L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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30 oktober 1916
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s.n. 1916, 30 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fq9q23s180/
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Aiinee o «resjsws» x^unm 30 oetoiDre L'ECHO BELGE L'Union fait la Force/ Journal quotidien du matin paraissant en Mollande v, ' 0 Belge est notre nom de Famille. Toute» les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM.. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. , ( Charles Bernard, Charles Hepbieî, Comité de Rédaction: , „ , I René Chambry, Emile painparé. . Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177 S. Abonnements: Hoilantiefl.l.SO par mois. Etranger fl. 2.00 par mois Annonces: E5 cents la ligne. Réclamesi 30 cents ta linno. Pénibles Contrastes. Le „Groot Nederlandâch Persbureau' est bien aimable de nous faire le service d< ces nombreux petits journaux .de propagande flamando-boche qui bravent la hauss< du papier avec une constance vraiment remarquable. Cela nous a donne 1 occasior d'apprendre — on n'apprend jamais qu< chez ses ennemis — qu'il y a désormais deux grailles dates dans notre histoire : 1< 11 juillet 1302, air connu, et le 24 octobre 1916. En effet, le 24 octobre 1916, les merveilleuses troupes du général Mangin ont, dam-un élan irrésistible, culbuté les régiment* d'élite du kronprinz devant Verdun. C'est une belle et glorieuse date dans l'histoire de la. présente guerre. Mais, enfin, il y a eu d'autres événements non moins mémo rables, comme, par exemple, cette bataille de l'Yser dont nous célébrons aujourd'hui même le deuxième anniversaire... Est-ce que, dans leur zèle patriotiqueï, ^ ces bons petits messieurs voudraient célébrer paa anticipation ces magnifiques îournées où l'héroïsme flamand et wallon conjugué brisa 'dans les marais de l'Yser la formidable ruée germanique? Non point, le 24 octobre (1916 le général von Bissing, gouverneur en Belgique par la grâce du Vieux Dieu des 'Allemands et l'acte de forfaiture du 2 août 1914, a inauguré solennellement l'université allemande de Gand ! C'est à faire rire aux éclats, à faire pleurer aussi. Rien n'e6t triste, après tout comme le spectacle de la folie. Et c'est bien de la démence que cette joie insensée fcette joie de fou furieux dont témoigne en ce moment la bande d'Apaches qui exécutf la danse du scalp autour de l'universit< 'de Gand. Car savez-vous pourquoi son! morts six mille de nos compatriotes, enfants et fémîmes lâchement assassinés, savez-vous ipourquGÎ notre pays a été* pi lié et saccagé, jios maisons incendiées et nos foyers détruits, savez-vous pourquoi depuis deux ans vingt millions d'hommes s'entr'égorgent et que le vieux monde chancelle sur ses fondements dans la -plus formidable commotion de l'Histoire ? Tout simplement pour qu'un quarteron de traîneurs de sabres boches eût l'occasion de chasser Pirenne et Fredericq de leurs chaires et d'y instaurer heri Hoffmann et le ramoneur De Keersmaeker ! Le volcan en éruption qui a tout détruit a cent lieues à la ronde enfante une souris : ridiculus mus. Nous n'exagérons rien. Ces monstrueux enfantillages se trouvent exprimés en prose et en vers, en ortographe ordinaire et en ortographe simplifiée, *en caractères courants et en lettres italiques, sur le papier cher mais complaisant dont le Groot Nederlandsch Persbureau accable notre courrier. Hausser les épaules? Jeter ces divagations à la poubelle où elles sont à leur place? Si infime qu'il 6oit, il n'est .pas bon de négliger un abcès dont le virus pourrait empoisonner l'organisme tout entier. Et, comme il est impossible d'y porter le fer rouge, pour l'instant au moins convient-il de dénoncer le mal. Ce mal exerce ses ravages un peu plus fchaque jour. Il gagne les faibles et le3 hésitants. Ah! je sais. L'immense majorité de la