La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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26 augustus 1918
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s.n. 1918, 26 Augustus. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x05x63cq2w/
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LA BELGIQUE PRIX DBS ABONNEMENTS : 1 mois (Septembre), fr. 3.80. Les demandes d'abonnement sont reçues exolusi-letnent par les bureaux tt les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent ilre adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Wontanno-aux-Herbôs-Potagèrcs, 31, Bruxolles. PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, fr. t.CQ. — Réclames avan les ann., la lig., ir. 2.50. — Corps du journal, 1; lig., fr. 7.5Q. — Faits divers, la ligne Ir. 5.00 ■— Nécrologie, la lig., fr. 3.50. — Coin des Eleveur, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées paiement de coupons, tirages), la ligne £r. 2.00. BUREAUX doUT à 17 heuros. Direction et Administration : KI?'il I?ie-e>- Jos. MORBSSÉE, directeur. ' Aujourd'hui : 'DEUX pages o '«■ " 1 LU GUERRE 1,4-a*»- jour ae guerre Les Anglais ont dirigé au sud-est d'Arras de nouvelles attaques contre Bapaume, qu'ils menacent de pçès de l'ouest au nord. Sur la rive gauche de l'Ancre, ils ont progressé après un vif combat à l'est de Thiepval. Les autres attaques qu'ils ont prononcées entre l'est d'Albert et la Somme ont été enrayées. De même, entre l'Ailette et l'Aisne, les assauts répétés livrés par les Français aux positions allemandes se heurtent à une résistance opiniâtre. Pouripi les Beiges doiveni aller ea Si!».. La semi-officieuse Nation Belge s'est mis en tête que les Belges doivent participer d'urgence à l'expédition des Alliés en Sibérie, cette participation étant de nature à faciliter ] -uccès de nos alliés et à sauvegarder nos i. .oièts nationaux. A l'appui de sa thèse, pré-SL'iitée par son collaborateur Percy, la Nation belge du 8 courant publie « les précisions impressionnantes d'un Beige qui connaît la Russie et qui y a vécu ces dernières années dans des conditions qui rendent son témoignage particulièrement digne d'attention ». Sans suivre ce Belge si bien informé dans tous ses développements, nous voulons résumer lé raisonnement ahurissant qui le conduit à revendiquer pour les Belges le rôle de pionniers militaires et industriels... en Sibérie. il commence par poser en fait — en ceci nous croyons qu'il n'a pas tort — que les Alliés n'y seront pas bien accueillis: ils auront cohtre eux le bolchevisme officiel, qu'il leur faudra combattre, et le bolchevisme dissimulé, qui peut exploser brusquement. A l'égard des Japonais — on le conçoit sans peine — la méfiance est un des sentiments les plus solidement ancrés au cœur des Russes. Ils ne les verront pas sans inquiétude s'avancer au cœur du pays. Quant aux Américains, ce sont pour eux des inconnus dent ils interpréteront la venue comme la précaution de créanciers clairvoyants désireux de s'assurer des gages. Pour les Anglais, ils n'ont jamais été très populaires en Russie. Enfin les Français, qui n'ont jamais visé que la consolidation du régime autocratique, sont devenus indifférents au peuple russe. Jusqu'ici tout va bien, mais voici que l'auteur s'égare quand soudain il conclut que seule la présence des Belges peut généraliser et intensifier la popularité de 'l'expédition. On les sait étrangers à tous calculs ambitieux, à toute politique d'accaparement: si les Belges sont là, à côté des Japonais et des autres, il n'y a plus rien à craindre, car ils seront garants des intentions de tous. Ergo : les Alliés auraient donc tout profit à faire figurer un contingent belge à leurs côtés. C'est possible, mais en admettant qu'il en soit ainsi, il faudrait encore savoir si nous ne serions pas bien naïfs d'aller « garantir par notre présence les intentions de tous »... Nous insisterons d'autant moins sur ce ppfnt qu'à hôti*è aVi's le cbri'é'spôndaut de la Nation Belçe se fa^t. d'étranges illusions quant au prestige moral de nos compatriotes vis-à-"Vis des tribus à demi-sauvages qui peuplent la Sibérie : gageons que sur dix mille Sibériens on en trouverait un à grand'peine qui ait une vague idée de ce que c'est que la Belgique... Il est en revanche un passage de sa lettre auquel il convient de s'arrêter, celui-ci: — L'affaire Semenof n'est pas qu'une affaire militaire. Ellè a une face financière et industrielle. Dans le « Comité du sauvetage de la patrie» qui siège à Kharbine et dirige de là l'action militaire, on trouve un propriétaire de mines de charbon du Baïkal: Tetioukof; un dirècteur des moulins de l'Amour possédant des succursales dans les villes et les grands villages de l'est de la Sibérie : Brandt ; le directeur de la ligne du chemin de fer du Kabaï-kal ; le directeur de la banque Medvich, siégeant à IrkOutsk, et Semenof lui-même, possesseur d'exploitations immenses de bois et de champs. Que veulent ces gens, à côté du relèvement de Ja patrie? Le relèvement de leurs industries. Parmi les difficultés qu'ils rencontreront, la plus importante sera assurément la pénurie de personnel. Ceux qui* seront là, à point nommé, pour les servir, trouveront tout tracé le chemin des grandes entreprises. Qui ne voit les possibilités immenses ouvertes dans ce domaine?» Eh 1 bien, non I Nous ne voyons pas du tout ces possibilités immenses. Nous ne voyons qu'une chose, et tous ceux qui ne se laissent pas prendre à la glu des mots l'auront vue comme nous, c'est que, par une étrange