La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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07 februari 1918
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s.n. 1918, 07 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tx3513wh9p/
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■ rmsmt* 1 ' — I PRIX DES ABONNEMENTS ■ $ moi» (fêvr., mars), lr. T.30 ; 1 moi»(tèir.) fr. 3.80. [ Lu demanda ialnnncnent sont ref»« exelun- par les bureaux eL les raeleut s des poS ' B ie, , icl>i»tati<ws ooruxrnant Us abo""f*T^l ^sUs. I itre adressée. «ccluàvmôM a** *»""*• ** fsU' iOMMISTlUTIM ET i1E*ACTiOfl : E L.ntaBne-.ux.H.r*»-^^. 81. BruxoP.C. PRIX OES ANNONCea Petite* annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclame» avant les annonces, la ligne, fr. 2.60. — Corps dm journal, la ligne, tr. 7^3. — Faits divers, la ligna, fr. 6.00. — Nécrologie, la ligne, tr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, (r. 2.00* Bureau» de 9 a 17 (ivures, Direction et Aflnlnistratlan : g£ ,VVG s™r* IOS WORESSÉE. DIRECTEUR 1,283° jour ci® guéri'© I Bien à signaler. t î~l l Négociations de paix l Berlin. 6 février : , n • KL von XtUtaum et le comte Cwrnlii bout repartis oe soir pour Brast-Litovsk. ♦ * • [ LoncUs, 5 février : | Le currespoadant a Pétrograd du „ïi-tjnc'3 ' protend qur'une cib.vergence de vues b est produit® au sein du gouvernement ma-Einiaiisto sur la question de la paix. M. Kotski aurait été autorisé à une saute voix de majorit® » retourner à Bre-C-Litovsk, a la condition de ni non entreprendre sans . domaudar téi^praphiqiiflinent l'avis du Coiv iBeil des oouamiésAires du peuple. JLa guerre navale l I Berlin, G lévrier :. . I s On mande de La Haye . au . Louai An* zeiger . que le .grand armateur Houston fF demandé «u gouvernement anglais, u 1» Chambre des Commune*, s ii était exact qu®> le nouveau vapeur " Wartiiistje " (5,1W> tonne») a été .coulé et s il est vrai que ce navire était un des navires du mot. ie nouvellement construit. Le aous-secrétaire d Etat u repondu affirmativement aux deux questions, mais a r jouté qu'il était heureux d annoncer que, malgré ses graves avaries, le navire a nu se maintenir sur l'eau et atteindre le port. # » # ' Berlin, G février : On mande de La Haye au * Lokal An-zeigtr „ : — Des navires arrivés de Dakar on Angleterre annoncent la présence, dans les mers autour du cap Vert, autour des îles Canaries, à Madère, à la côte de Dakar et dans le voisinage du Maroc, de sous-marins allemands d'environ 2,000 tonnes, qui sont à {proprement ourler de véritables croiseurs sous-marins. " * * • I La Haye, G février : D'avis, une înioriuaaon du „Hol!.an&-> Nieuwj Baux>o", le gouvernement br-tan-nique annonce que le sous-marin. anglais ,,E.-14'', sou* les ordres du commandant White, a coulé dans les Dardanelles peta -a.ut les opérafcocis dirigées contre le ^Goeben". Il n est pas exact que le sou&-marin nE-82" est perdu. * * * | Londres, 5 février : I. Du ,,New Sta-teamau" : L'augmentation du nombre de navires torpillés que î'oci constate depuis quelque* temps est due au fait que les temple» rendent les observations aériennes difficiles. En outre,- les sous-marins sont mieux construit» et HuwwBuvreat mieux que les oantre- torpilleurs qui les oombatfcent. * * Berlin, 5 février : L.*! nouvelle publiée hier de la retraite de M A. Yant» ©t do rinatauration dn. rationnement oblisratoire par le cabinet de guerre* aiurlais, dépeint mieux que les plus longues phrases la situation dans laquelle nos sous-marins ont nlaeé l'Angleterre. La campagne que menait M. "Yapp, en faveur du rationnement volontaire, a échoué A l'Angleterre maintenant de démontrer si et combien de temps elle saura résister. mo.veîmnnt lo rationnement obligatoire, à la pr^sion de la guerre des sous-marins. On oublie trop facilement à oc propos qu'il existe depuis longtemps en Angleterre un rationnement obligatoire, non pas il est vrai pour 1cm vivre? (comme cher, nous, mais pour le tonnage, qui esl le nœud vital de l'organisme britannique. Peu aor$s lo début de la guerre illimité des soue marins, le gouvernement ans-lais s'est vu forcé de saisir tous_ I03 vapeurs transocéaniques d* plus de 500 tonnes brut, et "d'en ,rationna l'emploi, à bien que ces navires ne peuvent voyager sans une autorisation qui leur est accordée ou refusée Ci-après des règles établies. Or, û la date du 21 janvier, Lloyd a publié une nouvelle pré-pieuse à retenir, disant que cotte répartition 'obligatoire s'étendra, à partir du 1er février, à tous les navires, les voiliers compris. san3 distinction de tonnage ni do nationalité. Pas plus que les autres, cette mesure n'arrêtera l'efficacité certaine de notre arme dos sous-marins. „ EN AMÉRIQUE Berlin, 5 février : ^ On transmet do La Haye au ,,B»erîiner Tagi3bl<w iMja mfoimatuou da New York d'après laqupelle M. Baker, ministre de ta pierre, a aeutoncj que les troupes aiiv'ri oaines o^Guipexti dl^s mauaifcejQaait un. seetieur 8ur le from à l'Ouest. • * * C Zurich, 5 février : De l'Agence Télégraphique de la presse suis e : — Les Américains viennent de conclure en France hzi grand nombre de nouveaux contrats . d'uco durée de amq ans, re-latifs à r^abiJs^etrieïit de âépfiH et aux logemente à» kmra troope». Ua Am naUn» so oonduilwa tri. cavalièrement; il» dwno. ce !