nation est saine et nous avons confiance dans cet admirable bon sens et ^e merveilleux esprit de patriotisme dont elle ne cesse de donner des preuves. D'ailleurs le3 Allemands eux-mêmes ne prennent pas garde qu'ils sont les plus zélés à détruire d'une part l'oeuvre abominable qu'ils mettent tant d'astuce à édifier d'autre part. Au même moment où von Bissing déclare ouverte l'Université de Gand, au nom des ,,intérêts moraux de la nation belge dont l'empereur lui a donné la garde", cinq mille Gantois sont arrachés à leur foyer et emmenés au milieu des clameurs angoissées des mères et des orphelins. Terrible contraste. Le méprisable Labberton monte en chaire et, le même individu qui a écrit le sot mémoire qu'on sait pour justifier le lâche assassinat de la Belgique par l'Allemagne, commence son cours de... Droit Naturel ! Sous les fenêtres passe le tragique Icortège encadré de la flamme bleue des baïonnettes et le très jeune Lucien Brûlez, cette fausse couche de Bolland, élève en vain sa voix de crécelle pour faire entendre que la langue française n'est bonne qu'à exprimer les frivolités des salons. Cependant, à coups de bottes, au nom de Kant, de Hegel et de Fichte, les brutes pomé-raniennes emmènent en esclavage cinq mille Flamands qui n'ont commis d'autre crime que d'armer leur patrie. Et le ramoneur De Keersmaeker, toujours à la recherche du grain de sable de Cromwell; mis sur les dents par sa trop nombreuse clientèle boche, s'excuse auprès de ses trois élèves, dont le cocher de fiacre qui l'a amené, d'avoir été mis en retard par l'affreux icortège. Hosannah!.... Ah! laissons ces horribles choses qui nous mettent le rouge au front. Pensons à ceux qui nous grandissent et non point à ceux qui, s'ils en avaient le pouvoir, nous feraient passer pour vils aux yeux du monde entier. Ceux-là qui sont deux cent mille, 'et qui ont derrière eux sept millions de Belges, nous vengeront bien de ceux-ci qui no sont pas deux cents et qui n'ont derrière eux que l'or de l'Allemagne. Ces pagep de gloire que nos vaillants ont durant les terribles journées d'octo bre-novembre 1914, ils frémissent d'impatience de les écrire à nouveau. Ce que font leurs camarades de la Somme et de Verdun ils brûlent de l'imiter. Que vienne enfin le jour où on leur donnera le signal: en avant! et le vent d'héroïsme qui soufflera , dans les plis de leurs drapeaux emportera aussi la pestilence des petites mares où la fourberie et la cautèle boche encourage le choeur des crapauds. Charles Bernard. : la "Kultat" en Pologne Les Allemands ont fait toutes sortes de belles promesses àux Polonais de la Po-i logne russe. Ils leur ont promis de les libérer du joug russe qui était, quoiqu'on ' en dise, beaucoup plus supportable que ne l'est le joug allemand qui pèse sur les Polonais de Posnanie. C'est l'éternelle question de la paille et de la poutre. Le gouverneur • général de Varsovie déclare que rien au monde n'est plus cher à l'Allemagne que de voir la \ie polonaise basée sur la culture et la langue polonaises, alors que les 4.000.000 de Polonais de la Prusse polonaise attendent toujours la permission de pouvoir ouvrir des écoles polonaises et qu'il est même strictement défendu d'expédier un télégramme rédigé en polonais. Les Polonais mêmes sont assez intelligents pour comprendre que les belles paroles du gouverneur général de Varsovie et de la presse allemande sont vides de sens. Souvent même les Allemands découvrent imprudemment leur jeu et alors on voit clairement que les Polonais et le royaume de Pologne sont les derniers de leurs soucis. Ils ne visent qu'à entourer les Polonais d'une atmosphère de douce quié-■ tude pour pouvoir procéder tout à leur aise ; à une pénétration pacifique et à transfor-; mer la Pologne en une colonie allemande. Citons comme exemple un compte rendu ; fort imprudent paru dans les ,,Hamburger Nachrichten" (15 septembre, édition du matin) do cette pénétration