L'écho de Sambre et Meuse

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17 oktober 1918
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s.n. 1918, 17 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn6086s/
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MMBWWBBPP—WW3PW—BCMPir iKTIHi" WWH PRIX DES ANNONCES : Annnonc.es, la ligne. fr 0.50; — Ami tinanc. (avis d'asst de soc.), la ligne, fr. 1.00: — Nécrologie, la ligiie,\fr. 1.00. — Faits divers lin), la ligue fr. 1.25; — Faits divers (corps , la ligne, fr. 1.50: -Chron. locale,^la ligne, fr. 2.00: — Hépa-•iitior.s jadi-.iaires, '.a !igne, *r. 2.00 '• «minietration et Rédaction 'V7-39. rue Fossés-Fleuris. Namiv Hurvau:r de H à 1 h. et de S à 5 h (.es articles n'eqgagept que leurs auteurs. L'Echo de Sambre & Meuse PMA Dm ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2,40 — 3 mois, fr. 7.50 l es demandes d'abonnement sors reçues exclusivement par les bureau* «( t'Es facteurs des postes. Les réclamations concernant ls< abonnements doivent être adressé-» exclusivement aux bureaux de posl<-; tï.-l. OSLLHfiD, Biresieor-Propriét^sn La « Tribune Libre » Mt largmmt ouverte à tous ENFIN! ENFIN ! BU 4 JL M. Washington est aujourd'hui le centre du monde 'attention des peuples s'y concentre, point de jonction de toutes les pensées C'est de là-bas qu'on attend la délivrance. Jamais, tragédie n'eut tant de spectateurs anxieux du dénouement. Le rconde n'est plus qu'un cœur oppressé, qu'une unité douloureuseQui dira 1* grandeur de ce moment ? Quel poète inouï chantera l'angoisse unanime, les pulsations de la Terre, résidence des hommes ? Les nouvelles s'entrecroisent, bonnes et mauvaises. Formidable alternative d'espoir et de crainte. Quelle parole va prononeer le géant de la Maison Blanche ? Quelles, réponses s'élaborent actuellement à Londres, Paris et Rome ? Celles-ci surtout inquiètent. Ces trois villes décident peut-être, entre elles, à cette heure, de notre sort. On craint déjà que les Intransigeants de l'Entente parviennent à embrouiller les cartes et que leurs intrigues n aboutissent, en dépit de la volonté certaine de toutes les démocraties, à mettre entre les mains tenflues d» VVilson et du Prince Max d# Bade un nouveau mur de haine. Berlin est hors de cause, aujourd'hui. Elle a parlé en termes nets •\ la demaude de Wilson, elle a répondu sans réticences Elle attend, comme nous tous la conscience tranquille ; l'opinion publique, ici comme ailleurs, lui donne acte • de sa bonne volonté. Les plus prévenus contre elle — il faut être juste - admettent qu'elle ne peut être rendue responsable d'un échec éventuel. Tout dépend, on le sait, de ses partenaires dans cette formidable partie où chacun de nous joue un rôle. * « « Supposons qu'on nous annonce demaifi ' que la guerre continue, que Washington, Londres, Paris et Rome décident que la tuerie continue. Quel en sera le résultat ? Tout d'abord les peuples qui ont vu s'allumer aux horizons sanglants la lumière de la délivrance la laisseront-ils s'étendre? C'est douteux. Partout, on a besoin de paix. Partout, on est las de tuer et de mourir. Prenez garde que la dernière ardeur belliqueuse ne passe d'un camp à l'autre : un peuple désespéré peut redevenir terrible. Le peuple allemand a lui-même, cette foi», proposé la fin du massacre il a été jusqu'aux extrêmes limites des concessions possibles. Un refus n'atteindrait plus ceux qui le gouvernent mais lui-même II a vaincu les mino*-rités qui voulaient lui imposer de nouvelles batailles. Les seuls adversaires qui lui restent sont ceux qui 1* forceraient quand même à se battre encore. Il s agit pour lui à piésent «de la nécessité de vivre Son ardeur à recommencer la lutte viendrait de l'instinct de çonserva ion et de l'orgueil de vivre. Prenez-y garde! * « Regardons maintenant de l'autre côté. Croyeî-vous qu'on ne saurait pas y établir les responsabilités? Etes-vous