* les mmsoiis qui [es » * » Ncwi-Y<wk, 6 février : M. Gârard ancien iui*ic«8«d6ur d« TJnJs à Ii«rlùi, a décoré à un gruid mfe pi«r qu'il n'ajo«aK «uemi. foi aux infor-mrvlions i,en«itioni>el les finl/l kS^ po, îa p,-e3Se & propos d. la grève en A Itonnjtne. 11 ,,c nous est pa. pcssùjis d'aflajner l'Empire allemand, a-t-il ajout^, et nous ne devons pus plus nous imaginer qo'ui» révolution iul.r.oure ta Alleciagi» mettra fia à la fuerr«. C« qni vie!* i» se p«j«er ne teu-rait avoir aucujio porVe. Quoi qu'il en soit, il est toutefois bien enfc*uki le gou-rornement et le peuple américains aptr^u-ireiit oompiàîeïnaiit la décision dn Conseil piperieur de guerre de Versailles de conti- StS. 13 SU*rre aT"° le piu' d'feergie po^ * • * . CliristisiMa a Uvrvf : fe" .rép0n'8 "iK des pis-Unis 1, gourw^en, in. î iv4Z T° rok,"w de - 1 > î.-siîaLî, ;• : va M ,>3 ©oc cédéfi ;>T ï- w' a 3 r - - aU, A.'r, ■ r^i . "i-fc, imrwmas qui l,ti a oofité le } — o nombreux nnvire> et do tinn. 1 . , i 1 'f-iou.t' s que la .Nor^v»© . ;,r ~ ' d !lr*^ à l'AItan^e le mC^'iTe o soitfre, le carbure de calciuiu, le uiuaio de calcium, etc., qai'edle a de tout temps acl»e-Ows chez elle. En terminant, le ^ouv^puo-ment oit qu'il a cherché à j.*rAvenir les dé-si:s des Etaté-Unis tant que ses intérêts vitaux m'étaient pas menacés do compromis-gion et qu'elle leur a oiiert la plus grande partio de son exportation pour obtenir en échange les vivres et les matières premières dont elle a besoin. • * Londres^ 5 fSvaicr : Odj mante cb New-York au „Times" : — Un violent incendie a éclaté dans les chantiers de construction dos sous-marins et la dépôt du quartier-maître géuértil ; de^ centaines de mètres fie quoi e& un nombro important d-aiDègcs efcde camions ont été détruits. Les pomj^iers, reuforois j>ar un d'jfcaehement de 200 soldats, on-fc éj^ impuissant^ à mattneer le siicislîra; i\s of.^t été i'oreds, pour oiroon-«cripa le feu, de fairj sautrr une gfrande partie ^es chant^r^^^^ Par phiqûe, l'ordre dos idées dans notre commentaire ' d'hier .de «L'erreur de Trctzki» s'est trouvé'interverti.Après le septième paragraphe, il faut bre le dixième-: « Peut-être pourrions-nous partager sa confiance, etc. » Les deux paragraphes intercalés par erreur : « il est vrai que par le fait des ôchaiv t ges » et « Les questions de nationalités et d'inbèrêW ' i iiMiii|iir^^ iè$ m l'nv fir î - Berlin, 5 février : Lo radio-t'-l r^mme suivant a été lance de Kic;' le 2 février : — Molli lof, sÎMgo dm grand quartier général de l'armée russe, a été occupée par des troupes polonaises. Le g-émValisJime Kiylenko ci tout son état-major ont été ar-rét'«. D'autre part, les Oukraiuiâas ont étouffé une révolte maximaliste à Kie/. M. liobulowicr, qui préside la délégation oa-krainicme chargée de négocier la paix à Brast-Lutevsk, a <tà nomanê présulent d!u Cabinet oukraiaien qui vieait d'être constitué. Toutes l«s troupes de i'Oukraino se sont rail !< es à la Kada centrale die Kief. Les troupes mayimalistos quittent préci|>i-tammont POukiVvine. Un deuii-»nill-ou de soidats oukrainions seraient cône(^rtrée près de Kief. Les habitants s arment a lenr tour. La peste se propage dans la llussie méridionale.* * * Berlin, 5 février : Ou mande à la ,,Gazette de Voss' ; — l es Vroupee do la Kada de l'Oukrahie ont ocou^mj K.arklioff. M. ELolubowi&zi, mi-aistre d^Etat, a ooostituiés un nouveau mi-isaM^re qivi, cofxrrairemera.t à la d^oisior XiHse, no cou»prend aucun représentant des maximalistes. » * Berlin, 5 février : Il se oooûrme que l'Outrage s est coa-stitaée em république autonome ; toutes le' troupes oufc rai niennes ont juré de cp6£emire son intiepend'iiice. Sur le chemia de fer de Kovel, les Ou-l.rainiens ont battu les bolehevistes ; ils se sont aussi emparia de Nieolaieïf. Par oon-tre, les maximalistes ont eoêorè le dessus à Karkho#f, INùtava et Ekaterin<osiaf : après un combat acliarne, i's se seraient aussi emparée d'Odessa. Ils aurueu; relij à leur eause Sebostopol e! la flotte do la mer Noire. D'ani o part, les lîouimains et le paierai Kaleiine, qui dispose d une arm<>o iàe 150,000 hommes dans la régioa du Doo, jonfc cîiuse commune aveo 1a Kada centrale dis l'Oukxaâaio pour comba«fcre les maximalistes. Le bruit court que Katediae est sou-(enu par le grand-duc Nicolas. lYois corjjs d'année ru«os ont tenté de franchir la frontière roumaine ; t^ès peu (le (ktache-ments y ont réussi. Quelques milliers de soldats ont passé dans lâà lignes allemandes.