La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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01 februari 1915
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s.n. 1915, 01 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8s4jm24t3h/
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hhkII 1" Février 1915 N° 87 Lundi l" Février 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION U, Rue Montagne«d©-^ion, KRÏJHXLE£JL.l^Eâ • rit» 1(Î n. 19. p.t. dp. //» à. 11 hp.uvpfi JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 C E M TI M E S La petits ligne . : 7TTT"7 . .fr. 0.40 Réclame avant les annonces ..... 1.05} ANNONCES Corps du journal 4.00 Faits divers ........... 3.GO Nécrologie 2.00 LA GUERRE îis®5K.cs: A *asw ««! a H ^ / 182m* jour d® guerire? . C'est avec insistance que les derniers commjmiqués e Pétrograd et de Vienne soulignent l'activité des .ainchiens dans les Carpathes orientales, ta même Bips qu'ils faisaient, à l'extrémité est de celte chai-c de montagnes, intervenir des forces importantes ont l'action a interrompu l'avance russe en'i Buco-jce, ils ont entrepris depuis le col de Dukla jus-u'à Wyzskow, en passant donc par le col ,d'Us-jk, une contre-offensive d'allure décidée. Leirésu'l-it en a été de faire abandonner par les Russes \leuss ositicois les plus avancées dans les montagnes, pour aller retrancher dans d'autres, plus faciles à dé-cadre, établies sur le versant occidental. Ayant ainsi écarté le danger immédiat d'une in-asion du territoire hongrois par les défilés de la ialicie, et s'étant opposés en Bucovine au progrçs es Russes qui avaient la Transylvanie pour objee-if, les Autrichiens vont-ils à leur tour se fortifier ans les positions reconquises pour résister ensuite lans les meilleures conditions à un nouvel effort de eurs adversaires? L'hypothèse est d'autant pi# ilausible, que l'inclémence de la saison ne porte ;uère à croire que des opérations de longue haleirjp missent être poursuivies dans cette région montafj lieuse, où la neige met la force de résistance de§ tommes à une pénible épreuve et contrecarre très set icusement l'action de l'artillerie. Cette opinion, néanmoins, n'est pas généralement^ lartagée. Le « Times », entre autres, se basant sur' les indications venues de Pétrograd, envisage la si-" nation dans les Carpathes sous un jour tout diffé-j ait. D'après lui, l'action des troupes austro-alle-: nandes dans les Beskiden orientales •— chaîne mon -s ajneuse qui depuis le col de Dukla jusqu'à Wysz-j ;ow, c'est-à-dire sur une ligne d'environ 10 kiiomè^ res, forme au sud le contrefort des Carpathes —î ie présenterait dès maintenant comme le facteur le dus important de la situation militaire dans l'Est. Les colonnes autrichiennes essaieraient d'atteindre le versant opposé des montagnes à travers les nom-jreux défilés qui les traversent dans la région. Elles Ramèneraient du sud vers le front par quatre importantes lignes de chemin de fer. La place de Przes-myl serait l'objectif immédiat des Austro-Allemands.Si l'on adopte cette manière de voir du « Times » mi est amené à penser que la contre-offensive des Autrichiens dans les Carpathes, n'est en réalité que le prélude d'une action dont le véritable objectif fierait de créer de graves difficultés aux derrières 'd< i'armée russe qui opère en Galicie occidentale d^n la région de Gorlice-Tamow. Cette action viserait»: outre à dégager Przemysl, qui se trouve à 90 kâc mètres au nord du col d'Uszok, et à inquiéter ljat mée russe d'occupation de la Galicie. Bref, le but en équivaudrait à une tentative de; r< foulement des Russes hors de cette province, don la plus grande partie se trouve en leur pouvoir d< puis quatre mois. Cette occupation déjà longue, qr leur a permis d'établir des communications sûres e d'installer des positions solides, rend pareille tâ<|he en tout état de cause, très difficile, quelque soit d'ailleurs la force