La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 31 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0fd77/
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LABELGIQUE OariiCyI VJ I iVÎSra PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (avril, mai, juin), fr. 7.65. — 2 mois (a^ maij, fr. 6.10. — 1 mois (avril), fr, 2.55. Les demandes d'abonnement sont reçues exci vement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doit itre adressées exclusivement aux bureaux de post> ADMINISTRATION ET RÉDACTION : CI, R5onîagn»-aux.Herb®s-Potaa4ros, Bruxol PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. Q.SO. — Réclame* avant les annonces, la li^no, fr. 1.25.— Corvféf| journal, la ligne, i'r. 6.90. — Faits divers, l^Ii"Q<£ fr. 3.75. — Nécrologie, la ligne, Cf. 2.50. — Ootn des Eleveurs, la ligne, fr. 1.00. Sureaux do 9 à 17 heure3. Direction eî A^liiislfalloa : eDteje3 '? iVVn^ÏÏ* J03. WORF.3SÉE, DIRECTEUR LA HERBE 971' jour cîo guorro Les opérations conservant partout la mê'me allure. + . Un discours eu Chancelier Le cWceli^r de L'Empire a prononcé jeudi le diiscours suivant au lïeichstag : Messieurs, J<3 ue m'arrêterai qu'à quelques-uns des très nombreux sujets traités par les ora teurs qui m'ont précédé à la tribune. Tout d'abord, je tiens à remercier le lïeichstag, aui nom des gouvernements allies, d'avoir promptement et sans hésiter vot,é les projets d'impôts. Par son voie de ce jour, il s'est assuré un droit do plus à la recon-naisfeanea du pays, car il a mis à notre disposition t'es ressources qui nous ejmplis-sent de confiance ea l'avenir. Messieurs, Les événements désormais historiques qui viennent de s accomplir en Russie sont au premier plan dies préoccupations du monde. Pour autant que nous puissions les apprécier d'ici, 1q Tsar Nicolas a expié de façon tragique les fautes qu'il avait ooimmises. De longue date, une amitié traditionnelle avait 'uni la Prusse à la Russie, mais Alexau-dre II, le dernier représentant dans la maison impériale russe. de leurs anciennes et bonnes relations, en avait enipoité le souvenir dans la bombe. Sans souci des liens qui avaient? uni les deux empires voisins durant un siècle, et sans égard aucun pour le fait? qu'auculne opposition d'intérêts vitaux ne les divise, le Tsar a navigué do jour eu jour davantage dans les eaux de l'Entente et aies mouvements panslavistes et est en fin de compte devenu à tei point prisonnier du pani de guerre qui triomphait souq le régime autocratique, qu'il fit la sourde oreille lorsque S. M. l'Empereur d'AHoma-g-i.e, pendant les néfastes journées de juillet ï'J-ilr, fit appel à. sa vieille amitié. Une légende que nos adversaires otnt toujours entretenue avec un soin particulier veut que le gouvernement allemand, ait donné au régime réactionnaire autocratique russe l'appui de son influence contre toute tontative el'affranchissement. J'ai d&jà, il y a un an, déclaré d'à haut. de cette tribuno que cette légende était directement contredit par les faits. L-orsqu'éclata en Russie, en 19o6, la crise grave amende par la guerre japonaise et la révolution qui la suivit, ce fut S. M. l'Empereur d^Allemagne qui, s'autorisant de leurs rapports amicaux personnels, conseilla d1'urgence au Tsar Nicolas de ne pas s'opposer plus longtemps aux voeux de reformes exprimés par son peuple-{1 fit donc exactement le contraire de ce que certains recommencent à prétendra aujourd'hui daus un but qui apparaît clairement. Le Tsar Nicolas choisit une autre voie, qui n'était conforme ni aux intérêts de son pays, ni à ceux du nôtre. Dans une Eius-sie préoccu pée de son développement in teneur n'auraient pas trouvé piace les! inquiétantes tendances à l'expansion qui! ont finalement abouti à la présente» guerre, et qui ont fait accumuler par l'ancien régime tant de fautes qu'on a peine à se laisser allor à un sentiment de compassion, pourtant fort naturel, pour la dynastie rein>-versée.Personne, éviétemment, n'est à même de dira quel développement prendront les événements. Notre attitude à leur égard est «clairement indiquée. Nous continuerons par principe, comme par le passé, à ne point noas immiscer dans les affaires infr'-rieujres des pays étrangers. Nos ennemis s'efforcent «r. ce moment, par tous le3 moyens imaginables, die faire croire au monde q,ue 1 Al-le-nagno veut ruiner la liberté à peine conquise par le peuple russe, que S. M. l'Empereur veut rétablir la domination du Tsar soir ses sujets asservi.?. Ces affirmations sont mer.sohgtLires et calomnieuses et J© tiens à l'établir nettement. La fanion dont le peaïjle russe entend faire son ménage ue regaixie exclusivement que tuj\ et nous n'avons pas à nous en occuper. Notre seul désir est die voiir se développer en Russie un régime qui Lisse de( ce pays un solide et sûr boulevard de la paix. Si le nouvel ordre