l+PUAlHJm n Annonces la lifme l.ll Ann. financ. (avi* i'ass. Je soc.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 > Faits divers fin » 1.25 Faits divers cor-ps » 1.50 Chronique locale » 2.00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOXJUKT-Ai. Qt/oxixttgav Adminiatration-RAdaollon : J.-S. COLLAÏID . 37, rueFosséc Fleuris, Namur Les Communiqués des Belligérants —-*0>— ALLEMANDS Berlin, 15 mai (officieux). Les batteries allemandes ent bombardé avec une effioaoité constatée le* mines de •reaay et de N«sjx, lea puits d'exploits tien de Grenay, ainsi que quelques autres mines. ANGLAIS Lendres, 15 mai (offleiel). Un coup de main tenté par l'ennemi hier soir au Nerd de L«ns a été repeussé. Au Nord^Est de Rabecq, neus avons eneore exécuté un heureux coup 4e main. L'artillerie allemande a été active la nuit dans les vallées de la Somme et de l'Ancre, au Nord de Béthupe et «dans le secteur de la forêt de Nieppe. Ce i&aJtia, 1* canonnwie ennemie est deveaue plus violente m Sud-Ouest de Morlaneourt et ap Nerd du Kflmmel. ITALIENS Rojme, 15 m*' (officie^. Sur le front de montagne, violent duel d'artillerie à certains endroits et activité des patrouilles. Nos batteries ont dispersé des détachements ennemis dans la vallée de Ganova et d'aptres détachements qui avançaient sur le meute Gorno, dans la Vallapsa; en outre, elles ont dispersé des travailleurs sur le Pasubio et touohé des trains dansia gare de Primolano, ainsi que du chMTOji sur la repte du col Gaprile et dans le bassin d'Alapo, Le leag de lfc Piave, la canonnade- ennemie a été aises violent® dana le secteur de Spresiane et daas le secteur de la côte. L'artillerie italienne a énergiqaenaeat répondu. Malgré le mauvais temps, nos aviateurs ent lancé 4 tenues d'explosifs eaviron sur les champs d'aviation enaemis établis dans lu vallée de la Piave. mwnM'VtÊKnMfrrm LA GUERRE SUR MER — Berlin, 15 iqti, On publie les détails complémentaires qui suivent au sajat de l'attaqae exécutée par un de nos seus-mariaa daas le. port de Carleforte (Sardaigne), le 29 avril, sous le commandement du a >pitaiue<-lieutenant Steinbaur. Celui ci est un de nos plus vaillants commandants de sous-marins et a déjà été déoeré de l'ordre Pour ie Mérite. Le eapitaine-lieuteaant Steinbaur soupçonnait que des vapeurs portant des cargaisons précieuses se trouvaient dans le pert de Car lofer te. — 1Sne expleratioa difficile et exécutée d'uae maaière particulièrement énergique lui ût reconnaître la présence daas ce pert dn vapeur aaglais < Kingstônian > (6,564 tennes brut), de deax grands emorqueurs de haute mer armés et de plusieurs autres navires. Par un faible clair de lune et un peu avant l'aube, ua seus-marin pénétra par le passage puissamment fortifié de San Pietre dans le pert de Carloforte et, met-tant eu ligae teutes les armes dent il disposait, il attaqua l'ennemi par surprise. Des torpilles furent lancées sur le « Kingstônian >, tandis que les remorqueurs étaient pris sous le feu des canons d'autres aous-aaariaa, Lea torpilles brisèrent le « Kingstônian » eu deux au milieu de formidables détonations.On vit peu après les remorqueurs, enveloppée. d'une fumée blanche, disparaître dana l'explosion du < Kingstônian ». Tandis que le sous-marin maosauvrait dans le pert pour détruire un schoener quatre-mà t s français, le jour ee leva. Lea batteries posté as au large de l'eatrée du port, sur l'île d'Anticee et la batterie du mêle de Carleforte aperçurent le soua-marin et dirigèrent leur feu sur lui. 11 y répondit à ceups de shrapnells. Sur la proue du « Kingstenian >, qui coulait, la canonnade fut aussi ouverte, mais rapidement étouffée par quelques grenades lancées par le sous-marin et qui exterminèrent les servants des