numérique des armées qui s'ap-, prêtent à l'entreprendre. On commence assez généralement à défendre à ce propos l'opinion suivant laquelle l'armée de 400,000 hommes mise sur pied en Hongrie avec le concours des Allemands serait destinée à opérer, non pas »ntre les Serbes en Serbie, mais bien contre les Russes dans les Carpathes et en Bucovine, la prudence imposant de garder de ce côté la monarchie dualiste contre toute surprise. Cette supposition n'a rien d'invraisemblable. y Mais quittons le domaine des hypothèses pour eij venir aux faits. Ceux que consigne à la date du 3(| la dépêche de Pétrograd — dont les indications, paè plus que celles fournies hier par Berlin, ne changet* rien à la situation en Prusse orientale et en Pologrfe — indiquent qu'aux peints extrêmes du front Dru-da-Wyzskovv les Russes ont réalisé quelques progrès nalgré la résistance opiniâtre des Autrichiens, jEji-Te ces deux points, dans la région des Beskiden, ls se sont repliés dans des positions de seconde ligne, après avoir constaté qu'ils se trouvaient en présence de forces numériquement supérieures. Le communiqué ci-contre de Vienne, qui résume les combats livrés dans les Carpathes, ne contredit aucunement, au point de vue géographique, ces indications précises : il se déclare en outre très satisfait des résultats obtenus. *** Dans l'Ouest, rien de saillant n'est survenu, mais les dépêches officielles ne laissent pas moins l'impression Que les belligérants y ont fait la preuve d'une sérieuse activité. Les Allemands ont fait montre d'une opiniâtreté toujours pareille aux environ; de La.Bassée et d'un acharnement encore accri dans l'Argonne. De leur côté, les Alliés ont tendu leur principal effort à l'est de Nieuport et en Haute-Alsace. Au surplus, les belligérants discutent encore, dans leurs communiqués, la portée des conséquences de leurs opérations respectives, auxquelit; il n'est d'ailleurs guère passible de reconnaître un< envergure bien vaste ni en tout cas une importance décisive. Concernant la gueTre russo-turque, rien de nou veau à souligner particulièrement. Retenons seule ment qu'une dépêche de l'Agence Reuter, lancée du Caire le 20, signale à l'est du canal de Suez quel ques escarmouches : on peut sans témérité supposeï qu'elles sont le préambule des hostilités plus serieu ses auxquelles il faut s'àttéïl'di'e Sur cfe théâtre, o{ Ws faits de guerre ont été jusqu'ici réduits à de me nus incidents. \ J P.-9. — M. El]g. Tram,.. jjciitfeiTB prendre en n<» biS "réàjix lfla-rentfSfnements demander. \ / + — La garde ds la Méditerranée Dswis lo détroit fameux où l'Océan vient juxtaposes l'éaneraode de ses eaux ati saphir des eaux ruéditenja céetHieB, le passage est si étroit qu'il est aisé, diu poÎL <î*uik steamer, de suivre au boiït dé La lorgnette lè évolutions sur les deux rives des formes humaines, foui mis noires qui tachent le fond vert et bronze de la terr d'Afrique, le fond gris et rougeâtre de la terre d'Espa izv*. Voici que du cOt-é européen un rocher fauve -nre le regard." 11 a l'aspect d'un grand !:on ét ré au ?.>'.• '1 et la mer vient se brider en Ccumamt sur «es p.: . s jointo-s. Sur la tête du non, entre d#*ux bouches de c.vuod, se déta-che — vision menue, mais saisissante — une petite silhouette rquge. C'est la sentinelle de Gibraltar, celle qui veille à l'entrée de la Méditerrannée. * Symbole de la puissance britannique, cette■ sentinelle n'est plus qu'un symbole d'hier. Pendant des années, elle a signifié au monde entier — et surtout à la France, sa vieille rivale — que In Méditerranée était un lac anglais conduisant aux Indes fécondes et somptueuses. Elle en gardait l'entrée à Gibraltar, elle en surveillai' à Malte les deux bassins, l'occidental _et l'oriental. On la trouvait plus loin encore, à l'antre porte, celle de 1 '.Egypte qui ouvre le paëàgse magique sur les mers d'Asie.La sentinelle est toujours là, elle et son uniforme taillé dans