L'écho de Sambre et Meuse

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22 oktober 1918
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s.n. 1918, 22 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v69862cp3v/
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PRIX DES ANNONCES : Aunnonres. I» lisrtp, fc- 0.5(>; — Ann tinanc. (avi? d'ass. de soc ), la ligne fr. t-00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00 — Faitsdivers fini In ligur fr 1.25; — Faits divers (corps . la lig-ne, fr. t.50 -Ihron. locale, la ligne, fr. 2.00: - Hépa ■iiior.s judiciaires, '.a "igiie, rr. 2.^) Administration et Rédaction '•Î7-39. rue Fossés-Fleuris, Nutnur bureaux de 11 à 1 h, ni de S à S '< Les articles n'engagent que leurs auteurs, /es manuscrits non' insérés ne sont pas rendus L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS . I mois, fr. 3.50 — it mois, fr. 7 4 I et demandes d'aboru eaienl sp;. roçitos ('icîiisivenieui p;<' les bureaux ; les facteurs des poste.» L«s réclamations « jncerti ■. , al»oi!i»!meiîts doive, « tri adresfé-• v !'.' .à veulent aux bim-.ani de ' po.su II 86LL8SÏ, Biîscifî'r rïspnéia'f- La - Tribune Libre * ..>( laryetiit*-ouverte à ton* POURQUOI ? Uoe «IISTIE en Beigip POURQUOI ? L'angoisse du monde grandit de jour en lour La tragédie formidable tojclie à sa fin,' Les peuples ont la fièvre : ils sont entre la vie et la mort. Sera-ce celle-ci ou celle-là ? Quelques hommes, ignorés hier, aujourd'hui géants, presque dieux, tiennent en leurs mains périssables le destin de millions d'existences haletantes, au paroxysme de l'anxi té. Le monde demande grâce. Que Wilson se hâte! On dit que dès qu'arrivera la réponse de Berlin, il prendra une décision définitive. On est en droit 'ie l'espérer. Chaque heure d'incertitude est fatale à des milliers de soldats. Les notes qui. s'entrecroisent sont dictées avec du sang Chaque minute perdue est criminelle. Wilson déplore Ips horreurs de la guerre. C'est bien ! Mais il discute les responsabilités. Nous avons moins de sang-froid ! la fin seule nous importe. Qu'il laisse ces discussions stériles à la Presse bavarde Elles ne sont point dignes d'un homme d'Etat qui a de telles responsabilités. Que voulez-vous que cela fasse à ceux qui meurent, qu'ils succombent sons les coups Je l'Entende ou des Centraux ? Pour eux, le principal est de vivre. Après, on verra, s'il reste du temps à perdre. Concluez l'armistice ! Ensuite, \ous parlerez et vous vous chercherez chicane, comme des enfants coupables, si bon vous semble. Il y a quatre ans que vous vous livrez à ce jeu et nous n'en sommes guère plus avancés : 1 nous nous battons toujours. Demandez donc aux mères ce qu'elles pensent de ces polémiques ! « * Est-ce que nous versons notre sang pour changer le gouvernement de l'Allemagne ? Eh ! bien, nous n'avons pas tant d'héroïsme ! — Il est. dites-vous, au pouvoir du peuple allemand de changer l'état de choses que nous déplorons. Laissez-le donc user de son pouvoir; il ne vous demande rien. Les plus révolutionnaires d'entre les Flamands ne sollicitent pas votre concours, à ce que nous sachons ! » * Le Monde entier attend une réponse. \liez-vous le gratifier d'un nouveau questionnaire et nous rappeler vos discours, que-nous connaissons?Que vos diplomates, lorsque la tuerie aura cessé, se charge de ce rôle; c'est là leur besogne.Du moins, alors, nous aurons le loisir d'écouter, l'arme aux pieds, les solats prêteront l'oreille à cette nouvelle musique, annonciatrice de l'hymne de la paix, et ils ne risque-' ront'plus la mort. Aujourd'hui, \os paroles sont sinistres; elles font un bruit de balles et les cris des agonisants; leur répondent : — Pendant que vous évitez de dire « Oui » ou « Non » le Monde entier saigne. Les voûtes de la Maison Blanche ne résonnent-elles donc pas dt la