L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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07 november 1915
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s.n. 1915, 07 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7h1dj59g6q/4
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I /i»ème Année N°. 380 â cents (lô Centimes) - dimanche 7 novembre 191a L'ECHO BELGE L'Union fait la Force Journal quotidien du matin paraissant en Holfiancfe Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: Ni j5, VOORBURGWAL 334-240, AMSTERDAM Téléphone: 2797. Rédactev en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles lïorbici. Comité de Rédaction: ^ René chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à. l'Administration du journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Mollandeiî.l.SOparmois. Etranger^.2.00 par mois Annonces] 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Notre Confiance est raffermie. Jamais nous n'avons douté de la victoire. Ceci do veut point dire que nous nous sovoffl constamment bercés d'un optimisme Jjf qui croit éviter le3 catastrophes en (««ont de ne pas les voir. A aucun moment, même lorsque la fortune des armes 5„ib était le plus hostile, _ nous n'avons désespéré ni cru qu'il valait mieux abandonner la partie. Il en fut ainsi lorsqu'après avoir repoussé jiotre armée sous les murs d'Anvers quarante corps fonçaient sur Pans, chassant devant eux les Français en :!eine concentration, depuis Charlerci jusqu'à Melun. Le 6 septembre 1914 la France était perdue, le 12 elle était sauvée. Jloins de deux mois plus tard le million d'Allemands que le roi de Wurtemberg jetait sur Ypres et la ligne de la Somme faillit un instant compromettre les résultats do la victoire de la Marne. L'endurance des Belges sur l'Yser et le génie du général Fock brisèrent le furor teutonicus. Deux lois le monstre avait ramassé toutes ses fortes, deux fois il avait bondi, deux fois il était resté tout meurtri du coup qu'il avait raté. Il essaya une troisième fois, mais plus de ce côté. Se retournant contre les Russes, après avoir accumulé une quantité fabu-'euse de munitions et jetant dans la ligne d'o feu les formidables réserves d'hommes de la profonde Germanie, il réussit a faire re-culer presque indéfiniment mais non a enfoncer la barrière des armées moscovites. Après la Donajec, Przemysl, après Przemysl, Lomberg, puis Varsovie et les forteresses de la Nareff, Brest-Litowsk et Wil-na... Mais les munitions s'épuisent et _ les boues des plaines polonaises eurent raison de l'effort limité des hommes. Pas plus que la France ne se trouva vaincue au milieu de septembre 1914, la Russie n'es#"abattue au début de novembre 1915. Essayons d'une quatrième tentative, dit le Boche tenace, et il se jeta dans le Bal-kan. Les Serbes en tenaient solidement les clefs et rien n'aurait pu les leur arracher des mains si les Bulgares n'avaient pas trahi, si les Greos n'avaient pas failli. Mais la Serbie a été frappée dans le dos et le Boche s'apprête à enjamber ce cadavre pantelant, îour la quatrième fois la situation est de-mue grave ; mais, cette fois, pas plus que les autres, nous ne désespérons des armées illiées qui sauront réparer le mal que les diplomates auraient peut-être dû empecher. Cependant nous étions vaguement ^ inquiets. D'Allemagne, il est vrai, venaient des bruits de paix avec une persistance qu'explique le dénuement profond ou se trouvent nos adversaires. Cette paix que nous n'avons pas faite quand le3 Boches étaient sous Paris, quand ils avaient derrière eux les ressources de leur immense -empire préparé à l'effort de la guerre de-pufs quarante ans, cette paix que nous avons refusée quand nous n'avions pas j d'obus et que l'armée anglaise était J à faire, cette paix, enfin, dont nous 1 repoussâmes même l'idée quand les phalanges de Mackensen faisaient tomber l'une J après l'autre les forteresses de Pologne