La barbarie Allemande: étude de moers militaires prussiennes

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01 december 1918
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s.n. 1918, 01 December. La barbarie Allemande: étude de moers militaires prussiennes. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hd7np1x741/
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La Barbarie Allemande N° 2. Etude de mœurs militaires prussiennes Dépôt générai : LIBRAIRIE IXELLOISE, chaussée de Wavre, 55, Ixelles-Bruxelles Comment les Allemands traitaient lesrs prisonniers ! La barbarie allemande est assez connue pour que la haine d'un peuple civilise lui soit désormais acquise " ad aeternum Le peuple teuton a consacré son renom d'assassin par des faits qui resteront ancrés dans la mémoire de chacun. Ces faits tristement éloquents par leur horreur et leur criminalité monstrueuse, nous les avons relevés dans les multiples vexations qu'ils nous ont fait subir. Nous avons coudoyé cette soldatesque abrutie et nous avons subi ces tortures morales qu'elle se plaisait avec un cynisme outré à nous faire endurer. Toutes ces souffrances ne sont cependant rien en comparaison de celles infligées aux prisonniers militaires et civils. Les Germains se sentant refoulés vers ce précipice épouvantable de la débâcle, faisaient passer leur rage sur les malheureux tombés entre leurs mains. Quel réquisitoire plus éloquent pouvons-nous entendre que celui résumant la vie des prisonniers d'Outre-Rhin? Nos frères que nous avons vus revenir portant sur le visage les ravages de la faim et de l'épuisement, ne sont-ils pas des spectres implorant à la face du monde un peu de commisération et beaucoup de justice. 11 faut entendre le récit de ces créatures abattues et exténuées pour se faire une idée exacte de la façon dont ies allemands traitent leurs prisonniers. Ah ! la Kultur Boche a de beaux côtés et en examinant sa mentalité adéquate, on reconnaît chez elle la culture des instincts les plus vils et les pkis bas. Ils prônent la suprématie de la civilisation, ils se croyent le premier peuple du monde; le peuple élu par Dieu sans songer que le diable lui-même rougirait dans l'accomplissement d'exploits infâmes qui constituent la caractéristique de l'allemand-. Beaucoup de nos concitoyens ont été claustrés à la fameuse Kommandatur, (moi-même, j'ai eu cet honneur) et ils savent avec quelle civilité et quel respect des droits humains, ils ont été traités par leurs gardiens! Tous les mots orduriers dont se compose la langue germanique y passaient et parfois même le geste consacrait le qualificatif. Ces traitements d'une amabilité douteuse sont cependant fort doux en regard des traitements subis en Allemagne. Là, les insultes les plus basses, les coups de crosse et les privations ne se comptaient pas. — Pour un rien, l'autorité allemande infligeait à ses prisonniers des punitions aussi monstrueuses qu'inhumaines. Tantôt, c'était le retrait d'un repas (déjà si frugal), tantôt... c'était l'exposition du prisonnier aux intempéries pendant un laps de temps plus ou moins long ! Figurez-vou» les souffrances d'un corps humain exposé au vent,à la pluie, à tous les temps et cela dans une tenue plus que rudimentaire ! Impossible de décrire de telles horreurs ! Ce n'est plus de la rigueur, c'est la barbarie dans toute l'acception du terme. Ils voulaient, les monstres, faire de leurs prisonniers de vulgaires loques humaines impropres désormais à toute œuvre vitale. — Se voyant perdus à jamais, ils voulaient dans un élan de rage et de vengeance, infliger aux représentants de leurs vainqueurs, la déchéance physique complète.. Ils se sont trompés, leur réussite ne sera pas fatale, car, si le sol de l'étranger a été néfaste à nos compatriotes, notre sol pour eux sera un puissant régénérateur Ils recouvriront tous la santé qu'ils ont offerte au pays. Et vous, passants, qui regardez avec pitié ces malheureux prisonniers qui nous reviennent, saluez, car ce sont d'obscurs héros qui ont bien mérité de la patrie. Jules-Ghislain Londos. Les Allemands sont des Barbares. (suite) j Nous avons vu, dans les précédents cha-. pitres, dans quel état et comment se recrute r l'officier allemand. j L'armée est un assemblage d'organes dont les uns sont solidaires des autres. A côté de . l'officier se range le sous-officier, rouage essentiel en ce sens qu'il sert de trait d'union entre la troupe et le commandement. "On sait, dit Huret, que les sous-officiers sont bien traités en Allemagne. L'Etat leur garantit, en principe, après douze ans de service un emploi civil de 1800 à- 2400 marks. Au bout de dix-huit ans le sous-officier a droit à une pension. Aussi la fonction est-elle très recherchée par les enfants du peuple, i On n'y parvient du reste pas facilement, i outre qu'on exige d'eux des capacités mili-- taires certaines et surtout une aptitude réelle au commandement, beaucoup de science et le sens du devoir, les