L'étoile belge

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s.n. 1914, 15 Maart. L'étoile belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/125q815x5c/
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L'ETOILE BELGE France, Angleterre, Allemagne et i q f \ par trimestre ragy t ANNONCES : 45 c31" la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. tous pays de l'Union postale J payable d'avance Mu rÛmiintOC 5& ItlI&tïâPfô Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 i'r. ; mandat-poste wClB&Ballw'd lw IflWIBIvl U 36, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 15 mars 5 heures Tempér. moy1» norntf8, le 14. 4®7 Waximumdela >^^Tni|\R/veille, 11"® Minimum delà J^à*vtycn C'/P6i5^^. nii • — o Um^7 Baromùt.. le 14, 1k \M-~~ ■' s 158"» i. Quantité d'eau 'de 8 à* h™. R?les24ll„ 4»»a Observations if Lu ft? Y c^\\ Température, J|^a/| Eh<p '£ | —^7 Huinrditf''îiO()= J/ 11 absol.). g» Vent dominan \\cï?. r' Ê Déclin, magn. Ephémérides pour le 15 viars Soleil : Lline : lever, r.li.58 lever, 2:Mi._G coucher, 17h.4G ^*^52=5^^ coucher, 6 h. 52 Prévisions de l'Observatoire : Vent- S. à SW\ assez fort; pluie. Service des malles Oslftinle-Sïoiivros Etat de la mer, le 15, à 4 heures : agitée Dimanche 15 mars 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT* POUR BRUXELLES : Un an : 12 fr.; 6 mois, fr. C.50; 3 mois, fr. 3.59 POUR LA PROVINCE : Un an : M» fr.; G mois, fr. $.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre lepriœde l'abonnement au facteur Edition C ÉTIR^lsrQ-rECR. irtussie et Allemagne Le correspondant de la Kulnischt Zeitung pei.it se vanter d'avoir suscité un fameux émoi en dénonçant les intentions prétendument belliqueuses de lu Russie, qui préparerait la guerre poui 1917. cJette précision dans la fixation dt l'échéance, fatale était bien de nature à inquiéter cette partie de l'opinion toujours prête à s'alarmer, d'autant plus qu'une grande partie de la presse allemande faisait écho au correspondant du journal rhénan. D'autre part, les journaux de la Triple Kntente, spécialement les journaux français et russes, rétorquaient l'affirmation du journal aile inand et prétendaient que c'était l'Allemagne qui menaçait ta paix européenne l> après eux, l'article de la Kiilnische inspire par la diplomatie allemande, runstituait un avertissement à l'adresse de la I-iu-ssie et avait un but à.la foi-poli tiq i.ie et économique : intimider U Russie de façon à sauvegarder l'hégémonie politique de l'Allemagne et amener le gouvernement russe à se rési gner au renouvellement de son traité dt commercé avec l'Allemagne'. La Kôlriische affirme que son corres pondant ne traduisait que son opinioi personnelle. I! est de fait que l'article a été. désavoué officiellement — hier en core par la Nordcleuische Allgemeint Zeitung — et qu'il ne contenait rier (.1 inédit en dehors de sa sinistre prédic lion, car tout le monde était au couran' des armements de la Russie. Mais l'oc casi'on avait paru bonne aux pangerma-listes pour appuyer leur propagande er faveur d'une nouvelle loi militaire I) autre part, elle a été saisie avec em pressement par la presse russe germanophobe, à qui elle fournissait un ali nient, "et par la presse française nat-io n a l iste -ou modérée; heureuse d'y trou vi-'r: un argument a l'appui de sa cam pas'ne en faveur du maintien du service , militaire .-de trois ans don! elle j'efforce île t.nre la plateforme des prochaine; élections générales.' L'article de 1; Kulnische a donc fait le bonheur des militaristes de l'Europe entière. La polémique prenait un ton chaque jour plus acerbe ; l'article publié avant-hier par la Gazette de ta Bourse de ■Saint-Pétersbourg et qui traduisait l'opinion du ministre de la guerre de Russie sonnait presque comme une fanfare guerrière. « Nous sommes prêts à faire la guerre, disait-il, et ce sera une guerre d'offensive ». Il annihilait l'effet des déclarations pacifiques faites le même jour par le ministre des affaires étrangères, M. Sasonof, à un journal hongrois. Pour le dire en passant, cela ne cadre guère avec l'unité de vues que le nouveau président du conseil, M. Oo-remvkme, déclarait vouloir faire régner au sein du cabinet. Heureusement, le ministre de la guerre ne traduisait que son opinion, et il vient d'être en quelque sorte désavoué par le gouvernement qui a fait publier, dans l'ofticiense Rossya, un article ilont on trouvera plus loin les principaux passages. La Ruisija se plaint du ton de la presse conservât lire allemande a l'égard de la Russie, mais elle se garde bien d'y répondre de la même façon et, tout en justifiant les préparatifs militaires de la Russie, elle s'exprime en un langage modéré, conei-! liant, traduisant le désir de voir rétablir les bonnes relations traditionnelles entre les deux empires. Le gouvernement allemand a répondu par une note inspirée du même esprit conciliant et publiée par l'officieuse Nord-deutche Allgemeihe Zeitung. De sorte que voilà les choses remises au point. Les chauvins allemands, russes et français en seront sans doute fort désappointés. Il est probable.d'ailleurs qu'ils ne se décourageront pas et qu'ils essaie-onl de raviver autrement l'inquiétude. Si du moins on pouvait espérer que l'opinion finira par n» plus se laisser prendre à leurs manœuvres et à leurs excitations ! NOS DâPÊSGXïBS Servirez cnérianv ri a ITTnil v di?