L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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10 oktober 1918
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s.n. 1918, 10 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w66b40p/
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4eme Armee N° & cesatts «leucli so oMcior e i«?r® L'ECHO BELGE L'Union fait fa Força. »SoMrrsaï Quotidien cî&i rrasi^ra p*fig*aissant ess KoSI^raeSe Belge esl noirs nom ris Famille. I Toutes les ïettfes «îoâverai êiir<e> iuclî'esçë^s au Hiireau «cl© l'édactâoiï: JV. 2C. VOOKBUHGWAL 234-240, ^JVI^TÉRDAM. XéïéîîHoc^es: 2797 et 1775. R«ôcl£ae4essi* en Cfiieî : fîmistawe Jitsisaeirs. Comité de Rédaction:! Heîî<£ clî£Jtmtory-f ihvsTmHge Abonnements: Kelfande f3. "Î.50 par mois. Etranger fl. 2.C0 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en lîollcnde fî. 0.75 par mois payable par antioipatian. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La Frousse Ca y est- Les Centraux offrent la paix. Plus vite qu'on ne l'eût cru, la froueee, la salutaire, la sainte frousse prend le Bo'dhe au ventre; elle le. tient et désormais ne le quittera plus. Mais pl*ùs elle le tenaillera, I plus nous allons le voir se redresser, crâner, plastronner' pour faire croire qu'il n'a pas I pour eb obtenir ainsi, espère-t-il, des condi-[ ticDS relativement douces. XI y a quelques jours à peine, jeudi der-I nier, je disais ici môme: ,,Au jour prochain | et inéluctable où le théâtre des opérations I 6era transporté sur le Rihin, nous' les verrons, I C£9 fiers-à-bras du gantelet de fer, de la [ p:udre scelle et. du glaive aiguisé, ces fanfa-I ïons coivverts de sang et de boue, nous les K verrons, plats comme punaises puantes, 69 ! traîner à genoux, pleurer de vraies larmes I et crier ,,Kamerad!" en jurant Dieu qu'ils I ne l'ont pas fait exprès". Oui, nous verrons ■ . cela et U faut que nous le voyions: pour le K soulagement de la conscienoe universelle, I pour notre revanche légitime, pour le pres-I tige de la Justice, pour notre joie, il le faut ! I Mais nous n'en sommes p>as encore là. Le I : colocse chancelle à peine; il est toujours de-I ,'bout eb redoutable. Ce n'est que quand f i Goliath sera par terre avec, sur la poitrine, ! le genou de Davict vengeur et, sur le ccd,v la ! pointe du couteau, c'est alors seulement qu'il 66 reconnaîtra vaincu et se rendra à j merci. Jusque-là, i;l n'y a rien de fait, et j toutes 6es offres de paix en apparence les j plus satisfactoircs ne sont que ruses do ; guerre. Malheur à nous et malheur à nos enfants si les Alliés s'y laissent prendre ! Le Germain a plus d'un tour dans son sac. Parmi ses caractéristiques, une des moindres n'est pas la prudence, oh! sachons le recon-aiaitre, une prudence extrême, cauteleuse, ; raffinée, incomparable. Avec uns prudence sans pareille, il a mis quarante-deux ans à ; préparer la guerre, — sa guerre, -— à par- j faire ses plans, peser ses chances et choisir ! son heure- Aujourd'hui, sentant la partie perdue, l'Allemagne brusquement fait volte-face. Dans l„'espoir de sauver 6a dynastie, elle se tourne vers le parti socialiste 'et démocratise l'étiquette rie»son gouvernement;, — quitte à faire machine arrière, sitôt le i péril conjuré. Puis, sans perdre une heure, \ son nouveau chancelier,. le prince Max de ï Bade, vient d'envoyer, par l'intermédiaire f de Ja Suisse, des offres de paix au président dos EfcâtwUnis, lui faisant savoir qu'il con-sidèVe comrme ,,acceptables pour servir de base aux négociations futures" toutes les j conditions formulées.par liii-mème, le 8 janvier 1918, dans sen message au Congrès et, le 27 septembre, dans 6oii discours de New- j York. Excusez du peu, comme disait l'autre! ; Cette manoeuvre.a le double but d'éblouir j | les' Neutres et de mettre les Alliés en une posture délicate. Aux premiers elle offre les prspec-tives de cette paix prochaine après laquelle ils aspirent; cjuant aux seconds, cette invifcj officielle doit les amener, croit-on, de gré ou de force, autour du tapis vert où l'on essaiera de les'rouler, comme l'ont | été les Rueoes, à Br€6t-Litovsk. Ivlais, j d'avance, ces roublardises sont percées à • jour; et oe n'est, pas le prince Max de Bade, j tout prince héritier qu'il est, doublé d'un diplomàto orné de la double coiffure du bon- i net carré de docteur en droit et du casc/ue , doré de général de cavalerie, bombardé pre- ! ; mier ministre et chancelier d'earjpire à seule ' fin de sauver du désastre la dynastie des ! 