L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 05 Mei. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6m3319t41d/
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3ème Année 5 cems Samedi S mal L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer tlourxml ciaacstielïefa «lu malin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBUBGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Clieï : Gustave Jaspaers. _ ( Charles Bernard, Charles Herbie:, Comité de Rédaction: „ , _ ' .. ■ _ . , f René Chambry, Emile Palnparé. Pour les annonces, abonnements et vent* au numéro, s'adresser à l'Administration du i ournal; N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollan tlefl.l.SO par mois. Etranger fl. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Une Commémoration. Chaque jour emporte les événements le plus considérables. Aujourd'hui fait oublie hier et nous vivons dans la tension perpé tuelle de ce que nous apportera demain Ce n'est qu'après, quand cette époque, tel lible où nous sommes aura en quelque sort comblé de souvenirs, les plus exaltants e les plus effroyables, le gouffre du passé, qu nous pourrons regarder en arrière, pleure :t honorer nos morts. Cependant arrêtons-nous un instant a' rappel d'un nom: Emile Verhaeren, le grani poète disparu, lui aussi, dans la tourmente Jamais, notre coeur secoué par tant d deuils et de désastres ne connut de tristessi plus mortelle qu'au jour où un accident, 1 plus tragique et le plus stupide, enleva ce homme à notre affection. Ce jour-là, la Bel gique tant de fois frappé» dans sa chair mais plus belle et plus glorieuse encore dan: l'honneur de son martyre que dans le ra dieux épanouissement de sa prospérité était frappée dans son esprit. Car Ver haeren c'était l'âme de notre patrie, soi âme à la fois violente et tendre, ardente el pieuse, pleine tour à tour de tumulte et de douceur et qui s'accordait si magnifique ment aux rythmes de ses vers. Et, cette grande voix qui s'était tue, c'était, un instant, comme si la patrie elle-même était désormais muette et comme si vraiment c'était son âme qui s'exhalait. Ainsi le pieux hommage que nous rendons à la mémoire du poète est en même temps un acte d'amour et de foi, d'amour envers cette terre qu'il a si merveilleusement chantée dans ses aspects riants ou tragiques, dans ses hommes, ses bois, ses champs, ses fleuves et ses coteaux, un acte de foi dans le destin de cette terre de liberté que nos héros de l'Yser s'apprêtent à reconquérir. Et c'est pourquoi, tout bousculés que nous sommes par des événements qui nous- empêchent de fixer nos esprits sur rien de définitif, beaucoup d'entre nous ont cru répondre au voeu de tous en organisant cette manifestation à la mémoire du poète défunt qui aura lieu lundi prochain au Théâtre Koyal de La Haye. Hais ve Verhaeren, qui est à nous, qui nous est si particulièrement cher parce que nous sentons qu'il incarne ce qu'il y a, en nous, de plus grand et de meilleur, n appartient pas qu'à nous. C'est_ précisément parce qu'un tel poète a été à ce point de son pays, que son vaste coeur a pu comprendre tout l'humain dont Térence a dit que rien ne peut demeurer étranger à l'homme. Tout pénétrés de l'esprit de la race qui fait'leur originalité et leur charme, traversés de ce large souffle d'humanité sans quoi les plus grandes actions comme les plus boaux écrits sont condamnés à demeurer stériles, les poèmes d'Emile Verhaeren, on mcme temps qu'ils émerveillaient nos compatriotes, enthousiasmaient aussi le grand public au delà de nos frontières. L'humanité toute entière réclame Emile^Verhaeren. Nos hôtes hollandais ont tenu à participer à une cérémonie où il leur revient une part de droit. L'empressement avec lequel 1 élite des hommes de lettres et des artistes de ce pays ont répondu à l'appel du comité provisoire, qui lança simplement l'idée de la commémoration, a été pour nous d un pre-cieux réconfort. L'hommage de ces hommes qui s'adresse au grand écrivain belge_ va nécessairement aussi à la Belgique. Le poète, même par delà la tombe, sert encore sa patrie. 