chefs de corps doivent avant de faire une nomination, procéder à une enquête dans le pays d'origine des candidats sur leur famille et leurs opinions politiques. S'il y a le moindre soupçon de socialisme, le candidat est rejeté. De même s'il est athé ou seulement retiré de i'église, tout grade dans l'armée sera refusé au soldat. L'athéisme notoire est également interdit aux officiers comme pour tous les fonctionnaires allemands,,. Essentiellement démocratique, puisque la fonction est très recherchée par les enfants du peuple, assure Huret, le sous-officier, quelque instruit qu'il soit, apporte dans ses fonctions le péché originel, si l'on peut s'exprimer ainsi, de son extraction plébéienne. L'enfant du peuple ne sait généralement pas farder sa pensée, brider ses sentiments et pousse tout à l'extrême, en bien comme en mal. Généralement il est brutal d'instinct, par nature. Et ne pouvant espérer, malgré toutes ses qualités, entrer un jour dans le cadre des officiers dont il se sait exclu à jamais, il reste ce qu'il est, ce qu'il a été, enfant du peuple avec ses qualités natives et ses tares, sans chercher à s'assimiler la mentalité d'une autre classe sociale, moralement supérieure à la siennne, comme en d'autres pays. "Dans son domaine,son pouvoir est absolu et l'officier a souvent besoin de ses conseils,,, dit un écrivain dans la Revue Militaire Suisse. De cet ensemble de faits d'ordre privé et militaire à la fois, dérive un état d'âme qu'une foule d'incidents ont révélé au grand jour. Conscient de son infériorité de race par rapport à l'officier, chose qui, malgré tout l'esprit de servitude et de discipline dont il est doué, exerce une influence fâcheuse sur le moral du sous-officier, jouissant, par rapport aux hommes, d'un pouvoir absolu, ce sous-officier devrait être un être parfait, un ange pour échapper aux frictions de cette dualité de sentiments et de passions. Aussi est-ce là que nous croyons pouvoir placer la source des abus de pouvoir et des sévices qu'on lui a si souvent vu reprocher devant les cours militaires. D'autre part, la personnalité de ses chefs déteint sur le sous-officier et l'homme étant toujours dispose à imiter avec empressement le mauvais côté de ses semblables, le sous-officier, après quelques années de grade, doit s'être forcément assimilé tous les mauvais insr' ' ■ de son supérieur, en commençant p," : rutali; dont son origine lui a déjà ;o germe. H Parlant du soldat, dans la Revue Militaire Suisse, un officier de l'armée suisse écrit à ce sujet : "Le soldat allemand est docile et dévoué. Celui des provinces du Rhin, vif et impressionnable, est assez différent du Poméranien ou du Bavarois, ils ont cependant des qualités communes qui sont celles de tous les bons soldats : sentiment du devoir très prononcé, esprit de subordination, patience. En général, ils sont peu c ommunicatifs, d'humeur égale, plus sobres et moins exigents que le soldat suisse au point de vue nourriture et traitement, parc, qu'ils sont habitués chez eux, à une vie moins facile. Cependant, quand il leur arrive de dépasser la mesure, et de commettre des excès, ils sont d'une extrême violence, commettons les gens sobres d'habitudes.,, ï Etablissez une liaison entre ce «soldat "extrêmement violent;,, ce sous-officier, aux instincts démocratiques dont la générosité native a été étouffée par le contact journalier avec son officier aristocrate, que dominent toutes les tares de l'atavisme ancestral, et vous pourrez vous imaginer .à- quel degré peut êrre gousfé, b birb3«Vdans ce milieu déjà si disposé à la violence, dès qu'on y fait appel au devoir que "Dieu, le Roi et ses supérieurs,, ordonnent. Lâchez la bride à ce violent, commandé par un homme dont la mentalité est indéfinissable, mal limitée, plus mal équilibrée encore ; faites pousser ces soldats, issus d'une race dont la férocité est aussi légendaire que la bravoure, par des officiers, imbus d'idées d'un autre âge, et vous pourrez vous former une faible idée des atrocités dont une semblable horde de démons déchaînés est capable. "Avec eux, on prendrait l'enfer,, assure Oscar de Prusse en digne fils du Guillaume II de Bremenhaven. Et nous le croyons : ils feraient peur aux démons qui lâcheraient pied, vaincus par tant de sauvageries. * * * En commençant, nous avons dit comment l'empereur Guillaume fut amené à glorifier les exemples de barbarie qui ont rendu les Huns célèbres dans l'histoire et à en recommander la pratique à ses troupes. Célébrité peu enviable qu'ont fait pâlir les atrocités commises en Belgique et en France par les Allemands, les Huns de notre temps. A ce sujet, c'est encore un allemand qui nous donne la juste note quand le chancelier de Bethmann dit au Reichstag : "Le gouvernement britannique ose publier un document contenant des dépositions de témoins relativement aux prétendues (sic) cruautés commises en Belgique, cruautés si monstrueuses Représailles !... Fusillez cet homme, il a