La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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21 oktober 1917
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s.n. 1917, 21 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tx3513wj1g/
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Dimanche 21 Octefore I9i7 .yôtTRWÀL QtrOTîBÏEîï iS * 3ti' W'ûm^ro i 15 Ôenifmss ICT«OIW.>^VH.^-■ -u «■ ■ ■ ^-~vrw~.-»-rry-.rv^y-rTT-v^^^Tr—.'ur-w-t ''•«TstTvr^v.y&ir• ■-■;«sra:-g^rvsyr?*gff- 4>~ Année? — M* 105g PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois (novemire, décembre), fr. 7.6.0*1" 1 mois (novembre;, !r. 3.0O. lu i«manda d'abonnement roiu reçut! txdtui-snnent yar le* bureaux st les facteurs des postes. — réclamation* concernant tes ahonnemenis doivent %tn adressée* exclusivement aux bureaux de poste* 40SHRISTRJT10II ET SÈDÀCTIOB: Vit çaontagnc-aus-Wei'bss'Potagère», Bruxelles., LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, ia ligne, fr. O.Ï5a — TUclame* avant les annonces, ia ligna, ir. 1-75.— Coti* dm journal, la ligne, fr. 7.6C.— Faits divers, la Ligne» ir. 6.3S. — Nécrologie, la ligne, tr. S.&Q. --Coin des Eleveurs, la ligne, lr« î.ttO. Bureaux de 9 à 17 heures, Direction et Administration : gç JJ [(l fn'\f7 ks5" J03. IKIOBE3SÉ& DIRECTEUR Aujourd'hui : HUIT pages. LA GUERRE 1,175° jour de guerre Les opérations militaires ont étî cette gemaine dépourvues cl Toutefois, la violence jrersisUnte des com-tat» drortilleria ijui se livrent eu Flandre - donne à penser que do nouvelle* attaques de» AnuUiis y sont proches- W autre part, il »eaib!o biien que les iV<iuf!US soient dvcidea à sortir de l'inaction dans laquelle ils se «ou* complu depuis leurs attaques du mois d'août au nord de Verdun. Probablement les insttmces tfcs Anglais, qui ont tort à faire on flandre, ont d>écidé le générai Pét:iiu A ren'txnccsr à sa tactique qui consistait, comme on sait, à rester S'r la dà-fensiva an attendant les renforts de l'Amérique. Toujours est-il que sur le front de l'Aisne, depuis le nord-est de SowsoBjs jusqu'à Braye sur le chemin des Daines, l'artillerie des Effilais a entamé, cette se. ïnai:;0, uae action violente et qui p€r=i&te • niâne à plusieurs reprises elle a dîchainé uu feu roulant, i4ui a été suivi dfeneigi-ctues opérations de reconnaissance ûomt on peut croire qu'eûtes précèxiieafi sani3 ciouite une attaqua génèauje^. I^a guerre nayaîa a pris uno tournure très tooi'Kique. il avait suili à certains journaux «xol^é de l'Ententa qu'on eût paiie au Reichstag d'une mutinerie de quel-nu'Cs matelots, pour crier à lJimp(uitssaince cie la mai'ine alleraaude. ï^es fait? se sont chargés de donner à «te incorrigible» „bour-reuis ue crânes ' un cruel d.%nenti. Uo forces navales allemandes conslœira. bles — les Eusses ont «vanité jusque eoixanta-hutt navires — ont d'abord réussi ii. s emoarer, en infligeant à la Botte russe des partes graves, des île? qui barrent rentrée du golfe de Eiga et dàfendient l'accès du golfe da Bnlacde. En même tcsnps qu'elles menaient à bien dans la CalLique cette opération qui met en grave péril les ports de fieval et d'Helsingrors et constitua une menace, lointaine peut-être mais incoiL. testablo, peur pétrograd, une esoo.driDa allemande a eoulô dans la mer du Nord uu convoi da onze navirtss qui laisaient rout-o de la Norvège vers l'Angleterre, asoorWs de deux torpilleurs qui, eux aussi, ont péri. Simultanément, des sous-marins au&ti'o-Siongîrcis et allemands ont ooulé dans lia Mé-iitartanée £>,900 tonnes de navii-es itoat le ehargement intéressait surtout l'Italie, et pour finir, des torpilleurs allemands sont îllta, la nuit dei-nière, arroser de bombes incendiaires ce qui restait- dies installations maritimes do Dunkorque. Une réflexion vient spontanément à l'esprit : „Qu'attend l'Amirautà anglaisa pour agir V fi©£LAfiI3E ET ^ELSi^âlE Il 8o conçoit aisémQDJi qu« la situation critique créée à la IIo-lia-ndQ paa: las di^ci-«cdns du gouvernement anglais a.ifc quelque peu aigri les esprits outrGwMoftrcùyck et que dea paroles fâcheuses soient pxonom.eé3s en ce moment Si la presse, en gon-éraî, fait preuve de caJme et euvisag-o siioïquenieat l£s oonsé-quenees du veto anglais, il est oespeudanc défi organes qui laissent libre cours! à leur mauvaise humeur et n/y vont; pas par. quatre culmina pour dire leur fait à caiix dont ils' croient avoir à £3 plaindre. C'est ainsi que le grandi organe d'Amsterdam, ?,NÎ3u.ws van den Dag-", tablant sur le bruit que le gouvernement belge du Havre s'est, dons 1;occurrence, déclaré solidaire du gouvernement anglais, demande que la Hollande, si le fadt so confirme, use immédiatement de reperésaiiies envers las i5clge3 résidant en Hollande. Ce;to mise en demeure suscite cDa la part du „Nieuwe Courant", de La Ha^e, les déclarations suivantes : — Nous espérons que cette manière cte vuir ne sera pas partagée. Si le gouvernement belge est convaincu