canons anglais. Le sous-marin mit le feu au schooner quatre-m&ts français et se dirigea vers la aortie. A ce moment et en mime temps que d'autres voiliers, un navire à moteur se dirigea à toute vapeur hors du port intérieur et prit le sous-marin sous un feu rapide. Le navire à moteur tenta vainement de le torpiller et de l'empêcher de sortir du port. Taudis que ces faits se déroulaient, uae demi-dousaine de batteries postées sur les deux rives du part et composées en partie , de canons à tir rapide rasant et en partie d'ebuaiers* dirigèrent un feu de barrage aur le sous marin. Sana ê;re endommagé, celui-ci traversa la zone dangereuse et bien qu'il eût été pria une fois encore sous le feu d'uae batterie de canons et d'obusiers placée près du; cap Colonne, il parvint, après être resté durant un quart d'heure à la surface de l'eau, à plonger en dehors du port. Revenu à la surface en partant de Carloforte, le sous-marin livra ua combat d'une demi-heure à un navire de garde fortement armé et bombarda efficacement le poste de télégraphie aans fil et de signaux du cap Sperone, à l'île d'Anticce. A L'OUEST — Berlin, Il mai. Depuis qu'à la suite des importants succès que njus avons remportés en Flandre noas avons forcé l'ennemi à évacuer la kouele d'Ypres et que le territoire situé Immédiatement à l'arrière du champ de bataille ne se trouve plaa à la portée de l'artillerie ennemie, nous avens pu commencer à assurer le retour méthodique des habitants des Flandres dans leurs habitations pour autant que celles-ci n'aient pas été détruites. Le rapatriement ne peut se faire actuellement que dans une mesure trèi limitée, trop de villages et de fermes qui n'avaient pas même été occupés par les troupes allemandes ayant été détruits de fond en ctmble par le feu de l'artillerie anglaise. La violence du bombardement anglais ayant généralement empêché les habitants l'emporter leurs biens et ceux-ci ayant âté ensuite détruits par les Anglais, l'administration allemande est intervenue peur procurer aux rapatriés le minimum au moine de ce qui l?ur était absolument Indispensable. En Ukraine. — Klef, Il mai. Le gouvernement a défendu d'exporter Les métaux et le caoutehoue, soit Jiruts, soit ouvragés. De plus, les frontières de la Roumanie st de la Bassarabie seront fermées à l'exportation de. tous les produits eukrainiens, la Bessarabie ayant été annexée par la Roumanie et les rapports économique n'ayant pas encore été établis. Le « Kiaw.kaja Mysl »' apprend que le gouvernement russe des Soviets s'est déclaré prêt à faire toutes les concessions . possibles peur conclure la paix avec l'Ou-kraine, à condition que l'Oukraine exporte des vivres en échange de produits textiles et d'huiles de graissage. Le général Rogasa a été nommé ministre de la gperre. Les journaux approuvent la déclaration gouvernementale et estiment que l'heure n'est pas à la politique, mais au travail. Ils soulignent le- fait que le gouvernement n'a à tenir compte que de la seule puissance existant en Oekraine pour le moment, sans toutefois la désigner plus explicitera eut. — Kiew, li mai. D'après le « Kijawskeja Mysl », le transport de céréales par las payaaaa vers la. eôte de la mer Noire devient plus importait.Dans les ports de Skadef et de Sharly, M,MO pou4s de céréales soat déjà arrivés et 1 millioas de peads sent encore en route. Les paysans ent envoyé 19i,M0 pouds de céréales à Berdiansk et l'expédition de ces quantités pour Odessa eat imminente. — Stockholm, 15 mai. Le Baréta de correspondance oukrai-nien reçait de Klef cenfirmation officielle do la mort du général Kornilof, qui a été tué p&r un éclat d'obus au cours des combats livrés le 13 avril près d'Iékateriaos-lavr.la Japaa. — Londres, 15 mai. Oa