1 * * * Le comité do la commémoration Verhaeren, placé sous la présidence de l'éminent romancier flamand, M. Cyriel^ Buysse, a élaboré un programme dont 1 objet est-double: faire connaître au grand ^ public l'oeuvre d'Emile Verhaeren et lui faire saisir sa signification profonde, exalter et glorifier un mort illustre où tous les Belges, sans distinction d'opinion où de parti, reconnaissent un des porte-étesdard de leur peuple. Etant donné les difficultés du moment, la réalisation de ce programme n'en promet pas moins d'être parfaite, grâce aux nombreux dévouements qui se sont groupés autour dea organisateurs de la manifestait ion. Tous les Belges, tous les Hollandais admirateurs du grand poète dispa.ru, se donneront rendez-vous, lundi soir, au Théâtre Royal de La Haye. Charles Bernard. Su nouveau tms boche. La veillé du jour où la. police berlinois© a eu à disperser les cortèges d'ouvriers, Maurice Mureb publiait dans la ,, Gazette de Lausanne" cet intéressant avertissement: ?,Nous apprenons d'une source généralement bien informée que les Allemands envisagent, en ce qui les concerne, la. possibilité de recourir à ce stratagème de pseudo-révolution. On aurait décidé en haut lieu d'attendrir les allies et de les amener à conclure une paix boiteuse en simulant la ferme volonté d'aiguiller désormais l'Allemagne «ans la voie du libéralisme démocratique On aurait arraché au chef suprême de * lar promesse de réformes temporaires si radicales qu'elles ne pourraient pas ne point impressionner les alliés. Il va sans dire que cette métamorphose de l'Allemagne ne durerait qu'un temps, le temps de négocier une paix favorable. ...Insensiblement les choses seraient reani-s ses en l'état ancien à mesure que le souve^-. nir de la guerre s'éloignerait. Dès que l'armature prussienne aurait repris toute sa / solidité, la Prusse recommencerait à se montrer telle qu'elle doit être sous peine de ® manquer à sa tradition séculaire. Le but n'en serait pas moins atteint. L'Allemagne 6 serait sauvée grâce à des concessions éphé-r mères." Et M. Maurice Muret ajoutait que des ^ agents allemands fixés en Suisse travaillent activement à publier et à célébrer le grand dessein impérial. Bien plus, lord Robert 3 Cecil, l'homme d'Etat anglais bien connu, 3 se serait trouvé, pendant un récent séjour en j* Suisse, plus ou moins directement en contact avec des agents allemands chargés do déclarer que la Germanie allait faire, elle ' aussi, sa Révolution russe, qu'il lui fallait 3 savbir gré de ses bonnes intentions et renoncer au programme de M. Wilson. i ■ Vlaamsch leloisch VirM î Deux lettres. M. le député F. Van Cauwelaert nous fait parvenir la lettre ci-dessous: Geachte Redactie, Het boricht waafbij de heercn A. en C. Buysse, Daneels en Van Puyvelde TJ hebben medegedeeld dat zij geen dee«l uitmaken van het pas gesticht Vlaamsch Belgisch Verbond verlangt ecn korte aanvulling. De geest welke op do stichtingsvergadering geheerscht heeft was volkoinen dezeifde als deze welke duide-lijk sprak uifc het vooraianifest dat bewuste heeren na zorgvuldige kennismaking enkele ' dagen te voren hebben onderteekend. De heer Cyriel Buysse was overigens op bedoelde ver-gadéring niet aanwezig. Daar het doel van bet Vex-ibond ecliter geenszins is om de reeds zoo menigvuldige polemieken onder Belgen te verineerderen moge deze zaak verder rusten. Met op redite hoogachting, Frans Van Cauwelaert, voorzitter v/h VI. Bel. Verb. D'autre part, un abonné nous envoie les remarques suivantes : Scheveningen, 3 mai. Monsieur