La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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10 november 1918
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s.n. 1918, 10 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/610vq2tj46/
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Omancfre 10 Novembre 1918 JOTJTtNAL QUOTIDIEN — Z,e Numéro : SO Centimes 5* Année. — W 1430 PRIX DES ABONNEMENTS : S viîof. -dccaal».), I3.0ÛJ 1 mois \ao*.}, 5.CQ, Lm *d/uin^«i a */vwn«r.tf7« mjru 0*msnu peu Ur* but *xu,r 'ctci*<srt du* io*t£±. mm L» • éolania-iuru oot\ùAtnaru Le» a'jonnrmenl» dotant e&n <nlrcxMt«A ixoiustvnmenl a/ut bur eaïue de posté. AGSINlS BAriQ.f ET REDACTiQS Htctagetr'-^ux-ifi-rbos-• otagôro*, SI. GraxtUes, HtbRkh ouiMftn 011-, a;itcîsttr„. LABELGIQUE PRIX DES ANNONCES : Pet. mtmenee*, la ligne, tr. 1 .oO, — ttéckuHM «wim lu ann , la iig„ tr. 2.60. — Corps du tournai, U 1*., Ir 7 .6C. — Faits divers, U ii.?n« il. &.00, — Nécrologie, la li^., lr. 8.60. — Coin des EJeimh*| annonce* notariales, avis du sociétés (assembiéet^ paument de ooupons, tirages), la liyna fr. 2.U0. BUREAUX do 8 à 17 Nntffn et Administration : g? !! (?«" |? àeï* <y LE VIEUX HENOIGOT, redactcnr ea d*f. DEMAIN ral des choses à ™uT"dire. -»■■■■ D'aiKtnl eeile-d : c'est que si vous entendez raconter, par de& gens toujours bien informes, naturellement, que La Belgique va disparaître et que aa disparition coïncidera avec l'entrée dee Alliés À Bruxelles, vous avez permission de hausser les épaules et de donner à ceux qui voue tiendront ce langage le démenti le Plus forme L La Belgique n'a aucune raison de dlspa j raltre et elle a les meilleures raisons de ■con- I tlnuer à paraître. I Pourquoi dib^araltralt-elle, Je roua le de A m and y ? \ i Je sais les griefs que vous articu-tez contre ' «lie et même des bribes de l'acte d'accusation que d'aucuns ont préparé et qu'ils se disposent à sortir « au bon moment », dans la pensée non seulement de l'écraser, mais même de déshonorer tous ceux qui, de prés ou de loin, ont été mêlés à son existence. Le bon bulet 1 Les griefs T ,Vous n'avez ceesé de dire depuis quatre ans «t vous continuez û dire : — La Belgique a été • déprimante » — c'est te mot qu'a propoe de l'Influence qu'elle a exercée sur l'esprit public on a fait entrer dans la circulation et mis à la mode. Elle nous a présenté les faits sous un jour incomplet ou faux. Son c Jour de Guerre > et les articles de tel de ses collaborateur ont été, durant toute cette Période de guerre, manifestement tendancieux et faits pour endormir nos sentiments patrioti Que* et abattre notre moral... » Voulez-vous me faire, en première ligne, le plaisir de me dire pourquoi, dans les sentiments où vous étiez vis-à-vis de ce Journal et conscients de la prétendue influence qu'il devait exercer sur vous, vous n'êtes pas restés un seul Jour sans le lire 7 Pourquoi, quand de deux sous sou prix de vente a passé à trois sous d'abord, puis de tro's sous à quatre sous, vous lui avez carrément emboîté le pas, votre nombre — le nombre de ceux qui ne pouvaient s'en passer — augmentant sans cesse et finissant par atteindre un chiffre tel qu'aucun journal belge, dans le passé, n'eût osé le rêver? Savez-vous que le tirage total de ce Journal, pendant ces quatre années de guerre, se chiffre par plus de deux cents millions d'exemplaires 0 complices que vous êtes de la mauvaise action que vous nous reprochez d'avoir faite, du crime que vous nous reprochez d'avoir commis T Je sais votre objection : — Il fallait bien lire quelque chose I On serait mort d'ennui et d'angoisse s'il avait fallu se passer d'un Journal t » Nous y roiià! Par là vous «reconnaisse*, toutes les publications ayant été soumises à la cens,ure du pouvoir occupant, que les plus honnêtes gens du monde pouvaient se résigner à y passer.* dès l'instant où d'un mal devait sortir quelqu^ bien. Et mol aussi, Je n'ai pas à vous le cacher; J'ai ■ tiqué « pius souvent qu'à mon tour em lisant tel Jour de Guerre ou telle Chronique Bruxelloise qui heurtaient non seulement mes sentiments, mais encore allaient à rencontre, de mes propres déductions. Je me suis em?, poignâ — c'est évidemment une façon de parler — avec les auteurs de cos articles; J'en ai cent fois discuté les termes et parfois moi» âme grondante s'est fâchée tout rouge au^ cours de ces fréquents échanges de vues. Mai* J'affirme — et Je puis le faire pour avoir été enj rapport continu et étroit avec eux — que ces camarades n'omt jamais cessé un seul instant] d'être d'une absolue bonne foi, que ce qu'ils] ont écrit, ils l'ont écrit