pacifique. L'article est audacieusement intitulé: Renaissance allemande en Pologne russe. Il nous apprend qu'une école normale pour instituteurs, où il y a place pour plus de soixante-dix élèves, vient d'être fondée à Lodz. On apprend actuellement à ces jeunes gons à instruire les enfants allemands. ,,C'est ainsi qu'une des sources les plus importantes de l'intensité et du développement culturel de la vie allemande en Pologne fut créée, et c'est d'autant plus indispensable que les nombreux colons allemands, dispersés dans le pays, sont la plupart du temps privés de tous les moyens d'avancement culturel." Ces centaines de milliers de colons, dit le journal hambour-geois, sont décidés de renforcer le Germanisme en Pologne et ont, dès les premiers jours de l'occupation allemande, fondé des sociétés analogues à la grande société qui a son siège à Lodz. Leur programme rentre strictement dans le, cadre de la Kultur allemande. C'est ainsi que les Allemands préparent tranquillement l'oeuvre qui doit faire de la Pologne un pays qui n'aura rien à envier à l'Alsace-Lorraine. Le supériorité des alliés à l'Ouest. Dans sa revue hebdomadaire de la situation, le baron von Ardenne émet, dans la ,,Magdeburgisçhe Zeitung" du 17 septembre, le3 considérations les plus pessimistes au sujet de la situation à l'ouest et avoue, sans détours, la supériorité de l'ennemi. Nos ennemis, dit-il, sont en état de lancer continuellement à l'attaque des troupes fraîches, ou du moins bien reposées. Les divisions allemandes, au contraire, ne peuvent être relevées que plus- rarement et sont, par1 suite, exposées plus longtemps au bombardement ennemi. Le nombre des canons ennemis et leur provision d'obus est énorme. Un seul canon ennemi tire parfois jusque 800 coups par jour- Dans le temps on ne permettait pas à une pièce de tirer plus de mille coups durant un long siège. Et néanmoins l'artillerie ennemie n'aurait jamais acquis une telle supériorité sur la nôtre s'ils n'avaient pas' pour eux la supériorité de l'air. Leurs aéroplanes fournissent non seulement des renseignements rapides et précis sur la position de nos batteries, mais descendent aussi jusqu'à une hauteur de 700 à 800 pieds à peine et attaquent les tranchées allemandes à l'aide de mitrailleuses. I Q I IÎT1 ■■ les socialisien allemands, veulent annexen la Belgique. Extrait do la ,,Tàgllche Rundschau", j ,,La pétition do paix, dit le socialiste Leim-peters dans lo ,,Glocke" (la Cloche), pourrait faire croire quo les socialistes allemands sont des adversaires résolus de toute annexion. Rien i n'est plus faux. 1 ,,J'ai l'occasion de causer tous les jours avec les camarades du parti et ,,presque tous sans exception" sont annexionnistes. ,,Les plus ardents partisans de Liebknecht eux-mêmes ne veulent rendre ni la Belgique, ni aucun des territoires que nous occupons. Si les annexions dépendaient des membres de notre i parti, on en trouverait 90 % pour les approu-j ver. Tous ceux qui reviennent du front vote-I raient pour, sans s'inquiéter si une telle décision serait conformo aux ,principes" et au | marxisme." En Belgique. Le Régime de la Terreur I nad inspiré décocho au nouveau service ce trait féroce: Nous apprenons de source sure que, dans ,,La centrale dos beurres (pourquoi donc em- le Centre, on vient d'intenter la procédure ployer le pluriel quand il y en a si peu?) est pour fraude de lettres contre 32 personnes vouée aux gémonies par toute la population dénoncées. Le député Pol Boël, sa femme, namuroise. Jamais, en effet, la situation n'a M. Colson, l'épouse Lefèvre, dont le mari ^ aussi lamentable. fut tué-au printemps, ainsi que d'autres Le bilan pour le mois do septembre, publié . v 1 , -i ✓ par le monopolo des beurres, nous apprend personnes très en vue sont de;a arretees. *JU0 îeg altérations bruxelloise, d'avers Les deux premieres sont garde,es a vue a ct ÛQ Liège, comptant ensemble près d'un