Douleur immense des Hommes ? Que s'est-il passé dans le camp de l'Entente depuis la première note de Wilson ? Pourquoi celui-ci cherche t-il comme il semble à beaucoup un échappatoire? les atermoiements ne disent rien qui vaille et il en est qui craignent à juste titre l'emprise des exterministes dont nous parlions l'autre jou r. Les financiers ne sont-ils pas prêts encore à faire face à la nouvelle situation qui s'annonce? fl serait intéressant de surveiller les frïirkiations des valeurs boursières La bataille, continue-t-elle pour éviter que certains gros tripoteurs ne boivent, selon l'argot du métier, un trop fort bouillon ? Les ministères des affaires étrangères doivent être devenues des succursales des Bourses et des banques Que les socialistes veillent*au grain ! Ils connaissent, eux, les vrais coupables : les manieurs d'argent. Cette guerre a été d'un bout à l'autre une guerre économique, en dépit des affirmations sincères ou non de Wilson. Celui-ci est-il dupe ou complice ? Est-il l'idéaliste dont se servent sans vergogne la Haute Finance ou le serviteur conscient et extraordinairement habile de celle-ci ? Demain nous le dira. ï?ier, nous p. nchions pour la première hypothèse. Aujourd'hui, c'est le doute. Paul RUSCART. UNE AMNISTIE EN BELGIQUE Monsieur le Gouverneur Général, le Colonel Général Freiberr von Falkenhausen, a bien voulu gracier du restant de leur peine sous la date du 18 octobre courant, à tous les sujets r.elges et les ressortissants d'états neutres qui dans le territoire du Gouvernement général avaient été condamnés à des peines d'emprisonnement par des tribunaux militaires ou des commandants militaires, et qui expient leur peine en Belgique Ne bénéficient pas de l'amnistie les condamnes de droit commun. Monsieur le Gouverneur Général a en outre ordonné que les Belges et sujets neutres contre lesquels la peine de la suppression de liberté avait été décidée par la police militaire et qui pour le moment se trouvent en Belgique ou dans des camps allemands, soient remis en liberté. L'élargissement commencera le 21 courant. Un nombre limité de personnes dont la liberté de mouvement en Belgique n'est pas possible aussi longtemps qu'on y combat, ne seront remisesen liberté qu'après l'évacuation du territoire Belge. On prépare la même mesure de grâce pour les Belges qui subissent leur peine en Allemagne Les Spsralions à I'Oubsi Berlin, 19 octobre • On mande de la frontière belge viâ Rotterdam au « Berliner Lokal Anzeiger >> : Les Allemands ont mis sous eau les polders jusqu'à Calloo, c'est-à-dire une partie du district de la forteresse d'Anvers. Il y a lieu d'en inférer qu'ils sont décidés à défendre Anvers. Il est vraisemblable que" les réfugiés de Belgique commenceront à franchir la frontière belge demain ou après-demain >. * Le Havre, 18 octobre : M Berryer, ministre de l'intérieur, a dit en rentrant de Roulers que l.oOO habitants n'avaient pas quitté la ville, dont l'administration était représentée par un fonctionnaire faisant fonctions de bourgmestre, un prêtre, un médecin et deux agents de police. La population avaient encore des vivres pour quinze jours et une boulangerie coopérative fonctionnait. Les mesures nécessaires ont été prises pour le ravitaillement. » * * Berlin, 18 octobre : LesfaubourgsdeLille,Lomme, Lambersart, Saint-Andié et La Madeleine ont encore été pris le 16 octobre, sous le feu des canons anglais. Le 13 octobre Tourcoing a été pour la première fois bombardé par l'ennemi ; Douai et Denain ont continué à l'être. Les Français ont dirigé pour la première l'ois leur l'eu sur des localités restées jusqu'ici intactes dans le secteur Montcernet-Rozo. Londres, 18 octobre : L'agence Reuter annonce que, dans la matinée d'hier, les troupes anglaises ont fait leur entrée, tambours en tète, dans les rues de