î n.ir OCl VlL"C.b tspeUIClUA u FRAMCE I A l'Académie des sciences morales et politiques L'Académie des Sciences morales et no-litiques a élu, par 39 voix et un bulletin blanc, AJ. .Paul Deschanel, membre libre en remplacement de M. Babeau, décédé. D'autre part, l'assemblée a également I élu M. Kenopol, professeur à l'université de Jassy (Roumanie), membre libre, par 19 voix contre li à \I. Descamps-David, ancien ministre belge, dit le « baron dirigeable », Bonnes captures Pendant la nuit de vendredi à samedi, les douaniers ont réussi à faire deux importantes captures de fraudeurs de la région flamande, à Hondeghem. Une puissante automobile a été trouvée abandonnée avec une roue brisée par les douanière d Eacke et d'Hazewindt. qui s'étaient lances à sa poursuite. Cette automobile renfermait 27 ballots de tabac belge d'un poids total d'environ 1,000 kilos et d'une valeur d'environ 20,000 francs. A Steenwoorde, une voiture attelée d'un cheval et renfermant 11 ballots de tabac pesant 450 kilos a été également saisie, Drame entre amis Trois amis, les nommés Pierre Bierner, Luxembourgeois, Eugène Hubert et Anatole Brebant, au moment où ils sortaient d un café à Goumont (Ardennes), se prirent de querelle. Bieitner tira sur ses deux adversaires plusieurs coups de revolver. Hubert, frappé ue deux balles à la poitrine, fut tué sur le coup: Brebant, atteint d'une balle à la 1 cuis.se, s'affaissa, grièvement atteint. Le meurtrier a été arrêté. ALLEMAGNE Les rapports entre autorités civiles et militaires On man-de de Berlin au Temps : Depuis I affaire de Saverne des négociations ont conduites entre la Prusse et les Etats confédérés allemands en vue d'arriver à régler d'une façon uniforme dans l'Empire les rapports des autorités civiles et des autorités militaires. Les négociations uniraient, selon lé Loal Anzeiger, abouti à un compromis. Les Etats du sud conserveront les prescriptions qui règlent chez eux l'intervention de la force armée. De nouvelles instructions seront introduites en Prusse par un ordre du cabinet du roi. Elles ne seront pas tout à fait conçues dans un esprit aussi libéral que celles des Etats du sud. On trouvera un moyen teinrne pour les troupes cantonnées en Alsace-Lorraine.Les différences actuelles sur le recours à la force armée dans les différents Etats allemands seront réduites, sans toutefois disparaître complètement. Une vieille église détruite On mande de Berlin au Temps : Une catastrophe a détruit samedi matin la vieille église gothique de Neuss, près de Dusseldorf. Le feu éclata à la suite d'un courUcircuit dans les fils électriques actionnant le carillon. Le clocher s'est écroulé, l'orgue est détruit. L'église de Neuss comptait parmi les belles églises anciennes des bords da Rhin. Dirigeable contre aéroplane Le dirigeable Zeppelin V a fait des essais de" tir à une distance de 1,500 à 2,000 mè- ■ très sur une cible représentant un* a'éro- - plane maintenu en l'air par un ballon cap- ( i lit à urne hauteur d'abord de 300 mètres, ; e . puis de 600 mètres. Les.résultats du tir aji- ; ■ raient été satisfaisants. ] £ I Aviateur tué r Le lieu tenant aviateur <te Lesser a fait • , ujj-e chute samedi rna-ti-n en atterrissant - au champ d'aviation de KôëaigBberg. II u < été tué sur te coup. j I ANGLETERRE < - Pas d'élections générales cette année j M. Acland, sous-seerétaire d'Etat aux af- - faires étrangères, parlant à Acton, a dé- [ s claré que le gouvememeiU était décidé à " |- ne plus faire de concessions au sujet du - home ru le et qu'il -n'y aura pas d'élections s générales avant juin 1915. r Suffragettes incendiaires J Les suffragettes ont incendié pendant la L nuit de vendredi à samedi le pavillon d'un ; club de lawn-tennis, près de Birmingham. Les dégâts s'élèvent à 400 livres. Des publications euffragistes ont été trouvées , dans les environs du foyer de l'incendie. I Suffragettes condamnées Des suffragettes ont été condamnées à deux mois de travaux forcés pour avoir - brisé pendant la nuit de vendredi à sa-6 medi les carreaux de la maison de M. Mac >' Kenna, ministre de l'intérieur. 