L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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04 oktober 1918
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s.n. 1918, 04 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n87412q/
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^eme Atinee > r%° es cerjïs venarem 4 oetoore i»«s L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Qaioti«JÉen du matin 13 ïtr si I s s £ï si t en HolSas-îtSe.. Belge est noire nom de Famille. Touites les Hettires cfloiveirat êir*e £udressé^s au I Rédacteur en Chel: Gustave Jaspaers. I Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les eau de rédaction: N.Z. VOOKBURGWAL 234-240, I . i Charles £5e«-rn*ijrd, René Ctiamlbirjr, militaires: au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable r'AncDr* .«M TV^1^ntfrir»n^«%: 2797 et j Comité de "^Oaction : J par anticipateon. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'Beip la fievanche Le 20 janvier 1916 Ferdinand .1© Bulgai recevait Guillaume de Prusse au château c Nisli. Il lui parlait latin. Sans doute il li apparut que la langue des médailles coi menait seule pour frapper dans l'airain, q_i ne périt pas, le salut qu'il adressait dai l'antique cite au César des temps noi veaux. Et Ferdinand décerna à 6on hôti le maître de l'Occident et de l'Orient, l'ép thète de ,, gloriosus", Ferdinand sait ourdir la ruse et la tn bison. Mais il ne sait pas le latin. Gloriosi n'est pas un adjectif qui convient a la gloii mais à la gloriole. Le ,,miles gloriosus" d ^eux Plante n'est qu'un soldat vantard < ridicule. Le latin se vengeait et de Ferd: nanti et de Guillaume. L'un en décernai J'iommage, l'autre en l'acceptant, ne ] gavaient pas si mérité. Aujourd'hui où 1 Bulgarie capitule et où le César alleman ranime jadis Auguste réclame à tous k Êclios les légions de Varus, ce ,,gloriosus acquiert tout son 6ens, un sens terribJ l'ironie et de vanité. Devant les armées biygares qui se ret: •eut les .vaillants Serbes réoccupent leua dtés vides et leurs villages en ruines.* I: ivàient connu les angoisses ot l'amer tu m le lo, retraite, obligés de laisser à un ennen mpacablo leurs biens et leurs foyers. I! 10 retrouveront plus leurs biens, pillés a ours de deux années et demi d'occupation t ils retrouveront leurs foyers déserts, ca 35 vieillards sont morts de privations, k B.mmes ont succombé sous les outrages c îs enfants ont été emmenés comme du bé ail. Et cependant j pour eux, quelle j'oie b combien leur âme doit s'exalter dans 1 lénitude du triomphe! Un jour est venu afin, qui les paye de tous les deuils et d ^utes les souffrances, un jour qui effac îs revers de deux années de campagm entre des forces écrasantes, l'exil de Cci ou, puis les fatigues de deux nouvelle nuées de campagne jalonnées, cette fois ar deux magnifiques étapes, Monastir e Jskub. Les Serbes ont reconquis leur pay >aroe que, après avoir tout perdu, ils n'on >as voulu non plus consentir à perdr 'honneur. Et ils reçoivent aujourd'hui 1 uste prix de leur bravoure et de leur téna i té. Et, maintenant, à notre tour. Nou paiement nous • avons perdu notre pay aroe que nous avons refusé de perdr honneur. Mais c'est aussi parce que nou /ons préféré l'honneur à notre pays lu: tome que celui-ci va jious être rendv bus allons être payés de tout ce que non rons souffert", de nos deuils, de nos ruin< de l'humiliation, de la servitude pire qu ut. Et ioi nous n'envisageons que les ac irables populations du pays pccupé et ne agnifiques soldats. Ce que la victoire cor rçne aujourd'hui c'est d'abord le gest yal, spontané, de tout un peuple person lié dans son Roi, repoussant l'infâme mai lé du César allemand, o'est la fermet îvant les horreurs de l'invasion et c'est 1 instance durant quatre années d'occupa on où, pas un jour, l'ennemi ne ces6 inventer une vexation nouvelle, une hu iliation de plus. Et ce que la victoire cou •une avant tout c'est l'admirable résis .nc»> de nos soldats à Liège, à Anvers © ir l'Yser, c'est quatre années do bataille un contre dix, c'est cette héroïque cbsti ifcion dans une lutte qui aurait paru inu le aux plus clairvoyants, désespérée au: lus braves, c'est cette énergie surhumaine afin, qui a permis à notre armée d'atten re son heure, et, cette heure venue, d' )ncer sur l'ennemi et de le battre. Sans doute cet ennemi redoutable n'; •as encore mordu la poussière. Mais déji on vaste corps chancelle. Le front aile aand, réputé invulnérable, s'écroule comm< a mur sous le pic des démolisseurs qui L "appent en mille endroits. La fameusi gne Hindenburg est tournée au nord pa: s Belges, crevée en son milieu par le: ritanniques à Cambrai, par les Françaii St.