mande de Tokio au < Times » que les délégués japonais qai ont parcouru la Sibérie sont retournés à Tokio pour renseigner 1e gouvernement sur la situation dans ce pays. Ils sont d'avis qu'il n'est pss possible de tolérer plus longtemps l'état de choses actuel. D'après un second télégramme de Tokio au « Times », le marquis Cato aurait déclaré au coura d'un discours prononcé à l'assemblée du parti Konsei-Kai, à Nagejo, que dans la question sibérienne il fallait en tout premier lieu tenir, compte des intérêts japonais et que la politique japonaise ne devait paa itreinfluencée par les t «aux dos autres puissances. Le marquis CauA déclaré ne pas comprendre la néeaasité d'uae expédition japonaise en Sibérie, si ee n'est peur la défense des intérêts propres du Japon. En Angleterre. — Londres, 15 mai. , M. Austin Chamberlain s'est exprimé ea ces termes dans une réunion tenue à Londres : — Nous sommes engagés dans une lutte gigantesque. Dans oette lutte, il peut se produire des accalmies, mais tous les peuples des paye alliés ont pour devoir d'imposer les plus lourds sacrifices à leurs armées- Le gouvernement aaglais n'est paa opposé en principe à la conclusion de la paix, mais il eat parfaitement inutile de parier de paix- avant que la grande lutte qui est eagagée en ee moment ne soit terminée et qu'une déciaiea soit iatervenue sur le champ de bataille. — Berne, 15 mal. On mande de Londres : — Bien que le gouvernement britannique, il y a quinae jours, eut appelé sous l les drapeaux les hommes âgés de 43 et de 44 ans, les hommes de 45 et 46 viennent à leur tour de recevoir leur billet de mobilisation.Bn Rasai*. -t Paris, 15 mai, L'Agence Hava» appread de Meaceu que M. Léainei a deaaaadé télégrapbiquemeat à toutes les ergaaisationa de ravitaillement du pays d'envoyer d'urgence dea vivres à Pêtrograd, où la situatioa eat effroyable. — Moscee, 15 mai. Le I mai, le Conseil dea commissaires du peuple a décidé d'abolir le droit de succession.Aprèi la mort du testataire, les propriétés mobilières et immobilières devieaaeat propriété de l'Etat. — Pêtrograd, 15 mai. Un combat entre bolcheviste» et anar- Derniers ComiBcipés des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 17 mai. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Uo moniteur ennemi a canenné Ostende et infligé de pertes considérables à la population civile. Sur }es fronts de bataille, l'activité de feu n'a été plus intense que dans quelques secteurs. Une vive activité de reconnaissance se maintient. En repoussant de puissantea charges anglaises au Nord de la Soarpe et près de Beaumont Samel ainsi qu'à l'occasion de progrès entrepris couronnés de succès au Sud d'Àïras, nous avons fait des prisonniers.Rien de notable sur le reste du front. Hier, nous avons descendu 18 avions et 1 ballon capitf ennemis. Le lieutenant Loavenhardt a remporté sa 22*, le lieutenant Wiadisch sa 21* victoire aérienne. Der erste Generalquartiermeister, LUDENDORFF. —- <o»— FRANÇAIS Paris, li mal (3 h.). Lutte d'artillerie danste secteur Hailles-Castel un coup de main ennemi à l'Bst do Montdjdier a échoué sons nos feux. Nos patrouilles opérant au Nord de l'Ailette ont ramené des prisonniers. Bien à signaler sur le reste du front. * e e Paris, 16 mai (11 h.). Paa d'action d'Infanterie. Activité marquée des deux artillerlea au Nord et au Sud de l'Avre. Jourrée calme sur le reste du front. Aviatfon. Bans la journée du 15 mai, notre aviation de ohasse, favorisée par le beau temps, a été extrêmement active. Dix sept aviens allemands ont été abattus par nos pilotes, et un dix huitième par les moyens de la défense antiaérienne. Bn outre, quatre ballons captifs allemands ont été incendiés. • m Armée d'Orient. Paris, 15 mai. Actions