L'étoile belge

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s.n. 1914, 14 Maart. L'étoile belge. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn60j4c/
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L'ETOILE BELGE J— L-J- JJ3-" " h T_THM— Samedi 14 mars 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT POUR BRUXELLES : Un an : I« fr.; 6 mois, fr. 6.5»; 3 mois, fr. S POUR LA PROVINCE : Va an : 16 fr.; 6 mois, fr. S.SO; 3 mois, 5 SUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à Esî province il svffit derevnettreleprixde CabonTtementau fii Edition G Baromètre du 14 mars » heures Tompér. moy** noritff. le 13. 4°^ Maximum dé la veille,. 9" Minimum « e la îiuit;' L Baromêt.. le lu, - Jr A* J/$\ à « Quantité d'eau de8à8bie. f1 prîes24h., 8*n*l Observations ij^ ta // « • de midi Température, fi =5<4g XI afe» Il 7°7 Baromètre, Il S Blz~~ II 786®®2 Humidité (100=3 .t\^, Va • Sj hum.ahsol.). 88 Vent dominan vk jgf • i S\v Déclin, magn. fj 15M55*i Ephêm&ridjCS WMT le 14 7riâr.? Soleil : \£%-. . - Lune: îever. G h. 0 ~J&r lever, 21 h. 34 coucher, 1711.44 ■. coucher, 6 h. 34 Prévisions : \ ent- S. à SE. modéré ; nuag-eus; peu ou pas de pluie, Service des malles Osteode-llaovres Etat de la-mer, le 14, à 4 heures : agitée France. Angleterre, Allemagne et l « fr. ) par trimestre |p a® # * ANNONCES : 45 cme3 la ligne; minimum'4 lignes, fr. 1.60. tous pays de l'Union postale. I } payable d'avance SttlPC là IHfLes annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. j mandat-poste 'vvlllilllvvl I© iltilllvl U 36, rue Neuve, paraissent le soir même. - IV* TS ÏCTR.-âLÏTŒEDK, L'Ukraine et la Russie Des dépêches nous ont signalé ce jours-ci - ics manifestations en l'honn» .i du poêle pelit-russien CÉevtcliervko qi «~»nt eu lieu à Kiev et dans d'autres ville *?e, su(l:oçeiclenlale el qui or «'te contrariées par la police. Même 1 Université de Sainl-Péjersbourg un îète interne des étudiants ukrainien lui empêchée militairement. Lu /article du Courrier Européen non apprend que le ministre de l'intéi-ierii M. Maklakof, l'homme à la manièï *ortev avait prescrit .aux gouverneurs t aux préfets de s'opposer à la céi'ébratio d aucune fête publique et d'interdire qu ?e nom du poète national ukrainien fi donné à des rues, à dés écoles, ou mêm à des fondations etr bourses. L'inaugure lion de monuments et de bustes deva garder un caractère purement privé ( fous les rassemblements devaient êtï rigoureusement prohibés. M. "Yorosa1 Fédortchouk. auteur de cet article ajoute : Le gouvernement russe prend soin £ rappeler ainsi qu'il existe, e>n Russie ui nationalité de 30 millions d'êtres oriv< de ses droits élémentaires et à qui Ton j< terdit, de rendre hommage à son aéme n tiona.1. La persécution ukrainienne date de 165 époque à laquelle Jes Ukrainiens signère à Pereïsaslav un traité qui leur garant sait l'autonomie complète. Depuis lors. < lait, ils ont été.privés de leurs libertés n fionales. La politique russe luitte cont tout progrès çultu&aj, contre toute mai Gestation de vitalité nationale ; elle étoul dans ses germes mêmes la renaissance < la nationalité ukrainienne. Une censure fut instituée .«n 1720 poi les livres ukrainiens, dont un grand nor bre furent brûlés,taudis quelesimpriineri et les. écoles ukrainiennes étaient fermée Par les ukases de 1862, 1870 et 1876 la li tërature ukrainienne et môme la tradu 'tien de l'Evangile étaient proscrites p; i, ie gouvernement t saris te, la nationaii ^ ukrainienne était privée du droit de fai: (us-age de sa langue ; aujourd'hui encor ) tes publications ukrainiennes dépende tû * j ta direction du comité de censiure Je P tersbourg. Les publications ukrainiennes sont su | veillées à Ki+'V par un ex-gendarme, co nu pour la haine, qu'il professe contre 1 • Ukrainiens. Par un livre venimeux qu a récemment publié contre les Ukrainien il a déterminé le parti nationaliste mss composé en majeure partie de renéga ukrainiens, à s'employer auprès du go vernemént pour interdire toutes m an if e talions nationales qui pourraient se pr du ire à l'inauguration du monumei Chevtchenko. Né èiï181-i-, dans le governement de Rie 'Chevtchenko fut persécute toute sa vie o, le régime russe et finalement déporté ai baitaillons disciplinaires dans les ste.pp-de l'Anal. La haine russe le poursuivit j u que dans sa tombe : d'avoir osé écrire < langue ukrainienne est un crime dont ne sera jamais absous. L'administration refusé d'enregistrer les statuts d'une S oiété qui devait s'occuper de l'entretien c tembeau du poè.te dont la mémoire est s crée à tous les Ukrainiens. Mais la Russie officielle, qui poursuit |>oli'tique de Pierre-le-Grand et de Cath rine II, dans leur œuvre de de-struetion < •toute aiutonomie, démontre à TEurope s< manque de culture et de loyauté. Au rno de civilisé de juger de quel côté est l'ol; s cuirantisme et ja force brutale et de .quel Y autre la oulture et le droit. ! j Les nationalistes russes s'opposent à ce' s que le monumeii't de Chevtchenko soit \ yiauguré dc-ins la. ville môme où a coudé le sang de Stôlypine, eet. ennemi du mcrfi: '' | veménl ukrainien.. Les députés d'opposi-e tiori à -la. douma, dénoniceiiit cette interdie-s tion sans précédent comme utne violation d^s droits d'uœ nationalité qui, en Rus-s 8ie seulerheht, çompte 30 millions d'âmes. Il ne reste do«ic aux Ukrainiens qu'un pe-,1 Xit ooiii de leur territoire, situé dans la , Ga.lic.ie de l'Est, où iLs pourront, sans obstacles, et sous la sauvegarde de la eonsti-!t tution autrichienne, fêter la mémoire de1 celui qui est si cher au cœur ukrainien. ' A i^ne séance récente delà Diète à Leoi-e berg, le chef des députés ukrainiens.. M. l- • K.