L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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24 januari 1918
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s.n. 1918, 24 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx0777z/
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4ème Anne) e N», 1187 G cents Mercredi 23 Janvier 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. (/««•mal «-^4-84-4! 3*^ cru rlii n»9<fliecfint f ~ S7 E-|(OS3fXnd(S Belne est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivenî être adres«^s_ au bureau de rédaction : N. Z. VOORJBU R G W A.L 234-240, j AMSTERDAM. Téléphones; ^797 et Is'ys. | (Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaer s. . ( Charles Bernard, Itouis Pîérard, Comité de Rédaction : , n^A <~+* D4<nti^i*é Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois, Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande 11. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le Pacte Inviolable Dernièrement, von Tirpitz, en déclara une fois de plus que l'Allemagne deva conserver la côte belge pour eu faire uj tête de pont contre l'Angleterre, ajou que l'Allemagne devait aussi faire droit ai revendications des Flamands. Nous pouvoi ajouter tout de suite que cette brusque syr pathie <lu Neptune boche pour la cause d Flamands eoi-disant opprimés par le goi vernement belge est trop neuve pour p. raître complètement desintéressée. TirpilE, en parlant de la sorte, dévoila ]e pi^ pangermaniste, poursuivi depu deux ans et demi déjà avec une implacab méthode, et qui consiste à faire de la Fiai dre le trait d'union qui relierait la côte, 1< garnisons d'Oatende et de Zeebr-ugge, l'Allemagne. La Flandre continuera t d'eti aprcs la guerre ce qu'elle a été pendant ] guerre, une ,,région des étapes" de l'arme allemande, et l'uniforme couleur de pou r cesserait plus de faire partie intégrante d décor de nos rues et de ncs lieux publics. C qu'il y a de tout à fait imprévu dans cett perspective, c'est qu'une telle opératio politique ne se ferait pas par la violenc mais par voie de référendum, en vertu d droit des peuples de disposer d'eux-mêmes et qu'elle ne pourrait en aucun cas s'appe 1er annexion. Trotzky lui-même n'aurai rien à y objecter. Que les pangermanietes et. avec eux, 1 parti militaire allemand aient effectiv! ment triomphé dans les récents conseils d la couronne, tenus à Berlin, nous venon d'en avoir uije preuve de plus dans les me sures que prépare le gouvernement impé râ&l en vue de l'autonomie de la Flandre La dernière étape est, en effet, 6ur le poin d'être franchie. Le chambardement de ne ifcre administration et de nos institution commencé par la création de l'Universit allemande de Gasid et poursuivi dans la s< paration de nos divers ministères,'va i parachever en une scission politique abst lue entre la partie flamande et la part: wallonne du pays. Les Allemands prennei prétexte d'une réunion de flamingants l'Allianibra de Bruxelles, qui, au mo d'août dernier, proclamèrent, la déchéam du gouvernement du Roi Albert, pour i: staurer un Etat Flamand autonome, auti nome bien entendu dans des limites qi détermineront la sécurité et les intérê supérieurs de l'empire. Ce dernier attentat, l'Allemagne hésita à le faire. Depuis plusieurs mois déjà, sou leurs bravades impies et leurs grotesque rodomontades, on sentait chez les activiste une vague inquiétude, la peur d'être lf chés au dernier moment par ces Allemand entre les mains de qui ils ont mis leur sorl Cette peur se manifestait même ouvert* ment au début des pourparlers de Bresl Litovsk, où ces traîtres se laissèrent prer dre aux déclarations boches sur la pai sans annexions, rétablissant le 6tatu qu ante bellum. A ce moment, il parut dan les petites gazettes flamandes de Bruxelles d'An ver 3 et de Gand des appels angoissé: mettant le pouvoir occupant en demeure d se lier vis-à-vis des activistes par des dé clarations sans ambiguïté. Le souvenir d ,,bierabend" chez M. de Bethmaiiu-H.ollwe était loin, et les assurances que M. Michae lis était venu leur apporter à Bruxelles a: jour de la chute de ce même M. Michaelis survenue tout de suite après, avaient pari bien précaires. Comment auraient-ils pi compter