que notre gouvernement mee en pratique une oonfceptijon «rronée de 3â neutralité, noua avons lieu de nous en montrer étonnés, mais, mâme au cas où il appuierait le gouvernement anglais, qui veut exercer sur nous une pression injuste, les su;et» belges, tout au moins en. tant qu'ils soient étrangers à> toute cette affaire, no doivent pas *'cre rendus responsables des agissements de loor gouvernement. Le gouvernement d!u Havre n'emporte pas notre admiration. Les relations qu'il » entretenues avec la clique qui rêvait de l'annexion de territoire néerlaimlais ne nous disent, en ce? oiroonstances, rien qnft vaille; mais', ù notre avis, les Be'g^f résidant en Hollande ne doivent pas subir les conséquences do ces agissements. Nous savons qu'un grand nombre de Beiges, chez nous, répudient ouvertement ces men-^ea annexion;. ci&:es. Ce m'est cfono pas à eux qua nous datons nous eu prendre, pas plus que nions n'avons à nous venger dp3 sous-marinti en nous éa prenant aux «oiante» allemande recueillis en Hollande.'' . . L® guerra sous-rnarine Londres, 19 octobre : L'Agence ïîeuter annonce <jafl je valeur ^Active", de Buckie (Eco^e), a cottlô %ns -les eaux anglaises et qua son équipage, composé dé 11 hommes, a péji. » * * Cologne, 2o octobre : On mande d; Amsterdam à la „Qaeiettô de Cologne" t - Le va'peur néerlandais „Parie Havea" (2,655 tonnes brut) a été coulé hier matin entre Soheveningue et ia côte angHaise par i un sous-marin allemand. Quatorze hommes de l'équipage ont e$é d&barqués à Hoek van HoHarâî et les dix auties marins ont été recueillis £«a? un chalutier dfYminiîetn1. » Amsterdam, 19 octobre : On manda d Ymuiden qu'un chalutier à vapeur néerlandais a été capturé par un navire de guerre inconnu qui l'a emmciné ^ ers l'ouest. « * * < Ktolterd&in, 19 octobre : ; Le „Nieuws van don Dag^" apprend qfu,-à ] raison de la grande "disette de charbon, les navires cSe nationalité étrangère no recevront provisoirement plus de charbon de Hoiiand'e. ] • Zurich, 20 octobre : j On mande do Cadix au. ,,Zureker Tages { Anzoiger" : _ _ . i — Le capitaine di'un vapeur espaglnol a i éAô ie témoin oouiaire d^uoii nouveau coin- € k-t livré entre un ' i>e!it croiseur américain £ ^ fierai sous-marin^ italiens, dont u© a été coulé. Le commandant du secondi sous-marin a été grièvement blessé et le premier officier tué. Le vapiear espagnol a été appelé à l'aide ; à Gibraltar, les hommes i d'équipage ont dû prendre l'engagement ce ] ne rien dévoilier de ço qu'ils avaient vu. » * 4 Bâlo, 19 octobre : L'Agence télégraphique de la pnoise suisse apprend de Barcelone que vers la fin du mois d)e septembre un sous-marin français, entré dans le port die Gibraltar;, a été détruit par l'artillerie anglais©, qui oioyait avoir à faire à un sous-marin allemand.• « * Londres, 19 octobre : On mande de Las Palm as au „Daily Telegraph-" : — Quarante-cinq Hommes de l'équipage du vapeur italien „Paprcpa" viennent d'être mis à terre. Ce navir8 a été attaqué le 13 octobre par un sous-marin au large de la côte du Mai'oo, à 50 milles <Ja Casablanca; il a été coulé après une demiiieure dà combat. | j e , mh ja.jmeisfii q, zt23 Rotterdam, 19 octobre : Le ,.,N^euwe Kotterdamsclie Courant^ ap- t prend que l'Amérique vient do faire à ia , P)ussie une nouveilla avance de 6,0 millions { do dollar», ce qui porto à 32o millions de dollars le total dos avances faites jusqu'à . présent à la Hussie par les Ktats-Unis. * vU Londres, 19 oerobr® : On mande de Buenos-Ayr°s au „Morning, PosV' : — Le gouvernement a refusé de rompre Les relations diplomatiques avec l-'Al'ljama- < pie, comme le proposait le Sénat. Les évé^emsafs dâ Russie Pétrograd, 20 octobre : On mande de KischineT au jjDjen" : — Ija situation sur le front russe du sudi-ouest est très inquiétante. Les désertions augmentent. Le liuiuit oonimand'eiment de l'armée roumaine a été forcé de redirer toutes ses unités militaires des formations j russes. ! Le générai Aversscu a déclaré que la : Roumanie poursuivrait elle-mémo la guerre. ] Sud le front, les soldats s'assemblent et d'isoubent la question d'un aiiûiSsiice. 1 !? < * ■» Londres, 20 octobre : , | On mande dg Pétrograd que M. Kerônsîa s'effoica de faire mettre en ligne, sinon la totalité, du moins une gi-ande pai-tie de la 1 flotte russe en vue de livrer, bataille, pen>- \ dant qu3 les combats dans l'îio (S'Oesei coni- ' tiuuent encore, aux navires allemands qui y opèrent, délivrer les forces russes cernées dans l'ile et tenter, le cas éohéant, une opà- ; ra.tion contre Eiga. Dans ce but, il a donné i à la flotte russe l'ordre de concentrer près de Oronstadt. et dfembarquer des eXfeo-tifa importants. Une quinzaine de milliers d'hommes avaient dé; à étâ embarqua, mais < on les a remis à terre à l'intervention du Soviet de Croustade. T>a situation à Croni- ; stadt est d'ailleurs très inquiétante. Le correspondant du ,,Daily Maii'% qui y conh «acre de longs commentaires, cUt