aberration, ce « Belge qui connaît si bien la Russie » s'efforce de décider « des ingénieurs, des chefs d'industrie, des soldats du corps des auto-canons, des techniciens, des jeunes gens instruits de nationalité belge » à aller se faire casser la tête en Sibérie, d'abord pour garantir les intentions — Dieu sait lesquelles ! — des Japonais et des Américains, et ensuite pour que M. Tétioukof puisse exploiter fructueusement ses charbonnages; pour que M. Brandt fasse prospérer ses chemins de fer; pour que la banque Medvich grandisse et prospère; pour que M. Semenof enfin tire de ses immenses exploitations agricoles le plus de profit possible.Et voilà la campagne que mène la Nation Belge à l'heure même où il ne se trouve plus personne au monde qui ne réfléchisse que la réorganisation de la malheureuse Belgique exigera impérieusement le concours de toutes les intelligences et de toutes les bonnes volontés. Vraiment, c'est à se demander si la Nation Belge n'a pas été refaite par un fumiste ou si elle n'a pas naïvement accueilli une lettre VOTlllD on Hrmfrv lirrvi^ rîa fhnrûntnn I LES OPÉRATIONS i L'OUEST Londres, 25 août : Commentaire de l'Agence. Reuter sur la situation militaire à l'Ouest : — On dit de divers côtés que les attaques britanniques exécutées le 21 août ont échoué. Cela n'est pas exact: Il est vrai que notre succès eût été plus grand si les Allemands avaient résisté dans leur ligne la plus avancée, mais ils ont, au contraire, replié leur front de bataille derrière le chemin da fer Albert-Arras, ce qui a renversé nos plans. C'est pourquoi nous n'avons pas réussi à atteindre la position principale allemande. L'ennemi a, en somme, renouvelé dans notre secteur d'attaque la manœuvre de repli qu'il a exécutée entre l'Oise et la Vesle lors de la récente offensive française. Dans ce secteur, grdee à sa retraite opportune, il a aussi ravi le succès à nos alliés, mais on ne peut pas qualifier ce résultat de défaite pour les armées françaises et anglaises. *** Londres, 24 août : Le chroniqueur militaire du Thnes estime que les résultats qu'on était légitimement en droit d'escompter de l'engagement des forces anglaises au nord de l'Ancre n'ont pas été atteints. Le brouillard a, cette fois, singulièrement avantagé l'adversaire. Voici les conduisions de son article : — P>ien que le gain territorial entre Albert et la Somme soit assez sérieux, la clef de l'ancien champ de bataille de la Somme de 1916 se trouve au nord de l'Ancre. Nous avons tout lieu de croire que les Allemands répètent, qmwmMBMtgagBaMBgwmwaiiM n ■ ■ —"g" avec quelques variantes, leur retraite volon-taire du printemps de 1917. C'est pourquoi, — d'après nous, le plan stratégique allemand consiste, en substance, à reculer lentement sur une nouvelle position Hindenburg, qui n'est pas encore mise complètement en état do défense. Cette position comprendra une zone fortifiée d'une telle profondeur que ses défenseurs auront tout le loisir d'amener sur P© place les renforts nécessaires pour parer à une attaque. La nouvelle ligne Hindenburg s'amorcerait immédiatement derrière les posi-' tions de Bapaume et de Péronne. me- rive Amsterdam, 24 août : un Les correspondants de guerre au front à itta- l'Ouest des journaux hollandais sont unanimes bert à signaler que les premières attaques déclan-Qtre chées par les Alliés pour percer le front allégés mandf ont été d'une violence extraordinaire. 3 se Les attaques françaises ont été cette iois p:é-parées par une longue canonnade. D'autre part, les correspondants de guerre font ressortir la ténacité de la tactique de dé-jjj # fense des troupes allemandes, dont l'artillerie ne tire souvent que modérément. Les Allemands ont innové diverses mesures de défense. ',en Le correspondant de guerre du Handelsblad, ['ur" qui a suivi l'attaque du général Mangin, écrit ;r'e' entre autres : hter _ La résistance allemande est préparée avec nos circonspection et elle est efficace; elle prouve p.ré~ que von Hindenburg et Ludendorff entendent lion ne pas se laisser conduire par Foch, mais veu-im" lent conserver l'initiative tout au moins dans Rus' la façon d'exécuter leur retraite.'» lans use La Haye, 24 août : Du Vaderland : lans _ Le général Ludendorff n'a pas seulement ésu" retiré ses troupes en deçà de l'Oise, mais duit aussi en deçà de l'Ailette. Cette retraite ne lion" s'est pas effectuée sous la pression des ar-mées françaises, bien que l'on s'attache en i°us France et en Angleterre à le prétendre. Il n'y nous paraît à nous plus vraisemblable et mr€ plus admissible que la direction des armées Jdra allemandes n'a abandonné une si large por-Qui tion de terrain que pour reconcentrer ses forces suivant un plan préconçu en deçà des sans deux rivières, dans une position fortifiée d'où 5 les pourrait bien se déclancher une contre-offen-sses" sive à bref délai. van- Les événements de Russie Moscou, 23 août : L'aIsvestija„ .annonce qu un grand complot a été découvert à Moscou. Les contre-révolutionnaires avaient depuis ^ longtemps l'intention de provoquer une émeute et d'empêcher l'envoi de troupes contre les Tchèques-Slovaques. Les ^ organisateurs du mouvement révolutionnaire étaient «n contact direct avec le général Alexeieff. L'émeute aurait du éclater le 2 août, mais l'arrestation des officiers et l'occupation des points stratégiques de la ville l'empêchèrent de se produire. Le plan des organisateurs est connu. Les chefs de l'insurrection étaient Poljanski et le commandant du 86e régiment d'artillerie Astajegg. Chaque membre de la