L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1578 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 13 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 15 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7p8tb0zs6f/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

AiMïeeTV ïzc2 o cent» " isasîrgeap. iSHaWil ~ 191® L'ECHOBELGE L'SJnion fait la Força. ►loisfvtstl osajoti«SIe*s «3ai nrsalirs 5>SÈàs*£aâssaiiîî ers McsSIIsiBrsciie Belge esi notre nom de Famille. Toutes Ées lettres doivent adressées £aaa Rédacteur era Clîefi : Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande fJ. 1.50 par mois. Etranger fî. 2.00 par mois. Pour les hureau de rédaction: IV. Z. VOOKBUHGWAL 234-240, , _ . _ ( Charles Bernard,René Chambry, militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable ^Jl^'reiRDAML. Téléphones: 2797 et 377S. Comité de Rédaction: Etrille Painparé par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Reclames: 30 cents la ligne. Czeinin iota e! la! Le duel est fini. Clemenceau l'emporte. Ce n'est pas M. Clemenceau qui avait attaqué M. le comte Czernin. C'est M. le ooni'te Czernin qui avait attaqué M. Clemenceau. Tant pis donc pour M. Czernin. Lo ministre des affaires étrangères de la Double Monarchie, par un calcul à la Met-ternich, c'est>à-dire emprunté à la diplomatie la plus tortueuse et la plus hypocrite, ■avait accuse M. Clemenceau d'avoir fait une démarche" auprès de "Vienne en vue d'obtenir son adhésion à des pourparlers Je •paix. Le but était évident: créer de la méfiante entre les cabinets de Paris et de Londres au moment même où, devant l'offensive <2e Ludëndorff, une étroite collaboration entre les années française et britannique était plus nécessaire que jamais. M. Clemenceau eq contenta de répondre: Czernin a menti. Cette riposte était une feinte. Elle obligeait Czernin, s'il ne voulait pas rester sous coup du démenti, à se découvrir plus avant. Czernin s'y, laissa prendre, donna du fer à l'adversaire qui para et riposta. Czer-jûin est couché sur le pré. La lettre, publiée par ailleurs, que l'empereur Charles adressa le 31 mars 1917 au prince Sixte de Bourbon, lettre destinée à jetre remise à M. le président de la République, établit qu'à la veille de l'offensive franco-britannique l'empereur d'Autriche faisait faire à Paris la démarche que M. Czernin reproche si étourdiment à M. Clemenceau d'avoir fait faire à Vienne avant l'offensive allemande. Au surplus, et c'est ici que gît le noeud de la question, le gouvernement de' Vienne reconnaissait la légitimité des revendications de la France sur 1*Alsace-Lorraine et s'engageait à les soute-tL'rir auprès du cabinet de Berlin. C'est donc l'Autriche qui, à cete époque, fatiguée de jouer son rôle de ,,brillant second", ne songeait ni plus, ni nloins qu'à lâcher l'Allemagne. Reconnaissant en outre les droits imprescriptibles de la France sur l'Alsace-1 Lorraine, et s'engageant à les soutenir auprès du cabinet de Berlin, l'Autriche désavouait toute la politique allemande depuis le temps de Bismarck et réprouvait ces principes de violence qui constituent le fondement même de l'empire allemand. Les événements survenus depuis, l'orientation nouvelle adoptée par le gouvernement de l'empereur Charles, ne sauraient prévaloir ootnibre ce fait que l'Autriche, une fois déjà, a reconnu le bon droit de la France, ce qui lui enlève à l'avenir toute possibilité d'in-tervénir aux côtés de l'Allemagne pour le Contester. Tels sont les faits. Au point de vue de la ibonine entente entre les deux empires complices de l'abominable agression du mois d'août 1914, ils sont d'une importance capitale. Aussi l'on comprend que la diplomatie de Vienne, après la première note du gouvernement français où il était fait allusion à la lettre de l'empereur Charles, ait été prise d'un vif émoi. Ce que l'on comprend modns, c'est qu'elle ait pris son' recours au mensonge le plus effronté, s'efforçant de nier avec un grand luxe de formules