que Vin-disoiplina y triomphe, que les passions politiques y ont tué le respect do tiouie autorité et qu'on y commence même à se moquer de Kereiiaki. Il ajoute qu'on ne peut guère • compter que sur les petits navires de la flotte de la Baltique, qui n'ont pour ainsi dire plus que des officiers à bord. « • * Pétrogiad, 20 octobre : M. Kerenski est retourné au front. * <> A Hambourg, 20 octobre : On mande da Stockholm an „Hamburgar FremàanMa^t" : — D'apr;:s des nouvelle*! précises, M. Ke-rensld a rcnonoS à visiter tous les frorSs. i Lé président du Conseil est traité par le professeur PSdetako, qui a constate qu'il ivait la poumon dirait attaqué. ^ » Pétrogta<$, 19 octobre : t Lie ,,Djrn;' annonce que la Conférence les A]liég chargée de discuter les buts de c juQrno se réunira définitivement en novem- s ïre. M. Teretchenko et Zexetelli y repré- > sentiront la Russie. La Conférence axami-iera minutierasement la situation pohtiquo ît militaire intemationja-le et cherchera à concilier 3jesi conditions ,connues du pro. gramme do paix des Puissances centrales iveo le î^rog-ramme de paix de la démocrate russe, celui de M. Wilson et les buts de ^ pierre dq la [France et de l'Italie. Certaines e jases de pourparlers pour mettre fin: à la jntrrei pourraient évetafeueUementi être établies.A Lori-tlres, on examinera aussi les der- 1 lièreà déclarations des hommes d'Etat deis i Puissances centrales à l'e&Pet da savoir si t elles indiquent un désir de paix sincère, et ^ ym prendra une décision définitive quant à la note pacifiste du Papje. < lia Russie insistera éùergiquement en; fa- t reur de nêgjociationS pour conclure une paix $ ï'énéraîe et prochaine. Le ,,Dj«n;^ annonce esifin qju'un échange 1 îe vues se poursuit en ce moment en^eles Alliés au surjet die l'Alsace-Lorraine. Ia î Conférence aura aussi pour tâché de fi^er 5 e programme commun de» A.llië« dans cette ju^tion. Pé<iiogtra5, 19 octobre t Ijê „JournSal d,e la Bourse" reproduit les conmiuinications qui ont été faites à la réunion extraordinaire du Conseil des mmis-ftrefl au staijeù «i® l'anarchie qui r^çn® dtan-a e ï^ys. Ii résulte^ des rapport qui ont éfc| lus à Cdte réunion qu'une anarchie complète règïie cl\&m l«s giouvememm'ta du Ctentre et du Midi, ainsi qu'en Sibérie c Elu Caucase. Los cinq sixièmes de la Eus- { fa seraient! en pleine tÉéôomposItion. L« l commissaire du gouvernement en Podcl:e a 1 envoyé upe déj^che daus laquelle il dit, en- t fre autres t ,,-Je suis imjmissaait à empf1- 1 ?her toutes les misères, lès gens sont tués 1 sa masse et les villages abandonnas." £ • * * S Londres, 19 octobre j 1 On manda de Pétrogtad & l'Agence g Rfiufter : c — En présence de la nouvelle situation c stratégique qui place Pétrograd dans la ^ !one de guerre, le gouvernement prend des i ne3ure® pour l'évacuation de la c^ipitalo. g . ' « A Paris, 18 oclobre : u On mande de Pétrog'rad à l'Agence lavas : — La situation dans le bassin du Do-îetz iifâ cesse de s'aggraver. Les exigences p grandissantes des ouvriers et les mauvais q raitements dont l"s direoteurs et les ingé- s iiouiT3 sont l'objet rendant impossible toute d Lxploitation. normale des charbonnage*?. Plu- v îeui-s entiepriscs ont dé^à été fermées. a * m Moscou, 19 octobre : L'altitude des ouvriers maximalisiez de llosco.u devient extrêmement inquléfeainte. De îombrouses manifestations en faveur de la )aix, auxquelles 17,000 personnes ont participé, se sont produites les 12, 13 ci 14s >ctobrC. La garda rouge de Moscou a ar-•ôté des industriels eu. vue. Les ouvriers nenacent de déclarer la grève générale; oute leur haine so concentre contre M. Kej-renski. , , , , , DËPECHES DIVERSES ue nu-iTo, z\x ocfcoorta : On1 écrit de Saint-Sébastien au! „XXe Siè-Je" : — Le bruit court que M. Marc^ue* assignerait M. Léon Daudet eu raison die la publication de ses articles dans i',,Action française" et lui demanderait 2 millions de îommageS-intér-^ s. • * o Paris, 18 octobre : Le vote d'hier de la Chambre a entraîné me crise ministérielle. C'est surtout M. Riv >ofc qui est visé, et l'Agence Havas dit nâme que les députés estiment en grande najorite que son maintien au sein du Ca-»n«fc est très difficile. A l'issue la séance de la Chambre, M. Poinca.ré a réuni un Conseil des ministres au cours duquel e sont produits dies incidents dont l'Agence lavas n'indique pas la nature. On s'attend ï la Chambre à une discussion générale de a politique du gouvernement, sauf que M. [tibot décide à bref d^lai de prendre sa retraite.