non pas sous la dictée S ou l'inspiration do quelque être vivant que ce golt, mais sous ?a dictée de leur seule conscience et l'inspiration de leur seul esprit. Taurais eu, l'espace d'un éclair, non pas la conviction, mais l'impression seulement qu'il en était autrement, que Je me serais détaché d'eux et que l'on m'eût vu aller preudre mes repas, non au (restaurant du Sesino, mais à la cantine communale... Du reste, et e<u attendant l'acte d'accusation auquel Je faisais allusion tout à l'heure, leurs La situation 'ntérlnre eu ÂHsinaps i»ui m■« J {j3DiCAT10H DE C01LLADME Uj j Berlin, 9 novembre : L'Empereur et Roi a décidé de renoncer au trône. L.e Chancelier restera en fonctions jusqu'au moment où seront régimes les questions relatives à l'abdication de l'Empereur, à la renonciation au trône du prince; héritier de l'Empire allemand et de La Prusse et à l'établissement d'une Régence. 21 & i'intention de proposer à la Régence la nomination du député Ebert au poste de Chance- ' lier de l'Km pire et le dépôt d'un projet de ioi décrétant des élections générales immédiates. De ces élections sortirait une Assemblée constitua nie nationale allemande qui aurait pour mission de di=terr.niner définitivement la l'orme du gouvernement ûu peuple allemand, y compris les populations qui demandent leur incorporation dans l'Empire. Le Chancelier, Prince MAX do BADE. • ** Berlin. 8 novembre . Les comités-v du Parti socialiste et du groupe socialiste du Heichstag publient, en tête du Vormàrts du 8 novembre, l'appel suivant : — Ouvriers et compagnons I La paix est en vue. Nous aurons une suspension d'armes Jans peu d'heures il importe maintenant de le poser aucun acte irréfléchi qui fasse couler Sans le pays le sang qui ne coulera plus au Iront. Le Parti socialiste met toutes ses forces en jeuvre pour réaliser le plus vite possible ses revendications. En conséquence, les comités! |u Parti socialiste et du groupe socialiste dul Reichstag ont exigé ce qui suit : 1* Autorisation de tenir les réunions inter-1 litee aujourd'hui; ?Wnî"8e**5i>sWôKrn!îeux Juger et se Jugeront u mieux lorsque le recul nécessaire pour se 11- « trrer sainement et sans passion à cet exercice àera devenu suffisant . t Du reste encore — et c'est là une des autres ' choses que Je voulais vous dire — ils s'en vont, j ces collaborateurs d'hier, et je leur donne ici | lu a solennelle bénédiction. t< ^e Jour de Guerre, qui vous a tant torlu- ^ plues, est mort, et la Chronique Bruxelloise, V nui a mis vos nerfs à une si rude épreuve, est Ç descendue dans la tombe avec lui. Le groupe financier'auquel La Belgique doit J sa création vient de passer la main à un autre I groupe. Les intérêts de quelques-uns sont de- ^ venus les Intérêts d'un plus grand nombre, et p les choses se sont ainsi arrangées que tout le £ monde, administrateurs et membres de la ré- Q daction, se trouvent aujourd'hui bien d'accord d sur un programme commun. Quel est ot programmer La Belgique entend être et sera un Journal t absolument indépendant. Elle ne sera l'organe a d'aucun parti, d'aucun groupe, d'aucune co- 1 terie politique. Elle suivra, sur ce terrain c comme sur le terrain économique, telle ligne c de conduite qui lui paraîtra la meilleure pour 1 assurer le relèvement, dans le plus bref délai ' possible, de notre pays. Elle s'attellera à oette ^ tâche en toute conscience et mettra à la rem- t plir toute son énergie, toutes les idées aussi, r toutes les connaissances, tout le talent de ceux c qui, en pleine liberté d'esprit, voudront venir f à elle. Et, par-dessus le marché, elle pansera, t dans la mesure du possible — c'est là une c tradition dont Je demande à être surtout le c gardien — les plaies innombrables causées par cette guerre, et continuera à mener campagne £ contre les abus de tous genres engendrés par l elle et dont nul ne peut, n'est-ce pas? dire t qu'ils prendront fin avec elle. En un mot — les circonstances nous dicte- £ ront le reste — nous serons partout où nous le < Jugerons utile pour que Demain soit grand et ' soit beau. On m'a prié de vous dire ces choses. Je ! vous les dis familièrement, sans phrases, , comme à des amis avec lesquels depuis quatre i ans Je n'ai pas manqué un seul Jour de tailler ma petite bavette... Si vous estimez qu'elles vaillent la peine que , votre esprit s'y arrête, tout ira pour le mieux dans le meilleur et le plus épuré des mondes. Mais, Je vous le répète, et sauf qu'un coup de force hors de toute prévision vienne à bv mettre au travers de nos résolutions, La Belgique vivra. Qui nous aime nous suive, et à Dieu vat l LE VIEUX MEND1G0T. ^ 4 Le Conseil d'adn^lhistfa^oh de La Belgique, réuni en séance le 8 novembre, a décidé de oonfier la direction du Journal à M. Pierre Grimberghs et a prié Le Vieux Mendigot d'ac- | oepter le poste de rédacteur en chef. Ces Messieurs sont entrés dès aujourd'hui en fonp- ' . 