vires et réciproques d'artillerie dans la région de Doiran et vers le Skra vli Legen. Activité plus faible d'artillerie sur le front serbe dans la boucle de la Cerna et vers Monastir. Malgré le temps défavorable, l'aviation britannique a bombardé des dépôts dans la région de Sérès et obligé deux appareils bulgares à atterrir désemparés dans leurs lignes. FRITZ LUNETTES «< PINCE-NEZ 82, rue Enfiile Cuvsllsr SEULE Maison d'Optique de Namur. ehistes a commencé hier daas les rues de Moscou. Les troupes des Soviets ont cerné les bâtiments occupés par les anarchistes, y compris leur quartier général établi dans l'ancien club des Marchands, à la façade duquel avait étA arboré un drapeau aoir arec l'inscription < Anarchie ». Sommés de se rendre, les anarchistes se sont défendus. Ils se soat servis de canons, d'automobiles blindées et de grenades à main. Boa combats identiques se sont livrés dana d'autres quartiers de la ville. Après avoir été bombardés durant une demi-heure, les fédéralistes anarchistes ont hissé le drapeau blanc. Lea pertea des deux cités ne sont paa eneore connues. Bu cordon de cauona protège le Kremlin, où siège le commissariat du peuple. Aujourù hui à midi, les combats duraiont toujours. An Cancaa*. — Constant] nople, 15 mai. L'Agence Milli annonce que les délégués du gouvernement des populations autochtones du Caucase septentrional ont adreasé une note à tous les gouvernements par laquelle ils annoncent qu'une assemblée nationale a été élue qui, dans sa réunion de septembre 1917, a décidé de grouper les autochtones en république. Le pouvoir exécutif a été remia entre les mains du gouvernement dont le soussigné fait partie. Vu l'anarchie qui règne en Russie, le gouvernement du Caucase septentrional, faisant usage du droit reconnu aux peuples-par le gouvernement de Pêtrograd lui-même, de disposer d'eux-mêmes, a décidé ee qui suit : 1. Le Caucase septentrional se déclare séparé de la Russie et formera un Etat indépendant; 2. Le territoire du nouvel Etat aura au Nord les mêmes frontières géographiquea que les départements et provinces de i)oghestan, Terck, Stawropol, Kuban et la mer Noire. 3. Les soussignés, délégués plénipotentiaires ont été chargés do porter cette délibération à la connaissance de tous les gouvernements. Abdulmesehid Tsehermojen, Haider-baeztovr.■n Finlande — Baenos-Ayres, 15 mai. Le gouvernement argentin a reconnu l'indépendance de la Finlande. — Stockholm, 15 mai. Le « Svenska Dagbladett » annonce que le consul britannique à Helsingfors a fait savoir qu'après l'accomplissement des conditions posées par l'Angleterre, son gouvernement était dispesé à envoyer M. Montgomery ftrowe comme chargé d'af-f «ires en Finlande. — Stockholm, 15 mai. D'après une information de « Nya Dag-ligt Allehanda », le gouvernement suédois aurait décidé de retirer, jeudi, la moitié des effectif! suédois qui se trouvent eneore aux îles d'Aland, et se composant de 360 hommes. A la date du 25 avril, le docteur Ayl-ling, délégué de la population des îles d'Aland, a manifesté sa reconnaissance aux troupes allemandes d'occupation et a exprimé le regret de la population de voir retirer les troupes suédoises. — Stockholm, 15 mai. Le «Svenska Dagbladet» apprend d'Hel-singfors que des personaalitéa éminçâtes de tous les partis bourgeois ont lancé un appel à leurs concitoyens. Elles s'attachent aurtout à démontrer que l'intérêt supérieur de la Finlande, la con« aolidation de son régime iatérlear aussi bien que son prestige à l'étraager, exigent que le peuple se prononce pour la consti-tution d'uae monarchie. L'argument principal qu'ils font valoir consiste dana le maintien des boaaes relations indispensables avec les Puissancea centrales. En Amérique. — Washington, 