* • * Paris, 1S octobre : De violentes altercation» ont eu lit. à la iwance secrète de la Chambre entre divers léputi's, notamment entre MM. Ribot et 3riand. L'opinion générale est qu'il pj&tù, mpossibie a fil. Ribot de conserver le poriet'euiille das aifaires étrangères. M. Long, ministre de l'alimentation^ a téposé un projet de loi visant l'ouverture l'un crédit snupplélmenSaire de 845 millions Do francs pour l'achat de céréales, de faine et d'autres denrées de première néces-âté.La séance publique a été bruyante. M. >es'chanel ayant annoncé le dépôt d'une inr erpeDlation do M. Ribefrra sur la politique générale du gouvernement, M. Chaumèt en t d'emandé, au nom; du gouvernement-, le •efnvoi à vendredi. Cette proposition: a sou-evé de telles protestation», qu'au milieu le l'agitation» générale M. Ribot en a ao-'epté la discussion pour aujourd'hui. M. ChaumeA, ministre de la imarims, ajyant jris ^ la parole et dits que puisque la guerre 5ontinuait, le ministro de la guerre avait les devoirs à remplir, les incident» se sont multipliés et la Chambre est devenue jru^ante au point qu'on) n'entendait piUs ]G ninjistre : — En quoi offensé-jc vos sentiment» dfe patriotisme, criait M. Chaumet, on cm^ta-ant que jta guerre continue i Le ministre le la guerre est empêché d'assister à la ïéance, mais Je gouvernement n'entend pas 'e soustraire à la discussion." Un calme relatif «'étant rétabli, la discussion s'est ouverte sur divers projets do ci ; l'un di'euix qui aboii la limita légale h o % des intérêts sur capitaux a été voté, mis un autre, ç[ui autorise les Alsaciens- lorrains à franciser leur nom. « Paris, 19 octobre : _ Motivant son interpellation sur ia politique générale du gouvernement, M. Ri-beyra a déclaré à la Chambre qu'il était ndispensable que le gouvernement fit 3oimaitre son programme. Après plusiqurs autres orateurs, M. Puech a reproché à M. Painlevé d'avoir manqué da fermeté ians plusinurs cas, notamment à propos îes accujsations portées contre M. Maivy. M. Painlevé monte à la tribune. e Paris, 18 octobre : De ,,L'Heure" : — Les milieux parlementaires Sont d'avis lue la crise ministérielle sera résolue par .un remaniement du Cabinet. « H * Berlin, 19 octobre : On mande de Genève à la „Kriegszeti-uir.g1" r — Le roi Constantin s'est retndu à la îinique du professeur Sauerbruch, où il ubira une nouvelle opération. L'état de anté du souverain est très grave. » Kovno, 19 octobre : M. Michaëlis s'est rendu hier à Mi tau. c * ib WiirzburgJ, 19 octobre j Au Congrès' socialiste, Scheid!'^mànAi a tô nommé président' du parti par 312 voix 1 M. Eberf vice-président paç 311 voix. * Berlin, 20 octobre : D'après les informations repues jusqu'à Tjscn.t, les souscriptions au septième esnu ^unt de guerre allemand, non compris les nciens emprunts de guerre échange, s'élè-ent à 12 milliards 432 millions) dio mark. Les petites souscriptions parfcielîles, ainsi u'une partie des souscriptions de l'armée o campagne, qui sont acceptées jusqu'au 0 novembre, ne sort pas' encore connues. 5n conséquence, le résultait final dépassera 2 % milliards de mark. Pendant la troisième année de guerre, le reuple ailemaed a donc eousoiit plus de 6 % milliards do mark, soit 4 milliards A maâ:k de plus qui'en 1916 et ea 1916. Jette preuve de force économique et firiant ière, sans précédent dans l'hisî^oire du aoi-de, est la meilleure réponse que le teuple allemand pouvait donner à la note :e M. Wilson j en outre, elle anéantit l'e«-oir que l'Entente fondait sur un écroule- août économique de l'Allemagne. * * <2 ÎPurm, 18 octobre : On mande do Rome à la „Btainpa", Gon-ernant la situation parlementaire, "que de.? , vénements imprévus pou muent retarder 'ouverture des discussions annoncées à La "hambie. Des "députés en vue estiment que rois ministres, MM. Bissolatâ, P.onomi et : 1 républicain Comralini, ne doivent f'tre que lédlocrement disposés, vu l'aJtitude des ;roupeS parlementaires qui les y ont d'élé- 1 ués, k rester plus longtemps au ministère. in fait, les républicains ont voté oontre le wuverniement et les socialistes rérornusies 1 »nt l'intention do passer à l'opposition. I-e orrespondant ajoute que l'ancien ministre. < [. Facta, l'homme de confiance de M. Gio-ifcti, a adhéré au groupe des quarante-sept-, ■: ni compte déjà, 85 membres. Hier soir, ( CM. Bos^lli et Facfca ont eu un long en- j ■e'ien. • i * m Rome, 18 octobre : .Los journaux annoncent que le groupe j arlemen taire démocratique constitutionuel, noique sa confiance dans le Cabinet- Bo- l îlli fût ébranlée, a décidé de voter onzièmes provisoires demandés par là gou>- 1 ornement, afin de ne pas compliquer la { ituation. ^ ^ i Lugaino, 19 octobre ; Hier, à la Chambre, les socialistes officiels, soutenus par 1$ nouveau groupe de? giolittisîes, ont pris le gouvernement à partie, protesté contre les mesures qu'il a décriées à l'intérieur du pays, reproché aux ministres la rigueur excessive de la répression des troubles et demandé compte du sang répandu. On a entendu un député orier : t,Assassins d'hommes sans défense !" À quoi la droite a repondu : ,, Hommes gans défense les mains pleines de bombes 1" M. Bissolatii a èf$ personnellement pris très violemment à panio. Comme M. Boselli venait de déclarer quo le Cabinet, était solidairement responsable, il s'est écrié : „Si l'intérêt du paya l'exigeait, je vom