la pourpre des soleils méditerranéens. Mais c e;-' en vain que, de Gibraltar à Alexandrie, on chercherait l'imposante flotte anglaise qui appuyait naguère de ses vingt-trois cuirassés l'affirmation de l'Homme rouge. A peine quelques croiseurs réduits au rôle -de desim-ples figurants y arborent encore le pavillon britannique. C'est qu'en moins de vingt ans des changements profonds ont bouleversé cette mer. Une marine autrichienne a grandi dans une anfractuosité. une marine italienne est née sur les deux flancs de la botte qui plonge son talon en plein milieu du lac. Et la sentinelle de Gibraltar qui pouvait toujours à son gré fermer la porte d'entrée, n'a pu qu'assister impuissante à l'éclosion spontanée de ces monstres marins, sortis tout armés et tout équipés des flots bleus de la mer. Mais pendant ce temps, là-haut, sur l'Océan an nord, un nouvel adversaire redoutable et menaçant s'était dressé qui disait : « Mon avenir est sur la mer ! » Alors ce fut l'Entente cordiale. Et l'Angleterre, qui comprit qu'elle devait porter toutes ses forces dans les mers du Nord, n'hésita pas à confier à l'ancienne rivale, devenue l'amie, le soin de garder la mer, la mer latine, contre les ambitions nouvelles. pans la guerre actuelle, c'est donc à l'escadre française seule ou presque, qu'incombe le devoir de supporter dans la Méditerranée le choc éventuel des escadres ennemies. Il nous paraît intéressant de savoir dans quelle mesure les.forces navales dont la France peut disposer en Méditerranée répondent aux exigences du moment. Sur cette mer, qu'elle s'est chargée de défendre, combien peut-elle aligner d'unités de combat utiles en face des flottes de ses adversaire® 1 ^ Les renseignements ci-dessous ne sont peut-être plus rigoureusement exacts à l'heure actuelle, mais nous pouvons dire que la nomenclature des navires que non? donnons est celle des forces que la France comptai' ,pt5uvoir mettre en ligne de bataille à fin 1914. 1° Quatre superdrea-gnoughts : Courbet, Jean Bart, France~Str Pïrris,~"dJtm tormage moyen de 23.500 tonnes, armés de canons de .300 et de 140 et de tubes lance-torpilles de 450. — Vitesse 21 nœuds; 2° Six dreadnoughts : Mirabeau, Diderot, Danton, Voltaire,^Condorcet et Vergniaud, d'un tonr.age d-€ 18,500 tonneaux, canons de 300 et de 240, lance-torpilles de 450 ; 3° Cinq cuirassés : Vérité, Justice, Démocratie, Patrie et KépuBîique ; tonnage 14,000 tonnes, canons de 300, de 190 et lance-torpilles do 450 ; 4° Deux divisions de croiseurs (vitesse 5*3 noeuds), de 13 à 14.000 tonneaux, pièces de 190, comprenant sept uni tés : Waldcck-Rousseau, Edgar Quinet, Ernest Renan Léon Gambctta, Victor Hugo, Jules Ferry et Jules Mi chelet ; 5° Six escadrilles de torpilleurs de haute mer, chacune de six unités (3S bâtiments), 6° Deux escadrilles de sous-marins (16 unités). Cela représente 22,Y20 hommes et 750 officiers. Il est intéressant de remarquer qu'em ordtre de com bat les dreadnoughts embarquent de quoi tirefr 7,95< coups de leurs forts canons. Les cuirassés du type Pa trie disposent d'un total de plus de 16«000 coups de ca non de tous calibres. Les croiseurs fournissent 10,21j coups d'artillerie de tous genres. Les torpilleurs peuvent tirer 500 coups de 100 m/m e 1,384 de 65 m/m. Voilà la force navale à qui, d'après les projets éta blis, devrait- échoir l'honneur de défendre dans la Mé diterranée les intérêts de la Triple-Entente. '""cinq lignes télégraphiques Sans parler de laTT?