L'écho de Sambre et Meuse

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08 oktober 1918
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s.n. 1918, 08 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5m6251gn3x/
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PRIX DES ANNONCES : Vnnnonces l;t ligne, fr 0.50; — A un rinanc. (avis d'ass. de soc ), !<i ligne fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne fr- 1.00 Faits divers fin), la ligne fr ! 25: -11divers (corps la ligne, fr < 50; hr.>n locale, la ligne le. 2.00 I ''in; - \id' 'a !ig , V. 2.00 «lmini»tr«4io». et Rédaction i7-3'i rue Fosses-Fleuris, Nnwur ïn>naiu 4i H à 1 h. w de 3 a $ h Les articles u «ngAgent que leurs auteurs, mftttuw rrts non insérés ne sont nas rendus. PRIX DIS ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.i0 — 3 mois, fr. 7.5( f.es demandes d'abonnement son! reeue'- HxcliisivcmeçlqMr les bureaux t IISs (,'■ u>ur» des j,osie? Le s réclamations concernait les abonnements doivent être adresse! exclusivement aux bureaux de ' poste i J.'-§. mm, SMsr-frfiMlK La * Tribuns Libre est laroemetti UNE VOIX FLAMANDE UNE VOIX FLAMANDE Nous ci oyons intéressant pour nos lecteurs le vibrant article suivant, 'publié par le célèbreleader flamingant Aug. Borms, dans le « Ylaamsche Nieuws » ; Dans la réponse du gouvernement du Havre aux propositions de paix que le beau-frère de notre reine, le comte bavarois Tôr-ring, a remises en mains propres à la Belgique, nous lisons ■ qu'une des conditions ^ laquelle s'attacherait l'Allemagne, est, que 1' « amnistie s'étende aux citoyens qui ont aidé aux plans de 1' ennemi », ce qui signifierait, ajoute le Havre.que l'Allemagne veut imposer un acte de sujétion au gouvernement belge. Cette proposition, Reuter l'exprime insidieusement comme suit : « La Belgique doit accorder une amnistie aux gens qui ont travaillé pour l'Allemagne dans la question flamande. ». Par conséquent, ceux qui ont trafiqué avec l'ennemi, même en matières de guerre, ou qui ont travaillé pour lui dans ses industries et qui ont ainsi empoché des gains et des dividendes énormes, tous les exploiteurs et accapareurs de la guerre seront considérés comme n'ayant pas servi l'ennemi et comme n'ayant pas commercé avec lui. Le bouc émissaire sera tout simplement, selon la fable fameuse Où les plu- puissants jettent la faute de la peste sur les plus faibles : ...<•• Le maudit flamingant. Ce pelé, oe galeux ce méchant régimbant.» Exiger son droit flamand! Que pensez-vous d ■ t c? Et cela, en l'absence de la belle-mère Belgique? Non, la mort seule peut laver ce méfait et les toutous belges exigent du sang flamingant. Et bien nous sommes prêts à le leur donner, s'il le faut, mais à haut prix ! n'est-ce pas hommes de l'Yser, gaillards des camps et membres de nos Gardes flamandes ? Le Bureau-v\ olff à annoncé, concernant la déclaration du ministère du Havre, que le ' gouvernement allemand n'avait fait aucune offre de paix formelle au gouvernement belge. Nous, activistes,nous pouvons -ajoutée-qjie nous n'avons donné ordre à personne à qui que ce soit, de demander une amnistie pour nous, et que nous ne pensons pas'le moins du monde à la demander. Pour nous, le gouvernement du Hâv.c est devenu l'archi-ennemi depuis qu'il nleva le gagne pain au poète De Glercq el au Dr. Jadob pour leur flamingantisme, qu'il déblatéra l'Université flamande et qu'il abolit les décorations de ses professeurs, qu'il bannit le prêtre Van der Meulen et qu'il opprima d'une façon • cruelle nos jeunes héros du front « parce qu'ils veulent être flamands », depuis qu'il annonça officiellement qu'il démolira l'œuvre de flamandisa-tion au fur et à mesure que le territoire sera libéré (?) ! Nous ne reconnaissons plus ce gouverne ment et nous ne pouvons donc plus lui demander le moindre pardon. On ne demande pas pardon à son ennemi inné : on se bat 'usqu'au bout avec lui et si l'on mord la