La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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06 februari 1917
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s.n. 1917, 06 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6q1sf2nm32/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION El REDACllUN Petits aiinonres la ligne, fr. 0.50 , „ „ . 31, Montaffne-aux-Herbes-F'otaffàres, J3IÏTJlCEJL,Iuîîl3 Krclame avant les annonces . . — 1.25 1 mois (février), fr. 2.55 2 mots (février-mars), fr. 5.10. bureaux: de 9 à 17 heures Corps du joujnal _ 5.00 Us DEMANDES D'AÏS NTvEMENT SONT KEÇUE3 LUS RECLAMATIONS CONCERNANT LES A BON- DIRECTION ET ADMINISTRATION t De 10 i/S à 13 13 et de 1S 1/3 à 17 Jisurea. PPjX DES ANNONCES Faits divers — 3.73 EXCLUSIVEMENT PAK LES KEJfENTS DOIVENT ETRE ADRESSEES Nécrologie — 2.50 BUREAUX ET LES FACTEURS DES POSTES. EXCLUSIVEMENT AUX BUREAUX DE POSTE. JoS. MORESSÉE, DIRECTEUR Coia des Eleveur» — 1.00 LA GUERRE 918' jour ds guerrs Rien à, signaler. Les Etats-Unis et l'Allemagne la rupture, non la guerre Washington, 3 février (Reuter) ï Dans son message au Congrès, M. Wilson ^appelle ia note adressée par les Etats-Unis à 1 Allemagne le 8 avril 1S16, apiès lo torpillage du „ Susses" et la réponse de P Allemagne du 4 mal à cette note, awsi que la réponse dies Etats-Unis du 8 mai qui acceptait les promesses do l'Allemagne. M. Wilson dit que l'Allemagne n'a pas» r&-ponclu à cet.e dernière note, cite ensuite divers passages diu mémorandum allemand <2u 31 janvier dernier en ajoute : —< En présence de cette déclaration, qui retire brusquement sans aucune indication préalable et avec préméditation les assurances solennelles contenue» dans la note allemande du 4 mai, il ne reste à prendra, a a gouvernement des Etats-Unis, dait.e parti qui se puisse concilier avec la dignité et r honneur du pays que celui que sa nota du S avril faisait prévoir pour le cas où L'Allemagne ne voudrait pas renoncer aux méthodes employées par ses sous-marins. J'ai dons chargé M. Lansing, d aviser M. Bernstorff de 1a rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne, diu rapipel immédiat de l'ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, et de la remise à M. Bernstorff do ses passeports. Malgré l'attitiucJe imprévue prise par le gouvernement allemand1 et La rétractation aussi soudaine que profondément regrettable des assurances qu'il avait données à notre giouvernement au moment où la tension des relations entre les deux gouvernements était le plus critique, je me refuse à croire que les autorit s alleçnance^ aient réellement l'intention d'exécuter les décisions que, ainsi qu'elles nous l'ont notifié», elles estiment avoir 1e dlroit de prendre. Je ne puis me faire à l'idée qu'elles* ne prendront pas en' considération l'animé do longue date de nos deux nations et le> engagements solennels qui les lient, et que, mettent à exécution un programme maritime i,m [ it ;yaî>le, elles «sacrifieront des navires et dc-a vies de sujets américaine. Seuls défaits patents et avérés pourraient me le faire croire, si la confiance enraciné© que j'ai dans leur pondération, leur clairvoyance et leur prudence venait malheureusement à se démontrer non fondée, si des navires et des vies de sujets américains venaient à être sacrifiés au mépris dui droit des giens et des lois ce l'humanité, ;e prierais le Congrès de m'autoriser à prendre les mesures nécessaires pour assurer, aux marins et aux citoyens des Etats-Unis, une protection leur permettant de poursuivre sur la mer libre leurs pacifiques et légitimes occupations. C'est le minimum de ce que je peulx liire. J'estime coanma acquis le fait que -tous les gouvernement* neutres agiront de même. Nous ne désirons pas la guerre (le texte porte : „hostile contlict") avec le gouvernement allemand. Nous sommes des amis sincères ne l'Allemagne et souhaitons sincèrement vivre en paix avec le gouvernement qui est son j>orte-parole. Nous ne croirons qu'il a des sentiments hostiles à notre égard que lorsqu'il nous aura obligés à le croire, et