le rédacteur en chef. Les membres du Vlaamsch Belgisch Verbond n'ont donc pas tous compris le triste spectacle Qu'ils donnent! Les flamingants seuls ont rompu par leur ,,Beweging" l'union sacrée: la petite secousse" de Huysmans est .sans importance. Je suis Flamand et ai toujours habité les Flandres; le persécuté (pour me servir d'un mot _ très familier aux flamingants) dans ces provinces est le Flamand d'expression française obligé, par exemple, d'envoyer ses enfants en : Wallonie pour leur faire donner l'instruction dans la langue nationale de son choix et dans , le genre d'établissement qui lui convient. La tendance des flamingants est la proscription du français en pays flamand; ils appellent cela le 1 droit des Flamands! In Vlaanderen Vlaamsch, d'accord: maar Fransch cok. J Agréez, je vous prie, monsieur le rédacteur < en ^ chef l'assurance de ma parfaite considé- i ration. ■ i , .. C Il oésx mensonge, j i D'ans une lettre ouverte à Branting, le ci- •* toyen boche Sùdefcum, parlant des déportations d'ouvriers belges, a dit: 6 ,,Aussitôt que nous avons eu connaissance ? du fait accompli, nous avons protesté contre les déportations. Nou3 avons obtenu que c l'on renoneo à ces mesures. Après notre in- 1 tervention, on n'a plus déporté de Belges c en Allemagne. Lai plupart ont été rapatriés, et seuls ceux-là restent en AUemage qui le , désirent. „Les syndicats allemands veillent à leur occupation et font en sorte qu'il ne leur Jj manque rien pour autant que cela soit possible d'ans la situation actuelle de l'Aile- j magne." . Après avoir lu ces lignés 011 comprend que ^ Sùdefcum ait été décoré de la croix de fer e pour services rendus à la propagande aile- p mande, car il serait difficile d'inventer un £ plus odieux mensonge. S'il est vriai qu:au début <ie3 déportations Legien, de la ma- ^ jorité, et Haase, de la minorité, élevèrent a des protestations de pure forme, d'autre part- f. Scheidemann, le leader socialiste allemand, ^ s est défendu publiquement d'avoir blâme l'attitude du gouvernement allemand en j cette affaire. D'après les derniers reneeignements il y c. aiurait 60.000 dç nos compatriotes déportés c.' en Allemagne. De ce nombre quelques cen- }ï taines à peine sort revenus en Belgique, et Ir l'état de santé déplorable dans lequel ils n se trouvent prouve à toute évidence que les là syndicats allemands veillent à ce qu'il ne K manque do rien là-bas aux soi-disant cQiô- h meurs. Quant à prétendre, comme le fait Sùdekum, que des milliers de travailleurs n. belges restent de plein gré en Allemagne, sa co n'est pas seulement une impudente con- (i tre-vérité, mais c'est une insulte lancée à il; la classe ouvrière belge qui ne cesse de don- d< lier des preuves du patriotisme, le plus I oi héroïque.,' | fc En Belgique. Four taper letr faia... Pour tromper leur faim, les membres d€ La commission centrale du Reichstag se sonl renais autour du corps pantelant de la Bel *ique. Beau régal en vérité ! Messieurs les goinfres — qui feraient mieux d'attendre la 'in de la guerre avant de savoir à quelle sauce ils mangeront la victime — discutèrent i perte de vue sur la politique -à suivre vis-à-/is des Belges. Cette réunion fut importante pour nou6. 311e montre à quel point certains flaniin-paiite eut trahi le pays. Il ne faut pas oublier, il ne faudra pas oublier qu'à nos en-îemis du dehors sont venus s'ajouter qucl-|ues ennemis du dedans. Et ceux-là devront ître exécutés sans pitié. Leur crime, en é alité, ne connaît auoune excuse. Un membre du parti libéral-démocrati-jui.dit que l'annexions de la Belgique n'est as désirable, étant donné l'union national le l'empire allemand et le bon gré dont ont montre tous les partis pour demeurer mis. Une Belgique à moitié indépendante constituerait une protestation et une ontinuelle menace. Mais