Lille, tandis que leurs patrouilles maintenaient le contact avec les troupes allemandes en retraite. Ce fut une des heures les plus dramatiques de cette guerre. A 4 heures du matin, la Kommandantur allemande avait donné aux habitants l'ordre de se rassembler sur la Grand'Place. Ceux qui s'y rendirent constatèrent que la garnison s'apprêtait à quitter la ville et furent invités à se porter au devant des troupes anglaises. Pendant ce temps, les Allemands évacuèrent la ville sans que leur départ fût marqué par aucun incendie ni aucune explosion. Dès le matin, des aviateurs anglais qui survolaient Lille furent témoins d'un spectacle inattendu ; plus de soldats allemands, la population envahissant les rues, acclamant frénétiquement leur arrivée et agitant des mouchoirs. Ils en donnèrent aussitôt la nouvelle aux troupes d'avant-garde qui firent leur entrée en ville * La Haye, 19 octobre. On mande de Londres à Reuter : Au cours de l'après-midi d'hier, les troupes belges sont entrées à Ostende. Simultanément, les Belges ont atteint Bruges, où ils ont trouvé les ponts détruits. Comme ils ont été reçus par un feu de'-mitrailleuses de la ville, ils se sont repliés. Plus tard, ils ont reçu des renforts, qui ont pénétré dans la ville. Dans la région de Courtrai, les arrière-gardes allemandes ont opposé un peu de résistance. Mais, en général, les Alliés rencontrent ' peu ou point de résistance lois de leur marche en avant en Flandre. Le temps est bon, il ne pleus pas. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux »ommnni<|iiés «les Puissances ("eu ira les Berlin, 20 octobre. — Soir (Officiel) : A l'Est de G urtrai, les violents combats continuent. Aux deux côtés de Solesmes et de Le Ca-teaft. de fortes attaques ennemies sur un large front ont échoué Combats partiels victorieux dans le secteur et sur les hauteurs à l'Ouest de l'Aisne. A l'Est de Vouziers, des attaques ennemies ont été repoussées. Berlin, 21 octobre. - Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréel'al prince héritier Rupprecht de Bavière : En Flandre, on se bat avec acharnement devant et pour la Lys dans le secteur compris entre Ursel et Courtrai En contre-attaquant, nous avons repoussé l'ennemi hors de Zomergem où il avait pris pied passagèrement. De part et d'autre de Deynze l'ennemi s'est fixé sur la rive occidentale de la Lys. Des détachements ennemis avaient avancé au sud de la ville en traversant la Lys ont été pour la plupart faits prisonniers. Des nids de Français sont restés sur la rive orientale. A l'Est de Courtrai l'ennemi a progressé au-delà de Deerlijk-Zwevegem : nous avons enrayé son attaque sur les hauteurs à l'Ouest et au Sud-Ouest de Vichte Au Nord de l'Escaut, nous avons repoussé l'ennemi devant nos lignes. L'ennemi a atteint 1 Escaut au Nord de Tournai. Au Sud de Tournai, nous sommes en contact avec lui sur la ligne Saint-Amand, est de Denain et sur les hauteurs à 1-Est et au Nord-Est d'flaspres. Oc part et d'autre de Solesmes et du Ca-teau, étendant les attaques qu'ils ont exécutées le 17 et le 18 octobre entre Le Cateau et l'Oiso, les • nglais oui pris hier l'offensive avec d importantes forces. Entre Sommainget Vertain, leurs attaques ont été bloquées par notr<£ action de défense sur les hauteurs à l'Ouest du bas-fonds de Harpies Des deux côtés de Solesmes, sur les hauteurs à 1 Est et. au Sud-Est de la ville, nous avons arrêté l'ennemi, qui avait avancé au-delà de nos lignes les plus avancées. Nous avons repris en contre-attaquant Romeries et 1 merval perdus passagèrement. De part et d'autre du Cateau, après de durs combats à alternatives diverses, nous avons tenu dans leur ensemble nos positions. La 44° division de réserre du brandebourg, commandée par le général-majtr Haas, s'est particulièrement bien défendue. L'attaque de l'ennemi, entreprise à l'aide