sur M. de Kuhlaianii — qui a ei l'occasion d'entendre parler d'eux en Hol lande — tout occupé à préparer une paix , laquelle il espérait bien attacher son nom Tirpitz l'emporte aujourd'hui sur Kuhl ïnan. Tout est bien. Ne nous préoccupons pas, pour le mo ment, de savoir, comment s'y prendront le boohes, de concert avec les traîtres fia mingants, pour donner à leur coup de fore une apparence de légalité. Une consulta tion du peuple, même appuyée par la fore des baïonnettes, risquerait do tourner ieur confusion. Il ne s'agit d'ailleurs pa de donner, dès maintenant, à l'Etat nou veau un régime stable, mais d'y instaure un organisme qui permettrait à la Flandre à ce que nous pourrions appeler la Flandr allemande par opposition à la Flandr belge, de se faire représenter aux future négociations de paix en dçhors, à côté oi par dessus notre gouvernement légitime Il n'est personne qui ne comprend que dès cet instant, la Belgique serait perdue Accepter au Congrès des délégués de 1; Flandre, sous quelque prétexte ou sou quelque dénomination que ce soit, équivau drait à la reconnaissance d'une séparatioi que tous les citoyens belges, les Flamand en tout premier lieu, rejettent comme uni imposture et une trahison. Or, il nous paraît que cette idée détesta ble de transformer en une question euro péenne la question flamande qui ne regard que nous, et d'en saisir le futur Congrès trouve des adhérents dans certains milieu flamands qui se défendent cependant d sympathiser avec les activistes. Elle vien de ce que l'on est parfois tente de confon dre la situation des Flamands qui jouissen des droits politiques les plus étendus ave celle des peuples opprimés de l'Autriche Hongrie, de l'Allemagne ou de l'ancienn Russie. Tout homme de bonne foi sait ce. pendant que oela est faux, et les Allemands même s'ils parviennent à encadrer quelque centaines de prisonniers de guerre afin d les faire passer pour une armée national flamande, "a l'instar des légions tchèque e polonaise qui combattent en France, n'; changeront rien. Les Flamands sont m peuple libre qui a librement accepté le pact constitutionnel de 1830. Les intrigues d l'Allemagne et d'une poignée de créature de l'Allemagne ne parviendront pas à bri ssr ce pacte inviolable, 6cellé comme il es par tout le sang qui a coulé à Liège, à An èi «w l'Sssc. fittufet Psccarfc Anglais et Français sut le front d'Italie. it ^ La censure permet maintenant qu'on ie parle des trempes françaises et britanni- :a ques sur le front d'Italie. Le général Dias !X a salué leur entrée en ligne dans une 13 vibrante proclamation et déjà le commu- x" niqué a fait allusion à des reconnaissances 2S ou des patrouilles effectuées par elles avec l- succès. Les correspondants italiens ont fait l" allusion aux positions occupées par les Français et les Anglais. Les premiers, recrutés ^ parmi les meilleures troupes qui résistèrent 13 aux plus furieux assauts de Verdun, sont ® dans les mqntagnes entre la Brouta et le l" Piave, faisant face aux légions de von ^ Klrobatin. Les monts qu'ils défendent a Constituent des points d'une importance ca- 10 pitale sur la ligne. La population italienne a a été très impressionnée par le calme, la ô dignité, la bonne tenue de ces poilus. Bentc 0 Musolind, le grand socialiste patriote qui a dirige à Milan le Popolo d'Italia, me disait e que ce calme des troupes alliées avait contri-e bué pour beaucoup à ramener la confiance n dans le peuple italien. J'ai causé dans leurs 6 cantonnements ou bien daiis les petites vil-a les de la plaine à l'arrière avec quelques- uns de ces braves poilus français. Ce sont " de vieux philosophes. Ils ne se font qu'à t moitié à l'alimentation, aux usages de l'Italie. Ils disent avec un naïf orgueil : 0 ,*ça ne vaut pas la France." Ils font ex-ception toutefois pour le vin de Vérone 0 qu'ils déclarent aussi bon, 6inon meilleur 9 que le pinard de France. On s'émerveille unanimement ici de la qualité physique et morale des troupes envoyées par l'Angleterre au secours de k l'Italie, de leur équipement et surtout de leur cohésion et de leur discipline libre-ment^ acceptée. é On aime aussi leur inaltérable bonne hu-meur. Certains jeunes officiers qui ont plus ie d'une fois frôlé la