la restauration empiète de la situation ante bellum amè-ierait aussi les plus graves dangers. La seul îoyen de parer à ceux-ci est de rendre en-ore plus complète lia sépara,tion administrante du pays. Noos devons donc continuer oeuvre des flamingants, devenue très forte endant la guerre, ajouta cet homme de îal en terminant. Le secrétaire d'Etat au ministère de l'in-Srieur rendit alors un hommage larmoyant la mémoire du bon-papa von Bissing, ui travailla en communauté d'idées avec le ïonseil des Flandres. Son oeuvre fut réel-anent intéressante, constata le sous-mi-istre.Un délégué du centre lui succéda. Il ne Lnt pas à exprimer aujourd'hui les buts a guerre de l'Allemagne relatifs à la Relique (quel gré nous devons lui en savoir), Lajs il crut devoir ajouter qu'il était ha-u-jment désirable de continuer la politique idicale suivie jusqu'ici, avantageant les mégats et les traîtres aux dépens des onnêtes gens. Un membre de la fraction allemande, ui fut à plusieurs reprises en contact /ec les traîtres flamands, assura que le rojet de mettre les Etats-Unis de Belgique >us le règne du roi actuel constituait un rahd danger. Et il expliqua pourquoi, et orateur, évidemment, voit clair et ugusteyns a dû lui faire comprendre que, la Flandre et la Wallonie étaient placées imme jadis sous le sceptre du Roi Aibert-, en était fini de lui et de sa clique malfai-,nte. En quoi Augusteyns ne se trompe is. Rappelons-lui qu'il y a une peine de nq à vingt années de travaux forcés pour ux qui ont trahi, — ce qui, à tout pren-•e, est une douce punition. Casement, dont 3 membres du Conseil des Flandres ont , pété le geste misérable, a été pendu haut court et personne ne l'a plaint, personne a songé à en faire un martyr. On fait do srrer un martyr, non d'un Stùrmer ou un Casement. Ne nous laissons pa§ prendre à la glu des guments de quelques pauvres esprits qui, La Haye même, essaient de mettre la saniè parmi les Flamands; Une protesta->n, signée de quatre noms de patriotes, a mis les choses au point. Dis-moi qui tu ntes, je te dirai qui tu es.... Mais ie député boche continuait à 'parler il fallut que les représentants de tous les )upes exprimassent— pour le faire taire — souhait que les travailleurs belges du Nord la France, déportés de force, fussent ivoyés au pays le plus tôt possible. Voilà i est mieux. Un conservateur s'écria alors:1 — La côte flamande doit-elle être sous nfluence de l'Allemagne ou de l'Angle-'re? Or, mes amis politiques demandent e la côte de Flandre reste sous notre minât-ion. Pour terminer la séance un ,,ministerial 'ektor", le docteur Ewald, donna des excations ténébreuses sur la politique suivie Belgique pour la dislocation complète du ps. Dans quelques semaines, affirma-t-il, séparation sera complète ,malgré les dif-nl'tés que nous rencontrons. La séparation administrative, qui se fait .ccord avec le ,,Raad van Vlaanderen", mee à grands pas. Aveu dépouillé d'arti-3s, accusation terrible contre les Aktivis-, qu'il convient de retenir. ^oilà où ces messieurs en sont arrivés. ,is, leurs raisonnements, on les comprend. sont nos ennemis. Us essaient de nous iser le plus de mal possible. Quel-odieux que soient leurs buts, ils se com-mnent. Que dire, par contre, des fla-igants qui ont prêté la main à ces ma-:uvres ? Là sont les vrais coupables. Ceux-seuls sont sans excuse. Et, précisé-nt parce qu'ils sont san's excuse, leurs es seront sans pitié. j€S Allemands, à,la demande des Ver-uwe, des Van Roye efc des autres mépri-les polichinelles vomis par la Flandre sont venus se réfugier à Bruxelles, où 5ont inconnus, afin d'échapper au mépris leurs concitoyens), les Allemands ont onné ie transfert en Wallonie de tous les ctionnaireg d'origine wallonne actuel- _ lement en fonctions dans la partie flama: de. Il n'est pas tenu compte de