mil- Bruxelles sous caution de 150.000 marks. jjon d'habitants, ont reçu, en l'espace de On craint que M. Colson ne soit déjà fusillé, trente jours, 131.184 kilos de beurre, soit mais de ce dernier fait nous n'avons pu moins de 100 grammes par habitant et par obtenir confirmation. mois. Un Bruxellois do Laeken enregistre le Le samedi 21 octobre, six trains remplis fias™ en ces termes ironiques: de civils belges ont quitté Mons. Tous ces n depuis qu il s est formé une société pour n ° , i ' i u „ , - 1 achat et la vente du beurre a un prix raison- malheureux ont ete enleves de chez eux >A ... , „ . , . -, . nable, le public n'a reçu que quelques cen- pour aller executer du travail, force en Al- taines do grammes, aprèsv av»ir m^ng| pendant lemagne. de nombreuses semaines des morceaux de. .. •* * racines de patience." L'arsenal de Cuesmes est entouré de hau- La question reste donc ouverte, toutes les tes barricades de fils de fer barbelés pour rigueurs administratives n'ayant pas réussi à empêcher les ouvriers de se sauver en cas amener dans les dépôts de la fédération des d'approche d'aviateurs alliés. Ces malheu- bei,rr€S lIno ^nrée yû n'existe pas. rttox sont donc obligés de se laisser tuer. Un# Q^[e sympathiqu6 ne A Alost, 4000 hommes ont été déportés jamais appel en vain au concours des en Allemagne. A 'la, suite de ces faits scan- Be}^- Cfst amsl 1" P»ut constater, daleux plusieurs émeutes ont éclaté et la actuellement un merveilleux mouvement de vie est devenue abominable dans la petite ™arlt® e" fawur des Orphelins de la guerre, ville. Parmi les déportés se trouvent le fils fErnest ^ay s est inscrit pour 10.000 du député M. Romain Moyersoen, le fils de ™U<?' 1 *r,0 e A r5*in. Mahnes pour M. Adelin Van der Haeghen, conseiller '?. 1 a?î? À * ~\'r f* provincial, et le fils de M. Bal—Cumont, de Ll§no> ,3000 tr- > Dansette 2000 fr. ; en Moorsel souvenir de feu Alphonse Asselberghs, 5000 * * * fr. : la Banque Nationale de Belgique, M. Paul Verniersofo, bourgmestre d'Ertvelde, -5.000 fr., l.a Société Générale de Belgique, professeur à l'Université de Gand, — avaaib 25,000 fr. : la Société Solvay et Cie, 25,000 •la guerre — et le notaire Hyacinthe Ver- ' fr. ; la Caisse Générale de Reports et.de mersch, conseiller provincial de la Flandre' Dépôts, 25,000 francs; la Banque d'Outre-Orientale, ont été arrêtés etconduits à Garni. mer 25,000 francs: la Banque Bel"© pour Ces patriotes avaient proteste contre la de- rEtran 25,000 fr. ; la. Banque Interna-portation des ouvriers gantois, au moment ,- i t t> n Ar r , V,• que von Bissing, voulant faire croire aux Fia- , tfnaj® de ?™xle!les- ?D>2,00 fr- !> Credlt niands qu'il n'avait en vue que leur bien-être, Anverrsois, 2,500 fr. : la Banque du Congo leur offrait une Université. Belge, 2,o00 fr. ; le Crédit Foncier de Bel- £.*.*. giquo, 2,500 fr- Les Boches continuent à faire des leurs. Le ff. de bourgmestre de Bruxelles a Ils ont arrêté le directeur de la Société autorisé l'oeuvre à faire circuler des listes française de banque et .de dépôts à Bruxel- de souscription parmi les membres du perles, le porteur de procuration de celle-ci et sonnel communal. le directeur de la Société suisse de banque et de dépôts à Bruxelles. Le séquestre boche ^ ^ g» ^ de la banque française prétend que ces trois personnes ont célé une partie de l'avoir . College des bourgmestre et échevins social et ont effectué des paiements en tient à rappeler au public que les collectes France, à des étrangers résidant en Bel- , charitables au moyen de listes de souscrip-gique et à des sujets d;Etats en guerre avec j ^on ou de boîtes ne peuvent se faire sans l'Allemagne. j autorisation préalable de l'autorité commu- Les Boches prétendent avoir retrouvé une ^ale. somme de 40.000 marks en or et en billets de > Quand ces collectes sent autorisées,. les banque appartenant à la Société française boîtes sont scellées par ladite administra-et