1 Hohenzollern, ce n'est pas lui qui sera de ! taille à faire avaler ses couleuvres boches j par de vieux routiers comme .Clemenceau, ' Lloyd George, Wifeon ou Or-lande, de vrais ; | liccmjno3 d'Etat, ceux-là, roçmipus au métier. ; i Eo connaissant à fond l'école de Metternieh eb do Bismardk, ot savent ce que vaut l'aune do louis paies disciples, les Burian, les Hus- ; sari;, les Hcrlling et autres prince de Bade, j | flacqucs baudruches do leurs illustres maî- , [ tre: Ils no condescendront pas à ergoter [ JKscrû.Mement avec un advereaire cauteleux | €t ex rr> pui;-::iiit, tout prêt à déchirer, à k jv ; mi^rs . ccoasion propice, le nouveau • ••"hiffon do papier" qu'il déclare aujour-; d :,ui vouloir signer. Ils savent ce que pèse , une convention boche, môme revêtue des f Sceaux d'Etxt I03 plus authentiques. Non, | non, ce ne sont plus des traités qu'il nous faut, mais bien des garanties, et des garau-î ticG telles que, même en dépit de leur dé-| %auté tra:livicune£le, nos ennemis ne puis-| eenfc. maté: i vilement plus s'y soustraire avant cent ans d': :. Et des garanties de cette na-[ turcO,, ce n'est pas encore en ce moment I i quo iic»i?c. Isa eb tiendrons, ce n'ect que un j pu puis' t?.r:t, — bientôt, espérons-le, — j et c: n cr le ;-'.l germanique même.- C'est à'i -1 cyio <!':•;vont 6'ouvrir les délibéra- 1 j 1 "-"-3. "C'est là s*:-Usinent, et- non ail- ! nv r us ueilleron3 îe fruit des ef-; -> - c .c.qucs ce nos sbldats. C'est à cc ■ ; ' '' -o n: xv, avens clreit. C'est là ce que nous ' VOU 0113. ^ Ah ! Il ss ' urs les Boches, vous avez, cou- j trj te us -!r->'ts, envahi la Belgique inneeen- | ' te et neutre, commettant ainsi le crime con- ' trs le droit des gens que confessa piteusement votre' Bot.hmaim-.L-Iol3wog; vous l'avez ] calcmn'éo d'abord, puis rançonnée, pillée, dv.ve.- ée et ruinée; chez elle comme en France, en. Serbie, en i%ménie, partout, 1 , cn un mot, veus n'avez laissé que le désert, du snng et dès pierres calcinées; en ce mo- : ; ment encore, à l'instant même où vous de- , < ttru.dez la paix, partout vous mettez le feu 1 1 aux villes, comme à Péronne, à St.-Quen- ' t-in, à Cambrai, à Douai ; vous faites flam-W, après le:* avo'r dévalisés, hameaux, châteaux et ferme-,* sur votre passage; sans [ aucune nécessité militaire, vous détruisez , tout, anéantissez tout, jusqu'aux pauvres j frbres des vergers, sans autre but que de i semer la ruine sur vos pas, rénovant ainsi des méthodes de guerre oubliées depuis des ] ^'ecles; vous vous êtes conduits comme des ' barbares que vous êtes, vous qui vous posiez ! j en champions çje la culture humaine ; en j ; "brutes avinées,, vous jiui vouliez réçrir le I i monde sous le couvert de la science et de la civilisation; vous avez commis tant d'horreurs partout et tant de cruautés inutiles, que les générations futures se jetterQnt votre nom comme la pire insulte, boche devenant synonyme de monstre! Et vous voudriez que, sur un signe de vous, aux premiers mots d'une paix au i moinà suspecte, les Alliés, sur le point de j vous jeter à genoux,,missent bas les armes? Ah! non, ce serait trop bête, en vérité, et vous Ririez d'un trop gros rire dans vos barbes rousses. Non, non: c'est en Allemagne que nous causerons. H faut que vous ayez dans vetre heiniat même un échantillon de cette guerre atroce et sans pitié que, depuis quatre ans, vous menez chez nous, ,,fraîche et joyeuse"; il, faut que vos femmes qui applaudissaient sauvagement à vos exploits de brutes et vous y encourageaient de loin, comme des femelles d'enfer, pleurent à leur tour comr^p ont pleuré les nôtres. et se repentent; il faut que vos fils n'aient jamais l'envie de vous imiter, ayant vu, de leurs yeux vu, o3 que coûtent des larmes de vaincu : c'est cela surtout qu'il nous faut, pour la sécurité future de nos enfants. Et maintenant que ves avances suspectes vont sans nul doute être écartées, vous allez monter sur vos grands chevaux ; vous crie^ rez plus fort que jamais, renversant les rôles, que c'est nous qui avons voulu