il n'entre exclusivement dan s nos intentions que de défendre raisonnablement les droits incontestables de notre nation. N'ous re faisons pas de projets égo's-fcos; nous entendons seulement rester fidèles au principe, qui depuis très longtemps est celui d« notre pays, dl'assurer notie droit à la liberté, à la justice et à la libre existence. Ce sont là des bases pour la paix, non pour la guérie- Fasse Dieu que des aotes injustes et prémédités commis par le gouvernement allemand na nous créent pas l'obligation de les défendre !" Berlin, 4 février : m L'Agence Reuter annonce que le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique a rompu les relations diplomatiques avec l'Allemagne, que le président W.ilson en a dormé connaissance au Congrès, que 1« comte Bernstorff, ambassadeur d'Allemagne à New-Yor&, a reçu ses passeports, et que ,M. Gérard, ambassadeur d'Amérique à iBer-/lin, a reçu l'ordre de quitter l'Allemagne. , _ Dans les milieux officiels de Berlin, ces • informations ne sont pas1-encore confirmées, j mais leur exactitude n'e&ti pas mise eu doute. | Cologne, 5 février : J De la ,, Trazeltte de Cologne" : < AI. Wilson et ses conseillers auraient jtort de croire que leur attitude puisse nous fairo broncher un seul instant, qu'elle puisse 'paralyser un seul i istant la résolution que nous avons prise d'omployer dans la, plus | pleine mesure le moyen que nous avons reconnu indispensable pour nou6 assurer la 'victoire et îa paix. j La déclaration do M. Wilson, il est vrai. f n'est pas encore une déclaration dje guerr^ la guerre ne pouvant d'ailleurs être ckcia-,ree que par le Congrès, mais elle en constitue la menace; même au point de vue t politique, elle signifia d'ores et déjà le ^passage die 1 Amérique dans le camp de nos ennemis. Ni l un ni l'autre ne nous e> fraie, von: Hmdenburg nons ayant assuré ■ que la situation militaire d'ensemble nous j ^ permet d'assumer la responsabilité de toutes x les conséquences que pourra entrainer la guerre illimité des sous-marins. Bien au contraire nous pansons qu'on respirera plus à i aise cTans les masses profondes du peupla, et que ces masses salueront le message do Washington en s'écriant : „Enfin, Wilson ;oue cartes sur table; enfin, nous pouvons irai- 1 ter cet ennemi en ennemi ; enfin, nous pou- ^ vons, aveo nos armes les plus efficaces", i emipTchen oe faux neutre de donner à nos j ennemis une aile ouverte ou secrète !". • Que personne ne s'y trompe en Amérique ! Le geste de M. Wilson nous délie à i nous aussi les mains. Nous ne sommes plus tenus aux égards extraordinaires dont nou« avons fait preuve à l'égard de la marim marchande américaine en1 annonçant notn blocus mjiijilime, et c'est] de nature à fhcdli ter considérablement le travail de nos sous marins. Maintenant seulement il nous serj possible de couper net les arrivages améri cains à dfcsttnation de l'Angleterre et h France." Berlin1, 5 février : Au sujet de la rupture des relations di plomaiiqrues entre les» Etats-Unis et F Aile magine, la ,,Berliner Tageblatt" écrit : Si M. Wilson, aa cours du discoure qu'il a prononcé au Sénat, a déclaré qui :l'Allemagne a retiré brusquement et ave< prém'dotation les assurances solennelle, qu'elle avait données aux Etats-Unis, cette déclaration n'est pas conforma à la réalité Si M. Wii'soai admet comme certain qu; tous les gouvernements neutres adopteront 1c munie attitude que lui, les Etats neutres eu ropéans n'envisageront sans doute pas tou à fait les choses sous le même angle, cai ils savent mieux que le président des Etats Unis combien l'Allemagne est forte eb résalue."La ,,Deutsche Tages Zeitung" écrit : — La rupture des relations diplomatiques entre l'Allemagne et les Etats>-Unis ni'es pas inattendue et elle n'anéantit aucun d( nce espoirs; elle ne fausse lias davantage nos calculs, elle cr'e une situât'ou nette et montre que la décision de l'Allemagne esl irrévocable, œ qui sera salué par tous le; Allemands avec uine satisfaction' grave mads entière. Assez de notes ont ttî échangées.' Le ,, Vorwart'.s" écrit : — La