et. qu'il semblait que rien ne pourrait plus arrêter sa marche triomphale, allions-nous l'accorder maintenant? Nous avons des obus, un million d'Anglais combattent à Tpres et à Lens et les Russes, insensible-to®t, reprennent leur mouvement de reflux dont le poids va s'accroître bientôt de deux millions de soldats. D'autre part l'Allemagne a faim, l'Allemagne n'a plus J d'argent, l'Allemagne n'a plus assez ^ de sang pour en arroser par fleuves les plaines * de Champagne et de l'Artois, les steppes de -la Courlande et de la Volhynie. Jamais nous Savions été si près de la victoire. Tout de même, 't is a long way to Tipperary, comme chantent les Tomîmes anglais, et l'on craignait cet accès de lassitude qui nous eût fait abandonner la partie un quart . d'heure avant que l'adversaire n'y eût été obligé lui-même. Les espérances de nœ ennemis ont ^ été trompées. Nous avons tenu et nous tiendrons, Précisément à l'heure où elles devaient être dites, lord Asquith au Parlement anglais, M. B ri and à la Chambre française ont prononcé les paroles nécessai- ( res. Nous le savons un peu mieux encore que par le passé et il importe surtout que j nos ennemis le sachent également: les alliés l déposeront pas les armes avant qu'ils £ u'aient obtenu la paix par la victoire, ce ^ veut dire que l'Allemagne ne pourra c utilement demander cette paix, dont elle a i bssoin pour respirer, aussi longtemps qu'un soldat allemand foulera le sol belge, fran- ® cais, russe ou serbe. Ce ne sont pas là des f mcts. La résolution unanime du peuple r anglais, l'union sacrée où les Français viennent encore une fois d'affirmer leur volon- f té inébranlable, donnent à ces déclarations c un cens qui n'échappera point aux hommes Sertis de Berlin et de Vienne. Ils savent c comme nous savons — que la Russie in- -tangible, que l'Italie qui- poursuit avec une admirable méthode la réalisation de son flan de guerre étroitement adapté à son j^ut politique, sont dans les mêmes disposi-Jjons. Qu'espèrent-ils? D'être sauvés par la j urquie? Napoléon, lui aussi, avait rêvé de tc gageure. Par exemplo il n'a jamais "* assas fwi PO.tt£ yo I Charles Bernard. Pour nos soldats au front Si Nicolas, Noël et Et/rennes c. L'attention* angoissée du monde est fixée I sur la Serbie, qui va tomber sans doute en ^ holocauste à la cause sainte des Alliés. Sans, aller comme Miss Pankhurst jusqu'à parler de la ,,trahis on de • Grey", René d'Aral -place dans le ,,Gaulois" un appel émouvant en faveur du petit peuple balka- . nique, si vaillant, si digne d'admiration. En voici les principaux passages: ,,11 faut placer face à face le discours que lord Lansdowne vient de prononcer à la , Chambre des lords et l'appel que M. Pa-chitch vient d'adresser aux alliés et plus J spécialement à l'Angleterre pour réaliser toutes les difficultés, toute l'angoisse de la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui la Quadruple-Entente dans les Bal- c Jeans. ^ ,,Le langage de lord Lansdowne est évi- 1 demment celui de la froide raison. , ,,En conclure que l'Angleterre se dés in- ? téresse du sort de la Serbie serait absurde. J Seulement, elle aperçoit un danger plus grand, plus grave, plus personnel que celui ■ qui, hier encore, absorbait notre attention F et que l'on ne peut plus écarter. F „Mais quand on lit l'appel profondément émouvant du vénérable président du conseil , serbe, quand on entend ce cri angoissant d'un peuple que l'on égorge et qui lutte avec l'héroïsme du désespoir parce qu'il ne veut pas mourir, on* s'aperçoit malgré tout que le coeur a des raisons que la raison ignore, on voudrait quand même tenter l'impos- P sible powr voler au secours de ces victimes r 'le la fatalité aggravée des illusions d'une diplomatie trop confiante et l'on se dit que, ^ malgré les erreurs qu'on est en droit de re- I procher à ceux qui n'ont point prévu le pé- a ril, si la France avait été suivie par ses v alliés lorsqu' elle s'est engagée