L'étoile belge

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14 januari 1914
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s.n. 1914, 14 Januari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/np1wd3rf65/
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Llercrjdi !4 janvier 1314 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BîlUXF.LLES : Vn aa : J-3 îr.; 6 mois, fr. il.M)-, s moU, fr. 3.5i> POUR LA PROVINCE: Vu an : '<• fr. ; 6 mois. fr. 8.5«; 3 mois, S fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts» ia9 à 16 tu tnprmlKce il suffît ûererflettrrleprixdetàbanneaumtau facteur Edition C 65' - N4 ±A L'ETOILE BELGE Fr.inoe AMleterr#. Allemagne et i « f, i par trime-îtp® tais p vi >ie l'I Dion postale, ) * " t payatte d'avànc» Hollsaue, 1 tr. — Wun.i-Duclid, 6 fr. [ mandut-post» S centimes f@ numéro ANNONCES : <ô &— la iigcej mirdmita 4 lignes, fr. l.fio. Lna annonces remises avant, S hsuras à l'Office lia Publicité, SC, rue Neuve, pai-aiîaoat le soir mi me. Baromètre du 14 Janvbr 5 heures Tpmpé?. m.'.yM ftnrni\ 13. I'-»S Minimum delà >^rTTc^R/voi e, — ? I \ inimurn »ifi '■» jfôs. •nuit, — : 9 Bammètw. 13. ^ aS,i. 'iV-6 _ Çuanc t.*- dV.au // <i< a ■ ii •• ffS? y/y j \\ cJ'\ f!*h" Observations 5! ■ (£ y ^ \ de midi TemoerAture. Si :== 0/« Jy a!t& 'S 11 — Barwnpw». il Î3-[| / Sf5^ jJ Humidité (1 «)=» *\®7 \y, * SJ hum. ah9ou '*7 VèiKiiormurir \Vc£> ir p- // NC Decun na-cn., Jf lNôTI Euh m rides /f p? le H jan v ier SoJ«il: LiIQ«.' lev-T. Th. f) c==a lever, 19 tu'^ coucher, l»h. '•'» cou/înr. 9 u 2 Prév. de i'Olœerv. : Vent N.-E. à S. modéré; golfe;-un peu do ne>g© »rvffè de» naites CKîenile-tlonvs'e* Etat de la nier, le 14 a 4 heures : agitée ETRANGER BULLETIN POLITIQUE !S_.es réformes en Arménie On a dit que l'accord était définitif entre l'Allemagne et la Russie d'un côté et la Porte de l'autre nu sujet de la question des réformes en Arménie. Le Temps disait samedi que les dernières difficultés avaient été levées et que la question des inspecteurs généraux était arrangée. On s'était trop h filé, paralt-il, d'annoncer cet accord. Il n'est pas encore parfait et l'ambassadeur russe à Constantinople, qui devait partir dimanche en congé, est obligé de retarder son départ. On exprime d'ailleurs l'avis, dans les milieux russes officiels de Constantinople, que las négociations sont en bonne voie et ne tarderont pas à aboutir. On partagerait cet optimisme dans les milieux turcs. En attendant, tes divergences persistent sur plusieurs points et le gouvernement de Saint-Pétersbourg paraît moins disposé à la conciliation que son représentant à Constantinople. Voici, d'après le correspondant à Constantinople de la Neue freie Presse, qui prétend avoir puisé ses renseignements à une source sûre, quels sont les points au sujet desquels le désaccord persiste : La Russie avait réclamé le droit pour les inspecteurs généraux de révoquer les valis ; Us devaient toutefois faire un rapport à ce sujet au conseil des ministres, lequel était tenu de prendre une décision dans les s-x jours. Au cours des négociations l'ambassadeur de Russie, M. de Giers, se déclara prêt à abandonner cette exigence et ne demanda plus pour les inspecteurs généraux que le droit de proposer les révocations au conseil «es ministres, lequel sera;t obligé de se prononcer dans les quatre jours. On croit que Le gouvernement russe n'a pas ratifié cette concession de son représentant. La Russie demande que la question des biens arméniens dont les Kurdes se sont emparés soit réglée par une commission spéciale présidée par un inspecteur, tandis que la Porte insiste pour que la question soit réglée judiciairement.La Russie persiste à réclamer, à titre définitif, la représentation égale des musulmans et des chrétiens dans les conseils généraux des vilavets. La Porte paraît décidée à l'accepter provisoirement, mais seulement jusqu'à ce qu un recensement exact permette d'appliquer la représentation proportionnelle des deux confessions. La Russie prétend ajouter à l'accord relatif aux inspecteurs généraux une stipulation en vertu de laquelle il serait établi un impOt spécial au profit des écoles arméniennes. La Porte repousse cette exigence comme inconciliable avec ses droits de souveraineté. La Piussie a encore formulé les nouvelles revendications que voici : Les inspecteurs généraux