mort en Flandre ou en )_ Artois entraient l'autre soir dans un grand e 'café d'une ville de l'arrière; ils étaient une ^ douzaine assis autour d'une table. L'un a après l'autre, ils commandèrent un verre de 16 strega et rien n'était amusant, dans sa sim-:e plicité, comme la drôlerie, la bonne humeur 1_ communicative avec laquelle ils prononcè- rent ce simple mot: ,,Strega!". •e A voir sur une route de la Vénétie quel-:s que brave garçon d'Ecosse ou du pays de Galles qui aide une paysanne à porter de 'k l'eau, on se demande avec eniriosité dans s quel jargon extraordinaire ils doivent com-8 muniquer. Sans doute pourra-t-on bientôt s dresser le vocabulaire d'une langue nouvelle, " analogue à celle qui s'est formée en France 8 et dont le fameux ï\rapôô (il n'y en a plus) '• est l'une des plus curieuses illustrations. Le premier jour de notre visite aux positions anglaises, comme nous arrivions dans " un charmant village déjà bien ravagé par x les obus et où la ligne anglaise se soude à 0 la ligne italienne, nous entendîmes soudain, s au milieu du fracas des coups de canon ou j de3 murs qui s'écroulaient, un choeur magni-fique de jeunes voix accompagné au piano. 0 C'étaient des soldats anglais qui, dans une " villa abandonnée où ils étaient ,,billeted", 1 chantaient, indifférents à la mitraille, iln air ? langoureux extrait de quelque opérette ou " revue en vogue dans le Strand ou près de 1 Piccadilly. ' Non loin de là, près d'une place délicieu-1 se, que décore une fontaine aux auges gra-1 cieux, nous vîmes un tableau admirable dans 1 sa simplicité et qui, longtemps, restera gravé - dans ma mémoire. A l'entrée d'une villa, 1 au bord de la route parsemée de trous ' d'obus, se tenait une sentinelle: un homme qui paraissait âgé d'une cpiarantaine d'années, l'air d'un ouvrier mineur gallois. Sous " son casque plat, l'arme au pied, les jambes 5 un peu écartées, il gardait une immobilité " de statue. Dans le fond, au bout de l'allée, 3 ( on apercevait un portique harmonieux que " dominaient deux cyprès élancés. Tableau 5 inoubliable. 11 Louis Piérard. s ■niigi Grâce à nos soldais d'Afrique c'en est lait des colonies allemandes. ' Le commandant de Civrieux écrit dans le ,, Matin" : L'achèvement de la conquête de" l'Est-Africain allemand, écrit l'éminent critique militaire, a été l'oeuvre des colonnes britanniques et congolaises, convergeant du Nord au Sud vers le fleuve Royuma, limite méridionale de la colonie. Les difficultés de la campagne furent immenses dans un pays dont la superficie est double de celle do la France, parmi tous les obstacles dressés par la nature. Les contingent britanniques opérant généralement à proximité do la côte étaient favorisés dans leurs communications. Il n'en était pas de même pour les forcer belges manoeuvrant du Nord-Ouest au Sud-Est entre les grands lacs et la mer. Et les soldats du colo-5 nel Huyghes, chargé en 1917 de la conduite des s opérations, durent accomplir de véritables pro-3 diges. t Au cours de l'été, d'abord, ils poursuivirent - sur des centaines de kilomètres la colonne alle-t mande du capitaine Wintgens qui, ayant c franchi le cordon britannique, s'élevait auda- cieusement vers le Nord. Wintgens fut pris et la colonne progressivement anéantie. ? Puis les Belges marchèrent au Sud contre " le gros des forces allemandes. Ils passèrent do , vive force de larges rivières, enlevèrent des 3 massifs montagneux, et, en une bataille de s huit jours à Mahengé, ils vainquirent défini-3 tivfcment l'aile gauche des contingents alle->. mands, dont la plus grosse partie capitula le u 27 novembre à Nevala. 