* * * Sofia, 5 février : On mande de BaJjarôay au ,.Mogeiaii 1s-westija", oi ,;ane du miaist^ro de Li guêtre ; — Les révolu Lunaires roumains se sont emparés des navires qui se trouvent d*n« le port de Kilia et ont proclame une république du Delta du Danube. le commandant de la flot?e russe du Danube a dttoiaré (pi'Ode«sa déÉentk'ait à outrance la Bessarabie contre une occupation roumaine. ♦ * * Londres, 5 février : On mande officiellement de Jassy h. l'Agence Iteuter : — UVie grande partie cfe l'année roumaine procè^ie au d^sarm®meo.t der^ trouip^s russes, ce qni n'est' »Hivent possible auprès de violents combats. Le front russe en Moldavie s'y?fr«e de jour en jour <ia-vaotoge, les soldats restée JotRpi'ià loyalistes y succombvit de plus en plus autx in-fluenoo» maximal iste3. De» àtaohwnents entiers riusses à'-sérient et partent pour la frontière russe, dévastant les villes et les villages roumains sur leur passage. Lorsque les Russes ont attaqué Gaîate, 1#3 troupes roumaines ont de&iim£ af^is un c >m-hat fie vingt-quatre heures leur 9e division et lui ont pris 50 canons : plusieurs ehements de cette division se sont réfugiés dans les tranchées allemand^. Le 4 fé~ rrier, le Vie corps d'année rosse a atta-qué aveo de 1 artillerie de gros calibre la localité d» Balûcem, situe© au centre d>u j^ont de Sloidû-vie; cern<S paà' les Rotmisûns, u a été désarmé ot i«oond»iit en Russie. Les soldais rosses profitent des mouvements de trouves pour abanâonqer leur positions par régiments, par compagnies ou par i>e-irt» dfcaeb<Hnemjts, et pillent tout ce qui sirnre. Dans la nouvelle répubUque de la B««sarahîe, 1^ bandes de l'espèee sont si T® lo Rouvernwaant a été de demandsr l'aide de troopee rou- mMM poui em,*±cr lo pa ra >sgé. La Gar .e rouge mSmalfete y a s-n « les dépôts de vivres et sur'té les traana ehargés d'approvisionner l'aiiu e pt h iwpulntjou. A la demnda du gouverne-mort de Bessarabie, les lioamaitM ont oo "'po la l'Rne do diomin do fer Kischine:-[indaraJaasv et diverses localités importan-=es au point (te vu a du pavitailtenen t, no-ii nmflTO lîcni et Bflgrod. Les u-uu, e5 rou-naines et les l<an,>s bolohevistes sont am irisos (tans toute la Bessariibâa jusqu'au >mest(T. Ixn bolchevistcs font revenir do» an.Tents »ec«e7jTS du front des troui«B [n'ils concentrant au md de la Bucovino, l'oiiest de la B«esarabie et en Outraino. - avenir «rt très menaçant, d'autant plus ne la Itoonatue se trouve «ans oetâg fâ-ration tn"'S délicate de devoir prendre les lesuros nécessaire# pour que se? tronp«, " fn.npes rnaees restées au front et ta opi'i'iticvii civiïe nc meurent pas do faim, es boichevistes font parlécuiièrem^>t preuve 3 brutalité l'Sgord des Roumains qui ré-'iont depuis de longues années ®n Ru«-î. Des officiers et des député roumains it été arrêtés en masse à Odessa. Perlin, o février : Le Cxjdisaifier d'Etat von Gripeabergl, qui représente la Finlande eu Shiède; a i*nii le 28 janvieu, au Bninristre d'Allemagne à Stockhohn, kt i>rotostation suivante ce son gouveruemiSnt oontre le gouvernement russe: — Mon gouverneme ^ m'a chargé de communiquer ce qui suit au gouvernement impérial t^lemand : Bien que le gouver-emeiit russe ait reconnu offioiéiUemout l'antonomie d9 la Finlande, il n'a p&s encore «ommeaoé à retirer sea troupes; au contraire, fl y entretient de nombreux détachements qui ne font pas seulement obstacle au i-établ^sso-meut db l'ordre et de la sécurité dons le pays, mais qui s© rendent complices dee assassinats, des inoofidies et autres actes d horreur commis par le« pires éléments de la popuiacQ. Ce ne sont d'ailleurs pas seulement s des détachements troupes isolés qui prennent part à ces crimes : les représentants en Finlande du gouvernemaut russe collaborant diroctiemejat à l'aggravation; de cet état de choses intolérable pour un pays autonome en distribuant des arme» et de* munitions à la populace et en empêchant, l'iustauration des fonctionnaire^ du g'ouver^-nenient finlandais charges de maintenir 1 ordre*Le commissaire russe de la guerre a •donné à ses soldats qui se trouvent à Vi-ihorg l'ordre de désarmer les gardiens de [l'ordre et de donner des armes aux ouvriers, • à qui sont dus les troubles sanglants qui y ont éclaté ces ;ours derniers. FI est môme probable que o'est le gouvernement tusse qui a conseillé au comité des matelots d'LHsingfors de fom^iter la révolution en Finlande et d'appuyer dans oe but les bandfcs révolutionnaires laneees à l'assaut de la soci^t^ bourgeoise et des garde? du gouvernement finlandais. Cette attitude du gouvernement russe constituant une grave atteinte à l'autonomie de l'Etat de Finlande, mon gouvernement proteste éner-giepuement et porte le fût à la connais^ eanee de toutes les puissances qui ont r&- oonnju l'autonomie de la FinllaJidia. * * * Berlin, 5 février : I-Q gouvernement maximaliste a lan*é hier le sans-fil suivant : — A tous I Urgent ! A ons les navires, compagnons réservistes * Pas un de vous ne doit passer à la réserve tant eue la Garde blanche bourgeoise de Finlande n'est pas exterminée, car sh victoire menacerai t notre révolution. Des armes en (pmn- j lito feufi'isante seront miîes à votre tospo-sitioni."1 Copenhague, 6 février : On mande de Stookholm à la , ^Beli' .^rt Tidende" : — La légation de Finlande à Stockholm a été avisée hier soir que la situation à Tornéa devient très menaçante, la Garde rouge ayant attaqué. Plusieurs wagons ont <H.é pillés la nnit dernière cans la gare. D'imjxuiantes masses de troupes arrivent constamment de Russie on Finlande* • * * Stockholm, 5 février : T errais dimanche après-midi, les trains n« circiJeat plus entre Heàsingfors et Pétro- grad. ^ *• • Bockhoîm, 5 février : On mande d'Ha«paraoda que le premier combat décisif entre les troupes du gouvernement finlandais et les révolutionnaire" est attendu près d'Llenlxrarg. Les révolutionnaires po trouvent dans une position critique, étant donné qu'i's sont ooup^s de toute communication avec le Sud. D'après une nouvelle ultérieurs, non confirmée en-•ors, la bataille près d'Uleaborg aurait déjà commencé. ♦ * ♦ Paris, 6 février : La délégation finlandaise! nrymmée avant la dernière révolution maximaliste d'Hel- singfors, est a: ivée à Paris. * * * Pétrograd, 6 février : La „Prasohta" annonce qiie le grand-dtie Nicolas Consentsiovi(c<âi est moa-t A Tashkent. * ♦ ♦ Stockholm, 6 février : A Moscou, la fromagerie dru sujet suisse. Snchatti a été complètement pilYe et détruite. Le ministre de Suisse & protesté au nom de son gouvernement et a cLolaré expressément que La reconnaissance du gouvernement maximaliste par 1» Suisse dépendait de la façon dont Seraient protégé» le» sujets suisses et leurs biens. I>e gouverner meut russe ne lui a pas encore répondu, # • PétrogTad, 5 février : On mande de Yalta : — La pe«^e se propage d'une façon mr-naf;an^e ; l'épidémie a gagné la région du Caucase,. La Croix-Rouge a envoyé un train sanitaire et le matériel nécessaire aux desinfections.D£P£CHES_D1VERSES Beirlin, 6 février : Dans toutes les usines qui travaillent {>our l'armée, le travail a été repris oe marin au grand complet. Il ea a é&é. de même dans toutes les autres usinée. *** Berlin, G février : De '<& ,,Ga»e<te de Voss'1 : — Hier marin, les groupes de la majorité du Reich*tag ont délibéra. I.es df'l '-gués des nationaux libéraux n'assistaient pas à ia séance. Il a ote surtout question de La politique intvriûure. Ia discussion s:ra S:ui« douta continuée vcr3 la fin de la semaine. # * ♦ Amsterdam, 5 février : Le nombre des grévistes atteint environ 4,000. A Rott^rdanî et à Ta Haye, de pe- ii.s groupes, d'ouvrier* chôment. ♦ » • Amsterdam, 5 février : Du .,T,<ila;raaf" ; — L'Elnteeite pose comme oonditloos à la conclusion d'un accord économique définitif avec les Pa s-Ban la fermeture complète de La frontière hollandaise pour l'Allemagne ei l'ouverts** de cr-dits aux Alli-'s pour La-chat de produits de la 11)^1 lande et de s?» colonies. Jasqu/à présent, le gouvernement &OT^i' ! n est Pas disposé à acofrjvter ce» * Londres,. 6 f^viW: * Interrogé par M. A.qmth à la Chambre }.'-3 (xjnrauifici, M. Ijriyd Go u'ge a dît qu'il' pouvait donner de détails iinr les tra-raux du Conseil de guerre sapaient tenu i, \ er8junef9, car 1 ennemi pourrait en tirer les indications précieuses. Toutefois, il lui «t permis de dire que je Conseil n'a pa* iommé do généralissime pour les armées de 'Entente. ^ ♦ Londres, 6 février : T^a Chambre des Communes a rejeté, jtar 30* voix contre 141, l'amendement relatif h a représentation proportionnelle introduit oans a projet ce 101 ciocioraie p^ir m vnaiii-bre d.<s lords. Oia pense que celld-ci suivra la Chambre de& Communes et que la rè-foimo ^[eeîorale sera en ooiaéqtteace dléfinir tivetLeat adoptée demain. * * • Londres, 6 février : M. Bonax Law a déclaré fi la Claimbre des Comm tuies que jusqu'à présent 14,120 non-combattants — hommes, femmes et eu-fan ta — ont perdu la vie à la suite des opérations exécutées par les sous-marins et les avions allemands. Les Allemand» n'ont pas jusqu'ici publié paraille statistique. • * * Londres, o février : Après de longues hésitations, le Cabinet d© guarre a décidé d;établir le plus vite posai Je le rationnement obli aratoire. Lord Ronddha a dédai-é le 31 janvier à la Chaa>-bre des Lords qu'il espérait que ce système pourrait être appliqué à Londres et dan» quelques autres districts au commencepnent de mars, et puis à tout le reste du pays. * . • * Londres, 5 février : A partir du 25 février, la carte de viande sera introduite dans la ville ainsi que dan» la oomté de Londres. Chaque, habitant aura droit, cinq jours par semaine, à six onces (144 grammes) de viande par t été «t par jour, ce qui équivaut à une ration hebdomadaire de 720 grammes. * * * Londres, 5 f ivner : Au cours d'un violent incendie qui a détruit les bâtiments de la firme Banco et Co, producteurs d'aliments pour la bétail à Ixm-dree, sept pompiers .ont perdu la vie.Parmi les victimes, se trouvait un vétéran de la guerre actuelle, qui avait combattu naguère pris de Lens. OPINIONS ET COMMENTAIRES Sur le front en France. Da *• Berner Taçeblatt . : — On vient d'apprendre que lea Anglais et les Français ont procédé à un nouveau groupement de leurs armées qui on entraîne une fusion étroite. Cette fusion, dont M. Briand. lorsqu'il était président du Cons3il, n'avait jamais voulu, M. Cle-TnenceHu & dit, bon gré mal gré, y consentir sous la menace d'une offensive allemande. Des troupe» anglaises s'intercalent maintenant entre les détachements français en telle abondance que tout le front français s'en trouve envahi et qut le com-riandcruent anglais y a partout son mot à dire. On peut craindre aussi que cette fusion entra;ne des complications au point de vue politique. Si la France se met ainsi de plus en plus sous la dépendance de l'Angleterre, c'est qu'elle y £sl forcée, s«3 réserves n'étant plus suffisantes pour qu'elle puisso y prélever les renforts nécessaires au front ■ de défense : il faut dono qu'elle ait recours à l'intervention de l'Angleterre. „ Le service militaire en Irlande. On a pu voir par l'article du colonel Replng-ton, qu'il est de tolite nécessité pour l'Angleterre de proclamer on Irlande le service militaire obligatoire, pour mettre la Grande-Bretagne en me-bure d onvoyer au front ouest lea 450,000 hommes que réclame le maréchal Baig. Danr le " Times le général Croît abonde dan» le ihôbio sens. — Lo ministre de la Défense nationale écrit-il, a dil converur que la débâcle du front russe aura pour conséquence directe de renforcer considéra-Moment le iront ennemi à l'Ouest. La grande ar mée américaine, en ploine formation, ne pourra prô (x son appui aux Alliés que dans un avenir assez éloigné, ut il faut doue que tout homme chez nous, en état de porter les armes, aillo occuper sa place au front. Vu le danger national qui noua menace, ot l'irrésolution du Parlement, le parti national anglais s C3t vu coutraint de faire circuler une pétition monstre & l'adresse du gouvernement et de la Cbambre des Communes, ot il n'est pas un homme, pas une femme dans le Royaume-Utd, qui ne se fasse un devoir patriotique de la signer. (Jette pétition exigera que le service obligatoire soit proelamé en Irlande. „ I-e " TLmes d'autre part, publio journellement des appels monstres, émanant du parti national, demandant que l'Irlande fournisse 350.000 hommes au moius des 450,;i00 que réclament les autorité» militaires. Selon toutes apparences, lès ouvrier» anglais s associeront à cette campagne patriotique pour obliger lo gouvernomenr à sortir de son inerde. Le Cabinet anglais n'ose trop s'aventurer dans -cette voie, craignant k juste litre que l'emploi da moyens de coercition ne provoque une révolution sanglante eu Irlande. Genève,"berceau du maxlmalisme. On ignore presque complètement que Genève peut être considérée comme le berceau du bo;-chevisme russe. C'est là que Lén.ne, Trotzki et Kryiaoko ont forgé leurs premières armes et cueilli les combien modestes lauriers de teurs déduis. Lès Genevois prétendent môme que le nom du nouveau parti politique russe aurait été trouve dîna une auberge de Muntigny, localité du vola-nage. Le nom de ce village est d'ailleurs connu à ^étranger, grâce à Phiiipi)e Monnier et à Paul Seippel, qui y avaient établi leurs pénates. La figure du « générai » Kryien&o est encore aujourd'hui gravée dans la mémoire de tous les Genevois ; ils le votent monter et descendre les rues, toute la sainte journée, dens son pitoyable accoutrement étranger, ne sachant souvent le mal.n où il gîterait le soir. Celie de Lénine est également connue de la population depuis des années ; maint habitant a mis le révolutionnaire en garde contre le rigorisme de ses opinions, prévoyant qu'un jour ou l'autre elles pourraient lui attirer le sort de Robespierre, auquel ses inlimeà avaient déjà coutume de le comparer. Mais tl était d'un caractère trop fana-tique, <rop seclaire, pour se préoccuper de parodias vétilles, le souci de-sa propre personne disparaissant complètement lorsqu'à s'agissait de l'avenir de la société en général et de la libération de la malheureuse Russie en particulier. Dans les petits cafés et la? brasseries fréquentés par les étudiants russes, l'accent mordant de ses discours révolutionnaires dominait le bruit des conversations. TroUfri «était pius calme.. C'était i homme de 1 action, Lénine celui de la parole. Krylenko était, lui aussi, un des principaux ouvriers dans la seire chaude genévoise de la révolution russe. Mais rarement on le voyait au café ; il se tenait plus à l'écert, ses moyens ne lui permettant d'ailleurs pas de folles dépenses. Chez les deux antres, par contre, la source de leurs revenus semblait inépuisable, surtout chez Trotzkt. Ce dernier, de môme que Lénine, s'occupait beaucoup de journalisme. Ils étalent corresj>ondants d un grand nombre de publications socialistes et rédigeaient de3 pampheîs révolutionnaires à jet continu, tous deux maniant la plume avec une étonnante facilité. Les membres de la cok>nie de révolutionnaires russes, groupés autour des trois hommes qui en ce moment dirigent les destinées de l'Empire des Tsars et rêvent de changer l'ordre social du monde entier, étaient désignés par la poprna'- >n genévoise stras les vocables peu respect*.-îux d* « macaques », de « ra^taquouères» ou de « ras-tas n tout court. Ils logeaient par groupes nombreux dans des lmmoutres abandonnés, qu'ils louaient à vil prix, meublaient très sommaire ment, menant la «vie de bohème» des rêveurs. 3es illuminés, des exaltés, mais ne faisant de mal à personne. Les bourgeois de -Genève, sévères -t rigoristes, les toléraient fort bien, ne se doutant guère du rôle qu'ils ne tarderaient pas à jouer sur la scène du mondo. Chaos et ariarchse Lô3 journaux scandinaves publient des récits de oe que des témoins oculaires, rentrés de Pétrograd, y ont vu et vécu ces derniers jours. La capitale russe se trouve sous la domination complète des soldats. Plus de 20>),000 hommes, revenant du front, y sont arrivés avec armes et bagages et se sont installés dans les casorncs, qui leur servent simple-lent d'auberges, car ils passent leur temps à piller les habitations privées, les magasins, les caves, et à donner libre carrière h tous leurs mauvais instincts ; il n'est plus question de police h Pétrograd. Elle a « té remplacée par un quelconque tribunal, totalement incapable de maintenir 1 ordre ot la sécurité publique. La Garde Rouge instituée par les maximalistes sert avant tout à protéger le gouvernement. Elle se compose d'ouvriers, na guère employés dans les fabriques de munitions, qui reçoivent un salaire de 25 h 30 roubles par jour. La vie économique est pour ainsi dire complètement arrêtée. Pour les transactions commerciales, on se sert d'un papier-monnaie qui ne porte ni signa tures ni cachet officiel. La fabrication de faux billets do banque se pratique sur une vaste échelle. Les victuailles ont atteint des prix fabuleux. Pour moins de 5 roubles, on n'obtient littéralement rien en fait de denrées alimentaires. Un simple repas dans un restaurant do troisième ordre coûte de 50 à GO roubles. Dans le pays même cependant, il y a des réserves alimentaire» suffisantes ; l'origine du mal réside dans la défectuosité ou 1 ab-wnoe des moyens de communication et de transport. Les routes n'offrent pluf aucune sécurité, ni même les rues des villes. Les actes do banditisme ne se comptent plus, et tous les jours on aporend que dans les avenues les plus fréquentées de la capitale des attaques ont été commises par des brigands en automobile qui, de force, embarquent les passants cossus, les dames comme le3 messieurs, les dévalisent, le3 déshabillent, les rejettent tout nus sur la voie publique et continuent leur randonnée en quête cfautres exploits. Le gouvernement maximaliste sane, de propos délibéré, lea bases de la liberté individuelle. Quiconque occupe une habitation, appartement, maison ou hôtel comportant olus de quatre places, est impitoyablement forcé de déguerpir eL voit saisir son mobilier. Do même, toutes les valeurs gardées dans les banques ont été saisies et emportées on ne sait où, et les employés congédiés sans indemnité ni pension. Des com miss aires désignés par le gouvernement les remplacent comme ils peuvent. Au reste, les établissements de crédit ne sont plus ouverts que deux jours par semaine et de 10 A 1 heure seulement. Dans les établissements de l'Etat, postes, gares, état-major, rainis tères et Banque nationale, on peut traverser de longues enfilades de bureaux. vides de personnel. Les officiers de l'armée et de la marine ont été victimes de cruautés atroces. Quantité d'entre eux ont eu les yeux orevés ; d'autres^ d'abord jet 's dans la Nêva, en furent retirés ensuite pendant qu'ils se débat taient dans les flots, puis ramenés à la vie et.,, fusillés. On cite des rues où 2,000 et 3,000 personnes ont été tuées le même jour. En l'espace d'une semaine. 500 à 600 offi oiers de marine ont été assassinés à Pétrograd. Lo nombre des crimes commis contre les chefe do l'armée est tel qu'il faudra des années pour les remplacer convenablement. C'est par-dessus de tout le rai'way russe qui offre le spectacle de la désorganisation ia plus lamentable. Les chemins de fer sont aux mains de la soldatesque. Dans les gares, les guichets, les barrières, les ban quettes n'existent plus qu à l'état do souvenir. Les trains entre Pétrograd et Moscou n'ont plus ni portes, ni fenêtres, ni bancs. Tout a été brisé et arraché ot les voyageurs. entassés debout, meurent do froid et de fatigue. LA L1THUÂMIE TELLE QU'ELLE EST Cetto province de l'ancienne Pologne compte à peu pr6s» autant d'habitants qu'en comptait ia Belgique k l'époque où elle fut érigée en royaume indépendant. Depuis les temps les plus reculés, le» Lithuaniens n'ont jamais connu la liberté ni l'indépendance ; durant plus de cinq siècles, ils appartinrent k la Pologne qni s'attacha, mais vainement, k les poloniser „, et, au cours du dernier siècle, réunis & la Russie, ils eurent & subir toutes les exactions, furent * russifiée . * outrance. Malgré cette tentative millénaire d'abatard"83ement. ils ont conservé intactes leur langue, leurs mœurs ot leur culture propre. Ceci étant, il faut uien 'e» oroire. quand ils proolament quils n'ont rien de ci jpinun avoc les Slâveg. qu'ils topent u-'o hso ehe propre le ta vieille famille aryii i La langue lithuanienne doit être comptée, en effet, au nombre dos langues aryennes. Elle se rap proche du sanscrit, du grec et du latin, et semble avoir la même origine. Au surplus, la population lithuanienne diffère entièrement par ses caractères extérieurs, des populations russe et polonaise. Elle forme une race d'hommes de belle prestance, de haute taille, aux yeux bleus ou gris, la figure al longée et les cheveux blonds, qui semble être apparentée aux Frisons ot aux Bataves. La langue du peuple n'a guère subi "de modifications au cours dos siècles ; la noblesse et la bourgeoisie y ont rononcé pour adopter le langage du maître du jour, mai» le peuple s'y est accroché désespérément. An surplus, il n'existe en Lithuanie que doux Masse» bien distinctes, la grande et la pedte noblesse, auxquelles s'e3t jointe la hauto bourgeoisie et la classe paysanne. Le pays ne eonnnu ni industrie, ni commerce ; les sciences, lea lettres et les art» y sont inconnus. Seul, le travail de la terre y occupe le» esprits. C'est, en somme, un peuple encore en enfance que mènent quelques intellectuels Le cultivateur lithuanien, quoique parfait chré-(ien catholique, est encore en proie aux vieilles superstitions, qui caractérisèrent 'o moyeu Age Les coutumes et les usages qui eoc unpagrient les différentes manifestations do ia vie *en:h'ent remonter aux religions pa ei ies • la sorcellorie v e»« oncore en pleine vogue, et l'on ne peut pas dire que le pays soit un eldorado pour le» disciplee d'Esculape. L'opprossion séculaire sous laquelle a gémi le peuple l'a rendu méfiant. Le cultivateur accueille l'étranger d'une manière hospitalière, mais ce n'e»t quo contraint et forcé qu'il lui adresse la parole. De sa littérature, il n'eut resté que les vieille» chansons populaire», dites " Dainos qui dévoilent une nature joviale chez les anoiens habitante du pays. C'est seulement au cours du siècle dernier que ' le» Lithuaniens, habi'ant la rive droite du Niémen ( ont commencé à s'intéresser k la langue populaire, ayant eompri» que par elle seule le peuple pourrait quelque jour se relever à ses propres yeux. Le mouvement linguistique fut favorisé par 1 le clergé ot par la petite noblesse, qui se mirent à la téle des réformiste». Cependant, les insurrection» polonaises de 1831 et 1863 auxquelles la Lithuanie prit part, pesèrent lourdement sur elle 1 Aprèa 1863, l'emploi do la langue lithuanienne fut interdit sévèrement, les écrits confisqués, les écrivains emprisonnés ot envoyé» en Sibérie, jusqu'il ce que la révolution russe de 1905 obligo&t le gouvernement tsariste k faire quelques concessions au peuple lithuanien, qui déjà rôvait d'indépendance 1 et d'autonomie. ) Pomoiups Officiels Coîa-EUiîKjaé» du Puissance* Centrales. - Bcrlin, 6 février. — Officiai de ce midi ; Armées du feld-maréchal prince héritier ftupjuecht de Bavière : Dam certains secteurs du front en Flandre, dans la région d'Armentières et- sur le canal ce La Baisée, l'artillerie a été fdua aotàve l'après-midi. Près de Lens, violent combat do mines. Sur la F carpe et à l'ouest de Cambrai, la canonnade est devenue plus violente vers le soir à de nombreux endroits.Armées du prince h ritâer allemand : Nous avons repoussé des attaques de reconnaissance ennemies en Argorme et à l'est d'Avooourt. Hier, nous avons descendu sept avions et un ballon captif ennemis. Le lieutenant Bon-gartz a remporté sa 20e victoire aérienne. Sur les autre1? théâtres de guerre, ri on de nouveau à signaler. e • * Berlin, 5 février. — Officiel de ce 3oir i Rien de nouveau à signaler des différents théâtres de guerre. * * * Berlin, 5 février. —. Officiel : Un de nos commandants de sous-marins le capitaine-lieutenant Wenninger, a coule dan3 la partie occidentale de la Manche 3 vapeurs, 2 voiliers et 4 chalutiers anglais jaugeant au total 20,000 tonnes brut. Lea sous-inarins sont venus à bout (Je la défense do leurs adversaires par des attaques habilement et hardiment exécutées. Parmi les navires coulés se trouvait le grand vapeur anglais armé "Manhattan... de 8,00!) tonnes, lo sehooner anglais u Perriton „ et les chalutiers u Général Léman tt, a Persévérance „ et " Idax „. * * * Vienne, 5 février. — Officiel de ce midi: Bien de particulier \ signaler. ♦ * * Constantinople, 5 février. — Officiel : La situation est partout inchangée. Communiqués des armess alliée* Paris, 5 février. — Officiel de 3 heures : Canonnade assez vive en certains points au nord du Chemin des Dames. Un détachement ennemi dans la racine région a été -repoussé avant d'avoir atteint nos lignes. Nuit calme ailleurs. Aviation : Dans la journée du 3 février, profitant du beau temps, notro aviation de chasse a fait preuve d'une heureuse activité. De véritables batailles aériennes ont été livrées par nos pilotes aux escadrilles ennemies,^ très avant dans les lignes ennemies. Huit appareils cnnemi3 ont été abattus h la suite de ces combats et 5 autres sont tombés gravement endommagés et probablement détruits. * Pans, 5 février. — Oïficiel de 11 heures: Dans la région de Corbeny, nous avons repoussé une tentative ennemie sur nos petits postes et infligé des pertes aux assaillants, fin Argonne, À la Fiile Morte, nous avons réussi un coup do main et ramené des pri sonniers. La bitte d'artillerie a été assez vive dans la région, do la côte 341 (rive droite de la Meuse). Canonnade intermittent» sur le reste du front. * * * ^ Paris, 4 février. — Officiel de l'armée d'Orient : Les troupes bulgares ont tent£, sur lea positions britanniques, au sud-ouest de Doi ran, un coup do main qui a complètement échoué ; une de leurs reconnaissances a été dispersée vers l'embouchure de la Strouina. * T * * Londres, 5 février. — Officiel : Hier soir, nous avons prononcé d'heureuses attaques au sud de Fleurbaix et dans les environs du chemin de fer Ynres Staden; nous avons tué plusieurs soldats allemands et capturé une mitrailleuse. La nuit dernière, l'ennemi a attaqué un de nos postes établi près de la route, do Bapaume h Cambrai ; un do nos hommes manque h l'appel. Avant l'aube et au lever du jour, l'artillerie allemande a été très active au sud de Marcoing et au nord de ia route de Bapaume à Cambrai. Au nord de Lens et au nord d'Ypres, les Allemands ont aussi été plus actifs. • * Rome, 5 février. — Officiel : Tout le long du front, canonnades de-cl dc-la. Grande activité aérienne. 13 avions ennemis ont été descendus hier, dont 5 par nos aviateurs près de Valstogno et 8 par les aviateurs auglaia entre le Piave et la Li-venza, à l'est du Montcllo. La nuit, nos dirigeables ont bombardé ries trains militaires sur le chemin de fer Conegliano-C'asarsa. Aujourd hui, avant l'aube, les aviateurs ennemis ont de nouveau bombardé Padoue. Des bombes ont été lancées en piein centre; les explosions ont biessê quelques personnes et endommagé des immeubles. Dépêches Divers Paris, 6 février : M. Meurier, député du Gard, a (M nom. m(S sous-secrétaire dt'Ltat de l'hygiiue, en rampla««meut do il. G-odart. * ♦ * Paris, 5 février : La Commission d'enquête nommée par îa Haute-Cour a commencé hi<r aprè*-midi l'interrogatoire de M. Léon Daudet. L'interrogatoire a été interrompu à 6 heures e* sera continué demain. v » . * • Pans, 6 février : Le Conseil de guerre de Montpellier s 3ondamnô aux travaux forcés à perpétuité plusieurs matelots du navire „Svcrva" qui s'étaient mutinés alors que le na\ire transportait des prisonniers à Alger. » • * Paris, 5 février : Du „Figaro" : — Un propagandiste maximaliste a été arrêté à Paris. D'autres arrestations seraient imminentes. e * * Milan, 5 février : On mande de Paris au ,,8ecoio" : Les dégôts matériels enns5s à Paris par le dernier raid des avions allemands soûl ivahiiS an bas mot à 15 millions de francs. \ Paris et dans ia banlieue, 12 maison* mt été détruite» en tout on en partie, t un-lis que ]>lus de l£0 maisons ont fié en-lommagées.* * * Berne, 5 février : L'autorité suisse a ordonné, pour le 15 'èvrier, un reoens ment des sto?ks de £r is. tes et d'huiles alimentaires exist wi da: s e pays. Il est interdit d'employer de la graisse à tout autre usage qu'à 1 alimen- otion, sauf autorisation spéciale. » • * Milan, 5 f'vrier : Le ,,Secolo" apprend d'Athées qt;ç vombre'ix partisans du r i Con ; ' : in, en-re autres les anciens pr si'Vr.ts d i < o -ieil MM. Skouloud's e' Lanibro , nii ' e çrand-maréchal de la Cour, M. ^ anti, ont été arrêtés.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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