de choses contribue è\ faciliter le rapprochement (Se deux peuples qui ont intérêt, a faire bon voisinage, nous en saluerons la. constatation avec joie. Nous avons certes beaucoup souffert) des fautes' de l'ancienne Russie, qui a couvert de sn proteebion, contre 1 ' Autriche-Hongrie, la Serliie coupable de meurtre, qui a mobilisé son aimée contre nous en juillet 1914, et qui, en décembre 1916, a djéclinéi d'un ton railleuir, la première parmi nos ennemis, notre offre» de paix. Mais I9 peuple rus.se, qui certainement n'a pas voulu cette guerre, peut être sans inquiétude au sujet d'une immixtion quelconque do notre part dams ses ai foires. Notre seul désir est de revivre en paix avec lui aussitôt que p s foi bile, dans une paix éîtlablie sur une base -honorable pour tous deux. Messieurs, Les représentants d'u peuple ^iméiicain sq iviiuiirODit un de ces jours, convoqués par M. Wrlson en une séance extraordinaire du Congrès pour décider de la guerre ou de; la peux entre les Eiats'-Unis et l'Allemagne-L'Allemagne n'a .jamais eu la moindre intention d'attaquer l'Amérique et n'a pas davantage cette ^ intention aujourd'hui. Elle n'a jamais aussi peu désiré la guerre avec i'Amérique qu'elle la désire aujourd'hui. Quelle a donc été la marche des événements î Nous avons dit à plusieurs reprises aux E bats-Uni s quie si nous avions reioncé à l'emploi sans restriction de l'arme des bous-hiai'ins, c'était en attendant que l'Angleterre ffib amenée à observer, dans sa politique de blocus, les lois de l'humanité eb les accorda internationaux. Je liens expressément à rappeler aujourd'hui qjue le président Wil-.s >n lui-même et son secrétaire d'Etat, ii. Lonsing, ont déclaré que la politique /le blocus die l'Angleterre eta.it illégale et ftndél'enda'.Io (illégal andl indlefensive) • Notre attente, qui a duré huit mois, a été complètement déçue*' : non seulement l'Anigle-tene n'a pas renoncé à &a politique de blocus illégal et indéfendable, mais elle l'a au contraire constamment) aggravée. D'accord avec ses Alliés, elle a orgueilleusement repoussé notre offre de paix et a proclamé das buts de guerre qui visent notre anéantissement et celui de nos Alliés. C'est alors que nous avons inauguré, parcQ lp-.o nous 3' étions obligés, la guerre illimitée des sous-marins. Si la nation américaine trouve d'ans ce fait une raison de iéelarer la guerro à l'Allemagne, avec lu-tuelle elle a vécu en paix pendant plus d'un sjic'o, et si elle est résolue à an g monter ainsi l'effusion du sang, c'est ell qui eu portera la responsabilité. L/Allejma gne, que n'anime aucun sentiment d|e hain ou d'hostilité conti-e l'Amérique, appréciler H sa valeur celte intervention et y paieas Messieurs, Le gouvernement chinois a rompu se relations avec nous. Le milnistre de Cliin a demandé ses passeports- No£ relation aveo la Chine ont toujours été de la. ne tuîre la plus amicale : si elle» ont pii fin, ce n'est pas, il est inutile de vous 1 dire, eu vertu d'une décision spontanée d gouvernement chinois, mais d'une décisio qu'il a prise sous la pression do nos e-nemis. Des difiiouilbés financières dont 1 Chine n'a pu triompher pendant la guen 1 y ont sans doute ctrô aussi pour qpelqi: chose. Ntos adversaires visent i\ ruiner noti commerce 011 Chiue comme partout ailleiu et de s'y approprier sans; peine le fruit c plusàclurs lustres de l'initiative et dei'effo: de l'Ailomagne. L'issue die la guerre-, , l'espère et j'en ai la certitude», nous doi nera les moyens d'y recoustruiiro, auix fra: de nos enneimis, ce qu'ils y ont détruit, ce moment., nos relations amicales avec ] Chine renaîtront : je me borne à exiprinn l'espoir que la Chine trouve jisqu'alors 1 force nécessaire pour résister à la cupidii 1 et à l'égoïsme de sas oppresseurs actuels Messieurs, Je n'ai que peu de chose à. ajouter, poi | ce qui regarde la situation militaire, à c 5 qu'an disent les communiqués de l'armé L Sur notre fromt dans l'Est, il n'est pî question pour le moment de grandes opcr, " tions-. La siaison' et les routes imj>raticaU< " en interdisant le d'éveloppeiueut. Sur le fro: d'ans l'Ouest;, les mouvements qui so font 1 l'arrière s'exécutent méthodiquement et a " surent de jour en jour davantage la liber dq nos opérations. Tout le peuple en aui de la reconnaissance à nos trouj e^, comn ' aussi à la dlirection géniale du feldmaréch: ' von Hindenburg et du général Lud'endort , Nos soldats tiennent sur les autres fron avec une t^naoité qui ne se dément pas- I preuve nous en est fournie par ce qui 1 1 passe sur le front macédonien, où les troi pes bulgtares et allemandes ont fait preu^ des qualités les plus brillances dans la d fense qu'elles ont opposée %à dles attaqua ' françaises d'envergure. Pour autant que j'en puisse parler, secrétaire d'Etat do la marine a fait aujou: ' d'hui à la Commission