La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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01 december 1915
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s.n. 1915, 01 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 21 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w39g66
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IVIererecH 1er Décemere 1915 A JOURNAL QUOTIDIEN. — Le Numéro : ÎO Centimes. 2m° Année. — N" 380 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : Un mois . ... fr. 2.30 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT aux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION SI, Xû[ontag~ne-auiz-I3crbes-Pota-Cfères, I3HZFXIuLiIjES BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES dos, MÔRESSÉE, Directeur I Petites annonces . . . . . . la ligna, fr. 0.40 Réclame avant les annonces . — 1 00 Corps du journal ... . — 4.00 Faits divers . — 8.00 Nécrologie — 2.00 Aujourd'hui : SI?£ pages- LA GUERRE 485® jour de guerr© "Une grande activité de l'artilterie est signalée sur le front dans l'Ouest, mais ny a yas déterminé la moindre intervention de l'infanterie. y\n Riussie pareillemont : les divers communiqués be bornent à y noter l'inaction complété des belligérants. La dépêcjie de Rome signale que sur le front italien-, dans la partie montagneuse, le thermomètre est descendu à 28 degrés 6ous zéro. Cotte simple constatation suffit amplement pour établir l'insignifiance dos engagements qui peuvent encore survenir depuis le Tyrol jusqu'à l'est de la Carinfcaio. Sur l'isonzo, en revanoho, la lutte ne diminue pas d'iutensité. Dans le secteur de principalement et au nord du plateau) de Jjoberdo, sur les monts Saint^Michel et SainWlartin, les Italiens réitèrent avec un inlassable courage leurs violents assauts, dont les Autrichiens continuent à supporter fciin«nient le choc. Dans les .Balkans, les opérations sont entrées dans une phase transitoire. L/armée serbe se retire avec son artillerie de montagne à travers l'est du Monténégro et vers le nord de l'Albanie- D'après une dépêche de Londres, elle compte assurer son ravitaillement, dont nous avons exposé la difficulté, par Durazzo et descendre alors vers le sud pour aller combattre les Bulgares, qui se trouvent approximativement sur la ligne Gostivar-lvicevo-"Monastir. L'exécution de ce plan risque d'être entravée par les Austro-Allemands et les Bulgares qui suivent d-3 près les Serbes Qui battent en retraite Kn tout état de use, la nécessité d'une réorganisation com-_ ète des troupes serbes refoulées hors de ^^èur pays ne permet pas de faire fond sérieusement, pendant une période assez longue, sur une ' intervention de leur part en Macédoine. Du côté des Alliés, les dépêches de Salo-nique font également prévoir, en invoquant le fait des intempéries, une interruption des hostilités dans le sud-est de la Serbie. On est donc autorisé à panser que les opérations militaires dans les Balkans sont à lu. veille (l'entrez dans une phase peu inlcrossante, Toutefois il y a lieu, avant d on énoncer la prévision, cHo tenir compte des accrocs desseins des A ustro-Allemands eb des Bulgares, dont l'initiative serait fort capable de cr(W du jour au lendemain une situation toute différente. DANS LES BALKANS Athènes, 29 novembre : Le gouvernement discutera les propositions do la Quadruple-Entente avec la plus grande impartialité. En principe, la Grèce est décidée à accepter toutes les propositions qui ne constla'ueut pas une violation ouverte de sa neutralité ou qui n'atteignent pas ses droits de souveraineté. Athènes, 29 novembre : La réponse du gouvernement grec à la dernière note de la Quadruple-Entente a été remise hier aux ministres des puissances de l'Entente. Turin, 29 novembre : On mande de Paris à la „Stam<pa" que la note de la Quadruple-Entento à la Grèce contenait les quatre demandes suivantes) : 1" liemise du chemin de fer de Salonique, qui serait exploité par les Alliés jusqu'à la lin des opérations ; 2° .Rapide retrait des troupes grecques concentrées autour de Salonique ; 3" Droit pour la flotto angCo-française de visiter toutes les côtes et les îles grecques pour rechercher