LA BELGIQUE K£&&m.v2mg> ism&sitaia& ^sp^s*^a «—-*a -^aws" -w -^a^- «-■— PRIX IES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET RÉDACTION annoncé & « ,, , "T7i~7~Ï f„.n.i oon Si* Uontagne-aux-Herbes-Potaffères, BRUXELZJ3S3 m .««n-urcs C<>rpR du ioaro81 •••"•• *"* ! t mois i^aout, ssp!.), fr. 4.60 [ I mois (aoui), fr, 2.30 bureaux s dé 9 ô 17 heures PRIX DiiS ANNONCES Faits clivera .«••••«• c Les demandes d'abojiucmeiî sonî reçues . Kécrolo^ie. ..«••••• —* < rvn I ICI\/FIUIF\1T _J ' , m.. . . _ A LA GUERRE 728° jour de guerre Les Busses continuent à presser les Ai Uiciiiens dans te secteur Lesauiow-lirodljr leur nouvelle olfemsive s'est eteuulue à ui large section diu front en Vôihyaie, aiu qu eu Galicie à l'ouest dis la Strypa inf pieuire et au; sud du Dniester. Eu Galicie, à l'est de la Stiyr inf rieure, dans la région comprise entre ■Stonowka et la Bold'urka, comme aussi long die la route qui va de Les&niow Brody, leurs attaques en masse ont rel'ou P adversaire pduts loin vers l'ouest, et ils o r6us»i notamment à occuper (Brody. Sithu sur le chemin de fer Kowno * Lemb^r^ Brody fait fujo à Riadziwillow, la derniè station russ3 vde la ligne : elle-même « est, la première station autrichienne, 6itu< à 4 kilomètres die Jia frontière fit à 00 k ^omètreu de Leim}Xirg. En Volhynie, une contre-offensive de l'a: mée von Linsingpn a localisé les comba engagés la veille à l'ouest de Luok. Pi contre, au nord-ouest de Luck, les Eusse qui avaient attaqué en vain au norefe-oue de tfoicul et sur différents autres poini asàjaeente, ont réussi à envaliir les ligm des Austro-Allemands dans le secteur < Trysten et à les rejeter de l'autre côté c ^todiod'. Au suid-ouest de Duck, pirèsl c Zwiniacze, les attaques russes n'ont pi abouti. D'autre pait, les assauits répétés qu'i ont livrés avec de très gros effectifs a nertl-est et au sudUist de Mon aster zyska oi été repoussés par l'armée von Botluner qu par contre, au- sud diu Dniester, a été obi gée die sj replier suc-- sa deuxième ligne l'est de Tlumacz. Cette généralisation ctes combats monti eue le long de la partie méridionale d front dans l'Est, l'offensive russe cou jBercée dans les premiers jours de juin e! entoée d'ans sa deuxième phase. L'aru'eur de la bataille dans le secteu J^esuiow-Rrody et au nord^-ouest de Lue fait ressortir que Kowel et Lemberg cou) fei tuent toujours les principaux objectifs qi îes Russes assignent à cette nouvelle e: fcreprise. • * * En Picardie, les Anglais se sont, asera quelques avantages locauix dans les se< tours cîe Potières et de Longue val, ma en définitive il n'est rien survenu d'esseï tiel sur aucun point du front dans l'Oues Sur le front austro-italien, la lutte sa son cours habituel. Le long de la frontière gréco-bulgare, de indices de plus en plus nombreux tender à penser que le début des hostilités ty e* proche. | M. SAZOËlOFF Noua ne pouvoi-S nous dispenser de cor sacrer quolques- lâgnes à la retraite diei c< homme d'Etat qui eut à. diriger la pol fiqiue étrangère die l'empire russe au cour du drame le plus effroyable qu'on ait y mais vu'. Eu 1909, pendant la crise balkanique Bazomoff, après avoir ét§ attaché aux an bacsades de Londres et de Rome), fut aj: pelé au Pont dies Chanteurs, le quai dfOi say de Saûn'b-Pétersbourg, pour y deveni le collaborateur d'Isvolsky, le ministre de affaims (étrangères1 d'alors1. L'intervention d l'Allemagne avait fait échouer la poli'dqn aglressive de la Russie vis-à-vis de l'Ai tridie-IIongrie. La Russie s'inclina e Isvolsiky fut. sticrifiù. Il n'eu resta pa moins l'homme qui tirait les ficelles db 1 diplomatie moscovite et continua à l'ir ?lr.encer puissamment de sou ambassade Paris, poste del combat qu'il avait sollicifci Sïwtjrmit, le 21 novembre 1910, l'ava remplacé au ministère. 