L'étoile belge

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s.n. 1914, 23 April. L'étoile belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3n20c4tv8h/
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L'ÉTOILE BELGE Jeudi 23 avril 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : !î fr.; 6 mois, fr. «.»«; 3 mois, fr. 3.5© POUR LA PROVINCE : Un an : f« fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre le'prix de C abonnement au facteur Baromètre du 23 avril 5 heures Tempér. moy°» nonn1®, le <R 9'8 Maximum <ie la veille, 24-3 Minimum «1e la /?<$■ 'f,.. nuit, iO't) Baromèt.. le «, jfc > à 8 76i a"8 Quantité d'^au Jy 5^\V de S à -S hr*, f/^ /y PrIes24hL., 0aa0 Observations /A^ f§ / ^C\ ci=A\ &midi Temt)érature, Il EE5o B £ m® Il 19°^ Baro'metre, Si F=d^tu «r hi~^ Il 7683101 ^ Humidité(100=3 \\ ^ Yn &J r>5 // hum. absol.). GO Vent dominan Vv ci? nV J?/ c * /S faible, varié Dôclin. mairn. 'i 12". 5 J Ephèméricles // pour le 32 avril Soleil: Lune: lever. 4 h. 33 lever, 3 li. 4Ij coucher, 1,S li. 4'J ^^2=2^^ coucher. 17 lu 1 Prévis, de l'Institut météorologique : Vent faible variable; couvert. Service des malles Ostende-Donvres Etat de la mer, le 23, à 4 heures : peu agitée —TViMMH îfflgtfWTMrmaaMIAIMIW*"!—it Edition G Franoe. Angleterre. Allemagne et I 9f i par trimestre 0»® .. t . ANNONCES : 45 em*» la liçne: minimum 4 lignes, fr. 1.60. tons pays de 11 mon postale. I • payable d avance fia». PPniimae la niimeri) Les annonces remises avant, 2 hearei à l'Omee de Publicité, Hollande, i fr. — Grand-Duché, 6fr. I mandat-poste vCïHïafiillivw a\j BluisOCa \j 36, rus Neuve paraissent le soii* même. lÉTiR^A^ŒEER, H-ies soEveraiiig anglais à S^aris La population parisienne fait au couple royal anglais un accueil enthousiaste. liien de plus sincère que ces manifestations. Voilà dix ans que dure l'entente cordiale et sa popularité n'a cessé de /croître, des deux côtés du détroit. Elle est toutefois plus populaire en France qu'en Angleterre, peut-être parce qu'on en attend plus en France .qu'en Angleterre. Au début ce fut le contraire. Il ne faut pas oublier que l'entente cordiale fut surtout l'œuvre du roi Edouard, qui poursuivait en ce moment sa politique d'encerclement de l'Allemagne. C'était l'yipoque où on croyait fermement en Angleterre au danger allemand. On voulait se prémunir contre lui. Les conservateurs voulaient même le prévenir. Ils étaient d'avis de ne pas attendre l'attaque, mais de prendre les devants. La France devait leur servir de bouclier. Elle eût supporté le principal choc et eût couru les plus grands risques. C'étaient alors surtout les Français qui proclamaient le caractère purement dé-tensif de l'entente cordiale. Depuis lors, les conservateurs anglais ont dû céder la place aux libéraux ; ceux-ci sont restés fidèles à la politique extérieure de leurs prédécesseurs ; la continuité de la politique étrangère de la Grande-Bretagne est un principe admis par tous. Mais il y a des façons différentes de pratiquer la même politique. Celle des libéraux se distingue avantageusement de celle des conservateurs en ce qu'elle n'a de tendance agressive contre personne et est essentiellement pacifique. Grâce aux libéraux anglais, les relations avec l'Allemagne se sont considérablement améliorées et cette amélioration a contribué pour une grande part à éviter les complications internationales que faisaient redouter les événements d'Orient. LAngleterre a marché d'accord avec la France et la Russie, de même que l'Allemagne se concertait avec ses deux alliées, mais l'Angleterre dans le groupement de la Triple Entente a joué le même rôle conciliateur que l'Allemagne dans la Triplice. Nous ne voulons pas dire que la France ait, à aucun moment, songé à susciter des difficultés ou ait même poussé la Russie à en provoqtier.Le gouvernement français est lui aussi pacifique. Mais il est cependant incontestable que l'opinion française a. en ces 'dernières années, subi une évolution dans le sens nationaliste. La brusquerie des interventions allemandes dans les affaires marocaines en est sans doute la raison. Cette intervention allemande était absolument justifiée ; l'Allemagne défendait ses intérêts, qui étaient en même temps ceux des autres nations ; mais la façon dont elle est intervenue a fait naître en France l'impression erronée que l'Allemagne avait, de propos délibéré, voulu lui infliger une humiliation. Les nationalistes ont naturelle ment propagé cette opinion, si bien que l'idée s'est répandue en France que l'on devait se tenir prêt à parer à une agression allemande. Cette conviction s'est encore affermie quand on a vu l'Allemagne augmenter considérablement, ses effectifs militaires. On ne s'est pas dit qu'il s'agissait pour l'Allemagne de compenser le déchet résultant de t'im-possibilté où se trouvera à l'avenir l'Autriche, obligée d'immobiliser des