enfermée dans un coffre-fort loué par tien, et les listes sont munies d'une estam-les personnes arrêtées dans une autre pille spéciale en forme de blason portant ces banque, au nom d'un receveur de tramway, mots: ,,Par autorisation de l'administration Ils ont également fait une perquisition communale d'Anvers". dans un couvent où ils prétendent avoir Afin de prévenir les abus, on invite le découvert la preuve qu'un paiement de public à signaler à la police les personnes 250.000 francs a été effectué à Londres par f qui circuleraient avec des listes ou avec des la Société française, avant que celle-ci fut boîtes qui ne seraient pas en règle, sous prémise sous séquestre. texte de collecter pour des oeuvres de bien- Cette affaire — et l'arrestation des trois f aisance. personnes que les Allemands veulent impli- H y a lieu d'observer qu'à l'heure qu'il quer dans l'affaire — a provoqué une in- est aucune autorisation n'a été donnée tense émotion à Bruxelles. pour collecter sur la Voie publique d'Anvers au profit d'une oeuvre charitable. A *** Après Me Destrycker, voici encore un avo-Les autorités locales belges du .territoire oc- catf et pas des moin(jres, qui fait ses adieux =upé, nominalement secondées par les arretes au barreau pour entrw dans la finane6 lu gouvernement général allemand et efficace- r,, . T i vTr , T1 , ; ment soutenues par le comité national de C Me Joseph Wouters. Il sera dote d'une cours et d'alimentation, se sont attachées à position d, la Banque^du Crédit Anversois. xymbafrtre, en ordre principal, la crise du i- beurre et celle des pommes de terre, 6ans né- ' -^s successeur du regrette Me de Gimnée rliger, pour cela, les autres facteurs essentiels au Conseil de discipline de l'ordre sera sans ie l'alimentation. . _ ' aucun doute M. l'avocat Feraand Walton. Un arrêté allemand a fixé lo prix maximum- Au poil du barreau libéral, son nom est sorti lu beurre à 5 frs 40 et a confié à la ,,fédéra- vainqueur. bion nationale des marchands et producteurs j * * * le beurre" le monopole absolu de l'achat et : L0 service d'approvisionnement, enfin le la vente do cette denreo. Les feuilles teu- réorganisé ^ 30U3 le ie xmisees firent grand tapago autour de cette , . / 0, ,, , , t décision qui, à les en croire, devait en grande ^ * echevm L. Strauss, Vermeulen et J. partie donner au public les satisfactions qu'il j «J anssens. Pour le ravitaillement du groupe exigeait. Les événements, malheureusement, Anvers, Berchem, Borgerhout, Deurne, n'ont point répondu à l'attente^ Lo fait est ! Merxem, Wilryck et Hoboken, il faut jour-t-rès compréhensible ; la production belge étant nellement une quantité de 140,000 kilos de fort insuffisante et toute l'importation, se pommes de terre. Rien que pour les premiè-chiffranjt par centaines et centaines de milliers i reg inscriptions pour deux mois de provision, 3e kilos, se trouvant supprimée, la disette de -, a «i,,,. oi -n- beurre, aggravée encore par la diminution du ! faudra disposer d« plus de 2A milliont ;heptel, est absolument inévitable. Aussi, la ^e kilos. Un tiers de la population s est fait ecturo des journaux publiés en Belgique, sous inscrire pour la provision d'hiver, de façon La censure allemande, est^olle intéressante que la grande majorité préfère se fournir au après de longues semaines d'expérience. jour le jour, comme en été, chez les verdu- Parlant de la situation à Anvers, le rédac- riers. teur d'une feuille paraissant à Bruxelles ex- X)e grandes difficultés ont été créées par aale ainsi sa mauvaise humeui : j refus de campagnards de céder leur stock, ,,Pour le beurre, nous en sommes toujours . -, , 1 , , . . ' n. même point qu'il y a un mois. L'Union dans le" «sistance par certaines auto- marchands, dont les promesses ont fait fiasco rites, et par les demarohes faites • chez les jusqu'ici, nous remet encore une fois à quin- paysans par beaucoup de particuliers qui ne zaine: on