sûrs que la fougue des troupes alliée» ne jaillit pas de 1 espoir qu - ce suprême effort sera le dernier et qu'il amènera la délivrance, c'est-à dire la paix? Si 1 on recule le but, la lassitude et le découragement »eront prompts à venir, après quatre ans d'inutiles sacrifices. Aujourd'hui, les grandes phrases ne sont plus entendues dans, le bruit assourdissant de la mitraille. On ne se bat plus pour des idéals lointains, mais pour des réalités immédiates pour le retour au foyer. L'ardeur des"troupes alliées n'est plus que l'âpre et obsédant désir d'une paix prochaine. Supprimez la cause — et vous verrez! » « * ¥ Songeons à nous aussi On nous offre une paix avantageuse, basée sur notre indépendance et notre intégrité, l'évacuation préalable aux pourparlers de paix et des réparation». L'offre dépasse toute espérance. Guerre sur Mer La Haye, 1 ' . tobre. — A la suite des démarches faites par le ministre des affaires étrangères, le gouvernement allemand s'est déclaré prêt à accorder trois sauf-conduits à •de» navires se trouvant dans les' port-s hollandais jusqu'à concurrence de 50,00i' tonnes brut, à condition que les gouvernements alliés déclarent formellement né pas s'opposer au départ de, ces «avires et à contrecarrer leur voyage. En attendant que les garanties désirées soient fournies, on pourrait aller embarquer en Argentine les 40 000 tonnes de céréales panifiables qui forment le reliquat de» 1 0.000 tonnes que les gouvernements alliés ont mis à la disposition de la Hollande. Washington, 14 octobre. — Le « Ticonde-roga » que l'on savait avoir été séparé de son convoi, a été détruit à coups de grenades. J41 & Allez-vous surenchérir au risque de rompre ce marché avantageux, abandonner la proie pour l'ombre ? Save?-vous bien ce qui nous attend, si la bataille continue ? Deux éventualités peuvent se produire. Ou bien les belligérants resteront sur leurs positions actuelles et, dans ce cas, il est évident que la continuation de la lutte serait inutile. Ou bien l'armée allemande reculera pas à pa-. et la Belgique redeviendra un champ de bataille. Le» conséquences en sont faciles à prévoir ; tout d'abord, l'aggravation de la misère actuelle, puis toutes les horreurs delà guerre ■ ruines, exil, carnage, notre pays mis par les belligérants à feu et à sans?, par mesures d'ordre militaire Y avez-vous songé ? Ce n'est pas tout. L'indemnité qu'on nous offre aujourd'hai, comment une nation ruinée, finie, — vous voulez, n'est-ce-pas? l'écrasement de l'Allemagne — vous la payerait-elle ? Nous serions les créanciers d'un débiteur en faillitte. * * * La paix qui s'élabore, notre peuple entier l'espènr. Nos jusqu'auboulistes sont devenus rarissimes. il les faut chercher dans les rangs de ceux qui profitent de la guerre. On peut même ajouter que l'immense majorité de nos concitoyens ne croient plus à l'échec des pourparlers en cours. Une désillusion serait terrible. Je crois bien qu'elle se tournerait avec rage contre les vrais coupables. Si Wilson et le Prince Ma.\ de Bade étaient vaincus par les exterministes de i'Entente, on sent que notre peuple prendrait parti pour les premiers Nous en avons assez, voilà tout ! Plus que toute autre nation,'nous avons besoin de la paix ! Malheur à-qui nous la refuserait ! La p'r.omfisse de. l'évacuation surtout a suscité de la joie dans notre pays, et les esprits battent la prétentaine, se foigent des idées folles... ^ On prend ce mot évacuation —- dan» son acception absolue et l'on ne songe plus aux réalités présentes, aux nécessités d'ordre militaire Pour beaucoup de nos compatriotes, l'évacuation sous-entend la rentrée en Belgique des troupes alliée» dès la conclusion de l'armistice.On ne songe pas, dans la joie, aux ob»ta-cles.On ne se dit point qu'il est matériellement impessible à 1' llemagne de retirer ses troupes sur ses frontières si les armées ennemies les suivent pas à pas. En cas de rupture