les sous-marins ennemis et découvrir leurs points d'appui ; 4° Engagement solennel de ne désarmer, sous aucun prétexte, les troupes alliées. Londres, 23 novembre : Hoyds apprend d'Athènes que l'on attendait vendredi dernier, à Scutari, le gouvernement serbe et le corps diplomatique. Les forces principales serbes se retirent au delà de la frontière albanaise et ont été obligées d'abandonner leur artillerie lourde, n?ayant pas les moyens de la transporter rr des chemins impraticables. Parallèlement la frontière albanaise, les Serbes s'établissent sur de nouvelles positions. La communication avec Duraztzo a été établie, de sorte, que les Serbes ont pu1 s'assurer une base d'approvisionnement. Bucarest, 30 novembre : Le député Mille, éditeur des journaux russophiles „Din«ineatza'' et „Adverul", ayant crié, après le discours du Trône : „A bas le gouvernement 1" et ayant protesté contre les applaudissements unanimes, a été giflé par son voisin. Comme il ne cessait pas ses manifestations, après la séance il a été roué de coups par plusieurs de ses collègues. Athènes, 30 novembre : La note de la Grèce à la Q'itadruple-En-tente est connue en termes amicaux. Dans les milieux officiels, on pense qu'elle est de nature à résoudre toutes les questions qui restent en suspens, et l'on ajoute qu'elle tient compte du désir du peuple grec de maintenir la neutralité, en évitant do créer des difficultés aux Alliés. Les négociations continuent. Athènes, 29 novembre : Les luittes électorales ont commencé en Grèce. M. Gunaris, au cours do sa tournée électorale, se rendra en Crète et dans les autres lies ainsi que dans les territoires macédoniens. M. Skuludis a posé sa candidature à Salonique. M. Venizelos a retiré la sienne; il a mamifesté 1 intention de ne poser sa candidature nulle part. Sofia, 29 novembre : Le 2 décembre aura lieu à Temesvar une conférence de directeurs de chemins do for allemands, autrichiens, hongrois et bulgares pour délibérer sua- la- création d'un train rapide de Berlin à Constantinopl»- a$: jasagsggs Parie, 29 novembre : Le „Temps" annonce que les représeiv tante de l'Entente sont arrivés 1© 25 novembre à Andrievitza, au Monténégro. Londres, 30 novembre : Le „Times" apprend de Milan quel le roi Pierre, miné par les soucis et le chagrin, est en danger' de mort. -Malgré ses* souffrances, le souverain demande sans cesse à retourner au front. Bucarest, 29 novembre : _ L'ouverture du Parlement a été l'occasion d'une manifestation de l'opinion publique roumaine. Des acclamations frénétiques ont salué le Roi dans les ruea. A l'entrée du Roi et du prince héritier dans la salle du Parlement, les députés et les sénateurs de tous les partis les applaudirent pendant un quart d'heure. Le discours do la Couronne a également été accueilli avec enthousiasme. Même la Fédération unioniste a pris part à ces manifestation* de loyalisme envers la dynastie. Tout cela, disent les journaux, signifie que môme une démagogie sans scrupules est obligée d< s'iuclmer devant les forces vives de l'Etal et que la politique extérieure de la Rhuma^ nie est de plus en plus irwprégnée d« saines traditions de calmo réflexion et de sage considération des réalités. Paris, 29 novembre : Le correspondant athénien du ,,Temps' a été reçu par M- Skuludis, président di Conseil des ministres grec, qui lui a dé claré qu'il n'était inféodé à aucun part politique et que son attitude était unique ment dictée par les intérêts de la nation. I n'a assumé la lourde tache du pouvoir qu pour servir son pays. Le président du Conseil a dit» en Dormi nant que la Grèce S9 trouvait en r a/.iu entre l'enclume et le marteau. La situatior du gouvernement, a-fc-il ajouté, est tr s d l ficile et mes coliiègups et moi nous e-: savons do sauvegarder notre neutralité vis-à-vis d( l'Entente; une neutralisé bienveillante peu faciliter notre tâche, autanù que faire se peut. J'ai l'espoir que tout se réglera d'uni manière satisfaisante et que les négociationi se poursuivront de telle ko rte que les pais sances die l'Entente 89 rendront c >mp e que la Grèce est et restera digne da leur con fiance. Londres, 30 novembre î On (mande d'Athènes au „Daily