-Quentin. Le général Gouraud poussi s divisions en avant à travers le massi: > l'Argonne et les Américains progressen long de la Meuse. A plusieurs reprisée jà, Ludendorff a montré que, devant ur mger moins menaçant, il adoptait la tac juo du repli. S'il ne se résoud pas en ro à la retraite c'est que vraiment les niées du maréchal Fcdi le tiennent à 11 rgo et que cette retraite menacerait d* Limer en débâcle. Elle est inévitable ce-ndant èt nous pouvons l'attendre de joui jour. Ainsi demain, comme ç'a été aujourd'hui ur les Serbes, demain nous apportera la livrance attendue, espérée malgré tout et travers tout, pendant quatre ans. 1a sur bondissant, comprimant avec peine ir joie prête à éclater au nez du bour-iu, nos braves populations écoutent le uit du canon qui approche. Ils ne son-nt pas à toutes .les horreurs qui, peut-:e, leur sont réservées encore, à tout ce e l'envahisseur peut causer de mal dans fuite, à toutes les ruines que la bataille traîne après elle. En regardant les trains emands chargés de matériel et de mutions s'en aller dans la direction de Sst, ils ne songent qu'à l'instant où, à suite du dernier de ces trains, derrière bataillons à moitié débandés que la dé-ite taloune, il va voir surgir la ,,piot" Ige. l'héroïque pioupiou de l'Yser qui *nt lui rendre sa liberté et sa patrie. Et sera un instant inoubliable que cette ncontre, un instant de bonheur qui effara tous les maux passés. Charles Bernard. Erratum. — Dans l'article ,,Mané, Thé-l, Pharès", de notre collaborateur Belga ahlié hier, une rejzrefctahlâ distraction notre metteur en page a rendu un passag< inintelligible. C'est par erreur que, en haul de la deuxième colonne, a été interpolé k paragraphe commençant par ces mots: ,,E1 >0 ce sont les soldats vengeurs de Foch, etc.'1 0 Ce paragraphe, en tout six ligues, doit être ^ rejeté tout à la fin de l'article dont il formai la i! y a un an Jf. octobre 1917: Les Britanniques s'emparent de PolderJwek, Molenarelsfihoek, Gra-venstafel, Ructel, Noord EndeJwek et font 3000 prisonniers. t- i • 1 ii I l Les opérations militaires. >, L" Les Allemands forcés à une nonveSSe retraite a L'ennemi se repHa des deux câiës du canal de La Bassée, — i Armentières et Lens évacuées, — Nouveaux progrès des * Français au nord de la Ves'.e et en Champagne. t xLa situation dans les Balkans. a Sur le front beïge. ■X Les Belges améliorent leurs positions par des s attaques locales. » (Communiqué officiel.) d LONDRES, 3 octobre. (Reuter.) Malgr la résistance acharnée de l'ennemi l'armé belge, par dea attaques locales, améliora se c positions sur plusieurs points. Après un ^ lutte acharnée l'armée de Plumer réalis; des progrès importants dans la direction d . Menin en s'emparant de Gheluwe. Au non et tout près d'Armentières Plumer enlev; s la Ferme de Bizet et au nord d'Houpline a colle de Flénoque. i Les aviateurs anglais détruisirent neu 1 avions et deux ballons ennemis. s t Le Roi Albert commanda les troupes alliés en Flandre. Le préambule du communiqué belge di l 30 septembre mérite de' retenir l'attention „ L'armée belge, dit-il, et les troupes alliées di ^ Belgique opèrent sous le commandement di 3 Roi Albert". Un fait très intéressant nou: ^ est ainsi révélé, à savoir que les armées al liées, qui aux côtés de l'armée;belge combat tent en territoire belge pour la libératioi de la Belgique, ont été réunies sous le com £ mandement direct et personnel du Roi. Ce acte a une haute signification; il constitue ui ^ 'témoignage d'estime et de coniiance de la par des alliés à l'adresse de la Belgique en li 3 personne du Roi, témoignage auquel tou: 3 les Belges seront extrêmement sensibles Nul doute qu'il aura aussi en Belgique occupée un retentissement considérable s L'enthousiasme des Belges, s , PARIS, 2 octobre. Le correspondant d< s Reuter au front belge annonce: Dans la nuit de lundi il plut sans discon tinuer; l'eau 'tcanba à torrents. Mardi ma s tin, quoique lo temps fut abominable, il ) s eut des éolaircies de temps en temps. Ni 1< & vent, ni la boue ne purent arrêter nos sol data eu entamer leur bonne humeur. 