improbable, mais toujours possible — des pourparlers de paix, ce serait pour elle un désa: tre, cela équivaudrait à la plus formidable des retraites san» combat, a perdre le fruit de 4 années d'efforts. Restons donc dans le domaine des réalités. Il est certain que l'Allemagne exigera, avant l'évacuation. des garanties certaines, l'engagement formel de la part de ses ennemis qu'ils ne profiteront p:-ts de l'abandon par elle des territoires occupés pour s'établir sur ses frontières el la menacer ainsi de 1 invasion Comment exactement se fera cette évacuation ? L'Allemagne laissera-t-elle ici un corps de police pour le maintien de l'ordre ? Une nation neutre sera-t-elle chaigée par les belligérants d'occuper notre territoire en attendant la signature du traité de paix ? . T utes éventualités qui peuvent, celles-là, se produire. Attendons avec/calme les travaux de la ommission mixte qui sera probablement chargée de régler cette question. Ne demandons pas surtont de voir, en un joui', après quatre années de patience, la fin totale pour nous de tous les ennuis inhérents à la guerre.. Estimons-nous heureux d'entrevoir us tôt que nous l'espérions le jour tant attendu de la délivrance et montrons-nous aussi dignes dans la joie' que nous t'avons été dans le malheur. Le monde entier a les yeux fixés sur nous. Paul RUSCART. On craint que toutes les personnes qui se trouvaient à bord, au nombre d'environ ^50, aient péri Le ministère de la marine a été avisé que vingt hommes de l'équipage ont été débarqués dans un port américain par un vapeur anglais. Copenhague, 14 octobre. — Le vapeur norvégien « t unefield » a été coulé dans le golfe'de Ga»cegne. On ne sait ri-en du sert de l'équipage. Rotterdam, 14 octobre. Au cours du mois de septembre, 318 mines ont été relevées dans les eaux hollandaises, dont :'(53 anglaises, 1 française, 33 allemandes et 21 do- j rigine inconnue. Depuis ie début «les hostilités, il a été re- j levé 4540 mines anglaises, 81 françaises,397 allemandes et 511 d'origine inconnue. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Eeho de Sambre d Meuse » publie le commumqus officiel allemand de midi *t le dermtr tomrnumqni français, douze heures avant les autres journaux ■ i * osawiiisipés de» Piisssifeg deilPilet 1 Berlin, 16 octobre Théâtre de la guerre à l'Ouest. s Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht t En Flandre, l'ennemi a poursuivi ses atta-t ques. Sa poussée principale a été dirigée sui i Thourout et la voie ferrée reliant Iseghen i et Kortreik , Sur le reste du front, il a également exécuté des attaques violente», appuyées par dei chars d'assaut. En quelques endroits, nos troupes ont maintenu leurs lignes. Sur d'autres points, elles se sont retiréei en combattant et ont rejeté l'aggresseur dans des points d'appui situés plus en arrière, er partie par des contre-poussées. \ Sur l'aile Nord du champ de bataille,Thourout est restée entre nos mains. Entre Werke» et Thourout, ce sont principalement des troupes de la division de landwehr qui ont empêché l'adversaire de pousser dans la direction du Nord. Au Su i de Thourout, nous sommes restés maîtres de la ligne Lichtervelde-Iseghem. Au Sud d'Iseghem, l'ennemi est parvenu à franchir le chemin de fer de Iseghem s Kortreih. A l'Est du chemin de fer, nous avons enrayé sa progression. A l'Ouest et au Sud-Ouest de Lille, nous avons quelque peu retiré nos positions des lignes ennemies. Gioupe d'armées du Kronprinz Impérial. Entre Bohain et. l'Oise, l'ennemi a renouvelé ses attaque» après une violents préparation d'artillerie. Au Nord des positions de Bohain-Aisen-ville, notre feu a étouffé ses velléité d'offen-sive.Après un rude combat, nous avons maintenu Ai->enville contre les masses puissantes de l'adversaire montant à l'assaut contre cette agglomération et les ligues limitrophes. Des charges ennemies débouchant au Norc de l'Oise se sont écroulées