n'y prêto plus attention." j voyaient pas d'inconvénient à payer des prix La plainte est générale, d'ailleurs; elle usuriers pour se procurer des approvisionne-étend à tous les centres notoires du pays. De ments considérables. La conséquenoe, c'est Huy on écrit: / que jusqu'à ce jour il est entré environ ^orZE^i^t; 200,000 kilos par vingt-quatre heures ce ralation hutoise est complètement dépourvue qul représenté une quantité bien insuffi-3e cette denrée. Ceux qui peuvent s'en pro- santé pour la provision exigee. Un tiers des ïûrer le paient au prix de 8 fr. le kilo " rations inscrites a été maintenant distribué, A Bruxelles, le mécontentement n'est pas et l'on espère en avoir fini complètement moins grand. Un officieux de la ,,Kommandan- dans quelques jours. Les inscriptions pour la I bur" ^enregistre cette lamentation d'un de ses seconde période d'approvisionnement en i Jeteurs; ; ros Anols de décembre et de janvier) seront ' "Helas! une fois de ph.s, k.bon publ.e a « ^ incessamment. [ îu dechanter, il s est aperçu que cette fédéra- V. - ., , , n tion (des beurres) n'est qu'un leurre et, qu'au 0n a en plusieurs endroits, ou 1 on lieu d'apporter quelque remède à la situation, soupçonnait des cachettes, des^ perquisitions i jette dernière s'est tout au contraire, empiréo." j qui n'ont pas produit jusqu'ici des résultats { bien sérieux, mais qui n'en ont pas moi] confirmé l'es suppositions. Je ne citer qu'un seul cas, qui est curieux : chez i cultivateur de Westmalle, qui déclarait i rien recéler, on a fait des recherches av< l'aide de la force militaire et, dans les lits c paysan et des membres de sa famille, on découvert une quantité de 1,800 kilo# < tubercules. Les autorités nous donnent aujourd'lr l'assurance formelle que les stocks dispon lies serviront exclusivement à nos popul tions, en d'autres termes que rien n'en se: expédié en Allemagne. Ceci pour calnn l'inquiétude do beaucoup de gens. Notons que l'approvisionnement d'Anve: se fait sur la production de notre provin< et d'une partie du ^avs de Waes. Un accident de tramway s'est produ rue Léopold. Une vieille femme a été re: versée et très grièvement blessée. * * * Il y a eu une alerte dans les sou^-sols d Palais. Un des agents de service a trou> dans un coin une jambe d'homme... Vérif cation faite, il s'agissait d'une jambe méc: nique. L'enquête sommaire à laquelle il été procédé a fait reconnaître que c'était ! jambe postiche d'un invalide du travail doi l'ancien patron avait doté la victime d'u accident. Celle-ci, mécontente des indemn tés qu'on lui a attribuées, avait imaginé < singulier mode de protestation de dévisser jambe factice qu'il avait mise pour se rend: au Palais et de la déposer dans l'endroit il diqué... * * * Une exposition de lapins à Borgerhoi obtient grand succès. * * * On lit dans ,,Iiet Vlaamsohe Nieuws' Affaires générales — no. 16,185 — Ex< cution de l'ordonnance de service sur l'en ploi de la langue flamande. GGIII a 317i ,,A la suite d'un avis publié par meesieu les commissaires et en attendant les raj ports des autorités de l'administration supi rieure, il est prescrit à tous fonctionnain et employés de la province d'employer e: clusivement la langue flamande dans la co; respcndance échangée entre eux et da-ns h lettres et rapports adressés à leurs sup< ricui*s ou à leui*s subalternes. Cette pre cription es€ appliquée aussi aux notes que personnel subalterne doit inscrire dans 1 livres de service. Cette mesure entre imnu diatement en vigueur. Le directeur: A. van Vvve. Anvers, 17 octobre 1916. A Liège On craint des déport atiens. Les ch meurs ont, en effet, reçu un questionnai: les obligeant à répondre catégoriquement < dans un bref délai. Le Conseil commun de Liège se réunira d'urgence pour exam ner la situation grave et très difficile qi les Bai*baies font aux ouvriers belges. A Bruges — a Bruges est plein de réfugiés. Ceux d village de Slype sont