- Lévitsky. a prononcé un discours ff.ui ;f, sera sûrement entendu à Pétersbourg. 11 ,j a. protesté contre Les mesures prises par ,f* le : gouvernement russe et il a déclaré; au nom des Ukrainiens de Galicie que ceirs-,v ci. se considérant blessés, eux aussi, par '* ■ ces mesures; se solidarisent avec ceux de leurs compatriotes demeurés sous le joua* Le ru<&'3- Quelles que soient les difficultés de ^ l'heure, le peur-'e ukrainien ne renoncera e oas à lutter pour son indépendance ei il n'oubliera jamais ce que lui a légué Chevt-^ chenko en l'exhortant à poursuivre jusqu n u , bout la lutte pour l'émancipation. Le ^oti-vet'iiement 'russe te sait et c'est pôurmioi u il surveille de sl'pros îe mouvement ukra.i-[r,~ uien Qui a pris; en Galicie, des "proportions telles qu'il menace d' v devenir un Piémont ukrainien et de franchir la frontière russe. \ft La. preuve que les Russes se préparent a ^ ■ occuper la Gaiieie, c'est qu ils accusent le gouvernement autrichien de favoriser ià propagande ukrainienne. Grâce a la construction de nouvelles forteresses et do pliu fâeii-rs lignes, de chemins de fer et à ' ins-l" tallation de trois nouveaux corps militai-es ?es à là frontière gaiieienne, la Russie se s- met en mesure de pouvoir, au moment t_ donné, enlever la. Galicie ruthène et .(a c" Hongrie diu Nord ou les Ukrainiens sont LT au riombre d'un .demi-million. Le collaborateur du Courrier Euro-e. la.lutte du peupb' ukra.i- iç uien pour son indépendance. Le mot é- indépendance est imprôpre et pourrait donner lieu à confusion. Les Petits-Rus-r_ siens ne sont pas des séparatistes, du !1~" moins jusqu'ici. Ce, qu'ils réclament ^ | c'est la reconnaissance de leur person-g*- n'alité en tant que race ; ils se conteiite-^ raient d'un régime analogue à celui que 5 leurs frères, les Pvuthènes, viennent i- d'obtenir en Galicie à la suite d'un s- accord avec les Polonais conclu sous les rj- auspices du gouvernement et qui leur ^ assure non seulement une représenta- j lion déterminée dans les assemblées I politiques, mais encore* la fondation | d'une université ruthène. Naturellement lv. ' les Ukrainiens de Russie doivent main-s! ■' tenant envier le sort des Ruthènes d'Au--n ! triche et il n'y aurait rien d'étonnant à il 1 ce qu'ils envisagent dans l'avenir avec 6 i quelque complaisance l'idée d'une réu-i irion avec lès Ruthènes de la monarchie lU : habsbourgeoise. Cela pourrait devenir ; inquiétant pour le gouvernement russe, [r mais celui-ci n'aurait à s'en, prendre qu'à lui-même, car ee sont, précisément ses mesures de persécution et d'asservisse-vn ment à l'égard, de la population ukrai-ti- nienne qui auraient déchaîné ee mouve-s-1 ment de désaffection et. de .séparation. MOÉ3 I>£ Services spéciaux FHANCE A LA CHAMBRE Le Uudget de la guerre 'M. André Lefevre exprime l'avis Que l'{ mélioration du commandement, ne doit p£ se faire par uii rajeunissement auiornat que et géographique des cadres, des ofi eiers jeunes pouvant avoir moins d'aptiti des physiques que des plus âgés. M. Daniel Vincent attire l'attention d ministre de la guerre sur l'insuffisance d îa défense de lu frontière dm X'ord en pn .sence de la .tendajice de l'état-majer ;«.M< Hiand de reporter vers le nord les poini i l'attaque eos .re la France. Maubeuge < .Hirson ne sont pas défendus. M. Vaillant parie de lei-at sanitaire d l'armée et dit qu'en Allemagne, où il fa plus froid, letat sanitaire- de farinée & îneilieur. M. Bena^el, rapporteur, veut pr.ésenu quelques obseivaiions sur le premier bu. get de la loi de troi3 ans, mais les soen listes commencent à hacher son discoui d'interruptions entraînant de violenta protestations au centre et à droite. Le président ne réussissant pas à apa ser le tumulte, le rapporteur descend de i tribune. Le calme se rétablit lorsque Je miwisti monte à la tribune. M. Noulens explique que la limite d'âg pour les officie)^ généraux est une garai lie. Au sujet de.Thygiène de l'armée, isoulens dil que dans toutes les case nu où il y a. encombrement, on réduit le non bre des présents. Le ministre affirme qi l'état sanitaire ■ est meilleur dar.s .les c; sernes neuves que dans les anciennes. Le ministre invite la chambre à voter se budget dans un >antimen.t de conhaiK UanT idininistratiori. La ibre vête par 310 voix contre 2( ïe te -oposé par . le gouvernement • irelev chiffre de la solde des colone çt de îrauX. -La bre vote,, par 500 voix conti B0, u mderneni tendant à consacn «ri ci e deux millions pour répar 2FSCHES d< <3 e l'ETOILE BELGE ,p< li: | tion nécuniaâre des dommages,causés aux ^ lajnilles par le décos de leurs parents ou 1 de leur chef ou soutien, .morts des snites ^ ' d épidémie.