'Un changement c3 fronfc semblait s'opérer dans la diplomati rusS43. Les relations avec Vienne se déter dirent et le tsar Nicolas se rapprocha d l'empereur 'Guillaume. La môme annM Sazouoff se rencontra à Potsdam ave Betjhinftnn-Iloll'weg. Peu de temps après l'Empereur et. le Tsar, accompagnés ci leurs tmiTiîistres des affaires étrangères», a milieu do festivités grandioses sur mer < sur tetrre, se donnèrent l'accolade à Porl Baltique. L'accord1 d© Potsdam était signé On y voyait la reprise de l'ancienne poli tique bismarîdenne, qui, faisant faca l'ouest, voulait être couverte à l'est. E décembre, toujours de la même année, 1 chancelier allemand fit au Reichstag cati grave déclaration qu'aucun des deux eu ' pire*, ne participerait à une comfcVmaiso politique dirigée contre l'autre. Il annion^ en outre qu'entre les deux Etats dc-s arrar sgements avaient été conclus, concernant 1 Perse et le chemin de iear de Bagdad, toute j>erspectives pleine» de promesses pour 1 paix du monde, mais qui ne devaient) pa laitier à s'évanouir. Isvolskly, die Paris, dans le voisinage d Londroe, demeura l'esprit, di rigeant de 1 diplomatie de Pétersbourg'. 'Delcassô quitt quai d'Orsay pour devenir ambassadeu près le gouvernement; du Tsar. La pre? sion exercée sur Sajzeuoff n'eu devint qu plus forte. Le mirage de la possession d Constattinople devait le séduire, de m&m que rerirée de la Perse dans la sphèr d'influence russe. L'Allemagne et l'An triche étaient, évidemment les grands obsta cles à l'accomplissement de ces désirs qu seule une entente avec la Franco et l'An gleterro pouvait réaliser. De là sortit 1: Tri pie-Entente. Ce serait une erreur de croire que fcou cela ee pa^sa sans certaines frictions. L comte Wit'e, le négociateur de Portsmoulh sarns conteste l'iiomime d'Etat le plus étui aant de la Russie en ces derniers temps mystérieivsement mort au début de la guerre s'opposait de toutes ses forces à une 5 al liauce avec l'Angleterre. La lettre suivante fendue publique, il y a quelques jours seu liaient., et qui constitue un document his m-inno nr Fr,;* A sou amitié ; elle date de trois mois avant la guerre. La voici : Très cher Monsieur, Déjà hier, je vous ai écrit concernant l'interview do la ,,Novoïe Vremia" avec un homme d^Ëtat dans lequel ou a cru me reconnaître. Le journal, n'ayant pas (mentionné mou nom, je u'avais aucune raison i- de dwnentir. : iVotre collaborateur, M. Massow1, me d.é-ie peint comme iucomparal^lement plus «souple si et plus fin qu/aoi temps où j'étais eu réaj-lit-.'S à la tête diu gouvernement. Lorsqu'en 1905, je me suis efforcé de rapprocher c- l'Allemagne et la France, sur lo terrain la comunujn' de leur bienveillance à L'ègardi die le la Russie, j'avais eu vue le danger inconv a teàta/bile qiue^ déjà alors, l'Angleterre consti-lé tuait pour la paix de l'Europe. Les rêves ,lfi des braillards russss et français d''une cam-e pa^gne contre Berlin eb Vienne ne pouvaient 3> prendre consistance que sous la protection ;e oufveite ou occulte de Londres, oùj, dlapuis |:1 longtemps l'ou aspirait à subjuguer •e l'AÎlemag'ne, eu aissetrvisisant. d'autre part u la. Russie et la 'France. Notre ennemi car pital, c'est l'Angleterre, qui a toujours été > ennemie de tonte grande puissance, respL-s rant librement. Déj£ eu 1^5, je redoutais r do _ nous voir pousser rpar nos aventures politiques dans les étreintes de FAugleiterre s'i et par suite dans une conflagration monh ;s dliale. Uniquement en raison de ccl% j'ai '9 déclinéi,, en 1905, l'invitation qui m'était le faite de pa&3-?r par Windsor (l), comme j'ai ■u toujours décliné boute combinaison .poli-le tique, émanant de l'Angleterre, aussi; longv s temps que j'ai été au pouvoir. Ce n'est Xu'en1 19o7 que la Russie a perdiu son iai«-[s dépendance politique pour devenir la sarv u vanto du maître anglais, grâce à MM. lsv Lt voilsky, Sazonoff et Benkendorfi. i, Agréez encore l'assiu'ance de toute mon l- estime. à 3 mai 1914. i ! (S.) Comte "JVITTE. e nouvelles! les plus contradictoires cdr- u cuilenlti au sujet du départ inopiné du m*r nistre Sazonoff : son état de santâ — il seuffrait sérieusement: des poumons et du foie—; son désir de se soustraire à l'ob-r sédante pression die l'ambassadieur an^gliais; k l'aebiou dlet l'Impératrice éprise de Vidée de 5 la paix à laquelle Sazonoff constituait un lQ obstacle ; la longueur des négociations aveo la Roumaniie; le reproche d'avoir payé trop . cher, le tout récent accord avec le Japon. Le tempsl élucidera cette question, comme il nous apprendra égaler é ment quelle modification cette retraite va *. opérer dansi la politique crusse. C'est le .s président du Cabinet, M. Stiirmer, qui a l- recueilli la succession de Sazonoff. C'est >. un homme aux tendances réactionnaires, un t vieillard! très ami de la Tsarine, dont l'influence est considérable et va grandissante, 1S M. 