L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 08 Juni. L'écho de Belgique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6pm8t/
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Téléphone; Muséum 267. L'Echo de Belgique Bureau: 21, Russell Square, W.C. Abonnement: is. 6d, pour trois mois. 5s ifhcrmntîrm ♦ te Arl fr*« mr*rïftic lre Année.—No. 18. Tirage : 4,700. JEUDI, JUIN 8, 1916. Pour la France: 2 fr. Pvîv 1 A Pour les Pays-Bas: 1 fl. ITIA 1U. GRANDE BATAILLE NAVALE. FIN TRAGIQUE DE LORD KITCHENER. I I 1 LV. Viens, Esprit Saint et propage du haut du ciel le rayon de ta lumière. Viens, o Père des pauvres ; viens, ô distributeur des dons ; viens, ô clarté des cœurs ! Parfait consolateur, suave visiteur des âmes, suave raffraichissement ! Repos dans la fatigue, baume dans la souffrance, consolation dans les larmes ! O lumière de béatitude, pénètre et remplis les cœurs de tes fidèles. Sans ton action divine, il n'y a rien dans l'homme, il n'y a rien qui soit innocent. Lave nos impuretés, arrose nos sécheresse, guéris nos blessures. Amolis nos rigidités, réchauffe nos froideurs, rectifie nos détours. Donne à tes fidèles, en toi confiants, ton sextuple don sacré. Donne leur le mérite de la vertu, donne leur une mort de salut avec la joie qui ne finit pas ! Ajnen ! Alléluia î Entre Belges et Anglais. Il y a eu dans ces temps derniers de ci de là entre Belges et Anglais des conflits qui dans des cas heureusement rares ont dégénéré en rixes. Il est difficile de faii;e vivre ensemble .et en bonne entente pendant deux ans des populations de race, de langue et d'habitudes différentes. Beaucoup de choses étonnent les Anglais dans notre manière de vivre ; d'autre part maints Anglais ont des façons de faire qui nous surprennent nous aussi. Nous parlons haut dans la rue, nous nous interpellons bruyamment de loin, nous gesticulons en parlant et nous donnons volontiers le vol à une grosse plaisanterie suivie d'un gros rire. L'Anglais est souvent froid, compassé, réticent dans son langage et se croyant assez naïvement supérieur aux étrangers. Cela finit parfois par nous énerver un peu. Ajoutez-y sa cuisine que nous n'aimons guère, ses longs dimanches tristes, l'absence de cafés où nous allons moins pour boire que pour nous divertir dans la société de nos amis. Chaque peuple a ses coutumes qu'il trouve excellentes et il trouve souvent les coutumes des autres étranges. Ces divergences de vue conduisent facilement à des malentendus qui dégénèrent en disputes. Tout cela n'est pas bien grave. Cependant même à ce point de vue c'est à nous de faire attention. N'oublions pas que nous sommes les hôtes de l'Angleterre, que nous y avons trouvé une hospitalité d'une générosité touchante. Il ne faut pas que, après nous avoir accueillis avec une si franche cordialité les Anglais soient trop heureux de nous voir partir. Il ne faut pas surtout qu'une minorité parfois trop bruyante de notre population civile détruise le bon renom que notre armee a valu à notre pays. Répétons-le : la plupart du temps les conflits naissent de malentendus qu'on pourrait éviter avec un peu de savoir-faire et de bonne volonté. Malheureusement dans certains cas ces conflits reposent sur des causes plus graves. Un Belge n'est jamais d'humeur à supporter qu'on s'attaque injustement à un de ses compatriotes. Quelques Anglais s'imaginent trop facilement qu'il suffit d'exhiber un costume khaki pour avoir le droit d'interpeller les Belges qui ne sont pas dans les tranchées, fussent-ils réformés ou déclarés inaptes. Mais cela ne justifie pas de notre part certains manques de tact plutôt fâcheux. Une chose qui indispose beaucoup blient pas que rentrés en Belgique, ils connaîtront comme nous tous d'ailleurs des temps très durs. Les nouvelles qui nous viennent du pays ne sont pas du tout rassurantes. 