1 C'est à 1 h. 4o du matin que six suffragettes, descendant d'une automobile, s avaient été aperçues, armées de marteaux £ et de casse-tête, se dirigeant en file in- f dienne vers la demeure du ministre de l'in- 1 térieur. Elles brisèrent alors les vitres de 1 la porte et de dix-huit fenêtres. I Mme Pankhurst remise en .liberté J > Mme Pankhurst ayant refusé de man- 1 t ger et de boire', a été mise en liberté samedi c s matin. r ' Mlle Pankhurst en liberté également c Mlle Sylvia, Pankhurst, qui avait été ar- f - rêtée le 8 mars, alors qu'elle se rendait à f > une réunion puL'lique ù 'frafalgar Squaie, _ a été remise en liberté samedi soir. Une grève de mineurs ? f ; Trois meetings, comprenant 10,000 mi- s > neurs grévistes, ont eu lieu samedi à Rot- ù ' terham. Les assistants ont voté un ordre l_ . du jour dans lequel ils expriment le désir g ' que tous les mineurs du comté d'York ces- ci sent le travail la semaine prochaine, afin t d'obtenir un minimum de salaire. r Un vapeur de pêche ostendais coulé [ j Le vapeur de pêche Bernard, distende, t a coulé dans la matinée de samedi à Great i Yarmouth. L'équipage a été sauvé et con- c duit à Yarmouth. f é i AUTRICHE-HONGRIE { | Entre étudiants italiens et croates 3 A l'école supérieure de commerce de v - Revoltellou il s'est produit, à la suite de 1 s froissements nationaux, des oonflite entre r - élèves italiens, d'une part, et croates et t slaves, d'autre paît. Un Croate a tiré deux a coups de feu pour donner l'alarme et en a diirigé un troisième contre les Italiens dont l'un a été blessé au bras. Aux coups de feu la police est accourue immédiatement dans les bâtiments de l'école et a séparé les étudiants. Ces conflits ont été déterminés par des incidents survenus la semaine dernière et au cours desquels les Italiens avaient chassé de la salle des conférences les étudiants slaves, soitè prétexte que ces derniers parlaient croate entre eux, chose que les Italiens interprétaient comme une provocation. ITALIE La crise ministérielle M. Sonnino aurait décliné l'offre de former le cabinet, parce l'appui des radicaux et des socialistes, réformistes lui aurait ma.iKjué. On dit que M. Salandra va. essayer de constituer le ministère sans faire appel aux groupes de gauche. Une combinaison Carcan o, ami politique de M. Gioliitti, ou une combinaison Luzatti sont mises en avant. Le Giornàle d'italia annonce que M. Salandra. commence ses démarches pour arriver à une solution de la crise ministérielle en consultant d'abord les présidents de la chambre et du sénat. M. Salandra est allé samedi matin à la Consulta où il a rendu visite au marquis di San Giuliano, probablement 'pour lui demander de conserver son portefeuille. Epidémie de variole noire Le Secolo siignale qu'une dizaine de cas de variole noir© ont été constatés à Colle di ; Gallo dans la région de Bergame. Des mesures ont été prises aussitôt pour enrayer complètement l'épidémie. RUSSSS Une réunion secrète de ministres et de députés De Saint-Pétersbourg, 8 heures soir : Le président de la douma. M. Rodzianko, a convoqué ce soir, à une conférence secrète, les chefs des fractions politiques et les membres influents de la douma, y compris ceux de l'opposition modérée, c'est-à-dire exception faite de l'extrème-gauche. .A cette conférence, en dehors du présidern du conseil, qui fera une communication'intéressante aux députés sur le Travail er commun du gouvernement et de la douma les ministres de la guerre, des affaires étrangères et des finances doivent prendre la parole. Les journaux attachent une grande importance à cette première entrevue du gouvernement et. des députés. C'est la première manifestation des intentions exprimées par M. Goremykine à son arrivée au pouvoir de collaborer avec la représenta tien nationale. Cette conférence est d'autant plus attendue avec intérêt que, suivant les journaux, parmi les questions qui seront soumises aux députés, figurera le projet de crédit de 500 millions pour les besoins militaires au sujet duquel le rapporteur de la commission de la guerre ei de la marine doit communiquer un rapport spécial et le®ministre de la guerre fournir des explications. La. Vetcheme Yremia ajoute que les dé clarations du gouvernement seront dé pourvues de caractère pessimiste, mais elles insisteront sur la nécessité de per fectionner la défense de l'Etat dans l'inté rêt de la paix que la Russie cherche tou jours à maintenir. La Gazette de. la Bourse fait remarquéi qu'à la douma précédente, l'opposit-ior avait été exclue des discussions secrète.1 sur les questions militaires et navales. Effroyable tempête — Plus de mille morts — Des centaines d'édifices emportés.Dépêche d'Iekaterimowar : Un violeni ouragan a traversé la province de Ruban Les eaux de .la mer d'Azof, soulevées pai le vent à trois mètres de hauteur, ont. in-onidé Stanitza. et Atchouyevskaia, où pJiut ae mille personnes ont péri. A Yasenskaia l'eau a fait 150 victimes. Sur le chemin de fer de La. mon Noire, de< locomotives et des voitures ont été renversées,A Atchouyevskaia, 380 édifices onrt éti emportés nar la mer. Le régime du knout La cour de justice de Saint-Pétersbourg a condamné à deux ans de prison le professeur Beaudouin de Courtemy, membie d* l'Académie impériale des sciences, poui avoir publié un livre sur l'autonomie régionale que la. cour estime contenir un appel au renversemeait du régime gouvernemental et social qui existe en Russie. L'auteui concluait qu'un Etat aussi grand que la Russie ne pouvait vivre sans donner l'autonomie aux