tiré sur nous ! t I qu'il n'y a que des cervaux de fous qui s peuvent y ajouter foi,,. t Pour couronner cette histoire de barbares par un fronton digne d'elle, nous allons faire connaître, sur le soudard allemand, l'avis d'un homme qui a eu l'occasion, au cours t d'une carrière de vingt années passées au service de l'armée impériale, de sai-s sir sur le vif la mentalité de ses anciens _ compagnons d'armes qu'il n'hésite pas, à son s tour, de stigmatiser du nom de "barbares,. s Dans l'ouvrage "Vingt ans comme officier s dans l'Empire,, dont la Revue des Deux ; Mondes publia en 1914, une intéressante s analyse, le capitaine en retraite Hans Pom- ; mer, écrit "J'ai assisté pour ma part, et plus d'une fois, à des scènes de vandalisme qui défieraient toute description. Pendant un dîner " d'adieu offert par le corps des officiers du ' camp d'Elserborn à une division de cavalerie, j'ai été le témoin oculaire d'une folle rage de destruction qui s'est assouvie, non seulement sur toute la vaisselle, mais aussi sur les poêles, les statues, les cadres, les tables et les chaises de la salle du banquet et des pièces voisines. Que si l'on voulait appliquer l'aphorisme "In vino veritas,, à la conduite de ce corps d'officiers, — qui aurait semblé incarner l'élite de l'Allemagne, car la plus haute noblesse, et même un prince du sang, se trouvaient en faire partie, — on devrait constater ce fait déplorable, que le vernis de la civilisation n'a déposé qu'une couche très mince sur les plus hauts rangs de notre société. Un excès fortuit de boissons alcooliques suffit pour transformer en de véritables barbares les représentants de l'une des races humaines les plus fières de la conscience de leur supériorité, — et en des barbares qui, bien loin de regretter leurs tristes exploits lorsqu'ils ont fini de cuver leur vin, ne font au contraire que s'en or-gueiilir. Que l'on imagine l'impression accablante que ne peut manquer d'avoir produite, sur les "ordonnances,, des officiers, le spectacle de cette "horde,, s'abandonnant librement à l'élan de son "furor teutonicus!,, Sûrement ces témoins auront raconté toute la scène à leurs camarades, de telle sorte que le drame joué là par des civilisés redevenus sauvages ne sera nullement resté enfoui à l'intérieur des murs d'un cercle d'officiers. En vérité, il est grandement temps que, dans le corps des officiers allemands, une fin soit mise à la passion de boire et surtout que l'ardeur de cette passion, chez un officier, cesse d'être honorée comme la plus noble des passions viriles!» Le Boaiiie Jet Faits. Avant d'aborder l'exposé d'actes de barbarie posés au cours d'une guerre par le» troupes allemandes, il est indispensable, estimons-nous, d'étudier la mentalité de l'armée en général en temps de paix. Sous ce rapport, un aperçu succint de ce que peut enfanter l'esprit malfaisant des gradés pour maltraîter les pauvres soldat» qui ont le malheur de tomber sous les ordres de tels bourreaux est le plus éloquent de tous les arguments. Laissez la guerre éclater et dispensez de tout ménagement cette soldatesque stylée par des officiers, adeptes convaincus des atroces théories du bandit galonné qui porte le nom Bernhardi et vous pourrez vous former une bien mince idée de ce dont semblable horde de barbares, déjà si naturellement portée à la violence est capable, si vous ajoutez à ce défaut originel de la nation toute entière l'influence de la peur et de l'ivresse. Un des vices rédhibitoires de l'armée allemande est la brutalité ; aussi les suicides y sont-ils extrêmement fréquents. Le 12 juillet 1914, YEtoile Belge publiait, d'après le Vôrwatrts, une statistique établie d'après les chiffres officiels, selon laquelle, de 1870 à 1910, il y a eu dans l'armée allemande 10,315 morts par suicide, 2,655 tentatives de suicides et 304 mutilations volontaires. Dans la marine, de 1885 à 1893, le Vorwaerts cite 40 cas de suicide. La moyenne par rapport à la totalité de» effectifs est, de 1876 à 1893, de 6.07 p. c. dans les effectifs prussiens, de 8.11 p. c. dans les effectifs saxons et de 8.05 p. c. dans les corps d'armée du Wurtemberg, soit une proportion de 12.53 p. c. dan» l'armée autrichienne, 4.07 p. c. dans l'armée italienne et 3.33 p. c. en France. Parmi les suicidés, il y a en particulier 198 adjudants ou sergents-majors et 2,101 sous-officiers. Le Vôrv*aerts cite, en terminant, le Militti-risches Wochenblatt, qui reconnaît que les suicides dans l'armée allemande atteignent presque le double de ceux de la population civile, alors qu'en France, la proportion n'est que de 1.3 p. c. par rapport aux personnes du même âge dans le civil. Pareille situation et la campagne que menait la presse socialiste, sous l'habile direc- BRUXELLES, DECEMBRE 1918. — NUMERO 2. PR*X : 30 CENTIMES il ii il i —— mn il m" i ii i m ii www w mrmr, r >nMi«rnT in Titrai WttMnnMM«¥y>iMrrTi«ffTnTT^gwirirr: n mrnwri rr- •

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