conspiration — elle ne comptait que des groupes de dix hommes chacun, qui ignoraient l'existence des autres groupes — touchait une mensualité de 500 roubles fournis par l'Entente. Les joupnaijx annoncent que des troubles se sojit produits dahs^les gouvernements do Vologda. Vladimir, Wjata et Orel. Ils ont été étouffés' dans je sang: plus de 300 gardes blancs ont été tués. A Pétrograd, vingt hommes, parmi lesquels des officiers du régiment de Krasnojé-Selo, ont été passés par les armes. Dans un éditorial, le "Prawda, demande que toute la bourgeoisie 6oit emprisonnée. #*» Moscou, 25 août : La réunion du sixième Congrès général des Soviets, qui devait se tenir avant la fin du mois, a été ajournée. On donne comme motif de cet ajournement que le Congrès n'aurait pu délibérer dans le calme à cause des manœuvres du bloc constitué par les socialistes révolutionnaires, les cadets et les anarchistes. *** Pétrograd. 23 août : L"Tswestija„ annonce que M. Milioukof a fait connaître sa décision de rompre avec le parti des Cadets et de constituer un nouveau parti sur le nom de "Parti constitutionnel monarchiste». Moscou, 23 août : Au front de Semirelchensk, les bolelie-vistes ont battu un détachement de deux mille Tchèques-Slovaques, qui avaient entrepris une attaque contre Semipalatinck. Les bolchevistes ont occupé, ailleurs, la ville de Kopel et, an front d'Askadabar, la station do Uxchochopki est tombée entre leurs mains. Dans le nord du Caucase, les bolchevistes se sont retirés sous la pression de l'adversaire Jusqu'à Zoriszin, ainsi que dans le secteur d Iékatérinenbourg. Dans lo district d'Onega, les Français et les Anglais se sont encore retirés davantage. La destruction de la partie de la voie Jumburg. Pétrograd est confirmée. *** Kief, 23 août : Le "Kiewskaja Myl„ rapporte que les cosaques du Don ont pénétré dans le gouvernement de Saratof et occupé la ligne du chemin de fer Tabof-Kanyshin. Ils ont occupé de même la rive septentrionnale du Volga à Zarestin. Dans les contrées occupées par les cosaques, les anciennes autorités ont été rétablies dans leurs postes. Londres, 25 août : On mande d'Arkhangel à l'Agence Reuter, en date de jeudi : — La supériorité numérique des troupes ennemies force les Tchèques-Slovaques à se retirer sur toute la ligne de l'Oural. Les maxi-malistes les poursuivent. Dans la région de Mourmane, les détachements de reconnaissance ont été repliés sur la côte. Amsterdam, 23 août : On mande de Londres à VAlgemeen Handelsblad : — Des informations de Tokio annoncent que, d'après des nouvelles officielles de Vla-divostock, des détachements ennemis ont attaqué les troupes du général Kalmikoffo et ont été repoussées. Près d'Usponsk et de Bi-makoff, 8,000 ennemis -sont postés vis-à-vis | des troupes alliées; ils ont dressé des mitrailleuses sur des navires près d.'Ussaveri (?). Le long de l'Amour, l'ennemi a rassemblé 19,000 hommes et dans la région du Baïkal il dispose de 18,000 soldats. DÉPÊCHES DIVERSES ■ Paris, 23 août î Le Journal du Peuple assure que le Congrè: des socialistes, des radicaux et de la Ligu< des Droits de l'Hommè, dont la réunion es prochaine, se prononcera contre la politiqu< intérieure de M. Clemenceau et qu'il fau craindre qu'une grande crise gouvernemen taie s'ensuive. Paris, 24 août: Le capitaine Bouchardon, chargé jusqu'ici l'instruction de l'affaire Caillaux, a pris ur long congé, ce qui semble confirmer que sor instruction est effectivement terminée. *** Paris, 25 août : « De T <( Humanité n : M. le sénateur Humbért a adressé "une longue lettre au président du Sénat, lui exprimant son étonne ment de n'avoir apprif Dion- que par la presse qu'on l'accuse d'intilli-juoi, gence avec l'ennemi. » land *** nent Carlsruhe, 23 août : qui Plusieurs aviateurs ennemis ont attaqué cette état nuit les villes ouvertes de Pirmasens et de une Zweibriicken ; ils ont lancé des bombes dont î ses l'explosion a causé des dégâts matériels. Quel-• sur ques personnes ont été blessées à Pirmasens. er à Un des avipns ennemis a été descendu et est burg tombé en flammes. posi- *** Berlin, 24 août : Une délégation du Conseil des pays lithua-nlens, présidée par M. Antoine Smaetona, est nt à arrivée à Berlin. imes clan- Vienne, 24 août : &11®" Le prince Radziwill a rendu visite aujour-toire. d'hui au président du Club polonais. Il a été P*é- reçU l'après-midi par M. Wekerlé, président du Conseil des ministres autrichien. Le prince □erre Radziwill a reçu ensuite un groupe de jouma-e listes autrichiens, hongrois et polonais, et est llerle par{i ie soir pour Cracovie. Alle" Vienne, 24 août : 1 t\ Hier a eu lieu à l'ambassade de Turquie l'échange des ratifications du traité de paix de avec Brest-Litovsk entre la Turquie et l'Oukraine. 