différentes régions dont il est composé. TURQUIE En Arabie On sait qu'un mouvement assez intense se manifeste dans les milieux politiques arabes conti-e la politique suivie jusqu'ici par le parti jeune-turc en ce qui concerne l'administration» des provinces arabes et les réformes projetées pour ces dernières. Une des manifestations les plus significatives du mouvement en question est le prochain congrès qui réunira les émirs de la plus grande partie -des pa.ys arabes, tels que Tlrak, le Nadj, le Yémen, le Harira-mouth, etc. Le but principal du congrès est de rechercher les moyens les plus efficaces de sauvegarder les droits et l'indépendance des principautés arabes contre toute immixtion- étrangère et de prendre les mesures utiles pour faire comprendre au gouvernement ottoman que les populations arabes ont un besoin urgent de réformes et qu'il importe de faire droit à leurs demandes dans le plus bref délai possible. Les délégués au congrès exprimeront à cet égard leur étonnement que la . Sublime Poirte n'ait pas encore tenu à l'égard des Arabes les promesses faites et étudieront les moyens de hâter leur réalisation. La presse arabe de Bagdad et de Beyrouth attache une importance considérable au prochain cou grès et relève le retentissement qu'il est appelé à avoir dans toutes les provinces arabes. Ce sera pour la première fois depuis la domination turque en ces parages qu'une semblable conférence auia été tenue, laquelle réunira des émirs et des fils de sultans qui ont été toujours divisés entre eux, mais qui jouissent cependant auprès de leurs partisans d'une autorité considérable. Les journaux arabes expriment, la conviction que le futur congrès aura au moins le mérite d'obliger le gouvernement ottoman à adopter à l'égard des Arabes une attitude nouvelle et plus conforme à leurs aspirations. BULGARIE A la haute cour La haute cour s'est réunie samedi nu tin. Tous les anciens ministres, qui sor déférés à cette juridiction, assistaient l'audience. Plusieurs questions de procédure ont él soulevées. M. Ghenadieff a soulevé la question pr jindicielle, affirmant que le procès ava été engagé de manière inconstitution'uel parce que le vote du sobranié mettait e jugement les ministres poursuivis n'a pi été émis par les deux ii>*is des député comme la loi l'exigé. La prochaine séance est fixée à. lundi. AFRIQUE Les merveilles de la T. S. F. La statiion de ftélto aphie. sans fil c Wi-ndhuk, colonie a.l'lemainide du Sud-Oue de l'Afrique, sJest trouvée samedi en coi. munication avec celle de Ka;uieu' en Ail magne. ETATS-UNIS Nouveaux traités d'arbitrage M. Brvan signera bientôt un traité d'à bitrage avec la France et l'Angleterr Seuls, jusqu'à présent, les petits Eta avaient signé des traités-'semblables, q sont l'œuvre de M. Bryan. La convention avec la. France stipu que les différends qui ne peuvent être r glés diplomatiquemejit seront, solutionu par l'arbitrage. MAL Wilson- et Bryan e liment' que l adoption de .traités sembl bles réduirait au minimum les chances « guerre universelle. Mort d'un inventeur On signale le décès, dans sa résideiu de New-Y or kj après une longue maladi du grand inventeur américain George West.inghouse. Il était âgé de 68 ans. Dès l'âge de ans, dit-on, cet esprit ingénieux compta déjà une invention à son actif. Il ne cess de s'occuper de mécanique et il faudra des colonne^ pour signaler toutes les a plications et découvertes qu'il fit duraj sa vie. Il est l'inventeur des. freins à air cor primé employés sur tous lès chemins c fer ettqui font que son nom est connu dai le monde entier. Tout en étant un grand inventeur, Geo ges West.inghouse s'est montré aussi ' L dustriel habile. Il dirigeait des usines d'uj giande importance. Georges Westinghouse était décoré r l'Ordre de Léopold. MEXIQUE La crise .financière Le gouvernement a. abandonné la prop sition d'établir une banque fédérale av un capital de 450 millions de pesos. Il y une crise générale dans les banques 1 cales. On propose de prêter au gouverr ruent 60 millions de pesos. Une neuve] émission de papier-monnaie est probabî AUSTRALIE Une catastrophe de chemin de fer A Temora (Nouvelles-Galles du Sud), i trairn-poste est entré en collision avec, u: locomotive qui se garait sur- la ligne si de la gare extérieure près de Moos, ve dredi vers minuit. Il y avait du brou lard. Treize voyageurs et employés ont é , tués. Trois ont été gravement blessés douze moins grièvement. Un père et s deux filles, qui accompagnaient le cad vre de la mère, ont. été tués sur le cou Le fils a été horriblement blessé. CHINE Autour de l'emprunt belge De l'Agence d'Extrême-Orient : Lesecoi versement de l'emprunt belge des cheirii 1 de fer de Tou Tsen n'ayant pas encore é effectué, une certaine émotion s'était m nifestée dans les milieux officiels. De son côté, l'opinion publique, mal re seignée et attribuant ce retard à une i tervention du consortium des 5 puissa ces et à une entente de ce groupe avec 1 financiers belges dans le but d'exercer ui