cette guerre, parce que nous refusons d'y mettre fin dès qu'elle commence à tourner contre vous ; et vous allez nous menacer d'horreurs pires encore que les précédentes. Après la terrorisation, le chantage! A votre aise, Messieurs. Criez, menacez, vitupérez: peu. nous chaut! Nous ne vous craignons pas davantage aujourd'hui où nous sommes vainqueurs, que nous ne l'avons fait hier, alors que vous nous croyiez vaincus. Mais, si votre rage » impuissante n'^, pas oblitéré le dernier rayon de bon sens que vous possédez encore, n'oubliez pas, ô Boches prudents, que chacun de ves crimes nouveaux viendra s'ajouter à la balance déjà effroyablement lourde de vos dettes envers nous. N'oubliez pas la loi du talion: oeil pour oeil, dent pour dent! Cette loi mosaïste, votre Hindenburg, en 1916, If a remise en vigueur contre les Russes. Demain, si "vous nous y forcez, nous la ferons revivre contre vous ! A votre aise donc. Nous en recauserons, — en Allemagne. Beiga. L'évacuaûsn des Flandres . _ (D'un correspondant particulier). Nos malheureuses populations de la Flandre occidentale, qui avaient été une première fois, lors d'une précédente offensive des alliés, évacuées _ par les- Allemands vers lo nord du pays et jusque dans le Liriibourg, puis, il y a une couple do mois, ramenées dans leurs villages, sont maintenant obligées de quitter pour la seconde fois leur foyer dévasté et de repartir pour un nouvel exode que leur impose l'envahisseur. Jyodyssée de ces pauvres gens est vraiment pitoyable; ballottés 4u sud au 2ioril et du nord au sud par les hasards de' la guerre et le caprice de nos ennemis, les habitants de la région de Roulers, de Courtrai, de Thourout, de Tiiielt, d'Iseghem, de Mouscron, d'Anzegeni doivent reprendre encore la dure route de l'exil. Aujourd'hui, c'est sur le Bxabant que les dirigent les Allemands, et déjà à Nivelles, à Brai-ne l'Alleud, à Tubize, à Hal, et dans tous les villages environnants de cette partie du Bradant on a vu arriver la tête du lamentable cortège. Les hoches ont, en effet, transporté par chemin de fer ceux auxquels leur âge ou leur état de santé ne permettait pas de faire le trajet à pied. Mais, oe qui augmente cette fois l'horreur db leur situation, ce qui la rend vraiment tragique, c'est qu'après leur départ le feu est mis par . les Allemands aux quatre coins des localités ainsi désertées. Toute la rive gauche de la Lys jusque du côté do Deynze est illuminée par la lueur sanglante des incendies. Do Gand, ou voit, pendaiiD la nuit, vers le sud-ouest, tout l'horizon en feu; au-9bssus de Saint-Denis-Westrem^ c'est comme une,gigantesque aurore boréale. ^ Des épisodes donnent une note épouvantable-incnt dramatique à ces scènes déjà si lugubres : à Gitsberg, village situé outre Thourout ot Lloulcrs, une vieille femme a été obligée de quitter sa maison, où précisément son mari, un liommo de 75 ans, venait d'expirer. Elle se refusait à abandonner sur son jit le cadavre mooro chaud au vieillard ; des soldais ont dû emporter de force la pauvre vieille, qui se lamentait. Quelques instants après, le feu étais "ii3 au village!...\ * * * U y a déjà bel âge que-'léf'Allemands ont ïmporto vers l1 arrière tout ce qui dana cette naihcUrerjje partie do nos Flandres pouvait i voir quelque valeur. TÔut le bétail est parti o premier, ou, du moins, ce qui en restait. 0epui3 longtemps, en effet, U avait été' en grande partie réquisitionné; les quelques vaches ' pie les Allemands avaient laissées ont été fina-ement payées à leurs propriétaires en... bons iur la Caisse do l'Empire! Il en a été de même 1 les chevaux, dont Thourout était avant la juerre uu important marché et dont le» boches avaient, dans ces quatre années, raflé la majeure part#. Quant aux immeubles,, ils ont été, avant j 'incendie, coigneuseinent vidés do tout ce qui pouvait être plus ou moins précieux. Des équi- ' ics do soldats, qui paraissaient dressés spécia-emenfc à ce déménagement, étaient chargées j lo ce coin. A Cocrtrai, le? riches collections dG dentelles -lu pays, qui étaient au musée. du pont du 3rcel, ont été emportées par l'envahisseur il r a plusieurs semaines. Il en a été de même le plusieurs oeuvres d'art et tableaux anciens, • jui so trouvaient à l'hôtel de ville et à l'église . « soint-Martin. ] * * * ( Quant aux hommes .et aux jeunes gens, il y a léjà plusieurs*semaines eue le dernier d'entre ] iux a dû quitter le pays. Tout ce qui est âgé le 1G à 50 ans a éto emmené les 'boches ( >our aller exécuter des travaux militaires der- 1 ière le front. < Quelques-uns des soldats, chargés d'encadrer es escouades de travailleurs ainsi formées, ont, ] ivant le départ, laissé entendre qu'ils étaient c barges de les conduire dans la région de la 1 routière franco-bel<ïe. entre. Valenciennes et v![aubeuge, où les Allc.'nands prép3rent; paraît- 1 U de puissantes V'gnes de défense.,, 1 ( Les opérations mylitais-@s. ! Brillants succès pour nos armes. les âiliés attaquent sur un iront eiû 32 kilomètres entre Samhrai et St. Quentin. — lis avancent su moyenne tis S kilomètres et iont des milliers de prisonniers. Les Britanniques occupent Cambrai! Sur ie front Essiys. Rien à signaler. r C &tn mu nique, ofji ciel. ) LONDRES, 8 octobre. Rien à signaler cn dehors de l'activité des avions allemands suj quelques parties du front. L'évacuation das Flandres. LONDRES, S octobre. (Vaz Dias.) Suivant des renseignements reçus par les autorités belges toute la population mâle sur la cote flamande a été déportée par les Allemands.. l'offsnsivs des aîiiés. Les Français occupent Fontaine, Uterte et Rouvroy (Communiqué officiel.) PARIS, 8 octobre. Ce matin les Français, en coopération avec les Britanniques, passèrent à l'attaque sur un front de 10 kilomètres, au nord-est de Saint-Quentin. En dépit de la résistance acharnée de l'ennemi ils pénétrèrent dans les positions solides de l'adversaire et réalisèrent <;lea progrès importants. Fontaine, Uterte et'la ferme Bellecourt se .trouvent au pouvoir des Français. Ils avancèrent leurs lignes jusqu'aux lisières sud et ouest d'Essigny-de-Petit et enlevèrent les bois à l'est de Thilloy, Xa cote 134 et "'lie village de Rouvroy. Nous dénombrâmes jusqu'ici plus de 1200 prisonniers. Sur la Suippe les combats se poursuivent. Les Allemands firent des tentatives énergiques pour déloger les Français des positions conquises sur la rive nord. Les contre-attaques allemandes sur la tête de pont d'Orainville et sur Pcnt G-ivard ont été repoussées. Plus vers l'est, les Allemands tentèrent à diverses reprises de déloger les Français de Bazancourt, mais ils •n'y réussirent nullement. Au nord de l'Aisne les Franco-Américains j réalisèrent de nouveaux succès. Appuyés j par des chars d'ffssaut, ils refoulèrent les j Allemands à plu^ de 3 kilomètres au nord j de Saint-Pierre sur Ame. Sur la rive droite de l'Aisne les Fran- j çais prirent le plateau au nord-est d'Autry : et atteignirent la lisière sud de Lançoin. ; Nous fîmes de nombreux prisonniers. Le3 Angle Américains enlèvent Beauregarcf, Brancourî, Prômont, Servain, Malincourî, Villers Outreaux, Lesdain, Esnes, Se*, ranvillsrs, Niergnies, Fresnea et Nouviréui!. fCommuniqué officiel.) •L03sDRES, 8 octobre. Ce matin, entre 4 h. 30'et 5 h. 10, les 3e et 4e armées passèrent à l'attaque, sur un -front de 20. milles environ (32 kilomètres) entre Saint Quentin et Cambrai. Elles progressèrent en moyenne de 3 kilomètres sur tout le front. Le temps fut très mauvais pendant la nuit. Il avait rendu la concentration des troupes do choc difficile. L'attaque ee déclenche so-us de ' fortes pluiQs, mais le temps s'éclaircit plus 1 tard et favorisa les opérations qui remportèrent j ■ aussitôt un succès complot. , Sur l'extrême aile gauche la 6e division et I d'autre^ troupes angipises délogèrent l'ennemi de la crêto au sud- est et à l'est Oe Montbreliain et enlevèrent lo hameau de Bcauregard. Dans le centre la 30e division américaine,, composée de troupes de la Caroline du nord et du &ud et du Tcnessee, sous les ordres du général Lewis, conquit Brancourt à l'issue d'une âpre lutte. Plus vers le nord-est les Américains enlevèrent, ftrémont, progressèrent de '6 milles et purge--i-ent d'ennemis plusieurs fermes et bois. Sur l'aile gauche des troupes anglaises, écos- ^ jaises et irlandaises, parmi lesquelles les 2ôe st t56e divisions, réalisèrent des progrès régu- ( liers " et enlevèrent Servain au début de la 1 journée. - ' Dans le centre des troupes galloises et anglai- 1 •es des 33e et 21o divisions enfoncrent lo systè- ] mo de