auront le droit de proposer directement au sultan la nomination des fonctionnaires de leur ressort. En temps de paix, les populations des vilayets feront leur service militaire dans le pays même. La Porte serait disposée à accéder à cette demande. Enfin l'inspecteur générai aura le droit do réclamer du vali la mise à sa disposition de forces militaires en vue du maintien de l'ordre. La Porte s'engagera en outre à réaliser la réforme judiciaire. Les divergences subsistent donc sur plusieurs points. En réalité les exigences formulées par la Russie n'ont rien d'excessif. Elles constituent même le minimum des garanties que l'on est en droit de réclamer de la Turquie. Cette dernière a intérêt à les accorder : ce sera acheter à bon compte la tranquillité dans les provinces orientales de l'Asie-Mineure, si les Arméniens les estiment suffisantes et si les Kurdes ne les jugent pas excessives.L'exemple de la Macédoine devrait I servir de leçon au gouvernement turc : c'est parce que le sultan n'a pas voulu souscrire aux réformes reconnues nécessaires ou a annulé, par des contre-mesures, l'effet des concessions auxquelles il avait dû finir par se résigner, que la Turquie a finalement perdu ia Macédoine et la presque totalité de ses possessions européennes. Le gouvernement turc n'a plus de fautes à commettre s'il veut sauver ses possessions asiatiques. Par Téléphona et Télégraphe Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCS Ouverture du parlement. — L'abbé Le- mire élu, vice-président de la Chambre.La session ordinaire du parlement s'est ouverte mardi. Le sénat, après une courte séance, s'est ajourné à jeudi! pour l'élection de son président. ' A la chambre, M. Deschanel a été élu président par 379 voix sur 405 votants et :388 suffrages exprimés. (Vifs applaudissements.)Les quatre vice-présidents élus sont : MM. Etienne et Dron, au premier tour ; l'abbé Lemire, élu au deuxième tour par 236 voix, et M. Augagneur, au troisième tour. Au conseil des ministres Au conseil des ministres tenu mardi matin à l'Elysée, le ministre des finances f» soumis au conseil un projet d'impôt 3ur le capital qui se lie au projet d'impôt sur le revenu déposé' au sénat. Le conseil a approuvé la désignation du général Legrri. <J en qualité de commandant du 21° corps d'armée qui vient d'être créé. Le ministre de la marine a été autorisé à rapporter la circulaire relative au Vendredi-Saint.Le projet d'impôt sur la richesse acquise L'impôt soir la richesse acquise qu<e le gouvernement propose sera appliaué non au moment du décès des contribuables, mais au moyen d'une taxe annuelle atteignant le montant net des fortunes supérieures à 30,000 fr. après déduction de 5,000 fr. par enfant à la charge du contribuable. L'impôt sera progressif sj>us toutefois dépasser jamais le taux de. 2.50 p. m. Les capitaux taxés seront évalués et déclarés suivant les règles actuellement appliquées en matière de succession, ce qui écarte tout reproche d'inquisition on de vexation. Afin de n9 pas compliquer cet impôt, et de ne pas en retarder l'application, le gouvernement ne frappera pas actuellement les revenus ne provenant pas des capitaux et attendra pour remédier à cette inégalité le vote de l'impôt sur le revenu, vote nui devra donc être h A té le plus tôt possible. Le gouvernement évalue à Î90 millions au minimum l'appoint que î impôt sur la richesse acquise fournira au budget de 1915. « Le Figaro » et M. Caillaux Le Figaro publie le démenti que lui adresse M. Schneider par ministère d'huissier. M. Schneider déclare au journal que M. Boileau n'est plus son associé depuis six anois et qu'il fait maintenant ses affaires de contentieux seul. Il a acquis seul la prime de la succession de Prieu qui coûta déjà 200 000 francs et deux voyages au ! Brésil. C'est pourquoi les affirmations de M. Calmette lui ont causé un grave préjudice.M. Calmette fait suivre le démenti de M. Schneider de commentaires dans lesquels il déclare que l'affaire de Prieu ne l'intéresse pas, qu'il ne la connaît pas et ne veut pas la connaître. 11 voulut empêcher M. Caillaux de constituer une caisse de propagande à l'aide de cette affaire. Il n'a plus rien à dire à ce sujet maintenant. Il parla hier de l'affaire du Comptoir d'Escompte. 