Telegraph' en date du 28 novembre : Le colonel serbe Wassitsch a télégraphi du front do Prizrend, qu'un conseil di guerre soib? «omit décidé que l'armée .v» re tirerait à Scutari et à î)uraz2?o. L'avant garde dos troupes serbes a déjà franchi h frontière albanaise. Les armes et le matériel qui n'a pas pi être emportés, ont été détruits. M. Pasitch a abandonné tout espoir d< sauver Monastir, étant donné que rennem dispose de forces cinq fois supérieures au: forces serbes. La ville est déjà évacuée. Un détachement bulgare a occupé le pon jeté sur la Crna, à 4 milles de Monastir On prévoit que les Bulgares atteindron Knalv le 28 novembre, ce qui aurait pou résultat de couper les communications fer rées avec la frontière grecque. VARNA Varna, la troisième ville de la Bulgari après Sofia et Philippopolis, lfOdessus o, Barne des Anciens, est la principale écholl de la Dobrutseha ot de la Bulgarie, c'est-u dire de la grande plaine qui s'étend entre le Balkans, le Danube et la mer Noire. Ell forme un des côtés du fameux quadrilatèr Varna, Choumla, Itoutsciiouk, Silestrie, qu a joué un rôle si important dans l'histoir militaire de la Bulgarie, et qui rappcUe 1 fameuse bataille où Amurat II, en novom bre 14-44, mit en déroute les Polonais et le Hongrois, commandés par Ilunyadi. Ix?s foi tifications ont un développement de plu de quatre kilomètres, et son port est eonsi déré comme une position militaire favorable Les Russes l'occupèrent en 1828, les Allié en 1S54, lors de la guerro de Crimée et le troupes égyptiennes en 1877, lorsqu'elles vin rent à la rescousse des Turcs contre le Russes. Assise sur le flano sud-est de la baie di mémo nom, Varna, avec ses quarante mill habi'ants, est de construction moderne, da tant de l'époque de 1878. Son port, inau guré en l90<3, ouvert aux vents de l'Est e du Sud-Est, est abrité contre les vents d nord-ouest, efe se trouve prolongé dans 1 lac de Derna où Pravadi au moyen d'm canal maritime. Les plus gros vaisseau: peuvent y mouiller. L'activité commerciale y esteflfcjque soi trafic avec l'étranger représente 25 p. c. d: commerce extérieur bblgare. En I9l0, liai portiation des farines bulgares à SÎnyrnc effectuée par les ports de Varna et d Bourgas, -était do 2 millions de kilogr., e! selon les données fournies par la Cliambr de commerce et d'industrie de Varna, l'in portation des farines bulgares en Turqui représente le quart do l'importation total do cet article en Turquie. Le développement du port ne date d'aï leurs que do la fin de 1S99, époque à le quelle Varna s'est trouvée reli'-e par vo ferrée à Sofia, et ~par suite, en relation d: recte avec l'intérieur du pays. Le mouv< ment du port, dit M. A. Muzet, ingonieu civil, a dcçmé, pomr 1911, 2,(XX> navires ec très et 2,000 sortis. Comme, d'autre part, il existe une lign directe entre Routschouck et Varna., depu: 1877, il est facile de comprendre toute 1 ïi portance qu'à pu prendre ee port do la nu N'oire* voisin d'Odessa, de Constanza, douze heures seulement de Constantinç>i h Ajoutons que toute la matte cuivreuse, ol tenue à Elissenia et contenant 60 p. e. c cuivre e&t importée par Varna. Salonique avait bénéficié, en grande pa tie, du changement de direction des pr< doits serbes, après 190G : Varna en a pr< fitô également dans une grande proportio] [1 convient toutefois de signaler que le ri chat des chemins de fer ottomans a c pour conséquence d'attiror plutôt à Bourgs uno grande partie des marchandises destint à Philippopolis, et môme à Sofia, au pr judico do Varna qui, sans cette conséquent directe des événements de 1908, serait dev . nue le seul port important du royaume. assagi .igA:gaacgE?3SESBfff:^^ Comme nous l'avons dit, Varna est tou6 à fait moderne et môme toute neuve en certains quartiers. Sans parler du port, do ses jetées, do ses quais, on a tracé de larges rues, des boulevards — à l'européenne — présentant de beaux monuments presque somptuimx. Les travaux d'établissement du port ont duré plus de dix années; ils ont coûté à la Bulgarie de nombreux millions qu'elle ne doit pas regretter, car les résultats, déjà excellente, s'améliorent chaque annro. Varna est, au demeurant, uue des rares