défense allemand nommé la ligne Beaure-^oir-Masnicres et "conquirent Malinoourt. De îorts détachements allemands résistèrent éner-nquernent avec des mitrailleuses dans ViHws Jut.rea.ux. Mais les troupes galloises enlereoreaiit ,e village à l'issue d'une âpre lutte. Dans le centre gauche la 37e division enfonça également la ligne Bîaurevoir-Masniùres-et progressa ù l'ouest de ee point. Les iSco -Zé-landais enlevèrent le matin de bonne heure Lesdain, puis" Esues. Sur l'aile gauche les 32e et 63e divisions se iroùyèrent engagées dans une âpre lutte vers *eranvillèrs et JSiergnies et sur la route d'Esnes i Cambrai. Dans ce secteur l'ennemi lança une , iolente réaction appuyée par des tanks. Après ju'il eût refoulé nos troupes sur une petite listance, l'ennemi fut arrêté net et les tanss nis hors combat. Nos troupes enlèverent Seran-fjllese et Niergnies et reprirent leur avance. 1 Au nord de -la Scarpe nous complétâmes la j irise du système de tranchées allemandes nom-né la ligne Fresnes—d&oùvroy derpuis la •Scarpt» J jusqu'au delà d'Oppy et primes X(resnes-lez- ^ VIontauton et Neuvireuil. Au cours de ces opérations -bien réussies nous . «mes plusieurs milliers de prisonniers ot -cap-mrâmés beaucoup de canons. Nos progrès con- s inuent sur tout lo front. Los succès 'dss Américains. g (Communiqué-, officiel^ 1 LONDRES, 9 octobre. (Reuter.) Nous nous f imparâmes de Cernay et nous continuâmes ^ lotre marche dans la forêt d'Argonne tout en ( ombattant avec acharnement. c A l'est de la Meuse Ifs Français et les Amé- } •icains firent une brillante attaque près du 1 3ois dès Coures et du Bois dTIarrmont. lis } iccûpèrent Consenvoye, Brabant, Haumcr.t • et j 3eau mont et chassèrent l'ennemi loin au delà j le ces points. _ r Coopérant avec les Français nous refoulâmes 'ennemi des deux côtés de la Meuse, du torrain ^ lù se livra la lutte désespérée autour do Verdun. / c Nous fîmes puis de 3000 prisonniers. Les c français capturèrent 18 mortiçrs de .tranchée r ourds». ' 1, Les Ajigsais à Cambrai. LOMCP.eS, 9 octobre. (Router.) Officiel. Nous sommes entrés dans Cambrai. Laor. menacé, LONDRES, 8 octobre. L'offensive française menace Laon. Les Allemands ont mis le feu à la ville. La lutte en Argcnne. LONDKES, 9 octobre. Le correspondant de Router au front américain télégraphia hier: Nos troupes réalisèrent do notables ; progrès hier. Le terrain que nous gagnâmes . est d'un© haute importance peur nos opérations futures. Par la conquête de la cote vers ChateMiereny, l'ennemi est délogé de ses abris dan-5 le centre do l'Argonne et au sud de Grandpré. L'épisode marquant de la journée fut le dégagement d'un bataillon encerclé depuis cinq jours par l'ennemi. Lorsque ce bataillon s'avança il perdit contact des deux côtés avec les autres détachements et l'ennemi réussit à le coupsi complètement du gros des troupes. Lorsqu'on fut au courant d© la position dangereuse du bataillon, des Franco-Américains firent plusieurs tentatives pour le dégager, mais san3 y réussir. Des avions lancèrent dès vivres, dos munitions et des paniers avec des pigeons voyageurs à l'en- 1 droit, où l'en supposait que le bataillon se trouvait. Maie ie bataiLlon ne fut délivré que la nuit dernière par l'avance de notre centre. L'offensive alliée. DQNDRlBJS, 8 octobre. (Router). Outre les brillants succès .obtenus entre Cambrai et Saint Quentin les alliés réaliseront encore d'importants progrès au.nord de la Scarpe. Gourand attaqua en même temps en Champagne et progressa de 3 kilomètres sur un front do 7 kilomètres. Cette attaque menace ! lo flanc de l'ennemi sur la Suippe. j 1 Une troisième attaque fut déclenchée à l'est de la Meuse par 1« FT-anoo-Américaiins qui ] progvea^»rent do à 3 kilomètres sur un front de iO kilomètres. i ^ Urfô retraite générale allemande vers la nord-est PARIS, 8 octobre. (Havas.) Les, journaux ( prévoient une retraite générale allemande vers ] le nord-est, qui a déjà oommencé par un mouvement entre l'Argonne et la Meuse. < La victoire française en Champagne. PARIS, 8 octobre. (Havas). La bataille j sur tout le front, de Champagne a pris le 3 :ctobre une allure dépisive. Tandis que les 1 Allemands, ramenant des forces fraîches en '< :oute hâte, contre-attaquaient au nord sur t a ligne Orfeuil—Monthois—Challerahge < oour arrêter notre avance en direction df ( VoiLzisrs, les troupes franco-américaines sur * rotre gauche pcu&saiont avec vigueur vers e nord-oueert en direction de l'Araes qui, xmlant à 6 km. environ, prolonge la ligne îe la Suippe. Cette habile manoeuvre," qui roupait la ligne de retraite des divisions illemandes échelonnées sur lo front de Reims et du massif de Moronvilliers, a •éussi contre la violente résistance de l'en- } îemi. En dépit de la difficulté dti terrain nontueux et boisé, les divisions américai-î-fea et les troupes françaises ont gagné rapi-[ement le sommet du Blanc Mont, assurant eur conquête par la prise de la ferme Mé-léah. Le 4 le mouvement reprenait avec )lus d'ampleur; la poussée, qui so faisait ur un front étroit, s'élargissait et obtenait e même succès ; les Allemands, qui tenaient 1 es monts, se repliaient et los troupes fran- c aises du secteur à l'ouest do la Suippe com- c nençaient la poursuite. Pendant la nuit îous prenions possession des monts. Tour à our le Casque, le Téton, le mont Cornillet, o mont Blond, que par les nécessités de la léfense élastique nous avions vclontaire-nent évacués la veille de l'offensive formi-lable du 15 juillet, étaient de nouveau à tous; cependant le repli gagnait de proche ^ n proche. La 5me armée, opérant une pression vi- £ peureuse, franchissait le canal de l'Aisne t n face de Loivre et métoaçait Bermeri-eîirt. La journée du 5 octobre a marqué le uccès total de la manoeuvre. Craignant ['être coupés, les Allemands ont battu pré-ipitamment en retraite sur un front de 45 :m. Une partie importante du vieux front ] .llemand de 1914 tombait d'un seul coup. Quand on songe aux combats innombrables qui ont lieu à Sapigneail, à Godât, sur oute la périphérie de Reims, à la Pompel-e, dans le secteur dos Marquises, dans ce-ui des nfonts et des buttes, on ne peut 'empêcher de saluer avec joie cette victoire les armées françaises. Tant de sang versé iar les Allemands, des milliers d'existences d acrifiées en pure perte ; Reims, la ville d aartyre, mais invaincue, était dégagée. A t ;auche nous occupons le fort de Brimont, *à d Iroite le massif de Nogent l'Abbesse, ces [eux citadelles redoutables. Plus à l'est la f ioursuite continuait au nerd des monts sur a a, ligne Naurov, Moronvilliers. Plus loin ious bordions l'Araes sur tout son cours. jdj nuit n'apporta aucun arrêt. Tour à tour n ds localités au sud de la Suippe étaient à n ious: Bourgogne, Vitry-lez-Reinls, Beine, t îausftl, etc. Nous touchions la Suippe à t )rainvilîe et à Pont Faverger ; le 5 octobre, ^ ans l'a matinée, nous bordions la rive sud e la Suippe sur presque tout son parcours, d aalgré les> furieuses contre-attaques des Al- ' smands. 1. «1 # De l'aotlvîté sur tout le front. 1 i (LONDRES, î* octobre. Ije. correspondant de Reuter au quartier général français annonce en date du 8 octobre: A présent que l'offensive s'est étendue jus- J qu'à l'est de la Meuse, sur tout le front, de- : puis Roulers jusqu'en Woevre, il règne de , l'activité. C'est dans les trois sccteuri princl- ! paux correspondant aveo les ailes^et le centre, notamment à Cambrai, à St. Quentin «.t sur la Suippe, qu'on so bat lo plus vdolean- | ment. Dans les zones- situées entra ces secteurs Foch so contente momentanément j d'exercer sa pression réulière. Le général Mangin, qui opère entre l'Oise? ! et_ l'Aisne, suit chaque mouvement de l'enno- j mi avec attention. Dans la partie est do Champagne la lutte • e?t moins violente. Ici les Allomands ont lancé leurs réserves au fou contre nos troupees qui, j pendant des semaines, se 'battont sans discontinuer.L'activité de ï'aréonautique maritime française PARIS, 9 octobre. (Havas.) L'activité des diverses branches de l'aéronautique maritime française a été intense pendant le mois d'août. Les avions et hydravions ont survolé 495000 milles marines (898000 kilomètres), effectuant 4288 patrouilles d'une durée totale de 8395 heures. D'autre part, les dirigeables, sont sortis 286 fois, volant 1924 heures et couvrant 77020 mil-, les marins (142641- kilomètres). Au total, pendant le mois d'août, 572.720. milles ont été parcourus, contre 485,330 milles parcourus en juillet. Quant aux ballons captifs, ils ont effectué 185 sorties d'une durée totale