12 va passer maintenant à d'autres exercices plus intéressants. Le journaliste. M. Vidal, signifie une longue lettre dans laquelle il confirme que lors de la visite de M. de Fonvielle à M Schneider, M. de Fonvielle insista pour que M. Schneider se rendît au Figaro. Le Cil Blas dit apprendre que le Comptoir d'Escompte serait décidé à poursuivre le Figaro et lui demanderait des dommages intérêts pour l'avoir mis en cause. La politique extérieure iîe la France Le correspondant du Daily News à Pa-ris a interviewé M. Doumer^ue qui lui' a déclaré : « Je suis tout à fait d'accord avec mes prédécesseurs pour estimer que les relations de plus en plus étroites avec l'Angleterre et notre alliance avec la Rus sie constituent les meilleures garanties de paix. La politique de la France ne s'inspire d'aucun sentiment de provocation à l'égard dos autres puissances. » En ^e qui concerne la situation internationale. M. Doumerjue r* affirmé le dési'r sincère de ?a part de l'Angleterre, de la Russie et de la France de main-tenir la paix et n'a aucune raison de croire que les autres puissances qui savent les lourdes responsabilités pèseraient sur elles, ne soient pas elles-mêmes animées il'mtsiv tlions pacifiques. M. Lloyd George à Paris M. Lloyd George est arrivé mardi à 8 heures, à Paris, venant d'Alger. Le chancelier de l'échiquier a été salué à sa descente de wa2on par le personnel de l'ambassade d'An^leteire. M. Asquith à la Côte d'Azur M. Asquith, premier ministre anglais, est arrivé mardi soJr à Paris. Il est reparti immédiatement pour la Côte d'Azur. Le roi de Wurtemberg au Cap Martin Le ro2 Guillaume de Wurtemberg, venant de Stuttgard, est arrivé mardi à Menton, via Vintimille. Le" roi s'est rendu en automobile au Cap Martin où il fera un séjour de ci'nq semaines. Autour de la « Joconde ». — Un procès Le Temps dit que M. Geri, l'antilquaire de Florence, auquel Perusia vint proposer la Joconde, a assigné le gouvernement français en dommages-intérêts. Dana sa citation, M. Geri mppelle les primes pro mises par diverses personnes à qui ferait retrouver le tableau, puis il montre qu'en menant à bien la délicate opération qui a permis de retrouver le tableau, il a sans doute en le sentiment d'accomplir une bonne action, maife il a aussi' escompté les avantages pécuniaires apparaissant à tous comme considérables. M. Geri dit que la récompense de l'Etat français doit être fortement proportionnée à 1a valeur du service et que l'Etat fran çais ne peut prétendre, sans bourse déliter, recouvrer un élément de richesse iînappré ciable. M. Geri demande donc à pouvoir assigner l'Etat français en la personne du ministre de l'instruction publique et des beauix-arts devant le tribunal civil de la Seine et demande une allocation correspondant à 10 p. c. de la valeur de la Joconde, qui sera expertisée. Il demande que dès à présent le ministre soit condamné à lui payer 100,000 francs, à imputer sur la condamnation définitive. Au sous-secrétariat des beaux-arts on déclare n'avoir pas connaissance de la requête de M. Geri. On ajoute que si l'administration reçoit cette requête, elle l'examinera avec ses conseils judiciaires. Or s'étonne que M. Geri, qui a reçu 25,000 fr. de la Société des Amis du Louvre et du gouvernement la rosette d'Officier de l'Instruction publique, puisse poursuivre l'ad-mïnlstration qui a cru de son devoir de récompenser un acte de pure probité. PAYS-BAS Une question à la chambre à propos de Krupp A la chamLre, au cours de la discussion du budget de la guerre, le socialiste Terlaan a demandé si le gouvernement peut affirmer que les officïers ne reçoivent et ne recevront pas de pots de vin de la maison Krupp. Il fait ressortir que les ofîi-citers allant examiner les canons chea Krupp sont logés aux frais de la maison Krupp. Le ministre de la guerre répond qu'i] s'étonne de cette question. Il déclare que jamais un officier ne pourrait agir mal honnêtement. Il va examiner s'il y a lieu de diire à la maison Krupp que tous les frais de nourriture et de logement des offi ciers néerlandais seront dorénavant à charge du gouvernement néerlandais. AUTRïCHE-HONGRItf Le spectre du paragraphô 14 écarté Au cours d'une conférence entre délégués de la chambre des seigneurs et de la chambre des députés d'Autriche un compromis est intervenu au sujet de la loi sur l'impôt personnel. Les difficultés qui empêchaient les réformes financières d'aboutir sont désormais écartées. Réunion politique