au grand complet av< leur curé l'abbé Simoens et les soeurs ' d couvent hébergées par les Maricoles, céu de Clercken avec leur euré l'abbé Denys, lei vicaire, l'abbé Brutsaert, et les soeurs d couvent, hébergées par le couvent des Soeu: pauvres. Il est arrivé récemment aussi d< réfugiés de Leke et Leffinghe. Tous soi nourris aux frais de l'administration con munale. Le Saint-Sang, dit la ,^Métropole", n: pas encore été tiré de sa cachette mais il a toujours beaucoup de pèlerine et la pr< cession est sortie au grand ébahissement d' Boches qui ne pouvaient en croire leui yeux. Les Barbares occupent tous les batimeni publics. Le gouverneur occupe l'hôtel c M. Janssens de Bisthoven, le beffroi et 1< casernes, l'école normale, l'athénée, 1< scoles communales hébergent les soldats o les fuseliers marine. L'enseignement a d 3tre organisé dans des maisons particulières La ,,Kommandantu'r" occupe le Palais c Justice avec ses annexes pour l'espionnagi la surveillance, le ,,Meldeamt", etc. Presqi chaque jour il y a des mouvements milita res, arrivées ou départs de régiments. I chantent rarement. La nuit la ville est ploi gée dans l'obscurité la plus profonde. I port est transformé en bassin pour 60u marins avec des dépôts de benzine et d'hui considérables. :— La déportation des professeurs belges Pirei ne ei Fredericq de l'Université de Oand. line réponse du professeur K. Nyrop et allégations allemandes. Le professeur Kristoffer Nyrop, de l'Ux rersité de Copenhague, avait publié les 27 et ! mai 1916 simultanément dans le ,,Berlingsl ridende" et dans le ,,Stockholms Tidningen ane réponse à un article inexact de la „Har îurger Fremdenblatt" sur l'arrestation et iéportation sans jugement de§ professeurs I *enne et Fredericq de l'Université de Gand. Trois mois après, la légation allemande < Stockholm fit paraître une lettre du génér ron Bissing et une noto officielle protesta: contre la réponse du professeur danois et co benant une version tendancieuse des faits. ? Nyrop, ainf^ pris directement à partie, a rép jué de la manière la plus explicite dans ui série de i articles („Berlingske Tidende" 1 iw'Umi'111 ||!|i ■MHnmi&iiMiniaanBBsa êMeddens&Zoon PARDESSUS D'HfVER depuis II. 27.50. Kofweg 11 „ Haye. ! S 15, 16, 19 septembre 1916) qui font complètement justice de la thèso allemande tant au sujet des causes do la déportation des deux professeurs que du loyalisme de la population ^ flamande. 'e Dans les pemières parties de son étude, le i- professeur Nyrop esquisse à larges traits j,. l'état de la question flamande dans les derniè-a res années avant la guerre et prend acte de ce a quo son exposé du mois de mai n'a pu être ^ contesté par les Allemands. Il rappelle entre autres que la question de la transformation de 1 Université du Gand était en voie de solution 1_ quand la guerre éolata. Notamment un certain !0 nombre do cours avaient été dédoublés en cours a flamands et français. Une proposition de loi •e était pendante devant le Parlement. Elle avait i- recueilli dans le pays, par pétition, quelque ICO.000 signatures. Les Allemands ont tout simplement tenté de diviser les Belges en exploi-jf -tant la question des 'langues. De là le décret de flamandisation du général von Bissing, du 31 décembre 1915, dont la déclaration du chance-lier allemand au Ileiclistag le 5 avril 1916 est • venu révéler l'arrière-pensée politique. Les î- Flamands ne furent pas dupes de oe prétendu i- acte de libération : une protestation fut signée j pas 36 notabilités flamandes de tous les mi-lieux; lorsque les-deux professeurs Pirenne et Fredericq furent déportés, tout le corps profes-soral de l'Université de Gand protesta et se so-^ lidarisa avec eux ; enfin, la presse flamande ÎS libre n'a cessé de protester énergiquement que le peuple flamand rejetait les présents compromettants de l'ennemi. îs H est exact ainsi que l'affirme la note teu-j_ tonne de Stockholm, que quelques