de 3346 heures. Huit champs de mines ont été dé- ( couverts.' De3 sous-marins ennemis ont été à maintes reprises aperçut et attaqués. Sur !s front italien. Actions locales. (Communique officiel.) ROME, 8 octobre. (Stefatni.) Notre artillerie endommagea les ouvrages de défense do l'ennemi dans Ta vallée de Judicario. Près du G-rappa nous provoquâmes des explosions d-ans lo Bois do Ga-tto. Sur la Piayo des actions d'artillerie se produisirent. Plusieurs combats de patrouilles se terminèrent à notre avantage. Nos dirigeo/bles bombardèrent les champs 3'aviation ©t les dépôts ennemis dans la î^iine 5.0 Venise et dans lo Trentin. Las opérations en Syrie. L'entrée des Français à Boyroùth. PARIS, 8 octobre. (Havas.) Le ministre le la marine a reçu de l'amiral Varney la^ iépêche suivante: ,;La division française de Syrie est entrée e 7 octobre, à 6 heures du matin, dans le i -oit de-Beyrouth. L'enthousiasme de la po- j îulation est indescriptible." | Le3 journaux soulignent l'importance do ette nouvelle. Par exmplo, le „Petit Jour-îal" .écrit: ,,Cette nouvelle présente une importance :onsidérable. Elle" indique qu'aprèg la Pa-estine, toute la Syrie est virtuellement en- . re les mains des alliés. C'est à la flotte . rançaise qu'est rovenu l'honneur d'occuper Beyrouth ofc de délivrer par ce fait meme le liiban du joug des Turcs. L'enthousiasme .vec lequel nos marins ont été accueillis est rèf? compréhensible. Dans cotte grande ville le 200.0Ô0 habitante, le prestige de la Fran-re est immense. Notre langue est la seule qui y soit très répandue. D'ailleurs, les Libanais se sont toujours considérés comme les protégés de la France et c'est à noter® gouvernement qu'ils s'adressaient lorsqu'ils avaient à supporter de trop fortes vexations de la part des Turcs. Ainsi l'effondrement militaire de la Turquie et les pertes do territoires s'accentuent de plus'' en plus. C'est bien la débâcle complète et il ne reste aux gouvernements de Constantinople qu'à imiter l'exemple de la Bulgarie." Les Français à Beyrouth. PARIS, 9 octobre. ('Havas.) Des navires français sont arrivés dans le port ^o.Beyrouth où la. population les attendait enthousiasme. La montagne du Liiban et pavoisée aux couleurs françaises. Le ,,Temps" commente l'événement en ces termes: ,,La république françaiserenoue un» tradition profondément populaire qui remonte par 1860 et par 1799 jusqu'aux croisades. Il y a vingt ans Guillaume II parcourait la &yrièt consolidant lo joug hamidien à l'aide du prestige allemand et exploitant au profit do l'Allemagne le régime d'Abdul-Hamid. Aujourd'hui do régime de la liberté est définitivement assuré. ÎNous sommes heureux et fiers que la ma-rino française ait pris part h cette oeuvre de délivrance. Son pavillon no devra jamais qnit* ter le Levant." Lo ,,Journal des Débats" montre d'autre part comment les nombreux établissements scolaires et hospitaliers français de Beyrouth, comme l'institut des soeurs de Saint-Vincent de Paul, le collège des Lazaristes et surtout l'université Saint-Joseph, dirigée par les jésuites, ont fait rayonner dans toute la Syrie l'influence de la France. To'utes ces écoles, dit ce journal, étaient dirigées avec cette largesse d'esprit qui caractérise nos oeuvres en Orient. Sans distinction do races ou de religions, assis sur les mêmes bancs, on y voyait des Arméniens, des Syriens, des Bulgares, des Ch^déens, des Coptes, des Grecs, des Maronites et des latins catholiques ou chrétiens, juifs ou musulmans. Faire le bien, instruire, améliorer le sort do ceux qui se présentaient, "t-cl était le out do nos religieux et de nos religieuses. La merveilleuse action do la France en Oribnt, ses bienfaits séculaires sont choses qui no meurent pas» L'arbre peut avoir été momentanément secoué, maltraite par la tempête, la sève est toujours là. heureusement pour le faire reverdir et bion-tôt nous assisterons à un printemps nouveau» L'administration de Bcyruth. PARIS, 8 octobre. (Havas.) Conformément n. un traité conclu entre les alliés, Beyruth forma le contre do la partie do la Syrie désignée a Ja France. Le commissaire général Picot administrera la ville au nom do la France, Les opérations en Pa'sstine Détails sur la dcrnwra victoire anclalsa. (Communiqué officiel) LONDRES, 8 