dissoute Une réunion politique du parti socialiste' national tchèque, tenue dimanche à Prague., et au cours de laquelle les députés Stribmy et Flokac avaient pris la pa rôle sur le procès de haute trahison intenté à Marmares contre 9i paysaiîs russes en H marrie, a été dissoute par le commissaire au moment cil le Dr Markow, député ruthène allait commencer son dâs-cour3 en langue russa. espaews La grève du Rio Tinto La commission) arbitrale instituée ces jours derniers pour solutionner la grève du Rio Tinto a accepté une formule consistant en l'augmentation de 25 centimes pour tous les salaires du bassin houiller. TURQUIE Les élections Les élections des députés sont ajournée? sine die. On doit cependant qu'elles commenceront bientôt. L'accord avec les Arabes est définitif. Los comités unionistes provinciaux avisent le comAé central que la nouvelle de l'achat du drendnousht Sultan Osman produit une excellente impression. Les comités de province déclarent que tous les éléments voteront pour les candidats unionistes. On croit que la chambre ottomane se réunira dans le courant du mois de mars. Le changement d'attributions du général allemand Le3 cercles officiels turcs gardent ur mutisme, absolu sur les nouvelles fonctions du général von Sanders. La nour velle de sa nomin-ation au poste d'Lnspec teur général de toute l'armée ottomane ne paraît pas se confirmer. Les pourparlers qui ont eu lieu' entre l'ambassadeur tfc Russie et le grand-v&ir, ont roulé spécia lement sur le rôle futur du général vot Sanders. On croit qu'il sera nommé inspecteur çrénénal des écoles militaires e> : conseiller du ministère de la guerre. Le rajeunissement des cadres Enver pacha continue le rajeunissement des cadres de l'armée. 510 officiers subalternes seront mis ù la retraite ainsi que 200 employés civils sur 410 du ministère de la guerre. Au Liban Des dépêches de Djezzine {Liban) donnent les détails suivants sur les récents incidents causés par le recensement : A la suite d'une entente intervenue entre les principaux chefs du Liban, plusieurs centaines d'habitants se rendirent à Djezzine pour protester contre le recensement qui était, d'après eux, contraire au protocole libanais. La foule se porta ensuite contre le serail qu'elle envahit, s'empara » des registres du recensement, les détruisit et insulta le gérant du caza, les fonctionnaires et l'officier de gendarmerie. Le lendemain, le gouverneur envoya à Djezzine un détachement de miliciens sous ies ordres d'un officier pour y établir Vot-ire. Cent vinçt personnes, dont plusieurs femmes, ont été arrêtées, «ULGARSE Les nouveaux Bulgares Le recensement effectué par les autorités militaires dans les nouveaux territoires a donné les résultats suivants : La Thrace bulgare compte une population totale de 494,190 habitants comprenant une population mâle de 225,000 hommes ; la Macédoine bulgare a 175,070 habitants avec 42,500 hommes ; l'arrondissement de Mustapha Pacha compte une population mâle de 4,000 hommes et une population totale de SS,130 habitants. ROUMANIE La démission du cabine! M. Majoresco a remis mardi soir au roi la démission du cabinet, PERSE Pour rétablir la tranquillité Le gouvernement persan, dans le but de rétablir la tranquillité dans le pays et particulièrement à Téhéran, a pris dernièrement les mesures suivantes : Licenciement dos troupes irrégulièrea connues sous le nom de fidaïs. Renforcement de l'effectif de la brigade de cosaques persans qui sera portée à 3,000 hommes. Organisation de la police de Téhéran, Licenciement des Baktiarls. En présence de ces mesures, le gouvernement i us'so a juga, c lable de rappeler de Karbine la plus grande partie des détachements qui y avaient été envoyés. On avait, en effet, des raisons de craindre à Téhéran des troubles dangereux pour la sécurité des sujets russes et autres étrangers. En conséquence, ordre a été donné de retirer de Karbine tous les détachements, à l'exception de quatre escadrons de cosaques. ArmQVŒ DU SUE* LA GRÈVE DES CHEMINOTS La situation s'aggrave L'impression qui règne généralement au Cap est que la situation s'est aggravée pendant les dernières vingt-quatre heures. Le gouvernement retarde jusqu'au dernier moment la proclamation de l'état de siège. Les résultats des scrutins ouverts dc».us les mines du Reef sont tous favorable» à la grève générale. La grève