devant nos lignes. La 6e division d'infanterie bavaroise, combattant depuis des semaines, s'est tout particulièrement distinguée à cette occasion. Au Nord et au Nord-Est de Laon et : l'Ouest de l'Aisne, on signale des combats au cours desquels nous avons infligé de lourdes pertes à l'adversaire. L'ennemi occupe dans cette région la ligne passant au Sud de la Serre et à proximité de Liesse-Sisonne-Le Thour-St-Germainmont. Combats de reconnaissance sur les bords de l'Aisne. Nous avons évacué la petite beucle de nos positions saillant entre Olizy et Grandpré en direction de Metiren Les troupes qui y combattent ont, une fois de plus hier, excité l'adversaire à entreprendre plusieurs attaques sanglantes et ont réussi ainsi à remplir le but pour lequel nous avions passagèrement occupé ce saillant. Groupe d'armées von Gallwitz. Entre les Argonnes et la Meuse, notre feu et nos contre-attaques ont de nouveau fait avorter les attaques violentes des Américains. Hier aussi, malgré la mise en ligne de forces considérablement supérieures, d'une artillerie puissante et de chars d'assaut, l'ennemi n'a gagné que peu de terrain. Au Nord de Juvin, à la lisière du bois de Bantheville et au Nord-Oue»t de Cunel, les combats se sont terminés à la tombée de la nuit. ■ur la rive orientale de la Meuse, les attaques décianchées entre la Meuse et la région au Nord-Ouest de Reaument, se sont dissoutes en combats partiels très acharnés, dans le terrain boisé peu propre à un» observation réglée, combats qui se sont terminés à notre avantage. Une fois de plus hier, les Américains ont essuyé des pertes extrêmement lourdes. • * Berlin* 15 octobre. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre à l'Oue»t. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : En Flandre, 1 ennemi a repris l'offensive sur un large front entre Zarren et la Lys. Il a réussi à dépassér notre position la plu» avancée. Vers midi, le cembat s'est arrêté dans la ligne Cortemark-Est de Roalers — qui est resté à l'ennemi après un combat acharné — Sud-Ouest d'Iseghem et Nord-Est de Menin. Malgré les fortes attaques de l'ennemi, nous a\on» tenu Menin et Wervicq. Les tentatives faite» par l'ennemi pour franchir la Lvs près de Comines ont échoué. Au cours des nouvelles attaques prononcées l'après midi par l'ennemi, nous avens perdu Handzaeme et Cortemark De fortes attaques ennemies, appuyées par des chars d'as»aut, ont échoué des deux côtés de Gits Entre Iseghem et Menin, l'ennemi n'a plus réussi l'après-midi qu'à gagner peu de terrain.Combats d'avant-postes fructueix penr nos i armes à l'Ouest de Lille et sur le canal de la i Haute-Deule. j Dans le secteur de la Selle, des attaques ennemies ont éèlioué au Nord de Haussy et , près de Saint-Souplet. I j Armée» du prince héritier allemand : Au milieu d'un épais brouillard matinal, l'ennemi a attaqué à l'Est de-Saint-Quentin en traversant l'Oise; il a pris pied passagèrement sur les hauteurs situées au Sud de Macquigny et au Nord d'Origny. Un» centre-attaque enveloppante l'a de i nouveau rejeté de ces hauteurs sur l'Aise. Violents combats partiel» devant notre nouveau front au Nord de Laen, à l'Ouest de i l'Aisne et dans la boucle de l'Aisne, au Sud-Ouest de Grandpré. Armées du général von Gallwitz : Entre l'Aire et la Meuse, les Américains , ont attaqué avec d'importantes forces. C'est à l'Est de l'Aire et des deux côtés de la route de C/ arpentry à Bantheville que la bataille a été la plus cbaude. Les attaques, dont certaines ont été renou-* velées jusqu'à quatre fois, ont échoué, sauf 3ue l'ennemi a gagné localement du terrain es deux côtés de Romagne. Théâtre de la guerre au Sud-Est Petits combats sur les hauteurs situées au ' Nerd-Ouest et au Nord de Nisch. —«o»— Berlin, 14 octobre. —- Officieux : Nous avons méthodiquement replié notre front entre l'Oise et l'Aisne, laissant à des arrière-gardes'de tenir à une distance respectable, avec