7 | Il y a un an 3 2S'jaiwier 1917: Les Britannique? l'cpous-. sent deux attaques entre Armcntières et j . Ploegstcert. - j Les Italiens brisent une tentative prirçemiô I ® M. S&kito En Belgique. Le Régime de la Terreur Il semble que les Allemands s'efforcei d'empêcher qu'on connaisse au dehors nombre, sans cesse grandissant, des Belg que, pour des motifs le plus souvent ill soires, leurs conseils de guerre envoient la mort. Chez les alliés et chez les neutre on ne saura pas exactement, avant la f. de la guerre, les noms de tous les héros o scurs qui tombèrent sous les balles du pel ton d'exécution. Les feuilles censurées embochées, que rédigent les René De Clerc les Raf verhulst, les Antoon Jacob, 1 Moressée et autres Auguste Bonus, éviten en effet, très soigneusement de publier liste, qui croît chaque semaine, de ces ma tyys innocents, victimes d'une erreur ou < la délation, quand ce n'est pas tout simpl ment de l'aveugle fureur des bocjies. Il convient de combler cette lacune. E pour aujourd'hui, publions, comme en v Jtableau d'honneur, le6 noms des deux de niers Bruxellois qui ont été fusillés"par 1 Allemands sous le prétexte, d'ailleurs abs lument faux, qu'ils entretenaient des inte ligences avec les alliés. Ces deux modest héros s'appelaient Gaston Hayette, hab tant Chaussée de Gand, à Molenbeek, « Charles De Poerk, rue du Tilleul, à Schae beek. Sévère mais juste. Les ,, organisateurs" de l'odieuse m an festation contre le cardinal Mercier, ai abords de l'Eglise Saint Georges, à Anver le 16x septembre dernier, qui souleva une vive réprobation, ont comparu devant Tribunal Correctionnel d'Anvers, à l'a" dience du 10 janvier. Le Tribunal vient e rendre son jugement. Les cinq prévenu dont trois étaient en aveu, ont été condai nés à 3'mois de prison, sans condition, et 26 francs d'amende. A Braxélîes Les boches recrutent le plus possible '( traîtres, et cela un peu dans tous les parti Catholiques ou socialistes, tout leur est bo pourvu qu'on soit prêt, moyennant salaire, trahir son .pays et à faire de la propaganc pacifiste ou alctiviste. Récemment, c'était une assez vague ass ciation catholique flamande ,,Per Crucem : Lucem", qui faisait publier par la presse er hochée lo texte de deux motions, votées p; ses membres à une réunion tenue, paraît-i à Anvers, et protestant, l'une, contre la co] tinuation de la guerre, l'autre, contre la so disant oppression de la Flandre par le gouve nement belge. — do la Flandre qu'ils comp: rent à l'Irlande et à la Pologne, sans paraîti so douter du ridienile de cette comparaisoi l'autre jour, c'était un comité socialisl flamand qui organisait, le 12 janvier, à Gan horen, le 13, à Ruysbroeck, salle du Nouv Aloazar, deux réunions publiques et contr; dictoires, où, en présence de quelques rar< néo-flamingants, on a péroré sur la paix tout prix. Il convient de noter qu'à la seconde de c< réunions, parmi les orateurs évidemment à ! solde des boches, et qui se nomment Steve i Boersen et Tanrez, se trouvait le faineu: agitateur anarchiste et révolutionnaire Brout it ciioux, grévicudteur de profession, que, jadis le au début de la guerre, les autorités française oS expulsèrent avec pertes et fracas parce qui " convaincu d'intelligences avec les Allemand i et dont la véritable nationalité est d'ailler, li assez mal définie. s> j Cet individu, dont les socialistes français si v détournaient jadis avec dégoût et dont 1< > j .moins qu'on puisse dire c'est qu'il essaya, ai > début, de sa peu glorieuse carrière, de si ît ' créer des ressources comme agent provoca ■j j teur, ,;travaille" maintenant pour le compti 2S ; du roi de Prusse et du parti aktiviste. On i 1 toujours les domestiques qu'on mérite. i Enfin la „Groeningerwaclit" fait aussi un< active propagande: tous les mardis, à la Mai r" son Flamande de Bruxelles, elle institue, de !e vant un maigre auditoire recruté à grand 3- peine, des paylottes où les De Sadeleer, lo: Peeremans et autres personnages a j u s d e n t f a r i n a e essayent de prouver que ce son n les Allemands qui ont sauvé la Belgique de 1î _ griffe des alliés et que nous ne saurions troj ^ leur témoigner notre reconnaissance. 's Après la guerre, il y aura du sucre à brûlei ?" en Belgique ! 