générale proclamée Dépêche du Cap : La Fédération des syndicats proclame la grève générale pour tout 1© sud de l'Afrique. Une quarantaine.d'artisans des docks se sont mis en grève mardi. De Johannesburg : Les mineurs, à une majorité dépassant -les 2/3 des votants, ©e sont prononcés pour la grève. De Pretoria : Les Burgcrs continuent à ar.rivar ù Prétoria et le long du Reef. La grève générale est considérée comme certaine pour mercredi. Aussi tous les préparatifs se poursuivent-ils pour faire face à la situation. Les membres du cabinet sont maintenait aocompagnés partout par une escorte armée. Du Cap : L'ordre de mobiliser est donné graduellement à de nouveaux arrondissements de la province. Un machiniste abandonne son train en pleine campagne De Ladyland : L duisait Lumdi soir u de Durban, a déta pleine brousse et < abandonnant -L&; wa en pleine camprue La disett Dans une séance q tard dans la soirée * cabinet a décidé de i des titres des dettes ii à échéance d'ici six Le ministre des ai changé d'en informe des pa<ys -étrangers. JÂF L'éruption De nombreuses sec ment de terre ont été r leg n'ont pris fin que li tiôn formidable du Sa truit le village d«u m rompu les commun le p Selon une dépêche d serait trrave. Les deux toute hâte paur colk tion des secours. Dos centaine C'est samedi matin première éruption da , sh'ima. D'énormes blo projetés U une haute pieds et quelques-uns sont tombé9 à une distance de 20 milles. Des torrents de lave voulaient des flancs du volcan et ont enseveli trois villages. Une partie des habitants, pris de pani-quio, avaient déjà quitté ces villages. Le nombre des gens qui ont dû disparaître sous la coulée de lave n'est pas connu, mais il doit être de plusieurs centaines. Un incendie a gagné sur le continent voisin une forêt où se trouvaient des réfugiés.De nouvelles éruptions ont lancé de la lave vers ICagoshima qui a pris feu. Les habitants se sont enfuis pêle-mêle vers la gare. Il a dû y avoJr plusieurs centaines de morts. Les habitants ont pris d'assaut les trains de marchandises qui sont partis vers le nord. Le soir il ne restait personne à Kagoshima, .Cette ville comptait 70,000 âmes. Un télégramme reçu hier au bureau télégraphique de Kumamoto rapporte que le télégraphiste, fidèle à son devoir, est le seul fonctionnaire resté à son poste ù Ka-gonhima dans la fumée et au milieu des ruines. Un raz de marée, à présent î Suivant des nouvelles reçues ù Tokioun raz de marée est venu compliquer 1a situation à SakourachJma. Des centaines de maisons se sont effondrées et ont été lézardées. Il y a de nombreux blessés. La liste des morts, suivant les autorités, ne sera pas considérable, sauf toutefois en ce qui concerne le3 habitants de l'île. Cinq mille victimes? Une dépêche s'exprime ainsi : L'éruption volcanique qui s'est produite dans l'île de Sakurashima a produit un véritable désastre. Sur une ponulation de 10.000 habitants, la moitié environ auraient péri. Voir plus Boiro nos Dernières Kouveîîes d® la nuit. te ilSHS tt !B LA QUESTION ALBANAISE Elbassan dégagée Le commandant d'Elbassan télégraphie que lundi matin a eu lieu un combat entre les irréguliers d'Essad pacha et les gendarmes du gouvernement piovisoire près du village de Godolesci. Les irréguliers se sont retirés. La ville d'Elbassan ne court aucun danger. Une interview du roi de Roumanie Le Neues Wiener Tageblatt publie une longue conversation que le docteur Niko-laïdes a eue à Bucarest avec le roi Carol. Au cours de cette conversation le roi a constaté que la Roumanie n'a mobilisé que pour réaliser des prétentions légitimes sur la Dobroutja. II a fait remarquer l'heureux effet moral que sa présence à la tète des troupes avait produit. Le roi Carol a, d'après le journal, rejeté toute la responsabilité des malheurs de la Bulgarie sur M. Danef. Le roi a parlé ensuite des rapports gréco-roumains que l'activité brouillonne de M. Rhallis a eu pour résultat de troubler. Il a déclaré que les Grecs et les Roumains, les seuls peuples de raoe non slave dans les Balkans, devaient marcher la main dans la main. En ce qui conceritô la question des Kout-zovaJaques, la solution est simple, a-t-il déclaré. Dans les questions qui sont encore à résoudre et en particulier celles de l'Epire et des îles de la mer Egée, le roi Carol a réservé son appréciation, mais il a estimé que la Grèce agirait