3 Un bataillon belge, opérant au front de Spleyhage, apprit qu'un détachemenl Q frais se tenait prêt pour venir le remplacer, Tout le bataillon, quoique très fatigué, refusa de se faire remplacer avant que le vil-- lage convoité serait pris. Dans un brillanl ^ élan il monta à l'assaut de Spleyhage el s'en empara'à .la baïonnette. Mardi nos troupes continuèrent leurs progrès, malgré la violente résistance de l'ennemi et les contre-attaques énergiques. Aux environs d'IIandzaeme des combats ~ très acharnés se produisirent. Nos troupe* enlevèrent, d'assaut Hazewind, à 2 kilo» 3 mètres au sud de Staden, et Geneenhof, à 2 kilomètres au nord-est de Nieuwkerke. ainsi que le hameau de Ruiter, situé à 35C : mètres à peine de Roulers. ' En ce moment le ciel est éclairé par des incendies énormes. Les Allemands ont mis ' le feu à Roulers. t Le moral des soldats belges. L FRONT BELG E, témoin oculaire.—La pluie . continua toute la nuit derniere et aujour j, d'hui le soleil nous apparut par éclaircies. — 3 Malgré les intempéries le moral des 'troupea ; belges reste admirable et l'humeur toujours . joyeuse. Deux faits sont très caractéristiques. i Un bataillon belge devant Sleijhaage refusa . d'être relevé par les troupes arrivées der-J rière lui pour cela. Pas de repos, disaient • les soldats, avant d'avoir enlevé d'assaut ce village et avoir accompli complètement notre | tâche. A Staden nous avons pris une locomotive et plusieurs wagons que les Allemands n'avaient pas eu le temps d'évacuer. Nous sommes dans le train, dit un soldat facétieux. Aujourd'hui, l'avance continue ' malgré la vive résistance et les violentes ' contre-attaques de l'ennemi. Lp-s combats 1 se poursuivent avec un grand acharnement. Au sud d'Handzaeme nous avons pris d'assaut ïïazewind, à deux kilomètres au nord-est de Staden, et Gemeenhof, à deux kilomètres au nord-est d'Oostnieuwkerke, et 1e hame.au de Ruyter, à deux kilomètres avant 1 Roulers, oii cette nuit nous vîmes des lueurs de grands incendies. Lo chef. •On voit le Roi Albeit, n -n seulement aiqx postes de commandement « t dans les lignes de combats, mais il pense aussi à ceux qui souffrent. Aujourd'hui, nous avons vu le Souverain dans un hôpital du front, prodiguant des paroles réeonforstantes aux blessés 1 heureux de voir leur chef h leur chevet. Un so d lat résuma l'opinion de tous ses camara ics: „Surle champ de bataille un vrai soldat, ici un vrai père." La prise de Moorslede. Une 'compagnie attaquant Moorslede atteignit assez facilement la crête devant le village. Là, arrêtée par un épouvantable barrage de bombes, les approches des minnen-werfers étant défendues par des mitrailleuses, les fantassins belg. s rampèrent en avant comme des peaux-rouges et descendirent successivement les mitrailleurs. Une mitrailleuse était restée en action et était servie par un officier protégeant un minnenwerfer. Un Belge rampa derrière ■ l'officier allemand et U poignarda. Peu après le minnenwerfer était pris et MooTslede enlevé , d'assaut. La prise de la forêt d'HouthuIst, Les opérations furent très dures. Les 2 Allemands opposèrent aux Belges une ré-* sis tance désepérée. Ayant bousculé les fan-i tassins allemands, une de .nos compagnies 3 heurta une batterie de 105. Les servants 1 ennemis continuèrent de tirer jusqu'à ce 2 que les nôtres furent à 20 mètres des l pièces. Puis, sur l'ordre de leur comman-i- dant, les artilleurs défendirent leurs pièces 5 avec leur carabine. Tous furent tués sur place. Ainsi