- ou autres nialadies. ï Cet amendement, soutenu par le socia- Ajl j liste M. ;GhjBsquièro. était combattu par e! s j la. commission et gouvernement. CI l- '■ M. Caillaux déclare qu'il faut taxer tdu-i- tes les catégories de revenus, les revenus 10 i- \ constitués en rente comme les autres. «Si 31 on exceptait une catégorie de revenus, il 111 u ! faudrait bientôt ajouter d'autres excèp-G i rions. Je soutiendrai avec acharnement. | devant les.deux chambres, l'impôt sur tous .. j les revenus et, ce faisant, j'ai le sentiment m s ! profond de servir les grands intérêts d? ]., - ; mon pays. » -, (Vifs applaudissemer.• s à .• gauche). x, e j* M. Ribet accepte qu'on atteigne la rente e" •t j comme toutes les autres ressources dans lu t i l'impôt complémentaire: mais l'Étal s'est 1 engagé à ne pas prélever d'î/npôt sur le r ! .coupon. C'est, dit l'orateur, à la conscience i- publique que je m'adresse. La crise finan i- j cière est-grave.! Elle n'est pas au-dessus de a j nos forces. Une crise morale serait encore xt « : plus dangereuse. 1^ Les trois premiers paragraphes de l'ai*- ,X! i- ticle 31 du projet énuinédunt les valeurs a soumises à l'impôt sont adopté-. L'amendement Michel, imposition du • * coupon de rente, est mis aux voix et après ei jjoiniage est repoussé oar liG voix cori- a ; tre 120. î\l j" Kri tin de séance. M. Delaliaye, de' la .y1 ' droite, défeèd une -proposition de résolu- .f* , . ' tion ainsi , conçue : li; q | < La. chambre, résolue à savoir toute la j.. i vérrtté s'ur les accusations de forfaiture. P' ' d'excès de. no i voir et de vénalité dirigées n j contre certains membres du gouverné- Pl :e ; ment, incite Tes ministres de la marine et ' des finances à poursuivre leurs accusait tours, a fournir à la chambre les cxplica-»t j ti.Oûs et justifications qui lui sont dues s' s j dans la. séance de jeudi prochain. » çp M. Dournerguo, au nom du g;Ou\erno-e j ment, repousse Je projet.de résolution De- -i r I lahaye. •< Ces attaques nous honorent, dit- fl. i- ! il. car elle» sont inspirées par la préoccu- p< ipation de se défaire d'un gouvernemer qui combat la politique égoïste et conseï vatrice. En repoussant la motion Deh haye, la chambre montrera sa confianc dans le gouvernement., » M. Delahaye demande alors à la con mission d'enquête sur l'affaire Rochette, d faire toute la lumière. M. Jaurès, président de cette commi: sion, déclare qu'aucun fait nouvea jel n'ayant été apporté à l'enquête, il convier de repousser la motion. On pourrait peu ce1 être; exiger, ajoute-t-il, que les ministre mt ne soient pas membres de sociétés finar ^ 'cièresV ,ii >1. Lray^sinet dépose une motion inte: disant ajix ministres de faire partie df conseils d'administration et aux ancien n:" ministres des finances d accepter ces fon< on lions dans les quatre années qui suiver js- î abandon du pouvoir, esi Dounjergue demànde à 1a. chambre d te- voter 1 ordre du jour pur et simple et pos M m question die confiance. L'ordre du jou , pur et simple est voté par 360 voix cor l)R" tre 135. . Le vote sur la motion Frayssinet aur ae heu dans une prochaine séance. m- AU SÉNAT L'impôt sur le revenu [U1 Il Le sénat a. renrLs vendredi la discussio ,ar Projet d'impôt sur le revernu. au M- Aimond, rapporteur, dit que la con mission n'est pas hostile à, la taxation* dt • v rentiers, à l'impôt général, mais etle e: )r>'\ ho&tiie à la taxation de la rente, à Fimp< de spécial sur le revenu des valeurs mobilier* U:- du ni oins en ce qui concernie la'rente émis fl"s'attache à montrer que le public a to. de jours. considéré que l'exemption' de ret mo n,ies appliquée à la jente voulait dil p exemption d'impôt. 11 ajoute que ies décli ( rations de tous les ministres des financ* " sauf-deux ont confirmé le .oublie dans cet :,u opimo'n. Notre ressource ultime, dit M. Aimom lo-i est dans le bas de laine. N'y portez pas 1 ai- main, vous mettriez peut être en péril ; vps patrie elle-même. (Double salve d'apptai mt discernent*. De nombreux sénateurs et e s0 particulier MM. Clemenceau et de Fre; . cinet viennent serrer la main de l'orateur .le i:* M. Caillaux y1" répond à Fattaque du « Figaro » os- Le ministère dès finances communiqi; ai- la note suivante : Le Figato, " continuant sa campagr i(|T contre M. Caillaux, publie une lettre qî , le ministre des finances aurait écrite e • 1901, iJ y a treize ans, à une amie. Ceti >nl lettre, dont la portée ne peut être compl temeiit appréciée du moment où elle e isoléo de toute une correspondance d . ; xeste intime, se. réfère à un incident su ,l'~ cette époque û la <rhair»bw des d- iot .pûtes, ..où ceitains hommes politiqm ait cii&rchèrènt â renverser le ministère Wa IS_ deck-RousiSeau eai demandant le rempl: cernent immédiat et intégral des quati f'u contributions directes- par un impôt gJ' mt bal sur le revenai. M. Caillaux; qui n'a j; m_ masis aiocepté la siïbstitntion de l'impt , global aux quatre contributions, qui ji ' " 'géait, impossible, irréalisable sans prépî tic ration et sans délai, comme il n'a cessé c mt le dire, une telle transformation, qui, ei ,HI lin, apercevait clairement l'opération p< litique projetée, combattit énergiquemen '''•s en plein accord avec son président du coj ur seil, l'impôt sur le revenu présenté soi ta- cette forme. 