1- * * * -S Au Conseil communal d'Etterbeek un hui; i- clos de trois 'heures et demie, vendredi, d ît 2 h. J à 6 heures, au cours duquel le Consei r- a discuté surtout des questions d'enseigne ment, n'a pas tardé à mettre en fuite quel ques contribuables désireux de voir travaille leurs élus. Ils travaillèrent, ces élus, tant e si bien; ils firent des discours si concis; il se mirent, sur tous les points de l'ordre di r" jour si vite d'accord, que, à 6 heures, Pordre s du jour n'étant pas épuisé, on leva la séance 3, On "recommencera mardi, si * le A CSîarleroi i1 Voici que les boches se mêlent de régente: _e et d'organiser à leur façon la magist'ratur» ^ belge I Leur gouverneur général vient, ei V effet, de prendre un arrêté, contresigné pa: a ;le ,,Vcnvaltungsohef fur Wallonien", le sieu: -, Haniel, nommant, aux fonctions de juge d'in struction pendant une période de 3 ans, MM van Dam, Capellen, Castagne, Adam et Se mal, juges au Tribunal de Charleroi-le — l A Vervleos à i Mercredi dernier, à 7 heures du 6oir, alori le . que la circulation est encore très mouvemen 1 tée dans cette partie centrale de la ville )- I deux individus pénétraient dans la bijouterie d , de M. Quoilin-Lothaire, rue du: Chêne, ai i- i moment où ce dernier fermait sou magasin ir 1 entraînaient l'honorable commerçant da.n 1, l'arrière-bon tique, et, pendant que l'un d'eu: i- le maintenait en respect avec son revolver ei i- le menaçant de le tuer s'il bougeait, l'autre r- dévalisait en un tour de main les vitrines e i- y raflait pour 99,000 francs de bijoux. Pui; e tous deux prenaient la fuite sans être inquié ■ ; tés. M. Quoilin avait été tellement atterri e de cette brutale agression qu'il ne put appe s- 1er au secours que longtemps après, îl D'après les derniers résultats de l'enquête t- aussitôt ouverte par M. le juge Pollet, le >s deux hardis malfaiteurs seraient des soldat à allemands qui ont déserté du front et aval en pu se procurer des vêtements civils. :s Naturellement, les journaux du pays on a reçu des boches défense formelle de publie, n ces derniers détails. Les opérations militaires. Bombardements réciproques à l'Oisest Les Français exécutent un raid réussi près de Feur-de-Paris. — Ils font quelques prisonniers et s'emparent da trois mitrailleuses La situation aux autres fronts. Sur le front occidental. Bombardements réciproques (Communiqué officiel) PARIS, 21 janvier. (Reuter). En Ar-gonine, au cours d'un raid sur la ligne allemande près de Four-de-Paris, nous fîmes 15 prisonniers et nous nous emparâmes de trois mitrailleuses. Sur la rive droite de la Meuse et en Alsace, dans la contrée du Hart.nianswiller-kopf, de part et d'autre des actions d'artillerie se produisirent. Pour le reste la journée fut calme. Les opérations en Arabie. Détails sur les derniers succès des Arabes Uq télégramme officiel de Reufcer donne encore quelques détails au sujet des opérations des Arabes près de Maa.n. Au début du mois de janvier une force arabe partie de Touveila, au sud-ouest de Maan, s'empara de la forte position turque d'Aboulisfal. Poursuivant sa marche, quelques jours après elle chassa les Turcs de Masheira. Entretemips uu seccmd détachement arabe, venant de Wabimouta, obligea l'ennemi par une marche forcée .d'abandon- ; ner sa position dans la courbe au mord. Il occupa d'abord Shabeb, le point terminus du oheanin de fer turo d'Aneiza et ensuite Tafili, où toute la garnison, composée d'environ 200 liomones, fut fait prisonnière. Ce fut une perte sensible pour l'ennemi car ce district éLait ie centre de ravitaillement pour les communications avec Médine. Pendant ces opérations des détachements arabes importants, attaquant les positions prè3 du chemin de fer, remportèrent, de brillants succès à l'ouest et au sud de Maan'. A l'ouest de Maan, après un violent combat de deui jours, les Arabes occupèrent Jaref. Ils tuèrent 80 Turcs et firent plus de 200 prisonniers. Ils s'emparèrent également d'une pièce de campagne et de quelques mitrailleuses. Avant leur retraite vers les positions dominant le oheanin de 1er, les Arabes détruisirent le pont à la dynamite et mirent le feu à la station et au matériel roulant. Au sud de Maan ils causèrent ég^SHJÇjiS des dégâts Pendant les trois dernières semaines Maan a été bombardée trois fois par de; avions anglais. La situation en Palestine Combats de patrouilles (Communique officiel) LONDRES, 21 janvier. (Reuter). Le 1£ janvier nous avons exécuté quelques action* do patrouilles réussies dans la contrée près de la côte en Palestine. Le 20 janvier nos avions renouvelèrent leurs raids sur les camps et dépôts ennemis près de la station à 2 milles à l'ouest de Sebustich (Samaria). Un avion ennemi fut obligé d'atterrir. Ur de nos appareils atterrit dans les lignes de l'adversaire, mais avant d'être faits prisonniers nos aviateurs mirent le