'Stiirmer se fait remarquer par sou éneiri-i et sa fermeté. Son passé politique n'est :t entaché d'aucune compromission. A ce point do vue, ce serait une garantie pour la liberté de ses allures, si la. question de la paix devait être sérieusement posée sous son ministère. « - DAIMS LES BALKANS ;t _______ 'Bucarest, 29 juillet : Jusqu'à présent, aucune tldmarclie commune n'a été faite auprès do la Eoumajiic par les puissances do l'Entente; leua's mi-'> nistres ont simplem«4 fait dte j,roposi-L~ tions isoléeis. Dana l'entourage dfe Al. (Bratiamr, on; d:i qu'il prendra une décision pour le 1-1 août ' au plua tard. Il aurait, pajraf.t-il, l'intention ^ do résoudre la orise d'une manière qui sau-® vegarda les intérêts de l'Entente, tout en ne provoquant pas les puissances centrales. t * SUR tVSER c Milan, 27 juillet : a Le „Secolo" croit savoir que lo ..Deutsch-landi" a quitté Baltimore. lt e Londres, 29 juillet : c Le capitaine et les douze hommes di'équi-w. P3*,-!0 <îe la barque norvégienne ,,Keuti-8 gern", jaugeant 790 tonnes, ont ét • dclxir-, qwés aujourd'hui à Shields. La barque, qui c amenait du boils à HartIepoo'Jr a été' incendiée par uzl sous-marin. 0 Copenhague, 30 juillet : ;l L© vapeur danois ,,Vidar", qui transpor- c tait dies produits agricoles de Copenhague à IIull, a. été capturé dans la mer du Nord • par un navire de guerre allemand! et amené ; a Cuxhaven. , 1 : BÉPÊCHESJMYERSES i Taris, 29 juillet : L'Agence Ilavas annonce quo la Cham-bre s'est ajournée au 12 septembre et le i Sénat au 17 septembre. 3 » * « * Londres, 2-S juillet : s Le correspondant de l'Agence Henteir an quartier général annonce que, pendant les 0 qu;ftre dernières semaines, les' Anglais ont t lancé cinq millions de grenades oo divers ^ calibres sur les lignes allemandes. * Paris, 29 juillet :* * 0 Un grand incendie s'est déclaré à. Duni-e kwquc dans les dépôts de jute do la firme a Weil. Le sinistre a pris une grande exten-3 sion, malgré l'arrivée raipido des pompiers _ et des troupes. Les dégâts sonlj évalués à . 2 millions de francs environ. ! Paris, 28 juiltet T * 1 La Chambre vient de fixer ii 33 francs le prix- maximum &is oipéales. dtetiiuoî a la panification. Les stocks 0b céréales Oïis- 3 tant dans te peys seront fttvait,ori:s. , * ik Genève, 29 juillet : La. frontière franco-suisse est fermée. Depuis hier, toutes les communications télé~ ^ graphiques sont interrompues. Le commu-^ niqué officiel de Paris de vendredi soir et (1) Le ministre Witte /*tn.ït do passigo à Taris. U revenait -de Tortsmouth ("Etut^-UhisV où il et les dépêches Ilavas ne son* même pa arrivées. * • • Rome, 28 juillet ; Le gouvernement a demandé up. uouvea crédit de 100 millions de lire pour cou vrir les dé-pouses courantes de la guerre. ♦ * • Milan-, 29 juillet : On annonce que M. Boselli est arriv hier au grand quartier général. * * * Rome, 28 juillet : D'après la ,,Idea Nazionale", le gouyei uement serait à la veille de créer uni ce mité spécial, muni de pleins pouvoir--oharg'é d'assurer l'alimentation de la pôpn lation oïi jpays. Ce comité, présidé par 1 sousl'secrétlaire d'Etat de l'agjriauiiliuttei, se rait) composé de délégués des ministères d l'intérieur, dies finances, de la guerre c du travail. * * * Rome, 20 juillet : Lo général Ameglio est retourné eu [Tri politaine. ♦ * • Londres, 28 juillet : Les nationalistes ont chargé M. Red mond de demander au gouvernement d fixer un jour pour discuter la motion d M. Dillon, demandant aux ministres d'in diquer qiiels sont leurs projets au sujet d" futur gouvernement de l'Irlande. Le Con seil des ministres a accepté que la diseur siau s'engageât lundi prochain. * * * Amsterdam, 2D juillet : Le Trust transocéanique néerlandais' vie:] de