11 fut soutenu par M. Ribo mais il eut comme adversaires le^ mêm< hommes politiques quii, aujourd'hui,- s' 011 lèvent contre lies réformes méthodique *nt înesuiïées, longuement préparées, qu'il d io-, fend. Au surplus, le ministre des ftna-i ces s'est, à plcjgâeui's reprises et tout r ' V ceminent encore à la tribune du sénat, e: - a pliqué sur cet. incident. M. Caillaux n'a rec i-ache d'ailleurs pas plus d'importance ij,- .ce procédé de polémique qu'il ne s'est soi cié. depaiis quelques semaines, de répoi /*' dre par des démentis à de quotidienro 1 ' '' attaques. La commission sénatoriale I (V :,/s refuse d'imposer le coupon de la rent La commission sénatoriale_ de l'impt aj- sur;ïe revenu a rejeté à l'unanimité d< • membres présents l'amendement Hen Michel tendant à imposer Je coupon de l renié française. " L'Eglise et la démocratie Vendredi soir, au banquet de la Ligi de renseignement, à Paris, M. Viviani prononcé un grand discours sur Je cléric; iisrne qui, a-t-il déclaré, ne peut vivre e ux pa^ qu à la condition de substituer à j Li(U rivalité sa suprématie.. Les destinées c tes' l'Église-sont inconciliables avec celles i la démocratie, avec celles d'aucun régim Le gouvernenient ne dénonce pas I ia'r croyance, mais c'est l'exploitation de ! croyance oui est le cléricalisme. " ivi. Viviani a terminé en faisant appel ! J tous les fils de la Révolution pour élev< ( ^| autour* de 1a. république laïque et social *jj un solide rempart. eP' Un mur s'écroule. Trois morts nt. ms De Nice : Au village de Tùuet'de Be'ui ei>t' près de Puget-Theniers, village bâti si de ]..rs rochers, un mur de 10 mètres de bai :X s'est éc)*oulé. Trois personnes ont été ensn vei'ies sous les décombres. Leurs cadavr< nie -u'ciit- pu 'être retirés qu'après plusiéui ins heures d'efforts, est ' , Vol important de bijoux .|'ne Un vol .de 150 à 200,000 francs de bijoi. ",}L, a été commis pondant la nuit de jeudi orr \endredi au préjudice Vf.• Vf. Haxtog, bc-i lévard Malesherbes, pendant nue M. Ha pr_ était avec sa famille au théâtre. Un duel du ■ 1 ii duel à l'épée a eu-lieu vendredi mati pès entre deux auteurs dramatiques. M. Jai :>ri- ques Richepin, fils de l'académicien. « i\i. Lrondaie. A-la deuxième reprise, aprt 15 ùn vif combat, :VÏ. Frondaie n été atteint ,]u- l'avant-bras d'une blessure légère qui a m fin au combat. Les deux adversaires ne s ja sont pas réconciliés. L'académicien Ricb r,(r pin, Mines Jacques Richepin '"n Fronda: f;|"^ et de'nombreuses personnalités artistique r,.?. et mondaines assistaient à la rencontre. Vapeur échoué ea- JLe vapeur Amiral de VUlçirct •!<:■ Joyelis ues- s'est échoué en rade de Caîais. Des remo: queui's sont partis pour le renflouer, ne- Une dépêche ultérieure dit que le navir De- Amiral de VUlaret de Joyev.se s'est rer lit- floué par ses,propres moyens.et est par .-■n- , 'fiiir n.mliprnup 11 n'n tiuciirip nvnri.2. t ALLEMAGNE) AU REÏCHSTAG e La question du duel Le îeichsta^; a discuté vendredi l'inter-peliation du < entre déposée à la suite de la rencontre du % février dernier à Metz dans laquelle le lieutenant Haage trouva l| la mort. ;l Le députe Groelrer (centre) pose au gou-" vernement trois questions. Il demande s quels ont été exactement les incidents qu: ont provoqué ce. duel; ce que les auto ri t-és militaires ont fait pour l'empêchei alors qu'elles en avaient été officiellemenl s préveîiiues ; {>ourquoi, enfin, elles ne l'oni s pas empêché. L'orateur rappelle que le.code civil pu l( nit les combattante et les témoins et qu* cependant on n'a jamais entendu parler e de poursuites contre les membres d'un ju e ry d'honneur qui s'est , occupé d'un duel r (Applaudissements au centre.) L" Le minist-ie. de la guerre s'excuse, pai égard pour les familles intéressées, de ne a pas exposer les motifs de ce duel. Il con state que les conditions étaient moins ri goureuses (pie dans beaucoup d'autres cas. C'est l'offensé qui n'a pas voulu àt tendre l'enquête proposée par le ju»ry d'honneur. Ceiui-ci n'a aucunement pous n sé au duel, mais il no pouvait pas nor plus Fempécher. Daais tous les cas, c'esi e l'officier îui-^nênte e*t lui seul qui est lf s gardien de son honneur. (Vive agitation. >t D'ailleurs, continue le ministre, le due >t es*t général dans la société. 11 n'y en a pai -s que dans Farinée et dans la marine. Or ne peut le combattie en général que pai t- nne législation appropriée. (Vive agita ï- tion.) C'est le résultat que les travaux d< e. la cowmiijs'sion du mœil au reichstag ai r- deront à atteindre. '-s Le ministi-e raupeiKle les différents or e dres du cabinet de l'empereur contre J< duel. Il déclare qu'en 1913 il n'y a eu qu< 1, seize duels ]*ou r les 75,000 officiers de l'ac a tive et de la réservé, qu'il y a en Allema a gne. -C'est très "peu, et cela montre l'ina i- nité des affirmations d'après lesquelles i n y aurait dans l'armée allemande une rag-< r- de duel. (Vive agitation.) Evidemment .) c'est encoie trop et il faut continuer à er réduire le nombm Mais, rénète Je ministre, ce n'est pas dans une interdiction uniquement militaire du duel qu'il faut chercher le re méde.- Déjà aujourd'hui, le duelliste sai e très bien qu'il enfreint les lois divines e burnaines. (Sourires ironiques chez les so e cialistes.) Si cependant on se resont à s* e -battre, c'est parce que l'on ne trouve pa^ u une njeaiteure solution parmi celles qu'of ,e fre le code d- l'honneur du milieu où For ï- vit. (Nombreuses:,'protestations.) 