feu à leui avion. Les colonies Israélites à Jaffa LONDRES, 21 janvier. (Reuter). De,; nouvelles de Palestine annoncent que le? colonies israélites aux environs de Jaffa ei dans la ville sont restées à peu près intactes. Les Turcs furent obligés de se retirer si rapidement qu'il leur fut impossible de chasser les habitants ou d'emmener les provisions.Les soldats anglais ont beaucoup admiré les vignobles et les vergers des colonistes israélites. Le bétail a subi des pertes importantes mais les autorités britanniques essayent d€ remédier à la situation. La lutte dans l'Est-Africain. Les Anglais occupent Luvanbula Borna (Communiqué officiel) LONDRES, 21 janvier. (Reuter). Dans l'Est-Africain1, aux environs de la côte d€ Pamuîii, à 45 1/2 milles au sud-ouest d'Amelia, nos troupes avancées se trouvent en contact avec la force ennemie. Dans la contrée de Mioembemtarika. uu€ de nos colonues de Nyassa occupa Luvanbula Borna, au confluent de la Luvanbula et de Lujanda. L'ennemi se'replie rapidement vers le nord car un des ponts a êti détruit à. Isk suite des inandatipne. ' Sur Mer Le „Broslau" et le jjGôben" heurtèrent des mines (Communiqué officiel) LONDRES, 21 janvier. L'Amiraut mande: On nous signale les renseignement suivants comme complètement au communi qué du 20: , Le ,,Goben" et le ,,Breslau" sortirent -j 20, au point du jour, des Dardanelles, et at : taquèrent nos navires de guerre au non d'Imbros avec, comme résultat, que 1 ,,Raglan" et le ,,M. 26" coulèrent, aprè avoir été gravement endommagés par de coups de canon.. Les navires ennemis ee dirigèrent ensuit-vers un point au sud d'Imbros, où le „Rres lau: entra dans un de nos champs de mines Le ,,Ereslau" heurta une mine eb coula Sur quoi le ,,Goben" se dirigea à plein vapeur vers les Dardanelles. Des contre-torpilleurs turcs se précipite rent à la rescousse du ,, Bresl au" et livré rent bataille à nos contre-torpilleurs, mai ils furent repoussés. En approchant des Dardanelles, le ,,Go ben" heurta également une mine. Le navire tout d'abord, perdit de sa vitesse puis l'ar rière du bâtiment s'immergea avec une in dimaison de 15. degrés. ; A la longue le commandant fit échoue 1 lui-même son navire sur la côte à l'ouest di - cap Nagara, où nos aviateurs le bombarden - sans répit. l' Nous avons fait prisonniers 172 survivant J du ,,Breslau". . J Les noms des survivants du ,,Raglan" e . du ,,M. 28" ne sont pas encore connus D'après les derniers renseignements il y 332 survivants sur un total de 310 hommes Ce que dit la presse LONDRES, 21 janvier. (Reuter). U; collaborateur, d'habitude bien renseigné, d > 1',,Eveniug ' Standard' ' écrit: Il est peu probable que le ,,Gôben" entrer . encore jamais en service actif. L'oeuvre i . bien commencée sera complétée par no hydro-aéroplanes qu avec d'autres moyens On connaît seulement peu de détails a sujet du combat, quoiqu'on soit d'avis qu les deux croiseurs avaient rompu la ligne d garde pour faire un raid sur nos navire dans 3a partie orientale de la Méditerrané ou sur la côte de Palestine. Le ,,Globe" dit: Le dernier acte de notr > flotte témoigne de sa combativité et de s i vigilance. Le prestige de la flotte ennemi . a subi un nouvel échec qui .çe sera pas cons 1 déré comme un signe encourageant à Wil : helmshafen. L La ,,Westminster Gazette" écrit: * Nous sommes curieux de savoir ce qui . ' amené le ,,Goben" et le ,,Breslau" à s'ex . poser au sort qui les a atteints. Pourque ; ont-ils quitté les Dardanelles ? Pourquoi oui ■ ils ~uitté leur abri à Constantinople o éventuellement ils en auraient pu impose . à la population ? Il leur est arrivé de non 1 breuses aventures, mais il semble à présen 3 que leur carrière ait pris fin. En France Les changes des belligérants. PARIS, 21 janvier. Dans î',,Europe nou ! velle" M. Polier étudie les causes réelles qu affectent les changes des divers pays bellige rants. Tout en reconnaissant qu'il faut voi dans les cours des changes une mesure relativ à la confiance des neutres, les causes maîtres ses de leurs variations, selon lui, sont d'ordr matériel. Ainsi la chute des devises de l'Eu tente dans les pays neutres s'explique avan tout par l'état général de la balance coinmcr ciale. lia hausse de la peseta espagnole