~£T 1^,'qui,1 du^rè&te, ne garanti point contre le© indiscrétions les correspondances télé graphiques, cinq voies demeurent ouvertes à la dipl-o mata© des Alliés pour communiquer avec Pétrograd. I. — La première, qui est la pltus directe', passe pa; le Danemark. Deux câbles soiuy-marins réunissent Ca Lais à Fanœ (eur la côte danoise de la mer du Nord). D là les télégrammes devraient, normalement être traits mis par voie terrestre à Frédéricia, sur le Petit Bek puis par câble de Frédéricia à Liban, lo grand port d la Courlande. Mais le câble F r édéricia- Liban a été, i y a quelque temps, mas hors d'usage^ soit qu'il ait ( coupé par un navire allemand.', soit qu'une simple rup tu-ro, comme il s'en produit parfois, soit survenue. D Fanœ tes dépêches sent donc déviées vers Skagen, à 1< pointe septentrionale du Jufcland, puis transmises d-Skagen à Gœteborg (câble), de Gœtebotrg à Gris s k hamm (par fil aérien en ten-itoire suédois), enfin d Grisslehamjn à îîystad, en Finlande (par câble, à tra vers la Baltique). La plupart ck-s câbles dc> cet te voie sont la propriét de la Grande Compagnie des Télégraphes du Nord. II. — La «deuxième voie est constituée par les câble méditerranéens de la Compagnie' de I'Eastern Telc graph, de Mar-seille en Grèce^ via Bône et Malte, pui par le réseau continental grec, serbe efc roumain, qi permet d'atteindre la frontière ru-sse, lil. — La troisième voie accomplit dans la Médiitei ranée, la mer l^ouge, l'océan Indien e:t le contiaei] asiatique un détour immense. Elle est jalonnée sur me pair les points suivants: Marseille, liône, Malte Alexandrie, Suez, Aden, Bombay, puis emprunjte le voies terrestres à travers l'Inde, le Béloutchisian, 1 Pense et atteint Djoulfa, dans, le Caucase russe. Cett voie, tout entière desservie par des câbles anglais (Eai tern Telegraph Cy et Indo-European Telegi-aph Cy semble devoir échapper, quoi qu'il arrive, à une agre; sion geirmanique ou ottomane. Elle ne pénétre pas e Turquie d'Asie, et, enir tout le paa'couns océanique, el] est assurée par plusieurs câble© jumeaux, capables d se remplacer l'Un l'autre. IV. — Au cas où la partie aérienne de cette troisièn; voie viendrait à sabir quelque- interruption de servie ou quelque rupture, la quatrième voie s'offre ausisite t comme une voie de secours. A la vériié, elle dessine u \ circuit formidable. Les étapes principales du traji V \omt : Marseille, Bone, Malte, Alexandrie, Suez, Adej ■ Bombay, Madras, Singapour, Gap Sainte Jacques (Sa gon), Hong-Kong, Shanghaï, Nagasaki, Wladivostod Là, les télégraphes russe» aériens recueillent les dép ches ét les transmettent à travers la Sibérie jusqu'à P . trograeL Toute la part-io fsous-marine de cette voie e desservie, jusqu'à Shanghaï, par deux compagnies bi ■ tanniques, l'Ecxiterâ Telegraph Cy et l'Eastern Exte: , sion Australaeia and China Telegraph Cy, puis à part . de Shanghai' par la Grande Compagnie des Télégr 3 phesâ dru Nord. V. — Enfin, la cinquième voie, pius longue <®cor euccrcle lo globe terrestre toujt entier. Partant ^ Ho-si., elle atteint d'abord New-York par câbles français (Compagnie fiançau-e (!(-s ('âblrs télégraphiques). !<'• :;i. eJÎe vjuit jusqu'à San-Francisco le réseau terres-f ^ uV's Bta'^Unis. l'uis. dans le Pacifique. p;:r les fils la Société ativéricaino CommercialilParific Câble, va 1=4 •"an-Fran'cr-co a;;x îles Sa.ndwich ou Haxvaï, à l'île .\j fd'-vay, à l'île G-:a:r.j et de là au Japon, oîuelle se rae-ror-Vie aux câbles de la Compagnie o ? Télégraphes du qui relient l'empire du Soleil Levant à Wladi-voâtock. (les faits du jour Le commandant du dépôt où sont internés des mili» t i j: • s prisonniers à. Zwolie (Pays-Ba«) annonce que le^ soldats b'*ig. s suivants se sont évadés : «égiment du génie : Dustin Fern^nd-Victor, caporal b > taillçn, 4' corap;igcré. a" Anvers,-né le 16 décembre loi-; à Saint-Josse-t- n-Noode ; Régiment d'artillerie de siècle : Bodson, Léon, milierien dej i f-03. caporal au 5- bat., 2" comp. à B"<5fSbeek, né à St-^ irolas-lez-Liége^ le *25 septembre 18S3 ; Régiment d'artillerie de plaoe : Jules, d«- la E5* batterie, à Wilryck, né le 6 mai ï"883 aux Waleffes, professeur à Louvain. À l'initiative de divers banquiers et notables bel-sre| et avec le concours de divers institutions bancaires hollandaises, une société va être constituée à AmsteT-d.