principale du Reicfi ' tag des déclarations détaillées en 03 qi concerne la guerre des sous-marins. Je veu ajouter cependant que pendant le mois é mars la guerre des sousunarins a e(u d< résultats tout aussi favorables qu'en févri< dernier; Les orateurs qui se sont fait entendi avant moi se sont surtoub occupés de que* tions de politiique intérieure. Je ne les ®u. vrai pas sur ce tei'rain. J'ai écou'é avec 1 plus grande attention les explications qu'i] nous ont données : elles contiennent beai coup de renseignements précieux at s'insp remfc de pensées sérieuses. Cependant, sieurs, tandis que j'écoutais ainsi ccs dii cours, la pensée ne m'a pas quitté un seu instant db nos guerriers qui se trouvent a loin dans les tranchées, la pensée de ne sous-marics qui traversent joucneilement j mer à travers les plus grands périls, o^ii aussi) des privations, des peines et des sou frances que subit, la population restée dar le pays, celle enfin des efforts quediploiei sans cesse contre nous not$ ennemis. Et me suis dit : ,, C'est pour que la guerre a une fin heureuse qu'il faut que je travaillel Messieurs, Pour ce qui est des questions de polit que intérieure et de l'esprit dans lequel veux les envisager, dans le présont comn: dans l'avenir, je n'ai rien à ajouter à < que je vous en ai dit déjà : je vous £ souvent et longuement djoninjé mon! opinion ce propos et n'entends ni me répéter, i paraphraser les déclarations qu8 j'ai faiU dans le passé. Au début de la guerre, et sans evcoHii, je crois, nous avons été d'avis que l'eu men de celles des questions de politique ii térieure qui ont des rapports avec la v: 1 que nous menons pendant la poux, deva être ajourne jusqu'après la guérie- Noï étions d'avis que cette guerre n aurait 1 être supportée- pendant si longtemi.s par !< , peuples. Or, elle traijne indéfiniment en Loi guour, et ainsi s'e=t-il fait que les manîèr< cle voir, en ce qui regarde la politique ii térieure^ comme en ce qui regarde le momei où nous aurons à nous occuper des que: tions qu'elle implique, se sont sur certaii points modifiées. Les orateurs que vous ave entendus ont notamment fait. ressortir qi dans la question do la politique poicrasa.^ nous ne pouvions plus, après certaine dis claradon faite hier à la Chambre des Se: gneurs de Prusse p'ir le gouvernomenti c Prusse, nous en tenir absolument à c principe qui consiste à ajourner jusqu'aprC la guerre l'examen do tou.e* les question: voulant dire par là qu'il nous étai'b p^s siblo de liquider plutôt que nous ne l'avion cru tout d'abord), des questions qui regai dent le Reichstag. Mais, Messieurs de 1 gauche, ce qui vous tient le plus à ccew et autour de quoi tout, tourne pour Voriï c'est la réforme du droit électoral dfc Prusse Vof.ts exigez que je m'attèle immédiatemer cette r 'forme. J'ai récemment exprimé à la Chanibi des députés de Prusse, où celé qne$tio sera examinée en1 son temps, la oonvictio: que les luttes intérieures dont s'aocompa gnera fatalement la discussion d!e cette r^ forme du droit électoral ne seraie&îlî pa aujourd'hui de saison. Ce que l'heure pr<! sent» nous1 cornmlande avant tout, c'est d concentrer toutes nos forces à combattr Tenne/mi. Les socialistes sont d'un autr avis, il est vrai, et nous avons entend aujourd'hui... Lais |Dz - moi continuer, je vous e prie. Je veux préioisément parler de ce députés qnfi se Joignent aux socialistes. Le discours prononcés par les orateurs d parti populairo progjrensisto et du port national libéral m'ont appris aujtouird'hu que ces partis aussi inclinent davantag maintenant vers l'opinion qu'il y a noces site à discuter cette réforme. Or, etl il n'; a pas longtemps de cela, j'ai entendu de membres d'e ces mêmes partis soutenir, j la Chambre des députés de 'Pruslse, un1 opinion contraire. Ceci vous prouve qui sur cetite question les avis sont malgr tout partagés. Il n'existe pas d'opinion unanime. Il me semble, d'autre part;, qu dans cette question on ne doit pas perdir de vue que c'est unja chose singulière d songer à modifier le droit électiorail,, qu est un des fondements de l'Etat, au mo ment m âne o'i les millions d'hommes don le droit électoral doit dire modifié se tcou vent dans les tranche^. Je m'explique plu clafrement : dois-je provoquer une lutfc ôlec(jbr)ale alors que la miajoriitô des élec leurs font campagne à l'étranger t M. la député Noske paraît, il est vrai avoir trouvé une recette bien1 simple. Si l'ai b'en comp.râs, il eistime que si le go vornememt et la Diète de Prusse ne pa 1 viennent pas à se mettre d'accord au su, , do la réforme du droit électoral, le go v ornement n'a qu'à l'octr.oyer. Il me sa blo que c'est bien là le conseil qu'il no a donné. Eh l bien, Messieurs, certes, « 1 a déjà souvent octroyé des réformes die < verses espèces. Cela s'est fait de to ; temps-, même en iPrusse. Mais j'ose d'out quo 10 moment où un peuple lutte) po son existence Soit bien choisi pour accc 1 der cetie réforme. Je me suis clairement e L primé à ce propos à la. Chambre des é 1 pu tés de Prusse. J'y ai dit que je pré: rerais pouvoir faire cette réforme d!