vis-à , vis du frano ou de la. livre vient do ce que 1 solde créditeur global de l'Espagne s'accroî vis-à-vis des alliés, surtout depuis que les Etats Unis ont à peu près arrêté leurs envois de co ton dans la .péninsule. Sur les marchés scandinaves, c'est notre blo eus luiijmême qui, diminuant chaque jour 1; quantité des importations en Suède et Noi vège, restreint du même coup nos moyens d règlements sur les places du Nord. En Sùiss l'accord du 29 septembre dernier, qui ouvrai à la France un crédit mensuel de 12 million et demi donnait à la suisse comme compen sation le droit d'importer, chez nous des arti cles jusqu'alors prohibés, ce qui a annulé ej partie l'effet bienfaisant de cette conventioi sur. notre cliango. Quant aux changes des empires centraux leur amélioration au cours du dernier moi ' s'explique par le resserrement même de notr blocus. En effet, depuis que les alliés^surveil lent plus étroitement les importations de ! pays neutres, ceux-ci se trouvent empêché de vandre à l'Allemagne les marchandise qui ne constituent pas Vêlement normal d leur trafic d'avant-guerre; ils sont replacé par suite dans leur ancienne situation vis-à vis de l'Allemagne et de créancier redevien lient débiteurs. Lo blocus rend donc à nos en nemis le service d'enrayer de progrès de leu dette. A eux d'apprécier s'il leur convient d s'en réjouir. Mais ce n'est par pour le pré sent que la situation des cliauges des belli gérants a le plus d'importance, c'est pou l'après-guerre. Or, la situation des' pays d l'Entente à ce point de vue est incomparable men supérieure à celle des empires centraux Non seulement leurs changes sont beaucouj moins dépréciés, mais ils no sont vraiment dépré •ciés que sur les' marchés neutres. Suisse, Espa gne, pays scandinaves. La perte ne portera don demain que sur des valeurs globales relative ment peu considérables. Les gros comptes sont entro les aliés. Or, 1; une politique de crédits combinés et de stabi lisation réduira au minimum les différences ci la perte au change après la guerre. La tripl< entente financière des grandes places cambis tes de Londres, New-York et Paris fournir; des ressources de change différentes pour as surer les relations commerciales normales d< l'entente avec le monde entier. Bien différen te est la situation des puissances centrales. L; dépréciation de leur change sur les marche! neutres qui ieur servaient d'intermédiaire ave< le reste du inonde exprime plus complètemeni que pour nous leur position économique réelle vis-à-vis des autres nations. La paix venue, la nécessité d'immenses achats s'imposera et les empires centraux ne peuvent compter d'une façon certaine sur des Vcontrfi-jjariiê-S de ventes nécessaires. Ces con » tre-parties, si elles doivent jamais se produire, ne se produiront qu'à la longue. Notre meilleure situation immédiate do change met donc entre nos mains un atout qui peut nous donner une avance précieuse. * * * î Les chefs d'état-major de la marine Italienne ï à Paris. PARIS, 21 janvier. M. Georges Leygues, ministre de la marine, a reçu dimanche ; l'amiral Thaon de Revel, chef d'état-major . général et commandant en chef des forces \ navales italiennes. Il s'est entretenu avec lui a des travaux du comité naval interallié qui va " se réunir à Londres, de la collaboration do la ^ flotte italienne et française ainsi que de la 3 guerre sous-marine. Est Angleterre Un discours de Lord Bryce. LONDRES, 22 janvier. (Reuter.) Dans un 3 discours, prononcé à un banquet à Londres, lord Bryce dit: La prise de Jérusalem peut être considérée comme un grand événement dans l'histoire " mondiale. 3 Lord Bryce félicita en premier lieu les Arabes qui pendant si longtemps ont subi le joug turc. - Ensuite il félicita les chrétiens qui sans doute , ont encore plus souffert que les Arabes et - finalement il crut pouvoir féliciter le monde . entier à l'occasion du fait qu'actuellement les Turcs ont été chassés de la ville qu'ils ont détruite pour une si grande partie. Parlant oo l'institution éventuelle d'une 1 société de nations, lord Bryce dit: ^ Des sociétés ont été fondées dans le but de rapprocher davantage les peupleé paisibles de 3 la terre afin de favoriser la paix permanente. J'aime à profiter de cette occasion pour dire 5 quelque chose à ce sujet que tout lo monde doit bien comprendre. 