villes d'Orient possédant une distribution d'eau et des égouts. I^es exportations par Varna consistent principalement en céréales, puis en bétail, en tissus de laine, en peaux diverses, enfin en cocons do vers-à-soic. La Belgique est sa principale cliente. On y trouve des succursales des grands exportateurs de grains, les bureaux de plus de dix compagnies de navigation. Chaque année, en plus des services réguliers, de nombreux steamers vie-n-i nent à Varna charger des céréales, en lais-i saut sur le marché bulgare leurs cargai-» sons qui consistent surtout en charbon, principalement de Cardifi. Pou d'ûachiHferi s: > deux filatures de coton, une fabrique de 1 conserves, des fabriques de savon et quelques moulins importante. Plusieurs de ces * industries empruntent, leur force à l'em des sources qui jaillissent aux environs de L Derna. Ces sources, d'un débit consid'ra-ble, ne ressemblent pas aux puits arté-■ siens; elles émergent au fond d'étangs que relient des bras et des bas-fonds marécageux, bordés de saules. , A cinq ou six kilomètres de Varna, un tout petit port, Euxinograd, où le roi Ferdinand possède une très beUe résidence d'été. , et où l'on peut admirer toutes les inerv«il-L les de l'horticulture. SUR MER Londres, 30 novembre : » Le „Lloyds" mande : ( — Le vapeur ^français ^Algérie'' a étt1 . coulé ; huit personnes ont été sauvées, un ( cadavre a été repêché ; vingt-neuf per-. sonnes ont disparu. Le vapeur français ,,0mara" et le vapeur britannique „Tanis" ont été égalemen! coulés ; l'équipage du vapeur anglais «si ' arrivé à terre dans deux canots do sauve , tage. DEPECHES DIVERSES 1 Paris, 29 novembre : Le général Scniliasky, l'envoyé du Tsa-1 auprès du gouvernement français, vien d'etoQ dés-igné pour aller, au quartier géné ; rai, représenter le commandement supéneuj 1 russe. ♦ ♦ f Pétrograd, 29 novembre : Le correspondant à Vladivostock d!o h " „Novo.e Vremia" annonce que le gouverne ' ment chinois accepte les soi'vices ti'o£l'i:ierf ■ de réserve allemands. Le journal rusbe Lu remarquei' que l'Eintente arrivera bien i empêcher pareille chose. ♦ * * Rotterdam, 29 novembre : On annonce de New-York que l'Angle terre et les Pays-Bas bO sont mis d'accorc - pour supprimer les mesures restrictif 1 prises par les Anglais contre l'exportatuoi 3 des tal^acs américains en pays neutres ; les - exportateurs américains, qui voya^nt leui-î s stocks sJaccumuler, recevront cette nouveJLl< 2 avec satisfaction. Il reste maintenant à pa 3 rer à l'insuffisance des moyens de trans i ports. , * <« » 1 Copenhague, 29 novembre : La Commission financière du Parlemen 3 danois propose d'imposer les opérations d< " Bourse, à l'exception des transactions ci 3 obligations hypothécaires ; elle fixe l'impô - à 2 p. m. a'u iieu de 1 1/2 p. m., tax< • proposée par le gouvernement. La Commis 3 sion recommande, en outre, de frapper la = nouvelles émissions d'un impôt de 1 p. c. - au lieu db 1/3 p. c., pour les actions nomi 3 natives et de 1 p. c., au lieu de 2/3 p. c. pour les actions au porteur. 1 . '. j B Paris, 29 novembre : ~ Lord Ivitchener, venant de Rome, est ar ' livé à Paris. 1 ♦ , « ♦ s Ottawa, 28 novembre : A la demande du gouvernement britan 1 nique, le gouvernement du Canada a sais 16 millions de bushels de froment, de fa<;oi ^ à en assurer la rapide expédition. . c * * Pétrograd, 29 novembre : * M. Bark, ministre ^es finances, fait oc '' troyer des primes s|)éciales à toute per " sonne, maison de commeroe ou société qu ' apportera de l'or à l'Etat. e * i> * Copenhague, 29 novembre : ' Le Sénat finlandais a interdit l'importa tion de boissons alcoolisées et de prépara r.ions médicales. * * * Riga, 29 novembre : 0 Par suite du manque de papier, la plu •' part dos journaux ont cessé de paraîiire. „ » ♦ Rome, 29 novembre : Le correspondant au Caire do la „Tri buna" annonce que l'on vient- de olicouvri e une conspiration tendant à détrôner le non s veau khédive, à renverser le ministère et l" mettre un terme- à la domination anglais f en Egypte. Jusqu'ici, quarante personne® ai a raient été arrêtées et vingt-cinq fusillées. Constantinoplo, 29 novembre : e On mande de Téhéran à la pcesso qu