ferais fusilleaj tous l" , Rome, 19 octoore : i Le Sénat est convoqjuô pour le 25 oc-tobrï.Messine, 20 octobre :* La nuit d» 16 octobre, un formidable ouragan s'est déchaîné sur lai région de Messine. Les dégâts -sont, importants. I<a service est int-sri'ompu suar la voie ferrée Messine- Catane. Le 17 octobre, dans le courant de l'après-midi, un nouvel ouragan a provoqué des inondations. Onze personnes ont péri. Le service des tramways est suspendu à Messine. • * d Paisig, 18 octobre : On mande d'Athènes à l' Agence Havas : — Les frais de la mobilisation mamtenue pour des motifs d'ordre politique pendant huit mois s'élèvent jusqu'à présent à 2>7o millions de francs environ. * 9 • Londres, 19 octobre : L'Agence Router apprend d'Athènes que le manque de combustible prend des pro-" portions- inquiétantes. Le service des tramways a dû être fortement restreint. La direction de la Centrale électrique a annoncé que 1 exploitation devra ôtre arrêtée samedi 3i lo gouvernement ne lui procure pas de combustible. * * & Rotterdam, 18 octobre : On mande de Londres au „NieûiwQ Rot-ferdamsche Courant" : — M. Cave, secrétaire d'Etat à l'intérieur, a déclaré hier à la Chambre des Communes que le public serait à l'avenir averti de l'approche des avions ennemis par cfes sonneries do olairon, et qu'on y ajouterait pendant la iouraée, si s'était nécessaire, des tirs de bombes à blanc. M. Lonsdale a déposa un amendement à la loi sur la réforme électorale pour demander que la nouvelle loi ne soit pas appliquée à l'Irlande : cet amendement a été rejeté. M. Cave a dit qu'une Commission sera nommée jxmr ii'.er la nouvelle délimitation des dîistricià électoraux en Irlande. M. Gillcn, nationaliste, a riposté que l'effet devant en être d£ fare passer de nombreux sièges aux unionistes, la tactique parti révolutionnaire se trouvait par là même justifiée. M. O'Brien, nationaliste, a diit à son tour que l'attitude du gouvernement constitue une trahison : d.!le justifie le mouvement sinnfeiner et fait) qu'il est de plus en; plus difficilo aux nationalistes de conserver leur mandat- à la Chambre. Le ,,Daily Iscws" regrette amèrement le changement do front du gouvernement dans la question de la représentation de l'Irlande au Parlement : les nationalistes, dit-il, sont dans un étafc d'irritation extrême. ■» « « Londres, 18 _ octobre : La commission du Parti ouvrier chargée de faire rapport sur- certaines modifications < du statut du Parti, proposées à l'occasion du projeb de r65otrme électorale qui va être ; discuté à la Chamibre, a terminé se3 tra- 1 vauix. Dans son rapport-, qui sera publié prochainement, la commission préconise une extension des prérogatives des organismes j locaux du Parti. M. Ileniderson a annoncé ( liier dans une réunion de parlementaires i rju il avait l'intention de renoncer A la pré-silence du Parti quand les réformes seront réalisées, ces fonctions lui prenant trop de ; temps. ' * * • Cologne, 20 octobr» : On manda d'Amsterdam à la „ Gazette de Cologne" : — Hier, un accord commercial a été conclu entre les Pays-Bas et 1; Aulricbe-Hoi*-grie. Cet accord est identique à la convention intervenue avec l'Allemagne; il règle les importations et les exportations et ouvre m -crédit à l'Aut^che-Hongrie. Unefe Sam et John BulS On aait que les EtifJ-Unis ee préparent & con. I itxulre unie liotta ïaorchftTidQ très lmpt>rta?i't3 : :criatnfl Jou^Tiaux ili':'3 rr'tendent qu'à. fin. 19l8 Je feront on possession do 1,000 raviree, rcpi6. -eniai.t 9,200,000 tonncja ! De to.anag'e, i] était , onieadu quo 2 1/2 millions de topai es srajennent e navi^ueralcnl soua paviUos» américain : la plupart , iea navires en construction avaient en wet, été f ïocmmanà-3 par l'Anglefcrro et qnfelqnea autres ^ xu la France et d'autres pays. Or, e» ces d'or- t -Java mois, • la Orandô-Br^t^gns et la Framice oi t { iû insister et eU^s doivqut insi^teo* e'icora pour obtenir, soit la livraison de CqS navires, soit k ç tout 1;« pue Lee raEsULrarxe qu'îles po'uTroni en ( llspos-?r «pria la guerre. j Tjo < Times > du 26 •aptgmbre publie à ce £ iropof une correepondance de W'a&ltinglon, do'ni t foici un r^suinè s — Lo dôpartû^-t américain de la marine, j ipparccnjaiont appuyé par les autre» di'tp^rtomenls. ; » drxid^ do ; va pc.B faire droit à cas ^oilicitationc, ' sri falsamt valoir que !e jour où les navires ont été j sorazDiaiidâa la titre de pfopriét ^ en a passif autr v et q«.-e I03 demandes visant à ea L >bte: ir ta pos&e^sioia présente ou futuxe ne sont m 6omme que de simples re^n'teS {enkîant h obtonlr do l'Aandra-uté qu'c-lle ta&.bandx>n de ; a propriété. j Si Je gowernesEent britannique on d'autre? j AJU'B de l'Amérique* entrcpTeunign* rte nouvel là? l lémarches pour entrer ul4irrieu«trceE<i en poeses. itoîï du tonnegs qu'ils ont cjoœanandé, lft que#- t Ion dwiendav.it fort délicate ; rien ne pourrait r .