ès c 1 main-. Il y a, en effet, qujelque chose do t!i 1 séduisant à inaugurer une grande action l ! litique comme conséquence de l'impétuos 5 d'une tension politique suprême- Ceci mo ! 3 ûilitterait considérablement ma tâche. »\l£ 5 j'opère que vous me dimneirez raison si t dis qu'en ce moment où la guerre a attei i son i>oint culminant, où il s'agit de m • ire en ligne toutes nos forces jusqu'à ; dern'ère, mon devoir est d'examiner a\ . ealmo si les avantages d'une misa en tr: b immédiate de pare-iile action effacent ] :• desavantages essentiels qui l'accoinipagr i raient. ) Mon devoir est d'e peser ces consii rations, si haut que j'estimio les ,,iu\pc derabislia" de notro peuple. Je me si aslsez souvent, et par conviction intàm exprimé à ce sujet. Si je: su.s forcé l'aire ces froides consiUfcratiions — l'dnj do cette guerre est beaucoup trop t'ormit ble pour que nous nous laissions entrain par des ébats d'esprit — si je dois pen: comme j,c pense, il est injuste die me procher de faire une politique de stagi tion. Je dois subordbnner aussi bien actes que je pose que ceux que je ne p< pas, au but primordial que te poursuis qui est do mener la guerre à une fin h< reuse. Ce n'est pas là dk3 la politique stagnationi. 11 y a peut-être mainJis ch d'armà^ très à la hauteur do leur m sion, qui s'abstiennent do prendre une feasive parce que cette o'fensive pouirr nuire aux opérations d'ensemble d!o guerre. Ainsi, Messiem-S, jusqu'à l'hei présente, les explications qui m'ont < données aui sujet de l'opportunité d'assuli la réforme qui nlous occupe n'ont-elle3 mo faire une coinivicbion. Y cas vous r< crie; ,,Ecoutez ! écoutez !" Je crois avoir pa< selon ma conviction eb vous avoir efxix simplement et sans le moindre préjiigé j motifs que j'ai d'avoir cette conviction. Si je ne parviens yoa à m)3 convaincre et jusqu'à l'heure présente ;e n'y suis 1. parvenu — qu'il serait de l'intérêt dk_l m pays d'assurer irotmédii a'D.-m cjnt celle ] l'orme, mon devoir est de m'abs'.emr ji qu'à ce que J'aie cette convicoiou. (Int< ruptions. Malheur à l'hommo d'Etat e ne tient ^>as compte des signes de? temps J'ai fait moi-même celie interruplie Messieurs, et je la prends très au sérier Mais vous qui êtes des champions de to rance, vous ne manquerez pas, n'e^t-ca po de respecter la conviction loyale d un au homme, tout comme moi-niêmo' jo respecte conviction loyale qui est la vôtre. Il était uabuiiel quraujourd' hui où les qu< tions de politique intérieure ont été dis< tées à divers points de vue, les opinions révélassent en partie grandém^nt diverg* les. Mais oonvient-il, à l'heure présente, donner libre cours à soai tempéraimenc com l'ont fait certains orateurs, au ris 1 ro 3 ijiessec profondément la conviction die ce k qui 11e pensent juas comme euix 1 Je no p: ' ine retenir d'en douter. J'estime que ne devrions ajourner cette phase de nos lu!, politiques jusqu'au moment où, en toi certitude, nous pourrons envisager aie nK veau notre avenir. Dans la vie de toi grande nation, Messieurs, il y a des u monts importants — et le( peuiplo allemand 1 jamais vécu encore des moments plus gra^ qiue couix qui'il vit aujourdhuii — où les o nious les plus opposées se heurtent les ui contre les autres, et que, comme c'est cas aujourd'hui, des forces puissantes po sont à un nouveau régime. Mais i'1 s'a avant tout qu'au-dessus des _ confiits d'o tions soit maintenu le principe do l'unie 1/union fait ses prouves journe'lom et à chaque heure el'une faç.on si solide si inébranlable, elle se manifeste à oc po dans les actes d: héroïsme de nos guerrke que La volonté et la conviction de met notre patrie à la victoire doit en ressor. encore les li^ns et nous rendie ainsi, D. le veuille ! invincibles. La guerra sous-marin Berlin, 29 mars. — O'îficlel : Ainsi que le communiqué officiel l'Amirauté allemiunde l'a annoncé^ pend; le mois do février dernier, les mesures r litAii-ea prises par les PulissJ.mccs C< bi-aLes ont amené la destruction de 368 1 viiefS marchands, jaugeant àu tofcil 781 ,C tonnes. 292 de ces navires battaient pav ion ennemi ; ce nombre se décomposo) 169 navires anglais, 47 français, 2S iial'e: 8 russes, -1 lolges, 2 portugais et 1 jaj n'ais. Le nom eb la nation alité de 33 r vires ne sont pas connus j 2o d'entre e au moins doivent être considérés comi étant d© nationalité anglaise, de sorte q 1a perte du tonnage anglais en février pc â.re évalué© à 50*0,000 pannes en chiffi ronds. Des 76 navires neutre^ coulés, 38 étaic norvégiens, 14 néerlandais, 8 grecs', 7 si dois, 5 espagnols, 3 américains et 1 pér vif^. Du tonnage total de 781,000 tonnes coi en février, il a été possible d'établir la c 1 turo de la cargaison pour 475,000 to;nn< I^cs 303,500 tonnes qui restent représc taient^ entre autres, les cargiaisons si vanités en qualité eb en1 quantité : 49,0 tonnes de matériel de guerre, 91,50*0 ttoir de charbon, 16,000 tonnes d huile et de 1 trole, 16,800 tonnes de salpêtre, 4',800 te nés de fer, 11,3.