pression sur la Chine pour l'obliger à a cepter des conditions défavorables dai le contrat d'emprunt pour la réforme m nétaire ,avait témoigné une grande m fiance à l'égard de la. Belgique. Mais, entretemps, le gouvernement r cevait de Bruxelles l'assurance que 1-bruits malveillants mis en circulatic étaient dénués de fondement. Le retard, L affirmait-on, était uniqnement dû à ce qi l'émission de l'emprunt n'avait pas enco été faite en raison de la crise qui affec à l'heure actuelle les marchés financier et on ajoutait que le jour même où l'émi sion serait ouverte, une première avam serait faite au gouvernement chinois. Ce te mise au point a produit le meilleur eff en Chine, et on espè)*e que le concours ( la Belgique ne fera pas défaut au gouve nement pour l'aider à sortir de la situ tion difficile dans laquelle il se trouve. ( concours, de nature à resserrer encore 1< liens d'amitié qui unissent 'les deux pay aura évidemment comme conséquence c servir utilement les intérêts belges e Chine. JAPON Conflit entre les deux chambres au sujet du budget naval La chambre haute a voté le budg-' avec l'amendement réduisant de 40 millioi de yens le budget naval. Le budget sera ■ renvoyé à la chambr basse qui repoussera probablement o amendement. Ce rejet aura pour cous quence une conférence conjointe des dei chambres, mais on- ne croil pas qu'un a cord puisse se faire, à moins que le goi vernemeiut transige et accepte une rédu tion totaie de 70 millions. Au coûts d'un long débat, le député Mi rtata a accusé le premier ministre de co ruption et a déclaré que le budget de 1 marine ne devait être voté qu'à la cond tion* que le premier ministre commence p£ démissionner. Le budget de la marine La deuxième chambre a nefusé d'acce] ter l'amendement des pairs au budget c la marine, impliquant une réduction c 70 millions de yens. Un congrès des dei chambres aura probablement lieu le 17 o le 18 courant. VVVVVVWVVVVVVVWWl/VWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVl'VV Voir plus loin nos Derniè res Nouvelles de la nuit. Les 8RIMÉ fëlaiss L~ Un combat en Epire — Exactions à Dépêche d'Athènes : Vendredi, sur l'ii vitation des partisans d'Essad pacha, cer é gendarmes, conduits par des sous-officiei hollandais, ont occupé Starovo. L'aprè: i- midi, les Hollandais ont été faits prisoi il îiiers. L'engagement continue. Des reufoii le ont été demandés de Coritza. Les villageo: n albanais sont allés à leur secours, is Lue dépêche d'Athènes, au Temps cor s, firme que 100 gendarmes albanais, coin mandés par des officiers hollandais, ont o< cupé vendredi matin la ville de Starvi mais leurs troupes les ayant abandonne pour se ranger dm côté de la populiatioi les officiers hollandais ont éte: faits prisoi i .tiers-. . La dépêche ajoute que dans toute la ri gion de Koritza les paysans se livrent au pires violences sur la population chr f" tienne dont Ms pillent les magasins et ir e~ cenidient les maisons. C'est ainsi que les villages hellènes c Greos, de Svinina et de Soviana ont été e grande partie détruits et leurs habitant réunis dans ries églises par les Albanai r- furent roués de coups et torturés jusqiu' e- ce qu'ils aient remis aux musulmans toi ts leur argent et -leurs objets précieux. D ii puis l'arrivée des troupes albanaises, 1 population musulmane du district de K le ritza a complètement modifié son attitiic é- des premiers jours à l'égard de la popuk ** tion" hellène, qui est l'objet de leur pa: s*- des plus mauvais traitements et dont tci i- les lès manifestations du sentiment nati le nal sont réprimées avec la dernière r gueur, tandis que les autorités albanaise "n'enrôlent dans la gendarmerie que 1( turco-albanais comnius pou)* la violence c :e leurs sentiments antiigrecs. s, Les habitants gnecs, terrorisé^, se tiei « nent enfermés dans leurs maisons. Le con merce est arrêté et de nom hideuses fami 15 les fuyant les violences des Albanais, ém it grent en territoire grec. ^ Signature du traité de paix turco-serb J- De Constantinople : Le traité de pa: ^ entre la Turquie et la Serbie a été sigr samedi. i-leAllemagne et Russie i- Un article officieux russe ie sur les relations russo-allemandes [o L'officieuse Rossya écrit notamment : Les plus conservateurs parmi les jou na:ux pessimistes d'Allemagne ue se co: tentent pas de prétendre qu'il y a un se disant refroidissement dans les relatioi russo-aillemandes, mais ils essaient de d montrer à leurs lecteurs la cause de < °~ fait regrettable. La preuve que leur tâcl 90 est plus qu'ingrate est que ces journat a se voient contrainte de partir de cette su °" position que l'amitié historique russo-a.ll mande n'a plus d'importauce réelle depu longtemps et qu'elles n'existe exciusiv e- ment qu'entre les maisons régnantes rus: et prussienne, et non entre deux natioi voisines. Nous ne nous étonnerons pas ( trouver ces informations dans la presi allemande radicale, car il est naturel qi m le radicalisme contemporain ne comprem ie pas ce que l'on appelle la