créer un département des finances. ♦ ♦ * La Ilaye, 27 juillet : Le ^Vaderlundi'' annonce qu'on peut sonnais communiquer par télégraphie sap fil entre les Pays-Bas et, les Indes néei lanxlaises. » « • La Haye, 28 juillet : La (Banque d'Aingleterre a envoyé au banques néerlandaises une circulaire Iqu demandant de s'engager à boycotter rigor reusemenit toutes les firmes inscrites su les Listes noires anglaises. Des pourpai lers sont engagés au sujet de ce'Jtfâ de mande extraordinaire. * * * Copenhague, 29 juillet La vente des Antiiles danoises aux lUtf Un/is dioit, pour devenir définitive, (tri aj prouvée par le Parlement. ♦ « * Christiania, 2S juillet : Les prix des denrées alimentaires haus sent toujours. Comparativement aux t? tarifs existants il y a deux ans, la viande augmenté de 92 p. c., les produits agri coles de 33 p. c. la. farine do 77 p. o. le café de 83 p. c., le pétrole de 49 p. c le charbon] de 218 p. o. eti lo ook« d 173 p. c. * i « 0 Stockholm, 29 juillet : Lo „Social Demokraten" et d'autre^ joui maux suédois favorables à l'Enttente k grettefnij que la Russie n'ait pas encore rc pondu à la protestation du gouvorneimer suédois relative a-us récentes violations ci la neutralité du pays. , ♦ * * Lausanne, 29 juillet : Lo correspondant parisien de la ,,Gazet.t de Lausanne'' croit savoir qu'un accor est intervenu entrée la Suède et la Russi au sujet^ de la question des îles d'Alarucl Il en résulterait que la Russie céderait la Suède les îles Aland, dès La fin de ' 1 guerre. Les délégués de la Commission de finanças de la D"ouma auraient cônfirm cette nouvelle lors de leur dernier séjou à Stockholm. * ♦ ♦ Pétrograd1, 29 juillet : D'après lo „Ruslskove Selo", M. Ochot nikow a été nommé miuistie en remplace ment de M. Naismow. » Pétrograd1, 28 juillet : Un ukase met lv3 commandant militais de la région d'Aikhangel et de l'a me Blanche sous les ordres du ministre do 1; marine. * « Stockholm, 29 juillet : Les membres do la nouvelle DUt3 fin landaise ont demandé à Pétrograd! à ôtr convoqués lo plus rapidement possible comme le prescrit d'ailleurs la Constitu rion. * * ♦ Pétrograd, 29 juillet : En raison de la pénurio des vivres, 1 ministre du commerce a décidé d'e ne plu autoriser» dans les districts de Pétrograd- ç de Moscou, l'établissement de nouvelles usi nés, môme si elles devaient travailler pou l'armée. * * * Vienne, 29 juillet : L'Association autrichienne en faveur d la marine a attiré l'attention des) autorité compétentes sur la question des sous-ma rins marchands. * * * Londlres, 29 juillet : L'Agence Reuter apprend do Washington que la légation <vu Mexique a annonc qu'une solution sa.tisfafsanle était intervenr. dans le litige existant entrû la Mexique e les Etats-Unis. * ♦ Washington, 28 juillet : Les autorités maritimes am'ricaines fon ressortir la. grande vatoir que prés»n^ pour les Etats-Uni^ l'acquisiion des- An tilles cTanoisos : ,si cos îles étaient devenue la propriété d'un Etat' ennemi do l'Ame rique, elles auraient constitué une m^nac*. sérietiiâ? pour la région du Panama. OV^ pour cette raison d'ailleurs que les E>^ Unis se sont décidas à pavai- le pr< élové de '5 mi'lions do £, alors qu'ils n'e: avaient; primitivement. offert que 800,0^! X ♦ * * Washington, 28 juillet : Après avoir pris conseil fie M. Polk e à li demande expresse du secrétaire di Trésor et du général-postmaster, M. Wil son a envoyé au gouvernement anglais lt Le Fanmongolisme Japonais C'est devenu une vérité banalo que de 1 dire que le Japon fait ses choux gras pen-u dant que l'Europe se ruine et court à su perte. Los accords que lo Japon vient d< conclure, do puissance à puissance, avec l'Angleterre et la Russie, viennent con'.ir u mer singulièrement les appréhensions de^ hommes d'affaires occidcutauix qui vouda-aien' bien connaîtjLe l'état exact de la situation actuelle au pays du Soleil levani. Et» m :1j - précisément qiplo professaji-j-uiuéricaim Stan - vient do rentrer à San Francisco d'un long , voyage :au Japon et l>«it part- dans les jour-L naicx américains de ses iuapreepionâ. 