dans la vallée lu Vardar peut-être n'assisterions-nous pas n i la plus douloureuse des agonies..." s Hélas! la Serbie connaît aujourd'hui les r< heures douloureuses et terribles que notre pauvre Belgique vécut il y a un an.. Ecrasée par un ennemi trop supérieur en nom- q hre, espérant en vain des secours plus puis- j n tawtSy l'armée serbe aussi sau-m sans doute v t'accrocher avec la force invincible du dé- ^ tespoir à quelque glorieux Yser, arrêtant à ^ jamais l'irrésistible flot envahisseur. Voilà ^ un an que nos braves poilus opposent au C; iéferlement meurtrier de la mer allemande d la digue de leurs poitrines haletantes. Et ils d tiendront — que disons-nous, ils feront a mieux. Ils forceront les flots envahisseurs à ^ >e retirer, avec l'aide des puissants Allies ci lue l'attaque imprévue sut désemparer un £ moment, mais qui, par un prodigieux^ ef- „ fort, accompliront le Miracle tant espéré. e-Ce jour-là, jour d'apothéose vibrante, a ious fêterons nos braves enfants somptueu- P \ement, comme jamais ne le furent triom- ^ jhateurs. En attendant, donnons-leur un ^ -dus modeste gage de l'inébranlable con- n Han'ce que nous avens en leur vaillance, ob- C4 .tinée, en leur patriotisme fervent. v; Montant des A listes précédentes 313.80 fl. r< + 1U.70 frs. ci La rédaction de l'Echo Belge, a 3e versement — 20.00 ,, p °our que les oncles célibataires r<. Ed. ' et Bip. de Madeleine et Jean fassent leur devoir en- p vers notre chère Patrie. v: r.itriote '00 »» ïjionyme 2.00 fl. Vn souvenir de François Bos- P seels 10-00 „ 61 Jeanne et Zaza 1 -00 ,» g. Marguerite et Betje 0.50 ,, 1 dele, pour les Héros! pour que d< mon fiancé me revienne bientôt et que je puisse connaître P' le filleul que j'ai adopté. A. B - 2.5.0 „ r< —/1ji r ■ lia milliard d'or s a été versé en 115 jours fà fj m Voici cent quinze jours à peine que^ la Ban-[lie de France a ouvert ses guichets à la col- fr ecto de l'or, et le milliard vient d'être^ atteint. Ce résultat est d'autant plus magnifique que se es versements ont été effectués ^ volontairement, sans qu'aucune pression ait été exercée, éj ans qu'aucune prime ait été offerte. Un simple appel de la presse a suffi pour réer ce superbe mouvement, qui, du reste, fa t'est pas près de s'arrêter Notons aussi que, contrairement à ce qui a té dit, la Banque de France n'a pas accepté pj 5s offres nombreuses de bijoux ôt objets d'or ni lui ont été faites. Elle n'a fait appel qu'aux éserves monétaires. ^ ^ <x Lo milliard qui vient d'être versé est une reuve nouvelle du patriotisme désintéressé p€ es Français et aussi do la solidité du crédit ]a ont notre pays jouit encore après quinze mois ap e guerre. d' ■ 11 ii i Q ■ r i—" m Pour nos prisonniers ^ de guerre 40 T. S. versement mensuel 3.00 fl. ]oldat H. Amersfoort. Chacun bi suivant ses moyens 0.25 ,, R 'our un prisonnier de Heyst op bi deii Serg Ç.00 „ ^ ^ En Belgique. A Bruxelles. Le ,,Matin" croit savoir que le génér lauberzweig, responsable de l'assassinat c aiss Caveli, sera déplacé prochainemen /'est à ce singulier personnage que la lég ion des Etats-Unis, malgré toutes les pr aesses faites, doit en effet de n'avoir p. té mise au courant du procès. L'arrivée < e Sauberzweig coïncide — ne l'oublions p; — avec le régime de terreur qui règr ctuellement dans notre pays. Le départ c lourreau prussien serait accueilli av< oulagement, non seulement par tous 1 belges, mais aussi par la majorité des dipl lates des nations neutres qui représente] sur gouvernement dans la capitale belge, ■et * * M. Brand Whitlock, dont on n'a p; ublié le rôle généreux dans l'affaire C; ell, va retourner en Amérique. Il y a tr >ngtemps que l'honorable diplomate e Duffrant. Son départ n'a donc pas é écidé à la suite de la campagne qUe L ^urnaux allemands ont menée contre lu )u reste, à l'expiration de son congé, pmpathique ministre des Etats-Unis r rendra 6on poste à Bruxelles, — n'en d< laise à la ,,Gazette de Voss" 