sagement en s'en remettant entièrement aux puissances dont elle a éprouvé à maintes reprises l'extrême bienveillance. Le roi a rappelé qu'il a toujours été l'ami des Grecs, qu'il a même soutenu les Crétois par dee subsides en argent au cours de la lutte de 1867. H a déclaré quil admire le^i progrès con-îidérabies réalisés par la Serbie pendant les dernières décades. Enfin, le roi Carol a parlé de l'Albanie qu'il considère pour longtemps comme l'enfant de douleur de TEurone. Il a affirmé qu'il n'a nulement poussé le prince da Wied à accepter la candidature au trône d'Albanie. C'est le prince lui-môme qui en a décidé. Il arrivera à Durazzo dans une vingtaine de jours pour commencer une tâche extrêmement difficile, dont il a accepté la -responsabilité. Le résultat de la v'site de M. Venizelos à Rome Au conseil des ministres qui s'est tenu pendant la nuit de lundi à mardi à Athènes, M. Streit a communiqué à ses collègues les dépêches de M. Venizelos sur les î ut retiens qu'il a eus à Rome au sujet des -[uestions pendantes. Les mitnistres ont dé idé do ne pas communiquer à la presse la détails sur les résultats des démarches le M. Venizelos. Il se confirme néanmoins {ue M. Venizelos a quitté Rome dans un tat d'esprit optimiste, à condition' tout»*-ois que ?es propositions soient bienveil-amment accueillies dans les autres capi-ales. Il est presque certain qu'au cour* ^es nouveaux pourparlers en^ajrés entre j'29 puissances au sujet des prétentions hel Uniques, M. Venizelos a soumis des pro : ositions qui aboutiront probablement à la •iivteion des décisions de Londres. L'oc ipation hellénique en Epire sera proîon ée î>arce qu'elle constitue une garantie de aix et de sécurité pour le3 populations de i zone contestée. La réponse de la Triplice Une note officieuse publiée à Londres 'X que la réponse de la Ti'iplice n'a pas ;é remifce aujourd hud parce que des mo ifications à apporter à un point secon-aira nécessiteront un échange de télé rammes. FIJàiOE f Correspondance particulière de Z'Etqile belce) Paris, 13 janvier. L'affaliro Pe*ieu« le « Figaro » et M. Caillaux Les meilleures plaisanteries sont les plus courtes, assure la sagesse des nations. M. Calmette aurait dû méditer cette maxime et se tenir coi. Voyez de quel ridicule il se couvre en s'obstiriant dans une attitude qui ne trouve que peu d'admirateurs et en maintenant des accusations dont le peu de consistance est démontré par lui-même.Sa première accusation n'avait été prise au sérieux que par quelques gens intéres sés à penser comme lui. M. Caillaux dé mentA nettement cette histoire de brigands. Aussitôt M. Calmette rectifia son accusation, mais ne la précisa point. M. Caillaux eut l'amabilité de se borner à donner un second démenti. Alors?... Alors nous tombons en plein roman-feuilleton. Rien n'y manque, pas même la classique formule : « La suite à demain ». Et demain est venu nous apportant quatre colonnes indigestes du Figaro où sont accumulés tous les racontars qui traînent dans les arrière-boutiques des bars, plus ou moins anglais, dont sont envahis les alentours de la Bourse. Mais de pieuves, pas la moindre. Des lettres sans valeur, postérieures aux premières — et même aux secondes — allégations de M. Caimette, et qu'on sent faites poûr les besoins de la cause. M. Calmette avait promis une montagne... il nous donne une avalanche de mots, c'est vrai... mais sa montagne n'est pas même une souris. M. Caillaux a démenti avec autant de netteté et de force que les deux précédentes fois. Ce démenti était bien superflu : car, si' l'on veut tirer la substance de l'article du Figaro, on retient ceci : à savoir qu'un monsieur, autrefois mandaté par le syndicat des héritiers Prieu, a déclaré avoir eu des entrevues avec une haute personnalité pour faire aboutir le règlement de l'héritage en litige et qu'il a fait cette confidence à trois ou quatre personnes qui témoignent l'avoir recueillie de lui. C'est tout. De noms, aucun. De preuves, pas la moindre. Et c'est avec cela qu'on essaie d'attaquer un gouvernement qui n'a pas l'heur de plaire à messieurs de 1a réaction.C'e-it à pleurer... de rire. La manœuvre, cousue de fil blanc, ne pouvait abouti'r, mais tout de même le procédé témoigne de mœurs nouvelles dans une certaine presse française, mœurs aussi iniolérables qu'inqualifiables.Et l'on a Hmpression que, derrière le rJdeau, manœuvrant les ficelles, se dissimule un personnage énignmtique dont nous connûmes autrefois un échantillon avec le nè^re Norton. M. Calmette aurait dû avoir meilleure mémoire : il 9e fut évité un ridicule, et en France le ridicule tue 1 J.