0 — On a dit, déclare-1 il, qne depuis 1< début de la guerre européenne les Japonais ® étaient doven'us millionnaires/ par milliers. Je n'ai' pu contrôler le chiffre, inais il est, un fait que, depuis dieux ans, des fortunes énormes ho sont, amassées an Japon. Tout, d'ailleurs, a contribué à faire affluer l'oi - dans les q.ûsscs japonaises; dans cette partie du monde virtuellement séparée do l'Occident par un mur de fer, le Japon a rem-plucî l'Europe en tout et pour tout- Ilu'esl - donc pas étonnant d'apprendre que des so 2 ci-étés japonaises ont distribué jusqu-'à OOC e p. c. die dividende et. qu'aux bourses d( h Tokio et d'Osaka les valeurs industrielles 1 se traitent eu plus-value de 300 à 400 p* - c. L'or s'accumule en telle quantité que 1< - gouvernement ne sait plus comment* l'utiliser. Comme corollaire de cette situation, l.es idées le-* plus extravagantes hantent les cerveaux japonais et la politique dl ax^pansioi; t esjj devenue le crédo national. On ne rêrvt plus à Tokio que d'asseoir l'hégémonie ja ponaiso sur toute l'Asie orientale." Le professeur Starr était déjà rentré et Amérique), lorsque les accords conclus on-g tre le Japon, la Russie et l'Angleterre fu - rent publiés. Cependiant, dans son étud'e sur lo Japion actuel, M. Starr faisait prévoir ces accords comme conséquence inéluctable de la situation. Autant, et plus môme qu'en s Europe, on suit au Japon avec des inten, L, tions intéressées les phases de la lut be eu ropéenno. On suppute les pertes, on c iloub r les énorn^es charges que les beilligérants _ traîneront après eux comme un boulet, et .. procédant par voie d'élimination, on .cherc'a, la voie la plus pratique pour réaliser le aspirations du paumongolisme japonais -e réduire la Chine a l'état de vassale. 9 * * Car c'est bien à cette fin quel tend tputc la politique japonaise. Is'avons-nous pas ap pris ces jours derniers que les Japonais on commencé à ,,contrôler" toutes les opé»ra !* ùons financières de la Chine, qu'ils on - fondé, dans une cinquantaine de villes', des [i banques et des comptoirs d'escompte, aivei ■ l'aide du gouvernement chinois lui-même, > qu'ils occupent les chemins de fer, la postey » les télégraphes et sont les maât^e?! des com e pagnies de navigation % Les derniers ac cjords conclus' leur donnent carte blanchi pour agir à leur guise et il n'est, dès lors, pas étonnant que les Etats-Unis pronnen " ombrage de cet accroissement de puissance h Mais à quoi tout cela servira-t-il !t: l^a po u litique habile suivie depuis dix ans1 par 1< ^ Ja|X)n, on inondant ïa Chine de ses natio- 2 naux, a fait «on œuvre. Les milliers et le milliers de Jaj>onais, véritable^ réseau di'in fi'ltration qui couvre tant l'intérieur que le^ côtes, constituent par leur seule force nu ° méfrique une influence que lois Américains 3 et les Occidentaux sont incapables die leui 0 enlever. Dans cettte campagne, les Japonais , se sont montrés infiniment plus habiles qu< 1 les Européens. Ils ont pris les Chinois paj i leur côté faiblo et se sont fait) désirer. Ils s ne cherchèrent pas des débouchés pour le; é grandes macliinesi, les armes, les stocks dt c coton, de pétrole, l'outillage industriel ol agricole, mais des' fissures d'infiltration, des fissures so trouvant dantsi les menus besoin* do la vie quotidienne. L'idenitité le la lan-. o>ue écrite facilitait cette infiltration. L'agoni . japonais voyageant en costume chinois, parlant et écrivant la langue des client^, su instiller le vaccin civilisateur et panmongo: au simple homme des foules^ en lui faisant a désirer les objets qu'on manipulo pour son r usage propre. Ainsi que l'a fait obsttrvei i un économiste averti, l'agent japonais son de sa ipocho une coquette boîte do cigarettes japonaises; il en allume une avec ses pro près allumettes munies de l'étiquette ^ ,'upo-r naiso immédiatement lisible en chinois ; il 3 fait prendre dans ses bagages uno bouteille d'eau do Seltz et se montre ravi de^ son ' effet désaltérant; il regarde l'heure^ à sa montre e,t avale nn verre de sa bière; à l'aide de sa juinelle, il découvro l'horizor eb, le ois échéant, s'envolo à la rencontre i d'un ami sur sa propre bicyclette. Il