d'indignation ce qui n'était pas niable — le chef du gouvernement français ne pouvant pas s'avancer comme il l'avait fait sans avoir entre les mains des preuves* irrécusables. Ce que l'on comprend, enfin, moins que tout le reste, c'est que l'empereur Charles, dont on pouvait croire qu'il n'avait pas la mémoire si courte, ait télégraphié à l'empereur d'Allemagne un long démenti qui le met aujourd'hui, après la divulgation de sa lettre à son beau-frère, le prince Sixte de Bourbon, dans lit posture la plus fâcheuse. La conclusion de cette affaire, c'est qu'aux yeux de l'Allemagne Czernin est devenu impossible comme ministjje — et l'empereur Charles compie empereur ! M. Clemenceau avait acquis une réputation terrible de tombeur de ministères, en France. Ce n'est pas seulement en France qu'il fait tomber les ministres....Pour le reste, nous retiendrons encore de la lettre ^de l'empereur Charles qu'il veut bien aussi, et de la façon la plus catégorique, reconnaître le bon droit de la Belgique et que, selon lui, notre pays doit être restauré dans 1 intégrité de sa souveraineté <vt de son territoire, y compris le , territoire africain, g cela sans préjudice d'une indemnité. Nous nous permettons, très respectueusement, de demander à Sa Majesté Apostolique si elle se trouve toujours dans les mêmes sentiments ? Charles Bernard. ta l'industrie diamaiitaire te!p L industrie diamantaire compte au nombre des industries belges les plus gravement i teintes par la guerre. Le ravitaillement ïn diamants bruts lui a été rendu impossible >ar les Allemands, qui se sont toujours apposes a 1 importation-, en Belgique occupée, sous le couvert d'une Puissance neutre, es matières premières pouvant assurer approvisionnement des industries belges/ ondamnees au chômage, les tailleries * lu territoire occupé sont l'une après l'autre adees de leurs moteurs électriques par l'en-rami; les ouvriers diamantaires se ruinent moralement Physiquement par l'inaction Pn™tl0I>® quotidienne ; les travaux onrds qii ils sont forcés d'accomplir leur ! afc perdre leurs aptitudes professionnel- ! mAri? ■?5US^Mlla mangent leurs capitaux ^productifs et sont exclus du marché, tan-î aTS rivaux s'onrichissent et con-«iKleijt ■'eurs positions. A cet ensemble de circonstances, suffis ^.pour^p^^-à elles s.-ules «nir de I industrie diamantaire, s'en gravité particulière : «edustne aj çaracténistigjie dg la 3el- i icfe- ]fcy«a ! Î1—13 Keguliersbreesîraat, A'dam. T. 9820 N. Tous Bes soirs Dîner-ConcerÊ Salle «ju Restaurant. gique, où elle occupait, avant la guerre, plus de 17.000 ouvriers, est menacée de se Voir supplantée par de nouveaux concur-! rente-qui, à la faveur des circonstances actuelles/ s'efforcent d'implanter des entreprises rivales dans des pays où la Belgique avait ses meilleurs débouchés. Les nombret» diamantaires belges émigrés à l'étranger sont vivement sollicités d y enseigner leur métier. A quelques rares exceptions près, ils ne se sent pas, jusqu'à présent, laissé séduire par les salaires extrê-, meinent élevés qui leur ont été offerts. Cette situation a d'ailleurs, depuis long- ! j temps, rétenu l'attention du gouvernement belge. Celui-ci, qui est en rapport à ce propos avec lès autorités anglaises, prend toutes les mesures possibles en vue de sau- j vegarder les intérêts de l'industrie diaman- ' taire. _ (Communiqué par la Légation, de Belgique à La Haye.) L'appel général au service de la patrie. f Une révision des sursis de certaines catégories Le ,, Moniteur" a publié dans son numéro des 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15 et 16 mars 1918 l'arrêté suivant: Albert, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut. Vu l'arrêté-loi du 21 juillet 1916 concernant l'appel général au service de la Pa-trie;Vu Notre arrêté du 10 août 1916 relatif aux conditions requises ppur l'octroi des sursis j Sur la proposition de Nos Ministres .de l'Intérieur et' de la ^Guerre, Nous avons arrêté et arrêtons : Article 1er. Les célibataires