corps d'armée à la frontière de la Serbie et de la Roumanie, d'apporter à son alliée le secours sur lequel elle comptait en cas de guerre. Les gouvernants français le savaient sans aucun doute, mais ils se trouvaient probablement en présence d'une injonction russe qu'on ne pouvait évidemment avouer, de sorte qu'on s'en est tenu à la légende de la menace allemande. Le résultat, c'est, comme nous l'avon dit, une recrudescence du mouvement nationaliste. Il existe aujourd'hui une fraction importante de l'opinion française qui considère comme inévitable une guerre avec l'Allemagne et qui l'envisage avec sérénité, pour ne pas dire plus. Elle compte sur la coopération de l'Angleterre et cela explique l'enthousiasme de l'accueil qui est fait en ce moment aux souverains anglais. Il ne faut d'ailleurs rien exagérer. Les adversaires de la politique d'aventures sont eux aussi des amis convaincus de l'Angleterre et ils comptent, ceux-ci, sur l'influence modératrice de la Grande-Bretagne. Ils ont raison. C'est dans ce sens que s'exercera l'action de l'Angleterre. Le parti belliqueux voudrait transformer l'entente cordiale en une alliance formelle, alliance à trois avec la Russie. L'Angle! "rre s'y refuse. Nul gouvernement anglais n'oserait proposer une alliance avec la Russie, le foyer de la réaction en Europe. L'Angleterre ne consentirait même pas à une alliance avec la France seule qui transformerait le caractère de sa politique extérieure . et lui imposerait des obligations qu'elle 1 ne veut pas assumer. L'Angleterre ne I vise qu'à maintenir l'équilibre euro-f péen ; elle ne veut pas s'associer à une politique qui tendrait à rompre cet équilibre ou qui risquerait de l'engager formellement dans la politique continen- . taie et qui l'obligerait en outre à modifier son organisation militaire. Pour le maintien pur et simple de l'équilibre européen et de la paix dans la dignité, l'entente cordiale suffit. Pour ce but on peut compter sur l'Ansleterre. C'est cette politique-là qui a été proclamée dans les toasts échangés mardi soir par le président. Poincaré et le roi Georçe. L'un et l'autre ont affirmé leur attachement à la paix. ît la politique de progrès, à l'œuvre humanitaire de la civilisation. Cette politique-là ne menace personne, ne peut inquiéter personn». Ceux qui désiraient autre chose seront déçus. OS3 O $=» Ê2 G XX S £3 Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCS Un obus entre dans une chambre à coucher D'après l'enquête du ministère de 1 guerre le projectile qui a causé des dégât au 79 de la rue Erlanger aurait été lanc par un canon se trouvant dans un hanga appartenant à un constructeur d'aéropte nés et qui aurait été tiré à Issy-les-Moul peaux. Un malade assassine sa femme Auguste Adnet, âgé de 36 ans, o^vrie ajusteur, demeurant à Aumoni, a assa: siné à coups de couteau mercredi mati sa femme, née Suzanne Geoffroy, 24 an: alors qu'elle travaillait à la machine coudre. Il s'est enfui avec sa fiht-, âgée d 3 ans. On croit qu'il s'est réfugié à Ma; chienne-au-Pont (Belgique), où il est n-Adnet était tuberculeux. Par mesure d précaution on le tenait un peu à l'écai dans sa famille. Adnet croyait à de l'ave: sion de la part des siens et il faisait à s Jtemme de fréquentes scènes de jalousie. ALLEMAGNE Une élection De Schwitz (Prusse occidentale) : Pa suite de la démission de M. de Halem, de puté d'une circonscription d-e Marienwei der, il a été nécessaire de procéder à un. élection complémentaire. Voici le résultat du scrutin à 10 heure 'du soir : M. de Halem, du parti d-e l'empire, 8.49 voix ; M. de Sasjaworski, Polonais, 7,28 voix. Le candidat socialiste a réuni 10 k voix. Un beau parrainage Les parrains du prince-héritier d Brunswick sont les suivants : T v-'VYnereur et l'Impératrice d'Allema comte et la comtesse de Cumber empereur d'Autriche ; le tsar d' le roi d'Angleterre ; le roi rie Ba le grand-duc de Méck1embourg •in ; le prince Max de Sade ; 1< Adalbert et le prince Oscar d< ; le prince Waldemar de Dans mark et le premier régiment de cavalerie lourde bavarois de Munich. Contrairement à certains bruits, il se confirme que le comte Ernest-Auguste de Cumberland n'assistera pas aux fêtes du i baptême. s « Propriété indivise » § r En Alsace-Lorraine, au ministère mixte _ de M. Zorn de Bulach a succédé le minis-. tère prussien homogène du comte von Roedern et le nouveau statthalter est lui aussi un Prussien. .C'est donc la complète mainmise administrative et politique de la Prusse sur tout le « Pays d'Emoire ». A ce propos il n'est pas sans intérêt d'entendre ce que dit la Bayrische Staats-zeitung, le nouvel organe officieux du gou-vernement bavarois, sur la nomination de p M. von Dallwitz comme statthalter : « ...La confiance et les meilleurs vœux de la nation allemande accompagnent le '• nouveau statthalter au poste où lui sont ® confiés le bonheur et la