1 * * * Le Collège des bourgmestre et échevii e Schaerbeek vient de faire distribua avis ci-dessous à tous les contribuables : La commune de Schaerbeek appelle l'a ïntion des bons citoyens sur le devoir patri ique qui leur incombe de payer, aus romptement que possible, leurs impôts ■ edevanoes. Au moment actuel, nous devons suppo: &r des charges extraordinaires, surtoi our secourir les malheureux et aussi poi tténuer en faveur de nos habitants les in< itables rigueurs de l'occupation militai ri Chacun de nous doit donc considérer con îe un devoir primordial, même au prix c î/crifices, de ne pas diminuer encore 1< îcett-ss, déjà ips\iffis? ntes, de la collectivité * * * TTn correspondant du ,,Strasstmrger Post' ui était à Bruxelles lorsqu, y fut connue ' ouvelle de la victoire franco-anglaise, a ei 3yé à son journal l'article suivant. De temps en temps, il faut tâter le pouls c ruxelles, si l'on veut connaître le vrai ©tî 'esprit des populations. A cet égard, la gra: ■j offensive franco-anglaise a fourni une o ision propice. Lorsque les premières nouvelL 3 victoires furent connues, le samedi et imanche, une émotion fiévreuse s'empai L.ssitôt de la capitale. On se passait les nouvelles à l'oreille e çagérant les faits.... Les gamins en passar ■iaient des chiffres formidables de prisonnie-llemands capturés. On entendait fréquen ent siffler avec effronterie la ,,Marseillaise ; la ,,Brabançonne". A l'approche de solda lemands, le silence se fit. On revit certaini arsonnes déambuler qui ne se montrer l'aux jours d'espoir. De grands 'propriétaire ;s environs, accompagnés de leurs épouse aient accourus pour participer à la joie g; arale. Grandes dames et femmes du peup inversaient entre elles. Aux coins des rues, les gens s'écrasaient d< mt les communiqués allemands. Maintes pî >les, railleuses, maints sourires méohants ai leillirent le ton tranquille du communiqi: lemr.nd. L'émoi général fut porté à son comble pa apparition d'un avion ennemi. Tous les t-oii igorgegient de monde. Le bruit dfs canons c jfense contre avions signifia déjà, pour 1 upart des populations, le prélude de la dél ■ance. » • * Von Bissing ne ralentit son activité ^ iblie dans son dernier „Bulletin" cet arrêt \ trois lignes : Il est interdit d'importer des plaques phot< •aphiques et des disques de phonographes. Le gouvernement général pourra auto ri s< ;s exceptions. Cette interdiction ne s'applique pas à 1 in jrtation venant d'Allemagne. (Naturelle ent !) _ Ensuite, il nous donne un petit avis, que non produisons à titre documantaire : Comme suite à mes arrêtés des 30 juin et 2 illet (art. 5) concernant la récolte de 1915 de réaies servant à la panification et à mo ■rêto du 28 août dernier relatif au blé et à 1 ri ne provenant des récoltes précédentes, j'a ir ia proposition de la Commission centrale _d récolte, fixé, jusqu'à nouvel avis, les pri: axima suivants, applicables aux ventes de bl ittu, farine, son et pain: ornent pris au dépôt ou au moulin . . . . . fr. 35.15 les 100 kf igle pris au dépôt ou au moulin . . . . ,, 25.50 ,, 100 „ leautre pris au dépôt ou au moulin ... ,, 23.50 ,, 100 „ n pris au moulin . . ,, 22.00 ,, 100 ,, rine livrée aux boulangers ou aux consommateurs ...... ,y 45.00 „ 100 yy lin livré aux consommateurs —.41_ le 1 kg. Ces prix^maxima entreront en vigueur le 1 tobre. Darus les communes où les circonstances 1 omettront, les commissions provinciales d récolte, sur la demande du bourgmestre o rès avoir entendu ce dernier, auront le droi abaisser le prix-maximum du pain. Pour le froment et le seigle vendus au Ce ité National do Secours et d'Alimentatio r les producteurs, les prix-maxima détenues dans mon avis du 10 août dernier (ohiffr ) restent en vigueur. * * * Au Palais de Glace on a joué ,,Le Raa er de Séville>; avec le concours de MM abeau, Vermandèle,. Loriaux, Van Ot irg, Gobj^» gerv^ia jet Mmes Gii.oesçne e \Aay ARRÊTÉ. J ° concernant l'utilisation des