■avantsyo évieflier. la si^^cptibji.tl" des Etals-Unis q •t prêter à do mauvaises fnterpr'tations. On! f-roit, i 1 ©st vxai, dans les milieux bien informés, que e président Wil?on lu^-ir^mç n'approuve pts sans j •v'serve colle politique .des Etaiâ-Utnis, qui vise 1 mettre le;irs propres iut'rêts au-dessus ce cous t le leurs Aili'e. ivffels U n'en est ]>as moins h>- c li-cutabje quo l'opinion pfubli^ue se dxl'ra poUr t :iiisi dir? uaDanitnjsjtc.ent eu faveur du matin tien r sons pavillon américain des navires co&nmaud.'s ! )er lo? Alli's. Oc Sentiment est tellement! répandu partout aux [> Etats.Liiii que tout effort en vfco de couîre \< •titrer la d'eidoia du 3L'iai?tôre de la marine p;o- I: moquerais l'éveil do eentia'ents angilophol.es et ], ferait s'rieuse"; eut M. Wil=on d-^na I3. coik. j: tulto de la guerre. Toutefoh, si le» vuos^ doa j UU'a en cctîe matière étaient pr'sentées* an r ;ouverneinent am'rL-aia i et la- décision: remise p risqu'après la guerre, l'on pourrait avoir lai ï '.t.:d£ ^ue î4 Wilsori trouverait une Solution n quùable, surtout e'il a la conviction que les r Llii s le chargent «an3 réserve do la dé/ense de sûi« int^u<-43. > _ g Que voilà uno r^ïnce fiche d"o consolation l II l autfrsil ar.tre chose poirr omp>*ch!&r les pratiques h fanfee^s d'abandonner le plrojet, qu'ils pouttfeci- ^ •oui ma<ijlfosten:«at, do s'apurer l'h-f^'ononie Sur 1er.. S'ils y parviennent, C9 ne 6?ra certes pas e » moindre d^s formidables avantage raetéri^s n'its seront assurés en efrieouragj&anl It# \x- ^ <'<* b^iuftiseS de Ifure Alliés.., ^ COMMUNIQUÉS OFFICIELS Coma2Uîtiç]rjé5 des Puissances Centrales. (Berlin, 20 octobre. — Officiel do ce midi : Arm-.jss du feld-maréohal prince-héritier Rupprccht de Bavière : Théâtre de la guerre à l'Ouest. En Flandre, lo temps n'étant pas favorable aux observations, le duel d'artillerie a, été moins int/ens© que lejs jours précédents; cerUbins endroits seulement, entre 1© bois i'Houtbulst et la D-eule, il a éfcé violent par intermittence. Sur plusieui-a point* de ce secteur, de mémo qu'en Artois et au norci le Saint-Quentin, des engagement entre détachements de reconnaissance 0e sont terminés en notre faveur. Armées du prince-héritier allemand Au noi-d-est de Soissons, la bataille d-'ar-lillerie continue. Le3 _ masses d'artillerie concentrées à cet endroit se combattent avec âne extrême énergie et ia violence do la ca>-aonjnade ne» diminue que passagèrement Ja nuit. Un feu incessant de lanceKmines ti-L^ant en masse a transforme en un champ l'eaitonnoj-rs la zone de combat avance comprise enti-e Yauxaillon et Braje. Des ittaques isolces do troupes de reconnais-■an.ee fra'pçaises ont ét6 repensâmes. Jusqu'à présent, il u'y a pas eu do grande ofien-iivo-A l'est de' la Meuse, la canonnade ©st ïeveaue pins violente hier api-ès-midi. Plusieurs opérations exécutées par nostroup.es ious ont valu des prisonniers. Théâtre de la guérie à l'Es?. Nous {ivons aussi débarqué des troupes lans l'île de Da^o, dans laquelle, il y a quelques jours déjà, des détachemenlis de l;i aiaiine avaient pris piedi pour nous assurer 'e3 poinifcs où nous avions l'inâem^iotn là débarquer. Les opérations engageas dang ïe sectear se pou'suivent systématiquemeni;-. Depuis la côte de la Baltique jusqu'à la nor Noiixi, rien d;impoi-tant à signaler. Front macédonien. Sut la rive occidentale du lac d'Ochiid-a, îes compagnies française^, qui avaient pris L'offensive, ont été repojussées. Pi\s de ilonast'r, dans ia boucle de la Czeina et [Jrès de Dobropolie, la canonnade est dbve-aue plus violente. * * • Berlin, 20 octobre. — Ofiieiel d hier soir : Dans la partie sud du iront de Flandre ït au nord-est de Soissons, violent combat l'axtilleric en dépit du temps défavorable. Dans l E-stij jusqu'à prisent, rien de non- re^vu. ' , , , ; » l^Oî-lin, 20 octobre. — Officiel : Dans ia nuit du 1S au 19 octobre, une partie de nos flottilles de torpilleurs a at-raoué D'unkerque et lancé, à petite distance, 25o obus brisants contre les installations du port die cette forteresse. batteries cô- tiéres et les forces navales ennemies, reu-aie.i dans la rade, ont riposté à notre feu, tuais elles furent également combattues par nous ayéo un succès visible. Un monitor s.nglais a été gravement endommagé par irois coups de torpille et de nombreux ?oups de canon. Nos bateaux sont tous ren-:rés indemnes. » -r * * Berlin, 20 cotobre. — Officiel : Le 2 octobre, uu de nos sous-marins, commande par le lieutenant-oapitaine lîolir-jeck, a torpillé et coulé, au nord de 1 Ir-ande, le croiseur cuirassé anglais , ,Drake' ' [14,300 tonnes de diéplaeement. En outre, 10s sous-marins ont nouveileniemt ooulé, lans l'océan Atlantique, des navires de sommerce représentant 16,000 toanos da auge. Parmi lea navires détruits, il j avait : e vapeur armA anglais ,,Drake" (2,267 onnes),- ainsi que le vapeur anglais ,,He-•on", transportant du charlion; en outr®, .a barque (trois-mats) française ,,Neuilly", illant de Melbourne à Bordeaux avee