'ouve , ~ *** ident Londres, 24 août : veu- Le sous-secrétaire d'Etat au Foreign Office, dans lord Robert Cecil, interviewé par l'Agence Rputer au sujet du discours du secrétaire d'Etat allemand Dr Soif, a déclaré qu'une modération très sensible se remarque dans ce . discours si on le compare aux déclarations !ment antérieures des hommes d'Etat allemands. Si mais Ie Dr SolJ a Parlé sérieusement, ses paroles e ne peuvent être considérées comme un retour à s ar- Ia raison. L'orateur n'a pas ménagé les Pan-ie en Germains, ce qui est d'autant plus inattendu re. Il quo M- von Kuhlmann est tombé après avoir [e et exprimé la même opinion. •mées La déclaration du Dr Soif au sujet de la Bel-p0r". gique va beaucoup plus loin que tout ce qui r Ses a été dit jusqu'ici. Son affirmation que l'Alle-à des magne ne songe pas à conserver la Belgique î d'où sous quelque forme que ce soit donne plus de offen- satisfaction que toutes les déclarations antérieures. Cependant, le Dr Soif a renvoyé son auditoire aux déclarations du chancelier à cet égard, et ceci laisse la porte ouverte à toutes % • les suppositions. En effet, si les paroles du ïSlc Dr Soif ne sont que la périphrase de la décla-artion du chancelier, il n'y a plus lieu d'y attacher grande importance. Le chancelier mninf n'a fait aucune promesse concernant la res-^Jvo- tauration de la Belgique et n'a fait entrevoir l'in- aucune garantie pour l'avenir. Cependant, si d'em- les deux déclarations doivent être considérées Tchè- comme se complétant l'une l'autre, un grand mou- pas en avant aura été fait. ratact II y a lieu d'attacher tout autant d'impor-e au- tance à ce que M. Soif a dit du traité de tation Brest-Litovsk. Il a caractérisé ce traité en di-stra- sant qu'il ne devait être considéré que comme e se une mesure transitoire n'ayant pour but que » est de permettre la fondation d'Etats indépen-taient dants. C'est la première fois que le traité de régl- Brest nous est représenté comme une œuvre ;mbre temporaire, alors que l'Allemagne croyait y ' voir une oonquête de la guerre. Il appert clai- rement que l'Allemagne, qui semble renon-cer ouvertement à s'annexer les petits Etats, comme la Livonie et l'Esthonie, s'arrange ce->ublo«5 -.pendant de manière à les placer, aussi bien ta d'o (lli6 Ies grands pays soi-disant autonort^es, ont sous sa domination et son influencé. 3 gar- Pour ce qui concerne les colonies aile-vingt^ mandes, M. Soif s'est montré froissé qu'on ait u ré. accusé l'Allemagne de les administrer d'une 3 par façon inhumaine. Le gouvernement anglais prépare un livre bleu qui mettra ces accusa-nande tions en pleine lumière. iée. Lord Cecil dit que l'Allemagne avait vraiment l'intention de fonder en Afrique un empire militaire. La possession par l'Allemagne toéral d'un port sur la côte africaine, si elle offre la fin un grand intérêt pour l'Allemagne, constitue-Dmme rajt un grave danger pour l'Angleterre. M^Solf mgrès se trompe quand il affirme que M. Balfour cause ou tel homme d'Etat anglais a proposé d'an-es so- nexer purement et simplement les colonies ;t les allemandes. Cette proposition n'a jamais été faite. Il a été déclaré qu'il n'était pas admissible que l'Allemagne reste en possession de ses colonies, et cela est tout autre chose. M. oukof Lioyd George a déclaré, en outre, que la Côn-3 avec féfemre"de la paix déciderait du sorfdé^ces 1 ^.°u- ôolonies. istitu- -Lord Cecil a terminé ses déclarations en se posant en véritable ami de la paix, mais estime que cette paix ne pourra être obtenue ! que par la victoire finale de l'Entente et deux l'aveu Dar l'Allemagne de sa défaite. entre- Le Belgischer Kurier commente comme suit Les ces déclarations : ville _ Le seul éloge que l'on puisse décerner à i sta- iord Robert Cecil c'est qu'il s'est efforcé de leura parler sur un ton modéré et d'écarter de ses ! "ÇL1' déclarations l'injure familière à M. Lloyd .on ae George, son patron. Point d'autre. Il est d'ail-dis- leurs certain que lord Robert Cecil n'a pas la aclais faculté de substituer de. nouvelles formules °des- aux anciennes : il est obligé de se raidir dans burg- l'attitude du pion que laissent indifférent les °" excuses de l'écolier qu'il morigène. Il affecte, comme par le passé, d'être convaincu qu'il ne sera possible de parler de paix que quand s co- l'Allemagne s'avouera vaincue et acceptera gou- les conséquences dë sa défaite. Cela rend très ne du suspect le pacifisme du très noble lord, sur t oc- lequel on dirait que la réalité des faits n'a e du pas la moindre prise. Tant que ceux qui, occu- parmi nos ennemis passent pour modérés, se auto- cramponneront à ces extravagances, il' ne pourra être question pour nous de prendre place à la table des négociations de paix. » euter * * euier' Berlin, 23 août : es en- L'ambassadeur d'Espagne avait transmis g ^ verbalement ces jours derniers, à la Chancel-maxi- leri€' unô communication de son gouverne-on de ment- Celui-ci y déclarait qu'il est résolu à mais- obS0rver une stricte neutralité, mais faisait remarquer que la destruction des navires espagnols, qui atteint 20 p. c. du tonnage disponible, menaçait sérieusement la vie écono-Han mi(Iue du Pays U se voyait contraint de remplacer les navires détruits par un tonnage t équivaut emprunté pour la durée de la P- guerre au tonnage allemand retenu en Es- nt aî pagrne-* ttl En réponse à cette communication, le gou- JP . vernement allemand a signalé au gouvehie- ment espagnol les inconvénients et les dangers lït 'i cette mani^re d'agir et a exprimé l'espoir l?fr t QUe les négociions entamées au sujet de 10 nnn sau'-c°nduits à accorder aux navires espa-îa.ooo gnols aboutiront prochainement. dis- L'information de l'Agence Reuter annonçant que le gouvernement espagnol avait décidé de —■ mettre l'embargo sur les navires allemands à S l'ancre dans les ports espagnols est donc con-trouvée.En ce qui concerne le fait même, il convient de faire remarquer qu'un régime d'exception en faveur de l'une ou de l'autre puissance dans ingrès ja guerre sous-marine apparaît comme imtfôs-Ligue Sible. L'Allemagne ne peut faire abandon'!de •n est son droit de combattre ses ennemis par tous îtique ]€s moyens que la guerre sous-marine meFà l faut sa disposition. Nous ne doutons pas que'ïïfe-3men- pagne ne s'efforce de maintenir sa stricte neutralité, vu que des négociations