la connai sance de la langue flamande que ces agèn peuvent avoir. Wallons, donc parias. E pour éviter qu'ils soient davantage cont minés, tous les fonctionnaires flamands ( service au pays wallon ont été ou eefoi prochainement renvoyés en Flandre. On comprend que cette mesure drac nienne ait soulevé une colère général Tout le monde en est victime, et les fon tionnaires wallons, et les fonctionnaires fl mands. Mais çà fait plaisir au ,,Raad va Vlaanderen" et aux beuglards qui foi écho aux discours enflammés d'Augus Borms, chevalier de l'Ordre de Léopold I! ,,Pour les traîtres, qui n'ont pas craii de mettre leur main dans celle de l'o] presseur de leur patrie, ni de projet< une ombre aussi douloureuse sur la fièi attitude de leurs concitoyens, l'heure c l'expiation sonnera, lorsque sonnera poi les autres l'heure de la délivrance. L Patrie libérée leur demandera compte aloi de leur conduite et la protection allemand* dont ils se prévalent aujourd'hui, ne le préservera pas du sort qui les attend." Tel est un des articles du rapport au R( des membres du gouvernement .belge relat: aux crimes contre la sûreté de l'Etat. C'est dire que Borms lui-même sera puni Et ceci tranquillisera ceux de nos corref pondants occassionnels qui se plaignent d l'impunité dans laquelle est laissé c traître-imbécile. A Bruxelles Sur le mur d'un cabaret, situé aux porte de ^ la ville, une petite affiche: ,,Iei o: achète les chiens au poids". Il est temp qu'on mette le holà au commerce clan destin des toutous. Ceux-ci sont égorgés cuits et^ préparés en pâtés de lièvre san qu'un vétérinaire les eût examinés avan leur mort brutale. L'exemple de Gand devrait être appliqu à toutes les localités, du pays. Rien n'jss plus dangereux pour la santé publique qu les boucheries clandestines. * * * La commune d'Ixelles a fait construir des installations modèles pour l'élevage di bétail destiné aux boucheries communales Les constructions se trouvent en bordur d un terrain de dix hectares de prairies situées à Boeudael. Deux cents bêtes son à l'engrais pour le moment, tandis qu< deux cents porcs attendent le moment fata ou ils seront abattus. La commune voudrai-doubler ce nombre, mais la question de h nourriture n'est pas encore résolue. L'ingé nieur agricole Blondeàu dirige le personnel * * * Un groupe de jeunes gens, à la tête du quel se trouvent MM. Van Coppenolle, Israël et Bausset, s'est Constitué en vue d* venir en aide aux nombreuses oeuvres de bienfaisance qui ont été créées pendant la guerre. Les jeunes gens s'offriront à remplir les services administratifs, à servir d« courrier, à maintenir l'ordre, .etc.... * * * On lit dans ,,La Belgique": „On sait que le Collège échevinal de la capitale n'est plus composé que de représentants des partis de gauche: libéraux, modérés, radicaux et socialistes, qui se partagent les différents mandats scabinaux. Les difficultés sans cesse croissantes de l'administration intérieure vont .peut-être amener une modification dans cette organisation. Le départ du bourgmestre a laissé un vide qui n'a pas été comblé au sein du Collège. D'autre part, les questions de ravitaillement deviennent de plus en plus absorbantes, et il apparaît aux yeux de beaucoup de personnalités que les plaintes du public en matière d'organisation sont dues en grande partie au surcroît 4e besogno dont certains échevins supportent le poids. C'est pour remédier à cette situation qu'on envisage dans certains milieux la, possibilité do faire entrer aoi Collège un membre de la droite." ■ Ce n'est évidemment point parce que le nouveau membre représentera la droite que ,,!es questions de ravitaillement seront moins absorbantes". La question de la couleur politique importe peu. Le départ du bourgmestre a laissé un vide, écrit ,,La Belgique". C'est vrai. A qui la faute? Mais