Sipachdar Azara a soumis au Parlement u "■ projet de loi étend£int le service militaire toutes les tribus. Si ce projet est accepta î- on pourra recruter, pendant la première ai *• née, 75,000 hommes d'infanterie et 5,OOD et t- valiers. « s Paris, 28 novembre : « L'agence Ilavas annonce que des inc S- dents se sont produits à Ka ti. L-*ex-prés dent William Sam et sa famille s'étaient r< 3- fugiés à la légation française. Les révoli tiQuiiau'CA sont entrée à la légation, sa soi emparés du président et l'ont tué. Le gouvernement français ayant protesté, le nouveau président à Haïti, M. Dailignenave, s'est rendu officiellement, le 25 novembre, à la légation pour offrir des indemnités ek [K>ur exprimer ses regrets. Il a assuré que les intérêts des citoyens français seraient protégés. A la suite do cette démarche, la République française a reconnu officiellement) le nouveau président, et- le croiseur ^es-cartes", qui avait été envoyé dans les eaux haïtiennes, a été rappelé. LA CROIX-ROUGE sur le champ de bataille Ses prérogatives. — Le personnol et le matériel. On a tant discuté, ces derniers temps, sur les imtufcinitôa et k» prérogatives qui se rattA€£ient à la Croix-Kou^e, aux ambu lances et aux navires-hôpiiaux, qu il n est 1*is sans intérêt de fLver les reg.es de con-duïDe tellss qu elles ont été étaulies piu: ie£ usages cie la guerre. 1^9 installations de la Croix-Bouc© peuvent jikoais, on le sait, où qu eites se irouveut, être prises sous le feu de 1 ennemi, tant que des anus no sont pas constat* e. v'v» aVus doivent être réels et inclinables, C, est ainsi que lors du do ÎPorti-Ar thur par les Japonais, ces dernier» ont dé truit à eoups do oanon l'hôpitwl russe ètrv bli sur les- hauteurs, parce uue lu» preuv< lour éfcut fourme qu'un poste d'observatioi de l'artille russe avait été établi dans 1 hô pital. Do mfme les Allemands ont pu jus r'f.er- le bombardement de la cathédrale d< Reims, où uno ambulance était établie, sou; prétexte qu'un poste d'observation était in stallé «ians la tour. Ne eont pas considérés comme des abus le fait que des ambulanciers sent arm- e, •qu'une force armée protège les ambaîmicos ni que des armes et minutions, apparuenaii i des blessés, eont trouvée dups 1 amou lanoe. Ix« installations sanitaires sont couvei-te: par le drapyau de la Croix-Roi go, mai: arborent en même temps le drapi.au nat.io nal de l'armée à laquelle dlles appareil nent- Les ambiilances neutres arboreaib l" dravpeau do la nation à laquelle elles o.. ;fferô leurs services, la présence cb lui «Ira hjnu neutre 6nr le chimp de bal> il o in vîuiv ne tolér-c. Une ambuLmee qui tombe entre les main fîe l'ennemi, n'a plus le droit d arborer so: . drapeau national; elle n'arbore pvus que ]» drapeau de La Croix-Rouge. D'autre part, le personnel de l'ambulauc ne peut en aucun cas être fait priajnniei Tombés entre les mains de l'ennemi, le ambralanciers continuent à remplir leur de voir et sont renvoyés dans leur propr s camp quand les circonstances et les dispt sitions militaires ne s'y opposent plus. ' Le personnel civil travaillant dans le ' ambulances jouit dos mômes prérogatives ' à ©ondition que l'état qui utilise ses ser vices on informe l'adversaire. Il ne suff: pas toutefois, pour jouir de ces préroga tives, que l'ambulancier civil porte le bras sard; il doit être en même temps portou [ d'un certificat de légitimation délivre par1 ; service médical de l'armée à laquelle . i est attaché. ; Le personnel médical militaire d'un part i tombé aux mains de l'ennemi, jouit d 5 même traitement et touche la môme sold que le personnel correspondant de l'armé ennemie, et ce, aussi longtemps qu'il n'es pas renvoyé à sa propre année. En ce qui concerne le matériel, il cor vient de distinguer entre matériel mobile < ^ matériel fi\e. Le matériel mobile — cou pris dans le sens le plus large — auss i bien militaire que civil, tombé entre le t mains de l'ennemi, est utilisé temporaire 5 mini par celui-ci; après le pansement de blessés, il est restitué à son propriétair avec tout ce qui intéresse l'exploitation, te que voitures, chevaux, tentes, armes du pei ' soimel médical, objets d'administration, et» Le