os et d'autres il matières animales. Art. ler.t , ^ Les os crus ou cuits, ainsi que les cornes ^ i- et les pieds d'animaux abattus, qui consti- ^ tuent les déchets dans les abattoirs publics ou 1S privés, ne peuvent être anéantis ni jetés. Ils j3 doivent être recueillis en vue d'une utilisation uniforme et être délivrés aux acquéreurs iS déterminés par le bureau central des huiles de I e graissage. Ce bureau fixe des prix convenables, d< u qui devront être payés lors de la livraison. d-3C Ces dispositions, appropriées en conséquence, cl; 3S s'appliquent aussi aux 09 broyés et pilés, à la si 3_ graisse d'os et à l'huile d'os. n: !t Art. II. cl Les quantités existant en Belgique des ma- Cl tiores énumérées à l'article 1er doivent être ^ déclarées par écrit avant lo 1er novembre 1915 Lb au bureau central des huiles de graissage. Les . l" déclarations relatives à des quantités produites c îs à nouveau ou importées en Belgique doivent n st être faites dans les deux semaines de la produc- P* ■é tion ou de l'importation. aI ;s L'obligation de cette déclaration ne s'étend ° • pas aux quantités en possession d'un 6eul dé--, ' tenteur et ne dépassant pas cent kilos ; le$ quan- L* tités commencent à être soumises à cette obli- à gation dès qu'elles dépassent cent kilos. La a justification do l'accomplissement de la décla- ^ ration ne peut être fournie que par un certi- C( ficat dressé par le bureau central des huiles ^ ls de graissage. >r Art. III. d Sont tenus de faire la déclaration prescrite à P , l'article II : 1. le propriétaire, * e] 2. le détenteur ou le gérant du dépôt, le si 3. quiconque a le droit de disposer de la &-ït marchandise dans son intérêt propre ou dans ^ celui des tiers. La déclaration effectuée par l'une de ces per- a , sonnes dispense les' autres de l'obligation de déclarer. p ? Art. IV. î- Le bureau central des huiles de graissage peut i. consentir à des exceptions aux dispositions du i_ présent arrêté. j e # _ Art. V. ,s i Les infractions aux prescriptions du. présent P j arrêté sont punissables d'une amende pouvant ^ aller jusqu'à cinq mille marcs et d'un emprison- ^ nement de trois mois au plus ou d'une seule s6 ', de ces peines. En même temps, la confiscation a des quantités de marchandises non déclarées i- qera prononcée. Ces infractions sont de la compétence des le tribunaux militaires et des autorités militaires. it 3 i- et > P ^ Il est intéressant de donner une idée c] a exacte des fluctuations des cours enregistrés ^ pour nos lots de ville, en tenant compte du 01 n prix d'émission, du cours antérieur à t-oute ^ t prévision de guerre od en les comparant s avec le prix auquel ils s'échangent actuel- S lement : ^ Le 2.50 p. c. Anvers 1887, émis à 96.50, ^ s faisait à fin août 1913 84.25; aujourd'hui ei t 76.50. r s Le. 2 p. c. Anvers 1903, émission 92.50; , ' en 1903 71.25; aujourd'hui 66. . " Les trois chiffres comparatifs pour le P Bruxelles 1902 sont: 105.50; 88; 74; Bru- d xeUes 1905: 100; 70.50; 64.50; Bruxelles- lc i- Maritime: 92.50; 67,75; 60; Gand 1896: Vl > 91; 68; 59.50; Liège 1897: 93; 67.75; d e 59.50; Ostende 1898; 90; 64; 50. 11 * * * al r .s Par suite de la diminution notable du e| e stock de bestiaux et de pénurie de fourrage, a le litre de lait se vend à raison de 25 cen- m times. A partir du 15 novembre, il se paiera 30 centimes. Et encore, à 25 centimes, on ne peut pas toujours s'en procurer é Les falsifications de. lait et de beurre ge sont si nombreuses que l'administration • i- communale est obligée de rappeler aux An- ^ versois que le laboratoire communal, 19 r quai Cockerill, se charge gratuitement des analyses. * * * La Commission intercommunale, présidée s par M. Louis Franck, a tenu une séance dans ' laquelle figuraient à l'ordre du jour diverses . g questions importantes et notamment les me- 11 s sures prises par le gouverneur général quant P^ n au règlement des réquisitions en masse, qui P' a