4 De toutes façons, ce dilemme empéch* u une action spontanée et individuelle, ce r- qui.serait bien plus grave et bien plus d,an-> gereux. Le. lieuo^jant qui a trouvé la morl ;s à Metz est sa propre victime. Il aurait uù I- attendre la décision du jury d'honneur. F i- ne faut pas répondre qu'il ne le pouvait e pas et était obligé de se battre. U n'y a >- pas dans l'armée de semblable obligation, i- (Vive agitation chez les social isies. ) Le it seul motif qui pousse impérieusement au j- duel est le désir de prouver que l'on ne i- manque pas de courage. On peut combat e tre cette conception, mais on ne peut la i- flétrir. >- La. défense serait de peu d'effet. C'est t, par l'édiucation des officiers et le dévelop r- pement -d'un esprit véritablement chevalets resque et purement chrétien qu'on luttera t- le mieux contre le duel. (Vils applaudis-;s sements à droite. Protestations et sifflets -- à gauche.) M. Haase, socialiste, déclare que toute î- la question se ramène à l'illégalité du due et à la nécessité d'obliger les officiers è -- oliéir eux aussi à la loi. M. Casker. national libéral, reconnaîl t- qu'on ne peut supprimer radicalement 1< â duel, mais, dit-il, on devrait le punir de i- la prison et empêcher toute rencontra i- avec un a/Jversa-lre d'une honorabilité ■s contestable. M. Westrap, conservateur, dénie ai: reichstag le droit ele légiférer sur le due dans l'armée.' C'est, dit-iil, une questior: e militaire qui est du ressort de l'empereur Après une seconde intervention du mi 't nistre de la guerFe, qui nie qu'un lieute îs naut ait été exclu de l'armée parce qu'.i :i s'était déclaré hostile au duel, et quelques a déclarations de députés conservateurs fa vorables ou hostiles à l'état de choses ac tuèl, et comme il n'y a aucune motion dt déposée dans aucun sens, le président dé clare la discussion close. ie ■ a i- Allemagne et Russie La polémique continue e La Gazette de VAllemagne du Nord fait e dans son édition de vendredi, la déclara \ tion suivante : a c D'après une information télégraphi-a que, la Gazette de la Bourse, de Saint Pétersbourg, publie-un article imprimé en à gros caractères, dans lequel elle s?étenc •r sur le haut degré de l'organisation mili e taire de la Russie et sur son état de pré paration pour une guerre offen^i /e, ton en soulignant les tendances pacifiques dt la politique du tsar. Nous n'éprouvons au cunement le besoin de critiquer cet éloge ^ certainement'-.'justifié de l'armée russe r mais il nous est aussi impossible d'y voii 't un motif d'inquiétuae. 11 y a lieu, au con traire, d'être convaincu que cette déclara ■s tion, émise sur un ton de sup.érioriié mili 's taire, ne peut pas pkjs troubler les bonnes relations'des deux gouvernements, que n'a pu le faire le. cri d'alarme non justifié qu: était poussé récemment dans une corres pondance de Saint-Pétersbourg d'un jour y na.l allemand. 11 serait d'ailleuis absurde 0 d'attribuer une pontée déci-siv e pour le " présent au fait que l'on voit de temps er temps se confirmer, par la plume et par !. presse la vieille expérience d'après la quelle on essaye, par des excitations natio nalistes, de compromettre la loyauté avé n rée de la politique de paix des sphères of :- ficielles. Nous sommés, comme la Uossya •t absolument d'avis que les gouvernements :s des deux empires voisins ne peuvent pas à avoir l'intention de faire une croix sur h is légende de ramitié .russo-allemande. » Opinion irançaise ^ Le Tcnips déclare à, propos ci? la'réponse ' de la Russie : < tl faut à Berlin et ailleurs qu'on en prenne son, paiti, ni îa France ni la. Russie ne renonceront à tenir leur rang. Si l'on se résigne, à l'admettre l'a t-c mosphère européenne sera plus respira-- ble. Si l'on conteste la légitimité des mesures dont l'Allemagne a donné l'exemple, e ou rouvrira le règne de tension chronique i- dont tout le monde pâtira. C'est ;'i la presse 1 allemande de faire son choix entre ces rÎAi'v hvTvothéQPs; T.n sftnlp mi'pllp doive exclure c'est que l'intimidation et ce qu'elle appelle les « bruits de sabre » puissent provoquer la moindre alarme soit en Russie soit en France. » Une nouvelle loi militaire Le correspondant du Temps k Berlin té-légraphie : Le projet-d'une nouvelle, loi mi-j htaire allemande anuioncé bien des fois i déjà et bien des fois aussi démenti;.prend dans Ja presse une forme plus précise. L s'agirait cle. l'in'tibduc.tiotir dm- project i if unitaire dans l'artillerie, d'une augmentation des officiers et d'un accroissement de Ja cavalerie. Les Nouvelles de- Hambourg- exposent dans leur article de tête, qu'il ne saurait être question d'adresser un nouvel appel aux ressources financières du pays. Le journal continue ainsi : « Assurément, il en irait tout autrement d'une loi militaire qui serait couverte par l'excédent probable de la contribution exceptionnelle. On évalue déjà cet excédent à un demi-milliard de mark au moins. Notre gouvernement ne prendra l'initiative d'une loi militaire que si elle est nécessaire. » Il est évident que nous devrons avant peu donner à notre artillerie le projectile unitaire, shrapnell-gre.nade, dont elle a besoin, et augmenter le nombre des batteries d'obusiers. Il est certain qu'étant donnée la possibilité d'une