L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 05 April. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8bh5q/
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Annonces la ligne 0.4C Ann. financ. (avis d'ass. de soc ) » l.OC Nécrologie » 1 0( Faits divers fin » 1.2£ Faits divers eorps » X.5C ^ Chronique locale » 2 0( Réparations judiciaires » 2.0( L'Echo de Sambre & Meuse JOXJMVAL. t jQUOxmimN_ Admtnls ration-Rédac ion : / J -B. C< 'LIARD 37. rueFos&és Fleuris. Nimur Les Communiqués des Belligérants —0— AUTRICHIENS Vienne, 3 avril (officie'). Dans la vallée de l'Adigc, nous avons re poussé des détachements de reconnaissance italiens. BULGARES Sofi», Ie' avril (officiel) Sur le front en M?céioine dans la région de Biîelia, une patrouille du régiment Sofia a fait de» prisonniers frauçais. Dîds la beuc'e de la Czerna et à l'Est du fleuve de Tarnova, courte canonnade réciproque.Dis deux côtés l'artillerie & été plu* active de part et d'autre. Grande activité aérienne des deux côtés. Nés canons ont descendu an avion ennemi, qui est tombé au Sud du lac de Doirsn. Sar le front de la Bobroudcha, armistice. ANGLAIS Londres, 2 avril (officiel). Sauf une opération locale que nous avons exécuté à proximité de Serre et au cours de laquelle nous avons enlevé un peste allemand, la journée a é é calme sur tout lè f- ont. ITALIENS Rome, 2 avril (offl iel). Dans le secteur de Tonale et dans la vallée de l'Art î, activité des patrouilles; nous avons fait quelques prisonniers. Es Judicarie, fusillades et opérations de détach°mints de reconnaissance. Teut le long du front, le duel d'artillerie a été très modéré, tandis que le mauvais temps rendait les opérations aériennes impossibles.-* «a-,. -*i.W LA GUERRE) SUR MER — Barlin, 2 avril. Il y a liea de signaler, au suj9t de la dépèche envoyée d'Athènes à l'Agence Rauter concernant lè bombardement du port de Thera : — Le 25 mars, an sous marin ceu'a de vant l'île de Thara, située au Nord de li Gréas, un voilier qui s'y trouvait à l'an ere, puis débarqua des hommes qui allé refit couler, à l'aile de cartouches expie sires, 2 voiliers amarrés au quai et jeté rent à la mer une grue d'une capacité d< 10 à 13 tonnes installée sar le môle. La population avait ors toat d'abord qui le sous-marin était an naviro ami, mai: après l'explosion elle prit peur et s'enfui dans là montagne. Sis hommes étant remontés à bord, li ■ous marin fut bombardé de la terre psi des mitrailleuses qui l'atteignirent de nèm hretses balles, mais sans lui ciuser li dommage; eprè* quoi, il plongea. S'il y a eu deux morts, comme l'affirm< l'Agence Reater, a sent certainement s'ils existent, des gens qui se trouvaies sur la côte. » — Borlia, 3 avril. Les qaatre steamers fortement ehargé et coulés par nos sous marins démoatren aux yeux des profanes eux mêmes la eon nsxiùn qui existe entre l'action de no sons marin* et les p'ans du commandemec supérieur de l'armée. Les sous marins appuyant sur mar notr grande effansive à l'Ouest en s'attsquaE aux navi es seg eis et en coupant las cm munications par mar aves l'Angleterre. Ea admettant que la cargais n des qa« tre steamers fit composée de grenades d 10 5 cantiœèirea, dont le poids est d 16 kilos, et que chaque steamer en eût an 4— charge de 4 500 tonnes brat en m yennt c'est donc environ 1.7 million de projet tiles qui ont été coulés au fond de la mei c'est à:dire une quanti é de munitions sul fisaate pour un feu de roulement de longu durée, dent nos troupes n'auront pas souffrir. SI, par contre, la cargaison se compo: de céréales, la perte doit è re considéré comme aussi pénible pour l'Angleterre Ea effet, la qijantité de céréales détruit aérait suffisante à fournir du ptin à un armée d'un million d'hommes pendant u trimestre tout entier. L'offensive allemande à l'Ouest — Berlin, 2 avril. La continuation du bombardement de l'enceinte fortifiée de Paris a provoqué dans la capitale une effervescence qui frise la panique. Les gares des chemins de fer sont assaillies par une foale qui grossit d'heure en heure et les traies en partance sont pris d'assaat. Le gouvernement est dans l'impossibilité absolue da satisfaire à la demande du public de dédoubler les trains, vu qae les voitures et les locomotives font défaut. Les Parisiens accaparent tous las véhicules pour fuir au plus tôt la villè menacée.