politique de d; id nastie, même lorsque celle-ci répond à r n- intérêt national. Malheureusement, que il- ques journaux conservateurs ont aussi é té primé cette thèse en parlant de la fin de et légende de l'amitié russo-aHlemande. E es face de ces informations, il faut savoir pr a- ciser ce que l'on entend par politique c p. dynastie et de sympathies réciproques e] tre nations immédiatement voisines. Autrefois, lorsque dans les relations iï ternationales il n'y avait pas d'autres fa teurs, lorsqu'il n'y $.vait pour ainsi clij f>as de presse et que le niveau général c la civilisation était encore très bas, on' r ld pouvait parier d'une autre politique qi ,lf? d'une po'litiqu-e de dynastie. Il est cor le plètement exact de dire que si Je î-appr a" chement russo-allemand s'est heureus ment fait, les liens d'amitié et de paren rl" entre les maisons régnantes russe et pru ri" sienne y ont beaucoup contribué, mais cette époque non plus il n'y avait pas qi 3S les amitiés dynastiques, et il y a des a ie où les deux empires voisins, visant le mi c" me but, allèrent la main dans la mai Js pour l'atteindre. ?" En quoi consiste l'agression de la Russ e" vis-à-vis de l'Allemagne? Avec la meilleur volonté du monde nous aie pouvons répoa e" dre, et ce qui nous console, c'est que 1( journaux allemands iVont pas non plus p I fournir d'explications précises à ce suje II Si 1a. Russie s'efforce de développer s 'e puiissa.tice militain-e, l'Aliltainagne fiait d "e même sans être attaquée pour cela. Est-c que les journaux allemands peuvent cite s' une seule grande puissance qui aurait d< clai*é qu'elle avait amené sa puissaiiJce m *, litaire à ses dernières limites et qu'elle n - ferait plus d'efforts dans ce sens ? r La presse allemande eHle-même, d f moins sa plus grande partie, repousse ave " la dernière énergie la possibilité d'une d minution du programme naval allema.ii ' quand ce sont les libéraux 'anglais qui 1 '' demandent. I ' La presse allemande ne ferait-elle pa mrieux, au lieu de faire des hypothèses que conques sur les motiffs qui inspirent 1 gouvernement russe quand il travaille perfectionner sa puissance militaire, d s'efforcer d'aplanir les frictions et maler tendus qui peuvent toujours surgir entr deux Etats voisins, alors même qu'ils sor ît unis par des liens d'amitié longuemei: is éprouvés ? Toute la presse allemande se plaint de -e excitations de lia presse russe contre l'A >t leinagne. Sous ce rapport., on peut soutt ^ nir que parmi les publicistes allemands : x n'y en a pas moins de mal. disposés enver > la Russie. 1- Il ne s'ensuit pourtant pas pour cela qu 2- les gouvernements russe et allemand aier l'intention de faire un trait sur la légenxl i- des relations russo-allemandes. a Encore deux opinions allemandes i- La Gazette de la Croix et la Deulscli r Tages Zeitung sont les seuls journau berlinois qui soient revenus, samedi soii sur la question des rapports russo-alle rnands. )- La Gazette de la Croix recherche les eau e ses profondes de la récente polémique le qu'elle ne peut s'expliquer que par le dési x politique de la Russie de donner des ga u ges aux financiers parisiens en feignan d'épouser leurs idées de revanche et d' A détester l'Allemagne. Le journal ajout qu'il n'y a en réalité d'opposition sérieus ■ possible entre l'Allemagne et la Russie qu'; propos de la question d'Orient, mais c n'est pas là une question vitale pour l'Ai lemagne et par suite un obstacle fondamental à de bonnes relations entre les deux pays. La Deutsche Tages Zeitung estime qu'en résumé l'Allemagne a lie(u d'être satisfaite des dernières controverses qui ont éclairé l'Allemagne sur les intentions de la Russie L5 et ont d'autre part montré à cette dernière ^ que, l'Alilemagne ne se laissait pas intimi-L. der'et.ne courait pas après l'amitié de sa ^ voisine. Le même organe demande que le s .'51 mars prochain l'Allemagne fête solennellement le centenaire de l'entrée des al-liés à Paris, déclarant uu'il n'y a pas à j. s'inquiéter de la .susceptibilité française qui pourrait peut-être être blessée, car c'es; , une fête tout allemande, et d'ailleurs, si J; elle, pi-odilisait un effet sur le peuple fran-i çais, cette douche jetée sur ses rêves de Ll revanche n'auiait que d'heureiiK résultat? pour l'Allemagne. FRANGE ^ NOTES PARISIENNES u Métamorphoses à On se plaiht que beaucoup de romani it roulent toujours sur les mêmes thèmes Tout a été dit, et on ne fait guère que se a répéter. Voici du moins — fourni par k g science — un sujet inédit : peut-être sera ^ t-il sage, cependant, d'attendre encore ùr ■l peu pour le traiter. i. Une publication qui fait la guerre au: )- excès de la virtuosité chirurgicale, YAnti i- vivisection, nous révèle qu'uin chirargies: >s viennois, M. Steina-ch, se livre, en ce mo ,s ment, à d'étranges expériences. U change lés sexes. Il transforme un mâle ' en fe x_ melle, et réciproquement. Cet homme au i_ dacieux corrige la nature. L'idée est évi 1- demment hardie ; il paraît que les résul