représentent' des sommes considérables à fc [ Anvers. e On s'est également occupé des intérêts de P1 la petite bourgeois'e, qui sont particulière- a à ment atteints par la formidable crise écono- , mique que traverse le pays. je A la fin de la séance. . M. le bourgmestre ,e De Vos, après avoir rappelé qu'il y avait a un an que la Commission intercommunale avait été instituée, a tenu à exprimer à ses 0 membres la gratitude chaleureuse de l'admi- , nistration communale d'Anvers pour les im- ,r menses • services rendus par la Commission à a la ville et à l'agglomération. * A Liège. a L'affaire Tixhon—de Lognay, dont L, ^ nous avons entretenu nos lecteurs, a fait la 0 l'objet de plusieurs séances du tribunal cor- pr p rectionnel. Me Neujean, avocat de Tixhon, p a très longuement plaidé, avec sa finesse de t habituelle, que Mme de Lognày était en possession de toutes ses facultés mentales au - moment de la confection du testament. d< 1 Très subsidiairement, l'honorable avocat c€ ' demande à prouver certains faits relatifs à e£ 0 la gérance des intérêts de Mme de Lognay A par elle-même. Mais les héritiers deman- O dent que Tixhon soit débouté de sa deman- pf de et ils articulent 95 faits contre lui la * qu'ils voudraient être appelés prouver. ^ p£ 1 iLe y^rdiçt n,'a pas encore étç prononcé, pj A Gand. A la dernière séance du Conseil communal, C. le bourgmestre Braun a prononcé l'éloge mèbre de M. Achille Lamberty, conseiller >mmùnal, avocat au barreau gantois. A Namiar. Le Conseil communal a voté un crédit & 200.000 francs pour l'achat de pommes e terre.. Iteras îe«3 FEaaandires- Tous les jeudis, les habitants du nord de la landre orientale reçoivent l'autorisation ) se rendre au marché d'Eecloo. Les paysans 3. St. Laurent se rendaient régulièrement ms cette ville. Les habitants, des localités ses sur le canal Léopold profitaient égale-en t de cette permission. Avec leurs niar-îandises, ils devaient passer sur le pont du ,nal ou se dresse la seconde barrière fron-ère.Or, les Allemands avaient appris que cer--ins habitants ne passaient pas que -des mar-îandises. Jeudi dernier, on arrêta tout le onde et deux femmes furent écrouées qui >rtaient sur elles quatre cents lettres. Peu très, douze personnes étaient aussi arrêtées. a ignore ou les prisonniers ont été conduits. * * Les Allemands ont enlevé une machine la centrale électrique des Flandres. Ils rouèrent vouloir s'en servir dans leurs anchées. Deux hommes de Selzaete ont mduit la machine au front. Mais, le lende-.ain, deux soldaits firent prisonnier l'un 3s conducteurs, nommé Renaud. On ignore mrquoi. Il fut conduit à Bruxelles où, disent nos inemis, il allait être jugé ! La femme et s deux enfants <Le Renaud le conduisirent i train. Au moment du départ, le mal-îureux voulut adresser un signe d'adieu [ix sieas; un soldat l'en empêcha avec une 'le brutalité que les témoins de cette scène rotestèrent vivement. * * * Il est défendu' de dire l'heure allemande, s soldats allemands, etc... Des avis affichés ins tous les villages frontière et reproduits ir certains journaux du pays annoncent l'il faut dire l'heaire tout court et ,,nos" •Idats. Il fera chaud quand nous en rons là! A Poperinghe Poperinghe a reçu jusqu'ici la bagatelle î 740 obus. Tous les 'deux ou trois jours, les snons allemands arrosent de mitraille la stite ville si calme autrefois. Peut-être oyez-vous qu'ils en ont chassé "toute vie? e fut vrai pendant les premières semaines i plurent les bombes, mais on s'y est habi-lé et des maisons se rouvrent chaque jour r chaque maison qui s'ouvre est uij maison.La plupart des habitants étaient restés mis les fermes et villages environnants, pérant pouvoir rentrer chez eux avant hiver. Déçus dans cet espoir mais confiants dans avenir et assurés que l'ennemi n'avancera us, beaucoup de Poperinghois bâtissent îs tentes pour y passer l'hiver. Partout le n g des routes, en dehors de la ville, on en >it^ les unes en