attaque de cavalerie à notre frontière orientale, nous dévora accroître l'effectif de notre cavalerie et développer notre flotte aérienne. Telle est la situation. Une nouvelle loi militaire ne sera possible que lorsqu'on connaîtra les résultats de la contribution militaire. » Le correspondant du Temps ajoute, pour compléter l'information du journal bambourgeois, que le gouvernement a déjà pris sur le fonds de la contribution militaire 416 millions de mark pour le budget militaire de 1913, et 394 millions pour le budget de 1914, soit au total 810 millions. On estimerait les dépenses des années 1915-1916 à un total d'environ 600 millions, D'après les informations qui circulent dans les milieux militaires, on estime qu'il ! vaudrait mieux attendre, pour l'introduc-tion du projectile unitaire, les résultats | de certaines expériences en cours. Au parlement d'Alsace-Loi raine La seconde chambre a adopté le budget pour 1914 qui se balance par 81 millions et répond ainsi d'une façon essentielle au ; projet du gouvernement. Les fonds mis à ! la disposition de l'empereur et du statthal-ter ont été accordés définitivement. Les socialistes ont voté contre le budget. La Ligue de défense pour l'Alsace-Lorraine Vendredi après-midi a eu lieu, dans la salle des commissions du landtag, àrStrasbourg, la première réunion constitutive de la Ligue de eléferse pouri Alsace-Lorraine. Un projet de statuts a été voté par l'assemblée. La ligue, est-il dit dans ce projet, se propose : 1° De repousser et de rectifier les attaques non fondées et les suspicions contre les Alsaciens-Lorrains ; 2° De poursuivie devant les tribunaux, quand ce sera nécessaire, ceux e|ui refuseront ele démentir les affirmations erronées et les offenses qu'ils auront, propagées. AP rès la réunion générale a eu lieu une réunion de comité, qui a élu président M. Kicklin, président de la deuxième chambre. M. ilaul', chef du parti centriste, a été élu secrétaire. Capitaine condamne La Gazette de Y os s annonce que le conseil de guerre de Coblence a condamné jeudi à cinq mois de prison et à. la destitution un capitaine qui, dans un procès en divorce, avait fait, sous serment, une fausse déposition. Horrible exécution Le nommé Jean Berresheim, mineur originaire de Esch, dans le Luxembourg, condamné à mort en novembre dernier par la cour d'assises de.la Lorraine pour avoir commis eleux meurtres en 1912 à La-grange, a été exécuté vendredi matin dans l'intérieur de la prison de Metz. Cette exécution est ainsi relatée par le Petit Temps : Des incidents excessivement pénibles se sont produits au cours d'une exécution capitale qui a. eu lieu vendredi matin à Metz. Comme pour toutes les exécutions capitales en Allemagne, celle-ci ; avait lieu daiis là prison. Une guillotine d'un nou-\eau modèle, construite récemment, avait remplacé celle datant de • la ' Révolution française. Le condamné,, un nommé Ber-l'ésheîra, fut amené dans la cour de la prison devant la machine. Les aides du bourreau le-couché rent sur la bascule, et le couperet tomba. Par une cause encore inconnue, la tête du supplicié ne fut pas complètement tranchée et, détail. horrible, on vit le bourreau tirer son couteau de sa poche et trancher ies lambeaux de chair qui1 retenaient encore la ■tête du supplicié au tronc. Les témoins de L'incident ont été profondément écœurés; A la chambre autrichienne L'augmentation du nombre des recrues Les Tchèques agrariens et radicaux ont continué leur obstruction et la séance a dû être suspendue. Pendant ia suspension, un cc-mpromis provisoire avec les obstructionnistes a été conclu. A la reprise, la chambre a commencé la première lecture du projet de loi augmentant le chiffre des recrues. Le ministre cie la défense nationale a exposé la nécessité indispensable d'augmenter le nombre de, recrueSi. U a déclaré que personne ne peut être pénétré de la. conviction que l'on peut espérer une longue pa.ix, mais que la situation sur.les frontières balkaniques esi ?egiée de telle sorte (pie 1a possibilité d'une complication sou-i daine doit être exclue. Nous a vous,prouvé ; suffisamment, pendant la, dernière crise, ope nous connues pacifiques, niais per-! sonne ne doit croire que, notre amour de I la paix découle de notre .faiblesse. Per-| sonne ne doit douter erue nous sommes prêts à riposter à tontes les attaques nar .une contre-défensive énergique. Nos alliés doivent garder le senthneni:. profond que l'alliance est précieuse pour eux et non pas seulement profitable pour nous. » (Vifs a p p l a u d i s s eme n t s . La prochaine séante est fixée à mardi. L'incident austro-monténémin Le Neues Wiener Tarie h loti publie l'exposé officiel «'v- nt- au sujet il: l'incident Ho frontière n-mrmt.