i» ta-ts déjà acquis lui semblent fort encou rageants. e II n'a encore opéré que sur des grenouil les et sur des rats. Il a dû y avoir du dé £ chet, mais les sujets qui ont survécu don nent à M. Steiinach quelque satisfaction Ces mâles artificiellement produits pren nent des airs gaillards et les femelles qu'i a fabriquées ont déjà, aux approches di printemps, on ne sait quelle langueur. Le chirurgien viennois se demande s les miracles qu'il a réalisés ne s'applique raient pas aussi à l'espèce humaine. Or rétablirait ainsi, selon les besoins, la pro |V portion entre garçons et frîies. r J'abandonne à d'autres les plaisante ries faciles. Comme de longtemps, tout d< g_ même, le système du Dr Steinach n'entrerj p.as daiits la pratique courante, on peu re laisser errer l'imagination. -, x Renan disait que, s'il avait à demande: quelque chose au Créateur, il le prierai e" de le faire renaître femme, « afin de sen 18 tir et de priser en femme, et de voir com fe ment les femmes ont raison ». Cette ré ls comprise, -ajoutait-il, pourrait être due i le- sa curiosité, après une vie toute de tra ;e vatl. ie Mais supposez (dédaignons toute grivoi serie) que, sans avoir besoin de renaître ' " cette métamorphose soit possible — il n'esr J1 coûte rien, dans le champ des supposi tions, d'aller aussi loin que l'on veut. — a Connaîtra, tour à tour, une existent ri el'liomme et une existence de femme, scru •- ter l'abîme qui sépare ces deux mental i le tés, savoir enfin pourquoi elles sont si sou v" vent profondément différentes, quel rêv< singulier à faire ! J" La plus parfaite tendresse, même, h .e~ comble-t-elle, cet abîme? Il reste toug'ourî ô une opposition originelle, et, fût-<îe dan? o 1 affection la plus dévouée, des élément? le de conflits. Il y a beaucoup de choses que i- l'homme et la femme ne peuvent compren dre d'une façon identique. Et-oest là rèter ^ nelle énigme. 3_ En méditant sur ce suj et, je ne sais pluî à quel philosophe se piquait d'avoir découle vert la raison de cette lutte qui est ai is fond de tout, et qui n'a que des répits. I -- prétendait qu'il y avait d'abord deux espè n ces fort dissemblables, l'espèce homme e !e l'espèce femme. A la suite de quelque ca :e taclysme, le mâle et la femelle de Tune ei i- l'autre disparurent. Il fallut bien, puisqu'il is formaient les échelons les plus voisins dan-f n l'ordre des créatures, que, privés de leurs t- pareils, de leurs vrais pareils, les êtres que a restaient s'accommodassent l'un de l'au-^ ' tre. De là, des écarts dans le jugement el <r dians la sensibilité qui subsistent, malgré une longue habitude. i- Etre tout, homme et femme, ou femme e e homme ! Ce serait posséder le secret, qu'on ne pénétrera jamais autrement, de cet an-u tagonisme... Mais c'est bien un songe, en £ effet. Rappelons-nous que, jusqu'à préseoit, j il lie s'agit encore que de grenouilles ei e de rats. Et même en ce qui concerne ce? bêtes, il ne serait pas inutile d'avoir une s solide confirmation de ces étonnants ava--- tans. Paul Ginisty. e ^ (Corresp&iulazux particulière de I'Etoile Eelge) i Paris, 14 mars. e t A quoi bon des colonies ? it A quoi bon pour un pays protection-s niste? Voyez ce qui nous arrive avec le Maroc ! I_ Les colons français y vont en foule pour * y planter la vigne, culture à laquelle le vieux bled se prête merveilleusement. On e appreud cela dans le Gard, l'Hérault, t l'Aude. Hourvari ! Le Maroc va faire con-e currenoe aux vinassiers du Midi, les plus exigeants, les plus terribles des électeurs-dirigeants de France. Une loi s'impose. Trop longtemps les viticulteurs algé-? riens ont pu bénéficier du passage, de la ^ fissure de la Tunisie qui leur valait la ' fraudiise. Accorder la franchise aux produits marocains c'était permettre aux . vins algériens, d'abord, d'emprunter le , trajet marocain et, ensuite, aux vins ma-r rooains d'entrer eux-mêmes en France. Et les bestiaux, les céréales du • Maroc" ^ qui, entrant librement en France y eus-^ sent atténué la cherté de -la vie? Vite, vite ^ nos bons protectionnistes se sont mis d.'ac-[ coi*d pour proposer une sérieuse ceinture ? douanière à ce Maroc... qui coûte 250 mil-- lions par an à la métropole. M. Ringuier, M. Jaurès, hommes clairvoyants, ont eu beau faire : — A quoi bon des colonie?, a dit M. Ringuier, si vous les empêchez die vivre ! — Sans délai, a déclaré M. Jaurès, les Marocains enverront leurs produits ailleurs qu'en France. L'Angleterre les . accueillera et sera maîtresse économique du Maroc avant dix ans ! Vérité profonde, M. Loth, leader protectionniste, ne trouva à répondre que ceci : — Que les colons marocains cultivent le coton ! Nous en avons besoin... Alors M. Augagne-ur : — Le coton? C'est leur dire qu'avant dix ans ils ne gagneront rien ! Par 350 voix contre 214 la chambre ordonna quand même au gouvernement la préparation)de la\ ceinture.Que M. Dourner-gue obéisse et le Maroc échappera économiquement à la France en dépit des dépenses énormes consenties pour la conquête et la pacification. Le protectionnisme aussi étroitement compris conduit, on le voit, aux pires stupidités. Le détail le moins amusant de cette séance ne fut pas celui-ci : tout le 1 groupe socialiste combattant la loi funeste au Maroc, tout le groupe moins un : de ses membres, M. Barthe, qui rapportait - la chose parce que... représentant des viticulteurs-tyrans de l'Hérault. 