nés après le 30 juin 18S1 Jet avant le 1er juillet 1886 (groupe II) et les (hommes mariés nés après le 30 juin 1886 et avant, le 1er janvier 1895, (groupe IV) qui sont aptes aux services armés., ne pourront être placés ou maintenus I «n sursis que : a) S'ils réunissent les conditions exigées par l'arrêté royal du 10 août 1916; h) Et si leur départ- est de nature à causer un préjudice très grave au service ou à l'entreprise d'utilité générale qui les emploie.Art. 2. Les tribunaux des sursis pourront octroyer des sursis subordonnés à la condition que l'hoimme soit reconnu apte aux services auxiliaires seulement. Ils pourront également transformer les sursis eu cours en des sursis subordonnés à cette condition. Art. 3. Aussitôt après l'octroi du surgis conditionnel prévu par l'article précédent, l'intéressé qui se trouve dans la partie de la Flandre occidentale non occupée par 1 ennemi, en France ou dans le Royaume-Uni sera invité à comparaître devant la Commission de recrutement. S'il est jugé apte aux services armés, le sursis prendra fin de plein droit et la Commission désignera l'homme pour le service. S il est jugé apte aux services auxiliaires seulement, le sursis subsistera. Dans ce cas, la Commission adressera, au tribunal i des sursis un rapport sur l'état physique de l'homme; elle renverra celui-ci dans ses foyers et s abstiendra de le désigner pour le service. Art. 4. Aussitôt après l'octroi du sursis conditionnel prévu par l'article 2, l'intéressé qui se trouve dans des pays' étrangers autres que la France ou le Royaume-Uni sera invité à subir un examen médical à la 5 Légation eu au Consulat. S'il est jugé apte aux services armés, le sursis prendra fin de plein droit et notre ' agent diplomatique ou consulaire procé- ' dera à son égard de la manière prévue pour les miliciens qui n'ont pas demandé ! ou pas obtenu de sursis. S'il est jugé apte aux services auxiliaires ( seulement, le. sursis subsistera. Dans ce -cas, notre agent diplomatique ou consulaire maintiendra l'homme dans 6es foyers et adressera à la Commission de recrutement compétente un rapport détaillé sur son état physique. Cette Commission transmettra ce rapport, accompagné de ses p-ro- t pras observations, au tribunal des sursis. ^ Art. 5. Il n'est pas dérogé à l'article 4 de I l'arrêté royal du 10 août 1916. t Les Ministres compétents pourront déli- c vrer en faveur .de leurs fonctionnaires ou 1 agents qui sont mariés et nés après le 30 juin 1886 ou célibataires nés après le 30 1 juin 1881 (groupe I, II et IV) des certifi- I cats tendant à l'octroi du sursis condition- * nel prévu par l'article 2. Art. 6. Les tribunaux des sursis vérifie- 1 ront dans le plus bref délai la situation 1 de tous les sursitaires réunissant les con- 1 ditions d'âge et d'état civil prévues par l'article 1er et statueront à nouveau dans c chaque cas. ' a Art. 7. Nos Ministres de l'Intérieur et de 'v la Gue,rre sont chargés, chacun en ce qui c le concerne, de l'exécution du présent arrêté. , c Donné en Notre quartier général, le 10 v mars 1918. v ALBERT. 1 Par le Roi : ■ € Le Ministre de l'Intérieur, Paul Berryer. ^ Le Ministre de la Guerre, De Ceuninck. // y a m an . ' l 13 avril 1917 : Les Britanniques occupent t< (Jou.zeau<-owrt, Bameul, Villerval, Vimyc Petit Vimy, Givenchy-cn-Gohelle, Angrès. E Us font 13.000 prisonniers et capturent 186 . ti oanQnSw, ' j i; En Belgique. Snjiïaî35 I dans lour état Primitif- La plupart sont bien ^as jjWv'f ïviii oEC&MBa«iaEv« \ conservés et.quelques soins attentifs et d'étu- -4 . , . , . . i j ' • des préalables suffiraient pour en faire de véri- l'our aider au mouvement akbmste et de- , tites merveiUes ^ui arec la Grande i altiste enitrepris par le ,,Conseal des Flan- ' j3oucilerie 'reconstruite, feraient un ensemble dres" et dont le succès n© répond pas suffi- tres pittoresque. s a minent aux espoirs qu'avaient caressés (jn sait que depuis quelque temps les grands les boches, ceux-ci ont imaginé de travailler chefs du parti aktiviste évitent aussi soigneu- l'élément ouvrier et die créer dans la partie sement que possible do s'exhiber en publie, flamande de la Belgique un succédané de où leur présence, quand ces messieurs sont, re- l'organisation des .bofesheviks qui leur a si ™nnus, a toujours pour effet do leur attirer bieai réussi en Russie. les .