énécrrin • Jusqu'à la dernière guerre balkanique les soldats turcs avaient été autorisés ; se servir d'une section de route située su le tei'rito.iiie bosniaque qui leur permet tait d'atteindre une caserne turque établi juste à la frontière. Cette faveur a ét transférée à la Serbie après la cbnquêt pa.r celle-ci des territoires avoisinants, ; la condition*formelle qu'un poste militair serbe ne fût pas établi le long de: cette rou te. La Serbie ayant fait, pendant la dei nière période de la guerre, une tentativ contnaire à cette stipulation, le go-uverne ment bosniaque a protesté et le comman dant serbe à Métalka a reconnu la jùstess du poi.pt de vite autrichien, de sorte qu-le poste serbe a été retiré. Le ? mars, ui peloton de gardes-frontière autrichien a trouvé ee poste occupé par les M ont élit grins, au nombre d'environ cent vingt qui se refusèrent, maligré les invitation répétées qui leur en furent faites, à éva cuer la place. Après qu'eût été prise la po sition de combat, des coups de feu furen tirées contre les Autrichiens de la casern voisine et les troupes autrichiennes ripos tèrent naturellement et forcèrent les Mon ténégrins à se retirer avec les pertes qu l'on. sait. Un* géomètre bosniaque et une commis sion monténégrine ont arpenté le territoir contesté et ont établi nette;ment que. c'étai bien là un territoire bosniaque. La corn mission monténégrine, qui. est intervenu à titre officiel, a exprimé ses regrets d l'incident et a reconnu expressentent u bon droit des troupes austro-lioivgroiset Elle a promis que co territoire austro-hor grois serait respecté à l'avenir. Nouvelles bagarres entre les étudiant; et la police Les démonstrations devant l'école yëté rinaire de Vienne ont continué vendredi Les étudiants, refoulés par. la police, & sont mis à bombarder l'école à coups d pierres, ainsi que les hommes du post quand ceux-ci se sont avancés sur eu> Les agents firent alors usage de leur sabr et déblayèrent promptement les abords d l'école, il y a des blessés de part et d'aï tre et plusieurs arrestations ont été ope rées. De Vienne : Un décret du ministère d la guerre clôt le semestre d'études à 1'#! cote vétérinaire à cause des manifesta tions. ITALIE La crise ministérielle Le roi a conféré vendredi matin ave MM. Cocco, Rubini, Guiociardini, Pa-nta no et Fusinato, députés. le roi a reçu ensuite M. Sonnino. O: croit dans les couloirs de la chambre qu': lui a offert de constituer le cabinet. On annonce dans les couloirs de la chair bre que M. Sonnino aurait décliné l'offr de constituer le cabinet. Le roi. a. reçu, à a-oeums d3 raprès-mid M. Salaihdra,' députe. On croit que Ile rc lui a confié la mission de former le cabinet Une note officieuse confirme que M. Sor nino n'a pas cru pouvoir accepter, en rai son de la situation parlementaÛ4» ae tuelle. RUSSIE Ce que dit la presse russe Commentant la campagne allemande, i; Vetcherne Vremia insiste comme la Ga zette de la Bourse sur les intentions paei fiques de la Russie, mais elle déclare qu celle-ci ne peut pas rester indifférente ; l'accroissement militaire de sa voisine. L journal croit que le ministre de la guerr obtiendra sans doute les crédits qu'il de mande à la douma pour renforcer l'armée car tout le monde comprend que, dans le circonstances actuelles, l'augmentation d l'armée de 500,000 hommes esi absolûmen nécessaire. La campagne de FAllemagn ne pourra pas arrêter l'exécution de c plan tracé depuis longtemps et qui ser: achevé très prochainement. Le régime des passeports Les journaux annoncent que le eonsei des ministres a jugé inacceptable la pre position présentée par la douma concei nant le remplacement des passeports étrar gers par un Impôt spécial. Le conseil des ministres a motivé son re fus par la considération que le gouverne ment prépare une réforme générale de fou le système des passeports. ESPAGNE La France et l'Espagne au Maroc A l'issue du conseil ténu vendredi mati: au Palais royal, sous la présidence dû.roi le président du conseil a déclaré qu'il a.vai exposé que la présence à Madrid des gén-raux Lyautey et Marina, les entretiens de deux généraux entre eux et ceux du ca binei de Madrid avec le général L>iiuie; contribueront sûrement à resserrer les re iations de l'Espagne et de la France- et ; faciliter l'accomplissement de la nkissioi de civilisation et de progrès que les deu pays sont chargés de remplir- dans lés ié gions marocaines. Le président du conseil a ajouté : « San contracter d'cngugemeai.t d'a.ucuiie sorte il est hors de doute que l'unité cie vues e les loyales et franches relations de la Fran ce et.de l'Espagne permettront .d'éviter de incidents regrettables. Ellçs donneront.Je plus grandes-facilités- pour l'exercice d\ pouvoir dans les zones respectives d'in fluence et serviront d'une, manière éviden te les intérêts espagnols et français en prfc duisant. sur les indigènes l'impressioi qu'ils ne sauraient •: opposer eiàcacemen par la force à la mission qu'accohiplissén en Afrique la. France et FEspaghe dans c sens. Nous ne pouvons que nous félicite de l'agréable visite du général Lyautey qui a fait entendre, ainsi crue les p ers on ne> qui l'accompagnaient., des paroles d liante considération et d'affection pou l'Espagne, paroles qui répondent, san.- L moindre doute, aux sentiments de la na tion française. TURQUIE Les élections Le rhin-.