bois, d'autres en chaume, autres encore en boîtes de fer blanc ra-assées avec patience derrière les lignes îglàises. Par les soins du gouvernement îlge de petites tentes, très bien aménagées i très chaudes, à double cloison, ont été •essées un peu partout aussi pour les fa illes nécessiteuses. Dans tous ces campements on trouve aus-pas mal de gens qui ont connu l'aisance i la richesse et qui ont tout perdu. Us ne plaignent pas et se réconfortent à l'exem-e des troupes qu'ils voient partir brave-ent pour les tranchées. Dans la ffcle, les autorités civiles et ecclé-astiques flBfct toujours à leur poste. Aiax frositièires. Vers Gand, des uhlans, vers Esschen des ssards do la mort patrouillent constamment uï essayer do découvrir ceux qui voudraient isser la frontière. Ils arrêtent toutes les périmés qu'ils rencontrent et réclament leur aille d'identité. Si celles-ci ne sont pa6 scru-leusement en règle, on est arrêté, et conduit la kommandantur voisine. Les cavaliers ont fort à faire pour surveil-• leurs camarades qui en ont assez de ( porter casque et seraient très heureux de passer frontière hollandaise 1 Pour le Limbourg il on compte une cinquantaine de désertioilt. us les quinze jours. Le „TeIegraaf" apprend de Neerpelt que >is cavaliers ont essayé de se rendre en Bolide avec armes, et chevaux. Ils ont été arrêtés i moment où ils tentaient de passer la fron-îre.* * * Le bourgmestre d'Olmen, près de Baelen, été amené à la Kommandantur de Bourg îopold. On l'y a retenu, un avis, parvenu à famille, dit qu'on garde le bourgmestre isonnier à cause des méfaits qu'il a commis, •ut le monde ignore — et l'intéressé aussi :— quels méfaits il s'agit. * * * A Koewacht se présentent journellement :s cas de frontière très curieux, parce que village est à cheval sur la ligne de démar-,tion entre la Belgique et la Hollande, insi, l'église se trouve sur territoire belge. a y dit chaque fois deux messes, l'une rur nos compatriotes, l'autre pour les Hol-ndads. Les Belges sont amenés à l'église ir des soldats boches et reconduits de même i<r la garde indésirable et indésirée. Il y a un an! 7 noivembre 191 Jf.. Sur l'Yser, avortemervt d'une nouvelle offensive allemande, repoussée, à Dixmude et à Bixschoote, par les fusiliers marins, que soutient l'artillerie des alliés;v violentes attaques de l'ennemi, re-poussées avec le même succès entre Armen-tières et la Bassée, vers Neuve-Chapelle, à Vermelles, à Aix-Noulette, entre Arras et Soissons, à Vailly, etc.; en Argoivrie, combats à la baïonnette ; au nord-est de Verdun, les Français prennent Ilaucourt et M oie" ville; au sud-est de Saint-Mihiel, près de Saint-Remy, ils occupent les tranchées allemandes. Dans le Caucase, à l'est d'Erze-roum, les Russes marchent sur Varna5. Bombardement du port russe de Poti, sur la mer Noire, par le ,,Breslau". Dans le golfe Persique, occupation de Fao par les Anglais. Sur la mer Jawne, les Japonais s'emparent de Tsing-Tao. Dans la colonie du Cap, engagements entre Boers rebelles et Boers loyalistes. Manifeste des universités françaises contre la barbarie germanique. «Q ' 8 ' O i» ■ • ■■■■■ Notre frontière de l'Est Le cas de Malmédy. Le cas de Malmédy, et de ce que l'on a dénommé la Wallonie prussienne, est, à titre d'exemple, des plus intéressant. Malmédy est peu de chose assurément dans la Prusse rhénane, mais c'est une terre wallonne que nous revendiquons. En outre, il montre les procédés de germanisation dans toute leur ampleur. D'après ce qu'on a fait aux Wallons de Malmédy, on peut voir le sort que l'on réservait au français, au flamand et aux patois wallons, si le -nlan des Boches avait réussi. Nicolas Pietkin, curé de Sourbrodt, a publié, il y a une dizaine d'années, un historique de la question, que nous nous plaisons à signaler. * * * Le congrès de Vienne, où les principaux alliés devinrent aussitôt des rivaux soucieux autant d'arrondir leurs Etats et d'en augmenter l'importance que