divers épisodes illustrent ^ l'héroïsme déployé par les Belges pour progresser.La presse américaine et la victoiro belge. On mande-de New-York que l'annonce 1 victorieuse de l'offensive belge en Flandre fut accueillie partout aux E^ats-Unis avec un grand enthousiasme. Les journaux consacrent leur première page au compte rendu des opérations, mettant en relief, à cette place importante, que les troupes belges et alliées, à qui fut confiée la tâche de la libération de la Belgique, opèrent sous le commandement direct et personnel du Roi Albert. Compers au front belge. Le leader ouvrier américain Gompers, visitant le front belge, fut reçu aujourd'hui par le Roi Albert, L'offensive des aillés. Les Français occupant complètement Saint-, Quentin et enlèvent l'isle, Rcucy, Guyen-couj't, Bouffigneureux, Villers Fran. queux, Caurcy et Courcy. (Communiqué officiel.) PARIS, 2 octobre. Les Allemands.ont été complètement délogés de Saint-Quentin, que les Français occupent. Les Français tiennent également le faubourg de l'isle en dépit de la résistance acharnée des Allemands. ! Sur le front au nord de la Vesle les Français poursuivirent leur marche. Us enlevèrent Roucy, Guyencourt, Bouffigneureux, Villers Franqueux, Cauroy et atteignirent les lisières sud de Comnicy et de Loivre. Au sud de -cette place les Français prirent pied sur la rive ouest du canal jusqu'à La Neuvilette. Courcy se trouve entre leurs mains. En Champagne les Français améliorèrent leurs positions dans l'après-midi au sud-est d\Orfeuil et prirent pied sur les hauteurs au sud de Monthois. Le butin des années alliées, en France et en Belgique, du lr au 30 septembre, comporte 2844 officiers, 120.192 hommes, 1600 canons et plus de 10.000 mitrailleuses. Les chiffres totaux pour les armées alliées du 15 juillet au 30 septembre sont: 5588 officiers, 248.494 hommes, 3669 canons, plus de'23.000 mitrailleuses et plusieurs centaines de lance-mine6. Les Allemands so replient au sud et au nord du canal de La Bassée (Communiqué officiel.) LONDRES, 2 octobre. Ce matin l'ennemi lança une forte attaque au nord-est de Saint-Quentin avec des réserves fraîches et réussit à déloger ncs troupes du village de Sequehart, après quoi son action fut arrêtée. An nord de Crèvecoeur et à 1?ouest de Cambrai des combats locaux se livrèrent sans amener de modification importante dans la situation- Comme résultat de leurs opérations d'hier et de la nuit dernière dans la région de Cambrai, les Canadiens occupent le faubourg de Neuville-Saint-Rémy et les hauteurs à l'ouest de Ranvillers. Ce matin, de bonne heure, l'ennemi commença à se repHer sur un front étendu au sud et au nord du canal de La Bassée. Nos troupes le serrèrent de près et firent des prisonniers.Actions d'artillerie (Communiqué officiel américain.) PARIS, 2 octobre. En dehors d'un vif bombardement et d'un violent feu d'artillerie à l'ouest de la Meuse et sur d'autres points occupés par les Américains, rien de saillant ne 6e produisit au cours de la journée.Un dénombrement partiel du matériel capturé la semaine dernière comprend 120 canons de tous calibres, 750 morbiers de tranchées, 300 mitrailleuses, 100 pièces lourdes de chars d'aesau.b, des milliers d'obus et des centaines de mille de cartouches. Actions aériennes. (Communiqué officiel.) LONDRES, 2 octobre. (Reuter.) L'avion qui ne rentra pas le 30 a regagné nos lignes. Il bombarda la station de Mézières. Une de nos escadrilles bombarda le 1 octobre la station de Trêves, mais les nuages épais empêchaient la vue. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. LONDRES, 2 octobre. (Reuter). Le maréchal I-Iaig mande: Les aviateurs britanniques jetèrent Je lr octobre 46 tonnes de bombes sur des voies ferrées dans la région située derrière Cambrai, près de Valencien-nes? d'Aulnoye et de Bussigny. Vingt-et-un appareils ennemis furçnt détruits et huit furent contraints d'atterrir. Deux ballons furentinceaidié8 et abattus. Quinze avions britanniques' manquent. Une escadre britannique jeta également des bombes sur les voies ferrées près de Trêves. (Communiqué officiel.) PARIS, 2 octobre. (Reuter.) Lo 1 octobre nous abattîmes 14 avions et 2 ballons ennemis. Nos appareils lancèrent 27 tonnes de projectiles et tirèrent mille bal-los sur les points de concentration ennemis. Pendant la nuit du 30 septembre 8 tonnes et dans la nuit du 1 octobre 27 tonnes de bombes furent lancées sur les stations de Longuyon, Conflans, Donimany, Barcourt, Maisonbleu, Lechatelet, Montcemet et Laon. Les Allomands chassés d'Armentières et de Lens. BERLIN, 3 octobre. (Wolff). Dans la nuit du 1 au 2 octobre Armentières et Lens furent évacuées. Saint-Quentin aux Français! LONDRES, 2 octobre. (Rentec). Les Français occupent entièrement Saint-Quentin.PARIS, 2 octobre. (Havas). La nouvelle de la chute de Saint-Quentin lit une impression profonde et causa une grande satisfac-j tion. 'C'est la première villâe française imipor-' tante libérée. Les Allemands mirent le feu à plusieurs quartiers de Saint-Quentin. Cambrai brûle comme une torche immense. La prise de Saint Quentin et la destruction de Cambrai. PARIS, 2 octobre. (Havas.) La nouvelle de la prise de St-Quentin, connu à la fin de l'après-midi d'hier, a produit une profonde impression et causé une vive satisfaction. Saint-Quentin est la première des villes importantes occupées en France par l'ennemi qui est délivrée. Si la prise de St.-Quentin est l'événement de la journée on ne peut cependant l'isoler des autres faits de guerre: de l'avance anglo-belge, du champ de bataille de Cambrai, comme du repli allemand à l'ouest de Reims, de l'armée de Gouraud et de l'armée américaine qui opère à sa. droite, de cette formidable ruée où partout l'ennemi est pris à la gorgs, tant d'événements qui s'ajoutent. Les Allemands se vengent de leur défaite en incendiant tout ; ils ont mis le feu à plusieurs quartiers de Saint-Quentin ; Cambrai est également la proie des flammes. Tel est le nouveau crime de ces grands destructeurs de la vie. Le correspondant du ,,Petit Parisien" au front télégraphie à ce sujet: Cambrai est en flammes, Cambrai, la cité historique avec tous les souvenirs du passé, Cambrai, la ville moderne avec toutes ce3 industries, s'effondre dans un tourbillon rouge et noir d'étincelles et de flammes, Cambrai est à l'heure ou nous télégraphions j un énorme brasier. Les Allemands sont*par-tis, mais en jetant leurs torches incendiaires sur les pieux souvenirs de l'ancienne France. Le correspondant de l'agence Havas fait oes observations: ,,Nos alliés, qui avaient pris tant de précaution* pour épargner la ville, considèrent avec colère l'oeuvre' impie des Allemands." Les récents succès britanniques LONDRES, 2 octobre. La journée d'aujourd'hui fut marquée par d'âpres luttes. L'ennemi réagit énergiquetment au nord de Saint-Quentin, mais nous enfonçâmes les derniers éléments de la ligne Hindenburg. ^ En Flandre nous gagnâmes du terrain près de Gheluwe. Au sud d'Armentières nous prîmes Fleur-baix. Il y a des indices que l'ennemi prépare une prompte retraite entre Armentières et Lens. Nous gagnâmes à nouveau du terrain au nord do Cambrai. L'ennemi comibat avec acharnement. Il employa 11 divisions sur un front d'à peine 8 kilomètres. Entre l'Aisne et le Vesle l'ennemi s'est retiré vers le canal de l'Aisne à- la Marne. Les réactions désespérées de l'ennemi. LONDRES, 3 octobre. Le correspondant du Times" au front anglais écrit: Au nord de Cambrai les Allemands opposèrent u-ne résistance acharnée. Outre les détachements de tireurs d'élite et de mitrailleurs, échelonnés toutes les 10 aunes, 9 divisions allemandes participèrent à la lutte. L'ennemi lança sans né'pit des troupes fraîches au feu et en fin do journée il prononça une série de violentes réactions à son ancienne manière, qui apparut déjà comme très coûteuse et qu'il n'applique qu'en cas de nécessité absolue. Les colonnes de renfort ennemies s'avancèrent en- masses compactes dans les vallées de Pantigny et de Sancourt. Elles formaient de la sorte une cible excellente pour le tir de- nos hommes, qui les inondèrent de projectiles jusqu'à ce que leurs fusils et mitrailleuses se fussent échauffés. Après