-M. Gros. âLLEiâGIE APRÈS LE PROCÈS VON REUTTER Une affirmation erronée du colonel Reutter L'e-nquiête faite par l'administration des postes concernant la remise de cartes postales injurie jsea ou epprobatives au colonel von Rî-itter et à d'autres officiers Je la garnison do Saverne, a dormé les i-ésultats suivants : L.e nombre des cartes injurieuses s'élevaJt à plusieurs centaines. Quslques envois, dont on aurait pu remarquer te caractère offensant, ont échappé à l'attention du personnel des î.i stes, mais les oas où il en a été ainai doivent être considérés comme des exceptions, vu que plusieurs centaines de car->es inj .irieuses ont été considérées coname inadmissibles et ont été retournées. Sur les nombreuses cartes approbatives expédiées à Saverne, deux seulement ont été d'abord retenues par le personnel postal 7ui a eu des doutes concernant l'admisei-t llité des expressions employées. Elles ont été ensuite remises au destinrtaire par irdro de la direction du turea 1 de postes, l'un© san9 retard et l'autre à la distribution suivante. Interpellations au parlement d'Alsace-Lorraine Peu avant l'ouverture de la séance de mardi toutes les tribunes de la second© chambre du parlement étaient occupées. L'attente est grande dans la population d'Alsace-Lorraine, qui veut savoir quelle position le gouvernement va prendre dans la question de Saverne après l'acquittement prononcé par le conseil de guerre. A 3 h., la séance est ouverte par le président, M. Ilicklift. Tous les membres du jouvernement sont à leur banc. M. Pelotes, d>u parti socialiste, prend le premier la parole. U demande au gouvernement cruelle position 11 compte prendre ians l'affaire de Saverne et dans la grève ie Mulhouse. M. Knœpfler, maire de Saverne et débuté a.u parlement, développe aiors son .ntorpellation sur les incidents de Saverne. [1 y a unj parti en Allemagne, dit-il, qua ie veut pas que la paix règne dans le mys : c'est le parti militaire. Le colonel l'on Reutter s'est rendu coupable d'Illégalités sur l'ordre de.ses supérieure, comme :ela ressort clairement du procès q"u.i vient le se terminer. . On a vr>uJ<u trouver des ioupables. On les a cherchés partout, excepté parmi les militaires. Aucun officier, \ucan sous-officier n'a été le moins du Tioinde maltraité. Pour réprimer les inai- : ients, la police locale aurait laFor^ment : auffl D'aillours, c'est un officier, le lieuie-iant von Faivtner. qui se trouver à l'ori-çine de tout le mal. T1 eût suffi de peu de ^hose, ume excuse ou son déplacement, ^our remettre tout au point. Les autorités ie l'ont pas voulu. S'il y a eu des diver-?on.ees entre Les fonctionnaires civils et les fonctionnaires militaires, c'est la faute du colonel von Reutter qui n'a jamais faii preuve de la moindre bonne volonté. L'orateur parie ensuiie de la parodie du. nnibunal militaire, où, dit-il, le procureur faisait fonction de défenseur, où les témoins civils furent traités en quantité négligeable et où les témoignages des magistrats sont restés sans effet. Parlant ensuite du procès von Forstner, acquitté parce qu'il s'est cru en cas de légitime défense devant un infirme, il rappelle que les recrues alsaciennes, qui elles aussii avaient l'excuse de la jeunesse et de l'ignorance de la loi, furent cependant sévèrement condamnées. Le parti militariste veut triompher à tout prix. Cet état de choses a, par contre, créé l'union entre ind& gènes et immigrés et plus encore entre la population alsacienne et son gouvernement. Mais celui-ci vient un peu tard. Il vient après avoir accepté des lois d'exception. Nous espérons qu'il changera d'avis maintenant. Si le gouvernement veut triompher du militarisme il doit avoir derrière lui toute la population d'Alsace-L»r-raino. Il n'a qu'à chercher sa voie dana la presse indigène, à quelque parti que ce«île-oi appartienne. J.usqu'à présent, dans cette attire, le gouvernement n'a rien fait. Si l'on pouvait le croire machiavélique, on pourrait d lie qu'il a voulu donner au militarisme l'occasion de montrer tous ses défauts et sa débarrasser de lui. L'orateur demande au gouvernement