leurs batteries ou leurs canons isolés, l'ennemi qui n'avançait d'ailleurs que prudemment et lentement. Les Français se sont bornés à faire bombarder par leurs escadrilles d'avions les villages situés à l'arrière de notre front, ce qui nous a permis d'effectuer le travail énorme du repli de nos lignes en toute tranquillité. Ce travail ne comporte pas seulement le transport vers l'arrière de tout no're matériel de guerre et l'évacuation de nos grands stocks de munitions et de nos magasins de ravitaillement, mais encore le déménagement du nombreux matériel destiné à tenir les canons, les mitrailleuses, etc., en état, y compris les machines et les stocks de pièces de rechange. Le correspondant anglais Philippe Perzeval a public le il octobre un article où il parle ainsi de la résistance croissante de l'Allemagne : Les forces anglaises se heurtent à ane résistance plus forte-et mieux organisée et sont obligés de ralentir leur avance au fur et à mesure qu'elles approchent du nouveau rempart que constitue la position de défense de l'ennemi qui contre-attaque opiniâtremeit partout en ce moment. La plu» grande partie de la zone à travers laquelle nous avançons est prise sous une violente canonnade. De durs combats ont eu lieu pendant la nuit et la matinée dan* le quartier Est du Cateau; les soldats de la 66e et de la 25e di-vi»fon qui avaient pénétré hier dans la ville après une brillante attaque, s'y sont heurtés au feu violent des mitrailleuses qui s'y étaient nichée» dans de» positions judicieusement choisies. » m 4 Berlin, 15 octobre. — Officieux. Les détachements de motocyclistes allemands se sont particulièrement distingués lors it la résistance aux attaques de la cavalerie anglaise dans le Secteur à l'Est de Cambrai et de Saint-Quentin Us se sont vaillamment comportés dans les combats d'arrière-gardes. Les masses de cavalerie anglaise qui s'avançaient partie en tirailleurs, partie en masses serrées, n'ont pu atteindre aucun de leurs objectifs et leurs attaques se sont écroulées de façon sanglante devant nos lignes. Les pertes essuyées par les corps de cavalerie anglaise, qui étaient çhargés ie provoquer la percée déeisive près de Valenciennes, ont été particulièrement lourdes. OwtmuBiqiiés «les Puissances Alliées Paris, 15 octobre (3 heures) : Au cours de la nuit et dans les premières heures de la matinée, nous avons réalisé des progrès en différents poiats du front. au Sud ite la erre, nous nous sommes emparés de Rénues, Barenton-Cel etMoneeau-le-VaastA l'Ou.est de Rethel, nous avons enlevé Nanteuil sur Aisne. A l'Ouest de Grand-Pré, nous avons progressé au delà de l'Aisne. Olizy et Termes sont entre nos mains. Nous avons fait dans cette région près de 800 prisonniers. * » • Paris, 15 octobre (11 h.). u Nord de l'Oise, nous avons réalisé une avance dans la région d'Aisonville. Nous occupons la rive Sud de la Serre jusqu'à Pouilly-sur-Serr» qui est entre nos mains. Nous avons également progressé au Nord-Est de Marchais, faisant 400 prisonniers. Plus à l'Est, nous nous s ommes emparés de la Selve el de Nizy-le-Comte. A l'Ouest de Grand Pré, nous tenons la route de Vougiers à Grand Pré. Nous avons fait dans cette région plus de" quatre cents nouveaux prisonniers. Aviation Pendant la journée du 14 octobre, les reconnaissances profondes de notre aviation j d'observation ont permis de reconnaître de multiples incendies allumés par les Allemands.Dans toutes les régions qu'ils sont obligés d'abandonner. Sept avions allemands ont été abattus ou mis hors de combat. Quatre ballons ont été incendiés. Pendant la nuit malgré les conditions atmosphériques très défavorable», nos bombardiers, volant dan» la brume et les nuages, ont lancé six tonnes de projectiles sur les gares particulièrement importante» deHirson, Vervins, Merle et Montcornet. * ♦ * Paris, 14 octobre. — Officiel de 3 heures : Sur l'ensemble du front, nous sommes restés