prospérité du bien 1 précieux conquis par l'héroïsme de nos pères et qui est la propriété indivise de 1 tous les princes et peuples allemands. » Cet avertissement à M. von Bethmann-Ilollweg est un peu tardif. Echanges de territoires A la suite d'une convention intervenue : entre les gouvernements de Berlin et d-e . Saint-Pétersbourg 8G.92 hectares de terri-. toire russe ont été échangés contre 90.17 j hectares de territoire prussien. Cet éçhan-! ge a été décidé pour mettre tin à de conti-; nuelles difficultés entre les deux Etats provoquées par des questions douanières. ) Cette convention a donné lieu à de longs > pourparlers. C'est ainsi que les autorités ' prussiennes n'ont voulu céder que des terrains appartenant à des citoyens russes. Il y avait aussi dans la région (près de Tiilsit) des étangs très poissonneux qui de- ; vaient marquer la nouvelle frontière.On les partagea en deux groupes, mais on réserva pour chacun le droit de pêche des' nationaux. C'est ainsi que les pêcheurs ! prussiens peuvent abo7*der sur la rive russe de l'étang de Wychtiniez entre le lever et le coucher du soleil, mais seulement su > un tronçon de rive long de 12 mètres. Ils doivent en outre être munis de papiers et porter un brassard spécial. Pour l'étang de Raygrod qui est situé sur la nouvelle frontière il fut stipulé qu'en cas de ge^ des poteauxwfrontière seraient plantés dans la glace. Comme dans cet échange de territoire, la Prusse se trouvait lésée d'une superficie de 3.15 hectares et qu'elle ne voulait à aucun prix consentir à une diminution du territoire national, il fut stipulé qu'une bande de terrain de 3.15 hectares serait prélevée au nord de Memel à l'extrémité .septentrionalie du territoire prussien sur le port russe de Schmalleningken, près de la station frontiere de Nimmersatt, dont le nom signifie : Insatiable ! ANGLETERRE Un navire en feu Un radiotélégramme parvenu à Londres du vapeur George Washington dit que le 20 avril le vapeur Batavia rencontra le schooner trois-mâts Magnolia, de Saint-Malo, en feu et dépourvu de sa mâture. Il recueillit l'équipage de trente-trois hommes qui s'était réfugié à bord du vapeur-citerne allemand Helios. AUTRSCHE-HONGR8E La santé de Franr-'s-Joseph L'état de l'empereur, pendant la nuit de mardi à mercredi, a été bon. Son sommeil a été ininterrompu. Il ne s'est pas produit de modifications dans les manifestations catarrhales. L'appétit et l'état général sont complètement satisfaisants. SUEDE La santé du roi L'ëtat du roi Gustave s'est tellement amélioré qu'il va être transporté au château de Drottingholm. Il devra toutefois continuer à se conformer au régime indiqué par les médecins. A 2 h. 45, cet après-midi, le roi et la reine ont quitté le château de Sofiahemnet. et se sont rendus en voiture au château de Drottsingholm, où ils sont arrivés à 3 h. 40. Le roi a très bien supporté cette promenade en voiture, mais, par mesure de précaution, il s'est mis au lit aussitôt son arrivée.NORVEGE Le successeur de M. Castberg Le conseil d'Etat a accepté la démission de M. Castberg. M. Frios Petersen. président de l'Odelsting, a été nommé à sa place chef du département des affaires sociales. MAROC Violente tempête De Meliîla : Une violente tempête sévit su" toute la côte. Plusieurs bateaux de pèche et' d.es dragues ont coulé. Deux navires dé guerre ont des avaries à leur gouvernail et à leur hélice, mais on ne signale aucune victime. Les Français marcheraient sur Taza Le Petit Marseillais reçoit de son correspondant d'Oudjda la dépêche suivante : Le général Baumgaerten est ren:ré d'Ain Zabie à minuit. On assure qu'au cours de l'entrevue avec le général Jor-dana on s'est occupé de la prochaine marche des troupes françaises sur Taza. Il se pourrait que cette opération soit retardée de quelques jours en raison du mauvais temps qui rend le terrain très difficile. Mutinerie de légionnaires D'Ain Sefra : Le caporal von Oirbeck, de la légion étrangère, s'est enfui avec douze légionnaires armés. Il a cherché à enlever le dépôt de vivres de Sif-Sil'fa, point situé à .30 kilomètres d'Ain Sefra. Un caporal et deux hommes de garde ont voulu s'opposer à cette tentative et ont été blessés par les mutins. Le commandant Muller et un détachement de légionnaires sont partis s.ur les lieux où se trouvent déjà des cavaliers. Les mutins sont cernés et sur le point d'être pris. ETATS-UNIS Asphyxiés dans un incendie De Trinidad (Colorado) : Trois femmes et plusieurs enfants sont morts asphyxiés dans une caserne où ils s'étaient réfugiés pendant un incendie qui a dévasté les campements que les mineurs des houillères avaient établis près de Ludlow. Les sîffliMts Mteps Soulèvement albanais dans le vilayet de Kossovo De notre correspondant de Salonique ; Une grande effervescence règne dans la Macédoine du Nord et notamment dans le vilayet de Kossovo. Dans certains milieux politiques