— Berlin, 2 avril. On mande de Genève à la « Krieg< zai-tung » : — Hier, Paris a été bombardé plus tard que les jours précédeats. Bien longtemps après la dernière explosion, les rasa étaient encore désertes. Le trafic par chemin de for dans la banlieue a été très minime. fn . Conformément au décret delà préfecture 1 [0 j des matelas ont été placés sur le toit d'un j grand nombre d'immeub'es. I — Paris, 2 avril. Du « Matin » : — La garnison de Paris a rapidement *® I terminé i'« tab'issement de traa.hées dans n- | le Pare des Tuileries, dars la Bois deBou-I legae et sur les boulevards extérieurs. I — Gecère, 2 avril. Les trains étant surchargés, un grand on 1 nombre de familles aisées ont quitté Paris snt I en automobile. Le gouvernement vient d'interdire aux éu j automobile; privée? de sortir de U capitale. c*~ I — Bsrlin, 3 avril. BC. I La « Gszatte de l'Allemagae du Nord » I annonce d'aprèj une dépêche Ha vas que le és. I conseiller de légation suisse M. Strehiinet sa. I sa femme ont été tués pesdant le bombar-iq. I dement de Paris. c8. I Le ministre d'Allemagne à Barne a été I ehargé de transmettre au Conseil fédéral I l'expression des sincères condoléances du I gouernement impérial allemand poar ce )ns I terrible accident. iirs | La mort tragique de ce diplomate dis-ste I tingué et de sa femme suscitera en Alle-out I magne de sinfé~ca regrets g — Berlin, 2 avril. Oa mande de Genève à la « Kriegfzji- • I tung » : r*l- I _ Par suite de leur Instruction militaire ous I insuffisante, l'incorporation dans les ( ffec-I tifs fraeçiia des soldats amé. c-Ils ren-I contre des difficultés. irie I — Londres, 3 avril. rai8 I Des correspondants de guerre arglais im- I annoncent qae les Allemands et les Alliés ' I mettait en position dos canons de gros I I calibre et que la bataille peat se rallumer I à tout instant. ï ;r Le « Daily News • fait remarquer que | I Ifs Allemands ne cessent d'amener d'im- j I portantes réserves sur le front. I — Rotterdam, S avril. (ju I On mande de Paris au « Nieuwe Rotter- I damsche Courant > : de- I — Un ministre français a déclaré qu'une i la I Ko ivelle attaque est imminente, car le 'an- I front allemand fourmille de troupes. l!è I Mais, a-t il ajouté, l'artillerie de gros plo- I calibre des Alités intervient maintenant etè- ! daRs la bataille et sera à même d'atteindre de I les voies de communication de l'ennemi. I D'autre part, nos renforts en artillerie que I et en munitions arrivent méthodiquement, nais I Enfin, le ministre a reconnu que l'en-fuit I nemi s'est battu bravement et que le mort l I de soi troupes est exaellent. 'i I — Paris, 3 avril. P*r | L-* fl >t de* réfugiés de la région de la ®n?" I Somme diminue légèrement depuis ven-? i drsdi. Des trsins spéciaux conduisent une S psrtie des fuyards en Bret gne et en Nor-rm.e S mandie; les autres sont transportés dans le fi I Sud et le Sad Oaest de la France. I Les habitants de Compiègae sont tout : I d'abord conduits à Pontoise à bord de : I péniches; cette loealité est devenue l'étape rgés I principale des réfugiés. rent 1 Paris, 2 avril. ,on I Le correspondant au front de l'Agence EOj | H*vas donne qae'iqucs détails sur la mé-a i thode d'attaque à laquel'e les Allemsnis I sont redevables des succès remportés les t 1 Pr®m^ers jours de l'offansive. ^an ] Aprèi la préparation de la bataille par ! m~ i rartillerip, les colonEes d'assaut alleman-e* I des, échelonnées en masses profendes, 1 s'avar cèrent sur un largo front. 