ten.tative d'affamer If AUinagnc frappe tout le peuple allemand1. A la fin de cette guerre, la plus terrible qu'on ait .jamais connue, personne ne pourra prétendre que les soldats allemande, les ouvriers allemand et les socialistes allemands n'ont pas fait leur devoir jusqu'au bout et jusqu'à l'extrême." , , Vienne, 4 février : Le combe Czernin, ministra des affaire-étrangère?1, s'est entretenu aujourd'hui pen dant ujne heure avec M. Penfield, ambassadeur dos Etats-Unis à Vienne. Philiajdelpihie, 5 février : Le torpilleur „Jacok Jones", entré pendant la nuit à Boston pour faire examiner une machina, est resté à l'ancre dans le fleuve jusqu'au matin. Lorsque le torpilleur a voulu en sir V entrer dans les diocl^s, il a commencé à sombrer. On a réussi à s au v et le mi vire. Un homme de l'équipage, suspect de sabotage, a été arrêté. Berlin, 4 février : Le ,,Berliner Tageblatt" écrit : — Un certain) nombre de correfeponidla.nts de journaux américains ont. demandé hier audience à M. Zimmermann, secrétaire d Etat, des affaires c tiiangères, qui les a re;us et leur a déclaré : — Jusqu'à présent, nous ne sommes pas encore en possession d'une communication offioielle. La décision du président Wilson nous a étonnés et déçus. Depuis que l'Entente a refusé notre offre de paix, il ne nous restait pas autre chose à faire pour défendre notre existence que de déclarer la guerre à outrance dies sous-marins. Les Etats-Unis ont refusé qIo nous aider dans notre lutte contre les violations du Droit des gens que commettent les Alliés. Nous n'avons pis promis sans condition de renoncer à la guerre illimitée dfcs sous-marins et, en conséquence, nous n'avons rompu aucun engagement. Nous espérons que le président Wilson mettra les navires américains en garde coaiîre la traversée de la zone bloquée. Quant à nous, il nous est, impossible de reculer, notre existence étant en [eu." S*ockli*lm, 5 février î •Commentant la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Allemagne, les journaux déclarent unanimement que cet événement n'était pas inattendu, mais qu'il est survenu pdus rapidement qu'on ne s'y attendait. Toutefois, on n'aperçoit pas de motif as&dz sérieux pour justifier l'attitude de M. Wilson, et à ce poiniï de vue, on se trouve devant une énigme. Au surplus, les organes des sphères dirigeantes sont d'avis que la situation d'ensemble n'est pasi modifiée ou essentiellement influencée, et ils apprécient la rupture avec un calme touti particulier. Berlin', 5 février : M. Gérard, ambassadeur dcsr EtM^-Unis à Berlin', n'avait encore reuj, dimanche soir, aucune instruction officielle de sou gouvernement. Nous apprenons que son déL part n'aura pas encore lieu aujourd'hui, mai5 un dos prochains jours seulement. Il partira acoompagné de tout l,e personnel de l'ambtas^ade et se dirigera, par la Suisse et la France», vers l'Espngne, où il s'embarquera pour les Etats-Unis. Tandis que le ministre d'Espagne s'eSÎ) chargé do la d<f ns3 des; intérêts américains en Allemagne, La sauvegarde des'intérêts allemands aux Etats-Unis a été o.jn_ riée à la Suisse. Lo comte Bernstorff, ambassadleur d'Al-, temagne aux Etats-Unis, est parti de Washington pour Mexico; il était accompagné du comte Ta,rnowski, ambassadeur i'Autriche^IIongrie, qui venait d'arriver à Washington il y a peu dé jours. A l'amb.'issadô des Etats-Unis à Berlin1, ma grande activité a régné hier, dès lo lever du ,;'oui\ Le personnel pressentait ïéjà samedi qu'une décision était imminente, nais gardait un silence sévère. M. Gérard a passé la plus grande parie de la journée d'hier à son domicile; il i reçu la visite des personnalités de la jolonie américaine de Berlin. LE BLOCUS ALLEMAND Paris, 4 février : Le ,,Petit Parisien-" et le „Petit Jour-lal" apprennent qu'à la Bourse de Nefw-fork, les cours ont baissé de 3 à 17 points, --es grosses banques s'effon-cent samjs résiliât de faire cesser la panique. Au cours de 'après-midi, 2 millions d'actions ont été etfes sur le marché. I e* primes d'assurance^ maritime* n'ont amais été si élevées. •*« t La Haye, 3 février : î On annonce officiellement une modificatio: î de la zone du blocus allemand : la fron tière orientale en sera déplacée vers l'ouest . Dans le secteur rendju libre ce la sorte pou b la navigation neutre, la garantie sera don ■ née aux neutres, garantie conditionnelle i parut du 6 février, et complète à partir di 6 mars, qu'ils ne serout. pas coulés par de navires de guerre allemands sans visit prvklable. * * » Rouemam, 3 février : Des matelots arrivés ici venant d'Angle » terre disent que de nombreux contre-torpil î leurs anglais endommagés sont entrés pen : dant les damiers jours do janvier dan 5 l'IIuSnber. On en a açerçu plusieurs don les cheminées étaient eu partie détruites. * » Ym.uiden, 4 février : Après avoir renouvelé son équipage, 1 vapeur néerlandais „Ystroom', a poursuiv ; vendredi soir son voyage vers Londres. Le vapeur anglais „Amsterdam", des,tin à Leith, a jeté l'ancre dans la rade., aprù avoir quitté le port. ♦ * Ymuiden, 4 février : La flottille de pêche ne peut user de l'au torisationi diu gouvernement néerlandais d< pêcher à l'intérieur d'une zone côtière d vingt milles, les assureurs ne voulant pa: en assumer les risques. * Amsterdam, 4 février : Le correspondant de l,„Alg'emeen Ilan delsblad" à Rotterdam s'est entretenu avei un armateur qui lui a déclaré qu'il étai très optimiste en ce qui concerne la navi gation et a ajouté qu'il croit que les na viies néerlandais pourront prendre do nou veau la haute mer la semaine prochaine. * * * Francfort-SuTr-le^Mein', 5 février : Oui mand'a de Christiania à la ,,Gaz«'U de Francfort"' : Le Storting se réunit le' matin et le soi] en séance secrète; le ministre des affaira étrangères y assista. Les cours continuent à baisser très fotr. tetment à la Bourse. ■ ♦ * Christiania, 3 février : La ligne de navigation américanoi-no^v6 gienne vient à son tour de suspendra provi soiroment ses voyages. Le vapeur ,hKristian« fjordf", qui devait quitter -Bergen, a <t) re tenn. La ligne de Christiania en Angleterre et erv France a été oomplètrïnent arrêtée. La 'Bourse a été très faible aujourd'hui e lee cours do certaines oornpagnies de navigation ont baissé de 30 p. <\ m * e Christiania, 3 février* : On annonce que les équipages" des va peurs en partianco pour l'Angleterre refusent de prendre la mer. Les armateurs crai. gnent que ce mouvement s'étende. * & * Christiania-, 2 février : La Commission des compagnies d'assurances de marchandises contre les risques 'le guerre a décidé aujourd'hui de continuer ses opérations; les primes seront légèremanl renforcées. * • Berlin', 4 février t La Suètte est entrée en négociations avec l'Allemagne à propos de sa guerre sous marine. Les deux autres Etats Scandinave? feront de mêlme. Jusqu'ici, chacun des troij Etats agit isolément. D'après des renseignements ce source bien •nformée, il est j)robable que ces négociations ont pour but d'assurer, aux Etats scandinaves les mêmes facilités qui ont été accordées à la navigation américain a. * # ♦ S^ocldiolm, 3 février : Le ministère des affaires étrangères annonce que l'Amirauté anglaise "a provisoirement fait défense à tous lc*r- nav ies sué-dois, siauf à un paquebot, de quitter les poijls1 anglais. • * * Madrifî, 5 f'Avrier : Ce matin, les ministres des Etats-Unis et de la Suissa ont rendu visite au chef du Cabinet. Dans la matinée, un Conseil des ministres a eu lieu; il a duré trois heures. Après la séance, M. Romanones a déclaré que la note allemande et les conséquences qu'elle peut entraîner ont été examinées à totis les points die vue; il a fait rapport au Roi au sujet des mesures que préconise le gouvernement. Aucune décision définitive n'a été prise jusqu'à présent- DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 3 février : Après uu discours du général Lyautey, la Chambre a voté par 398 voix contre 85 le projet; de loi imposant un' nouveau conseil «de revision aux hommes retardés on inaptes aui service. . * * Paris, 4 févr'elr : A la Chaurinq, M. Giùolaird pro posa la renvoi immédiat dans leurs loyers des soldats) des cla«seis do 18S8 et 18S0, le gàairal I<paiutqy s e^t levé et a d'éola.rê qu iL ne pouvait accepter te tj proposition dont l'adoption aiu?ai,t poux con6><iuence deralever 60,000 hommes à l'armée. 11 a (lenuiido qu'elle soit rejetéfl immédiatement et a p .sé la question de confiance. Une grand! animation s'est emparée (to la Chambre. M Ma-ginrat a appuyé le ministre de la guerre qui a fait ressortir une seeoiidia fois qu'il maintenait la queslion de confiance. Lejro-jet a été ensuite rejeta. m • * Bâlo, 5 février : A la Chambre français», M. Bolo ce, député socialiste, a fait sameii demie? des divulgations sensatioitnellei an Sujet dij la politique eirangèro de M. P.leass», qui a, a-t-il dit, lié la France par dtes ac ' irfBf#. frets dont l'influance est anonre a-ijoardiliui im; ortanita et dont les, char^w «rat écrasantes pour lo pays. M. Delcassé, qui assistait à la sU\r • n'a pas répondlui, ce qiui a provoqué une gro?si3 émotion;. iBedin, 4 février : i L'empereur Guillaume s'est rendu 1a 3 fé- - vrier à Postyen, en Hongrie, pour rendre . visite au tsar Ferdinand, qui fait une cure c dans cette villa. • * * * 1 Berlin1, 5 février : i Le général voni /Ste n, ministre de la 5 guerre, tient dlans lo „Lokal Auzeiger" um a langage énergique : — Après lo refus méprisant opposé à l'of-f!re de paix do l'Elmpcreur, dic-il, il ne nous resta qu'à nous butine, pourtiuoi dès - lors tant parler de paix i Tout ce bavar- - dage étourdit et permet aux pusillanimes de - continuer à se reposer sur le faille espoir 5 qui leur reste dja voir se ooncluie la paix, t 11 p^y a pas de pa'X- si les armes ne la décidant. Tous, aui frorta aussi bioa qu'à l'arrière, oloivent s'ea faire la conviction. ; Toi t œ que nous avojas hérité da travail ' inio^leetuel eù physique de nos pères et i tout le fruiit que nous y avons ajouté de notre propre activité, bref tout ce qui osti î allemand! ooasttue l'enjeu de la partie. > Riche ou pauvre, appartenant ou non à une classe sociale élevée, chacun doit lutter pour ce qui il considère comme son bien. Nous devons marcher tous comme un seul homme pour atteindre un but et c« but, ï c'est la victoire. A quoi nous servirait-il 3 de préparer la meilleure organisation do la 5 pér ode qui suivra la guerre si nous devions être auparavant anéantis t II nou® | faut donc affecter à la lutte toutes les forces dont nous disposons et reléguer à l'ar-■ ricrd-pLami toutes les cansidératiops qu'on ; préfland invoquer en faveur die la paix. t Cologne. 5 février : On mande de Berlin à la „ Gazette de Cologne" : — Il était à prévoir que la flotte marchande alrlemanide aurait besoin ce l'aide de l'Empire pour se reconstituer; la tâche » qui l'attend est formidable eb elle constitue un moyen essentiel pour étendre le . prestige do l'Allemagne dans l'univers. Il , est naturel, en conséquence, que la nation ne tarde pas à l'aider à se relever de la . situation dans laquelle la guerre l'a mise pour que, les hostilités terminées, eŒld puisse honorablement porter le pavillon allemand à travers les mers. La préparation d'un proet da loi qui, conformément aulx désirs du Reichstag, accorde au gouvernement " les crédits permettant de consentir les avances nécessaires aux compagnies do naviga-* tien, se poursuit depuis quelque temps d j t et la projet est sur lo point d'être ter-rHiuô»"* * * Mayence, 5 février : I-es autorités municipales ont décidé de fermer les théâtres, les musée», la bibliothèque de la ville et les écoles pour ménager le charbon. * * * Madrid, 5 février- : M. S. Alba, ministre des finances, publie un article c'ons le „Libéral" et fait prévoir un emprunt espagnol d un milliard de pesetas pour le mois d'avril prochain. * ♦ * La Ilaye, 3 février : Le Bureau néerlandais des réparti ions demande d'urgence de nouvelles et importantes économies dans la consommation du charbon1. La répartition des stocks de com-Ixi-stiblo sera faite de manière à ce que les établissements industriels du pays pjnissent encore travailler pendant le mois de février.SUR MER El Ferrol, 3 février : Vingt hommes du vapeur danois coulé ,,Daisy" ont été débarqués à El Ferrol. Londres, 4 février : Lloyds annonce que le va-peur norvégien ,,Heiruland I" (506 tonnes brut) a touché une mine le 23 janvier. Le capitaine et deux hommes de l'équipage se sont embar-qai'fi dans un petit canot. Les autres marins, soit dix hommes manquent à l'appel. Amsterdam, 4 février : On est inquiet au sujet du. sérieux retard du vapeur néerlandais ,,Antefor", qui, parti le 1er février des Downs, n'est pas encore arrivé à Ymuidec. Rotterdam, 4 février : Daus les milieux maritimes, on annonce .que, depuis le cJébut de la guerre à outrance des sous-marins, plus de trente navires ont déjà été coulés. Londres, 4 février : Le vapeur américain ,,IIousatonie',, jam-jçeanc 3,143 tonnes, a coulé. On ne publie pas d'autres détails. Itondrcs, 4 février : les voiliers français ,,Beniadotte (128 tfonne.3), ,, Jaune France" (126 itonnes), ,, Couronne" (169 tonnes) et ,,0p!ieli (15(J tonnes) ont été coulés. Desrlin, 4 février : La pressa néerlandaise annonce que le vapeur hollandais „ Gamma" a été torpillé lo 1er février près de; l.andscnd et que l'équipage a été débor^ué à Fulmouth par lo vapeur néerlandais! ^ondcl". A ce sujet, l'Agence Wolff apprend! de soUrcj autorisée qma, suivant les ordlres donnes, il cbt impossible que le „ Gamma" — comme le semble indiquer la nouvelle émanant sans aucun doute de source an-gla>p?u — ait été torpille le 1er février sans avortissemefiit préalable. Il ne peut avoir ôfcâ coulé que parce qu'il avait à bord de kb contrebande diestinée à l'Angleterre. Berlin, 5 février : On mande de Rotterdam aux journaux berlinois que, pendant la journée dl'hier, vingl-Iiuit m i vires anglais ont ^té coulés. Londres, 5 février : L'Ag«nco Reuiter appreinll da Washington que la département d'Etat a reçu usi télé>-gramma du ooinsv.l américain à Plymouth, disant qu'avant d'être torpillé par ^im sous-marin allemand, le vapcwr américain ,,IIausatomc" a étS préalablement averti; l'équipage a eu le temps de se sauver. Lloyds annonce, d'autre part, que l-i ca-pikaine et les matelots du ,,Uausatoaidc" ont été débarqué®. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 5 février. — Officiel de ce) miiii : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Front) du feldmanechal i-ttiuce héritiei Ruppreciit de Bavière : Depuis la rive septentrionale de l'Ancn jusqiu à la Somme, lo violent feu do Par Oillerie a été accompagné de combats d'in-fa nter'e daiis certains .-«iCteui.^. Par une conira-attaque, nous avons d( nouveau arracli-é aiu; Anglais, la plus grande partie des tranchées dont i.s s'étato emparés à l'est de Beaucourt. Une cerv taine de prisonniers sont restés entre nos mains. Au cours de l'après-midi1, une violentt attaque anglaise a échoué au nord de Beau couru, et pendant 1a nuit, un a»ssaut renoiu velé par d'importantes forces ennemies! cou trd nos positions depuis l'est de Grancouri jusqu'au sud de Pys a eu le mên*9 soit Sur la route de Beaulencourt à Gueudebour on s'est aussi battu. Au sud' de la Sommes, des troupes d'atia que allemande ont ramené plus do vingi Français et "Anglais hors des lignes ennemie».Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feldmaréchal prince Léopold d< Bavière : Sur la Nlarajowka, de petits1 détachements russes ont tâté nos l'gnes de sûreté le feu do leurs défenseurs les a refoulés. Sua* le front du général-colonel aroliidluc Joseph et auprès des armées du feldmarè chai vonj Mackensen, la situation est in ohangtée ; il n'y a eu que dfi faibles ca nonnades et des engagements entre avant postes. Front, macédonien. Rien de 'nouveau à signaler. * * * [Berlin!, 5 février. — Officiel d'hier 6oir : Entre l'Ancre et la Somme, grande ao Uviié de l artiller'e. A part cela, aucun événement particulier. « * * Ber^m, 4 février. — Officiel : Le 2 février, au soir, plusieurs de nos hydroplaues de la côte de Flandre ont jete un graïad nombre ce bombes sur Fumes et Adlinkerko. Les appareils sont rentrés in-demnos.« * * Vienne, 5 février. — Officiel d'hier mid1» : Front do l'Est. Sur le front dtes troupes auSilro-hongroi-ses, rien d'important. Front italien. Rien ce changé. Front du Sud-Est. Au sud du lac d'0chr»da, noà troupes ont ouvert le feu contre des détachements d'éclairours ennemis. * Vienne, 5 février. — Olf tciel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Est. Des détachements ennemis, qui tâtaienl nos positions établies au sud do iBrzezany, oii't été mis ea fuite par notre feu. Théâtre de la guerre italien. Hier matin, un détachement du bataillon do chasseurs de campagne n. 30 a pénétré dans une position ennemie établie à 'i'oue& du col ce Plofcken (crête carnienn®), a faii prisonniers 1 officier et 28 hommes et s'est emparé d'une mitraijleuse, d'un lance-mines et de plusieurs Pusi,s. Après avoir détruit les installations de l'ennemi, nos chasseurs sont rentrés dans leurs positions, sans avoir subi de pertes qui vaillent la peine d'être signalées. Pour le reste, pas d'événements importants à noter. ThéâUre de la g'uerr.c au Sud-Est. La situation est inchangée. * Solia, 3 février. — Officiel do l'état-major : Front macédonien : Sur tout lo front, faible activité de l'artillerie. Aux environs de Bitolia et lo long de la Strouma, fusillades entre avant'pos-tes. Dans 1a. vallée du Vardar, grande ac^. tivité des aviateurs. Front roumain : iFusillades entre postes établis des deulx côt s du canal de Saint-Georges. * * * S®fia, 4 février. — Officiel du grand quartier général : Front macédonien. Au nord-ouest de Bitolia-, feu roulant très violent do l'artillerie ennemie. Entre 1e Vardar et le lac de Doiran, grande activité de l'artillerie. Au pied de la Bela&itza et dans la plaine de Serres, engagements entre pateouiUes. Front roumain. Près d'isaccea, canonnades réciproques modérées. Près de Tulcea et près du village cla Preslava, feu de l'artillerie et des lance-mines, ainsi que fusillades entre d tacho-ments de postes de campagne. m * * . OonsSantiniople, 3 février. ■—> Officiai du granit quartier général : Sùr le front du Caucase, dur l'aile droite, l'itctaque d'urne compagnie ennemie a étté ropous5lée. Dana uin secteur de l'aile gau^ obe, une de nos patrouilles de reconnaissance a infligé des pertes sensibles à une patrouilla de reconnaissance ennemie et a ramoné quelques prisonniers. Sur les autres fronts, .pasj d'élvénemo|nta| importants à signaler. Oon^Htanlinople, 4 février. — Officiel du grand quartier général : Sur le front du Tigre, au sud du fleuve, violent duel d'artillerie. Dans Ta position de Feîahie, fusill»deS et oanonnad'os, ainsi que combate faveroibles pour nous entre patrouilles de reconnaissante.Il résulte des déclarait lions do prisonniers que, pendant, le combat livré le 1er février, rteux bataillons ennemis, forte cliaciuii d)a 7(X) hommesi, qui avaient r!éus«i à pénétrer dans nos tranchées, ont été complètement détruits, y »ur la iront persan, nous avons enlevé à l'ennemi une caravane de 335 chameaux. Sur lo fL'ont du Caucase, nous avons repoussé des tentatives d'attaques ennemical dirigées contro notre aile droite. Suivent des informations ultérieures, au coins du bombardement >Jle Tet-odos, noire i feu a dL'trait un canota- dO défense cou ire les attaques aér eanes et le pharo de 1 île; eu outre), huit allèges ont été couines, ù habitjanii, qui s'est eafui de Tenerfos\, a dv i olaré qm il n'y avait pas d'hô^tal établi sur i 1 île. En conséquence, en hissant d'os dra. i peaux do la Croix-Ronge au moment du bon 11 wrctom e, l'enneinii a encore unie Cois violé la Convention de Genève. Un navire ennemi, qui tentait d'appro* i chty d'un croiseur eninemi que nous avions-precédemment coulé près de Carleb Ixiirigo, a été coulé par le fou de niotro artillerie* Communiqués des armée» alliées Paris, 4 février. — Officiel de 3 heures r Entre Oise et Aisne, nous avonb exé-cuté un coup do main sur les tranchées • ennemies de la région do Tracy-le-Val et ramené 22 prisonniers. Sur le front de Verdun, actions d'art"lieu rie intermittences d'ans les secteurs du Murt-, llomimo et de l'ouvrage d'Hardaumont. Aviation. — Nos avions de bombardement. ont lancé de nombreux projectiles sur les baraquements et les voies .ferrées d' Apilly et do Tergnier. Une de nos esc;ioriilns a bbmbardé les usines militaires de Thion-viila.• ♦ * Par1», 4 février. — Officiel dé 11 heures i Un coup do main sur les tranchées ennemies dans la région do Mou lin-sous-Tour vent nous a valu une dizaine de prisonniers.Aux Eparges, unô tentative ennomie pour occuper un entonnoir a échoué sous notr* feu. .Nous avons exécuté des tirs efficaces sur les ouvrages ennemis en divers points du front, notamment dans le secteur de la côte 304. ♦ * * Rome, 4 fé.vr cr. — Officiel du grandi quartier général : Dans lo Trentin, les chutes de neige ont do nouveau entravé l'action de l'arliilerie. Dans 'a Comorico supérieur, nous avons repoussé une tentative d'attaque brusque. Dans le Kusljniland, canonnades habituelles, surtout violentes dans la région située entre la hauteur 144 et la mer. * ■ * * Pétrograd, 4 février. — Officiel du grand quartier général : Sur le front à l'ouest, après avoir vio-, lemment bombardé nos tranchées avant le lover du jour, le-* Allemands ont passe à 1 attaque à l'edrémic >. orientale du marécage du Tirul; ils ont cti dispersés. Le matin, vers 7 heures, apr.ès un nouveau! bombardement, les Allemands ont renou* vele leur attaque; ils ont < té de nouveau repousses. L'ennemi a ensaito tenté plusieurs attaques sur différents pointe entre le marécage de Tirul et l'Aa; ces attaques ont été chaque fois enrayées par notre 'eu. "Xprès uuio violente préparation d'artille. rio vers 5 heures du matin, les Allemands orut passé à l'attaque à l'est de la route de • Kalnsten; leur ofio îsivo a été enrayée par notre feu. A 8 h. 1/2 du matin, l'ennemi a do nouveau attaque avec d'importantes forces à l'est da la môme route. Il a réussi à pénétrer dans plusieurs de nos tranchées, mais, grâoe à une contre-at aq,uo de flu.no exocutôa par nos troupes, la situation primitive a été rétablie vers 11 heures du matin. Nos troupes o::t ensuite a.Raquo l'en-, neini qui se concentrai; au nord est du village da Kalnsten: les Allemands ont pris la fuite sans at.e idre notre attaque. Noa troupes onit alois remis de 1 ordre dans leurs tranchées. Un avion ennemi a lancé une bomlbe.ssans causer de dêgâlts, sur la gare do Nordpost, au nord-est de Riga- Sur le front roumain, canoniuadcS récà- Dépèches Diverses Amsterdam, 3 février : Sir Walter Townlsy, le nouveau ministre d'Angleterre, est arrivé à Amsterdam. * .* ♦ La Haye, 3 février : Est interdite l'erportation du celluloïd sous toutes ses formes, de tous légume», fruits frais ou séchés. * * ♦ Copenhague, 5 février : Le roi de Suède est arrivé à Copenhague pour rendre une visite privée au roi Christian.* . * Copenhague, 3 février : La ,,Berlingsche Tidende" écrit : — La visite du roi do Suède à Copeni-liague revétl un caractère privé. Toutefois, en prcisance de la situation politique, elle nié-rite de retenir l'attention, car il est permis-de la considérer comme une garantie des relations loyales qui existent entre les trois Etats scandinaves et de leur volonté de continuer à marcher do commun accord." • . • Copenhague, 3 février : M. Scavenius, ministre des affaires étrao». gères, est indisposé; toutefois, il continue à remplir ses fonctions. *. * Christiania, 5 fevr er : Lo président du Stortjhingi est parti 14 3 février pour Copenhague, où se tteodra, jurait-il, une conférence politique des pin* importante. Christiania, 3 février : Ou mande de Bergen qiue des pourparlers *e poursuivent avec les Etats-Unis posa l'importation de charbon américain; bp« armateurs norvégiens sont prêts à se chargée des transports. D'autre part, on estime que l'Allemagne est dis-posée à vendre du charbon à la Norvège pour les besoins non-maux du pays. * * Stockholm, 4 février : Par suite du manque cte combustible, Id Mardi 6 Février 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Le KTumêro : ÎO Centimes 4* Année. — r>3" 801

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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