un instant de repos nos hommes saisirent d'autres armes et recommencèrent à tirer sur l'ennemi. Ce fut un carnage pareil à celui du 13 novembre entre le bois de Bourlon et Moouvres. Les Canadiens sont d'avis que jamais tant d'Allemands ne furent tués dans un seul combat. Partout les cadavres jonchaient le sol-Mais chaque fois l'ennemi revenait avec des troupes tellement nombreuses que nos cartouches ne pouvaient plus les anéantir et les Canadiens 6e retirèrent lentement et en bon ordre en ne cédant que le moitié du terrain conquis dans la matinée. L'adversaire multiplia ses réactions contre nos nouvelles positions, mais il ne réussit pas à les entamer et nous maintînmes en fin de compte notre ancienne ligne vere* Bleoourt, à l'est de Thilloy, jus'quà un point sur le canal à l'est de Cambrai, en direction de Mopenchies. Les Allemands offrent uno résistance désespérée LONDRES, 2 octobre. Le correspondant de Reuter près cle l'armée britannique annonce : La longue et violente lutte continue encore ot l'ensemble s'est tellement modifié en notre / faveur qu'il est à peine préniaturé de parler i vj. «no jjiauuw v lui/un e. .lj uuuwui jeuuio tru , ) combattait désespérément. Il n'a pas de choix. Hier matin les troupes australiennes in-| domptables avaient atteint la ligne de Wian-court-Beaurevoir avec les derniers postes de la ligne Hindenburg. Elles couvrirent ainsi le flanc des Français qui purent se ruer en avant et s'emparer dans un élan irrésistible de St. Quentin. Sequehart fut pris et détruit et l'ennemi, qui continua à offrir de la résistance, fut refoulé sur lo terrain découvert. Un fait remarquable c'est que depuis quelque temps les Allemands offrent une résistance plus acharnée., On dirait que l'ennemi comprend brusquement sa responsabilité, car il se bat comme jamais il ne le fit et que, malgré son moral entamé, il se rend compte que îa patience du pays dépend de ses sacrifices. Le brillant concours des maliens sur le fî'ont do l'Aisne ^ ROME, 2 octobre. (Stefani). Depuis dimanche les Italiens, en coapération étroite aveo l'armée M an gin, réalisèrent des progrès cur le plateau au nord de l'Aisne. A l'aube une colonne italienne passa l'Aisne vers Vailly et prit pied sur la rive droite. Elle marcha lestement sur Chavonne et s'empara de la place à l'issue de brefs mais violents combats. Elle opéra ensuite sa jonction avec l'aile gauche des Français et conquit le plateau, en dépit du feu violent des batteries et des mitrailleuses de l'ennemi. En même temps une autre colonne italienne réussit, en dépit de la résistance acharnée de l'ennemi, à jeter des ponts sur l'Aisne dans les environs de Chavonne et à passer la rivière. Elle opéra sa jonction ensuite avec la première colonne eit étendit ses progrès sur le plateau. Dans la soirée le secteur Ostel-Soupir-Aisne était atteint. Ncs troupes brisèrent ensuite la résistance acharnée de l'ennemi, s'emparèrent du bras ! méridional de l'Aisne et, étendant leurs progrès, ils occupèrent bientôt la rive tout entière.Dans la journée du lundi nous continuâmes notre pression sur l'ennemi de part et d'autre de l'Aisne. Les pertes de l'ennemi en matériel LONDRES, 2 octobre. Le correspondant de Reuter au front français écrit: L'ennemi commence.à sentir l'effet de ses pertes énormes en matériel. Son feu d'artillerie ne vaut plus l'ancien. Il y a quelque temps il employa de l'air liquide comme explosif et un ordre du jour, tcanbé entre nos mains, recommande ce moyen. Les opérations en Macédoine. La victoire d'Orient. PARIS, 2 octobre. (Havas). M. Poinca-ré, président de la république française, a fait parvenir au roi de Serbie un télégramme ainsi concçue: „A-u moment où la défaite bulgare et l'armistice qu'elle a entraîné assurent la vaillante Serbie la libération de son territoire et la réparation des injustices, subies, je me reporte par la ^pensée aux heures lugubres de l'invasion et de votre départ en exil. J'ai promis alors à Votre Majesté, au nom du gouvernement de la république, que jamais la France n'abandonnerait votre peuple martyrisé. Le concours militaire qu'en