^uy^yaht'-pour objet" d'avancer de I'a,raux'Yé?u-giét^belges qui n'ont pu se miinlr dé fonds'liquides lors q»| ils ont quitté leur pays. Cette société n'avancera que lejb sommes nécessaires à la subsistance des intéressés et s'ijr garanties d'effets, de coupons, de livrets à la Caiss-df Epargne, de j>oiices d'assurances sur la vie ou de bons <& réquisition du gouvernement belge. Elle fera égale-à d°s conditions à déterminer, eles prêts sur pro-rg'iétés et d/^s inscriptions hypothécaires, i*» sièg^ d° la ^ompagnie sera fixé à Amsterdam ; elle aura un bureau Jnncipaï à La Haye: des bureaux auxiliaires seront in-Ititués dans différentes villes hollaneîaises. S Le. voyage de Newcastle à Pétrograd par Bergpn-jphristian.ia-Kanmgi-Tornea prend maintenant cinq |ours et demi. Plus tard, lorsque le trafic pourra se faire Ipar Narvik-Kanmgi, la durée du voya.gc sera exinsidé- rabîement diminuée. . . ? — Durant ces derniers jours 1,250 soldats belges internes en Hollande à Assen ont été"transportés par trains spéciaux à Oldebroek. Malgré le danger que présentent les mines flottantes, la navigation est très intense entre la Suède et la Finlande. Un brise-glace travaille constamment à tenir ouvert le port de Gefle. Un journal de Copenhague, le « Berlingske Tidende », publie, à titre de curiosité naturellement, une dépêche vie son correspondant de Louqecr qui mérite une mention toute spéciale: ""V .« Un taitbe allemand, à la faveur de l'obscurité, a fait : u$ vol très audacieux, mais tiès heureux, jusqu-'à Lon-dT^es. Ayant gagné le palais de Buckingham, il a péné-: < tri par Ja fenêtre, a fait prisonnier le roi George V et l'a transporté en Allemagne sans lo moindre incident. » A Copenhague, on combat l'ivrognerie en frappant à ; là; bourse, et la méthode a donné de meilleurs résultats que toutes les législations antérieures. Quand une personne est trouvée ivre élans la rue, on : \ la fait examiner par un médecin et on la reexmduit en voiture chez elle. Le lendemain on présente la facture au débitant qui lui avait servi son dnrnier verre, et qui , doit payer de suite, sous peine de fermeture. ( i Le nombre des ivrognes a sérieusement diminué depuis l'applicaition de ce régime. f M. Fernand David; ministre français de l'Agriculture, a pris toutes lc-s mesures pour mettre sans re-ï tard à la dispo6itâ.oai des agriculteurs des départements envahis les crédits que le gouvernement entend . utiliser pour permettre -de faire les semailles et les cultures de printemps. Ainsi les territoires oui ont souffert de l'invasion pou iront, dès les premiers so-leûls d'avril, montrer que 1" vieux sol français n'a pae été atteint dans sa féco-ndiLté. J^unkerqne a re£u . mercredi la visite d'un ayi<*i aifemand. Il faisait un clair de lune ma-gnifrque; ij h ^tait neuf he-ures quarante lorsqu'on entendit le ron u - ronneraent d'un moteur aérien. Chaerun se demandant "/ ^i c'était un appareil français qui rentrait d^une ran-f donnée ou s'il s'agiaeaàt d'un a\dcn ennemi. On fut vite fixé; une, deux, trois form.iiihbîest détonations re r teritirent du côté ouest de la ville, puis quelques-unef [ encore. Le tocsin avait sonné les quatre coups d'alar-î me. Tout s'est h pu rousement borné à» quedepies dégâts matériels à Dn-nkerque, Saint-Po!-eur-Mer et Petite! I S^mthe. L'aviateur enuemi a jeté huit bombes en tout J II a pu échapper à la pouireui<te des avions français. On annonce officiellement de Berlin que le généra 3 von Freytag-Loringhoven est nommé eiirecieur du dé i partement général de la guerre^ au ministère de Le 3 guerre? en remplacement du général von Hohenborn ' nomme ministre de la guerre. Le « Militar Wochenblatt » publie la nomination di " colonel général von Biïlow, commaneiant en chef de h 2e armée, comme maréchal de camp, et la nominatior , dp général von Einem, commandant en chef de la 3° ar e mée, comme général a'armée. s On annonce de Paris la mort de M. Félix Chautemps " .ancien député français de la Sayoiej