-.fcre de l'inférieur. Talaai bey vient d'être élu député' à Andrinoplc. L'effervescence parmi les Kurdes Des nouvelles consulaires russes repré sentent x>.mme iuquiétan.i.o la. situation da.nsic sandi-ak -ie i iayazid y., la su (te di refferv'cseenee -qui r«'jjné parmi, les Kur des qui s'annern. Le bureau de la presse communique ur rapport du vali de P.itlis disant que les Ku'-rles. réunis 'dans le village-de Ka/a Hi zan, ont délivré par .la force le cheik MolJf Selini qui était conduit sons escorte ai chef-lieu. 1 -• hvnii '"ivnrit ponrn r Knrrlp.t; ?ui seraient au nombre de plusieurs centaines, avaient l'intention, de se livrer à. ies actes de rébellion contre le .gouverne nent et attaqueraient la ville de Bitlis, le^ autoiités ont pris lès mesures nécessaires H ont disper-sé les. rassemblements. Molla'Selim s'est soumis aux autorités. L'effervescence prediuite a en-tièreipent lisparu et les me su ies d'ordre ont été renforcées. ' SERBIE A la skoupchtina Après discussion de l'interpellation relu tive à la mise à la retraite élu chef d'éta-najor adjoint," général Nisitch,la skoupchtina a rejeté, par 60 voix contre 38. un arclre du jour blâmant le gouvernement. MAROC Nouvelle et violente tempête On annonce officiellement de Mélilla, if 12, que dans le port deux chalutiers, deu.s chaloupes de guerre et 13 embarcations de pêche furent coulés par l'ouragan. On craint la uerte totale du vapeur italien Leônarda. I^es dégâts aux q\ya.is sont énor-ines. Un remorqueur fut détruit par un wup de mer contre le môle. D'autres bii-timents furent très avariés. Le croiseur espagnol Infante Isabelle dut se léfugier aux Chaffarinas. L'oairjigari continua pendant la matinée. Les communications avec les postes -avancés sont détruites. La position rrYad.umento a dû être évacuée. A Melilla la tempête a eneore augniejc té. Les vagn.es ont emporté une digue sur une longueur de 90 mètres. Oh signaile la disparition de 5 vapeurs *t de 38 embarcations. Des campements 3t diverses positions ont sùbi de sérieux légats. On. compte 5 blessés. AFRIQUE Un combat en Lybie Le 11 mars, vers 2 heures du matin, lu colonne Latini, campée aux environs d** l'oasis de Zuetina, a, été attaquée-subitement par 1,500 à 2,000 ennemis. La colonne a pris vigoureusement l'offensive et, vers [J h. 1/4, a obligé l'ennemi à prendre 3a fui te. Vers 4 heures, la colonne a repoussé et dispersé encore de nombreux groupe-ennemis qui tentaient de recueillir le-morts et les blessés. On a relevé 263 cadavres' de rebelles, dont ceux de quelqi;---chefs. L'ennemi a laissé en outre une'gra u le :quantite d'armés et de munitions. Le-Italiens ont eu deux officiers tués et neuf blessés, ùn soldat' et quarante-deux Aska ris tués, sept! soldats et nQnapte-trqis. AfS-karis blessés. . MEXIQUE Une note américaine aii général insurgé Cananx* On mande de Washington, au 3ue M. Bryan, .secrétaire eFEtàt; a. envoyé une note au général Carra.nza. insistât»1 sur le droit dt?s Etats-Unis de traiter lui au nom des étrangers qui ne-sont, pas teprésentés .dans le nord du Mexique. Pour faire disparaître les traces du crime Les Mexicains habitant le.nord du Me xiqu'e ont écrit à leurs parents derneur<r-ians la capiiale que le cadavre de M. lie.u-ton a été brûlé par ordre du général' VI:ic. clans le quartier dUm officier contigu h-..-quartier du: général Villa, lorsqu'on a cru que les Américains allaient franchir Ja frontière-aïm de s'en emparer. L'auteur de l'ass.a3sinat de M. Bentoa D'un témoignage, recueilli par . la = .:u-mission d'ehqnc-te présidée par le g ■■■.rai Carranzâ, il résulté epie c'esl le comina/. dant Udolfo Fîerro qui'a réellen"uni: .aê M. Benton. I^es voyageu'-s arrivant de Ohib .iahua d-i sent que suivant ties b.ruiis non cu.-ar:- ;-»n firmes, le cu'u'màndanf Fien-o a éiv af;v té sous l'incuifialio.! .d'à voir tué. deux ,.V-xicains. Le commandant Fie- ro trouva dans 1e bureau du général Villa, '.orsqye M. Benton ;i été tué. i l s«M:n.it paren? o. , général. On aXit" aussi que- la cùiiiiiiissiùu ri recueilli idedx tériéoignagcs tendant à éta blir que-Je commandant Fidal Avila. corn, rnandaiu ia ga/ hisoê de Juarez,. a ordout.« l'exécution-d'un sujet américain, d'origii f» allemande, nommé Bauch, accusé d'espion nagé. AUSTRALIE Devenu fou L'opérateur de télégraphie sans lil 3ea-iteys. revèilVi/xlcémment de l'Antarctique ivèc le Dc vlaws-jn^:a été interné,dans on tsile. d'alién.é> d'e Melbourne. .11 em.i. J a? r- 0 i"; : s s i x j o u rs sa n s p i e ' • ire de 'no'urCHil vi CHINE Un ei^\ùrUnt provincial Une dépêche de Pékin au M or nu/q i'o.-t lit que 1... aycrils des maisons Xrv îtfong et 'Kn.'V ont ci'ùclu un eyv—o i je '2,300,000 itv. -st: 'avec des prov'ii/ce-: »•• Kouang Tôii-ng et Kouang >' gorant• par ['impôt, -u-r les propriétés foncières. JAPON Le scandale naval M. I\vahara; directeur de la maison ^i .*■ ni, est dé'ièuu .eiî- prison par un ordre du ) ro eu reu r o u i.. ex; >s .• : î> i e \< : s c. arîd al e r » a. val 1 ans'lequel- une -maison allemande es. :m->li.quée.Les prlficlpanx j^ . - oa s déclare':- o • e? de'Tii^'s développements du scanUu ;o réfèrent •'-. la ci .- rnc^ien d'un yàts ;ean ei) AijjgMierau su'jèi duquel Je unirai .\Iatsiih.a a été interrogé par le or., "ireur. m eïsSiils iiafiaiMis L'évacuation de l'Epire du nord par les troupes grecques Les troupes grecq'H- o'f s^ fr.--mcore n ce' nùnient en Epire ont i'éçjj 'ordre de 'reprendre, l'évacuation susum-lue je.-, iui:as. dera.iers. Elles .s'apr-ré. ■ iotamn.cn;.;' , '.nii-ier les t?rr!t(V ?ri-meti. Delvino e: Argyrocasiro. /wvwvwi'vwv^'viwv'vvv'vvw'www v\iai'»,\<wv i ry* a \ Voir pêufe »î©s Oerriiè-i*©s Nouvelles- fi& la nwîi

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