11 faudra du temps, après la guerre, avant que les usines travaillent, que les affaires reprennent un cours à peu près normal. Les imprévoyants se préparent d'amè-res déconvenues. Rentrerons-nous ||^ .1w&'* a—W| La tour de Lampernisse après l'incendie de l'église. Dans ce clocher, aujourd'hui en ruine, se trouvait la vieille cloche romande, " Maria." l'une des plus anciennes de Belgique et que chanta Gezelle dans ses poésies intitulées " Gezangen, Gebeden en Reliqua " (Chansons, Prières et Reliques). Elle était connue sous le nom de " cloche de fer." Les quelques morceaux qui ne furent pas fondus dans l'incendie, purent être retrouvés et conservés comme de précieuses reliques par les paysans de Lampernisse. d'Anglais ce sont les dépenses excessives auxquelles se livrent certains ouvriers des usines de munitions. Après avoir vécu des ressources de comités hospitaliers un certain nombre de nos compatriotes ont trouvé en Angleterre des emplois très bien rémunérés. Reconnaissons le : ils ont presque tous prélevé sur leurs gains le denier des œuvres de solidarité patriotique. Mais ils se sont livrés, quelquefois,, à des dépenses de luxe, gaspillant leur argent, sans compter, "au vu et au scandale d'une population indigène parfois moins payée. Beaucoup de bourgeois, autrefois riches, vivent ici sur un pied de très stricte économie tandis qu'on voit certains ouvriers dépenser au jour le jour la rémunération de leur travail. Nous n'avons pas à rechercher si les ouvriers anglais sont plus sobres que les nôtres, leurs femmes plus vertueuses et leurs ménages mieux tenus ; ce n'est pas notre affaire. Nous connaissons aussi toutes les excuses qu'on peut alléguer. Nos ouvriers travaillent beaucoup. Ils ne trouvent pas ici les délassements coutumiers du pays, ils ont une revanche à prendre sur les privations du début. C'est vrai. Mais qu'ils n'ou an cœur de l'hiver? Sera-ce dans la joie d'un radieux printemps ? Nous n'en savons rien. Heureux ceux qui peuvent aujourd'hui sans se priver, simplement en s'interdisant des dépenses inutiles, accumuler un petit pécule pour les temps incertains qui nous attendent à notre retour. Epargnons, épargnons le plus possible. Nous nous préparerons ainsi les moyens de passer sans trop de peine les premiers temps de notre délivrance. G. C. Rutten, Dominicain. Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur les nouvelles mesures militaires prises par le gouvernement belge. Ils trouveront un article sur ce sujet à notre rubrique : Nouvelles des réfugiés. — M >=0 L'énigme irlandaise. Tous les Belges ont été douloureusement affectés par les événements qui se sont passés en Irlande. II nous était impossible de comprendre et d'excuser la folie d'une rébellion vouée d'avance à l'insuccès et qui, dans les circonstances actuelles, ne se justifiait à aucun point de vue. D'autre part, nous ne pouvions pasi oublier nos anciennes et ardentes sympathies pour la nation irlandaise. C'est en France et en Belgique, que les Irlandais ont toujours trouvé leurs plus constants amis. Les malheurs de la Belgique ont trou vé en Irlande, malgré des circonstances défavorables, une chaude sympathie. Il n'est pas exagéré de dire que des milliers d'Irlandais au front anglais se battent pour la Belgique et pour la France. p Jusqu'ici nous nous sommes abstenus de parler à nos lecteurs de la question irlandaise. Les égards que nous devons et que nous sommes heureux d'e témoigner à l'Angleterre, nous empêchaient d'intervenir de quelque manière que cfe fut dans une question qui est avant tout d'ordre intérieur. La réserve s'imposait surtout à un journal qui s'imprime sur le sol hospitalier de l'Angleterre. Sans sortir de cette réserve, nous pouvpns aujourd'hui