er juillet. (Stefani). Officiel. Les déclarations du chef du cabinet hongrois Wcckerlé constituent la reconnaissance officielle de la catastrophe qui frappa l'ennemi. Mais M- Weckerlé, sans doute pour en atténuer l'étendue devant le peuple inquiet, voudrait faire croire notamment à un gain de terrain sur la Brenta. Or, sur la Brenta, les Autrichiens ne réalisèrent aucun progrès, abstraction faite des fluctuations inévitables dans la première ligne. M. Weckerlé donne ensuite comime cause de la catastrophe la crue de la Piave. Or, les eaux de la Piave décroissaient déjà pendant quelques jours lorsque les Autrichiens furent forcés de passer sur la rive opposée. En oe qui concerne les pertes subies M. Weckerlé emploie un système très simple: U double nc6 pertes ^t ' réduit de moitié celles des Autrichiens. En effet, d'après des renseignements irréfutables, nos pertes en morts, blessés et disparus représentent à peu pr^s la moitié du nombre cité par l'ennemi et ces pertes ne peuvent être considérées comme fortes si l'on tient compte de l'étendue du front d'attaque, de la durée et de l'acharnement de la bataille. Suivant M. Weckerlé les Autrichiens auraient employé 70 régiments et perd*u 100.000 hommes. Si les deux allégations étaient exactes, la proportion des pertes serait énorme (50 %), étant donné que 70 régiments comptent à peu près 200.000 iiommes. Le fait est que le commandement italien a établi, d'après les déclarations des prisonniers et d'après des documents, :ju'au moins 42 divieions participèrent à ['attaque, alors que 70 régiments ne forment que 18 divisions. Si à ce point'de vue en rectifie les déclarations do M. Weckerlé, l'ennemi aurait Jonc perdu au moins 200.000 hommes, . ilors que nous n'évaluâmes ses pertes qu'à 180.000 hommes. Enfin le nombre des prisonniers, faits oar les Italiens, comporte au moins 19000 îcmmes et non 12000 comme le prétend M. iVeckcrlé. Sur îe front macédonien. Actions d'artilleris. f Com m un ut off icir-l. ) PARIS, 1 juillet. (Reuter.) Sur tout le iront des actions d'artillerie modérées so produisirent. Près de Monastir elles furent plus intenses. Des avions anglais effectutirent de nombreux bombardements dans la vallée du 7ardar et près du ch»iftin de fer (^e Serres-Drama. —> Au nerd du lac de Doi;*an un avion allemand fut abattu.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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