13 j | Les prem è'es v»gu«s déferlant dans les ' i lignes enremiea arrosè-ent les réserves Ene | anglaises d'une pluie de balles de miirail- viep' I leuses 3 | Alors, la seonda celonne d'assaut, pas-n8^' sant devant la première, occupa la deu-su xième ligne de défense des Anglais et re eomaaerça la même tactique. 88 Suivit ensuite la troisième vaguo d'assaat, qui a'avaDça d'une manière identi-?' ?" que, imitée aussitôt par la quatrième, la , cinquième et ainsi de suite. ^e .. Cette tactique, qiii jeta le désarroi dans ' les rangs anglais, fut énergiquement sou-une tenue par les mortiers de tranchée et par un un nouveau typa de canon à affût très bas, qui te déplace avec autant de facilité qu'un canon de montagne. .«pi — Londres, 8 avril. IJjul Le orraspondant de l'Agenee Reuter i mande au sujet des tarks allemands qui ont fait leur apparition au cours de la t ! bataille de dix jours : oqué ' — Lis tank<s allemands sont de trois dif-frise fêrentes espèces. f Dana la première catégorie, il faut pla-8ail- car les toura roulantes que l'ennemi a a en eapturé s lors des offensives anglaises ; la pris seconde espèse comprend des tauks de petit vo'uœe qui roulent sans bruit et sont lilité fortom«nt b indés et arméî de canons p«r-t pu. foctionn^s ; la troisième espèce comporte i les Isa « eairassés de terre ferme » et-sont des machines de guerre de grande capacité, réhi- ï Tandis que les tanks vottigeura ae me. comptent que 26 pieds de lmgueur et 11 pieds de hauteur, les < cuirassés » ont 45i/2 pieds de longueur et 13 pieds de largeur. * z*i~ i Leur armement consiste ea canons, en mitrailleuses et en lance mines. Ces der-tard nières armes augmentent considérablement la force de destruction de ces nou-cplo- veaux eogins. D'ap-ès ce que nous avons appris, l'éqai-ban- page de ces « cuirassés » peut s'enfermer hermétiquemént dans sa prison d'acier ™ Derniers Cemisnipés les BelligM i - ALLEMANDS Berlin, 3 avril (soir), int .V/ as Bien de nouveau sur le champ de ba-ia. taille en France. , Barlin, 4 avril. nd ris Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de bataille, l'activité com-ux bative s'est ranimée au Sud de la Somme. ^e" Aprèi une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a tea'é, au petit jour et i » dans l'après-midi, d'attaquer brusquement s le i de nombreuses reprises la hauteur lui i «t enlevée au Sud Ouest de Moreuil. ar- Les attaques se sont écroulées avec les pertes les pltis lourdes. Devant Yerdua ainsi que près du bois ral 4e Parrov, le violent oombat de feu s'est da maintenu en plusieurs endroits. 1 c8 Théâtre de la guerre à l'Est. lis- D'accord avec le gouvernement finnei», lie- des troupei allemandes ont pris pied sur le continent finnois. Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. { Der erste Generalqaartiermeister, . ' LUSENDORFF. lire fee- —<o»— en' FRANÇAIS Paris, 3 avril (3 h.). , . Sur le freat de la Somme et de l'Oise, , activité croissante des deux artilleries. ,ros î Au Sdd de Moreuil l'ennemi a prononcé ner une vive attaque contra no3 pasitions en- \ tre Morisel et Mailly R*ineval. que ! Repoussés par nos feux, les assaillants im- 3 n'ont pu prendre pied qu'en un seul point de nés lignes de défense. Une tentative ennemie au Nerd de . Rollvt a échoué sous nos feux. ter-" N jus avons exécuté dans la soirée d'hier une opération de détail sur les pentes au ur|e Nord du Piémont au cours de laquelle aos troupes ont élargi sensiblement lears positions et fait 60 prisonniers. aQt Rien à signaler sur le reste du front. idre Aviation. smi. Sans la journée du 31 mars et du 1" avril erie j nos escadrilles ont lancé 12.000 kilo^a de er.t. projectiles sur des voies ferrées et cantoa-'en- | nemeats de Ham, Thauny, Noyon ot ua orfl grand Incendie s'est déclaré é la garo de Chaulnes. Les cantonnements ennemis de la région 9 ]a de Roye ont été copieusement arrosés de ven- projectiles et mitrailléa nne Nos avions de chasse ont livré de nom-Sor- breux combats au cours desquels 6 avions is le ont été abattus ot 2 autres ont été détruits par les moyens de la défense antiaérienne, tout Paris, 3 avril (11 h.). 