de moyens puissants, a ainsi, à l'exception de gains de terrain localement limités, échoué sur tout le front large de 20 kilomètres sous la ténacité de notre infanterie efficacement appuyée par notre artillerie. Armées du pri/ice héritier allemand : Au Nord de serre, nous avons repoussé de nouvelles attaques ennemies. Des deux côtés de la r«ute de Laon à Mar-' le, nous avons nettoyé en contre attaquant des parties de nos lignes restées encore entre les mains de l'ennemi ; en outre, nous avons repoussé de fortes attaques. A l'Ouest de l'Aisne, des bataillons de la Prusse Orientale et le régiment d'infanterie de.réserve n° ^31 qui a donné maintes preuves de vaillance, ont repris leurs positions et repoussé des attaques. A l'Est de Vouziers, continuant se# attaques, l'ennemi a cherché à donner de l'ampleur aux succès locaux qu'il a obtenus le-i9 octobre, ses efforts ont échoué, principalement sous les sous-attaque du régiment d'infanterie n° 411 et sous la tenace résistance de la 7e compagnie du régiment d'in-fonterie bavarois n° 24. Armées du général von Gallwitz : A l'Est de Bamboville, nous avons, repoue-sé des attaques partielles américaines. Pour le reste, les opérations sont restées peu importantes des deux côtés de la Meuse. Théâtre de la guerre au ~:ud-Ist. Sur la Morawa, nous avons repoussé de nouvelles attaques partielles serbes. • * Berlin, 20 octobre. Front de l'Ouest. En Flandre, continuant les mouvements signalés, nous avons, le 18 octobre, évacué Bruges ïhielt et Courtrai et occupé de nouvelles positions. Devant celles-ci. des combats animés d'avant-postes ont eu lieu. Le soir, l'ennemi se trouvait au Sud-Est de Sluis, à la frontière hollando-belge, à l'Ouest de Maldegheln-Ursel Près de Poeke et de Markogem, au Nord-Est de Courtrai, il s'est avancé au-delà de la Lys avec des parties de troupes. ii nid de Cambrai, il a atteint la route Gourtrfii-Tournai et a suivi aux deux côtés de Douai jusqu'à l'Est de la ligne Orcliies-Marchiennes.Sur le frqnt de bataille entre Le Cateau et l'Oise une pause est survenue hier dans la bataille. Nous nous trouvons en contact avec l'adversaire dans nos nouvelles lignes au canal deSambre-Oise et à l'Oise. Le secteur de Serre et de Souciiez a été durant toute la journée le but de' fortes attaques ennemies. Au Nord-Ouest de La Fère, sur la rive septentrionale de la Serre, l'ennemi qui se portait ,ï l'attaque a été repoussé par notre feu et par un corps à corps. De même, des attaques exécutées avec d'importantes forces au Sud de Grécy ont échoué sous la contre-attaque des bataillons saxons. A la route Laon-Marie, l'adversaire n'a pris pied e7i aucune partie de notre position.Aux deux côtés de la vallée de Souciiez, il a été repoussé après un violent combat. De même, sur la rive septentrionale de l'Aisne, l'ennemi a attaqué après une forte préparation d'artillerie et a fait reculer quelque peu nos avant-postes au Nord-Est de . St-Gormainmont, * Au front de F \isne, entre Àtligny et Olizy, l'activité combattive de l'adversaire grandit. Aux deux côtés de Vouziers, après de nouvelles attaques, il s'est établi fcur les hauteurs de. la rive septentrionale de l'Aisne. Le commandant de la 199e division d'infanterie, le lieutenant-général von Puttkam-mer. a, par son intervention parsonnelle, arrêté l'attaque ennemie; sur les hauteurs à l'Est de Vandy. Entre Olizy et Grandpré, des régiments de la Lorraine et du Schloswig-Holstein et des bataillons de chasseurs ont repoussé de nouvelles et violentes attaques de l'adversaire devant nos lignes. Sur les deux rives de la Meuse, l'activité combattive s'est encore bornée hier à un feu de destruction. Front du Sud-Est Au Bukowik. au Nord-Ouest d'Alekeinac, des attaques ennemies ont été repoussées. Zejecar. dans la vallée du Timok, a été occupée par l'ennemi. » * Berlin, 19 octobre. — Officiel. Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sous marins ont coulé 24,000 tonnes brut. Parmi les navires coulés se trouvaient un grand vapeur de munitions, un vapeur marchand chargé de benzine et un rapeur-citerne chargé. * • Berlin, 18 octobre. — Officieux : Au cours des grands combats défensifs des derniers jours, nos aviateurs ont déployé une grande activité, malgré le temps défavorable qui a régné de la côte à Verdun. De nombreuses escadrille^ ont assailli l'ennemi sur les fronts p: incipaux de combat, chaque fois que son infanterie passa à l'attaque et que ses tanks se mirent en mouvement. Par des attaques courageuses, nos escadrilles de chasse les ont refoulés sur leurs lignes et ont fait preuve, une fois de plus, de leur supériorité. Du 8 au 12 octobre, l'ennemi a perdu au front de l'Ouest 74 avions, abattes en combats aériens et (5 avions descendus par les canons de défense Nos pertes, par contre, ne se chiffrent que par 9 appareils. Le lieutenant von Peaulieu a descendu en trois iours 5 avions ennemis; le premier lieu tenant Reeth, 1 appareil et 3 ballons; le lieutenant Plautli, 3 appareils. Outre ces prouesses, nos aviateurs ont pris part aux combats sur la terre ferme. Les aviateurs de l'artillerie ont, dans la partie inondée de la Flandre, démoli, le 8 octobre, une écluse importante. Le 9 octobre, des reconnaissances d'infanterie ont signalé à l'Est de la Meuse une attaque ennemie et ont pu, par leur feu de destruction. l'empêcher de se développer. Nos escadrilles de combat ont dispersé, le 8 octobre, des rassemblements de troupes'et des colonnes importantes en marche sur la grand'route de Cambrai à Saini-Qucntin.gj Dans le même secteur, des tanks en marche et leurs servants ont été pris sous leur feu et mis en uite. Une division de cavalerie, qui était prête à 1 attaque près de Verain, a été assaillie si opportunément par nos bombes et notre feu de mitrailleuses qu'elle s'est instantanément dispersée dans toutes les directions. Plusieurs détachements se sont enfuis jusqu'à plusieurs kilomètres derrière Beaurevoir. Le 16 octobre, le passage d'un pont sur la Meuse a été empêché durant trente-six heures par des attaques de nos escadrilles de chasse. Uu groupe de nos avions s'est attaqué le 12 octobre à une colonne en marche longue de plusieurs kilomètres et formée d'unités appartenant à toutes les armes. Des mitrailleuses l'ont attaqué d'une hauteur de trente mètres et dos mines furent lancées sur les troupes. Les hommes s'enfuirent ilans un bois et j les chariots se dispersèrent dans toutes les I directions. ; Un des chariots a été incendié. Des aviateurs qui purent reconnaître l'en-, droit quelques heures plus tard ont constaté que le mouvement y avait presque complètement cessé. Seuls, quelques chariots s'y trouvaient encore. Nos escadrilles de bombardiers ont lancé dans les nuits du 8 au 10 octobre, et malgré le temps défavorable, 99,950 kilos d'explosifs derrière les lignes ennemies, provoquant de nombreux incendies et des explosions. de faibles hauteurs, nous avons attaqué à diverses reprises, au moyen de bombes et de mitrailleuses et. à la lumière de bombes humineuses, les troupes ennemies en marche. Cwnraaniqm <ies Puissance illiées Paris, 20 octobre (3 h.). Hier, en fin de journée, les ' llemands ont prononcé deux violentes contre-attaques entre Serre et Aisne, l'une dans la région de Verneuil, l'autre au Nord de Saint-Germain-nont.Nous les avons repoussées en faisant des prisonniers. Au cours de la n'uit, les Allemands ont vivement réagi par leur activité d'artillerie et de mitrailleuses en divers points du front. Paris, 20 octobre (il h.). Malgré le mauvais temps, nous avons élargi no- positions entre l'Oise et la Serre. A l'Est de Verneuil, nous avons franchi le ruisseau de Chantrud