albanais, on manifeste ouvertement des sentiments hostiles en vers les autorités serbes, ce qui a obligé celles-ci à prendre des mesures rigoureuses. La police secrète serbe est parvenue à découvrir de nombreuses proclamations révolutionnaires qui avaient été expédiées par le Comité albanais de Valona, incitant les populations albanaises du Nord à se soulever et à prendre les armes pour combattre en faveur de l'annexion de leurs territoires à l'Albanie. Ces proclamations ont été distribuées par les soins d'émissaires étrangers, grâce au concours de religieux catholiques, et ont provoqué une sérieuse agitation dans certaines régions où l'élément albanais prédomine. Il faut aussi ajouter qu'à côté des proclamations séditieuses, les émissaires et les prêtres n'ont pas manqué de distribuer aux chefs des tribus et « bay-raktar' ' 'uents, des sommes importantes i-. iliter leur tâche auprès de leurs ns skiptares. L'effet désiré n'a p. à se produire et plusieurs m il lie; anais de Kossovo viennent de for. . nombreuses bandes qui harcèlent . îUement les troupes serbes, leur ii. parfois des pertes assez élevées. A Ka ; position stratégique im portante mine la ville d'Ûskub, des forces ii: "es alibanaiseç ont attaqué subitemei irnison de cette ville, qui dut se re rès avoir subi de grosses pertes. Q heures après, les Alba nais de c a/lité arrêtèrent le train qui arriv. ;kub, causant une vive panique p s voyageurs. En atten dant, les és d'Uskub expédièrent des troupe dérables sur les lieux, ainsi que c ons et quelques mitrail leurs, et i ent à disperser les in surgés. Vin£ ges albanais ont été in- ! cendiés par les troupes serbes. Le nom-' bre des victimes est encore inconnu. Près de Koumanovo, des Albanais ont tenté de fair^ sauter les rails de chemin de fer à l'aide de bombes à dynamite, mais une patrouille serbe, passant par là, parvint à enlever les bombes et une catas-l trophe put être ainsi évitée. Les Epirotes marchent sur Koritza ; On mande de Vienne au Temps : D'après des informations parvenues ici les légions ' sacrées épirotes se sont mises en marche sur Koritza. Le gouvernement épirote voudrait s'entendre avec le gouvernement albanais.5 D'après des renseignements parvenus à 3 Janina, le gouvernement épirote aurait 3 manifesté le désir d'arriver à un arrange-. ment avec le gouvernement albanais. Il 1 voudrait obtenir l'autonomie administra-. tive basée sur des garanties sérieuses. Il . se plaint de l'imprécision des propositions qui lui sont faites et du manque de suite des négociations. ! ElatslDint Wp s Les Américains ont débarqué 1 à la Vera-Cruz. — Un combat Dépêche de La Vera-Cruz : Les Mexicains, sous le commandement du général Maas, ont opposé une résistancaa<^iarnée aux envahisseurs. Après., une heure de I; combat sérieux, la corps principal des 1 Mexicains s'est retiré, bien que la résis- 5 tance continuât dans certains quartiers. ^ Les envahisseurs furent aidés par les canons du transport Prairie. Vers le soir, x le combat continuait toujours, mais sans t que la résistance fût méthodiquement or-Q ganisée. Tous les Mexicains qui n'avaient pas été tués, capturés ou blessés, battirent en retraite vers l'ouest. Le consul des Etats-Unis à la Vera-Cruz rapporte que les Américains ont commencé, à 8 heures du matin, à avance* sous la protection des canons de l'escadre des Etats-Unis. Ils ont défilé dans la ville tout entière. Le consul dit aussi que les Mexicains ont perdu 150 tués et blessés dans l'affaire de • mardi. „ De la Vera-Cruz : L'amiral Fletcher a lancé une proclamation invitant la population de la Vera-Cruz, dans l'intérêt "le l'humanité, à coopérer avec lui au rétablissement de l'ordre. . Le conseil municipal continuera à gérer [ les affaires de la ville comme auparavant, les Etats-Unis se boi^.^iônt à garder en leur possession les bureaux des douanes J et de faire des patrouilles dans la ville. Détails sur le débarquement et le combat de la Vera Cruz Le correspondant du Daily Mail télégraphie de la Vera-Cruz que mardi, à 11 î heures, 11 marins américains ont débar-î qué sur la jetée n° 4 de la façon la plus - pacifique du monde, observés avec curio- - sité par un millier de Mexicains. Un quart î d'heure après, les marins étaient maîtres î du câble télégraphique et des bureaux de ; poste ainsi que de presque tous les édifices publics de la partie basse de la ville. A midi, on ne savait pas encore si le commandant des Mexicains, le général Maas, e résisterait à l'occupation. Il ne se décida e que quand la ville basse fut occupée par v un millier de marins et soldats améri- 6 cains. A midi trente, 800 soldats fédéraux l de la garnison quittaient leurs baraque-. ments et se dispersaient dans les maisons, r s'embusquant aux fenêtres et aux coins des rues. Le feu commença alors. Il continuait encore au moment où le corres-g pondant télégraphiait. Les