poussière, il ne reste plu§ qu'à subir le #Vae Vietis ». Assurément, nous n'avons aucune amnistie à demander à personne. Nous n'avons fait le mal ni devant Dieu ni devant notre conscience Notre seule «faute» est d'avoir placé la Flandre au-dessus du Havre et malgré tout de rester fidèles i notre patrie flamande. Certes, nous le savons, rions ne nous le sommes jamais caché un instant : quand il y a près (le quatre ans, nous avons entrepris la lutte à vie ou à mort pour servir la Flan- j dre avant tout, nous savions que notre con- i duite serait laxée de haute trahison à la ! patrie pir notre gouvernement et sa clique j fransquillonrre. Et nous savons que si jamais nous tom- ■ bions dans ses grilles, nous payerions terri- . blement notre fidélité à notre mère la Flandre. : Mais cela ne nous a jamais" elïrayé un instant dansnotream ur flamand du peuple et de la patrie et cela nous l'avons aussi déclaré avec calme à quiconque a voulu l'entendre, entre autres au substitut Parmentier quand le 8 février dernier il vint faire des arrestations par ordre des messieurs du Havre. Pour commencer cette lutte, il fallait un grand amour pour la Flandre et une volonlé inébranlable : c'est chez les 9/10 des passi-vistes le manque de ces deux choses qui les a tenus à Pécari. Leur rôle est certes facile : si ça réussit, ils savent que nous ne les repousserons pas; subissons-nous la défaite, ils peuvent tôu-jours nous renier et dire : « Non novi...! » Très habiles, certes. Mais pourront-ils témoigner en conscience qu'ils se sont acquittés de leur devoir envers la Flandre ? De nous il peut arriver ce qu'il veut, nous avons fait jusque maintenant ce qui était humainement possible pour sauver de la décadenc notre peuple el notre pays flamands de celte terrible guerre mondiale, déet.aînée p.'ir la soif de pouvoir des grands. Nous ne fîmes jamais rien contre la Flandre, nous travaillâmes seulement en commun avec l'Occupant la où l'intérêt de la Flandre l'exigeait., nous ne sei-imes jamais el ne servirons jamais les plans allemands, mais les plans purent. nt flamands. No s ne sommes avides ni d'argent ni d'honneur : je suis aussi pauvre qu'avant la guerre, tous ceux qui me connaissent le savent et j'ai plus qu'alors de grands soucis ! pour entretenir ma nombreuse fami le On doit nécessairement dire du poste que meconfiènnt les flamands: que c'est plus une charge qu'une place d'honneur, bien que la ferme confiance de mes compagnons de combat, m'honot > beaucoup D'antres autour de nous, qui firent du patrio-iardisme- à bon marché, nous les avons vus •devenir riche- ou acquérir une popularité malsaine en suscitant des passiom basses chez la masse atteinte du mal de la guerre, c mine quelques prédicateurs ont coutume de le faire chaque dimanche à l'église — le temple de la paix j ourlant — certainement Mir un -signe d'une autorité supérieure. Frans'quillons et passifs n'avaient qu'à se laisser emporter par le courant. Nous, au c ntraire, nous avons dû naviguer longtemps avec des forces bien chétives contre un formidable courant de haine et de calomnies, mais nous avons tenu bon en dépit de lout ! Et depuis plusieurs mois, malgré les c an-ces alternatives de la guerre et les moyens méprisables que nos ennemis emploient continuellement, la marée est en train à changer complètement et nous avons comme 'jladstone disait un jour « the Jlowing tide v\ith us » la marée avec nous, la marée montante qui bientôt entraîne tous les obstacles. Une dictature franco-anglaise peut seule arrêter notre mouvement populaire : c'est à cela aussi qu'aspire la contre-parti. Si Te vœu patriotard s'accomplit, alors nous continuerons à faire notre devoir et à r.ous défendre jusqu'au dernier souffle. El si nous tombons, nous tomberons avec honneur? Cela nous pouvons vous le promettre, lâches fransquillons ! Dr. Aie. BOB'- . DÉPÈCHES DIVERSES Copenhague, 4 octobre. -- La «National Tidende» apprend de Londres que le gouvernement bri anni-que aurait di claré, à la suite d'une nouvelle d'après laquelle le pavillon anglais aurait été hissé, au >pit^-berg, qu'il ne se propose pas d'apporter un changement dans le statut international de ce pays * » ¥ Washington, 4 octobre. — La proposition de loi tend int à accorder le droit de vote aux femmes n'a pas réuni, au Sénat, la majorité des deux tiers qui est nécessaire pour modifier la Constitution. 4 * Bucarest, 4 octobre. — I a Chambre roumaine a décidé, p*r 85 veix contre I, l'arrestation préventive du ci-devant ministre de l'agriculture d ns le cabinet Bratianu, M. Constantinescu. On mande de Jassy que l'ordre a été donné de l'arrêter immédiatement. * ■ * Amsterdam, 4 octobre. — L'« Algemeen Ibndels-blad » annonce qu'une tension s'est produ te ces derniers jours dans les Relations commerciales entre les Pays-Bas et la Suisse : l'exportation des miclii es suisses est suspendue et l'importation des textiles le \ sera probablement. « * New-York, 4 octobre (Reuter). =i Aujourd'hui matin une explosion a eu lieu dans les installations de chargement des grenades près de Morgan à New-York.La secousse a été ressentie sur une vaste distanceLa plupart des employés ont réussi a échapper, mais nombreuses mtivs p",soi>ri>'s ont disparu. D'autres iusta-lations de munitions la s 1e« nvi-rons sont menacées par les étincelles, qui volent, et les autorité- ont o 'donné l'év cuation de toutes les villes dans un rayon de 10 milles de Morgan. Le feu a été si intense que les pompiers 't les troupes auxiliaires volontaires n'ont pas réussi à s'a 'procher de Mo gan. On a enfoui en toute hâte des tonnes d'explos'fs formidable, 60,000 liai itants s'enfuient de la région. Les rues sont bondées do réfugiés et de voitures, emportant les blessés. Les explosions, qu'on a entendues à New-York, avaient le roulement d'une bataille d'artillerie. * • • Munich, 4 octobre. — Le mariage du prince héritier Rupprecht de Bavière aura lieu, dit-on, vers la mi-novembre au château de llehohenburg, près de Tolz, où la famille grand-ducale du Luxembourg arrivera au début de novembre. » ¥ Berlin, 4 octobre. — Le « Berliner Borsen Zei-tung » croit savoir que M Soif, secrétaire d'Etat des colonies, prendra la direction du département des alfaires étrangères. F et C3-»ierr© isvjir Mer Berlin, 4j octobre. — Un journal portugais publie l'information luivante : — Le 17 septembre, à minuit, un sous-marin allemand a fait son apparition près de Porto, » "2 milles marins au Sud-Ouest de Leixas. a ouvert le feu contre le vapeur « Piima Ho>.a, » qui se trouvait à proximité ' u mole méridional, et l'a coulé. La veille, le va' eur « llesertas », l'ancien vapeur allemand « Hochfeld (3,889 tonnes brut), qui av.ut échoue en1916, p-ès u'iltawa, à la côte de Leixas, mais était à peu près préparé et qu'on croyait pouvoir utiliser bientôt, a été bombardé par un sons-marin allemand. Amsterdam, 3 octobre.— Le chalutier néei landais « Il dder Xll » a touché ui e mine et s'est perdu corps et b ens. Londres, 4 octobre. — L'Amirauté annonce qu'à la suite d'une collision avec un navire marchand une canonnière anglaise a coulé. I officier et 52 hommes manquent à l'appel. erlin, i octobre. — Dan^ une déclaration qu'il a faite 1 27 septembre, le ministre de la ma ine en Fra ce a re onnii que le tonn'ge p> rdu p ir l'Entente pendant le mois 'd'août 1918 dépasse sensiblement celui pe1 du en juillet, qj:i déjà était supérieur à i.'lui perdu en juin. ugmen'lation 'des pe> tes est assez sensible : elle atteint 16 p. c. I Hll I11 1 I i II < 11M il'|i'il1 HMHil'l1 ■ 1 » ' i'HltW'l HHfllI'IH'Md W'MWl'IW I H 1 II hl 'il i 'i 'ill i'iW "» 1 H II >' 't 1 i'l 'If 1 COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Smibre et M nue » publie le communiqué officiel allemand de midi et le è*rntw fmmunvfuî d«uze heures avant Us autrts journaux i • offiiMiiiqiés In P»im*sfts Ceifrsies Berlin, 7 ectQ.bre. Des attaques partielles au Nord de Saint-Quentin et des attaques violentes en Champagne et entre les Argonnes et la Meuse, de la part des Américains, ont été refoulées. * ¥ Berlim, 7 ectolire. Théâtre de la guerre * l'Ouest. Groupe d'armées «U Irenpri** Rupprecht de Bavière. En Flandre et devant Cambrai, journée calme , Groupe d'armées du général ven Boehn Au Nord de St-Queniin, les graves combats perdurent presque sans relâche depuis la mi-septembre. Malgré la fréquente mise en ligne de forces fraîches, l'ennemi n'y a pu obtenir aucun résultat nctable. Hier .aussi, les charges qu'il a effectuées dans la matinée au Nord de Le Catelet et des deux côtés de Uesdias et au courant de l'après-midi sur un large front au Nord de .St-Quentin, «esont écroulées. L'adversaire gagnant d'abord du terrain sur les bords du canal de la Somme dans la direction d'Essigny le-Petit, a été repoussé de nouveau-mr Remaucourt par des contre-attaque* couronnées de succès et des entreprises nocturnes. Groupe d'armées du Kronprinz impérial îiier. l'ennemi a suivi vers nos nouvelles positions sur l'Aisne et la Suippes, entre Pontavert et Bacarcourl et les a attaquées à plusieurs reprises. Des rombal se sont développés près de Pont / >rt et Berry-au-Bac, de part et d'autre de la uite fteims-Neufchatel et à proximité de reOHrt. L'ennemi a été refoulé partout. En plusieurs endroits, de petits détachements e sont maintenus sur la rive septentrional de la Kuippe. Sur 1' \rnes et à l'O lest de Saint-Elienne, l'advei lire; a attaqué avec les forces supérieures.Ici aussi, se» charges se sont écroulées grâce à nos contre-poussées. Sur le 'ronl de bataille en Champagne, hier, le calme s'est fait après des combats acharnés de !0 ours. A l'Est de Saint-Etienne, près d'Orfeuil et Autry, nous avons refoulé des attaques partielles et en de nombreux endroits du reste du front de plus fortes poussées de l'ennemi Groupe d'armées du général von Gallwitz. Entre les Argonnes et la Meuse, les Américains ont poursuivi leurs violentes attaques. Le régiment d'infanterie, portant le nom du général feldmaréchal von Hindenburg, qui Uéjàà l'Ouest de la Meuse avait contribué d'une manière décisive à empêcher la percée ennemie par sa défense heureuse et ses attaques, a rejeté l'ennemi sur les hauteurs à l'Est de l'Aisne. À cette occasion, le soldat de première classe Kleinowski s'est tout particulièrement distingué Hier aussi, de pari et d'autre, l'ennemi s est acharné tout spécialement contre nos lignes de la route conduisant de Champentry sur Romagne * Les régiments alsaciens-lorrains et west-hhaliens qui y combattent depuis quelques jours ont fait complètement avorter l'assaut plusieurs fois répété de l'adversaire. Une fois de, plus, les Américains ont subi les pertes les plus lourdes. Berlin, 5 octobre : Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 23,000 tonnes brut, dont deux vapeurs-citernes. Berlin, 6 octobre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Bupprecht de Bavière En Flandre et devant Cambrai, journée calme. \ive activité de reconnaissance sur tout le front. . Groupe d'armées du général von Boehn L'avant-dernière nuit, nous avons évacué le saillant de ■ os positions entre Grèvecœur el Reaurevoir passant le long du canal par B mteux-Le-Catelet. Nos troupes qui y combattent ont occupé des positions situées plus en arrière. , Entre Le Catelet et la région au Nord de Saint-Quentin, les Anglais ont poursuivi leurs charges. Bea revoir et Montbrehain sont restés entre leurs mains. IJ.îns les ai t'e- secteurs, leurs efforts se sont brisés d v nt nos lignes. Au cou's des combats de Beaurevoir, le56"régi-*ent il infant"] i de réserve, commandé par le major von Loebecke, s'est tout particulièrement distingué. G >upe d'armées du Kronprinz Impérial Près du Chemin des Dîmes, de nouvelles attaques franco- talienncs ontét- repou^sées. , En ^continuant nos mouvements commencés le 3 octob i . i l'K-t de, Il i . s et des deux côtés de la Suippes, l'avant dernière nuit, nous avo <s également évacué nos postti ns de Brimont et Berru et Occupé des lignes plus en arrière. L'ennemi a suivi dans le courant de la journée. Au soir, nous nous sommes trouvés sur la Suippes, des deux côtés de la route Reims-Neufchâtel, près de Lavannes-Epoy-Pont-Faverger et sur l'Ai nés tout en maintenant le contact combattif avec lui. Entre la route conduisant de Sommç-Py vers le Nord et à l'Est de Liry, les Français et Américains oat de nouveau attaqué avec des forces puissantes. Après rude combat, nous avons complètement maintenu nos positions. A cette occasion, le 65^ régiment «l'infanterie wesphalien et 149e régiment d'infanterie de la Prusse Orientale se sent particulièrement distingués. La 199e division d'infanterie a rejeté à plusieurs reprises l'ennemi déclanehant 15 vagues successives contre la butte de Liry Une part prépondérante à la défense heureuse est dûe au lieutenant Markock, commandant une compagnie du 357e régiment d'infanterie. L'adversaire y a subi des pertes Tes plus lourdes. A la lisière Ouest des Argonnes, des attaques partielles de l'ennemi se sont écroulées. Groupe d'armées von Gallwitz Entre les Argonnes et la Meuse, les Américains ent poursuivi leurs fortes attaques. A l'Est d'Exermont, ils sont parvenus à pousser jusque sur la hauteur boisée se dressant à peu près à un kilomètre au iNord de la localité. Ici, ses nouvelles attaques déclanchées dans le courant de l'après-midi, se sont brisées. Des deux côtés des routes reliant Charpentry et Romagne, d'autres charges se sont également écroulées devant les lignes de régiments de l'Alsace-Lorraine et de la Westphalie. Plus a l'Est, l'ennemi a fait irruption dans la forêt de Pays; partout ailleurs, il a été repoussé. Hier, nous avons abattu 37 avions ernemis et deux ballons captif». Outre cela, nous avon^ descendu en combat aérien d'une escadre vêlant vers le Palatinat 5 avions. Théitre de la guerre au Sud-Est. Nos trôupes luttant jusqu'à présent dans le cadre de 1' armée bulgare, ont été retirées et sont en marche vers leurs centres de groupement. Elles ont pleinement répondu aux importantes tâches leurs imposées et les ont brillamment remplies. "Front d'Asie Les bataillons allemands combattant en Palestine »u côtés de nos fidèles ■alliés tui cs ont dû céder avec les faibles effectifs turc • devant la supériorité écrasante de l'ennemi et se replient vers le. Nord au delà de Uamas. * * OonsLniinople, 3 ocioijri - Officiel. Le calme a régné sur 1 ; front en Palestine. L'ennemi n'a pas dépassé Damas jusqu'ici La situation ne s'est p«s modiliée sur les autres théâtres de guerre. —a(Oj»— Berlin, 4 octobre. — Officieux. L'ennemi a cemmencé hier à 0 h. 15 du matin la préparation de ses attaques en Flandre. 11 a pris sous un feu violent le front St^ulen au Sud-Est de iloorstede et violemment bombardé aussi les villes de lloulers et d'ingemunster, Nous avons démoli douze des tanks qui appuyaient cette attaque. Les attaques sur le front entre le Catelet et Lesdins ont succédé à un feu roulant déclanché pendant une demi-heure à 6 heures du matin. Les Anglais y avaient mis en ligne, outre des troupes pour la plupart fraîches, de fortes escadrilles de tanks et d'avions. La cavalerie anglaise qui a attaqué l'après-midi Ramincourt et jlontbrehain, a éle complètement anéantie par nos canons. Nos contre-attaques ont atteint à l'Ouest de Beau-revoir et à 1 Ouest de Montbrehain une ligne que nous avons maintenue contre toutes les nouvelles attaques que l'ennemi y a prononcées jusque dans la soirée. ' Entre Sequehart et Lesdins, des attaques prononcées dans le courant de la matinée ont croulé sous notre feu concentrique. } Les attaques en Champagne ont été préeédées d'un très violent feu roulant qui a duré 2 heures. A l'Ouest de la route allant de Somme-Py vers le Nord, nous avons fait avorter des attaques que des tanks ont renouvelees par trois fois, chaque fois après préparation d'artillerie, et avons repris par deux contre-attaques le Westenberg et la hauteur de Médéà. Au cours de leurs vaines attaques contre les hauteurs au Sud de Liry et au Sud Ouest de Montoy, les Français et les Américains ont subi îles pertes particulièrement lourdes sous le feu de nos canons. Au cours d acharnés combats partiels livrés des deux côtés de l'Aisne, noui avons fait 100 prisonniers.Entre l'Argonne et la Meuse, la ca onnade s'est ranimée l'après-midi. Commuaiq^és «les Paissant Alliées Paris, 6 octobre (12 h. 50). Les victorieuses attaques menées plusieurs jours par nos troupes en collaboration avec les forces américaines sur le front de la Vesle et sur le front de Champagne ont contraint les Allemands à un repli généra 1 vers la Suippe et vers l'Arnes. Ceux-ci abandon-nàht en toute hâte des positions redoutables fortifiées depuis 4 ans et défendues avec un acharnement qui ne s'est jamais démenti, battent en retraite sur urie étendue de 43 kilomètres.A l'heure actuelle, la ville de Reims est dégagée. Le for. de Brimont et le massif de Moronvilliers sont en notre pouvoir. Le massif de Nogent l'Abbesse est totalement encerclé par nous. Nos avant-gardes tentant étroitement le conlaet avec les arrière-gardes allemandes, ont dépassé la ligne générale OrainviJIe-Botirgogne-Cernay-îes-Heims-Beine Bethenf'n7/e' Plus à l'Est, nous bordons l'Arnes sur tout son cours. Nous_ avons franchi la Suippe à Qrainville, et l'Arnes en plusieurs points. Paris, 6 octobre'[ 4 h ). j La poursuite a continué . pendant la nuit sur tout le front de la Suippe. A gauche, nos troupe* franchissant la canal de l'Aisne dans la région de Sapigny y ont atteint les abords d'Aiguicourt plus à l'Est elles approchent d'Aumenancourt-le-Petit.Le massif de Nogent-l'Abbesse est en notre pouvoir et largement dépassé. Nous progressons sur la ligne Nord de Pomacle, Nord de la Vannes, Nord d'Epoye. A droite, nous occupons le village de Pont-Faverger sur la Suippe. Sur l'Arnes, nos éléments avancés ont abordé la crête boisée au Nord de la rivière. Plusieurs centaines de prisonniers ont été faits dans la journée d'hier et dans la nuit. Au Sud de l'Ailette, des unités italiennes opérant dans la région Ostel-Soupir après avoir enlevé le point d'appui important de Soupir de la Cour-Soupir et le parc de ce village ont livré hier de rudes combats sur le plateau au Nord-Est Elles ont conquis de haute lutte les tranchées solidement tenues par l'ennemi à la Croix-sans-Tete et de la ferme du Metz. Au Nord de St-Quentin, des combats se poursuivent avec le même acharnement dans la région de Lesdins où Mous avons réalisé une nouvelle avance à l'Est de cette localité. * * * Paris, 5 octobre. — (4 h.) : Au Nord de Saint-Quentin, les combats ont continué avec la même violence. Nos troupes ont rejeté l'ennemi qui se défend pied à p;ed de la hauteur située à 1200 mètres au Sud-Est du Ghardon-Vei t des bois environnants, faisant de nouveaux prisonniers. Au Nord-Ouest de Reims, nos troupes ont recommencé à presser vigoureusement l'ennemi sur tout le front du canal de l'Aisne, qu'elles ont franchi en plusieurs points. Nous avons progressé jusqu'aux abords de Berneri-court. Le chiffre des prisonniers dénombrés depuis cinq jours dépasse 2,500 31 canons sont tombés en nos mains, dont 20 lourds, parmi lesquels cinq de 210. En Champagne, les vives attaques des troupes franco-américaines en l'avance qu'elles ont réalisée hier en direction de Larnes, ont contraint l'ennemi menacé d'être tourné sur la gauche à évacuer précipitamment la partie Est de la région des monts. Nos troupes du secteur à l'Ouest de la Suippe (Suippe , talonnant les arrière-gardes ennemies ont atteint dans la nuit les hauteurs à 800 mètres.au Sud-Est de Moronvilliers. Au Sud de iMontbois, nous avons brisé une contre-attaque allemande sur la Croix des Soudans et conservé tous nos gains. Les Allemands,.renforcés sérieusement, leur disputent le terrain sur tout te front Orfeuil-Montbois avec une extrême opiniâtreté. Au Nord de Saint-Quentin, la bataille a continué tout le jour. Entre Morcourt et Sequesart, nos troupes ont enlevé Remancourt, ia ferme Tilloy et plusieurs bois organisés en point d'appui. L'ennemi a résisté avec une furieuse énergie sans pouvoir enrayer l'avance d ; nos troupes qui ont conquis le terrain pied à pied en faisant plusieurs centaines de prisonniers Au Nord de Reims nous avons atteint la Suippe en de nombreux points. Les arrières-gardes allemandes sur la rive Sud ont opposé une grande résistance et ont contre-attaqué à plusieurs reprises. Nos troupes les ont refoulés en leur infligeant des pertes sanglantes. Nous tenons les lisières Sud de Avilcourt et le village de Bertricourt au Nord de la Suippes. Plus à droite, nous avons forcé le passage de la rivière à l'Est de Doraviile et enlevé le cimetière de Pont-Givart. Des combats non moins vifs ont eu lieu dans la région de B izancourt et de Rouit sur Suippe qui nous ont permis d'arriver aux lisières de ces localités. Nou> avons débouche de Betheniville malgré un feu violent de mitrailleuses et d'artillerie et gagné du terrain ainsi qu'au Nord de Saint-Clément à Arles. Dans cette région, nos troupes, au cours de leur progre>sion, ont supporté, sans plier,une très vigoureuse contre-attaque. Notre artillerie, tirant à vue sur les bataillons allemands, leur a fait subir de lourdes pertes. Les Allemands ont été contraints de se replier en désordre. * * * Rome, i octobre. — Officiel. En Judicarie, des attaques exécutées hier par nos patrouilles, piès de la vallee d'Abana, à proximité de Creto. et sur le versant Sud-Ouest du Nozzoli, ont forcé l'ennemi à replier ses positions avancées en abandonnant des morts sur le terrain et en laissant des prisonniers entre mos mains. Ce matin, nos détachements ont hardiment attaqué les tranchées ennemies établies autour du sommet du monte Pertica, dans le secteur du Grappa; ils ont infligé d s fortes perte- aux Autrichiens et ramené une trentaine de prisonniers et 5 mitrailleuses. Dans le Val Daone, nous avons repoussé des détachements ennemis. Grande activité de l'artillerie dans la vallée de l'Astico, sur4e haut plateau d'Asiago et le long de la Piave. Grande activité aérienne réciproque. Trois avions ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. Le Discours du nouveau Chancelier m Reichstag Au cours de la séance du Beiclistag, tenue samedi après-dîner, le nouveau chancelier, le prince Max de tlade, a prononcé l'important discours ci-dessous qui est un indice certain de l'acheminement des peuples vers la paix. Suivant le rescrit impérial du 30 septembre, l'Empire d'Aliemagne a été modifié de fond en comble dans sa direction politique. j'ai été appelé par Sa Majesté l'Empereur à la direction du nouveau gouvernement, en qualité de successeur du comte de Herling qui, au plus haut titre, a mérité de la patrie Il convient a la nature du nouveau gouvernement introduit chez nous, d'expliquer, sans retard, au Reichstag et ce, au grand jour de la publicité, les principes selon lesquels je coinpt ; remplir ma mission pleine de responsabilité. Avant d'accepter les fonctions de Chancelier, ces principes ont été fixés en accord avec les gouvernements alliés et avec les chefs des partis de la majorité de celte haute Assemblée. lis contiennent non seulement mon credo politique personnel, mais encore celui de l'immense majorité des représentants du peuple allemand, clonc de la nation allemande qui, selon sa volonté, a élu le Rçichstag selon le suffrage universel, égali-taire et secret. Rien que le fait de saveir que j'ai derrière moi la 4a,c annis. — s0 234 JtfUiteL 4#f'HIXtff — b ■> . lO mMmu Mardi 8 Octobre

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