a sua 5 lui des journaux humoristiques et commer-•! ciaux : il s'esclaffe en lisant les uns et s< montre agité des nouvel'es des autres. Il s [ la yassion do la photographie; il kodaque tout 1q monde; et il fa t volontiers adimireti le bon marché et l'élepjance de ses eiiaussetr tes, ainsi que la pratique de ses épingles 3 doubles. Tous ces objets ont l'étiquette -ja-s ponaise ot-, comme lo Chinois eBt étrange- - men't avide du nouveau, les questions suivent- l'exemple, les renseignements les questions et, presque touiourfc les commandes les renseignements. C'est ainsi que le Japo- ï nais a. conquis non seulement les marchés, » mais les populations. Et quand l'écoulement i des marchandises s'est trouvé assuré par lo t, petit consommateur, le Japonais y a suiper. jx>sô le gro9 commerce, faisant tout ;uslfc le contraire de l'Européen, qui veut or'Ser le débit en détail en imposant ses importat-t lions en gros. 3 * * Uno fois le commerco de gros_ et do dé-! ta.il entré se? mains, il lui fallaitj les bao- - qir«s. U les a eues. Tl lui fallait, le con-' U-OIe des cliemins de fe" et des moyens, de ! transport : On le lui a ' concédé. U s'est rùfjirvé le monojxile ctos emprunts cliinois, f on n'a pas pu le lui refuser. Par ses ac é corda, il vient de feimer .au nea des Euro-• i«ens la porte d'une grande partie d» la CUiao... Il y aura des observations, dos exclamations, peut-être bien du grabuge! Il t n'en a cu.ro. Son but est atteint : la j.apo-t uisaJian. do la Chine sera bientôt u« fait ■ afCom,p',i et lo Japon est tout prêt do réa^ i liiéc i'ouaanisation économiques du pattmon- T a«kiar>* /T%, CET* ? f» S C' E £? - Communiqués des Puissances Centrales ® Berlin, 30 juillet. — Officiel de ce mili Théâtre de la guene à l'Ouest, s Entre le ruisseau de l'Ancre et 1; t Somme, le feu ennemi a atteint son maxi 1 nium d'intensité. a Des attaques partielles anglaises près d r Pozières et de Longuevadi sont restes San ; résultat. Au sud de la Somme et a l'est db 1 Meuse, violeuts duels d'artillerie. 2 l'i'^S' û>3 la Chalade, à l'ouest de 1 Ar goi-tne, le lieutenant •Baldamus' a d'cscend1! * son cinquième adversaire au cours d u; j oombat aérien. En outre, un avion eimem j a été descead'ui à la lisière ^ onentale d , l'Argonue et uai autré à l'est de Senn L. heim. Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du. feldi-maréchal von Ilindeabuxg Notre feu a empCché d'importantes pa L troiy.iles ennemies de franchir la Dwinti. Nous avons jeté aveo succès des bombe ^ sur c'jos in.stiïiations de chemil.r de fer d 0 la ligne WilejkarMolodoczno-Minsk, sur la s quelle s'effectuaient des ti^ans'ports de troupe- 0 Années du feldrmaréchal iniace Léopol . de (Bavière : s Nos aviateurs ont lancé des bombes" av: succès sur les gares de Pogorjolzy où ci a Iloi-odziejo. e A la soirée, uno attaque russe pronor cée au sud de Skrobcnva s est écroulée nel tement fj dus notre fétu a Armées du général von Lir.singeu :■ Les attaques enne,mies> sont devenues er l- core plus violentes et ont pris une plu l* grande extension. Sauf dans quelques! se< l* tours, elles se sont étendues sutf 1e fror e de StoMoychwav sur le Htochod, au nord-ef 1 de Kowel et à l'ouest de Beresteczko. Elle i/- ont échoué pour la plupart déjà sous ne u- tre feu de barrage et ont coûté immense o pertes aux assaillante. A quelques endroit 3 seulement de ce grand front, les attaque :, russes ont amcsîô des corps à corps'. L e où l'ennemi a pénétré d'ans nos lignes, s en a été rejeté par des contre.atta/cju\:s, o st bien sa marche en avant a été enrayte». Comme nous en avions d'ailleurs l'inter tion depuis longtemps, x^audant la nuit < sans être inquiétés par l'ennemi, non 0 avons retiré nos trouipes de la boucle d i_ Stochoû', faisant saillie vers l'est, au nor Lt du c-liemin de fer Kowe.l-Puowno, sur u ^ are moins étendia. 3 Anmce du général comte von IBotlimdr v Hier, pas plue qu'auparavant, des atti i, que^ russes, paitielllement fortes, ptronoi ^ cées au nord)-ouest et à l'ouest de Buczac; i- n'ont eu aucune espace de succès. " Théâtre die la guerre dans les ©alkana. 