1, Vous ferez parfois comprendre et admettre à un individu la nécessité de servir l'intérêt général. Vous n'y arriverez pas avec une collectivité exaspérée par le souci de 1 son intérêt particulier. C'est de cela que souffre tout régime électif et c'est en cela s qu'il faudrait l'améliorer. Louis Maurice. ANGLETERRE (Correspondance particulière il r Etoile Belgitj Londres, 13 mars. La question du « home rule » l II y a certainement un peu plus d'obs-i curité et d'incertitude dans la situation qu'au commencement de la semaine. On [ voyait une base d'entente dans les conces-. sions de M. Asquith à l'Ulster et dans la i façon dont sir Edward Carson les avait . accueillies, en acceptant l'exclusion de certains comtés de l'Ulster, mais en repous-_ sant la limite de temps. ; Certains organes libéraux avaient même L déclaré que la limite de temps ne signifiait t pas grand'chose .et qu'il n'y avait aucune raison pour que l'Ulster ne fût pas con-• sulté 'à diverses reprises (même de trois en t trois ans) jusqu'au moment , où .il.se réunirait éventuellement au reste de l'Ir-. lande. Depuis ce moment-les choses ont changé l et de part et d'autre les extrémistes émet-. tent des prétentions plus grandes. Les nationalistes ne veulent, disent-ils, faire au-. oune concession sur la limite de temps, , car déjà M. Asquith aurait été plus loin i qu'ils ne le désiraient. Comme l'a-dit M. Redmond, les concessions du premier mi-. nistre sont la limite la plus extrême, i Les unionistes, d'autre part, sont non . moins intransigeante et déclarent aujour-. d'hu/i qu'ils ne veulent pas du home rule et que rien ne les satisfera que des élections ; générales (d'où ils espèrent sortir vainqueurs), pour décider si le home rule doit . ou ne doit pas être accordé à l'Irlande. ; Le sentiment général est toujours en ; faveur d'une entente résultant de conces-i sions mutuelles, et il est possible que, sous ! la pression de l'opinion, les partis opposés se décident à se faire de nouvelles concessions. Mai® il ne faut jurer de rien dans une affaire où les passions sont si forte-■ ment en jeu. Derrière ces protestations d'intransigeance, toutefois, il y a des négociations en train, très probablement, car [ M. Asquith doit faire lundi une nouvelle déclaration. Il faut attendre patiemment, ; et d'aillleurs on devait s'attendre à ces hésitations, à ces déclarations contradic-; toires et même irréconciliables à la. suite , des déclarations ministérielles ; et il est à , présumer qu'elles continueront jusqu'au ; moment de la discussion au parlement. Maintenant je dois noter une opinion jusqu'ici recueillie dans les milieux politiques modérés. Cette opinion c'est que M. Asquith aurait eu plus de chances de faire accepter ses conditions nouvelles s'il avait . fait sa déclaration plus tôt, c'est-à-dire pendant la première semaine de la session, au moment où l'opinion était sous l'impression produite par l'appel à la conciliation contenu dans le discours du trône. C'est possible. Mais comme la discussion au parlement n'aurait pas eu lieu plus tôt, la même réaction se serait sans doute produite dans l'intervalle. L'armée et la marine Cette semaine il n'a été question que de choses militaires et navales.: L'armée anglaise coûtera cette année 28,900,000 livres, soit 625,000 livres de plus que l'an dernier. Le ministre de la guerre, en exposant la situation de l'armée a fait remarquer que cette augmentation est due à ce que la nourriture et 'les matériaux coûtent davantage; et. bien que l'effectif soit moins considérable, la dépense par homme est plus forte. C'est, d'ailleurs, un fait qui est reconnu et qui est-général. Toutes les armées du monde en sont là. L'effectif de l'armée régulière est inférieur au chiffre fixé. Le déficit étant d'environ 8,000 hommes ; mais comme la réserve a un excédent de 15,000 hommes environ, le déficit se réduit, quand toutes les réductions ont été faites, à quelque chose comme 5,000 hommes seulement. Le colonel Seely estime que si l'Angleterre devait faire la guerre demain elle pourrait mobiliser un corps expéditionnaire de 162,000 hommes, bien armés, équipés et approvisionnés. L'armée anglaise est en ce moment ainsi répartie : il y a aux Indes et aux colonies 117,000 hommes ; én Angleterre 121,000 hctfnmes sous les drapeaux et une réserve de 146,000 hommes. Le point inquiétant, c'est le recrutement, €3l5e année. — W

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Dit item is een uitgave in de reeks L'étoile belge behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1850 tot 1940.

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