Américains, qui occupent tous les coins des rues, dans ' la partie basse de la ville, exécutent des tirs de mitrailleuses presque ininterrompus dans les rues principales. Les soldats mexicains sont secondés par les habitants.D'après le même correspondant, les per-5 tes des Mexicains à la Vera-Cruz dépas-5 seraient le chiffre de 200. ; Le consul américain à la Vera-Cruz în-5 forme le département d'Etat que les ior- - ces américaines commencent 1 attaque a& la ville entière en employant l ar..aerie des navires. De La Vera Cruz : Les compagnies de débarquement ont essuyé le feu des Mexicains, lorsque les embarcations se sont approchées de la terre, à 4 h. 30 du matin. l De Washington : Le consul à la Vera-k Cruz mande au département d'Etat que les Américains sont fortement établis dans . la ville. Le total des marins débarqués est ; de 3,000. ! On croit que le combat cessera dans une heure. , La ville a été prise à la suite d'une conférence tenue ce matin entre les généraux i Badger et Fletcher. I De Paris : M. de la Barra, ministre du , Mexique à Paris, a reçu la dépêche sui-> vante du général Huerta : ! « Nous combattons en ce moment à la Vera-Cruz contre un débarquement de la j marine de guerre américaine qui est un . véritable attentat au droit des gens. » De Rome : Le ministre du Mexique com-; munique la dépêche suivante du général ; Huerta qu'il a reçue! à midi : i « Nous sommes en train de combattre t dans la Vera-Cruz contre le débarquement - attentatoire de la marine de guerre amé- - ricaine. : )> Informez de ce fait le gouvernement - italien, au nom du gouvernement mexi-i cain. » Les Américains sont maîtres de la Vera-Cruz i Le consul des Etats-Unis à la Vera-Cruz ; télégraphie que les Américains sont complètement maîtres de cette ville. Rupture des relations diplomatiques De Washington : Le général Huerta a requis le gouvernement des Etats-Unis de ; rappeler son chargé d'affaires à Mexico. ^ D'autre part, le chargé d'affaires mexi-. cain, M. Algara. a reçu l'ordre du général Huerta de demander ses passeports à M. Bryan. La concentration des fédéraux De Eagie Paz (Texas) : Le général Maas ; a ordonné à toutes les forces fédérales de , se concentrer à Saltillo, afin de repousser l'invasion américaine. 1,200 engagements volontaires auraient ■ eu lieu la nuit dernière à Piedras Negras. - Pour protéger la voie ferrée Vera Cruz- Mexico i Le gouvernement américain a pris des , dispositions en vue de s'opposer, au be-, soin par la force, à ce que les troupes - mexicaines, en se retirant vers Mexico, détruisent la voie ferrée reliant cette ville à la Vera-Cruz. Le général Huerta en a été avisé. = Les munitions allemandes à destination du Mexique On mande au New-York Herald que les . mitrailleuses qui sont à bord de l'Ypi-ranga ne seront pas confisquées, à moins qu'on établisse que le général Huerta les a payées ; autrement, elles seront retour-, nées à l'expéditeur, aiin d'éviter des com-} plicatiojis internationales. Il avait été décidé tout d'abord d'établir ' un blocus afin de retenir les mitrailleuses en question, mais cela ne pouvait se faire ^ sans une déclaration, sur quoi l'amiral 1 Fletcher a ordonné de saisir le bâtiment s des douanes et le port. 3 % Dépêche de Washington : Le vapeur Ypiranga de la compagnie Hamburg-Amerika, requis pour recevoir les fugitifs allemands, est arrivé à la Vera-Cruz avec un chargement d'armes et de munitions pour le gouvernement mexicain. L'amiral américain Fletcher a défendu d'abord au capitaine de quitter le port avec les armes à bord. . Entretemps le gouvernement américain L a précisé son point de vue en ce sens qu'il exprime l'espoir que l'envoi d'armes sera j débarqué à la douane occupée par les 3 troupes américaines pour être mis sous ' la garde de ces dernières ; mais comme 1 l'état de guerre n'existe pas, il ne reven-' dique pas le droit de s'opposer au départ du navire ou d'exercer un contrôle sur l'envoi d'armes, à moins que ce dernier ne soit débarqué dans un bureau de l douane occupé par les troupes américai-^ nés. Sur une instruction de son gouver-: nement l'amiral FLeteher s'est excusé auprès du capitaine allemand. L'ordre du jour du sénat américain z Pendant la nuit de mardi à mercredi, à t 3 h. 1/2, le sénat a adopté par 72 voix con-a tre 13 un ordre du jour déclarant que le e président Wilson a le droit d'employer les forces armées des ^tats-Unis pour faire ^ valoir sa demande en vue d'obtenir entière e réparation pour les « affronts et les indignités » commises au Mexique contre les ^ Etats-Unis. t Cet ordre du jour va être soumis à la e chambre des représentants. Il repousse . toute intention de faire la guerre contre le peuple mexicain. r Un ordre du jour déclarant qu'après la soumission du Mexique les Américains de-] vront se.retirer et abandonner 'e pays en-3 tier à sà propre population, a été rejeté. La chambre américaine t approuve le président De Washington : La chambre des représentants a adopté l'ordre du jour déjà ap-j prouvé par le sénat justifiant l'emploi par le président de la force armée contre le gé-!" néral Huerta. ' La chambre a adopté l'ordre du jour par k aûolamation. 