quelle attitude 11 compte prendre pour empêcher que de pareils incidents se reproduisent. Il termine en donnant lecture de la protestation du conseil municipal de Sa. verne réuni lundi soir en 6éance extraordinaire.M. Ricklin, président, relève le mot « parodie » employé par l'orateur et le déclara non parlementaire. La chambre tout entière cependant, par ses cris et ses bravos„ manifeste qu'elle est d'accord avec M. Knœpfler. M. Weber, du parti lorrain, déclare qu'iZ se solidarise avec les Alsaciens. Il proteste avec énergie contre les procédés des militaires et relève co qu'a dit le colonel voa Reutter au cours du procès contre le pouvoir civil en général et contre M. Mahl en particulier. U a accusé les Savemois d'avoir ri, dit-il, mais qui ne rit pas actuellement? L'affaire de Saverne a montré combien l'armée s'est montrée ridicule et elle devrait se souvenir que le ridicule tue. Gomme le député lorrain prononce ce® paroles en français, un -député lui fait remarquer que le gouvernement ne ci>n> prend pas le français. Un député socialiste qui se trouve à ses côtés dit à son tour : « Si le rfdiicule tuait, l'année allemande serait morte aujourd'hui. » M. Weber demande quelles garanties le gouverneront donnera à la population» pour qu'à l'avenir la légalité triompha contre la force Le député Imbs, du parti socialiste, oomr pare les incidents de Saverne a l'affaire de Gnafenstaden, mais celle-ci ne fut qu'un jeu d'enfant si on la compare aoix incidents de Saverne. Qu'a fait le gouvernement dans cette affaire? Nous l'accusons de complicité. Le lieutenant a offensé cruellement la population d'Alsace-Lorraine en la trkitanfc de « wackas ». La tunique d<u roi n'est pas plus honorable que l'habit du bourgeois eti la blouse du travailleur. Les autorités militaires de Saverne ont agi d'une façon illégale. Ni le gouvernement de Strasbourg ni celui de Berlin ne 9'y sont opposés. Seul, le reichstag a eu le courage d'intervenir dans Fineident. M. Imbs s'étend ensuite longuement sur» la portée de l'affaire de Saverne, portée qui s'étendra à l'empire allemand, où il semble qu'aucun progrès constitutioanel ne soit possible. Quant au gouvernement d'Alsace-Lorraine, où est-il au cours de ces incidents? Un député crie dans la sadle : « A dî* ner I » A notre avis, poursuit le député socialiste, le gouvernement n'a pas fiait son d«* voir. Il s'ost contenté d'assister au conférences du général de Deimling ; de dîne» avec lui et de boire avec,lui à la paix de Saverne Quelles garanties pouvons-ncrus attendre d'un pareil gouvernement? M. Burger, du parti progressiste, exposa le point de vue juridique de 1a question. Ce q.ue le colonel de Reutter a fait à Saverne, dit-il, est illégal. Malgré toutes les décisions du conseil de guerre, le colonel a agi comme on agirait en cas de guerre et plus sévèrement encore parce que les règlements et les *w>is veulent que les prisonniers soient traités avec humanité. Il n'est pas d'usage de critiquer les décisions des juges dans les parlements, mais ici !e cas est exceptionnel et M. Burger fait une critique à fond des débats. Il fait ressortir avant tout q-ue le procureur a évité de citer .les témoins les plus importants-, c'est à-dire ceux qui ont vu et entendu sans avoiir été acteurs ou victimes, tels q.ue les magistrats, los procureurs, les avocats qui sont venus d'eux-mêmes déposer, mais on n'a pas tenu compte de leurs dépositions, si précises pourtant et si nettes. M. Burger prétend que le procureanr nf&-vait aucune intention do préciser la question dans son objectivité. Quant è celui qui a dirigé les débats, il a agi à J"ésrard d® M. Mahl d'une façon indâgne, l'accusant d'avoir suborné des témoins. L'orateur relève ensuite plusieurs illégalités que le tribunal militaire n'a même pas remarcïuées, par exemple la visite rlo* miciliaire chez un rédacteur du Znbpmer Anzeiger et l'interrogatoire par d-es officiers.M Burger fait rapolosrie de M. Mahl. .C'ésit grftoe A lui, dit-il, que le sang n'a nas coulé. Le colonel von Reutter n'a pu s'entend »-e avec lut, mais il net s'est pas entendu davantage avec l'administra tiôn muni» cipale ni même avec l'administration postale. Quant au gouvernement, il ne faut pas lui en demander plus nu'll ne pouvait faire d'après la Constitution. Mais a-t-il

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