6 Pas d'événements es^n'tiels à signaler, ■t + * + Berlin, 29 juillet. — Officiel : Dans la nuit du 2-S au 2-9 juillet, un 0 escadri'LLe do dirigeables de la marine, atte ~ quant la région centrale du littoral orienté 13 anglais, a " bombardé les installations d r chemin cle fer, a Lincoln, des établissemeni 3 industriels près de Norwich, les points d'àx " pui de la flotte Grimsby et Immingnau 3 ainsi que des navires éclaireurs croisant d1* r vaut le Humber. 5 A l'embouchure du Humber» un phare e été démoli'. r Quoique ayant été attaqués à coups c! = proj-ectiles incendiaires, tous nosi dirig«abi( 13 sont) rentrés iud,emnes dans leur s ports d'à' ® tache. ♦ 5 * * s Vienne, 30 juillet. —! Officiel d'hier . midi : t Front russe. Hier, l'ennemi a repris l'offensive sur un t large étendue de front. 1 Au sud du Dniester, le choc russe a ét t arrêté devant notre deuxième ligne courar l à l'est de Tlumacz. r Au nord-est et» au sud-est do Monaste'i t zyska, l'ennemi a, sans interruption, nu s et jour, lancé ses colonnes d'assaut contr - les positions des troupes austro-hongroise * et allemandes!; il a été repoussé partout. L L terrain précédant nos tranchées est joncli 3 de Russes ou tués ou grièvement blesses i Toutes les tentatives de l'adversaire de foi * cer nos lignes du coté de Zviniacze or î. échoué de la mcane façon. A l'ouest de Lucl n les troupes alliées ont reconquis une parti a considérable du terrain qu'elles a va* eu r abandonné hier. Dans la région comprise entre la Tury, 0 et la voio ferrée conduisant de Bovno } Kovel, nous avons repoussé plusieurs att.i e ques, après quoi ceux de nos contingent r qui étaient chargés de la défense du terrai r d'au delà du Stochod, ont! été repliées d)ci s rÊ-'.re le fleuve. Ce matin, au nord-ouest d i- Sokul, les Russes ont déclanché une attaqu - en masse, qui a échoué avec do grosse r pertes pour l'adversaire. Front italien. 1 La situation n;a pas changé. Au sud ouest de Paneveggio, nous avons repou*« 3 une attaque nocturne. Front du Sud-Est}. j Sur la Vojusa inférieure, recrudescenc r d'activité. * * ♦ Sofia; 27 juillet. — Officiel du quaiUe général : . Le long dw tout le front macédonien; i - y a eu journellement die violentes canon - nadee efb des combats entre patrouilles, don î l'issue nous n été favorable» k- Un) bataillon ennemi, armé de mitrail , leuees et appuyé par une batterie de ca - non S de montagne et une bat! te rie d'ol^iu - siéra, a tenté le 25 juillet d'attaquer no j détachements avaucés sur le front ÎBohwc 3 Sborsko, à environ 25 kilomètres au nor L de Vodena- TOutèS ces attaques ont ét - repoussées avec d'e fortes pertes pour 1 t bataillon ennemi. Nos troupes ont ensuit - contre-attaqué et so sont emparées des trac - chées ennemies. tenté de s'emparer et de se fixer sur les hauteurs, situées au nord du village de Po-zar, à environ 2ô kilomètres au nord-ouest : de Vodena. Elles ont été toutefois ropou&-s-es daiiSi la plaine par une prompte contre-i, attaque, après avoir subi d'inupo-rteuntes . pertes. Nos troupes ont ramassé 84 morts ennemis, parmi lesquels un capitaine; tuwis a hoanmes ont été faits prisonnierss. Noa s pertes ont été absolument insignifiantes., Communiqués des armées alliées 1 Paris, 29 juillet.,— Officiel de 3 heures : ! Sur le front do la Somme, deux forts di-1 laciiemeiLts ennemis, qui tentaient dfalbor-3 der nos lignes à l'ouest de Yerniaadovil-" lers, ont é.e repoussés à coups de fusil. Sur la rive gauche de la Meuse, une tentative' ennemue sur la côte 304 a oc-houé : sous nos feux. Sur la rive di-o i te, deux attaques ennemie?, lancées au cours de la nuit, suir une , redoute dans 13 ravin au sudi dé FLeury, ^ ont été brisées par nos tirs de barrage et nos feux d'infanterie, qui ont infligé des pertes sérieuses à l'ennemi. Nous avons poursuivi nos opérations de détail et avons ^ enlevé quelques éléments de tranchées au nord de la chapelle Sainte-Fine et d'ans la 0 région de l'ouvrage de Thiaunnont», où nous û avons pris une mitrailleuse. La lutte d'ar- tiUérie osti toujours vive dans las secteurs du bois Fumin et diu Ohenois. u Nuit calme Sur le reste dm front. Aviation : Dans la^ matinée du 27 juillet, un avion, piloté par le maréchal des logis - Tferline a attaqué un appareil ennemi qui s survolaî'fe ChMons.A la suite d-'un dérange- mène à sa mitrailleuse, Ter line fonça à ti toute vitesse vers lo sol, culbutant et en-•j traînant dans sa chute sou adversaire. Ter-3 Ime cA les deux aviateur» ennemis tombèrent i- dans nos lignes et ont été tués. Terline 3 avait déjà abattu deux avions ennemis. s * ^ ♦ ♦ ^ Paris, 29 juillet.