matériel fixe d'autre part, en d'auto 1 termes les hôpitaux, sont entièrement en mis aux droits de la guerre. Tout ce qu l'ennemi y trouve peut être considéré pa lui comme butin de guerre. Quelques ai - tenrs cependant pensent que le matériel oi levé doit être rendu à sa destination un fois la guerre terminée. Pour ce qui regarde le matériel fixe c vil — les ambulances ei les hôpitaux pr i vés — celui-ci ne peut sous aucun prétevi i être assimilé à un butin de guerro. L règlement do La Hâve le déclare express mont. Toutefois, l'ennemi, dans le cas cl force majeure, peut exercer son droit d - réquisition, quitte à remettre le tout e - l'état. i Ainsi qu'on le voit, la Convention d Genève, à part La diversion d'opinions a sujet du matériel fixe, est d'une clarté li mineuse et no laisse aucune place àl'équ . voque. Le nouveau casque françai Le casque métallique adopté par l'armé française n'est pourvu d'aucun ornement il prend bien la tôte et fait songer au casques antiques ou aux coiffes des paj r sannés do certaines provinces hollandaises . La guerre des tranchées avait provoqué un ^ augmentation considérable du nombre de & blessures à la tête : la proportion desb'es ^ sures mortelles avait monté de 5 à 7 p. < et les soldats avaient si bien compris la n< cessité do se protéger lo crâne contre le halles et contre les éclats d'obus, qu'il e avaient introduit dans leur képi lo couve] a cle de lour gamelle. Ce casque primitif x donné naissance au casque d'acier actue ^ qui protège également la nuque et pce .- 7QÔ grammes. La dernière bataille en Champagne en largement démontré l'utilité, car le nombi des blessures à La tête a considérablsmei diminué. l>e casque n'est cependant pas ci [- coro parfait, dit un journal français, i i- quelques poi'us le mettent souvent de tr; vers. Ils négligent aussi do lui donner 1 i- position inclinée réglementaire, destinée 11 lair# dévier la bail© qui vient 1© frapper COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 30 novembre. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre a l'Ouest. Les hostilités so sont réduites à des duels d'artillerie acoompagnés de combats : l'aiue de lance-bombes et do mines, qui ont eu lieu en difiértiuts endroits du front-Théâtre do la guerro à l'Est. La situation n'a pas changé. Uno do nos escadrilies d'avions a attaqué les installations de chemin do fer de Ljaohowitschi (au sud-est de Baranowitschi). Dans les Balkans. Près de Rudnik, au sud-ouest do Mitro-vitza, des forces ennemies ont été repoussées par des détachements de l'armée du générai von Kôvess. Ces troupes et, à l'ouest de la Sitnica, certains groupes de l'armée du général von Gallwitg, ont fait ens<*nblo un millier do prisonniers. Des forces bulgares ont pris Prizrend, lo 28 novembre; elles ont fait plus de trois mille prisonniers et capturé huit canons. * ♦ . . Vienne, 30 novembre. — Officiel d'hier » Front russe. Rien à signaler. Front italien. La bataille continue sur l'isonzo. Les rudes combats d'hier ont encore fini par un succès des nôtres qui ont victorieusement garde toutes leurs positions. Encore une fois, les Italiens ont lancé de nouveaux régiments contro la tête de pont de Gôrz ; sans tenir compte de leurs pertes inutiles, ils so sont rués d'assaut en assaut. 0*la-vija et la Podgora furent les seuls endroits où l'ennjisni réussit à pénétrer dans nos positions ; il en a été chassé, du reste. Partout ailleurs, le6 attaques se sont écroulées sous notre feu. Des deux côtés du monte San Micliele, également, les Italiens ont engagé en pfcre perte des forces très importantes. Près do San Martino, le régiment d'infanterie n* 39 et lo régiment d'infanterie du lanxisturm n° 6, originaire de la contrée d'Eger, ont joué un rôle brillant dans les combats. Dans le secteur nord de l'isonzo, nous avons repoussé des attaques furieuses diri- , gées contre les positions que nous occupons ; sur la moulue au nord de Tolmein. Front du Sud-Est. Notre offensive progresse contre le nord et le nord-est du Monténégro. Les troupes austro-hongroises s'avancent a en traversant le Col do la Melalka, au sud de Prilx>j. Les Bulgares poursuivent l'ennemi dans la direction de Prizrend. * Sofia, 30 novembre. — O'ficiei sur les opérations du 27 novembre : s .Sur le front serbe, nous poursuivons ' énergiquemeut l'adversaire, malgré les con-- ditions ciimatoriquos difficiles. Ln avançant k vers Prizrend, nous avous fait prisonniers " 3,000 soldats appartenant aux restes des divisions du Danube, de la Drina et de Si-r inadija, et nous avons capturé 8 canons. ® En 60 retirant vers le Monténégro, les Serbes ont détruit tous les canons de campagne et do gros calibre existant encore. 