™"^tataons les moins sympathiques. La T, , ' , • crainte des horions est, pour certaines gens, Ils ont en effet charge deux ou trois ]e commeilcement do et depui? les projiagandistes leur solide,de lancer a fameuses manifestations où ils ont été copieu- Anvers un ,,Conseil flamand des ouvriers et sement hués par la population et qui ont laissé des soldats ' et de recruter le plus grand à certains d'entre eux des souvenirs cuisants, nombre d'adhérents possible. ils recherchent les rues peu passagères et pré- Naturelleanent, ces citoyens de bonne vo- fèrent les ca^fés réservés à la clientèle des offi- lonté parlent beaucoup de supprimer à ciers'allemands. jamais cet odieux capitalisme et de couper ^ est pourtant un endroit à Bruxelles où le cou à tous les capitalistes, ce qui n'est pas ''OI1 P®ut gemment être admis à .1 honneur , -a r • i de contempler les vilaines physionomies de ces precosement nouveau. Mais leur programme ... rf. , , n i ,i„,r 1 , , , , . K & . traîtres. C'est la rue Ducale, ou, dans 1 îm- comporte également: une pars inimediate mellble j rte le no. 6, se trouvent les ser- ■cl abord, et ensuite la création d une répu- vices do caisse du gouvernement boche. Les blique socialiste-démocratique flamande. .grands chefs du Rna-d van Vlaand'eren fré- Ceeser les hostilités et signer la paix à quentent assez assidûment la maison — on l'heure même où la puissance allemande comprend facilement pourquoi — et il n'est s'aperçoit qu'elle no peut plus être victo- guère de jour où l'on ne voie quelque'un d'entre rieuse et que l'écrasseinent final approche, oux y pénétrer. séparer la Belgique en deux tronçons de na- . chaque après-midi, les Bruxellois qui tiom, dont l'un au ipodns serait simplement nont a0,mœus a en ^ ■„ ' ^ , ... , ,, , pes rue Duoale pour y attendre le passa.go de me prolongatioin et une dépendance de de Verhees ou d'un Meert quelconque, i Allemagne, voila donc ce que demande le qUj fiient prestement le long des maisons, dans nouveau groupe de traîtres recrutés par les ja crainte d'un quolibet ou d'un coup de pied, boches pour servir leurs desseins. Bientôt, ces vilains oiseaux ne pourront Grâce à l'or allemand, une petite feuille même plus aller en paix recevoir à la caisse hebdomadaire a été créée et est répandue à boche le prix de leur infâme trahison! profusion dans les milieux ouvriers pour * * * défendre la cause des néo-bolscheviks fja- Un nouveau parc public va être créé à l'ouest mands. Elle s'appelle ,,De Nieuwe Tiid" et du Grand-Bruxelles, sur le territoire de la s'imprime Marché-aux-Boeufs. 25 à An- comnîmie,de Berohem-Samte-Agathe. 11 aura V€irs ' ' une etendue de plus de o hectares et sera situe xr' , à front de la chaussée de Gand entre celle-ci JNous ne croyons pas nous avanccr beau- et ja Basilique. L'administration communale coup en ajoutant que ce mouvement rencon- est favorable au projet, qui s or a établi d'après tre un succès fort peu encourageant et que les suggestions de la Commission Itcyale des le ,,Conseil flamand des ouvriers et des sol- Monuments et des Sites, dont l'activité ne se dats", * né depuis quelque temps déjà, oie dément pas. contient que très peu d'ouvriers et pas du * * * tàat de soldats, ceux-ci étant en ce moment L'administration communale d'Anderlecht a occupés sur un autre point de la Be-loique à estimé qu'il,était indispensable de prendre de autre chose qu'à trahir leur pays ° sérieuses mesures de protection pour les en- Le soviet d'Anvers n'est sûreanent et fan^t principalement pow cens de la classe Un,.D„cnm^ i 4.