essayer d'expliquer à nos lecteurs ce qu'on a justement appelé l'énigme irlandaise. Nous le pouvons, parce que nous avons La bonne fortune de pouvoir laisser parler les Anglais eux-mêmes, sans joindre à leurs paroles le moindre commentaire. C'est une des surprises de la vie anglaise que de voir avec quelle largeur d'esprit les Revues dans ce pays, abordait la discussion des questions les plus brûlantes. La "Nineteenth Century," numéro de juin, contient trois articles sur la question irlandaise. Nous nous proposons de résumer ci-après celui de ces articles qui nous parait le plus complet et le plus objectif. L'auteur Mr. J. Clerk Sheridan est un haut fonctionnaire de l'Union sud-africaine. Le gouvernement de l'Irlande. Ordinairement le gouvernement d'un pays reflète les tendances et les aspirations du peuple gouverné. Il change, se modifie selon que le peuple lui-même change. Mais si le gouvernement a été imposé du dehors, par une autorité étrangère, ce gouvernement reste en quelque sorte stéréotypé dans son but priftutif. Il se modifie d'après des influences venues du dehors, imposées par l'autorité étrangère qui l'a créé. Le gouvernement prussien dans les provinces polonaises est et reste complètement prussien., anti-polonais, et auss.i longtemps que le peuple restera polonais de cœur et d'aspirations, il n'y aura aucune entente entre lui et son gouvernement. La position du gouvernement en Irlande est identique. Ce n'est pas un gouvernement irlandais. C'est un gouvernement anglais en Irlande. Il est aujourd'hui le successeur de ce gouvernement que le pouvoir anglais imposa autrefois à l'Irlande pour protéger les intérêts anglais, contre les intérêts irlandais, pour essayer de changer le caractère national de l'Irlande et l'angliciser. Les cruautés du passé ont disparu, mais l'esprit du système est resté le même. Jamais on n'a songé à gouverner l'Irlande, d'après les idées irlandaises et avec la collaboration du peuple irlandais. Quand un nouveau cabinet se forme en Angleterre, on confie les deux ou trois principales fonctions gouvernementales à des Anglais, et ces hommes vont en Irlande, souvent pour la première fois de leur vie. Cette coutume repose sur une ancienne tradition qui £eut s'exprimer ainsi : L'Irlande lest un pays copquis qui doit être gouverné par des Anglais, d'après les idées anglaises. La population et le gouvernement. Dans ses rapports avec le gouvernement, la population irlandaise se divise en trois groupes. Le premier de ces groupes comprend environ i/6 de la population totale. Les gens qui le composent sont en Irlande, mais ne sont pas de l'Irlande. Us se considèrent comme les représentants spéciaux et les gardiens des traditions britanniques parmi les Irlandais. Ils sonit aggressivement anglais, anti-irlandais, furieusement opposés aux aspirations et aux sentiments du peuple qui les entoure. Ils représentent un type qui est au fond absolument opposé au véritable caractère anglais. Sans vouloir essayer de marquer les responsabilités die cette attitude, cela prouve que l'assimilation entre eux et le peuple irlandais ne s'est pas faite. Ils représentent l'état d'esprit de la classe dirigeante de l'Angleterre à l'époque où la conquête de l'Irlande s'est produite. Mais tandis qu'en Angleterre l'évolution démocratique se produisait, eux, à raison des circonstances propres à l'Irlande n'ont pas évolué. A l'autre extrême se trouve un sixiième de la population environ qui se proclame antianglais. Ceux-là ressentent vivement toutes les souffrances et les injustices qui ont été infligées dans le passé à leur pays. Pour eux le passsé continue à vivre dans le présent

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1916 tot onbepaald.

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