*) tonnes de minerai, 5 tonnes1 de métaux, 90,000 tonnes die céréa!» 14,800 tonneft de produits alimentarare 8,700 tonnes de fourrage, 36,500 mètres c les do bois, 23,100 tonnes dé protlUîts 1 s>rs, parmi lesquels1 1,500 bal'es die peau> en utre, 15,000 tonnes d'e marchandises 7>),000 mètres' cubes do tissus, 300 olievai et 3 millions' de mark en or. * * * Paris, 20 mars : Lo contret-torpillenir franco is ^-IJouresoi et le navire de transport ,,Sénégal", qui rouillaient de 'S-Avansea à Cherbourg1, 0 touché des mines et ont coulé le 17 mai * * * Ijondres, 29 mars : L'Agence E enter annonce qu'un s'oi marin britannique a rencontré deux cane de sauvetage d'un vapeur néerlandais coi vingt-quatre heures auparavant. Le soi marin a pris ces) canots à la remorque a mis les marins qui s'y trouvaient à bc d'un navire norvégien. je Londres, 30 mar^) : a- L'Agence Router annonce que le vaipeu r- anglais „Ahvich Castle" a été coulé 1 leb 19 mars dans l'océan Atlantique; il venaî I- de sauver l'équipage d'un autre navire an n- glais coni'é. Ixs passagers eb les mariln is des doux navires so sont embaivpiés dan >n cinq canots ; un d'eux manque à l'appel. ii- . *, ut La Ilay©, 29 mars : er Le Bureau de correspondance ann>cnic ^r que les deux contie-torpilleurs anglais^ tou r- chés pendant la nuit du 17 au 18 maT bc- paj' des forces maritimes allenian'Ies, ét^ien é- le ,,Pharaon" et le „LloKvollyn''. Le pr« !é- mier a coui'.éj le second a étié fortejmen avarié. 48 . *. 'O- Ymjuiden1, 28 mars : jté Le bruit court quel les chalutiers à vn a- peur ,, richard Ym 195''' et „Pieter Coi nelis. Ym 146" ont été coulés. Cette noe je vella n'eS'ti pas confirmé^ jusqu'à presotub. ^ ♦ Christ iajnia-, 29 mars : ia D'uprès un télégramme envoyé à l'„Al ee terjjposten", le capitaine du vapeur norv( gicn ,,ii3ergenhuS'', qruji vient do reoitire es d'Am'ôrique, a déclaré quo son navire a Al coulé le 10 janvier par un sous-marin. E sa présence, le môme sous-marin a réust 1^- à couler, up gïand navire de transport ar n>- glais, qui avait tiré deux CQujps de cano lis sur le submersible sans le toucher-Le V£ peur, qui semblait chargé de munitions, de insta-ntïméaneint sautéi; une minute et dem après "e torpillage, on n'en voyait plu la*- trace. Le commandant du sous-marin er donné ejaittanco des approvisionnements pr i0r à bord du ,,Bergeniius:;. ia- Chr's tua ni a, 29 mars : ies La légation de Norvège à Londres t 1< )se graphie que le vapeur norvégien „Mai et chail", dé Narvick, a été coulé dans 1 :u- mer élu Nord. eile D'autre part, le vice^consul do NoTvè£ it's à. Aberdején annonce que les vapeurs ,,Sant is- vig" et „Nova", de Bergen, ont été coulé, d£- n' Christiania 29 mars : La „S-jofarts Tidende'' affirme que 1 ro navigation entre l'Amérique eà la Norve<. té réglée de manière à ce que tous h 'er navires', même les paquebots, soient visit*. [>U| à Halifax sans devoir s'arrêter dans r.< 1 ' ports européens ni faire des voyages intej ['lé aiédiaii*es. «é es Paris, 29 mais : L'Agence Ha vas apprend d)3 Wasé;ii%t • —' e-u date - el!u 29 que le département! ete ] as guerre a mobilisé quatre régimea's d^ m ^n lice. En outre, il a convoqué sous les du '^* poaujx six régiments récemment revenus d lS" Front mei-xiciiini. X" Paris, 29 mars : •) Le correspondîant à Washington, dlu ,,Pet ni Parisiea" annonce que la prochain» s an». du Con-rès amènera un remaniement mi^i ^ t-ihl. M. Wilsons aurait 1 infcu;iioa- db '-r;u pléber son cabinet par l'adjonction de mén :l0 bres appartenant à tous les partis, la Q - DÉPÊCHES DIVERSES se m- Berne, 28 mars : de Commentant la situation militaire sur i ue front à li'Ouest, 'o critique du ,.Bund" écrit de — Il serait prématuré d exprimer dès Llx présent u!ne opinion sur la tournure qi tis prendront les opérations-; touki'o^ on. lUS plus en plus l'impression que les Allie !03 approchent des régions fortifiées ejue vo ;te il'iidbriburg et Ludicndorff semblent avo: >u_ fait établir dans certains secteurs de 001 tt0 centratioin centi-ale situés à l'arrière d i0r- système elo canaux du pays. Le dovelopp' ment dea opérations esc extrêmement int< ressimt à suivre, et la rcconcontration stri Lji- iégiqtue dos forces allemantles impose à i i03 direction de l'armée franco-anglaise des d 1.3 cisions gi*a»vcs et grosses do conséquences'. is- , • * ♦ ^it Paris, 29 "mars : pi- Hier matin, le Conseil économique s'ei )n. réuni sous la présidence do M. Kibot, il discuté los nouvelles m-esurea qui simpK et, sent pour réduire, la consommation de d inij vers prod'uits. 11 a été décidé que M. Vi es Jette-, ministre de l'approvisionnement, e: 10r posera à la Chambre le programme qu'il -cc élaboré et <|jui doit être mis à> exécution eu cause de l'échec des prix maxima. Des m suros énergiques seront prises pour ratioi ner la population j si elles ne donnent pt 'le ré-suitat, le ministre aura recours au ® réquisitions. Le publio doit être reuSeÀgt sur lia gravité de la situation. .La production diu charbon» qui a au( die monté ces derniers temps, est cepeudiant ei nltJcons insuffisante, étant donnéi les Ijesoir îi- toujours croissants des usines qui travai >n- lent pour l'armée. La consommation, d a- charbon et du gaz doit donc être sévèti 0t) ment rationnée; les usines qui ne travai il- lent pas pour la défense nationale dievroi en surtout réduire leur exploitation. Avant l'ét ls1, il ue saurait guère Ôtre question d'une ami o- lioration de l'approvisionnement on charbo a- de la France. ,ix D'autre part, la solution do lu questio ne des céréales et du pain imposera elo noi ue veaulx sacrifices à la population, ut * * . es Paris, 29. mars : Le député Tardiou a déposé à la Chambr nb uni projet dé loi augmentant lo prix de 10- céréaleSi ifl- « * « Rome, 29 mars î dé . L/ Agoice Stefani annonce que i® Sém a- italien s'est ajourné ,,sine die", s. ♦ * * n- Paris, 29 mars : îi- Oni mande officiellement elia Madrid qu'u 00 décret royal vient de suspendre les gara: es ûes constitutionniellûS dans toutes les pre 'é- viaces du pays. II- * * * 50 Berlin1, 29 mars : r, Le Roiohstag a voté sans! mcxljifica.tior s, en troisième lecture, tous les projets d'in u- pô'.s. 11- * * * : ; Atfiènea, 29 mars : et, Le gouvernement grec a protesta, aupr? ix de3 représenitants des puisisances db l'Entent contie lets» empiétements des Italiens elins ] zor.o neutre do la Thessalie et do l'E)pire< a exigé des garanties viS-à-vis de l'Italie is" ♦ * # se Athènes, 23 mars : nb Un accord est intervenu eniro le g'oUVei 13. nemeint et. les (UHi'vgués des électriciens, qi reprennent le Uavail après avoir obLen satisfaction. i$- ■* * * >ts Londres, 29 mars : ilé Le corresponélanti de la ,,,Marino Assi s- rance" annonce qa'une expédition, paît et do Vancouver, a réussi à renf'ouer lo v; rd peur allemand „SePosfris", qui s'est échoi il y a dix ans sur la côte du GuatAmali COMMUNIQUÉS OFFICIELS Coznmaniqués des Puissances Ceutrales. Berlin, 30 mars. — Officiel do ce midi : Tlréatre de la gtaerre à l'Ouest. Sur le fror-t de l'Artois, le cluicl d'arûl-lerie a été violent. A l'est de Nouivillo-Saint-Vaast>, pendant la niuit., dles régiments canaj-liens ont attaqué à quatre reprises notre position. Il» ont é^ chaein^ fois repoussé», ont subi de fortes pertes et oikU laissé quelques prisonniers entre nos mains. Des doux cét s do la nmto Péjronne-Fi :s, après un.. combat avec d'importantes forces anglaises, nos tnouipes do couivertuires se sont esquivées sur la ligne Ruyaulcourb-îSorel. Au uord-ost die Soissons, des bataillons français ont vainement tenté de gagtucr d'u terrain près de NeuvilienMargivail. Ils ont été repoussés par nos avant-postes et ont suli de fortes pertes. î?ur lo canal do l'Aisne à la Marne, des concentrations do troupas ennemies1, entre Sapigneul et La Neuville indiquaient qu'une attaque se préparait j nos batteries en ont ern^ché le développement. En Champagne, uous avons aussi bombardé efficacement d03 troupes d'attaque frannaises mises en ligne. Dans le bois do Paroy (front lorrain), nos troupes d'attaque ont pénétré dans le3 tranchées ennemies et en ont ramené treize prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du fclâimaréchal prince Léopoldl de Bavière : A l:ouest de Dwinsk, uno attaque prononcée par plusieurs compagnies russes a échoué sous notre feu» Sur le fronb du général-colonel archiduc Joseph et sur le front dos armées du feld-#>ïuarécha! von Mackenson, pas d'événements importants à signaler. Front macédonien. Au cours d"une poussée dans une tranchée française établie entre les Lacs d'Och-rida et de Prespa,, des décachemenfs ele reconnaissance se sont emparés die plusieurs fusils au borna tiques et d''importants stocks de munitions. ♦ * * Berlin), 30 mars. — 0:f ciel el'hier soir : Dans l'Oacst, la pluie a dhtravé l'activité, comme le d gel dans! l'Est. En Macédoine, rien, de nouveau). * ♦ ■> Berlin, 30 mars. — Officiel : Au nord comme au sud de l'Oise, nos mouvements so sont effectués sysbéima'iqr.e-ment et conformément aux ordres donnés par notre haut command'cment, au cours elle combats qui peuvent tout au plus» être appelés ,,engagements". Il n'est pas question de ,,grande bataille", comme l'e dit le -jcivice radio-té 1 graphique français. La même méijiode employée