- -v » ouvriere, si dense dans cet important faubourg heureusement^ pas destine a exercer une industriel. Elle va faire établir une sorte'de ^ ence sur ^ avenir de la vaste colonie de grand air dans la partie rurale lc*r0, de la commune, le quartier de la rue du Cha- 1 pitre, où elle possède des propriétés. L'instal- ^ V îlfi 1 a ^ ^ lation, qui comportera, indépendamment do plaines de jeux, des salles de récréation, un ré- L établissement de la rue du Pont-Neuf, fectoire, une cuisine, uné salle de douche, etc., connu sous le nom de ,,Café de Madrid", et sera fort complète et adaptée à tous les besoins, tenu par M. de Barbosa, vient d'être fermé Une école de plein air pourra y être organisée. par ordre de l'autorité militaire allemande, qui soupçonnait les rédacteurs de la Libre Belgique de s'y réunir fréquemment. ÎT2XW * * * Nous apprenons la mort survenue ;i Anvers L'administration communale de Bruxelles de Monsieur Oscar Joseph Adrien Nieverding, s occupe non seulement de. Ja reconstruction de négociant fort honorablement connu sur la la Grande-Bouciierie, niais également des place d'Anvers et qui y comptait de nombreux restautrations à apporter à certains immeubles amis. de la rue Chair et Pain et de la ru© des Harengs M. Oscar Nifeberin.g est mort le 29 mars, à :lont la démolition des bâtiments à demi écrou- l'âge de 63 ans, en son domiciie de la rue du lés de la Grande Boucherie a fait déconvrir les Moulin, 62. raçades si originales. XI sera regretté de tous ceux qui l'auront Il faudrait peu de cli^e pour les reconstituer connu. L© cii3©i Glemersçeau-Czermri Le teite à la lettre île l'empereur Cfaariés. Une révélation accablante. ^ ua iture os ! empereur i/nar.es. jes justes revendications françaises relatives rAKIS„ 11 avril. L'agence Havas com- à l'Àlsace-Lorraine. nunique la note officiel© suivante: Il n'y a Quant ( la Belgique, elle doit être rétablie >ciiit d'arrêt dans l'engrenage des men- entièrement dans sa souveraineté, en gar-onges. L empereur Charles, sous l'oeil de dant l'ensemble de ses possessions africaines, 3erlin, prenant à son compte les démentis sans préjudice des dédommagements qu'elle mensongers de Czernin, met ainsi le gouver- pourra recevoir pour les pertes qu'elle a i îiement français, eu devoir de fournir des subies. preuves. . , Quant à la Serbie, elle sera rétablie dans Voici le^ texte de la lettre autographe sa souveraineté et en gage -de notre bonne ; 'ommuniquée le 31 mars 1917 par lë prince volonté nous sommes disposés à ''lui assurer jiixte de Bourbon, beau-frère de l'empereur un accès équitable et naturel à la mer ' ^ ?°^ncar^5 président de la Ré- Adriatique ainsi que de larges concessions j >ubilque, qui la communiqua immédiate- économiques. nent, avec 1 assentiment du prince, au pré- De> son côté, l'Autriche-Hongrie deman- j îdent^du conseil français: j dera comme condition primordiale et abso- il/cm cher Sixte luo clim royaume die Serbie cesse à l'avenir toute relation et qu'elle supprime toute La fin de la troisième année de. cette société ou groupement dont le but politique ;uërre qui apporta tant de deuils et de dou- tend vers la désagrégation de la monarchie eurs dans ie monde approche. Tous les et en particulier le Narod Naobrana, qu'elle ouples de mon empire sont unis plus étroi- empêche loyalement et avec tous les moyens ement que jamais dans la volonté commune en son pouvoir toute sorte d'agitation poli- le sauvegarder l'intégrité de la monarchie tique, soit en Serbie, soit en dehors de ses u prix même des plus lourds sacrifices. frontières, dans ce sens et qu'eue en donne Grâce à leur union et au concours géné- l'assurance, sous la garantie des puissances eux de toutes les nationa-lités de mon em- de_rEntente. lire la monarchie a pu résister depuis 'bien- Les événements qui se produisirent en ôt trois ans aux plus graves assauts. Per- Russie m'obligent à réserver mes idées à ce enno ne pourra contester les avantages mi- sujet jusqu'au jour où un gouvernement itaires remportés par les mêmes troupes, en légal et définitif se sera