1 de Aucune action d'infanterie aa cours de taF® la journée. La lutte d'artillerie s'est maintenue as-sf y violente dans la régioû au Nord do gnee Montdidier notamment entre Demain et mé- Hangard en S interre. nis Jaernée calme partout ailleurs. les z; FHITZ ™ j LUNETTES a> PINOE-NEZ rail- I 82, rue Emile Cuveller r\ ■ m _ il ' Maison d'Optique de Namur. pour traverser les z>nes couvertes de nappes gazeuses. Les tanks forment une véritable escadrille de combat et se trouvent placés sous les ordres d'un major. » — Barlin, 2 avril. Les villes de Ham, Noyon, Nesle et Montdidier ont été évacuées par la population civile. Quelques habitants toutefois n'ont pas consenti a abandonner leurs foyers, et ceux-là en disent long sur les charmes de l'oeeopatien par les Anglaia. Pour obtenir des vivres, il fallait passer par leurs exigence?, et les pauvres gens n'hésita'eat pas à proclamer qu'ils étaient miecx traités et mieux nourris sous l'oc-cuoation allemande. Trois jout-s avant que la ville do lam subit l'aesaat final, ordre fut donné d'écarter toute la population civile L«s habitants furent embarqués dans des wvg'vsà b?stiaax, où on les entassa comme des harengs ea caque. Défense expresse était faite d'einporter qaoi que ee fût. A peine la ville fut-elle évacuée par la population, que les soldats anglais s'intro-dahirent dans les maisons et commencèrent un pillage en règle. Tout ee qui leur tombait sous la main rn était détruit et anéanti : les soldats se li-14 vrèrent à de véritables orgies, sans que l'autorité songeât un seul moment à intervenir. * L'orgie ne prit fin qu'à l'arrivée des Allemands Actuellement, Ham offre un spectacle l~ lamentable, mais la vieille cité n'a pas tant eu i souffrir du bombardement que des excès des ruffians anglais. Toutes le» portes et toutes les vitres soit brisés, les meubles et les coffres forcés et «démantibulés. Les débris jonchent les rues. tt" Ham étant le siège d'un eorps d'armés, e- les tre ipes allemandes y ont trouvé des il- f stocks considérables de vivras que les An-et | glais n'avaient pu détruire. *i — Berlin, 2 avril. Un Anglais fait prisonnier décrit comme es auit, le combat qui s'est livré près de la Somme dans le terrain qui s'étendait entre i les deux positions fortifiées : t — Lorsque l'attaque allemande a commencé, nous deviens être soutenus par des tarks; mais ils ne sont pas arrivés, ayant été détruits en chemin par l'artillerie [s, allemande. ur Puis, l'ennemi, qui noua a infligé de fortes pertes, nous a rejetés secteur par es secteur, et nous avons perdu ainsi nos mitrailleuses et nos canons. Nous réclamions des ordres au quartier ' général de la brigade, mais il nous fut impossible de le découvrir, car il changeait de place toutes les cinq minutes. Enfin, les Allemands nous ont obligé de fuir. Nos partes ont été terribles. se, , Un Discours du Comte Czernin cé m- Au eeurs de la réception d'aoe délégation du Conseil communal de Vienne, le itg comte Czarnin, ministre austro hoegreis [Qt des affaires étrasgéres, a prononcé ua grand discours politique. Il a dit entre , autres : — Je suis heureux de pouvoir vous parler longuement aujourd'hui de la situa-ier tion internationnale telle qu'elle se pré-au sente en ce moment. 108 Nous avons conclu la paix avec trois !