une cargaison de 3,OSO tonnes de blA, ainsi que es cotres de pôche français „Union llôpu-dioaine', ,, Deux-Jeanne", ,, Liberté" et ^Peuples Frères", dont les trois derniers ita.ienïï armés. ^ * Sofia, 19i octobre. — Ofcijeieîl : Sur certains points du front en Macé-fcoinc, violente canonnade. Dans la vallée !e ia Strouma, plusieurs importante dûia- 1 ihements ennemis ont été mis en fuite la mit par, notre feu. En présence des diffi-ultég que présentait leur défense, nos trou->es n'avaient pas réoccupé les villages si- 1 ués dans la vallée de la Strouma et que I es Anglais avaient dGtroi's au printemps Jerniers, lors de leur retraite. Ce» derniers i ours, l'ennemi s'est de nouveau fixé dans ma partie de cos décombres devenus sans , tuoune utilité pour la défense cle nos posi- ions étal>lies dans la vallée du Vardar. Berlin, 19 octobrie. — Officieux : En Flandre, dana tous les secteurs du grand Itainp de balr.'ille, 1-' feu de l'artlillerie ^n{cèmîe 1 st devenu trôs violent le 18 octobre, dèa i'aubs ; ' ios pcel?iona établioa pre» du bci3 d'IIouthulft, irèo de Pr.ssoh5nd.a0le, de Gheluvelt et de Zand-oorde- oui .'-ti bombardées avec une violenc-o outo pa.TtSjj'ulière. Comines et Wei'vicq ont iris sous uja feu in lente. ïa viciant cnnlonnade, qui est aussi devenue xfriniemdnt violente sur la céte, a co^rAié nnï-agi >ioJi à cet endroit que sur total 1e front do ba-iille, jusque tard dar,e la eoir.'o, et s'est powy-uiVîe la nuit ave# le caiiactèro ds'un violent feu 0 divôi«tcn- .Au sud d,e Poelc-cppelle et à l'ouest dp. Kell-esrgl, de 'cWcê piatroulHIe» ennomicfli ont élié ro-(ouesées.avoir déployé une gjarndo actBvifcé tout 9 lon'g de la jonrné* nos /esoadaûJles dis lan-eure de bombes ont oop'ieusetmeitf eft etticacement rrosi de bomhos Ica campa ( tablis autour 'Ypi^e, près d'Elv^rdtnggn et <îe P^vperfnlghe. Sur *e Iront d'Arras, prè» de Fi'osnoy, dajiB 1 région! do Sa^nt-Qneufcin^ pri1» d'Avrincourt et rès d'Itancoujt. après uno violenJi» canonaïade iîiei»nllitenï]e: dsa patrouijilos onnem^ oui éts ejKXulis'es et oui Subi de loi tes. pertes. Sur îe front de TA5?b«, te 16 csiolwre, as ma. in, do fontes eti'aqucjs dé; reconto^ais^an'oe ttnjn». lié?, pronoyioées après une oourta recruid.esconce e la canoninado, s}ur troi^ point» <2u coin, de 1 xiituu, ont été nSpouss^es. Au nordi-£3t de Soissonp, apr^Sa nn<o • matinj'e luvdcuso, la bataille d artillerie a cotattnhié. Gr^e , unte dépe'ne'o do maeeiea foïjnSdaMes de muni-ions, la grande bataille d'artillerie a au!<5mentjô 'iatliensiÊé dans la journée ; €ile cet di-'vonne ex-moment violence, partiwiltiroinent vers le so'j, t s'est traasfoiînée à diff rentes repr!:)ae( en feu Dulant. Sur le front compris entre .VaupcaLlîon et la îrm® de Roy ère, d importaaits détachifçnent» de aoounûissanco français ont été rcpoufc'a. I>a uit, nos positions ont cté jfriseo sci'-fl un vio-mt feu destructeur, auquel rtotre artilleiUa a én^cv iqu'cmetnt répefndû. Sur !e Cheimin dlea Daines ennemi a tenté une fofj de plifâ de noufl aar-î/Sliar, gjrûce à trois attaqufes euccess^.'jets, les osiUona quo nous avons oonquisee au, nord diu pjôùlin de Vaneietrc. C®? attaques ont ét> uQlte lent ropou^s'ea et rejimjeroi a subi de fortes crtes. Sur le thAâtre de la guerre à l'Est, nous nous >mmes emp.ar/» de l'Ile de 'Moon tout entière, jae biiga-Je ermeonie, comipreruu.t envirCa 5,000 omio/ij, avec eon commandant ot to.ul son ^-qui-esment a été faite prisonnière-Lo vaisseau de ligt e russe < Slava > a ootulé 1 flambes ©ni^e Sfeliqdau et Moon. Loccnation doP jles d'0«s el et «1a Woon est » la ' |Jc>i haute bnno>ita|i\û» pourj la au#l« de I Pli cpoa^iioi-n (Lan# La sccicifr •^.2'itrioiiUi ào front K l'Es'. La possession de ces deux tSw/* nous donne une base d op'rations" cx.tr- aneoient favorable. Girûc* à la eil aboration de noa Icrcdi nnvaJc-s, qui noujs a permis d'ooeupex Oe=«4, ica ccrnumnifatioiM* à l'arrière de rjoa liçnoi eu? Sa Iront eoptta.trional, sont largement tuilii-Cfi. . ^ . Comniuniqués des armées ailïée» Paris, 19 ootobie. — Offioidt dfl 8 h. i A la suite d uos préparation iVarisllena particulièrement efficace, toute une séria dTopérations de détal nous a permis d^ pénétrer dans les organisations ennomiss de la région Moulin de Ivai'faux-Braye-er^LaoŒt-oais, d'y opérer des destructions et de ramener une centaine de prisonniers apparta-cant à quatre divisons différentes. TJne t«n-tative ennemie sur un de nos petits postea du saillant de Chevrcux a échoué. Entre Miette et Aisne, nous avons ®xéout£ un. coup de main au cours duquel nous avons' foie subir des perte»' sérieuse3 à l'adver^ir# et capturé. du matériel. En Champagne, un de nos détachements, pénétrant dans les tranchées ennemies au nord du Casque, a poursuivi J,-'ennemi qui &o retirait et, aprèa un vif combat, est rsnu tré au complet dan» nos lignes. Sur la rive droite de la Meuse, noua avons repousse mie tentative ennemie au nord do