1 Les restes do l'année serbe ne se sont ie-A tirés qu'avec les canons do montagne. B Notre marche en avant vers Prizrend continue. Le 26 novembre, sur le front sud de la Macédoine, nous avons occupé la dernière { position serbe, à savoir le Crna Rjeka, sur la route allant de Prilep à Monastir. Près ^ d'Alince, à 11 kilomètres au sud-ouest de g Prilep, les Serbes 6e sont retirés vers Monastir. La poursuite énergique de nos , troupes a empêché les Serbes de détruire 0 le pont jeté sur le Crna Rjeka. Sur la s route sus-indiquée, les» Français, en se ro-tirant sur la rivo droite de la Crna, ont 5# brûlé et détruit le pont du chemin de fer R établi près du confluent de la Crna et du Vardar, lo pont situé près de Vozarci )9 0 "Kilomètres à l'rst de Kavadar\, et le pont r établi près du défilé traversant la Belasnica. * * * l" Constantinoplo, 29 novembre. — Officiel du 0 grand quartier général : Sur le front de l'Irak, la pression que nous exerçons en poursuivant l'ennemi n'a L" pas encore permis aux Anglais d'arrêter G eur mouvement de retraite. c Le rapport sur la bataille livrée sur ce ~ théâtre de la guerre signale les détails suivants : a Le 24 novembre, nos contre-attaques sans cesse renouvelées ont jusqu'au 6oir empêché 0 los détachements ennemis de s'installer dans ^ nos positions avancées, où Ils avaient réussi h à pénétrer. j_ Lo 25 novembre nous avons fini par chasser l'ennemi de ces positions, on l'accablant de vigoureuses attaques, qui ont duré jusque dans la soirée. ? Pendant la môme nuit, nous avons encore jeté sur le front un autre détachement afin do menacer la retraite do l'ennemi. Les An-«. glais ont dû se retirer à la hâte. ; L'ennemi a abandonné sur le champ de s bataille un grand nombre de blessés et de _ morts, ainsi que des animaux et du inaté-riel de toute sorte Nous avons compté ))lus e de 1,000 cadavres ennemis, parmi lesquels s celui du commandant de la cavalerie an-glaise. Nous avons capturé 3 mitrailleuses, i. 1 drapeau, des armes, des munitions, des •. appareils télégraphiques et d'autre matériel s de guerro. s Des volontaires appartenant à nos déta-•- chements de poursuite ont capturé du maté-a riel de guerre et d'autres objets que l'ennemi l, avait abandonnés dans sa retraite. e Sur le front du Caucase, rien de notable. Dans les parages nord-est de la mer a Noire, une partie de notre flotto a coulé e quatre voiliers russes «t obligé un pétrolior it russe à n'échouer, i- • * » ;t Constantinople, 30 novembre. — Officiel i- du grand quartier général : a Sur le front des Dardanelles, près d'Ana-à forta, lo feu efficace do notre artillerie a dioporaé les troupes ennemies qui n'étaient pas abritées. L'artillerie ennemie n'a pas repondu. Près d'Ari-Bnrnu, il y a eu des duels d'artillerie et des combats de bombes. L'ennemi a fait un usage copieux de bjmbes, particulièrement sur l'aile droite, où un torpilleur a pris part au bombardement. Près do 'Sedd-ul-Bahr, sur l'aile droite, il y a eu des comt>at> de bombes plus vifs. Sur l'aile gauche, l'ennemi a lancé un millier de boniljes. de grenades et Je mines sans occasionner d'importants dégâts. Pour, le reste, il n'y a r>ou à signaler. Communiqués des armées alliées Paris, 29 novembre.. — Officiel de 15 heures: Nuit calme eur tout lo front. On signale quelques combats à la grenade en Artois, aux abordis de la route de Lille et en Lorraine, autour do Reillon. De nouveaux détails sur le coup de main tenté hier contre un de nos ouvrages à l'ouest de Bérry-au-Bac confirment 1 éci.eo do l'adversaire. Attaqué à la baïonnette, lo détachement ennemi s'est enfui, abandonnant sur le terrain plusieurs mort* ot nous laissant des prisonniers. Dans U mémo journée d h er, quatro avions ennemis ont survoié Ve.ckm e jet5 quelques bombes, sans oe^sionner de dî. gâts matériels. En représailles, cinq do nos avions ont lancé une vingtaine d'obus sur ia gare de B rieur les, au su*3 de Stena v. La voie ferrée a été coupée et im train en marche vers le nord a dû rebrousser clus-min précipitamment. * * * Paris, 29 novembre.