3 Réfugiés américains en panne ' Une dépêche de Ja Vera Cruz, reçue à New-York, annonce que deux trains venant . de Mexico et remplis de réfugiés améri-j cains sont immobilisés entre la capitale et [ la Vera Cruz, probablement par ordre du r commandant Maas, chef fédéral. Les fils télégraphiques reliant la capi-c taie à la Vera Cruz sont coupés. On croit que le chemin de fer est égale-, ment interrompu. M. O'Saughnessy, char-î gé d'affaires du Mexique, sa femme et son - enfant, ainsi que plusieurs centaines d'A- - ménicains, restent dans la capitale. ' VOVV^\A.VVVWWVVVVV^V\\VVVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVv% 3 Voir plus loin irsos Derniè' 5 res No-iveD?"- d© !a nuit. VVVVWVVVVVVVWVVVVVVVX'VVVVVVWVVVVVVVVVVVVVVl'VVVVVV FRANCS ; La visïî3 sa roi eî de la reine ilDIioîsiïg à Paris LA JOURNEE DE MERCREDI A l'ambassade d'Angleterre Le roi et la reine d'Angleterre se sont î rendus mercredi matin à l'ambassade 5 d'Angleterçe où, entourés de l'ambassa-l deur et des membres de l'ambassade, ils ont reçu diverses délégations, notam nont ; de la colonie britannique, de la chambre de commerce britannique, de la colonie . mauricienne de Paris, des résidents an-: glais de Maisons Laffitte et de Chan.idy. Ces délégations leur ont remis des f dres-i ses auxquelles le roi a répondu par de . cordiales allocutions. Un dejeuner intime a suivi. J Réception i Avant de se rendre à l'ambassade (^'Angleterre les souverains avaient reçu au . ministère des affaires étrangères la visite I du prince et de la princesse George de Grèce. ; Le roi a également reçu M. Isvolski, i ambassadeur de Russie. Le roi George a fait déposer sa carte chez le président du sénat, chez le pré-; sident de la chambre, ainsi que chez les membres du corps diplomatique. La revue militaire Le président de la république et Mme Poincaré sont arrivés à l'ambassade d'An : gleterre à 1 h. 35. Quelques instants après . le roi George V prenait place dans la voiture royale en compagnie de M. Poincaré. Le roi était en uniforme de général anglais. A 1 h. 45, la voiture royale quitte l'ambassade au miliefu d'ovaitions véritablement frénétiques. La reine et Mme Poincaré ont pris place dans la voiture qui avait amené M. et Mme Poincaré. Les membres de la suite des souverains et du président de la ré publique suivent dans cinq autres voitures. La fanfare d'un régiment de cuiras siers et un escadron de cuirassiers précè-; dent le cortège-. Les voitures sont enca-1 drées par des cavaliers. Sur tout le parcours jusqu'au polygone de Vincennes une foule énorme a acclamé ; les souverains anglais. Avenue Daumes-nil, notamment, un grand nombre de cu rieux avaient arboré à leurs boutonnières de petits drapeaux anglais. C'est au milieu d'une ovation indescriptible que le cortège fait son entrée à trois heures sur le polygone de Vincennes, salué par les salves réglementaires tirées du fort. Les tambours et les clairons battent et sonnent aux champs. La daumont du roi et du président de la République pénètre sur le champ de manœuvres et passe devant le front des troupes. Les musiques jouent le God save the King et la Marseillaise. La daumont de la reine et de Mme Poincaré continue, escortée par les cuirassiers. Elle passe sur la piste et vient se ranger devant la tribune officielle. La foule acclame longuement les souverains aux cris de « Vive le Roi ! Vive la Reine ! » Les bataillons de Saint-Cyr et de Polytechnique défilent avec leurs drapeaux. Ils sont salués par de longues acclamations et viennent se ranger face à la tribune royale. Après avoir passé la revue des troupes avec le roi d'Angleterre, Le président do la République revient devant les tribunes officielles où sont placés l'école polytechnique et le bataillon de Saint-Cyr. M. Poincaré a décoré leur drapeau de la Légion d'honneur. Le défilé des troupes- a commencé aussitôt après, commà-ndé par le général Michel, gouverneur militaire de Paris. La foule acclame avec enthousiasme. Après un magnifique défilé, la cavalerie a exécuité une charge très réussie. Les étendards se sont inclinés devant la tribune officielle. La revue est terminée. Le général Michel vient saluer de l'épée le souverain et le président de la République. La foule acclame sans interruption. Le cortège se reforme comme à l'arrivée et part, au milieu d'acclamations frénétiques, pour l'hôtel de ville où il arrive .vers 5 heures. Le président du conseil municipal et le préfet de la Seine reçoivent le roi et la reine auxquels ils adressent chacun l'allocution dê bienvenue. Le roi répond en termes extrêmement courtois. Le cortège