établi. •artiçulier sur le théâtre de guerre balka- Après t'avoir ainsi exposé mes idées, je ique. te demanderais de m'exposer à ton tour, La Franco montra de son-côté une, force après en avoir référé avec ces deux puis- e résistance et un élan magnifique. Nous sances, l'opinion tout d'abord de la France dmirons tous sans réserve l'admirable bra- et de l'Angleterre, à l'effet . de préparer oure traditionnelle de son armée et l'esprit ainsi le terrain d'une entente sur la. base e sacrifice de tout le peuple français. duquel des pourparlers officiels pourraient Aussi m'est-il particulièrement agréable être engagés et aboutir à la satisfaction de 0 voir que, bien que momentanément ad- tous. ersaires, aucune véritable divergence de Espérant qu'ainsi nous pourrons bientôt, ues ou d'aspirations sépare mon empire de de part et d'autre, mettre un terme aux 1 France et que je suis en droit de pouvoir souffrances de tant de millions d'iiommes spérer que me3 vives sympathies pour la et de tant de familles qui sont dans la tris» 'rance, jointes à celles qui régnent dans tesse et l'anxiété, je te prie de croire à ma jute la monarchie, éviteront à tout jamais très vive et fraternelle affeption. 3 .retour de l'état de guerre, pour lequel Charles, u.cune responsabilité peut m'incomber. Czernin ayant reconnu par sa note du A cet effet, et pour manifester d'une 3 avril l'existence de cette négociation due içon précises la réalité de ces sentiments, je à l'initiative d'une personnalité ,,d'un rang > pane de transmettre secrètement et non bien au-dessus du sien", le gouvernement fficiellenient à Poincaré, président de la autrichien est maintenant mis en demeure république française, que j'appuierai par , de? s'expii^uer sur la tentative avouée par >us les moyens, et en usant de toute mon 1 lui' et sur les détails des entretiens de son ' ifljujence personnelle auprès do mes alliés, j délégué* i Les opérations militaires fiÉÉ sembsts m is repo iïniîwni L'ennemi renouvelle ses assauts. — .Résistance acharnée de la 51 me division anglaise. — Les pertes élevées de "'ennemi. , Contre attaques britanniques réussies. L'offensive allemande à r Ouest. Vaines attaques allemandes vers Noyon, (Communiqué officiel) PARIS, 11 avril. La lutte d'artillerie fut-vive la nuit dernière et ce matin sur certains points du front au nord de Montdidier et dans la région de Lassigny. Le3 Français repoussèrent deux attaques assez violentes des Allemands dans le secteur de Noyon: Echange de feux d'artillerie intermittent sur les deux rives de la Meuse et '/dans le bois Le Prêtre. Pendant le mois de mars 26 appareils allemands sont été abattus par les batteries spéciales de l'armée. Il faut ajouter encore deux appareils abattus au cours du raid sur Paris. Brillantes réactions des Britanniques sur la Lave et vers Wytschaete. (Communiqué officiel) LONDRES, 11 avril. L'ennemi continua énergiquement ses attaques sur tout le front rie combat, septentrional. Sans cesse de violentes attaques furent exécutées par de nouvelles divisions allemandes dans la région de la Lave, entre Loisne et Lesterai. Au cours de ces combats la 51e division' repoussa avec d9 fortes pertes pour l'ennemi, les attaques ininterrompues et reprit par des contre-attaques brillantes et bien réussies le positions où l'ennemi avait réussi à prendre pied. De violents combats eurent lieu près d'Estaire et entre cette localité et S.tesn-werck. Dans ce secteur l'ennemi exécuta également de violentes attaques. Il réussit, à refouler quelque peu notre ligne au nord de ces localités. Au nord d'Armentières une attaque énergique se déploya dans la matinée contre nos positions dans les environs du bois de Ploeg-steert et l'ennemi réalisa quelques progrès Plus au nord la 9e division repoussa complètement avec de fortes pertes pour Penne- ' mi une violente attaque lancée par l'adversaire sur nos lignes dans les environs de Wytschaete et Hollèbeke. La bataille continue sur tout le front entre le canal de La