octobre. (Reuter), Notre cavalerie occupa Zahlo et Ray ah, situées respectivement à 33 et à 30 milles au nord-ouest de Damas. Rayah est le point où la large voie férréo du nord de l'ennemi rejoint la voie de 1.05 mètre de largeur de Pa- , testine. Ce dernier réseau se trouve donc entièrement entre nos mains. Nous nous emparâmes d'une quantité considérable dô matériel roulant. Avant l'évacuation l'ennemi incendia la gare et le champ d'avia-irion. Dans la zone côtièro l'ennemi évacua Beyrouth et 63 replia vers le nord. Le 7 octobre nos troupes occupèrent Saida. La population n'offrit pas de résistance et se réjouit de notre arrivée. Les tentatives de paix des puissances oentrales La réponse de M. Wilson '.e président des Etats-Unis demande des prèoisi&sts et refuse do proposer un armistice à l'Entente aussi longtemps que Iss troupes ennèfniss n ont pus évscûië le territoire envahi. Modifications dans le cabinet turc. La réponse ds R8. WHson. WASHINGTON, 3 octobre. (Reuter). f-oici les doux documents publiés aujourd'hui par le secrétaire d'Etat aux affaires trangères: lo) une 'traduction de la noto allemande; 2e) la réponse du secrétaire d'Etat. La note allemande. La note du chancelier allemand, trans-ûise par l'intermédiaire fie la Suisse, est édigée en ces termes: Le gouvernement allemand prie le prési-ent des Etats-Unis de faire des démarches our le rétablissement de la paix, de porter ette demande à la connaissance de tous les ïtats belligérants et de les inviter à en-oyer des plénipotentiaires afin de prendre es mesures pour mettre fin à l'effusion e sang. -Le gouvernement allemand de-lande de conclure immédiatement un ar-listice général sur terre, sur mer et dans 33 airs. (sign.) Max de Bade, chancelier de l'Empire. La note cle PV1. Lanctns; au chargé d'affaires suisee. Département de l'Etat, le 8 oct. 1918. Monsieur, J'ai l'honneur de vous accuser, au nom u président, réception de votre note u 6 octobre, comprenant une communica-ion du gouvernement allemand au prési-ent.Le président me charge de vous prier de aire parvenir la communication suivante u chancelier impérial allemand: Avant tla répondre à la demande du g-^uver-sment allemand et afin da dennor la répenso ette et sincère qu'exigent Iss intérêts impar-jnts en Jeu, lo président cîcs Etats-Unis ent à se procurer des certitudes au sujet de i signification exacte de la noto du chancelier 'Allemagne. Le chancelier veut-il "dire que lo gouverne-lent allemand aocegje los comptions exposées J par lo président Wllson dans son message au ccrrgrôs américain, le 8 janvier dernisr, et dana les manifestes suivants et quo I'objaotif des discussions à entamer ne consisterait qu'à arri-| ver à un accord au sujet dos détails pratiques ; de l'application de ses conditions? Le président sa voit obligé do déclarer, en co qui cftnotmo la demantfa d'un armistice, qu'il ne s'estirae pas autorisé à propeser une &usp&n»fan^cfoa hostilités contro les centraux aux ©^uvèrnen^esîta aifiés des Etats-Unis aussi lor^st^m^s que les centraux occupent des parties des torrfteires des pays alliés. La bonne foi de toute discussion dépendra clairement de l'assentiment des centraux «îa retirer immédiatement leurs trouves des régions envahies. i Lo président se croit autorisé ég»l«n«r>t à demander si le oîiancelîer ne- parie qu'au nom der autorités légales de l'empire t^ui menèrent i'usqu'fci^la guerre. Il considère comme cspltole à teirs peints de vue la réponea à csc (signé) ; Robert Lansfng. M. Wijson exigé l'évacuation des torrlteires occupés. WASHINGTON, 9 octobre. (Reartev.) M. Wâson répcnrlit à î'AÏ«œ^Tïe que les vrmvriea .illcmandcs doivontt 6raeu«r i»s t-sariboâits c<xti-pés avant que les Béats-"Unis puissent négocier un orniistiee. M. VViléon au travail. WASHINGTON, 8 octobre•. (Router.) M. Wil»fm s'est retiré toute la matinée dans sc«i cabinet do trw7t.il. Il convoqua, plus tard leasing, le colonel. ïlouse, Tirmulty pour conférer avec eux. On annonça officiellement plus tard qu'on forait probablement vers 4 h. de l'après-midi une important'o communication à la pries,19. H y b nu m 10 octobre 1917: Les Français s*emparant de. la ferme Papcgocdu

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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