sont entamées pour obvier aux difficultés qui se sont Produites. Si les espérances fondées par l'Alîe-ici pe magne sur la longue amitié qui l'unit à FEs-is un pagne ne se sont pas réalisées dans toute léttr e son ampleur, le peuple espagnol nous a doMré tant de témoignages de ses dispositions chevaleresques et amicales à notre égard, que tbiit nous incite à cultiver cette ancienne aniiÔé 'espagnole. Nous en sommes d'autant plus c"oti-; une vaincus que nous sommes assurés qu'un $x&- 11 ex- men approfondi des événements retiendra'ïo tPDrifi. peuple espagnol (J'une démarche précipitas/ COMMUNIQUES OFFICIELS ette ' Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 25 août. — Officiel de ce midi : est Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du fold-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière et du général-colonel ] von Boehn : l lua- a n miri mipst rj'Vftms- combats d'avant-postes < est fructueux pour nos armes. Des deux côtés de Bailleul et au nord du canal de La Bassée, ] nous avons repoussé devant nos lignes des ] attaques partielles de l'ennemi. Dur- Entre. Arras et la Somme, les Anglais-ont , été continué'ieïïrs attaques.T5e fortes troupes d'in- , , du fanfèTTë; précédées"de chars d'assaut, ont atta-mee qué à l'aube entre Neuville et Saint-Léger; ma- cette attaque s'est écroulée devant nos lignes et . est a coûté de lourdes pertes à l'ennemi. Ceux de nos postes cantonnés à Saint-Léger se sont rentrés par-qrdre sur nos lignes de combat à I^^tl1â*vTîlage. Des attaques de l'ennemi ont juie aussi échoué devant Mory. ^ de D'imporiantês*"forces ennemies se sont plu-e. sieurs fois lancées à l'assaut du front ouest BehagnieS;BaDftimie-Wa,clfncoûrt1' que nous avôris occupé après les combats du 23 août. flce Ces attaques, exécutées avec la mise en ligne »ncé d'un £rand nombre de chars d'assaut, étaient Ure surtout dirigées contre B.apftume ; elles se sont m0_ écroulées. A cet ^fffrou,' lè lieutenant Eberhard . ce a mis en pièces, ces derniers jours, huit tanks [ons à coups de canon. i si L'ennemi a vivement marché contre celles de !oles nos lignes que nous avons détachées de l'Ancre a et l'après-midi, débouchant de Courcel'les et de pan- Pozières, il a attaqué la lîgn'e Martinpuich-Ba-; rerrtTfT'Contre-attaquant l'ennemi en flanc', des : -trSiïpés prussiennes l'ont rejeté au delà de Pozières. « î De l'est d'Albert à la Somme, l'ennemi A tenté. • do percer notre li?ne par dos attaques succes-Alle- siv'es'Aû cours de six assauts dirigés contre le i ~ centre du front de bataille, l'ennemi a de nou-s de veau mis en ligne un g^rid nombre de chars té. d'assaut. £os troupes^p_russiennes, hessoises et son wurtembergeoi es < nt re'pouse l'ennemi ; elles , , l'ont poursuivi jusffffî' La BoiseUe et au delà ? de la route d'Albert à Braye, lui infligeant de ■ du très fortes. pertes. A_ceL-endro^t. après la fin L, des combats, nous avons replié pendant la nuit îr" celles de nos TTgfljgs (jutrdafis l'ensemble du l e r front. formaient un saillant profond dans les r(L positions ennemies. De la Somme à l'Oise, les opérations se sont 'v0*. bornées 'â dés càrioïintides et à de petits com-\ bats d'infanterie au nord de Roye et à l'ouest ;raé« de l'Oise. Sur l'Ailette, les opérations ont diminué d'intensif 5. ?p0,r" Entre l'Ailette et l'Aisne, plusieurs fortes at-3 ,e taques' ennemies exécutées en vagues pro-n ûl" fondes ont succédé à une violente canonnade ; mme elles étaient dirigées contre Crécy-au-Mont et que des deux côtés de Chavignrr-Ces^attaqiies ont ^en" été-repoussées et ont coûté de fortes pertes aux Français. A cette occasion, des régiments Vvre de tirailleurs montés se sont particulièrement L1!j ï distingués. clai" Dans la nuit du 25, nos escadrilles de boin-non- bardiers ont lancé 75,000 kilos d'explosifs sur :tats, £es installations maritimes, des gares, des in- e ce' stallations militaires et des camps ennemis. bien «*• tyÇS» Berlin, 24 août. — Officiel du ^ol^'; Célibats entre la Scarpe et là domine. Au aile- sud-est d'Arras, des attaques angld.isrs cliri- ^ ait gées vers Bapaume ont échoué. XX^ùd-ouest l'une Bapaume, l'ennemi a gagné du terrain à glais j.ggj. de Thiepval. Des attaques anglaises pro- :usa- noncées successivement depuis l'est d'Albert jusqu'à la Somme se sont écroulées avec de vrai- f0rtes pertes pour l'ennemi. em- Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons re- agne poussé des attaques françaises. offre -itue- vienne, 24 août. — Officiel de ce midi ï ►Soif Bozen et Gries ont été attaquées la nuit du lfPur 23 août par des aviateurs italiens, qui y ont rï'au* lancé plus de trente bombes; les explosions mies ont tué plusieurs habitants et endommagé f été l'hôpital. [mis- jsur le front, pas d'autre opération à si- n de gnaler. i. M. En Albanie, les troupes du général-colonel Con- pfianzer-Balttn ont. percé le 22 août les lignes ï ces ennemies entre Berat et Teri et porté leurs attaques jusqu'à la hauteur qui se dresse au ;n se sud de Kumari. Simultanément, nous avons s es" pénétré dans les positions italiennes établies enue au sud-ouest de Berat. Nos succès remportés ;e et hier à Berat ont été élargis, et de violentes attaques ennemies repoussées. Dans la région ;suit montagneuse de Silowes, nos vaillantes troupes ont aussi gagné du terrain. Nous avons ter à efficacement bombardé les installations en- é de nemies établies sur le fleuve, à Valona. 3 ses . T **> ,loyd Constantinople, 23 août. — Officiel : :l'ail- Opérations peu importantes sur le front en is la Palestine. iules Rlen de nouveau à signaler sur lçs autres dans fronts. Berlin, 24 août. — Officieux : Malgré la défaite de la veille, les Anglais et les Français ont continué hier avec de» troupes fraîches, l'offensivo dont ils attendent une décision. Par une pression très violente exercée comme dans les pinces d'un® tenaille entre Arras et Chaulnes ainsi ou'en-tre l'Ailette et l'Aisne, ils ont déployé leur» efforts pour faire crouler notre front depuis Arras jusqu'à la Somme. Les fcaerî-Êices ^ au'ils ont faits pendant cette journée ont été vains comme devant et leur force au combat a été de nouveau entamée. Sur la front anglais, large do plus de 45 kilomètres, qui s'étend du sud-ouest d'Arras jusqu'au sud de la route romaine, la bataille a duré jusque dans la nuit. Nos C0ut7 0-attaques dirigées suivant ^ notre tactique de défense élastique ont été couronnées d'un plein succès et ont coûté de lourdes pertes à l'ennemi, particulièrement des deux côté* de la route romaine. Les attaques réitérées à plusieurs reprises par les Français entre l'Ailette et l'Aisne ont, elles £ussi, croulé dans le sang sans leur donner le m ûndro gain. Il faut s'attendre à ce que la bataille Es_ continue. m- Communiqué? des armées alliées 3- ® Paris, 24 août, — Officiel de 3 heures : Dans la région de Lassigny et entre l'Oise , et l'Aisne, la nuit a été marquée par des actions d'artillerie assez vives. lt Nos détachements ont pénétré sur plusieurs e points dans les tranchées ennemies en Lor-^ raine et ramené des prisonniers. j. Nuit calme sur le reste du front. •*» Paris, 24 août. — Officiel de U heures : n Entre l'Ailette et l'Aisne, nos troupes ont s réalisé une progression dans la région au sud j s_ de Crécy-au-Mont et fait une centaine de pri- j g sonniers. s A l'ouest de Fismes, les troupes améri-à caines ont porté leurs lignes jusqu'à la route de Soissons à Reims, sur un front de huit j_ cents mètres environ. ,5 Journée calme partout ailleurs. >- ••• ». Londres, 24 août. — Officiel : 5- Nous avons progressé la nuit dans le sec- r teur, .d'Albert et fait des prisonniers. Notre é attaque a été poursuivie dès l'aube, i- Depuisje 21 août, npus^avons fait 14,000 pri- it sonnier^ et pris un certain nombre de canons, é "Roïïs avons exécuté un coup de main local i- au nord-ouest de Neuf-Berquin. Après une i- violenté attaque, fious âtfôns repoussé l'en- 9 nemi au nord de Bailleul, au sqd de Loçre et au nord de JverameL Le combat s'est poursuivi le matin à notre avantage au nord du canal de La Bassée et dans le secteur de Juvinchy. *** Rome, 24 août. — Officiel : Activité de l'artillerie tout le long du front. Des travailleurs ennemis ont été dispersés. Dans la vallée de la Brenta, nous avons mis en fuite des patrouilles autrichiennes. Nos aviateurs ont énergiquement bombardé la nuit dernière des champs d'aviation ennemis établis dans la vallée de Lagarina et dans la plaine de Frioul. Cinq appareils autrichiens ont été descendus au cours de combats aériens. Dépêches Diverses e Genève, 24 août : ^ Une information de Madrid annonce que le à gouvernement espagnol transmettra à bref t délai une nouvelle note à l'Allemagne; elle laissera la porte ouverte à un accord. !" Les journaux parisiens signalent ce fait avec 't une certaine mauvaise humeur, étant donné s qu'ils étaient convaincus que certains groupes 1• parlementaires parviendraient à amener M. 0 Maura à rompre les relations diplomatiques avec l'Allemagne. !î d Bâle, 24 août : s Les journaux suisses annoncent que la censure préventive est établie depuis mercredi en e Espagne ; elle s'étend à toutes les informations 6 relatives à la guerre et aux informations poli- e tiques concernant les affaires étrangères. 1 •** !s Bucarest, 24 août : e M. Seulescu a déposé à la Chambre un projet de loi augmentant de 300 millions de lei les cré-^ dits militaires fixés antérieurement à 1 mil-s" liard 700 millions de lei. Le Parlement étant en le vacances, les nouveaux crédits seront approu-J" vés par le Conseil des ministres, sous réserve :s de l'approbation ultérieure des Chambres. Ils st serviront à régler les dépenses de guerre, ainsi ÎS que les dégâts qu'elle a causés. D'après les journaux, le gouvernement affec-,e tera au total 600 millions de lei aux indemnités .n pour dégâts. Ces indemnités seront de 25 à lt 75 p. c. pour les dégâts dépassant 100,000 lei, iu l'indemnité ne sera que de 25 p. c. Une com--s mission fonctionnera dans chacun des districts du pays pour fixer le montant des indemnités. 1t une commission spéoiale sera créée pour Bu-n; carest. st Berlin, 24 août : lé Lors d'un combat entre des détachements allemands et anglo-portugais dans le secteur Lt' de Quelimanow (Afrique orientale alle-mande), les Allemands ont fait vingt officiers 3 ' portugais prreonniers et se sont retirés en-e; suite dans l'intérieur du pays. [lt Le journal O Secolo, de Lisbonne, qui rap-porte le fait, estime que la perte d'un si L* grand nombre d'officiers est très préjudicia-ble à l'armée coloniale. "r JL& guerre navale n- • —■ Washington, 24 août : Los vapeurs américains "Locke ^ Edon„, "WosÇ Brigdtn etiiu&ubpjrç,, ont été coulés Ui nar les sp.us-marinsi t allemand^ , dans les eaux ri- étrangères les 2jla jjp '.aQfljUi îSt ' à Washington, 23 août : •o- On annonce officiellement qu'une exploit sion provoquée par une bombe sous-marine de le 14 août à bord du vapeur américain "Ori-gabru a tué quatre et blessé dix-neuf per- .p sonnes. Le navire lui-même est indemne. *% La Haye, 24 août : Les navires-hôpitaux cWeeland„ et "Sin-dore„, partis aujourd'hui çour l'Angleterre, annoncent par sans-fil qu ils ont dû inter-n* rompre leur voyage pour recueillir les équi-ns pagetj do quatre chalutiers de Katwiyk qui >6 avaient été coulés. Ces équipages «ont au complet et sains et saufs. si- Borne, 24 août : lei On mande au New-York Herald : es — D'après une information de source pri irs vée, le vapeur anglais Atlantian a été torpille au et a coulé. Il n'y aurait pas de victimes. N ns la date ni le lieu du sinistre ne sont connus es Le navire était chargé de munitions. L'Atlan :és tian avait à bord 65 officiers et matelots e ;es avait quitté Londres 16^28 mai. On ignore s on le vapeur a été coulé pendant ce voyage >u- L'Atlantian appartenait à la Layland-Line e ns jaugeait 9,399 tonnes brut; il avait été lanc< n- en 1899. Paris. 