et pris pied sur les croupes, à l'Ouest de Grandlup. Tons nos gains ont été maintenus en dépit de violentes contre attaques allemandes. A l'Est de Vouziers, nos troupes ont atteint les abords du village du Ferron et progressé dans la région de Landèves et de Falaise, ' capturant une vingtaine de canons. * Paris, 19 octobre (12 h. 50 . Sur le front de l'Oise, les Allemands ont été rejetés à l'Est de la rivière. Nos troupes bordent le canal depuis Oisv jusqu'à Hauteville et ont occupé en lace de la forêt Dandrigray les villages d'Etreux et de Venerolles. Continuant par son aile droite la poursuite entamée hier entre l'Oise et La Fère, notre première armée a conquis aujourd'hui de nouveaux avantages Ribomont et la position dominante de Villers-le-Sec sont tombés en notre pouvoir malgré un feu violent de mitrailleuses. Plus-à l'Est, nous avons dépassé Fay -lés-Noyer et Caiilion-du-Jemple et la Serre. Notre dixième armée s'est portée ce matin à l'attaque de la Hunding-Stellung entre la région de Pouilly et les marais de Sissonne. Sur une étendue de cinq kilomètres, cette position puissamment organisée, comprenant deux lignes de tranchées précédées d'épais réseaux de fil de fer et munies de nombreux abris bétonnés a été enfoncée par nos troupes qui brisant la résistance opiniâtre des Allemands ont réalisé une avance de 1200 mètres en pronfondeur. Le village et le moulin de Verneuil, la ferme Chantrud Fav-le-Sec et Nuisy sont entre nos mains. Les chiffres des prisonniers dépassent un millier A l'Ouesl du ruisseau de Barenton, des contre-attaques allemandes menées par des effectiés importants ont été repoussées par nos feux avec de lourdes pertes. Entre Sissonne etCbàteau-Poreien, la lutte a été non moins vive. Des attaques partielles menées avec vigueur par nos troupes leur ont values de sérieux progrès Elles ont atteint la route de Sissonne à-la Selve et emporté plusieurs onvrages fortifiés. ' Plus à l'Est, nous tenons Bethancourt et l'espace de terrain -compris entre ce village et Nisv-le Comte. A l'Ouest de Ghâteau-Porcien, nos troupes arrivées également au contact de Hundings-Stelling l'ont attaqué. Paris, 19 octobre (11 h ). Après une courte préparation d'artillerie, elles se sont emparées de Saint-Germainmon t malgré tous les efforts des Allemands. Sept cents prisonniers ont été fait au cours dt- ces combats. Dans la région de Vouziers, la bataille a continué toute la journée avec un extrême • acharnement sur les hauteurs à l'E^t de l'Aisne. Nous avons pris de haute, lutte la ferme Macquart et la côte 193 à l'Est de Vandy. Plus au Sud nous avons enlevé le village de Chestres qui a été largement dépassé. Nous avons fait plus de 4n0 prisonniers et capturé 10 canons et des mitrailleuses. * Londres, 17 octobre. — Officiel : Sous la pression irrésistible des armées commandées par le roi des Belges, l'ennemi a continué sa retraite sur tout le front entre la mer du Nord et la Lys. Ver> le soir, les Alliés avaient avancé de 20 kilomètres sur un front .le plus de 50, kilomètres. La cavalerie belge a occupé Ihgelmunster. La IIe année anglaise, tient la ligne de la Lys au Nord de Courtrai. Plus au Sud, les troupes britanniques ont franchi la rivière et atteint les faubourgs de Tourcoing. Le nombre des prisonniers que nous avons faits hier entre :?ohain et Le Cateau dépasse en ce moment 4,000. Nous avons pris, en outre, un certain nombre de canons. Plus au Nord, nous continuons à progres-! ser sur tout le front entre le canal de la ' Sensée et la Lys. j Nous avons franchi le canal sur uu large iront au Nord de Cambrai. Nous sommes 4me ann^e. — iN° 245 ' JtHJRMi, fëOFfdlM — Le . IQ optîliaes Mardi 22 Octobre ïiJlè ■ l'WM'WHHIi ■■llIliUffl I »I'Il h

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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