>0" pays : la Russie, l'Oukraine et la Roumanie. Grâce à la paix avec la Roumanie la guerre se trouve virtuellement terminée dans l'Est. ril Cependant, avant de vous faire entrevoir les multiples conséquences et les avantagea >n- résulteront pour nous des trois traités Uft de paix, conclus à cette haure, je veux £e revenir un moment sur la réponse da président Wilson au discours que j'eus l'honneur de prononcer au sein de la R Commission des délégations autrichiennes le 24 janvier dernier. Dans un grand nombre de pay3, les dis-"Bl" eours de M. Wilson sont consilérés comme )Q8 des tentatives de séparer l'Autriche Hon-uts grie de l'Allemagne. Telle cependant n'est Q#- pas mon opinion. Ja me fais use idée trop haute de la de valeur politique du président des E'ats-UEts poar croire qu'il ait pu nourrir an semblable p-ojst. M. Wilson n'est pas ae l'homme certainement à se laisser éblouir et par ce projet malhonnête, et nous, de no?re cô'é, nous l'estimons trop pour le lui endosser de nropos délibéré. Non, M. Wilson n'a pas eu l'intention de séparer Vienne de Berlin. Il ne l'a pas ! 5? voulu, parce qu'il sait que cette entreprise est impossible. M-is M. Wilson s'est vlit, à juste titre, que Vienne constituerait un terrain propice pour y jeter la première semence d) £2 la paix générale. Il s'est dit que la monarchie austro-hongroise avait le grand bonheur d'avo'r à sa tête un monarque éclairé, qui veut sincèrement et loyalement la paix, mais que ce mosarque ne consentirait jamais à rompre avec ses alliés, ni ii ?e laisser imposer un* paix honteuse. Il sait encore que derrière l'Empereur et Roi se trouve t cinquante cinq millions d'hommes qui psrtagentses vues. M Wilson est convaintu que cette masse ir. d'hommes représente une farca avec laquelle il faut compter et que le désir loyal A et sincère qui aaime et réunit dana un même sentimant le souverain, les gouver-, nements et les peuples des deux Etats est ie nature à faire progresser l'idée de paix dont ie président des Etats Unis s'est fait ® " le champion. Avant d'entrer plus avant dans ces considérations, il me faut éclaircir un malen tendu. i et II a été prétendu que le président Wilson pu- était d*ji en possession de mon discours du 24 j snvier avant qu'il ne fût prononcé, paa Déjà M Wilson lui-même a déclaré et qu'on sa trouvait ici en présenee d'un i de ma'entenda. La véri-'é est que j'avais pris soin de ïser Mre télégraphier à Washington, p»r une •ens voie r on-offlciell? et d'un paya nmtr*>, 'e lent texte de mon discours 'oc- J avais des raisons de croire que ee texte serait en possession du président au im moment même eù mon discours serait :ar- prononcé. ibi- Par suite de certaines c'rcorataners il *a à n'ea fut pss ainsi des Le texte no parvint entre les mains de tait M Wilson que quelques jours plus tard. Cependant, le but que je pouriuivaia. à ' la Bavoir que le texte de mon disco ira par-tro- viendrait à Washington sans être tronqaé, tcè- était atteint, et qvelques jours de retard ' n'avaient, oa somme, aucune-importante, ain En répoase aa discours du président Wilsoa, je ae puia que voua déclarer que je m'estime heureux d'avoir été devancé par le chaaeelier de l'Empire allemand qui, daas son diaooara du 25 février, a accepté pleiaement et entièrement les qua-tro pointa fondameataax du programme do M. Wilsoa comme pouvant servir de base à des négaciatiena do paix géiérale. Les quatre peints fondamentaux de M. Wilson constituent, en effet, une entrée en matière propice poar entamer ces négociations.Le fait que le président des Etata-Ueis n'eat paa encore parvenu à convertir & ses idées s es propres alliés peat bous laisser asiez indifférents en ce moment. Cependant, je prends Dieu i témoin que cous avens fait l'impossible pour éviter la nouvelle offensive La respoasabilité en retombera sur l'Entente, qui a fermé l'oreille à nos propositions.M. Clémenceaa a, quelques temps avant