22 s s M. Ray Nyst nous prie d'accueillir la note suivante : Bruxelles, 9 novembre 1918. Personnellement, J'ai toujours défendu dans le journal les idées internationalistes et leurs corollaires. A mon avis, rien dans la situation nouvelle dans laquelle va se trouver le pays n'impliquait forcément, pour moi, l'abandon de leur propagande. La décision prise par La Belgique m'éloigne de la tribune hebdomadaire où, pendant quatre années, j'ai plaidé dans « La Chronique | bruxelloise », à mes risques et périls, une \ cause dans l'intérêt de laquelle mon attente Iétait de passer du régime d'aujourd'hui à ce-[lui de demain en combattant. Ce dernier point est capital, n est de la 'plus in9igne importance pour moi de le faire > ixîm&rquer : si on le méconnaît, on me condamne, le reconnaître, c'est me comprendre. J'affirme solennellement n'avoir jamais été guidé que par les idees seules. Je compte le i prouver au long, prochainement, dans une tri-hune moins assujettie à l'opinion publique que celle de la presse. RAY NYST. IIM ■■■"" 2° Instructions à donner aux foi-ces militaires et de police de se montrer extrêmement circonspectes ; 8° Abdication de l'Empereur et renonciation du prince héritier à la succession au trône pour vendredi après-midi, 4 heures; ^ 4° Extension de l'influence socialiste dans le gouvernement; 5° Transformation du ministère prussien en corrélation avec la politique des partis de la majorité du Reichstag. Au cas où une solution satisfaisante n'inter-viendrait pas ayam vento&midi, les socia-listes se démettraient des fonctions qu ils occupent au sein du gouvernement. Nous vous donnerons d'autres informations vendredi après-midi. • Berlin, g novembre : La période législative en Allemagne devait être clôturée déjà en 1917. C est pourquoi les milieux politiques expri- i ment le vœu qu'il soit procédé sans re- ■ tard à de nouvelles élections pour le Reichstag. Les électeurs, dit-on, seront appelés au scrutin dans les premiers mois de 1919. Ces élections seront d'autant plus intéressantes à suivre que tous les soldats retournés au pays auront le droit de vote. t Berlin, 8 novembre: On annonce qu'un rapport télégraphique suf la situation a été adressé à l'Empereur, don} la réponse n'est pas arrivée jusqu'il. Le chancelier prince Max de Bade a offert sà démission à l'Empereur. Berlin. 8 novembre: L L'Agence Wolff apprend que le général-co \ lonel von Linsingen. commandant en chef (dans les Marches, a donné sa démission. Berlin, 8 novembre : La Commission des partis du Reichstag, qui^ a déjà discuté la question des réformes politiques a apporter en Prusse, vient de décider de les exécuter le plus vite et le plus radicalement possible. Les mesures d'exécution seront 1 examinées au cours d'une nouvelle séance qui! ! (^tiendra ce soir et à laauelle assisteront le/| mtes; g D ferlin, 8 novembre : ches lU sujet des troubles qui se sont produits —■ îs l'Empire, on communique de source au- M. j isée : teni: .es mouvements de révolte se sont encore £-Qn ndus. Les villes de Hanovre, de Cologne» 1*0 , , inifih. de Brunswick ""et de Magdebouig ae ■to oUnes ont êlë~àtteintes par le mSïïve- opp1 nt. Cela ne veut pas dire que ces ville." men ent entièrement entre les mains des re- pou; les. Les nouvelles ne sont évidemment pas tes de source autorisée et sont contradic-res. A Hanovre, par exemple, une partie de garnison est solidement entre les mains des :fs et se défend énergiquement. Il semble il en soit de même à Magdebourg, à Co- gc ■ne et à Munich. Les nouvelles du district Qi lustriel ne. sont pas claires; il parait y Kiou )ir des tentatives pour constituer à certains D lroits des conseils d'ouvriers et de soldats, publi découvre dans la façon de procéder une g es laine méthode et la situation est partout la outre me. Dans la journée d'hier, 011 a envoyé Séna itinuellement, des centres principaux de <|8 é î1 et de Hambourg, des trains de matelots nés à l'intérieur du pays. Aussitôt arrives L us les villes les plus importantes, ces hom- q s cherchent à s'emparer du centre du trafic . de supprimer le commandement. Puis,;' Pari lés d'éiêinents louches, parmi lesquels sa' a ac uvent quantité de déserteurs, on cherche à de ijner les troupes en leur faisant croire qu il' grai s'agit pas d'un mouvement révolution- ^ ( ire, mais de. réformes militaires. Auprès de laines unités, la tentative a réussi; chez l mtres, elle a rencontré une énergique résia- L ice. En de nombreux endroits, les exhorta- 11s adressées par les envoyés du gouverna " int ont fait rentrer une partie des rebelles ns la bonne voie. Le mouvement pan visi- sam 'inent de Russie; la représentation dipkK Pet itique du gouvernement des Soviets y a in- l'an itestablement collaboré. Le gouvernement Am sse a déclaré lui-môme qu'il n'espère se ac^ nntenir que par une recrudescence de l'idée lcheviste en Allemagne et prochainement ns toute l'Europe. Dans la conviction que ; ^ 11s sa masse le peuple allemand ne peut ' r^l ■e gagné aux idées bolchevistes, on cherche' ' entraîner méthodiquement les mécontents, dans l'a mesure du possible, des parties de v force année sur une mauvaise voie en con- O idiction avec leur devoir, en écartant pje, tbord les propositions de réforme terroriste, ^j-a ris, les hommes sont entraînés jusqu'au ra- ciat jalisme bolcheviste, reconnaissable dans hier rtains cas. Tous ceux qui se laissent entrai- £,és r dans ce mouvement ne savent pas à d'eu: [elles conséquences fatales le bolchevisme tion •it nécessairement aboutir en Allemagne, où bon limentatlon du peuple n'a été possible jus- mai l'ici que par une organisation d'un manie» £ ent très délicat .. _ troi 4*1 ■wf»" ner Berlin, 9 novembre: en Tous les journaux sont unanimes à dire ^ ['il ne s'est pas. produit le moindre trouble à 4 ;rlin dans la journée d'hier. Quelques trains press sunt partis, un entre autres pour Po-n_ Il n'y a eu que deux trains ordinaires Qon iur Thorn et un pour le grand quartier gé- ^ irai. rité • • Alk Berlin, 9 novembre : qUxj La Gazelle de Vûs6 apprend qu'à Francfort- Le \ ir-le-Mein a été constitué un comité de salut son iblic cha'fgê' dS maintenir l'ordre et d'enre-STTSr les revendications des démocrates. Ce lùrj mité se compose de quatre socialiste.3 et de x progressistes. p7j Berlin, 9 novembre : . Le Bertiner Tageblatt annonce que la police fermé hier le local du parti des socialistes dépendants. Son secrétaire, M. Barth, et un l. U! urnaliste indépendant, M. Daumig, ont été 4,aP Têtés dans la rue. lioi Berlin, 8 novembre : [ro1 L'information annonçant que des troupes ivaroises ou saxonnes sont entrées à Eger est, ^ exacte. Les troupes allemandes ont occupé le l Brenner dans le but de protéger la fron- ' ■jre méridionale du pays. D'autres troupes archent par Salzbourg et Gastein. Ces mou- F ïinents militaires ne sont pas dictés par des C otifs d'ordre politique. pre *** ~ Berlin, 8 novembre : dél MM. Wendorff et Sivkovit, députés progrès- que srtes, sont partis ce matin en automobile à et 1 chwerin; ils y entameront d'importantes né- de jciations. Les députés seront reçus par le mil •and-duc de Meçklgmbourg-Schwerin et lui rep imettront une lettre dé M. von Trimborn, se- aru •étaire d'Etat, assurant qu'ils représentent le un Duvernement de l'Empire. dar o ass VERS LA PAIX ™ Berlin, 8 novembre. — Officiel : E La commission allemande (l'armistice. >' ?t partie hier midi du çrand quartier inéral pour gagner les lignes lrançai- ss; elle est composée de M. Erzber- ^oî er, secrétaire d'Etat et président; du j'" linistre comte Oberndorf, du général plu lajor von Winterfeldt et du capitaine tou e vaisseau Wanselow. Un second groupe est parti à 3 heu-' °.a :s de l'après-midi pour le grand quar- ' er général des armées du prince héri- p,-l£ er allemand; il comprend le major ni •usterberg, le major Kriebel, le majqr cor pn Bôtticher et le conseiller de légâ- Vie on baron von Lesner. tor| aut » • paf iBerlin, 8 novembre : vel La commission d'armistice, à la- guf uelle lé" général von Giindel ne s'est as joint au'dernier instant, est arrivée i?r?flir très tard sur le iront, à l'en-roit qui leur avait été désigné. On es* me que les conditions d'armistice luiî nt été communiquées. Comme les mem-» j res de la commission doivent faire un ' mg voyage en automobile avant de re- "° igner nos lignes, il est probable que na.' an ne connaîtra pas les conditions? j-,re /ant ce soir; peut-être même faudra- 'al il plus de temps encore si des négocions s'imposaient. 1 1 Amsterdam, 8 novembre : sa* De l'Agence Radio : — Les conditions de l'armistice ont , :é communiquées vendredi matin au and quartier général des Alliés aux P-v.' îlégués allemands. Il leur a été donné Prl •ptante-deux heures, soit jusque lundi ) atin II heures, pour les accepter ou j s refuser. Le général Foch a décliné ij,;ev proposition allemande de conclure ,ficS îe suspension d'armes immédiate. Les >de )nditions d'armistice ont été envoyées- des jr courrier au grand quartier général ser tftmand. tes mo • • Jet Londres, 8 novembre : cor Le premier lord de l'Amirauté, l'ami- 1 sir Rosny Wenis prendra part aux igociations d'armistice à titre de re- Llll ■ésentant de la flotte britannique. g(.r ••• res Manchester, 8 novembre : Du collaborateur i Londres du « M*n-lester Guardian » : — J'apprends que l'on a soumis à . Lloyd George un projet consistant à nir une Conférence socialiste interna-snale simultanément avec le Congrès : la Paix; le président du Conseil y est jposé. Il est certain que le gouverne-ent ne délivrera pas de passeports sur une conférence de ce genre. EN AMÉRIQUE Berlin, 8 novembre : On mande de Washington au Hollandsch euws Bureau en date du 7 : D'après les dernières inlonnations, le« Ré-iblicaine ont obtenu aux élections 239 si&. s et les démocrates 194. Ont été élus, en itre, un indépendant et un socialiste. Au inat, les Républica ns ont obtenu jusqu'ici i siégea ot les démocrates 36. A Londres, 7 novembre ; On mande de New-York que le dé-irtemcnfUe la guerre des Etats-Unis accordé les crédits sollicités en vue ; la construction en Fiance d'une amie TonJei :c de canons, dont le coût ;t évalué à 3o millions de dollars. . """ """1 ' + Londres, 8 novembre : L'Agence Reuter apprend de New-art (Khode-Island) la mort de Stuyve-mdt, un des descendants directs de etrus Stuyvesandt, le gouverneur de meienne colonie hollandaise de N ieuw-msterdam, qui s'étendait là où s'élève ;tueilement la ville de New-York. zn A u trich e=ïfohgrie Vienne, 8 novembre : / 7 On mande de Buuapeslr à/la «Nouvelle 'fesse Lsbi e» de Vienne, qTie le général ■ra'nchet d'Ksperey, qui conuuit ■KSTTS^t»-iatiuuj mp de 1 armislioe, est arnvô ier à lludaaesl. et s'est rendu au noinisfere. Ïs^onaïuous de l'armistice comportent eux parties distinctes. La première conJi-011 de l'Entente est que les troupes au-strj-ongroises se retirent sur mie ligne de t)ô-îarcation à 15 kilomètres du Danube ?t de i Save. La seconde condition concerne les \>upes étrangères et est de nature ù délier lieu à de grandes difficultés. L'Entente, u effet, exige que les troupes allemandes e trouvant en Hongrie soient désarmées t aient quitté le pn>s erKiéans les quinze ïurs. Le» troupes qui ne se conformeront as à cet ordre seront internées. Les coudions du général Franchet diffèrent de celles] u général italien D.az, par cette particula* ité, que Diaz exigeait la retraite de tous l 's .lieinands, civils et militaires, enùéana k-s uin-e jours, tandis que Franchet y ajoute î désarmement immédiat. Ces conditions ont applicables à toutes les troupes aïle-TtflKliis et, "par conséquent, ' S" "celles, qui ornient l'année d'oocupatioii en Uourna- e "où" qu ee retirent actuellement de c» tficr, le comte Quji^t, «fl^état-majpi' lu -fetd-titffréchat toi Êtockensen, acco:n. 1 .-i -ffir^it^trëîSàgrftl' a I j e'm a ad. comte ■'ui'Stenberg-.Slâinmlieïïn, USt ill'Fvé à Hu-apest pour délibérer avec le pî'ésiïïSTit du kiiBÉiL, comte Karolyi, au sujet des conji-ions et des modalités du passage des roupes allemandes à travers la Hongrie. je général Quadt a annoncé que les troupes l'occupation et les troupes se trouvant dans e Sud, se réuniraient et retourneraient en Prague, 8 novembre : On mande de GOdmg au Bureau de la iresse tcbèque-slovaque : — Le Conseil national de Presburg a fait lélivrer des grenades à main à une cin-[uantaine de gamins âgés de 12 à 14 ans, ;t les a envoyte dans les localités slovaques le Zliave et de Stupava. Ce groupe de canins, se domiant le titre d'«Expédition ue •eprésaiUesn, a attaqué les habitants n 'I inné?. Quarante personnes ont été tuées e! m grand nombre blessées. Le calme règne [ans les villes slovaques où la gendarmerie ussure l'ordre. La foule a accueilli avec calme la procla-nation de l'Etat tchèque-slovaque à Za-talas.**• Berlin, 9 novembre : Après la-«ipitu!aliùn des autorités mari imes den*o!a»entre les mains du Consei îTtWfîfïï'sTrfSîrive, la base d'opération ileî ions-marins allemands a l'ola a été a fan, lonnoe. Les ôîiTciérs, ingénieurs," hommes i^!.|r(T;mges, ouvriers des chantiers, en tou' ilusieurs milliers de personnes, sont re ournês à Munich vià La:bach et Villacb i.eur transport par de nombreux trains spé riaux a éié organisé dans des conditions ii favorables, que tout le monde a pu em rorter ses effets personnels. 11 n'a pus ^t( >ossible d'emporter les matières premières ii les pièces de rechange. Par contre :omme la «Gazette Générale» l'apprend d< tienne, aucun sous-marin allemand rAs ombé entre les mains des Sud-Slaves. I^i mtorités sud-slaves ont désarmé les éqni >ages à Laibach, sous prétexte que le nou /el Etat sud-slave se trouve en état d( :uerre avec l'Autriche. DÊPÉCHES_0!VERSES Londres, 8 novembre : L'Agence Reuter annonce que 1; lotte britannique, convoyée par des îavires des puissances alliées, f>st _en :rée dans les Dardanelles ; elle a jeti 'ancre devant la Hagia Sofia. — ——^ La Haye, 8 novembre : Le gouvernement britannique a fai' lavoir aujourd'hui au gouvernemen îéerlandats, par l'intermédiaire de sor ninistre à La Haye, qu'il consent à ra ifiei le traité conclu en juillet derniei tvec l'Allemangne pour l'échange dei jrisonniers de guerre. Paris, 8 novembre : L'Agence llavas prétend flie dans lea mi ieux officiels on considère que les nouvel es publiées par oertains journaux au suje le négociations entre les Alliés concernan les questiuns territoriales pouvant intéres 1er les Pays-Bas sont absolument inexac es. Ces questions n'ont été posées à aucur noment pendant la guerre et n'ont fait l'ob et d'aucun échange de vues au cours d« lonférences interalliées de Paris. 111 ' •*! Amsterdam, 8 novembre : Le uTelegraaf» annonce que le jonkheei ^oudon, ancien ministre des affaires étran îères, s'est rendu à Paris par la voie ter •estre, vià la Flandre occidentale. Communiqués Officiels Communiqués des Puissances Centrale, j Berlin, 9 novembre. — Officiel de e» irrfdi: Thédlre die la guerre à l'Ouest. Noua avons évacué la partie de la ville de Tournai située sur la rive occidentale de l'Escaut; elle a été occupée par les Anglais. Entre l'Escaut et l'Ouse, et à l'ouest de la Meuc*e, nous avons méthodiquement reoulé notre ligne. A cette occasion, dea combats d'arrlère-gardee se sont développés à certains endroits. Dana ces secteurs, l'ennemi a atteint la ligne Péruwelz-oueat de Saint-Ghislain-ouest de Maubeuge-es£ et sud-est d'Avesnea; il nous a suivi à l'ouest de la Meuise ; us que dans la ligne Liart-Warby et, sur la Meuse, à l'ouest de Sedan. Dea com-1 bats partiels se sont livrés dans l'est des 1 Hauts de Meuse. Berlin, g novembre. — Officiel <hi soir ; I Journée calme sur le front à l'Ouest. ' i Communiqués des armées Mitées : 1 Paris, 8 novembre. — Officiel de 3 h : t J La progression a repris ce matin sur l'en--rsemble du front. Nos élément avancés ont " atteint Liart, ii 30 kilomètres au nord de Rethel. Plus à droite, nos troupes se sont emparées le matin, avant le jour, de Singly " et de Frenois et ont pénétré dans les fau- - bourgs de Sedan. Le chiffre des prisonniers î qu'elles y ont faits dans la journée d'hier ; dépasse l,50o. Le matériel capturé s'est . considérablement accru. 2 **• Paris, 8 novembre. — Officiel de 11 h. : Nos tr oupes oni continué la poursuite des arriére-gardes ennemies au couns de la journée et libéré une large zone de notre î territoire avec de nombreux habitants. A notre gauche, elles ont accentué leur progression à l'est de la route de La Caj>elle à Avesnes et porté leurs lignes aux abords du e fort d'Hirson. Plus à l'est, elles ont atteint II en de nombreux points la rive sud du Thon, - . entre Origny et Liart. En dépit de la vio-û ' lente résistance opposée par l'eiinemi, elles ont établi des têtes de pont sur la rive t , nord. A leur droite, elles bordent la Meuse - i depuis Mézières jusqu'à la hauteur de Ba- - ■ zeiiies. 1j« chiffre des prisonniers que n- «us - avons faits depuis hier dépasse 2,000. Par-e ! tout, l'ennemi al>andonne des canons et du s . matériel. u* M-aâiaw KinmsmrmriMPnii Dépèche» Diverse» e i Rotterdam, 8 novembre : i-j Le gouvernement, s'inspirant de l'avis exprimé par les sommités médicales, d'a- i- près lequel les ravagea de la grippe espa- s gnole en Hollande doivent être attribués à s l'alimentation insuffisante de la population, é a décidé de porter, à partir du 15 de ce s mois, la ration de pain de 200 à 280 graai- * mes par jour. ù **• i- La Haye, 8 novembre : e Le Nederlandseh - Indi-sch Pars - Agent- les autorités de cette colonie ont défendu a l'exportation du riz. Le gouvernement dts i- Indes néerlandaises a pris les mesures r.é-V i cessaires pour assurer l'importation de il quantités suiffisantes de riz. -, :st Cologne, 9 novembre : tsl La «Gazette de Cologne» est infor-lli mée de la frontière suisse que la presse f socialiste en Suisse préconise ouvertement l'adoption des méthodes bolche-a vistes et excite le prolétariat suisse à se rendre maître du pouvoir pour mettre it ces méthodes en application. Les au-v très journaux, à quelque opinion qu'ils appartiennent, s'élèvent énergiquement £ contre ces provocations à la guerre ci-ic vile et demandent que les mesures les ,n plus sévères soient prises contre la el propagande bolcheviste dans le pays et plus particulièrement contre l'agitation ie des meneurs italiens et plus encore rus-5 ses, à Berne et à Genève, contre l'ordre j. établi en Suisse, en Italie et en Allemagne. Le mouvement est encouragé surtout par les journaux russes paraissant à Berne et par la légation bolcheviste qui y est accréditée, ainsi que par le ré-Jv volutionnaire russe bien connu BalanoS. ^ On reproche à la légation russe bolche-;s viste de se servir dans ce but des déser-ut teurs et des prisonniers de guerre qui e- circulent dans le pays. 4' D'après les constatations, les agitateurs 1S" disposeraient de moyens financiers con-sidérables. Le Conseil fédéral a, sur la té requête du gouvernement de Zurich, s, fait appel à la force armée pour éviter e- les trobles éventuels le jour anniversaire J'; de la Révolution russe. st ;s • y- Les événements de Russie —— Cologne, 8 novembre : On mande de Berlin à la « Gazette de Cologne » : j7 — M. Joffe, ambassadeur de Russie ià Berlin, reste provisoirement à Minsk, . / jcar le gouvernement russe n'a pas en-j |core autorisé la mission allemande en :s Russie à partir. L'échange des deux nissions se fera prochainement à la rontière. »*» Kief, 8 novembre : Le jour anniversaire de la révolution 't jolcheviste d'octobre s'est passé ici 11 ians le moindre trouble. Malgré la pro-in jagande faite en faveur d'un chômage a" ^estiné à le célébrer, on a travaillé par- -s • Moscou, g novembre : Le gouvernement néerlandais ayant refusé d'accréditer à La Haye un repré-.|. sentant du gouvernement des Soviets, el le ministre des Pays-Bas à Moscou a ni déclaré au gouvernement russe qu'il ne s" pouvait plus travailler utilement en Russie et l'a prié de mettre un train spé-Ln cial à sa disposition. Le gouvernement ^ des Soviets voit dans ce fait l'intention de la Hollande de rompre avec lui et l'interprète comme étant l'indice d'une conjuration générale contre la révolu-îr tion de la part de l'Entente, qui cherche £ maintenant à gagner les neutres à cette offensive contre-révolutionnaire. ■ - Pour les évacués On a toujours besoin de donner one expression un peu concrète aux sentiments que l'on éprouve. Mol, du moins. Et alors, si personne n'y voit d'inconvénient, je vais presser sur mon cœur Simone et Louis. Ce sont deux enfants délicieux due je ne connais pas autre-ment. Ils sont entrés dans mon bureau il y a deux jours, se tenant gentiment par la main, et ils m'ont dit, Louis me tendant une enveloppe : « Voilà, Monsieur Mendigot, pour nos frères réfugiés 1 » Il y avait dans l'enveloppe, de la part do Louis et de Simone naturellement. douze fiancs et cinquante centimes dont 11 a du reste été accusé réception. Or, Je n'oserais pas précisément dire qu'en embrassant ici eoram populo ces deux enfants du bon Dieu et d'un père qui doit être un bomme excellent et d'une mère qui doit être bonne commo du cramique, j'embrasse tous les lecteurs et toutes les lectrice» qui m'ont envoyé de l'argent pour les évacués. Je n'oserais pas T Eh ! bien, si, j'osç, avec leur permission. Car, enfin, comment voulez-vous que d'une autre manière Je leur dise merci? Vous ne savez pas, vous ne pouvez pas savoir les joies qu'il y a, à côté des chagrins, dans l'existence d'un type de mon espèce... Il s'avise un beau matin — on beau matin où de là-haut il pleuvait des hallebardes — de dlr« qu'il a rencontré dans la rue quelque pauvre hère, une femme d'aspect minable, des gosses lamentables, et voilà que des argents lui arrivent de partout, qu'on lui en Jette sur le crâne, qu'on en enfonce dans ses poches, qu'on l'en couvre et qu'on l'en accable. Et vous voudriez que ce type-là ne fût pas profondément heureux T Où donc ètes-vous et où mettez:rous vo# idées? D'autant que le canon va cesser de tonner, n'est-ce pas ? Du coup, ce type va vo^c un peu de tous les côtés ce qui se passe : il va au Rinking de la chaussée de Waterloo, il va à droite, il va à gauche, et chaque fois qu'il va quelque part il se trouve des misères à ne savoir qu'en faire. Il en parle un peu et en trois jours de temps il voit s'accumuler devant lui,* outre les «loques» extrêmement précieuses, des billets qui, paralt-il, à l'heure qu'il est, représentent pas très loin de 10,000 francs. Mais qu'est-ce qu'on va, quand J'aurai digéré mon émotion, faire de tout cet argent-là ? Ah 1 mes amis, mes frères, mes enfants, si vous saviez quelle petite goutte d'eau cela fait, en dépit des apparences, dans la mer des misères qu'il y à soulager I Vais-je vous dire que je suis retourné au Rinking de la chaussée de Waterloo ? Et qu'on m'y a appris qu'une maman était morte sur son grabat ? Et qu'elle laissait en ce bas monde deux fillettes dont le sort n'est pas tout à fait assuré ? Et que j'ai vu là, couchés sur leurs paillasses, dix malades — ils seront peut-être vingt demain — parce que les hôpitaux sont combles ? Et que tout ce monde a besoin urgent d'un tas de choses ? Je me suis mis d'ao-cord avec le personnel de l'établissement : J'ai remis de votre part à M"* Dury, qui, avec un dévouement sans bornes et de tous les instants, s'occupe de ces malheureux, une première somme de 625 francs. Elle va pouvoir acheter des œufs pour les malades et faire cuire de temps en temps un bout de viande pour les affaiblis... Evidemment, il faudrait pouvoir faire davantage. Je vous ai dit déjà que, parmi ces jeunes gens, ces femmes, ces vieillards, ces enfants, beaucoup n'avaient que d'invraisemblables loques sur le dos et Plus rien aux pieds. Mais voilà, il est Impossible de faire plus qu'on ne fait, et Je crois que le plus clair de votre belle galette servira à suralimenter les plus malheureux parmi ces malheureux. Je vais tâcher de me débarrasser le plus vite possible de l'argent que vous m'avez envoyé jusqu'ici : l'argent qu'on garde par devers soi ne fait pas, contrairement à ce que d'aucuns s'imaginent, des petits, et 11 est fait pour rouler. Donc, on le fera rouler dans les grandes largeurg, et surtout dans le sens que je viens de vous indiquer, à partir de lundi. Les directeurs de refuge pourront dès ce jour-là venir me taper chaque après-midi, de 2 à 5 heures, et%vous-mêmes, bonnes gens, si vous avez offert asile chez vous à des mamans et à des enfants et que votre petite famille d'adoption ait besoin de s'enfiler quelque omelette, vous avez permission de venir frapper à ma porte. Est-ce dit? Bref, voilà où nous en sommes, et J'espère que ni vous ni moi ne nous en tiendrons là. Il y a encore de l'argent dans vos poches : J'en ai le placement. Et merci encore, du fond du cœur, à vouai tous qui répondez si généreusement à mes appels. LE VIEUX MENDIGOT. P. S. — Un détail qui m'arrive à l'instant ï si vous rencontrez dans la rue des évacués qui ne font que d'arriver, dont le ravitaillement dès lors n'est pas encore assuré, et qui vous fassent l'effet de n'avoir rien dans le coco, vous pouvez me les envoyer. M. Guillaume Van Hauvermeiren, propriétaire du Restaurant Universel, rue Saint-Michel, met cent dîners à ma disposition, à concurrence de dix par jour. Ça, c'est chic ! Et à côté de la nourriture du corps, la nourriture de l'esprit: M. Lequime, qui si souvent a fait plaisir aux invalides de fa guerre qui aimaient la musique, me fait savoir que tous les mercredis, à partir de mercredi prochain 13 courant, tous les évacués musiciens, pianistes, organistes, violonistes et cellistes, flûtistes,» etc., seront gratuitement les bienvenus au « Coure Grieg », i Institut Musical, 38, rue Auguste Orts, dès 8 heures du soir (H. P.). Ils y trouveront, outre le meilleur accueil et s'ils n'ont pas d'instru-. ments, quelques violons et deux « cellos ». Pour la première séance, une dizaine d'évacués-musiciens de la région de Roubaix-Valen-ciennes-Lille se sont déjà fait inscrire. Dans la mesure du possible, M. Lequime admettra des auditeurs à ces séances intimes. Va bent. Montant des précédentes listes, 6,86G 55 Do la part de Georges, 25 » Pour que Bériot ne mette plus les pieds dans le plat, 6 25 O. F..., pour aider les évacués, 2ô » Pour la paix, 10 ■ Les employés du bureau des Travaux de la prison de Forest, 7 50 Pour l'heureux retour de mes chers enfants, 5 » Mlle Berthe, Saint-Gilles, 25 » ! Deux amies, 12 50 Pour que Tata soit vite guérie, 2 50 Pour que parrain de Walter revienne vite, 2 50 De deux Liégeois, en souvenir d'Alphonse, pour qu'il repose en paix, 5 v I S. V. P.. 100 > In ligives, 50 » En souvenir de Joseph, 25 » V. L..., 6 25 Pour que la Ville de Bruxelles fasse nettoyer la niche de Manneken-Pis, 2 50 P. G..., 100 ■ De Louis et Marcel (Bruxellois occasionnels), 3 75 De la part de Jenny et Joseph, 2 50 L. S.... 48. 2 50 Pour le bonheur de Zézette et de sa maman Fatum, 5 » • Marcel et Georges, 25 » j Paul et Germaine, 25 * ! Petit Raymond, 25. » j Pour que ma chère maman se porte bien, M. M..., et en souvenir de G. L..., 3e R. L..., 5 ii î Pour que Jean soit studieux, 3 » I L'Hygiène (société anonyme), 08, rue Gray, à Bruxelles, 100 » i Martinette, 12 50 , .En l'honneur de saint JoaeoJtu i 1

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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