— Officiel de 23 heures : Au noix! du Labyrinthe, nous avons, p.ir une vive attaque, ohassé l'ennemi de 1 en-tonuoir qu'il occupait depuis avawti hier.Les pertes de l'ennemi sorw sensibles; les nôros légères. Rion à signaler sur le riftste du front. Dans la journée d'hier, un do nos avions a dû atterrir près d'j Dompcevrin, a-^r la rive gauche da la Meuse, devant les positions ennemies. Malgré un fou violent d artillerie ennemie, l'appareil n'a été que peu, endommagé. Les aviateurs sont sains et sauis. * c « Rome, 28 novembre. — Officiel au grand quartier général : Dans la partie montagneuse du front, un . froid rigoureux sévit. Sur certains points, la température est tombée à 28 degrés au-dessous de zéro ; mais elle n'a pas diminué l'activité de nos infatigables troupes-. Le long de ce front, l'action do l'artillerie a continué. Dans la vallée de Felizjou (Boite), notre offensive se poursuit systématiquement. Le 26, au cours d'une attaque contre le Mrzli, nous avons enlevé une mitrailleuse à l'ennemi. Sur la hauteur située au nord-ouesro de Gôrz, nos attaques d'hier se sont) poursuivies avec succès. De solides tranchées ont été conquises. A l'est de la hauteur 185, la descente cHit versant vers l'isonzo a commencé. Au (jours de ces brillantes entreprises, nous avons fait 115 prisonniers, parmi lesquels 3 officiers. Dans la région de Clavia, après un combat violent, nous avons conquis, au nord de cette région, un versant qui a été violemment défendu par l'ennemi ; celui-ci a laissé entre nos mains 261 prisonniers, parmi lesquels 4 officiers. Dans le secteur de San Michele, nos troupes ont repoussé les contre-attaques habituelles ; elles ont infligé de fortes pertes à l'ennemi et elles cxnt fait 11 prisonniers, dont 2 officiers. Sur le reste du front, spécialement sur le Karst, notre marche en avant a fait encorQ quelques progrès. * ♦ ♦ Pétrograd, 28 novembre. — Officiel du grand état-major général : A part une faible tentative faite par l'enr nemi pour attaquer nos positions en Couov lande, sur l'Aa, à l'ouest du lac de Babit, Tentative rapidement abandonnée, la journée a été calme sur tout lo front. Dépêches Diverses Berlin, 29 novembre : Le décret concernant les prix des pommes de terre avait autorisé leur saiale ; toutefois, il n'était permis que de saisir au maximum 20 p. c. i*u total de la récolte). 1 )ans sa séance du 29 novembre, le Conseil fédéral a décidé que l'on pourra désormais saisir plus de 20 p. c. de la récolte. » c * Vienne, 30 novembre : L'empereur Guillaume a quitté Vienne à 7 h. 15. - * ♦ ♦ Londres, 29 novembre : A Libau, des hydro-avions ont jeté bombes sur les casernes. « * * Rome, 30 novembre : Le représentant de l'agence Renter a^ prend que lo Pape tentera encore d'obtenir un armistice entre les belligérants inondant les fê*tes de Noël. « # * Ne-wi-York, 2S novembre : Le président de la National of City [Bank a annoncé officiellement aujourd'hui que le crédit de 50 millions de dollars demandé par l'Angleterre a été accordé. U est remboursable en six mois. * * * Stockholm,* 29 novembre : La Chambre de commerce su^doiseï, à Londres, a décidé de créer des filial* « dans un certain nombre de villes de pro\inceS r?t de transformer son nom actuel en celui de ^Chambre do commerce suédo-ise pjur ici Royaume-Uni. ♦ * c Londres, 29 novembre : La commission centrale de contrôle, chargée de veiller à l'exécution de la loi sur les boissons alcooliques on Angleterre, a décidé, donnant ainsi satisfaction auix dockers do Londres, que lo matàm, de 6 à 7 heures, des boissons aîsooliqucs pov.trTont être vendues dans les établietxienfcs oà l'on débite d,es baissons usa de? victuaiilese

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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