Bassée et le canal d'Ypres à Cominés. t Journée relativement calme sur le reste du front britannique. La gare de Luxembourg bombardés. (Communiqué officiel LONDRES, 11 avril. Aujourd'hui, vers midi, les aviateurs britanniques attaquèrent la gare de Luxembourg et lancèrent une tonne de bombes sur la voie ferrée et autour de la gare. Les batteries spéciales do l'ennemi dirigèrent un feu violent sur nos aviateurs. Tous nos appareils rentrèrent au' camp. * Hommage à la 55e division britannique. LONDRES, 11 avril. (Reutèr.) Officiel. I^e commandant en chef félicita le commandant, les officiers et les soldats de la 55e division au sujet de leur défense brillante, surtout vers Festubert et Givenichy. L'échec allemand vers Koilebeke. LONDR.ES, 11 avril. Lé correspondant de Reuter au front - écrit: Sur le front flamand nous sommes pour ainsi dire maîtres de la situatoin sur la partie ouest de la ligne du feu et, bien que d'âpres batailles se découlent encore, la situation peut être envisagée avec confiance. Etant donné que l'offensive a fait sortir l'ennemi de ses tranchées bien organisées et très confortables et qu'il doit établir ses. lignes de communication sur un terrain boueux il a obtenu en réalité peu de.chose jusqu'ici.. Givenchy et la crête de Messines ont une valeur tactique incontestable, mais les Allemands n'ont pas réussi à s'emparer de ces points. Ce matin l'ennemi lança une violente attaque sur Hoilebek. Une âpre lutte s'engagea. L'ennemi, s'élançant en avant en masses compactes de part et d'autre dç la Roo-zebeek, forma une ciblé excellente pour nq^ tireurs d'élite et nos mitrailleuses. Nous causâmes un carnago terrible dans les rangs ennemis. Peu de fantassin^ allemands réussirent à entrer directement en contact avec nos hommes. L'attaque fut complètement re- j poussée et l'ennemi, dans sa retraite désordonnée, fut pris sous le feu de nos pièces de campagne jusqu'à de qu'il disparut dans le brouillard-. Le commandement allemand avait expé-1 dié de nouvelles réserves de toutes parts. Mais nous lançâmes également dfes réserves au feu au nord-ouest d'Armentières. Nos pilotes ayant signalé la concentration de gros effectifs allemands vers floegsteert, nos batteries lourdes les prirent aussitôt sous leur feu. L'évacuation d'Armentières fut exécutée hier dans de bonnes conditions. L'ennemi 'ne fit rien pour empêcher le mouvement. Le commentaire Havas, PARIS, 11 avril. (Havas.) Les principaux événements militaires de la journée se déroulèrent sur le front britannique. Les Allemands, contenus entre la Scarpe et l'Oise et envisageant l'impossibilité d'étendre leur progrès vers Amiens, étendirent la zone de combat septentrionale de 20 kilomètres et tentèrent de s'ouvrir ailleurs un chemin. Comme le communiqué britannique la montre, la bataille fut marquée par de nombreuses fluctuations. Les Allemands payèrent très cher leurs gains de terrain. Ott .voit dans la nouvelle offensive déclan--*' chée sur un front de 40 kilomètres entre La Bassée et- Ypres un vaste mouvement pour accrocher les divisions britanniques septentrionales loin du front de combat principal. Si le commandement allemand escompta une rupture du front, son plan échoua complètement, tout comme les mouvements offensifs contre Amiens et Montdidier. Les maigres résultats obtenus ces deux derniers jours par les Allemands ne sont nullement proportionnés aux pertes énormes qu'ils ont subies. La force défensive"des armées alliées n'a nullement été entamée par l'abandon de quelque terrain. Tout indique que l'ennemi reprendra prochainement ses attaques contre la capitale de la Picardie. La nuit d'avant-hier fut marquée par de violentes attaques vers Hangard et Castel, à l'ouest de Noyon", qui ne rapportèrent d'ailleurs aucun avantage à l'ennemi. Nos ad-, mirables poilus opposent une résistance énergique et exécutent leurs contre-attaques avec un élan irrésistible. Ils se montrent pleins de confiance au sujet du développement des opérations qui