— Officier de 11 heures: Rien à signaler sur l'ensemble du front, en dehors d'une canonnade assez viuleme ^ sur la rive droite de la Meuse, dans la légion de la Chapelle Sainte-Fine. f- yù * • H Londres, 28 juillet?. — Officiel du qua-r-L, tier général britanniq.ue : $ Après ujn combat acharné, nos troupes a ont rejeté la Do division brandebourgeoise hors des positions qu'elle occupait encore dans le bois de Del ville. Tout ce bois, tsa : actuellement en notre pouvoir. Deux con-ir ti-e-attaques allemandes ont été repoussées et eut coûté de fortes pertes à 1 eunerni. ', Dans le village de Longueval et près de Pozières», nous avons encore légèrement progressé. Pendant la nuit dernière, duel» d'artillerie dans divers secteurs!, du front de ba<- t ai lie. \ ♦ * » Q Londres, 28 juillet. — Officiel,: Ce matin, des zeppelins ont attaqué 1s, 1 côte orientale de l'Angleterre. Le nombre u dos dirigeables n'est pas encore connu-. On g, signale que des bombes ont été Laneéas à ^ Yorkshii-Q et à Lincoln'. * i » * !r Rome, 28 juilleK. —^ Officiel d'u grand quartier général : a On signale de violents dnels d!'artillerie sur le Stilfers Joch et dans la vallée de la e Yallarsa. s Dans la nuit du 27 juillet, d'importantes r forces ennemies ont attaqué nos positions établies sur le monte Seluggio dans lai vallée de Posina, sur les versants du montj 2ijbio et sur le haut plateau de Sette Oom-muni ; elles ont Cté repoussées et ont S;Ubi des per*J.s. sensibles. Dans la vallée de Travignola, nos trouu e pos ont étendu le 2G juillet, après un violent combat, le terrain qu'elles occupent é sur tes versants nord d'u mointo Colcriicon; t nous avons fait) 73 prisonniers, parmi lesquels 2 officiers, et nous nous sommes emparas d'une mitrailleuse. t Nos aviateurs ont renouvelé leur attlaquc 0 contre des parcs de munitions ennemis s établis près de Bella Monte. e Dans les vallées supérieures; die Da^g&na é et du But, l'artillerie ennemie a continué hier à bombarder diverses localités j elle - a causé quelques dégâts. t ^ ô Dépêches Diverses Paris, 29 juillet : ^ Lo texte de la note des Etats-Tmio à 1 l'Angleterre au sujet des Listes noires sera - publié, parait-il, lundi. 3 I.o ,,Temps" annonce uue cette note de- 1 mande à l'Angleterre dos garanties à pro. pos dû l'efficacité des mesures qu'elle a 0 prises. Le gouvernement américain, examine e ensuite le principe sur lequel se base l'at-3 titude do la Gi'ando-Brotagne. Les Etats-Unis eoinfesïxMt ài l'Angilelejjro le diroôfc dféta^ blir des listes noires, cette mesure violaaut la droib des neutres. La note demande, en 0 outre, à l'Angleterre de garantir le librs eaeroice du commorce des firmes américaines avec les neutres. D'autre part, une vingtaine de fjjime» 2 américaines figurant sur la Liste no're anglaise ont décidé d'appuyer l'intervention des Etats-Unis auprès du gouvernement anglais.r * L * • Tokio, 29 juillet : 1 Lo gouvernement1 a décidé d'émettre un - nouvel emprunt intérieur de 20 millions de t yen pour amortir l'emprunt extérieur de 4- 1/2 millions de £ émis à Londres. Il o - décidé également de souscrire 100 millions - de yen de Bons du Trésor anglais, en - affectant à cet achat l'or japonais déposé 5 dans ies banques britanniques. # * * 1 Tokio, 29 juillet) : L'exclusion de l'Allemagne du Syndical e financier chinois et son remplacement par e les Etats-Unis — exclusion proposée par u l'Angleterre — rencontre) de l'opposition au Japon. Les milieux japonais désire- -.ïinv.* nr,! nr. «.pesmrî l'A In. flllAStion Lundi 31 Juillet 1916 JOURNAL QUOTIDIEN *_ JLe -Numéro : ÎO Centimes 3m# Ann< — N* 616

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