pour dénaturer les faits est appliquée au radiotélé-gramme de la Tour Eiff J. dlu 29 mars, qui ;.vir'v d'une attaque allemande dirigée contre la position française elo Maisons-de-Cliamîyag'iuo et qui aurait été. repoussée. Nous m'avons pas. le moins qu monde attaqué les d'coail res de Maisons-dle-Champagne, mais bien des positions ennemies étal l'.es à l'ouest de cet endroit. La pro-mière ligue française a ét'> immédiatement ixiuleverS'.'e; de violents combats de gue.ia-des "à main se sont ensuite engagés pour la possession de la deuxième ligjne et, au cours de ces combats, les troupes d assaut allemandes sont restées maîtresses du terrain'. Après la prise d'assaut des positions ennemies, les Français ont immédiatement contre-attaqué. Ara cours de la journée, ils e sont lancéis à quatre reprises différentes cou'bra leurs lignes perdues et, quatre foi-ils ont? ét,é repoùssés par le tir précis d|3 notre artillerie eb par le feu de nos mitrailleuses^ ils ont subi de fortes pertes. Après uno violante préparation d'artillerie, ils ont prononcé, à 7 h. 45, «une cinquième attaque, qui a eu le sort des précédentes. A l'ouest de la Mouse, les Français ont tenté de rSparer les pertes que leur ont coû tées les derniers succès que nous avons remportés1 près de la hauteur 304. Le 28, dans l'après-midi, Le feu de l'artillerie en_ nemie est devenue d'une extrême violence. Dès que nous avons constaté e|ue des at:a-ques se préparaient, les tranchées françaises ont été prises sous un feu destructeur, quii a empêché l'ennemi de mettre ses pro. jets à exécution. Dans la soirée et au cours de la nuit, le feu français s'est de nouveau transformé en feu roulant eutraordi-nairoment violent et, à 6 heures du matin, l'ennemi a tenté une grande attamîje s i r no large front; cette tentative a coûté été fortes pertes atux Français. Un petit groupe de soLdlats enïiOmis a réussi à pénétrer dans une partie de tranchée éitablie sur le ver-saint oriental elle la hauteur 30*4; il s'y est maintenu pemdiant une heure eb demie environ et en a été alors rejeté par une con-tre-attaque. Le ra^liotélég'ram m 0 franç-aia du 'JÛ mars, lancé à 12 h. 50 du matin;, ne souffle mot de ce grand combat. * » * Berlin, 30 mars. — Officiel : Pendant la nuit du 28 au 29 mars, des parties die nos forces1 maritimes ont attaqué la zone barrée qui s'étend! devant la oCte sud-est de l'Angleterre. A l'exception du vapeur armé anglais y,Mascotte" (JU097 ton-nes brut), rencontré à 8 milles marins à l'est d<3 Lowestof etl qui a été coulé à coups d<3 canon, nos sous-marins n'onb vu ni navire# de guerre ennemis, ni navires marchands. Sept hommes de l'équipage du vapeur ,,Mascotte'' ont été faits prisonniers. Vienne, 30 mars. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerraàl'Est eb au Sud-Est. Pas d'événements spéciaux à signaler. Théâtre de la guerre italien. Dans le secteur du Karst, l'artillerie a é.té très active dans le secteur de comlxit où ont eu' lieu nod derpièies opérations. lîovcrrt.o eti Arco ont ét3 pris hier aons le feu da l'artillerie da m<»ven et do groa calibre. A Arco, 1 hôpital civil a été ^>uché. CoaiStJantinople, 27 mars. — < Officiel : Dm Perao, la si'tuation est inohang^^ Si'ur le front du Tigtre, g|râce à la contre-attaque signalée dons notre dernier communiqué et prononcée par ce'les do nos troupes qui opèrent sur la rive gauche du fleuve, un détachement ennemi a été forcé àj se retirer e& a subi^ da fortes pertes. Au cours de cet le opération, npus avons fait 180 prisonniers, qui appartenaient à la troisième division de Labour; nous nous sojnmes emparés, en outre, de 6 mitiail- leuses, de 3 fusils automatiques et dTunS girainjde quantité da gremadiesi à main etl de munitions dinfanterio. Sur le front du S'iiai, nous avons constaté que l'ennemi avait l'intention de prononcer urne attaque. Le 2(i mais, à 2 h. yt de l'après-midi, sur la mer Noire, nous avons aperçu, à 40 kilomètres environ de la côte, six na vire», trois torpilleurs, 2 nav ircs-g^rons ixiiir avions et un petit croiseur nuxiilaiîro ennemisi, ainsi que trois hydravions. Un aviateur ennemi a lancé sans succès trois bombes sur le terrain diécojuverb qui s'étend à l'ouest de Terkoeses . Nos avions et nos hydroavions se sont éilevés pour com-| battre e-t ont lancé des bombes sur les ua-vires-girons ennemis. L'efficacité îles '^ïplo-sions a été constatée à da nombrouix en droits. Au cours du combat aérien qu^ si'est tivié ensuite eutro nos avions et les avions -ennemis, nos aviateurs ont eu le c'essus et, ]>ar le feu de leurs mitrailleuses, ont forcé un des appareils onaiemis à s'éloigner de son navira-gûron; ils l'ont obligé à descendre précipitamment sur les flots. Tous nos avions sont rentrés indemnes, après avoir réduit au silence, par des jets dp bombes, Lo vio!ent feu d'artillerie dirigé