'x Les associations qui prêtent leur concours à la fondation d'une société de nations sont • traitées avec méfiance parce que ceux qui en font partie sont considérés comme des pacifistes. Pour autant que je sache il n'y a pas i question do l'espèce de paciiisme que l'on sup-e pose. Les membres des associations en question a veulent continuer la guerre jusqu'à la victoire, ,• tout comme tous les autres citoyens bien pen-, sants. s Nous sommes cependant d'avis qu'une paix • permanente no sera' possible que quand l'esprit 1 agressif militaire qui menaça le monde aura e été détruit pour de bon. 9 A moins que la paix ait été assurée pou? s toujours, il sera impossible d'empêcher le 3 retour des boucheries actuelles, la dépense d© sommes folles et la limitation des armées et des flottes. 3 * x- * 1 Echange d£ lettres entre MM. Carson et Llojrd George LONDRES, 21 janvier. (Reuter). Dans une lettre au chef du i-binet M. Carson déclare que sa démission n'est attiibuable , qu'à des considérations relatives à la con-" vention irlandaise. ,• Il est clair, écrit-il, que, quel que soit le résultat de la convention, fes travaux crée» ^ rent une situation qui exigera une décision c de la part du gouvernement au sujet de graves problèmes de la politique irlandaise, k Après mure réflexion je suis arrivé à la conviction que. dans l'intérêt du cabinet de guerre, il vaut mieux que celui-ci discute ces affaires en mon absence, étant donné le rôle dominant que j'ai joué jadis dans l'opposition contre la Ici du home rule et les Promesses que j'ai faites à mes amis dans Ulster. Je tiens à conserver aussi la liberté de f mon jugement vis-à-vis de la nouvelle situa-3 tion qui va se créer, tandis que je tiens à tenir compte du devoir de tous d'appuyer 3 la continuation de la guerre et de mes obli-^ gâtions personnelles en tant que leader du „ parti unioniste de l'Ulster. C'est pourquoi je résolus de démissionner 3 comme membre du cabinet de guerre. 1 Dans cette décision je ne me suis laissé - guider que par les considérations que je * viens d'exposer. Je tiens à-ce que tout le monde sache que, depuis que j'ai fait partie * du gouvernement, je n'ai eu aucune divergence de vues ni avec vous, ni avec mes col- 2 lègues, au 6iijet ni de la conduite de la 2 guerre, ni des principes ou du but pour les-b quels nous luttons. s Dans une lettre écrite en des termes très - cordiaux, où il accepte la démission, M. " Llovd George exprime son profond regret au 1 sujet de cet acte. Il reconnaît les difficultés 1 de M. Carson et ajoute: Je suis forcé, de reconnaître que votre s ligne de conduite, sous les circonstances don-î nées, témoigne de prudence. Je suis per- - suadé que les motifs pour lesquels vous avez 3 donné votre démission ne sont pas fondés J sur la politique de parti, car depuis le 3 début de la guerre vous avez toujours placé ^ la victoire de votre pays avant tout point de vue ou tout intérêt de parti. * * * L'attitude de M. Carson. LONDRES, 21 janvier. (Reuter.)' M. 2 Carson n'a pas démissionné en raison de divergences de vues dans le cabinet de J guetre. Il quitte son poste en demeurant , dans les meilleurs termes avec ses collègues, . pour laisser la main libre au gouvernement . dfcns le traitement de la question irlandaise. > A ce propos, nous rappellerons que des - bruits défavorables relatifs à la solution du - home rule irlandais ont été récemment ; propagés. La démission de M. Carson. ' LONDRES, 21 janvier. (Reuter.) Offi-' ( ciel. M. Carson a démissionné comme [ membre du cabinet de guerre. LONDRES, 22 janvier. (Service spécial ' de Reuter.) Le ,,Times" annonce que sir Edward Carson se rendra immédiatement 1 à Belfast. On fait toutes sortes de suppositions au sujet de son successeur dans le cabi-[ net de guerre. Le ,,Daily Express" cite le . nom de Walter Long. * * Le traité anglo-russe concernant la Perse LONDRES, 21 janvier. (Reuter). Lord Lamington, ayant demandé à la Chambre des Lords des renseignements sur la poei-tion et" ).es des trpyj>os £n P$rs«

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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