montrent que le front où il entreprit sa première offensive demeurera le plus important pour l'ennemi. La portée de la nouvelle tentative allemande. LONDRES, 11 avril. (Reuter.) On lit dans le ,,Manchester, Guardian": L'entreprise d'une nouvelle offensive allemande au •nord d'Arras constitue, en général, un bon signe. Cela signifie que les Allemands cherchent à étendre l'avantage obtenu sur la Somme, avec Arras dans le flanc. Lorsqu'on est à même d'obtenir ce que l'on désire, il n'y a pas de raison pour tenter fortune autre part. L'attaque au nord d'Arras constitue une mesure défensive. Elle montre que les Allemands ne sont pas satisfaits des résultats de la bataille livrée plus au sud. S'ils veulent échapper à une défaite certaine, ils doivent non seulement refouler, mais encore anéantir l'armée britannique en France, étant donné que le noyau d'une nouvelle armée encore plus grande vient de quitter les Etats-Unis pour le front. Au fur et à mesure de leurs efforts les Aile-, rr.ânds s'affaibliront et tout porte à supposer qu'ils perdront cette-année un million d'homme?. Le service des transports sr.:.^a!G. LONDRES, 12 avril. Le corrcspcé.dant spécial de Reuter près de l'armée française annonce que, depuis le début de la Sedonde attaque sur le front anglais, il fait relativement calme à la nouvelle ligne française, depuis Hangard jusqu'à Noyon. Sur certains points les Allemands creusent des tranchées; sur d'autres points ils cherchent à s'abriter dans des villages, des bois et des fermes puissamment défendus par un grand nombre de mitrailleuses.Il _ paraît à présent que. pendant les dix premiers jours de l'assaut allemand, le service des transports français fit des merveilles à côté desquelles le service de transports allemands, tant renommé et prépàfé depuis des mois à l'avance, n'est rien. Les premières troupes de secours françaises furent des troupes de cavalerie qui avancèrent jusqu'à quelques centaines de mètres de l'ennemi. Ensuite elles descendirent et se battirent à pied. Les divisions ^ d'infanterie furent amenées par trains et par automobiles aveo la précision d'une' horloge. Renforts américains. WASHINGTON, 11 avril. , (Reuter.). L'administration de l'armée a exprimé sa*'" satisfaction à la suite de la nouvelle que de nouveaux renforts américains ont été envoyés vers la zone de combat. Le nombre de troupes transportées au front augmente tou-joi&s. Il est impossible de publier des chiffres mais actuellement le nombre de troupes envoyées en Europe est le triple de celui envoyé il y a peu de temps. » Un corps médical cubain pour les alliés. HAVAN^E, 11 avril. (Reuter.) Le Sénat a vôté un demi million de dollars pour l'envoi. d'un corps médical, comprenant 100 médecins et 100 ambulancières, au front de France. La situation en Palestine La retraite turque sur i'Euphrate. (Communiqué officiel.) LONDPuES, 11 avril. Sur l'Euphrate lias troupes, pourchassant l'adversaire, n'ont pius trouvé de troupes ennemies organisées au delà d'Anci. Elles ramenèrent néanmoins encore quelques prisonniers. Le temps s'est amélioré, en général, bien que de fortes pluies continuent à tomber dans certaines parties du pays. Le bombardement de Paris, PARIS, 12 avril. (Reuter.) Officiel. Hier le bombardement de Paris au moyen du canon à longue portée fut continué. Un obus tomba sur une maternité. Quatre enfants furent tués et vingt et un blessés. Ce que. dit le correspondant du „Times". LONDRES, 12 avril. (Reuter.) Le correspondant du ,,Time6" au front britannique annonce en date du 11 avril que, près de la cote de Messines, l'offensive allemande dans le nord sera probablement arrêtée. Plus au sud la lutte continue dans quelques secteurs. Près xde Givenchy nous maintenons brillamment notre ligne. Seulement dans la contrée d'Estaires l'ennemi put encore réaliser qnielques petits progrès. La question est de savoir s'il pourra s© maintenir à présent dans sa poeition avancée.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes