L'écho de Sambre et Meuse

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06 oktober 1918
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s.n. 1918, 06 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9c6rx94d4r/
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4me annCe. — .x» 233 JWrfMLfci QfMlliMft — L« ,.j. 10 «•&*'m& Dlmanche=Lundi ;6=7 Octobre ïi>l& PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne fr. 0.50; —Ann îir.anc. (aYÎskd'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie. la ligne, fr. 1.00; — Faits divers illn), lh ligne fr. 1.25; — Faits divers (cornai, la ligne, fr. 1.50; — Chron. locide, la ugne fr. 2.00:— Mépa-rartor.sjudi-hiw-, 'a '.igné, 'V. 2.(i0 AdminlstratiO!'. et Rédf-îtiori : 37-#-'. ru* Fossés-Fleuris. Naroar fivruajw de H à 1 li. et de 3 &S h. Les articles n engagent que Ikix« auteurs. — es rnanunTits non msfft* ne sowt dos rendus. ra—ia—me . v >2 ,vaFSMtj£. ■ j^ttwwMWPWWWWiiaMi raeoti6ii*DiaweBa*ow*ee*BS«Bie*ewmwHeea»eeeaHi8w*ew«* h&atm>»aa PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois. fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7 .fn" Les demandes d'abonnement «ont reaies exelnsiTenu^it-par les bureau e: ISs ra'Cîeurs n'es postes. }jn réclamations ronternsiu !*■-abonnements doivent être adressée* exclusivement aux bureau» de poftt <!.-£. S8LLfiKS, Ëîteiew-Prûpr&^r La ' Tribur: LU, » ■:.4 largmev* ouverte à tous. L'hérésie Jeune-Wallonne L'HÉRÉSIE JEUNE-WALLONNE Lettre à un Jeune Sépnratifete Mon cher ami, , Vous me demandez pourquoi je ne suis point partisan de la séparation absolue de ia Flandre et de la Wallonie. Vous trouvez étrange qu'un wallonisant comme moi souhaite le maintien du concept de Belgique et lutte pour la restauration de notre nationalité. Votre zèle séparatiste s'émeut à la pensée de voir renaître le régime bilingue et c ntralisateur d'avant la guerre, et vous me dites : n Voyez les Flamingants ! Ils ont au moins le mérite d'être clairs et nets dans leurs déclarations. Ils veulent 1111 Etat de Flandre absolument autonome et ils le réclament a cor ei à cri Leurs revendications sont catégoriques dans la forme et logiques dans le fond. Four eux, la nationalité belge est un mythe aboli. Ils considèrent toute tentative d'unifi cation des deux races comme destinée à un avortement et ils ont raison. Ayant déterminé d abord la cause du mal dont ils souffrent, ils s'efforcent île 1 extirper définitivement en le sapant dans ses ra ines, c'est-à-dire en combattant avec énergie loute possibilité de retour à l'ancien régime Ils n'hésiteraient pas, s'il le fallait, à porter le fer et le feu dans l'édifice de notre vie nationale, pour pouvoir mieux faire table rase du passé et assurer à la Flandre régénérée de demain des assises nouvelles. Ils renoncent délibérément à toute union wallo-tlamande Pour eux la Wallonie et la Flandre ressemblent à ces deux sœurs siamoises qu'un caprice de la nature avaient soudées l'une à l'autre au niveau de l'abdomen et qui n'acquirent la liberté de leurs mouvements respectifs que par une intervention chirurgicale Faites donc comme elles, et, puisque vous avez en main le bistouri libérateur de la Séparation, coupez une fois pour toutes les liens artificiels qui unissent la Dodica flamande à la Radica -wallonne. Elles vous en seront toutes deux reconnaissantes! » Mon cher ami, j'admire la façon « tranchante » dont vous résolvez la question qui nous occupe et dont vous entrez dans le vif du problème. Mais 11e cr yez pas qu'on sépare deux peuples à l'improvisade comme Alexandre avt'.c !'■ iée coupa, dit-on, le nœud gordien La théorie radicale que vous développez paraît, il est vrai, la plus simple et la plus pratique l! suffirait île diviser la Belgique en deux partie-, et de dire à l'une : » 0 Flandre iu es libre. Tu as désormais, tes administra-tioi s propres, ton parlement particulier et tu pourras désormais gazouiller tout à ton ai>e ton harmonieux dialecte! » et à l'autre : « O Wallonie, tu n'a plus à t'occuper des Flamands. Tu seras désormais cuez toi maîtresse absolue. Tu seras enseignée, administrée par : os hommes issus de ton sein et qui te gouverneront selon ton cœur ». Rien <le plus facile, en .apparence, mais, dans la pratique, rien de plus dangereux et de plus délicat. Je ne pourrais trop vous le répéter l'an tonomie absolue, de nos deux peuples nous conduirait roui droit a 'annexion. il faut être atteint de daltonisme politique P pour ne pas s'apercevoir qu'une «Va lonie t talemeiù séparée de la Flandre ne serait qu'un morceau de France en suspens au dessus de la grande patrie du Sud et 11e tar-, derait pas à A 'incorporer 1 celle-ci. Déjà, la Belgique de 1914 n'était qu'un' décalque français Nos sentiments et nos pensées s'orientaient d eux-mêmes au uiéridi 11 de Paris. L'appel d'air constant qui nous sollicitait vers le Sud avait rendu presqu'illusoire notre frontière méridional . Nos esprits s'exaltaient aux « affaires sen sationnelles 11 qui passionnaient la Ville-Lumière et la joute oratoire Janfès-Clémen-ceau avait plus de reientissi'ment chez nous qu'une discussion même d'intérêt national entre Woeste et Vandervelde. Faut-il rappeler encore que nos institu tions administratives et udiciaires se superposent avec la plus grande facilité aux institutions homologues de la France ? Ces analogies et ces affinités 11 offrent aucun danger en temps ordinaire vu contraire, elles favorisent les relations de peuple et '' facilitent singulièrement les rapports internationauxMais quand viendront ces heures troubles qui succéderont à la grande Crise, en ces instants d'éprèintes douloureuses, où l'Europe en travail accouchera d'Etats nouveaux, dans le bouleversement formidable des peuples et des races dont les remous fiévreux s'entrecroiseront de toutes parts, 11 Belgique risque de subir le plus rude choc qu'elle ait essuyé jusqu'ici. Les lois de l'attraction naturelle pourraient réserver à nos hommes d'Etat des soucis supplémentaires. Alors se posera dans la clarté crue la question de la nationalité belge. il faudra trouver un régime qui satisfasse à la fois nos deux peuples et qui les unisse assez pour leur donner consistance de nation, ! sans entraver la « liberté de leur développement parallèle ni leur imposer de liaison dangereuse ». La formule est plus facile à énoncer qu à'traduire en réalité vivante. Ma: • >11 peut tracer déj t les lignes essentielles d 1111 programme Et tout d'abord u fédéra iste. » et « autonomistes » wallons sont d'accord en ce qui concerne la nécessité économique d'une union nationale. Les uns et les autres estiment qu'il serait i périlleux de rompre brutalement cette communauté industrielle et commerciale qui a ; fait de la Belgique wallo-flamande une nation capable de rivaliser sur les marchés extérieurs avec les plus puissants Etats. Mais les « Jeunes Wallons », c'est-à-dire les Séparatistes absolus s'imaginent volontiers qu'il suffirait d'une « entente loyale et cor.liale entre nos deux peuples pour maintenir entre ceux-ci cette solidarité économi-: que quija fait leur richesse. Ils disent : « Donnons à la Wallonie une pleine et entière autonomie. .Qu'elle n'ait plus aucune relation politique interne avec son ancienne conjointe et qu'elle évolue librement suivant s s intérêts particuliers » Or, cette théorie, très raisonnable, à première vue, est dangereuse au plus haut degré. Elle méconnaît un fait d'une capitale importance : je veux dire l'éclosion d'une puissante industrie dans la partie Nord du pays. L'exploitation des gisements houi 11ers de la Gain pine va donner à la Flandre un extraordinaire re ain d activité. Elle va lui ouvrir des perspectives illimitées et en provoquant dans les bruyères jadis désertes du Liinbourg, la création d'aciéries, de laminoirs et de hauts-fourneaux, va permettre à la population flamande de concurrencer la nôtre sur le marché métallurgique Nous nous trouverons dès lors en présence de rivaux extrêmement dangereux, disposant d'une main-d'œuvre énergique, abondante et peu coûteuse. La conséquence la plus grave de cette évolution industrielle"; c'est que, tôt ou tard, la Flandre aura intérêt à fermer sa frontière aux produits wallons. S'ils disposaient d'une autonomie absolue, les Flamands pourraient voter la législation douanière qui leur plairait et prélever des taxes considérables sur les marchandises que nous voudrions expédier par Anvers. Evidemment, ils auront intérêt à conclure avec lions'un'traité de'commerce, mais rien né pourra les obliger à nous accorder des faci-' lités telles que nous puissions faire concurrence à leur:- industries nouvelles. On vol' d ici -s mécomptes auxquels s'exposerait la Wa lonie si elle se.séparait complètement de la -"landre; Les petits jeunes gens qn .défendent aujourd'hui la thèse de notre autonomie absolue 11e se font aucune idée des eon-'équerioôs économiques qu'entraînerai la réalisation d' leur prOgramm . Séparés de la mer par le territoire flamand, les Wallons se trouveraient claquemurés entre deux frontières fermées : celle de 1 Etal de Flandre souverain et celle de la France hérissée de barrières protectionnistes. Ils n'auraient plus alors qu'une ressource, ce serait de traiter avec le gouvernement de la Répu hjique et de chercher dans la direction du Sud un marché pour nos produits. La France dépourvue de main-d œuvre, pauvre de charbons domestiques ferait peut être appel à notre activité. Elle consentirait à conclure avec nous des traités nous accordant le régime de la nation la plus favorisée? Mais qui ne voit qu'il y a là une brusque désorientation de notre système économique •t 1111 dan :er pour notre indépendance ? La Wallonie serait littéralement aspirée par sa grande voisine et, s absorbant peu à peu dans l'organisme de celle-ci finirait par perdre absolument son individualité politique. L'annexion se trouverait ainsi réalisée Or, nous devons nous prémunir contre une telle éventualité, nous avons, l'obligation sacrée-de défendre "notre existence nationale, tant qu elle sera politiquement et diplomatiquement défendable C'est pourquoi nous nous refusons à briser radicalement le lien qui nous unit à nos frères du Nord. Nous prétendons maintenir l'Etat belge dans la stricte mesure où elle nous paraît nécessaire à la conservation de notre indépendance. Mais nous ne concevons cette indépendance qu'avec l'autonomie de nos deux peuples. Le jour où celle-ci serait compromise par un régime de centralisation oppressive, nous aurions à envisager l'hypothèse d'une séparation absolue qui aurait des conséquences internationales immédiates. Cette même hypothèse se réaliserait si l'association à forme fédérale que nous proposons aux Flamands, était rejetée par <>ux, si, brusquement livrés à nous-mêmes, nous nous sentions entraînés malgré nous coatis 1-e sens de nos instincts raciques. Mais ce ne sont là que des suppositions. Espérons qu'elles ne se -éaliseront, pas. Wallons et Flamants ont à cœur de maintenir haut et ferme sur la double autonomie l'édifice commun de leur nationalité. Economiquement unis par des liens fédéraux, ils doivent vivre côte à côle leur vie politique distincte. C'est la condition « sine qu'a non » du relèvement de nos deux peuples et de leur marche ascensionnelle vers le : monde nouveau. ! Voilà quelqués vérités fondamentales dont je voudrais, mon cher ami, que vous fussiez ■ convaincu. Elles vous empêcheraient de ver-1 ser d'ans cette dangereuse érésie qui, sous 1 couleur d une au! aomie absolue aux province wallonnes, les livrerait à 1 arbitraire des diplomates ou au caprice des événement*.La formule de justice et de vérité, c'est la 1 reconstitution de la Belgique sous la forme COMMUNÎQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sombre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux \ ! ttnms îiqnés Pni&saiim Centrales Ferlin, 1 octobre (soir. De ft tes attaques de l'ennemi des deux côtés d Roeselare et au Nord de St-Quentin, au dit lin des Dames et en Champagne fûrent poussés. Entre les Argonnes et la Meuse de nouveaux essais faits par les Américains pour percer le front ont échoué. Berlin, 5 octobre. Théâtre d<* la guerre à l'Ouest. Croupe d'armées du Kromprini Ruppreeht de Bavière. En Flandre, nous avons refoulé de nouvelles attaques ennemies contre Moorslede et Rousselaere. A l'Ouest d'Armentières,l'adversaire a suivi nos troupes dans la direction de nouvelles positions par Bois Grenier-Fur-nes-Wingles et par le chemin tout près'à l'Est de Lens. Activité d'artillerie reprenant de temps à autre devant Cambrai. Groupe d'armées du général von Boehn De part et d'autre de Le Catelet, les Anglais ont poursuivi leurs charges puissantes. Les hauteurs qui se dressent au Nord et à l'Est de cette ville ont été maintenues par nos soldats Par une contre-poussée nous avons redélogé l'ennemi de Beaurevoir où il avait fait irruption. Au Nord de St.-Quentin, entre Sequehart et Morcourt, les Français se sont portés à l'assaut Ils ont pris pied à Morcourt et à Lesdins. Nous avons repris Lesdins. Sur le reste du front, et au Sud de St -Quentin, les attaques ennemies se sont écroulées devant nos lignes. Groupes d'armées du Kronprinz impérial et von Galhvitz Par des poussées partielles et en offensive générale, les Français et les Anglais ont de nouveau attaqué nos positions sur la crête et aux versants du Chemin des Dames, entre l'Ailette et l'Aisne. Des régiments du Slewwiq-Hols|ein et du W !"[l"'ubeig ont fait crouit leurs efforts. Sur le front de l'Aisne et du canal, activité de reconnaissance très animée. Durant l'avanl-dernière nuit, à l'Est de Reims nous J $vion , à l'insu de l'enuemi, évacué nos premières lignes entre Prunav et Sainte-Marie-à-Pv et avions occupé des positions plus en arrière Hier, l'adversaire a suivi par Prunay-Doiitriéu-St-Souplet.Sur le champ de bataille en Champaque, nous avons repris par une contre-attaque des parties de la crête au Nord-Ouest de Somme-Py, •estée passagèrement entre les mains de 1 1,'ennemi Après une prédaration d'artillerie des plus violentes, l'ennemi a attaqué sur un large développement de part et d'autre de la route conduisant de Somme-Py vers le Nord. Ses attaques ont avorté avec de lourdes pertes. En rejetant les agresseurs, des régiments du Brandebourg, du Schleswig-Holstein, de la Poméranie, de la Bade et de la Prusse Rhénane ainsi que des fuseliers de la Garde impériale se sont particulièrement distingués. Des deux.côtés de l'Aisne, activité d'artille 3 sans lutte d'il anterie. Entre les Argonn et la Meuse, les Américains ont vaineme. attaqué hier Dans !i s Argonnes et à la lisière orientale de la forêt, des troupes de la Landwehr wurttembergeoise ont refoulé leurs assauts réitérés A l'Est de l'Aire, ils ont poussé jusqu'à la hauteur d'Exermont Nous avons repris la localité même qui avait été passagèrement perdue. De part et d autre de Gesnes, des régiments badois. a saciens-lorrains et westphaliens ont fait crouler devant leurs ligues chaque assaut ennemi. Aux bords de 1a route Montfaucon-; antheville, l'ennemi a dirigé ses charges sur le terrain boisé au Sud de Canel Là où les assaillants ont pénétré dans nos lignes, riotrecontre-pousséeles en a redélogés aussitôt. A ceite occasion, le 458* régiment d'infanterie s'est signalé tout spécialement. Sur l'extrémité de l'aile gauche du champ d attaque, des régiments de réserve bavarois ont également maintenu en ent er leurs positions. Pour leurs attaques d hier, les Américains ont mis en ligne d'énormes masses c(e chars d'assaut, d'infanterie et d'artillerie; leurs pertes sanglantes sont extrêmement lourdes. E11 détruisant des chars d'assaut ennemis, se sont notamment distingués : le lieutenant Beèker, du 10e régiment d'artillerie de campagne, la 3e batterie du 19e régiment d'artillerie lourde saxon, commandée par le lieutenant Po«trenechi le sergent-major Witt de la20 ,batterie du 127e bataillon d'artillerie lourde, les lieutenants von Glas et Eneker j de la 9° batterie du 8 régiment d'artillerie ' de campagne ba\arois. En Champagne et sur la Meuse, les lieute-! liants Necktasse et Stehli «Tu 4e régiment 1 d'artillerie de. campagne de la gaide, le lieu-| tenant Schaefer du lui régiment d'artillerie j 'fédérale En dehors de cette solution, il n'y a 1 que deux éventualités possib es ; i'assujettisy i semon:-d'une lace à 1 autre par un retour à I 1 ancien régi m ou le îâôrcel ment de notre : patrie : fi'inis elgjjië i Croyez, je nous prie, au vif désir que : j'é,)rou\e de vous voir apportera l.-Mimen de ce problème tout le serieux et toute 1 at- de campagne, le sous-officier Rockowski du 103f détachement de lance-mines et le lieutenant'Lothe du 229°.régiment-d'artillerie de campagne Au cours des deux derniers jours, nous avons abattu 60 avions ennemis Le lieutenant Bâumer a obtenu ses 40e et 41° victoires aériennes. Vienne, 4 octobre. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre en Italie. En Judic*rie, nous avons repoussé à coups de grenades à main des troupe s d'assaut ita iennes qui attaquaient des pat-lies de nos positions avec l'appui de leur artillerie. Théâtre dr la guerre en Albanie. Le repli de noire front de bataille se fait méthodiquement sans être entravé par l'ennemi". Le 2 octobre, une treniaine de navires de guerre et un assez grand nombre d'avions ennemis ont bombardé pendant deux heures la ville et le port de Durnzzo. Les dégâts matériels sont peu importants. L'ennemi a tenié de faire entrer dans le port des torpilleurs et d'autres navires; sa tentative a échoué sous le feu die nos batteries côtières. Un navire ennemi a été coulé. Berlin, 3 octobre. — Officieux I es résultats de la journée du 1er octobre ont amené pour les troupes anglo-franco-belges une grande déception. Là où elles ont attaqué, elles ont été repoussées. Les premiers gains territoriaux initiaux que leur a valu leur offensive ont été aussitôt compensés par les résultats des impétueuses contre-attaques des b.itaillons allemands Bien que l'ennemi n'ait pas prononcé de grandes atlaques, les combats ont été très acharnés et les eifo ts de l'ennemi n'ont pas abouti. Telle attaque belge, dont l'objectif était Corte-mark, n'a pu se développer et a coûté aux assaillants 5 officiers et 86 hommes. Le même échec est éc-iu aux Belges qui tentèrent d'avancer vers Koulers. Malgré le fo.t appui de l'artillerie, trois attaques successivement prononcées par eux ont été repoussées par les raillants soldats de la Bade et de la l'russe Ithénane. L'artillerie a fait brillamment ses preuves en se postant immédiatement à l'arrière il: l'infanterie et en provoquant de fortes pertes dans les colonnes ennjmirs qu'elle a touchées en plein. Des tmks anglais ont pris part à la dernière atta-1 que, -'un d'eux a été mis en ièces, les autres ont été forcés à rebrousser chemin i'ës Àogfaîs ont réussi a prendre le village de Ledeghem en le contournant par le Nord, mais ce n'est que lorsque l'ennemi n'ét it plus qu'à cent mètres et qu-- les dernières mitrailleuses durent,par suite de 11. mort du vaillant tirailleur qui les manœuvrait, ce ser leur feu, que l'on a fait appel aux curions. Nous avons iéuesi à ramener un de ces canons, mais nous avons dàf abandonner les autres, les chevaux ayant été tués. Nous les avons toutefois repris en reprenant le village et en portant netre contre-attaque au delà de celui-ci Plus au Sud, l'ennemi avait pu prendre pied passagèrement sur une importante hauteur un régiment sason a prononcé de ce côté une brillante contre-attaque et a complètement reconquis la position. CwuiMaiqcés 'Mw Alliée» Paris, 4 octobre (;! h.}. Au cours de la nuit, nous avous réalisé une avance à l'Est do Lesdins, dans la région de Saint-Quentin. Au Nord et au Nord-Ouest de Reims, des opérations de détail nous ont permis d'élargir nos tètes de pont à l'Est du canal et d'améliorer nos positions dans la région de Betheny; une centaine de prisonniers sont restés entre nos mains En Champagne, les troupes franco-américaines ont élargi leurs positions au Nord-Ouest. du Blancmont et de la ferme Médean. Aviation Le. 1" octobre, le lieutenant Bourgade et le sous-lieutenant Maunoury ont descendu deux ballons. "20 et 21 appareils du lieutenant Bourgade, 10 et 11 du lieutenant Majinoury. Paris, 4 octobre (il h.). Au Nord de Saint-Quentin, nous avons pris une part active à la dure bataille engagée dans la position Hindenburg ; nous nous sommes emparés du Chardon Vert au Sud de Sequevert et de plusieurs bois fortement organisés. Plus au Sud, nous avons pris pied dans les ravins et enlevé Morcourt. Les Allemands ont contre-attaque violemment à plusieurs reprises, tous leurs efforts ont été brisés sans autre résultat pour eux que de lourdes pertes. Nous avons fait plus de 400 prisonniers et pris 4 canons lourds dont 2 de 21. ' En Champagne les troupes franco-américaines ont remporté au cours de la journée de sérieux avantages et complété leurs succès d'hier. Sur leur gauche, elles ont poussé leurs lignes à plus de 4 kilomètres au Nord d'Au-berive et à 8 kilomètres au Nord-Ouest de ■ Somme-Py jusqu'à l'Arras. Les villages de Vaudesincourt, Dontrieu, St-Soupplet, les bois de la région de Grand-Bellois ont été conquis, en dépit de la résistance des Allemands. Plus à l'Est, elles ont progressé jusqu'aux abords de Saint-Etienne a Armes et pris pied sur le plateau dOrfeuil, le village de ce nom a été enlevé. Nous avons évacué Challerange, qui n'est à aucun des adversaires, ce village étant sous le feu intense des deux artilleries. j tention qu- comporte la gravité desévéne-i ments et rappeler qu'il 11 est pas de jeu plus j dangereux que de jouer avec certaines i lées. : Celle d notre restauration nationale vaut , qu'on la respecte ; i Votre ami très dévoue. (Pour c-onie conforme) : D1' H. HENQU1NEZ. « « Londres, 3 octobre. — Officiel. Les progrès de l'offensive des Alliés devant Cambrai et Saint-Quentin et les lourdes pertes que l'ennemi a subies en cherchant à résister aux attaques des Alliés l'ont forcé à replier ses lignes sur un large front. De Lens à Anaeniières, les Allemands évacuent le» positions puissamment fortifiées qu'ils tenaient depuis le début de la guerre de positions et qu'ils ont énergiquement défendues jusqu'à présent. Ce mouvement, qui n'était pas inattendu, a été immédiatement suivi par nos troupes qui restent en contact avec les arrière-gardes allemandes, auxquelles elles infligent de fortes pertes et enlèvent des prisonniers. Sur tout le front de retraite de l'ennemi, nous avons atteint la ligne générale Cité Saint-Auguste-Douarin-Est de La Bassée-Est d'Aubers-Ouest du bois Grenier; nous continuons à maacher de l'avant. L'ennemi a attaqué nos positions au Nord de Cambrai; il a été repoussé et a laissé des prisonniers entre noe mair.s. Nous avons recommencé à attaquer au Nord de Saint-Quentin. Des troupes anglaises et écossaises ont repris Sequehart.Nous nous sommes emparés de Remicourt, de Winecourt, de Gouy et du Catelet; nous avons ' occupé Armentières. Londres, 4 octobre — Officiel. Au centrer une'division anglaise a pris d'assaut Ramieourtet Viancourt et a fait plusieurs centaines de prisonniers pendant que la 2e division australienne parvenait par Fonsomme et Beaurevoir à la ligue a l'Ouest et au Sud-Ouest de Beaurevoir. Poussant plus loin en avarie, des morceaux de ces divisions, accompagnés de tanks, atteignirent fa lisière ouest du village de Montbrehain et s'empa- , récent de la hauteur au Sud et Sud-Ouest de Beau-revoir.Entretemps, des bataillons anglais et irlandais forcèrent a l'aile gauche de l'attaque les passes sur le canal près de Couy-le-Calielei et Le Cahelet et prirent ces deux villages de même que la hauteur à 1 L,st de ceux-ci. L'ennemi a fait dans cette région durant l'après-midi de fortes contre-attaques. Le violent comLiat dure encore. Lin grand nombre de prisonniers a été fait par nous au cours de ces mouvements réussis. On n'annonce que des combats de patrouilles du reste du front de combat de St-Quentin à Cambrai, lors desquels nous avons' fait des prisonniers. A ta suite de la retraite ennemie au Nord de la Scarpe nos troupes s'avancèrent toute la journée et soutinrent sans cesse feue pression sur les réserves allemandes. Lens a été évacué par l'ennemi. Nos avant-gardes ont atteint 1a ligne générale Avion-Vendin-Le Vieil-llauiiag-VVieres-Heriie et l'Est du bois Grenier. Aujourd'hui matin,nos troupes ont occupé Armentières.¥ * Rome, 3 octobre. — Officiel. Sur divers points du front de.montagne et le long de la f'iave, nous avons réduit au silence les batteries qui bombardaient violemment nos lignes. Nos patrouilles en reconnaissance vers les lignes ennemies près du vai lirenta et dans le secteur du Grapj.a ont ramené des armes et du matériel. l're» de Mori, un détachement ennemi qui approchait d'un de nos peuts postes a été repousse. les OpsratiGos a lOuesi Berlin, 3 octobre. — Un soldat qui a pris part aux combats livrés à l'Ouest de Manre, décrit comme suit les peripéties de la bataille : — Sur tes hauteurs de la Croix et les mamelons de ■ Manre, l*s troupes alsaciennes qui s'y trouvaient postees dès le 29 septembre, montaient de nouveau ,a garde, après quatre jours de oomuats acharnés. Les Français s'avançaient lentement dans les profondeurs de la vallée et dans les ravins et se préparaient au ttoinnat. La oontree est très propice à l'emploi des tanks. Des le matin, un violent feu de roulement se déclencha devant toutes les tranchées. Les Fiançais se précipitèrent eu avant, derrière leurs chars blindés et sous le rideau de feu de l'artillerie.Tout fut inutile cependant : l'assaut fut brisé net à 4 reprises. A Maure, 25 tanks démantibulés sont couchés sur le liane devant nos batteries. 14 d'entre eux ont eié abattus par une seule batterie.L'attaque semble être définitivement repoussée. Mais, dans un secteur voisin, entre Vieux et Manre, les Français ont, grâce a leur supériorité numérique, occupe les pointes Sud et les hauteurs d'assaut. Dans ces posiûons, leurs canons sont en mesure de nous prendre par le flanc, mais les assaillauis ont aperçu a mi-chemin, vers la 'gauche, nos mitrailleuses.Cependant, l'ordre d'évacuer les positions n'est pas encore donné, et, par conséquent, nous tenons tête, ce qui n'est pas une mince besogne. De la hauteur Sciiwerin, dans notre propre dos, les batteries maintiennent un feu de barrage dans la direction Sud-Est, ce qui nous permet d'arrêter net une poussee ennemie contre nos flancs. Plus a 1 Ouest, au dota des versants de la colline boisée, l'ennemi a pu atteindre les sommets. Naus sommes donc pris de flanc de deux côtés, mais la consigne est de nous maintenir dans nos positions. Le commandement à l'arrière a été renseigné sur la situation des troupes, par les messages des pigeons voyageurs. ; Au cours de la nuit, l'ordre est transmis de se replier en arrière et d'opposer uue nouvelle résis-: tance à l'ennemi sur les hauteurs de Schwerin. La tâche est dure. Par une pluie battante et dans la plus profonde obscurité, notre infanterie se fraie un chemui entre > les ravins et les arbres abattus, à travers la hauteur de Schwerin. Il s'agit de faire place nette pour l'infanterie alin de lui laisser occuper ses nouvelles positions. L'opération réussit admirablement. Au matin, les Français trouvaient devant eux de nouvelles lignes. llâle, 3 octobre. — Du colonel Egli dans les « Bas-ler Nachrichten : — La bataille qui bat actuellement son plein en France n'est pas seulement la plus grande, mais j aussi la plus sanglante de la guerre mondiale O11 a 1 impression très neiie que les Alliés cher-5 chent, en mettant en ligne toutes leurs forces disponibles, à provoquer avant l'ai rivée de la mauvaise t saison sinon une décision définitive, du moius des résultats tels que l'Allemagne 11e puisse plus se ressaisir pendant l'hiver et que la campagne du printemps 1919 amène très vite la victoire définitive des î Alliés : 011 ne peut expliquer autrement ni cet assaut ininterrompu contre les positions allemandes, ni les sacrilices qui déciment les formidables masses que 3 sans cesse on y engage. Les Allies n'ont réussi qu'à certains endroits, t comme entre l'Aisne et la Marne, sur la Somme, dans la VVoëvre et en dernier lieu en Flandre, à inllig r par des attaques en surprise des échecs importants aux Allemands, mais ces victoires ne contrebal ncent point les défaites naguèr» subies par ;es Anglais et les Français en Picardie, sur le

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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