15 mai. Le secrétaire d'Btat Mae Adoo a approuvé un prêt supplémentaire de 200 millions de dollars à l'Angleterre, de 109 millions de dollars à la France et de 10i millions de dollars à l'Italie. Le total des avances faites à tous les Alliés s'élève ainsi à 5,764 millions de dollars. — Zurich, 16 mai. On mande de Paris que l'état de aiège a été déclaré au Canada français. Le motif s'en trouve dans le fait qu'à Québec, une véritable bataille s'est livrée entre la population surexcitée et les militaires.D'après des nouvelles de source autorisée, la foule était méthodiquement groupée en bandes de mille hommes chacune qui étaient tous armés de fusils et de rfvolvers et commandés par un chef commun. La bataille principale a mis tout le quartier des afiaires en déroute pendant trois jours et trois nuits. Le premier jour, des soldats rapidement amenés sur les lieux avaient réussi à disperser les révoltés, mais, dès le lendemain, les troubles sont redevenus plus violents. Les magasins d'armes ont été pris d'assaut et toua lea fusils, revolvers et muni-tiens ont été enlevés. La foule s'est ensuite rendue devant l'arsenal pour libérer les révoltés arrêtés la veille. Un dépôt de beniine a été incendié. Lorsque la cavalerie est intervenue, une bataille en règle s'est livrée, au cours de laquelle un grand nombre de personnes ont été tuées. Les compagnies de mitrailleuses ont pris position dans les rues principales. La cavalerie a attaqué sabre au clair. Les militaires ont été reçus par des salves de fusils et de revolvers et par une grêle de cailloux. Un combat acharné s'est engagé. Les rues des quartiers des affaires de Québec offrent l'aspect d'un champ de bataille. Le gouvernement croit à de nouveaux combats et concentre de plus en plus de troupes dans la ville et les environs immédiats. En France. — Paris, 15 mai. Le gouvernement a mis à la disposition du oommandant en chef de l'armée tous les ouvriers aptes au service des classes de 1910,1911,1912, ainsi que eeux.appar-tenant à certaines parties de la classe de 1909. Il sera tenu compte dans une certaine mesure du temps passé au front et des blessures reçues. Le bruit d'après lequel les ouvriers renvoyés à l'armée seraient remplacés par des Américains est absolument inexact ; sous aucun prétexte, les ouvriers français ne seront remplacés dans les usines par des ouvriers ou des soldats étrangera. — Milan, li mai. On mande de Paris au < Giornale d'Ita-lia » ; — La nouvelle Conférence des Alliés se réunira pendant la première semaine de juin. Bile aura à examiner la question de l'exten»ien du service obligatoire aux colonies des pays de l'Entente. Se l'avis d'hommes d'Etat compétents, la paix serait plus éloignée que jamais eu ce moment où l'unité de commandement et la mise en ligne complète des troupes auxiliaire des Alliés commencent. — Paris, 15 mai. La « Victoire » annonce que le gouvernement a réparti les soldats des divisions russes par toute la France et a essayé de les employer aux travaux agrioolea. A peu d'exceptions près, les Busses refusent de travailler et causent partout des déaordres; la population réclame l'éloigné-meut de ces éléments indésirables. — Paris, 16 mai. La Chambre a discuté hier les restrictions apportées dana la consommation des vivres. Le ministre du blocus a dit qu'il était impossible d'augmenter lea stocks en France par des importations ot le ministre iu ravitaillement a déclaré une lois de plus que sa tâche était fortemeat entravée par le manque le tonnage. La Chambre a voté un ordre du jour Invitant le gouvernement à saisir systématiquement le bétail, à l'exception des bêtes de trait. — Paris, 16 mai. Les journaux de Paris publient un long compte rendu de l'interrogatoire