24 août : Le "Temps„ annonce que lo vapeur an-en glais aBanay„, torpillé entre Malto et ls Sicile, a pu maigre de fortes avaries ga-•es gner Toulon où il sera réparé. EN ITALIE irno 0*3 «r>fU . '3 Berne, 23 août : * Le président de la commission italienne J" des charbons à Londres, M. Galli, a dé-j claré au «Tirnes» que, de toutes les gran-j. des puissances, l'Italie est certainement la .a plus mal lotie en fait de charbon. L'Italie ne possède pas de mines de charbon et la 1- guerre a mué le peuple agriculteur en un îo peuple industriel. Les chemins de fer et les u fabriques de munitions consomment des I» quantités, énormes de charbon. On ne peut > se figurer la disette qui règne en cette rna-tière. Quand le charbon manqua,on chauffe le avec du bois d'olivier, dont dernièrement le ?" gouvernement a acheté 50,000 tonnes. La n population souffre du. froid dans le nord de ,, l'Italie, où les hivers sont plus rudes qu'en ^ Angleterre. La question du gaz a été réso-;a lue partout, par la suppression pure et re simple. Dans quelques grandes villes seule-lé ment il est permis de brûler du gaz pendant ro deux ou trois heures. La jjopulation n'a pas le les moyens de s'approvisionner en pétrole, ni en bougies, et passe ses soirées et ses nuits dans l'obscurité. Le «Times» reconnaît que la question du charbon forme, en ce moment, le principal souci de tous les gouvernements de l'Entente et demande que les gouvernements se interviennent auprès des producteurs et des c" ouvriers pour aplanir toutes les difficultés cnrftiiPa /1A rîhpf [■gies de Ce chef. EN AMÉRIQUE E.IS8 HIViLniUUC. Washington, 2i août : nt La Commission de l'armée de la Chambre a voté, le 21 août, un projet de loi sur le contin-rj. gent militaire. Ce projet contient un amendement stipulant que les jeunes gens de 18 à 20 ans ne seront appelés sous les drapeaux te que lorsque les hommes de 21 à 45 ans auront ,it été incorporés. été incorporés. PETITES NOUVELLES LE BON TROC ro U© soldat australien avait dépassé, la limite de sa permission et comme il savait ri- que son capitaine en avait par-dessus la is. tête des excuses basées sur un cantre-al temps, il lui télégraphia : u Pas malade, ne Personne n'est mort. J'ai reçu une grande n- 6omme d'argent. Je vous prie de m'accor-et der deux jours de plus. » Et_son congé fut prolopg^ de trois. i PETITE GAZETTE, ^ Bout d'interview J'ai rencontré hier mon confrère Viator. Je re lui ai demandé, peut-être bien parce que l'un et de ces jours, si je trouve du papier, je ferai paraître quelque bouquin, si le volume qu'ir 1 a publié voici quelques mois sous»le titre «Le mouvement économique 1914-1917 » s'était bien vendu. !S. Viator aurait pu se dispenser de répondre à lis cette question : jamais, en effet, je n'ai vu plus éloquent sourire sur visage d'homme... 3é — Mon livre, m'a-t-il dit, s'est vendu comme se vendraient des petits pains s'il y en avait ns sur le marché. J'ai tiré à trois mille, et c'est us le bout du monde s'il me reste une centaine de is. volumes. M — Dans quelle classe se sont trouvés !«s amateurs ? — Commerçants, industriels et bourgeois ont. ' donné surtout. Par exemple, j'ai pu noter que, j durant les deux premiers mois de la mise en le vente, pas un avocat — que je sache — ne 'ef m'avait passé commande. Il paraît qu'on lie n'aime pas certains journaux dans ce monde-là... . eo — Où cependant on lit énormément La Bel-né gique J ies — Parfaitement. Mais il en va au barreau M. comme à la gendarmerie où, quand un gènes darme rit, tous les gendarmes rient, ce qui veut dire qu'un cher maître nous ayant un jour jeté l'anathème, tous les chers maîtres se sont mis à faire de même. C'est bien amu-»n- sant... Cependant, depuis deux mois, je n'ai en pour ainsi dire plus vendu de volumes qu'à ns des avocats, et il va falloir tout à l'heure, si ili- ça continue, que je songe à faire sortir une nouvelle édition. — Hein ? — C'est assez d^ôle et voici l'histoire. Un Jet gros négociant enitraines intente — à moins ré- que ce ne soit l£ contraire — un procès au îil- Comité National. La justice chôme et l'on con-en rient de s'adresser à un conseil d'arbitrage. )u- L'avocat du négociant n'est pas très calé. Il 've manque de documentation sur la question qu'il Ils a à examiner. Où trouver cette docùmenta-asi tion? Le négociant, fort heureusement pour lui, a souscrit un exemplaire de mon bouquin. «c- n en parle à son ayocat, il lui montre — c'est tés lui-même qui m'a conté l'histoire — le pas-à sage du livre où précisément, en sus de tant tel, d'autres, la question est traitée, et voici que m- la lumière se fait. cts _ Votre négociant a eu gain de cause ? és. — il a gagné son procès haut la main, et 3u- du coup les chers