de s'empêcher mutuellement de parvenir à une prédominance effective, refit, en conséquence, la carte politique de_ l'Europe en se préocoupant bien moins des ; éléments impondérables de la vie des peuples, tels que la religion, la langue et la nationalité, que de l'étendue des territoires, du nombre des habitants, des ressources industrielles et commerciales, en un mot de ce qui comportait un accroissement de puissance matérielle. Dans le partage des pays détachés de la France par le traité de Paris du 30 mai 1814, il prit pour base de la démarcation des lots les limites des diocèses et traça ainsi les frontières qui fai-saientj sur toute la ligne, bon marché du nationalisme à l'époque même où il venait do s'éveiller et vibrait comme une note dominante dans les chants des poètes, les harangues des orateurs et jusque élans les proclamations des souverains. L'antique principauté de Stavelot, qui, alors, faisait partie du département de l'Ourthe, fut comprise dans ce partage et la Chale, qui la traversait en plein cœur, formant, dans son cours supérieur, où ello porte le nom d'Eau-Rouge, la limite des diocèses de Cologne et de Liège, devint une frontière politique autrement importante pour la vie sociale que n'avait été auparavant la simple limite de juridiction spirituelle. C'est ainsi que les villes soeurs, Malmédy et Stavelot, filles de Saint Remacle, formées à la même école des moines bénédic-tpins, ayant la même croyance, les mêmes moeurs et le même langage, se voient, après une vie commune de près de douze siècles, séparées l'une do l'autre et incorporées dans deux Etats, où dominaient une religion et une nationalité différentes des leurs. Stavelot tomba sous la domination du roi Guillaume 1er des Pays-Bas pour entrer bientôt après dans la formation du nouveau royaume de Belgique. . Malmédy, au contraire, passa sous le sceptre des Hohenzollern, rois de Prusse, et forma, avec le territoire environnant, la Wallonie prussienne qui comprend actuellement sept paroisses et un rectorat de la paroisse allemande de But-gerbach, avec une population globale de dix mille habitants, dont les neuf dixièmes sont encore wallons. Devenus sujets du roi de Prusse, nos anciens compatriotes ne furent d'abord pas opprimés dans leur petite nationalité ni dans leur langue. Frédéric-Guillaume IV, étant venu rendre.'visite le 25 septembre 1856 à la petite ville ardennaise, prononçait ces paroles, qui nous remplissent aujourd'hui d'un étonnement profond: — Je suis fier d'avoir dans ma monarchie un petit pays où l'on parle français.', Aussi les Wallons se lièrent-ils sans méfiance avec les Allemands et ne firent-ils aucune difficulté el'apprendre l'allemand. II y put donc do 1815 à 1863 une période de diffusion naturelle de la langue allemande. L'annexion à 1? Prusse n'était certes pas du goût des Wallons mais le libéralisme dont on usait à leur égard fit naître chez eux un loyalisme d'autant plus sincère et solide qu'il était nourri et soutenu par l'amour primordial et inaliénable * de la Petite Patrie Wallonne. Mais l'accession de Bismarck au pouvoir marqua un tournant dans l'histoire de la Wallonie prussienne comme dans celle de la Prusse, de l'Allemagne et de l'Europe. L'idée hékélienne de l'Etat absolu allait poursuivre implacablement le wallon et le français dans l'ancien pays wallon, comme le polonais dans la Pologne. Par dépêche du 20 août 1863, la Régence d'Aix-la-Chapelle ordonna tout simplement la suppression absolue du français élans les actes de l'administration communale de Malmédy. Lo • bourgmestre Piette y répondit par des remontrances respectueuses appuyées par son conseil. La Prusse n'osa pas cette première fois passer outre aux réclamations ele Malmédy, mais, en 1865, ce fut le baron van Broieh qui fut nommé bouijJji^stre à la £lao© de Piette,. Dan»

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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