il n'est que juste, si l'on remplaçait temporairement le bourgmestre, que son remplaçant fût du même parti que lui. Le Collège échevinal a été élu par les citoyens bruxellois, en toute liberté. Est-ce que le Moressée des frères Hutt voudrait modifier un état de choses que des Belges ont institué? Oui. Et pourquoi? Parce que cette question ferait surgir la désunion. Ordre de la Komman-dantur: Le Collège échevinal et les Bruxellois se'passeront des conseils du sous-ordre de MM. Hutt und Co. •* * * Nos artistes peintres et sculpteurs exposent énormément. Tous les cercles ont organisé des expositions. On en rencontre même à Auderghem, dans la salle de la laiterie du Pont et dans la ferme Saint-Huberfc, à la Petïte-Espinette. A la salle Giroux, une grande vente a lieu actuellement. Le3 plus beaux noms de l'école flamande y sont représentés. En dépit des circonstances, on prévoit que les prix atteints .seront très élevés. Pourvu que.. ces oeuvres d'art belges restent en Belgiqu Les acheteurs allemands devraient être sy tématiquement écarté?. des enchères. * * * Le ,,Raad van Vlaanderen" a son siè; n- rue BeLliard, 41. c, ,,Le local est ouvert à tous les Flamands' ta écrit le journal allemand ,,De Gia®et va ;t. Brusscl". Oui, mais les Fla mands n'y voi a- l>as ! ^ A Anvers Le notaire Gheyssens a été condamné p« e les Allemands à une année de prison. a- Daeis les FEaradres 1,11 Le ,,Telegraaf" publie une lettre de se it correspondant aux frontières sur la vie à S to Nicolas, jadis florissante, aujourd'hi 1- morne, triste et de plus en plus difficile. O it craint la famine. Les cent kilos de pomm< de terre valent 150 francs et, * même e îr payant cette somme énorme, il n'y a pj moyen de s'en procurer une aussi granci e quantité. La viande est également introuv< ir ble et le beurre est pour les classes popula ,a res un .aliment inconnu. On en a perdu ju£ ^ qu'au souvenir. Le lait est strictement re servé aux enfants et aux malades. Le suer ;s coûte 10 francs et le café 25 francs le kilc . Le hareng se paie un franc, les pois et le n haricots de 7 à 8 francs le kilo. iï La classe populaire est — heureusement -soutenue par les comités. Elle reçoit d L pain, du riz et des choux-raves, mais le rations sont bien minimes: Malgré tous le 6 efforts et les mesures prises le peuple souf e fre de la faim. A cette crainte de voir la famine s'àsseoi au foyer s'ajoute la peur des déportations car celles-ci n'ont pas encore pris fin. D'au tre part les neutres ont été ui}e fois de plu (1 trempés par les communiqués allemand s relativement à la cessation des mesures bar bares. Seuls, en effet, les malades ont ét> renvoyés au pays. Quinze cents habitants d. St. Nicolas vivent encore en esclavage en Al j. lemagne! Voilà ce que les Boches ne pour ront jamais démentir. g C'est le 9 novembre .1916 que les lettres d' k convocation furent distribuées aux malheu Q reuses victimes de la kultur. Le 11 le dépar eut lieu. Et ce n'étaient pas que des chô meurs que les Boches emmenaient. *Un cer B tain R. G., domicilié au Herken, ouvrier ai l travail, déporté par les esclavagistes le 13 fé • vrier* dernier, vient de mourir en captivité ^ laissant ici, dans la douleur et la misère une femme et un enfant en bas âge. Ce n'esi £ — hélas ! — pas la seule victime à déplore] 3 d'un régime dont on ne dira jamais asse: j l'odieux. f. Le 30 novembre une seconde fournée de L malheureux furent conduits à la gare. La Grand' Place, sur laquelle ils se. trouvaienl rassemblés, avait vraiment l'aspect d'un marché d'esclaves. Elle était gardée par deî . soldats. Les 900 hommes qui encombraient . la place furent conduits à la gare par la rue ; do la Station. L'autorité militaire avait pris » des mesures particulièrement rigoureuses. L Dans toutes les rues voisines de celles* où. les . déportés devaient passer des mitrailleuses j se trouvaient prêtes. La ville, à l'époque, était d'ailleurs pleine de soldats. Comme nous l'écrivions plus haut, il n'y a que les malades qui reviennent d'Allemagne. Le nombre des déportés revenus jusqu'à ce jour s'élève à 400, mais 75 pour cent d'entre eux sont atteints de tuberculose ou de maladies incurables. Tous ceux qui peuvent encore travailler sont retenus en Allemagne. A remarquer que les familles des déportés ignorent où ceux-ci souffrent et meurent victimes des Barbares. Au Brafoaaîit Le président du Boerenbond d'Alost est le révérend l'ieck, professeur au collège. * * * On mange énormément de chiens. Les chats font prime sur le marché. Il y a plus d'amateurs pour la viande de chat que pour la viande <io chien. Question de goût, car une cuisse do fox terrier n'est pas à dédaigner, disent les connaisseurs. * * * On commence à prendre l'Kobitude de se priver, de beurre. On le remplace par du sirop ou du miel. Aui Lïraxlboaarâ A Hasselt. durant le mois de mars, on a enregistré 29 naissances et 40 décès, dont plusieurs provoqués par la tuberculose et le typhus. A *. De Maeseyek on annonce la mort du docteur Pergens, décédé des suites d'une attaque d'apoplexie.* * * A Hasselt le prix do la viande de qualité inférieure ne peut dépasser 2,50 francs. Chaque personne peut recevoir trois kilos à la fois. Les marchands de viande ne peuvent profiter de l'aubaine. Seuls les hôteliers auront droit à se faire représenter au partage, à condition qu'ils fassent savoir à leur clientèle qu'on manger# chez eux du cheval et du taureau. Il leur faudra beaucoup de courage pour en arriver là! H y*a m an ô mai 1916: Dans VAdriatique le sous-marin français ,,]3eniouilli" fait couler un cobitrc-torpilleur e n nemi. Une escadre anglaise abat unI Zeppelin an large du, bateau-phare ,,Tlonrif " et les troupes alliées en. abaty&rH .unsMMtr# dans, le, s€c-tmr de, SalomqueJ S;l En Hollande, Eassurez-vous, amis lecteurs, je u'ai pas la naïveté de vouloir découvrir la Hollande. > Tous, vous connaisses ce pays, petit par sou n' étendue mais grand par sa glorieuse histoire-lt- Ici, l'homme a, par son indomptable ténacité, son persévérant labeur, fait reculer les flots de l'Océan en lui arrachant, pied par pied, une vaste partie du sol qui lui donne sa subsistance. Le hareng lui a apporté la ir richesse comme le porc et le dindon avaient procuré l'aisance aux valeureux Serbes, nos trères martyrs. Ses audacieux enfants furent - longtemps les maîtres et les principaux rou-liers de la mer. Ils découvrirent d'immenses u terres océaniennes, lui conquirent un vaste t. et fructueux empire colonial et fondèrent les li cités-reines de l'Atlantique et de "l'Océan I11-n. dien. Son plus illustre souverain sacrifia ses !S biens pour lutter, à notre tête, contre la san-n guinaire tyrannie espagnole dont il fut la ■s plus héroïque et la plus pitoyable victime, e Les Hollandais furent régis les premiers .- pas des institutions démocratiques. De tous i- temps ils furent accueillants aux proscrits >- par 1 arbitraire et le despotisme. Dans notre :- détresse, ils nous accordent une large hospi-e talité dont la reconnaissance ne s'effacera ja-'. mais de nos coeurs. Aujourd'hui, eux, dont s un célèbre juriste avait formulé les grands principes du -droit des gens, les voient foulés - aux pieds par un indigne descendant de leur u paladium de la Justice et de la liberté. s y Pays qui est comme le désert de l'idéal, s ,,séculaire hérédité d'une race dont le tra- - ,,vail ne tend qu'au profit et dont l'estime ,,ne va qu'à la richesse" a écrit le regretté r Rodenbach. Le mélancolique poète n'a-t-il , pas jugé en misanthrope un peuple qui - s'enorgueillit d'avoir vu naître deux des plus 3 grands philosophes de l'Humanité, des poè-3 tes, des