maîtres, avec leurs gros sabots, ont rappliqué vers mon volume. — Et l'on dit que notre presse est inutile.! — On le dit... nts Ue_ Le remède est bon ers Un lecteur, qui a la bonne pensée de m'en-en. voyer fr. 1.25 pour mon amie la jeune fille tuberculeuse, a essayé de ce remède dont la ap. formule a été donnée ici aux fumeurs désireux si de se débarrasser de leur habitude. ;ia. — Le remède est bon, me mande-t-il, et me voici définitivement guéri de ma si coûteuse manie. Mais, sapristi 1 que c'est donc désagréable !... » Il y a des gens qui dépensent des tas d'ar- : gent pour arriver à souffrir d'une xylostomatite aiguë et qui s'en vantent... Ce lecteur a n„, dépensé quelques centimes pour s'épargner : dés dans l'avenir des dépenses folles : je n'hésite j iux .pa^'â''dirë tfuë1 c'est'-un "«'Gharles-j» ! . Et doiiJc il 'm^ênWiè^-: îMJuïiltft,ae& ïùtfè"- ; " j "ressante amie. Ça part d'un excellent naturel, et je lui sais gré de son intervention. Il m'en-l l10" voie aussi la formule d'un remède pour se dé- ' ine barrasser des... punaises 1 Ce n'est pas un dés- ; ,ri~ honneur d'avoir dee punaises chez soi. Ça ar- ; ,er" rive dans les meilleures familles. Si'la chose vous intéresse, lise/': — Le moyen de se débarrasser de ces sales 'in bestioles-là est simple, facile et peu coûteux. • îro~ Mais ne riez pas, hein ! Voici : Si un cheval passe dans la rue, devant votre lui" Porte, et y laisse, comme -par hasard, tomber j qui sa carte de visite, n'hésitez pas une seconde ; • au ramassez, ramassez de suite ! Etalez ce crottin j bien frais sur une vieille assiette ou sïffun plat quelconque et déposez le récipient sous ' votre lit. Pendant la nuit, vous ne manquerez* ' pas de vous éveiller: levez-vous, faites de ia pri- lumière et vous constaterez que les punaises; tillé font bombance. Elles s'en fourrent jusque là, i Ni de ce crottin ! Vous les envoyez promener au ] lus. bon endroit qui est généralement dénommé le i lan- petit endroit et vous recommencez l'opération ; 5 et le lendemain et le surlendemain : je veux mou- j 3 si rir si, au bout de trois jours, de quatre jours, ige. au plus, il reste une punaise, une seule, dans \ 3°et vos literies et dans votre chambre. Le remède, j ,ncé vous le voyez, est simple ; l'essayer, c'est ! l'adopter... » Vacances a?* Pour éviter à beaucoup de personnes la nombre de courses inutiles, nous leur fai-j Sa" sons assavoir par les présentes que le : Vieux Mendigot part aujourd'hui en vacances pour une quinzaine de jours. Les derliers i Notes d'un campagnard : nne Depuis le temps où Rome mit sa large dé- patie de louve sur la Gaule, les potiers con-' 'an- druziens pétrirent de leurs doigts magiques t la la terre de chez nous. Plus tard, des élèves dej alie Houdon et des peintres sévriens.en firent des, t la bons dieux, des vases et des groupes antiques. ; un Plus tard encore les pipes d'ici devinrent cé-, les lôbres. De lourds chariots aux bandages dou-» des bles, attelés de cinq forts chevaux hesbignons, >eut conduisirent vers Nivelles, Mons, Courtrai et ma- la Hollande leur charge fragil® de faïence' uffe peinte et de pipes d'Ahin. t le Toute cette vie d'un art mineur a disparu.", La La terre, douce et ductile, rouge, blanche ou t de grise, qu'on extrait par blocs des fosses ét: L'en derle, est mangée par les broyeurs et le»' ôso- fours industriels. : ; J| et J'ai voulu voir les trous «t j» grimpe ver» ule- le Condroz. Des mares stagnent parmi les ter-.j iant rains banals qui dominent le pays. L'eau ver-, pas dit dans les affaissements du sol imperméable {• •ok bien bas, dans les galeries abandonnées à causa.; ses pauvreté du sous-sol ou à la suite d'uno catastrophe, pourrissent des bois et des ca-î du davres. Les fondrières sont nombreuses il ipa-1 elles fendillent parfois les chemins, elles ser- j£n_ vent d'abreuvoir aux bestiaux ou de paradis* mis aux grenouilles asthmatiques. Des tentes de des Paille historient l'horizon; un entonnoir de liés tôle aère la fossô* N°U3 allons voir : trouvent le treuil et le puits. On > salue monj guide : c'est le directeur. On le salue par son' prénom précédé d'un «monsieur» amical,! Tous ces gens, maître et ouvriers, sont du' pays, de la même famille, tous gens des/ fosses. Je n'ai pas affaire à un ergastulaire :i je suis content I Le puits^ est profond (40 mè-j a très) et ténébreux. Une lampe à acétylène metj îtin- une imperceptible goutte d'or au fond du ade" trou. Une voix monte, très proche, dirait-on., 18 à Nous allons plus loin. Et voici qu'au beau* iaux milieu d'un champ de blé se dressent deux ront tentes. Un treuil gémit. C'est ici que je descends. Je me dévêts, je me serre dan» uii vieux veston ; on me ceinture, on me met le, pied dans un crochet; j'empoigne le câblej d'acier, et j'entre dans le vide en regardant l'ouvrier du treuil — mon frère 1 — qui du* rant sept minutes tiendra ma vie entre se* • la mains. Je descends. Il fait froid, il fait noir.! . t vait Mes prunelles s'élargissent : je distingue le# 3 la cerceaux de charme et de noisetier qui revê-itre- tent la paroi circulaire. Le tambour grince ade. là-haut. Je suis arrivé : quelqu'un m'enlève et inde ûte ma ceinture. Le câble remonte, et voici' £Or- mon guide qui descend, pendu comme un triton, se dirigeant de la pointe du pied. Tout au-desçus, le toit dQ paille ressemble à .une T SËgiV JTJURîTAL (jUOTTDIElsr — Le I\umero : 15 Centimes S* Kirs née» — T35S i I> i 1 M FM lu il il—

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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