Châtâllon-sous-iaj-Oôte. Aviation. — La région de Dunkerqua a f'QyU, dans la soirée ci'hiarf une vingtaine le bomljes d'avions; aucune victime n'a étft signalée. Dans la journée du 16, doux avions ennemis ont été abattus par la ùIq section d'autocanons. e . « o Paris, 19 octobre— Officiel da 11 h. t: Activité taarquia des deux aatilerîte rai ïuolques points du front da l'Aisne, liaaiî ta secteur da Souiun et sur lc-i dèux riTftj de la Meufîâ. • Paris, 13 octobre. — Officiel da l'e-m(a â'Orient : Vivo activité da l'^rllilcrio biuïgare waa. Èint la nuit. Un monitoi- britanniqua a réduit an s.!!snc<s tes batteries bulgaies en position ver5 l'cm-oonciiure da ia Strouma. L'aviation française a boml-arlé la £âva ie Govgeli. Londres, 10 cctolire. — Officiel : Un détachement ennemi qui tentait) d'attaquer hier soir à-l'est de YermcUes a été repoussé; nous n'avons pas subi de pertes, bur xo front de bataille, l'action do l'artil- • lerio ennemie a été dirigée notamment contre nos positions établies prés do la r^oute Men in- Z omiebeke. » K-trogtad, 19 octobre. — OffHrl : Deux torpideurs allemands ont cnilâ hier ilans la champ de mines établi ois lludiiiund. Au cours du combat nàvai -ivrÀ mercredi, nos navires ont toucli,;. às* d«s-4-. aoaghts ennemis. Dix dreadnonjffcts Cm ™a«sSB „ Kaiser" ei „Konig"i' 10 >cois««», X; torpuieuia et 10 sous-marins efeuc-.'nitt a^j minimum ont pris part à. Ja bataille. Bes troupes ennemies ont dÉbartné meta îr^di sur 1 île de Dago. D'après ;es z&rr-ports rejus, 11 navires ennemis sont h l'ancre au large do la côte de. l yio a*, iloon. Dépêchsâ Diverses Copenhague, 2r0 octobre ; M, Usshri^a, minîst'e du Japon en Scan» xinayie, a déclaré au correspondant à Cluiis-tianaa de ,,Politikeu" que, pour le Jaix^ la guerre était .esn réalité te-minée déc rois ans et que, depuis lors, it ;i.-y fi. >}J*^ lu uno part, minime, grâce à quoi 12s ro'accc-ie la guerre lui ont éfcé épargnés. An Japon Misai, dos spéculateurs sans veigogne ~<mi 'ait- mo-Tter nietableroen.t io prix c!.f> ikux, :ées, mais on a mis fin à leurs maanœ^ -tTras en les mettant sous les verrons; d'au ïe part, les prix- ont été réglementés oj .'on étudia en ce moment le j;xoj:t d'impôt général sur les bénéfices d© guerre. jjb niuistre a énergiquoment démenti la now-?elle siiLvanti laquelle le Japosa, d'acconS •ve'i la Chia'3, projeliterait d'appli quer 1s loctrine de Momoë à l'Extrême-Client. A son interlocuteur qui lui demiiurbiit ç'ij tait vrai que des oii'iciers japonais ocra-lafctaient sur le front russe, ii a répondu îégativemeut et- a démenti pour finir lo )rnit do l'arrivée prochaine d'une escafeé' iapionaise dans les eaux de Pfttrrope »op-entrionaîe.— Ce n'est que dans la Médii.eri\:nc'e, a--il dit, qu'il s© trouve une escadre de pe- -its navires japonais; le reste de la f est dans l'océan Pacifique ot dans p'ooéail" Indien. 3PINIÔNS ET COMMEKTÀÏRS Paris, 19 octobie : Dans la dernière livraison do la „Foru uighijy", M. Dillon. craiiit que rAiiema^ùa réussisse à obtenir ia défection do la Ka&->ie par une finisse jappîicatioa du prba-ripe pi'ooJamé légitime par tes Alliés, «ii-vbnt lequel ohaque nation a le droit do dérider edUe-ùnême do «en sort. — En tout caa, dit-il, le danger existe poux a Russie d'être coupée de la Baltique et iq peut itttrô conjuré que par la desiruc-ion complète des armées iiUemando3 e* ia iispersion de la fédération des iftits m îentre do i?Europa. U n'est pins possible ie compter sur V'aid'e de la Iius&it>t okr nême si elle était encore matériel*ornent e*t -tat de nous l'apporter, elle en serait exu-jôchée par la veulerie des milieux gou'.ox-îementaux, qui u'out pas une ier;ne vo-.onté de continuer la gueiTO." M. Dillon constate, en outre, que l'émet Vesprit s'e3"5 sensiblement modifié dsioa (â-rers paya de l'Entente. — Lu ^France, dit-il, les socialistes, qui >nt réussi à renverser M. liiboi, rèclamean me modification d'orientation de politique étrangère. Ils sont partisans de 'i;an;Mita-ion de tous les traités secrets, comba^teoi oua les accords dipiomaii jues estimés d:'--.oyanix, condamnent tout effort visant ans ionquetea territoria les1, exigent ia publica-ion du paogïTy.mme des conditions do paix-lie l'Entente, veulent snettre ies arnu'es sous â contrôle de délégations civiles, prônent 'exploitation par l'Etat des rcssomces du >a-ys et demandent plusienrs autircs choses mcoro. Un tel programme est précurseur c"une nouvelle plias© de la politiquo mtor-îatioifâJe et peut entraîner d'inoalc^labuss 'Onséquences. lin Italie aussi la situation déviant n^e-laçanto, à raison surtout do la pénurie ch-s rivresi et dm combustiWe.'' Dans la conclusion de son article, M. D lion souligne le iait que cliaque gain toi:i-orial des Puissances Centrales dans 1 .ugmente pour l'Entra la difficulté d,*r "emporter la victoû-o.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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