visite les salons de l'hôtel de ville magnifiquement décorés, puis le président du conseil municipal présente aux souverains les cadeaux qu'il les prie d'accepter au nom de la ville de Paris. C'est, pour le roi, une magnifique coupe en or, et pour la reine un miroir orné de son monogramme. Après avoir signé le Livre d'or, les souverains a-ccomnagnés de M. et Mme Poincaré quittent l'hôtel de ville et rentrenl au ministère des affaires étrangères. Sur tout le parcours ils sont vivement acclamés. Le roi George félicite les troupes A la suite de la revue de Vincennes, le roi George a chargé le gouverneur rçili taire de Paris d'adresser aux troupes le message suivant : « Je vous prie de bien vouloir faire transmettre aux officiers et aux troupes qu vûennertt de défiler devant nous mes sincères remerciements du magnifique spec tacle qui nous a été offert. Leur tenue eî la brillante manière dont ils ont exécute les mouvements sont vraiment remarqua bles et je vous félicite vivement ainsi que la France de sa belle aimée. » (Signé) : George V. » Le dîner à l'ambassade d'Angleterre Le roi et la reine d'Angleterre sont arrivés, à 7 h. 55, à l'ambassade, où ils ont offert le soir un grand dîner en l'honneur du président de la République. Ils ont été reçus au haut du perron d'honneur par l'ambassadeur britannique et lady Bertie, entourés de tout le personnel de l'ambassade. M. et Mme Poincaré sont arrivés cinç minutes après et ont été reçus par l'ambassadeur.Le roi George, qui se tenait dans un salon voisin, a offert le bras à Mme Poincaré. M. Poincaré a pris le bras de la reine pour passer dans la grande salle à manger.Au dîner assistaient la suite des souverains, les membres du corps diplomatique, l'es présidents du sénat et de la chambre, les ministres, etc. L'immense salle à manger de l'ambassade avait reçu une décoration uniforme et fort gracieuse d'oeillets roses. Le dîner a pris fin à 9 h. 1/2. Aucun toast n'a été prononcé. Le roi et le président se sont entretenus en commun avec beaucoup de cordialité puis des cercles se formèrent autour d'eux. Enfin, un peu avant 10 heures on fait avancer les voitures de gala et les souverains, le président, Mme Poincaré et leurs suites se rendent à l'Opéra. NOTES PARISIENNES Pav<e,sements La réception àion'aris des- souverains anglais a été extrêmement chaleureuse. Pour la première fois, peut-être, on avait tenté, dans quelques grandes rues, une décoration sortant de la banalivé habituelle. Dans la rue Royale courent, le long <ies trottoirs, des sortes de portiques; dans l'avenue de l'Opéra, ce sont des guirlandes de roses artificielles ; aux deux extrémités de la rue de la Paix, des pylônes se dressent, d'une ornementation' un peu compliquée, mais dont l'effet n'est pas désagréable aux yeux. L'art de donner une parure de fête à une grande ville n'en est encore, chez nous, qu'à des tâtonnements, Cet art est d'ailleurs difficile, avec la modernité du cadie. Pendant longtemps, on se borna à plar> ter, de distance en distance, de grands diables de mâts, qui n'étaient d'ailleurs que d'une pompe médiocre. Il faut avouer que l'exemple officiel ne donnait pas de bien profitables leçons de goût. L'initiative privée commence à se mettre en œuvre. Les vieilles maisons d'autrefois, se prêtaient heureusement à ces embellissements. Des tapis, des étoffes claires pendant sur les balcons, des feuillages ingénieusement disposés, des banderoles se rejoignant des deux côtés de la rue, transformaient leur aspect. Peut-il en être de même avec les immenses constructions actuelles, d'ailleurs sans caractère et se ressemblant toutes ? Bien qu'on ait tenté, ces jours-ci, un peu de nouveau, ce qui manque encore, c'est précisément une impression de fête, ou, du moins, cette impression ne peut guère être que conventionnelle. La fête, elle est dans le mouvement <ie la foule, dans des sentiments unanimes qui se manifestent. Ce serait un sujet de concours à proposer à nos architectes que la décoration des principales artères d'une grande ville pour une solennité. Il y aurait là de quoi prouver de l'ingéniosité. Je pense que, dans ces projets, on commencerait par supprimer les assez vilains écussons, peints a la diable, dont on fait abus. C'est sans doute lav-ec des motifs d'ornementaitioii florale qu'on arriverait aux plus heureux résultats, Puis, les fleurs, par leur brève durée même, disent bien ce eju'un moment a d'exceptionnel. Mais, après tout, ce qu'on prépare, fût-ce avec beaucoup de soins, peut-il valoir ce qu'imagine un élan» spontané? Voici bien longtemps de cela, mais les vieux Parisiens n'ont pu oublier l'effet merveilleux de ce qu'on appela la « fête des drapeaux ». C'était au mois de juin, par un beau soleil. Dans une grande revue des troupes, on venait de distribuer à l'armée* reconstituée ses nouveaux étendards. Sans mot d'ordre donné, instinctivement, dans