prosateurs, des savants éminents. - Ses artistes de la palette ne furent-ils pas les ; maîtres du clair obscur et dé la géniale créa-) tion picturale au moyen des deux tons ex-. trêmes de la gamme des couleurs J Ses sculpteurs sont, il est vrai, totalement effacés par les oeuvres des nôtres qui ont enrichi de leur» > ciseaux nos plus superbes monuments et . maintes cathédrales bourguignoues et espagnoles. On est frappé par la pauvreté des édifices municipaux et religieux hollandais en comparaison de ce que nous ont légué nos communiera. En, dehors d'un certain nombre d'habitations patriciennes des XVIIe et XVIIIe siècles, qui donnent un cachet d'opulence aux ,,grachten" les plus importants d'Amsterdam et à quelques grandes artères de La Haye, l'architecture civile hollandaise est banale et les casernes, voisines de 1 inutile palais de la paix, ne feont guère des types de constructions militaires. La musique, cet art poétique, sentimental sensuel, lo^plus intelligent, tout en étant le plus mathématique des arts, n'a pas trouvé un compositeur quelque peu marquant dans cette contrée embrumée aux temps mêmes du grand rôle qu'elle a joué, alors que le caractère national ne souffrait pas dêanémie. Ses interprètes vocaux n'auraient d'ailleurs pu la faire valoir avec la précision, la flexibilité, la douceur du mot, la concision, la ciarté, l'élégance de la phrase qui distinguent les langues italienne et française si affinées, harmonieuses. En émettant une opinion sur nos amis hollandais n'oublions pas qu'eux, aussi bien que nous, jugent avec les préjugés, les passions, le milieu, la race, l'amour propre national, les ressentiments politiques, mais surtout avec l'intérêt. Nous les trouvons tradit-ionnalistes en tout,, lents de pensée et de décision ccmnie de mouvement et d'action, tolérants en matières philosophiques et religieuses; de jugement droit et pondéré. Si leur conversation manque souvent de brillant et de spiritualité, elle donne une agréable impression de réserve, de sincérité et d'honnêteté. On aurait tort d attribuer à la parcimonie et encore moins à l'avarice leur dédain du faste et de l'ostentation car il procède de leur amour de la simplicité et d'une sage et prévoyante raison. Si les différents sports sont aussi en honneur parmi les Hollandais qu'auprès de nos compatriotes, la fréquentation des cafés n'a pas autant d'attraits pour eux. A la politi-caillerie et aux discussions oiseuses, ils préfèrent les cercles de lecture, oes antres de silence, de l'étude et de la méditation qui sont aussi, pour quelques-uns, des oasis favorables au far-niente ou à la sieste. On n'aguère ici la manie de se constituer en société d'agrément afin d'éprouver, comme nous, le plaisir de marcher derrière un drapeau et une musique, de défiler eu cortège, de parader en cavalcade, d'excur-sionner en troupe ou de banqueter en joyeuse compagnie. Plus que nous, les Hollandais affectionnent la mer où, durant la saison balnéaire, ils font de l'héliothérapie, notamment au ,,Jiaradis terrestre" de la plage de Scheve-ningue. Là, les messieurs font valoir leur galbe dans des poses plus ou moins académiques et en un costume des plus sommaire; les gamins lézardent, grouillent ou polisson-lient sur le sable, dans une complète nudité au grand scandale des promeneurs. Il serait fastidieux de parler des nombreuses coutumes néerlandaises. Aussi, je n'en retiendrai qu'uue seule: celle du traditionnel battage journalier des na)ttes et des carnett-»s qui expose les ménagères à absorber des mi. crobes pathogènes provenant des n x excréments de chiens qui ne sont guère enlevés des trottoirs que sous les chaussures des passants distraits. Pourquoi les municipali-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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