le déclenchement de l'offensive à l'Ouest, fait tâter le terrain auprès de moi pour me demander si j'étais prêt à eatrer en négociations et, dans l'affirmative, sur quelles bases. Je me sais immédiatement mis en rapport avec Berlin et fait répondre au président du Conseil des ministres français que aot?s étions certainement disposés à entrer en nlgociaiioss et que, do aotre côté, neus n'entrevoyions aucan obstacle à la conclusion de la paix avec la France si elle, de son côté, renonçait à ses prétentions sur l'ATsaee-Lorraine. Sa réponse fut que sur cas bases toute négociation était impossible. Nous n'avioaa donc plas la liberté da ekoix. La bataille la plus terrible de l'histoire a donc commencé en France. Les troapes austre-hongroises et allemandes se battent coude à coude comme elle te sont battues on Russie, en Serbie, en Roumanie et en Italie. Nous luttoas unis poar la défeese de l'Autriche-Mongrie et de l'Allemagne. Nos armées démontreront à l'Entente que les aspirations françaises et italiennes concernant nos territoires re sent que des utopies dont la réalité se vengera terriblement.Quoi qu'il arrive, nous n'abandonnerons jamais l'Allemagne, comme l'Allemagne ne nous abandonnera pas. Oa est aussi fidèle à ses engagements dans la monarchie danubienne qu'en AllemagneNi l'Allemagne ni nous ae poarsuivona des buts impérialistes, m*)s nous march9-rons la main dans la main jusqu'à la décision finale, pour notre défense commune, pour notre indépendance politique ot l'avenir de aos peuples. En Roumanie. — Bucarest, 2 avril. M. Marghiloman, président du Conseil des ministres, et M. Arion, ministre des affaires étrangères, sont partis pour Jassy. — Berlin, 2 avril. Un grand nombre de partiea essentielles du traité de paix avec la Roumanie ont été paraphées. Oa pense que le traité sera signé vers ia mi avril. — larlin, 2 avril. De la « Tà?lfch«! Rundschau » : — L'Allemagne s'est réservé un avantage appréciable par la conclusion de la paix avec la Roumanie. II s'sg t, en l'espèce, d'un traité qui lui accorde, nour use durée de 69 ans. le droit - d'exploiter les champs pétrolifères de la (Roumanie sous la forme indirecte d'un monopole, avec l'exclusion de toute concurrence de la part d'autres pays. | L'Allemagne s'est assuré un droit â'oe-\ cupation du pays à titre de garantie pour î le privi ège qui lui est accordé, f Ce monopole constitue en somme, une à indemnité indirecte pour les frais de i guerre que l'entrée ea campagne des Rou-I mains a occasionnés aux Allemands. |DERNIÈRES DÉPÊCHÉS | Dépêches de l'Agence Wo'ff. (Service f particulier du journal) ? — Berlin, 4 avril (officiel). ■ Dans la Méditerranée occidentale, nos sous-marins ont coulé 7 vapeurs et 13 voiliers jaugeant ensemble tout au moins 25,000 tonnes. Dans les vapeurs coulés, tous armés et accompagnés, se treuvait le vapeur anglais * Clan Mac Doulall » (4710 t.), le vapeur italien < Mongasi > (1755 t.) et « Gricoli > ? (174S t.) ainsi qae l'aviso italien «Utrecht» (1397 t.) Ces voiliers étaient chargés de soufre, phosphate, minerais et «harben. — Amsterdam, 2 avri'. A l'occasion de l'extension de la limite d'âare pour le service militaire obligatoire ei Angl« terre, p'mieurs journaux aBglals exigent de nouveau d'étendre maintenant le service obligatoire aussi sur l'Irlande. Cepesdant, des organes libéraux tels la « Daily News », !e < Manchester Guardian » et le « Dafy Chronicle » s'expriment d'una manière très sceptique à propos de cette question. Us sont d'avis qu'il est impossible de briser la résistance des Sinn-Fein et des aatres partis nationaux. La Presse aiioniste propoae d'rccorder ane certaine administration indépendante à la « Home Raie » à l'Irlande en échange i» année. — N* 78 Le N° ±Q centimes Vendredi 5 avril 1918.

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