une inspiration patriotique, Paris se pavoisa, mais comme on ne l'a jamais revu pavoisé. Il n'était pas une fenêtre qui n'eut son drapeau, petit ou grand, et les façades disparaissaient presque sous ces notes vives. On n'avait pas songé à autre chose qu'à des drapeaux, mais il y en avait tant, et partout, que le spectacle était admirable et charmant, aussi... Mais c'était une heure de réveil et d'espoir, et ces couleurs qui flottaient, exprimant la pensée qui était dans tous les cœurs, avaient une impressionnante éloquence... Paul Ginis'ty. La presse française Un certain nombre de journaux parisiens commentent les toasts. Ils caractérisent merveilleusement, dit le Petit Parisien, la portée de l'Entente Cordiale et précisent en termes élevés ses objectifs et ses aspirations. Nul ne peu* prendre ombrage des solennités actuelles, car l'Enteiiite Cordiale ne meaiace personne.Le Figaro estime que les toasts auront une répercussion favorable. Ils disent, en termes pesés soigneusement, tout ce qu'ils doivent dire .L'entente cordiale réunit de plus en plus étroitement les deux nations dans le culte de la paix et de la liberté. L'Eclio de Paris fait remarquer que ces toasts disent davantage que les précédents. La même idée se détache des deux discours : les accords qui fondèrent l'amitié franco-anglaise engendrèrent une entente plus générale, garantissant l'équilibre européen et travaillant pour la paix. La presse anglaise Les journaux anglais manifestent une vive joie de l'enthpusiasme français à l'égard de leurs souverains. Le Daily Mail insiste sur la cordialité remarquable des toasts. Le Daily Telegrapli estime que la double amitié éprouvée des deux pays enlève toute utilité pratique à une alliance. Le Daily Graphie dit que, conformément aux paroles du roi, le peuple anglais est profondément touché de la réception cordiale faite à ses souverains et des paroles prononcées à cette occasion. Enfin, le Daily Chronicle constate que le mariage France-Angleterre est un mariage d'amour. ANGLETERRE iCOTTcsponaancc paviicuu-.rt a*-, ri'.roiu-. kelob" Londres, 21 avril. Le voyage à Paris du roi et de la reine Le roi et la reine sont partis pour Paris, ce matin, par un temps superbe, qui fait présager un voyage des plus agréables. Leur départ s'est effectué très "simplement, sans aucune espèce de pompe officielle ou militaire. A Calais non plus, il n'y aura pas de cérémonial imposant, car, sur le désir du roi, ce n'est qu'à Chantilly que commence officiellement le voyage. Il va sans dire que tous les journaux consacrent des articles spéciaux au voyage des souverains. On peut résumer facilement ces articles qui présentent une unanimité remarquable. Tous approuvent l'Entente Cordiale et en désirent le maintien et l'affermissement, car tous y voient une garantie de la paix européenne et constatent que la Triple Entente a fait ses preuves depuis qu'elle existe et qu'elle est indispensable à l'équilibre européen. Mais tous aussi déclarent que s'ils désirent la durée de l'Entente Cordiale et son développement, ils sont non moins opposés à toute modification de son caractère actuel et à tout ce qui pourrait lui donner une signification différente. La presse et l'opinion sont d'accord sur ce point, comme elles sont unanimes pour exprimer la satisfaction que leur causent es préparatifs et l'enthousiasme des Parisiens pour recevoir dignement le roi George et la reine Marie. Il faut dire que ce voyage n'est cfu'un événement ordinaire, car si sous les régimes précédents la reine Victoria a été reçue par un roi do France et un empereur des Français, si Edouard VII est allé à Paris plusieurs fois, mais a séjour*^ à l'ambassade d'Angleterre, c'est la première fois qu'un roi et une reine d'Angleterre sont les hôtes d'nne république dont ils acceptent l'hospitalité entière, en résidant, pendant leur séjour à Paris, dans un des palais nationaux. Le prétendu plan de campagne du gouvernement en Ulster Les unionistes mènent toujours grand bruit autour du fameux complot ou plan de campagne du gouvernement en Ulster. Il y a eu peut-être quelque chose; mais, à moins que sir E. Carson et ses amis n'aient en réserve des preuves sérieuses, leurs affirmations, même si elles sont exactes, ne suffisent pas à convaincre l'opinion. Les faits énoncés dans le manifeste du conseil unioniste de l'Ulster n'ajoutent pas grand'chose à ce que l'on savait. Le gouvernement avait peut-être de bonnes raisons pour prendre-des précautions aussi formidables que celles qu'il a prises ; mai* ses raisons restent inconnues. Il est possible qu'il était réellement nécessaire de mo- OS® an née. — 2NT°

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Dit item is een uitgave in de reeks L'étoile belge behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1850 tot 1940.

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