exécution de cet engagement nous avons apporté à la Serbie, d'accord avec nos alliés, a établi entre nos nations une fraternité dont les effets bienfaisants se continueront dans la paix victorieuse. Je suis heureux de saisir l'occasion' que m'offrent les communs succès de nos armées pour renouveler à Votre Majesté l'assurance de ma fidèle amitié." Les alliés maîtres de la situation. LONDRES, 2 octobre. (Reuter). Jusqu'à ce soir on n'a pas reçu de nouvelles sur l'exécution des conditions de l'armistice bulgare. Il est évident que les plans militaires ne seront pas expesés d'avance et que le commandement en chef prend les mesures nécessaires en Macédoine. On doit se rappeler que les routes et les chemins de fer sont encombrés à la suite de la démoralisation de l'armée bulgare et quo ce fait causera sans doute un retard de quelques jours pour l'exécution de tous les mouvements militaires prévus par l'armistice.Les informations ennemies sur des mouve- ( ments militaires autrichiens et allemands ; dans les Balkans ne sont pas confirmés. Il j est certain que les commandants alliés sont bien maîtres de la situation. Au sujet de la Turquie on n'a pas d'indications qui puissent être considérées comme indiquant un changement dans l'attitude de ce pays, mais dans des milieux financiers des bruits continuels circulent qui pourraient bien être justifiés par les événements prochains Un télégramme de M. Poîncaré au roi cîe Serbie PARIS, 3 octobre. (Havas.) Le président Poincaré adressa au roi de Serbie, le télégramme suivant : Au moment où la défaite bulgare et l'armistice assurent à la vaillante Serbie la libération de son territoire et la séparation dos injustices serbie6. je reporte très souvenir vers les termes nombres de l'invasion et de note départ vers l'ezil. Je promis alors à Votre Magesté, au nom de la République française, quo jamais la France n'abandonnerait vote peuple martyr. Note aide militaire constitua la réalisation de cette promesse. Nous sous l'apportâmes en coopération aveo nos alliés. Entre nos nations, il s'est créé une amité fraternelle qui continuera d'exister aussi après la paix victorieuse. Je suis demeux de saisir cette occasion d'aimer à nouveau à Votre Majesté, les sentiments d'amitié fidèle que j'éprouve à son égard i La situation en Russie. Les opérations en C-arélie. (Communiqué officiel.) LONDRES, 2 octobre. (Reuter.) On a reçu à présent des information» du nord do la Russie au sujet de la prise d'Ouchtins-kaja annoncée le 20 septembre. Il résulte que la ville, qui était destinée comme base pour les opérations en Carélie, avait été fortifiée sous le contrôle des Alle mands et que l'ennemi subit de très grosses pertes au cours de la lutte. La poursuite de l'ennemi eut lieu avec succès. Un détachement fut détruit près de Kostonuiokaja, à 40 milles au sud d'Ouchtinskaja. Lq reste des troupes ennemies, dont 200 hommes arrivés à peine comme renforts, esu cerné près de Vochnavalotskaja, à 30 milles au sud-ouest d'Ouohtinskaja, à l'est de U frontière finlandaise. Les pertes totales en morts de l'ennemi au cours de ces opérations s'élèvent à plus de 160 hommes. Le sud de la Calérie est purgé d'ennemis. Les opétatisns en Palestine Les Britanniques font 7000 prisonniers à Damas (Communiqué officiel.) LONDRES, 2 octobre.(Reuter).Les troupes de la division de cavalerie australienne etnrèrent dans Damas le 30 septembre. Le lendemain matin, à 6 heures, la ville était occupée par des troupes britanniques et des troupes de l'armée arabe du roi Hussein. Nous fîmes plus de 7000 prisonniers. Après la capitulation les troupes alliées quittèrent la ville, à l'exception des troupes de garde. Provisoirement les autorités locales seront responsables pour l'administration. Les Alliés et les Arabes, LONDRES, 20 octobre. (Reuter.) Les gouvernements alliés ont décidé formellement de reconnaître comme des belligérants les forces arabes qui aident les alliés à combattre l'ennemi commun en Palestine. La défection de la Bulgarie, L'application cfos mesures prévues par l'armistice PA.BIS, 2 octobre. (Iia.vas). Lee