subi hier par M. Caillaux, devant le tribunal de guerre. Une foule immense se pressait dans l'enceinte réservée au public. M. Caillaux avait l'intention de pronon-eer un grand discours pour défendre sa pelitique, mais on l'a prié de ne pas sortir des faits sur lesquels devait porter son interrogatoire. M. Caillaux a toutefois mis l'occasion à profit pour déclarer qu'en sa qualité d'homme politique il considérait de son devoir de prêter son attention à des possibilités de paix. Au cours de l'interrogatoire, il a déclaré que depuiB le début de la guerre il n'avait jamais donné un centime au < Bonnet Rouge », mais qu'en iemps de paix il avait un jour donné 40,@@0 Irancs, à un moment où il devait défendre son propre honneur et celui de sa femme contre une infâme campagne de Presse. — Berne, 15 mai. Il appert des débats du procès du « Bonnet Ronge » que le gouvernement français malgré les protestations de l'opinion publique en Suisse, a envoyé le commissaire de police Faraline à Genève .peur y procéder à des enquêtes. Le « Journal de Genève » écrit que de même à Berne des policiers français se sont livrés à des enquêtes. Les journaux suisses protestent contre ces manœuvres. Le « Neue Zeitung » de Zurich assure que des faits pareils se sont produits à diverses reprises à Genève et l'« Intelligenz-biatt » de Berne exique que les autorités y mettent un terme et que, le cas échéant, les policiers qui se livrent à ces enquêtes soient tout simplement incarcérés. — Paris, 16 mai. Le Conseil de guerre a prononcé les condamnations suivantes dans l'affaire du < Bonnet Rouge » : Duval est condamné à mort, Cdarion a 10 ans de travaux forcés, Landau à 8 ans de travaux fer«éi, Goldski à i ans de travaux forcés et à la dégrada* tion militaire, Joucla à 5 ans de travaux forcés, Leymaire à 2 ans de prison et 11,000 franes d'amende et Yercaasen à 2 ans de prison et 5,000 franoa d'amende avec sursis. — Paris, 15 mai. Le « Jearaal » annonce que les distillateurs de Dijon ent décidé d'arrêter leur fabrication pour la durée de la guerre, à raison du manque do sacre et d'alcool. DIfEOHâ» BIVÉfir — Berlin, 16 mai. La < ftaiette Générale de l'Allemagne du Nord » écrit aeus le titre < La Pelitique impériallate de M. Poinearé » : — Malgré les préeatiens prises, on a appria qu'un document important dont M. Clémenceau n'a pas parlé dans ses révélations, avait été soumis à la Cemmia-sion des affaires étrangerea de la Chambre française. Il s'agit d'une lettre adressée par le président de la République au prince Sixte de Bourbon Parme, daaa laquelle M. Poin-caré estime insuffisante la rétrocession de l'Alsace-Lorraine à la Fiance et demande le rétablissement des frontières de 1814, avec la rive gauche du Rhin, c'est-à-dire qu'il se place au point de vue du 'traité aecret conclu avec la Russie. On appread biea d'autres choses eacore au sujet de la politique personnelle du président Poinearé dans cette affaire. 11 aurait notamment caché soignease-meat la correspoadaace échangée avec le président Wilson et avee Kerenski. Le gouvernement belge aurait tout ignoré de cette démarche Importante. C'est affaire au peuple français de s'expliquer avec ses gouvernants. Cependant, les délibérations de la Commission française neus fournissent une preuve de plus du caractère annexionniste de la politique française. Elles nous indiquent la raison de la continuation de la guerre et comment on conçoit chez nos adversaires la liberté du droit et de la démocratie. PEBUEBES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). — Berlin, 17 (officiel). Nos sous-marins de la Méditerranée ont 4me anale, — N* lié Le N° : dLO centimes Samedi 18 mai L91&.

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