contre eux par les canons élus navires ennemis. Sur le rejste du front, rien d'important à signaler. * Communiqués des armées a!liéc3 Paris, 29 mars. —-, Officiel d'e 3 heures • De la Somme à l'Aisne, aucun changé ment de la situation. Lutte d'artillerie intermittente pendant la nuit. Nbs troupes sonb paL-teut au contact des lignes ennemies. Au cours des opérations ào ces derniers jour9, au sud de l'Oise, nousi nous sommes emparés d'importants dépôts d!a matériel et do munitions. Dans la soirée d'hier, une pièce ennemi^ à longue portée a lancé sept obus sur S'ois-sons.Dans la région! de Eeims, nous avonfl réussi un coup d'à maini au nord do la pompelle. En Argonne, aux Courtes-Chaussées, ob en Champagne, vers Tahure, dles tenta^veS ennemies ont complètement échoué sous ne s feujx. Sur la rive gaueho de la Meuse, nefl troupes ont repris, au cours d'une attaque vivement menée^ les deniers élément^ dia branchée que l'ennemi tenait encore, depuis le 18 mars, dans les secteurs du bois d'A-vocourt et de la côte 304. Nous avonsi fait; dè3 prisonniers. Aucun événement important à siglnalelç sur le reste du front. Paris, 29 mars. — Officiel do U heures ; De la Somme à l'Oise, journée relativement calme. Dans lo secteur dhj élargivaj, la Uitto d'ariillerio a été activo. Actions d'artillerie assez violon-es vers Ma isons-dc-Champag-ae, à la cètei 301 et, ebi Lorraine, dans la région d^Emlerméniil. liiep à signaler sur le resta du frouit. Aviation. — Dans la journée fï'hi^r, um iviotn iànneani a été abattu oni combat aériep( par un de nos pilotes. $ * é Paris, 28 mars. — Officiel du ministère de la marine : Dans la nuit du 25 au 26, vers 2 heures fikn matin, dieux torpilleurs allemandisi ont lancé une soixantaine eli'obus sur la ville cto Dunkerque. Ce bombardement, qui a dlux» trois_ minutes, a fait eleux victimes. Les torpilleurs ont immédiatement rebroussé chemin à toute vapeur. i « « Londres, 28 mars. — Officiel : Hàer, dans la matinée, notre cavalerie a encore progressé et s'est emparée aujour-< d'hui des villages de Villiers, de Flaucon •jb d'o Saulcourt; outre d'es prisonpiars, t mitrailleuses sont tombées entre* nos mains. Une attaque ennemie, dSrigée au ocuv-s do la nuit dernière contre nos nouvelles positions établies près d'E^aancouit, a été repoussée. L'ennemi a subi des pcrtjeis. Pondant la nuit, après un courb oomlxiK nos troupes &e sont fixées à deux end}roit| situés un peu, au nord &o Doignics et eSq Lagnicourt- Aujoui-d'liui, elles ont encora avancé au suel et à l'ouest de Croisidles; l'ennemi résiste énergiquement. Ce matin, nous avons exécuté plusieurs heureux coups de main à l'est d'Aix-Noct-tette et au nord de Neuvillo-Sain t-Yaa.-1. * « * Rome, 2S mars. — Officiel : Action habituelle d'es deux artillerie^, par^ ticulièrement violente dans leis seoteura-frontière ele Frigido eb à la limiti Sapt^j-trionale du Karst. On signale de petites rencontres Sur ki col du monte CroCe (But supérieur), dans la région élu Doîla (Isonzo moyen), au sud-,est de San-JPietro (Gorz) et dans le see-teur do Lucati (Karst). Nous avons repfc(uss4 l'emiemi et fait quelques prisonniers. * * * Pctrograd1, 28 mars. — Of fi ciel : Sur le front à l'ouest, après une pfck para tion d'artillerie, les Allemands ont attaqué nos positions établie^ à l'est d'ii luxb; ils ont été repoussés. Une attaquai ennemie prononcée au nord (le Pexstavy, a eu le même sort. Pendant la nuit du 26 au 27 mars, aprèi une préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué nos positions Ctablies dans La r;égîDn| de Bugusch, au nord-est du bourg! Krevo, cb a occupé une çartio de no^j tranchées. Grâce à une rapide contre-attaque, il a été rejeté et notre situation) p^jt mitive a été rétablie. Sur le Stochod, dans la région de G<v rowuow, nous avons prononcé une attaquai au gaz. A l est de Brzeczony, nos éclairpUt^ après avoir fait sauter, une mine, ont, py-nétré diUis les tranchées ennemies eti epf ont ramené 20 prisonniers allemands. Un train blinde allemand a bombarAI nos positions établie^ à l'est de, KoerojciH Mezoe. Sur le front en Roumanie, au sud cÇa la rivière Csobanoa, nos troupes combatteM ' pour reprendre les positions pcrdtoe? 23 mars. Au sud de la rivièr.a de l'Ulz», à vînigj verstes au sud-ouest de Moines t,i, l'enutti^ a attaqué nos positions et en! a c<^?up^ une partie après un combat acharné. Una offensive prise par d'imp-ortaii.aN forces < : -es lo long do la voie ferré^ Foosan i1 erescheSchi et le lx«g de la rou^i Focsani-Cinsloai, a été relpoussiéo. Une de nos escadrilles d'hydroavû^ fl lancé des bombes sur Talcea. ' ni> «b. M m - -* "Samedi oT ïVîars 1BT7_ JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 1U Uenïimes / ** — Kl"

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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