mesures prévues par les clauses de l'armistice avec la Bulgarie sont en exécution. Dos conférences à Sofia, LONDRES, 3 octobre. (Reuter.) Le ,,Daily Telegraph" apprend de Milan en date du 1 octobre qu'avant son départ pour Constantinop'le le grand-vizir turc eut des conférences à Sofia et que dos décisions importantes ont été prises. L'attitude de la Turquie. CONSTANTINOPLE, 1 oct. (Wolff). L'ambassadeur bulgare, le docteur Kolves-jef, est arrivé ici avec le train de3 Balkans. Le chargé d'affaires bulgare eut un long entretien avec le ministre des affaires étrangères Achmed Messini. Le parti Union et Progrès se réunit dans l'après-midi.. Au cours de cetto réunion le grand^vizir parla do la situation. LONDRES, 3 octobre. (Reuter.) Le ,.Daily News" apprend-de Zurich que la Turquie a fait connaître à l'Allemagne ea décision de faire des propositions de paix aux allié». Dans Sa réponse le gouvernement allemand assura qu'il ferait occuper la Bulgarie militairement. M. Briand félicité PARIS, 2 octobre. (Havas.) On dit dans le ,,Petit Journal": Hier, dans les couloirs de la Chamibre, M. Briand fut félicité au sujet du rôle qu'il accomplit dans l'expédition de Salonique. Il déclara à un député: Si vous le voulez, c'est ma politique, mais c est aussi celle de M. Clemenceau. Un appel du gouvernement bulgare au peuple, SOFIA, 2 octobre. (Agenoe bulgare.) Le 29 septembre, tard dans la nuit, l'annis-tjce fut signé entre les délégués bulgares et le commandant en chef do l'armée de Salonique. Ordre fut donné sur le front entier de suspendre les opérations militaires en ce moment. On demande à la nation bulgare et à l'armée, une fois les hostilités arrêtées, de garder le calme et l'ordre pour que le gouvernement puisse achever l'oeuvre de paix. Un court espace de temps nou3 sépare du jour de la paix définitive; c'est pourquoi on ne doit se laisser guider que par un sentiment d'ardent amour pour la Bulgarie. L'affarro bu-lgro et l'opinion allCTrande, PARIS, 2 octobre. (Havas.) La presse allemande se donne la plus grande peine pour amortir l'effet que la défection bulgare peut Dxcrcor sur l'opinion publique. La Gazette de Cologne" du 1 octobre s'efforce de faire croire ^u'il n'est encore rien survenu d'irréparable. La ,,Gazette do Voss" et d'autres journaux tentent de faire admettre que le cabinet Mali-[îof n'est pas suivi par l'ensemble du pays. La .Gazette de Francfort" affecte une grande in-lignation au sujet des conditions que l'entente, i'après • elle, proposerait à la Bulgarie. Elle soutient que l'entente pose au vaincu des conditions beaucoup plus rigoureuses que celles le Brest-Litovsk et de Bucarest. Cette pseudo indignation est comique, étant donné que les illiés ont ajourné à la paix générale tous les 'èglëments politiques et territoriaux définitifs. Dn so demande qui la presse allemande croit tromper par dé tels moyens. Un radie de STaucn 1 octobre, lo heures, affirme encore que a situation en Bulgarie s'est raffermie, la 'ési6tance des troupes bulgares s'étant raffermie. Cette façon de dissimuler la vérité ne :ait que mieux ressortir le désarroi allemand. Les conditions do l'armistice LONDRES, 2 octobre. Le ,,Times" apprend de Milan: Le correspondant du ,,Ss-colo" à Salonique transmet le texte de la convention conclue entre les Alliés et la Bulgarie. Les six conditions suivantes devront être iccomplies: lo. Evacuation immédiate des territoires grecs et serbes dont il est interdit d'enlever ïucun bétail, ni grain, ni fourrages. 2o. Démobilisation immédiate de l'armée' bulgare. 3o. Remise des armes, munitions et charrois qui seront mis en dépôt par les Alliéa ?t resteront 6ous le contrôle de ceux-ci. Les jhevaux doivent être livrés également. 4o. Restitution à la Grèce du matériel du le corps d'aymée qui fut capture par les Bulgares lorsqu'ils ont occupé la Macédoine Orientale. 4 5o. Les détachements des troupes bulgares :}ui se trouvent au nord et à l'ouest d'Us-kufa ©t qui. appartiennentla }le année

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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