en contact étroit avec l'infanterie ennemie.Au Sud de Chàteau-Porcien, nous avons rejeté sur la rive Nord du canal les derniers éléments ennemis qui résistaient encore. * * Paris, 14 octobre. — Officiel de 11 heures : Des opérations locales nous ont permis d'améliorer nos positions sur la rive gauche de 1 Oise, dans la région de Mont-d'Origny. Au Sud'^de la Serre, nous avons occupé Monceau-les-Loups et sommes parvenus à 1 kilomètre au Sud d'Assis-sur-Serre ; avec la coopération des troupes italiennes, nous avons enlevé et dépassé Sissonne. Plus à l'Est, malgré une résistance très vive de l'ennemi, nous avons largement progressé sur la rive Nord de l'Aisne et avons porté nos lignes au delà des villages de la Malmaison, Lor-le-Thour, Saint-GermainmontDans la région d'Asfeld, nous avons franchi l'Aisne en plusieurs points au Nord de Blanzy. « * * Londres, 14 octobre. — Officiel. L'ennemi a ouvert hier après-midi un énergique bombardement sur un large front au Nord du Cateau. Sous la protection de cette canonnade, de violentes attaques d'infanterie ont été dirigées iontre la position que nous occupons à l'Est de la Selle, dans les environs de So-lesmss.Noàs les avons ellicacement repoussées au milieu d'un combat acharné. Appuyée par des tanks, l'infanterie allemande a vainement attaqué hier nos positions établies en face de Haspres. Au Sud et au Nord de Douai, nos patrouilles ont avancé hier et la nuit sur nombre de points et fait des prisonniers. Au Sud de la Lys, opérations locales seulement.Nos patrouilles et nos détachements avancés oiat été actifs; ils nous ont permis d'avancer sur certains points et de faire des prisonniers. Dans les environs d'Erquenchin et au Sud de Mesmaquart, combats locaux qui nous ont valu des prisonniers. Malgré le brouillard et la pluie, nos aviateurs ont énergiquement bombardé et mitraillé l'ennemi le 13 octobre. Le temps s'est amélioré la nnit. Nous avons lancé douze bombes sur d'importants points de jonction de chemin de fer. * « « Rome, 14 octobre — Officiel : Le 12 octobre au soir, l'ennemi a tenté une énergique attaque sur la Piave, vis-à-vis de Zenson ; son opération a complètement échoué. Nous avons dispersé sous notre feu les bateaux ennemis et forcé à une retraite précipitée les nageurs qui les accompagnaient. Les Autrichiens ont subi de fortes pertes. Nos patrouilles ont pénétré hier dans le» postes ennemis avancés au Nord de Sano (Ouest de Mori) et ont dispersé les occupants; elles sont rentrées dans nos lignes avec des prisonniers et du matériel. Sur le" reste du front, fructueuses opérations de nos éclaireurs. Dans le secteur de la Bertica, nous avons fait des prisonniers. La dânaarelie de l'Allemagne en faveur de la paix Washington, 14 octobre. — Immédiatement après l'arrivée du texte officiel de la note allemande, M Wilson a convoqué MM. Lansing, Baker et Daniels à la Maison Blanche, où une conférence de 2 heures a eu lieu. New-York, 14 octobre. — On mande de Rome à 1' « Associated Press » : — Le Pape a écrit personnellement à M. Wilson pour lui exprimer la conviction que, grâce à sa science, à son jugement et à ses sentiments d'humanité, il sera possible au Président de trouver une solution satisfaisante pour les deux parti» en cause. Londres, 14 octobre — Le Foreign Office a reçu la nete allemande par l'intermédiaire de sa légation à La Haye. MM. Balfour et Bonar Law ont quitté Lon- ' dres pour aller conférer avec M. Lloyd George. L'Agence Reuter estime invraisemblable qu'un ministre responsable fasse en ce moment un exposé détaillé de la situation. Amsterdam, 14 octobre. — L' « Algemeen Handelsblad » assure que les négociations entre alliés auront lieu à Londres, où ils se réuniront vraisemblablement encore cette semaine. Londres, 13 octobre. — Le roi Georges 4"* annCe. — ,v 241 HMJR1AL (HJOHDIH — U . 1Q Jeudi 17 Octobre îiJla

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