sociétés, fla-s_ mandes et deiix déçûtes d'Anvers ont exprimé leur satisfaction duN décret émis par l'autorité occupante, mais 1 on doit attribuer une très , minime valeur à de telles manifestations dans un pays dans lequel la liberté do la parole n existe pas et dans un moment où maints leaders du mouvement flamand vivent en exil., Quant aux deux parlementaires, l'un, M. Augus-teyns, est un homme d'importance secondaire et l'autre, M. Henderickx, est connu comme l'enfant terrible du mouvement, tandis que M. ). Franck, qui signa la protestation, en est l'âme. ■e Quant à la déportation des professeurs Pi-^ renne et Fredericq, le général von Bissing pré-_ tend qu'elle n'a pas pour cause leur refus de coopérer à la nouvelle université, mais le fait l~ qu'ils avaient, au mépris de leur engagement .e do loyauté vis-à-vis de l'occupant, engagé leurs collègues à résister à l'administration allemande, en invoquant pour cela des instructions secrètes envoyées par lo gouvernement belge au corps professoral de l'Université... u M. Nyrop trouve dans cette réponse l'aveu >c qu'il y a un rapport étroit entre la déporta-R tion des deux professeurs et leur hostilité à la flamandisation par les Allemands. Ont-ils manqué à leur engagement de loyauté? Le ir professeur le croit d'autant moins que les pro-u lesseurs sont ici accusés et ont '6 c' oort.es "s sans avoir été mis à même do se défendre. Du îs reste, on voit bien que la prétention du géné-it ral allemand est le renversement de toute mo-i- raie: le patriotisme et le loyalisme belge des professeurs y. est transformé en trahison, a N>*roP rappelle d'ailleurs le fait suivant qui éclaire la question d'un vive lumière: J Lorsque les Allemands invitèrent les p*?fes-5 seurs de l'Université de Liège à reprendre leur 28 enseignement, l'autorité allemande, pria d'ur-"s gence le recteur Lepaige et ses collègues cL» signer une déclaration par laquelle ils se di->s salent prêts à prendre leurs couîs. .,En réalité, e disait le fonctionnaire allemand, cette déçlara->3 tion ne vous engage à rien". — „C'est possi-^ ble, répondit M. Lepaige, mais mes collègues ne le croient pas. Ils disent que les professeurs l* de Gand qui signèrent la déclaration, dans l'idée u qu'il s'agissait d'une simple formalité opt été ! déportés en Allemagne parce qu'ils ont refusé e de reprendre leurs cours." », Dans son dernier article, M. Nyrop répond ie point par point aux auteurs du manifeste en faveur du décret do M. von Bissing» II est ls remarquable, dit-il, que ce document s*inspiro, entièrement, des vues de l'envahisseur ; au sur-l" plus, les arguments invoqués peuvent êtro aisé-,e ment réfutés. Les plaintes relatives à la Ior-3- gue fermeture de l'Université, close depuis 22 e mois, sont dépourvues de pertinence. Il suffisait, en effet, de reprendre les cours tels qu'ils étaient institués avant août 1914. pour éviter ~~ toute difficulté. C'est précisément 1}attentat de von Bissing qui constitue l'entravo à la j- réouverture. Enfin, on ne peut établir do comparaison entre les 1C0 signatures de l'adresse pro-von Bissing et les 100,000 signatures de la pétition aux Chambres belges. En terminant, iy le professeur de Copenhague constaté qu'à de très rares exceptions prés les processeurs d'université belges ont refuse les chaires qui leur étaient offertes; il a fallu recourir, pour i_ constituer un corps professoral réduit, à des 12 compétences très relatives et à des titulaires ze allemands et hollandais, ces derniers desavoués » par leurs compatriotes. il ,,Tous les /savants du monde, écrit H. Nyrop, |a voient avec une chaude admiration la résis-i_ tance des professeurs et des lead«»rs 'Wa** et néerlandais aux artifices de l'Allemagne." le al «a»—-o— î f! y -a un an ." 30 octobre 1915. — Les Bulgares o.cctept&i à nWiW JLeleç.i

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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