fils de l'ancien mi 's iiistréVTvî. F^ïïx Chautemps, qui était parti sur le froni ^ 'comme sergent, avait été cité à l'ordre de l'armée pou. isa brillante conduite dans différents engagements ; i ' l avait été nommé lieutenant sur le champ de bataille e t Ç proposé tout récemment pour la croix de chevalier d< r la Légion d'honneur. Le iieutenant Félix Chautemps i été tué en Alsace, dans la région de Thann, alors qii'i s ; entraînait à l'assaut d'une position ennemie le bata.jl a Ion d-e» chasseurs dont le commandement lui avait ét e confié. , i- Un des frères de M. Féhx Chautemps, ancien sous ), préfet de Montargis, est tombé au champ d'honneur il ; i- a environ deux mois. Un autre de ses frères, M. Pierri u Chautemps, qui, au moment de la déclaration de guerre 0. avait contracté un engagement volontaire, a été griève e! ment blessé. Un troisième frère de M. Chautemps, M Camille Chautemps. est actuellement à l'armée. Le fils aîné de l'ancien ministre, M. Henry Chau 6 temps, a succombé, il y a quelque temps, dans des ciï G constances tragiques. Il a. été assassiné en Afrique occj ' dentale, où il se trouvait en service commandé, n Un journal lyonnais raconte qu'à Viriat (Ain) Ja, ma: î' rie venait de recevoir avis d'u décès d'un soldat de e&tt ' commune mort au feu. Le gai-de champêtre, ayant ét / cl^argé de notifier le décès à la famille, trouva au logi Y deux" hommes. — Tant mieux, dit-il, je préfère beaucoup ne pas ave: f affaire à des fam>rces; car j'apporte la nouvelle de 1 1 mort du fils die la maison. ? Tète du garde en apprenant que l'un des deux hoir ir mes était précisément celui que l'on annonçait être de a" cédé. En convalescence depuis quelques semaines, avait été signalé comme mort. e. Le jeune boni me consei've piecieusement son acte d le décèa. COMMUNIQUÉS OFFICIELS C^rnnmnsQiiés «ÎsQïïisîh!? Dépêchss dlvsrsss Vienne, 31 janvier (Officiel d'hier midi) : à Berlin prie les journaux Le calme règne généralement sur le front polo- annoncer, eut la foi da renseignements authentiques, nais-galicien, abstraction faite de cours combats / d îm attentat coati© le roi Constantin d'artillerie. est Des combats violents nous ont conduits en ce der- Londres, 29 janvioT : * * niers jours à la réoccupation des hauteurs des cols Le vaEeur anglais lîataro (4 400 tonnes) n'est pas renr dans les Carpathes. Pendant une semaine de diffi- tré_à date fixe. On craint qu'il n'ait été capturé par le cultes permanentes dans l'action, nos troupes ont, cr<Mf»llr allemand Kronprinz Wilhelm. Les vn^etnv,Tb&- malgré des conditions climatériques défavorables, iTnwr ont croit-on, sombré dan» „-TV1ii„tfi, i t i i ' ^ mer ou JNord, après avoir touche une mino. comDaau avec la plus grande endurant et vaincu * ^toutes les diffierultés au milieu de couches de neige Londres, 29 janvier : * ■.souvent très épaisses. Elles ont ainsi obtenu de viis On mande de Toronto au « Times » que l'immigration •succès. Elles ont fait en tout 10,000 prisonniers et au Canada a diminué de près d$ G0 p. c. pendant l'an- pris 6 mitrailleuses. n^,e 1914. * t * * * r . * Norflo (Virginie), 27 janvier : Lonstantinople 31 janvier (Officiel du grand Le vapeur itolien Angelo Parodi a sombré à 300 milles etat-major gênerai) : du cap Henry. Tout l'équiiiage, comportant 27 hommes, La flotte turque a bombardé le 28 janvier, avec a ^# succès, une place militaire russe sur la côte occiden- Paris, 28 janvier : * * taie de la mer Noire. D'après let « Gaulois », M. MiHerand, ministre de la xx guerre, a fait à la Commission militaire du Sénat un • exposé détaillé de sa visite à Londres. Il a déclaré que Communiqués des armées alliéss &§||ggjg^ de l'Angleterre dépassent tcu, ' * # r>- . . Cettinijo, 27 janvier •: ans, janvier (Officiel de 15 heures) : Un aviateur autrichien a survolé la capitale du Mon- Pendant la journée d'hier il y a eu quelques en- tér-égro pendant une demi-heure. Il a jeté plusieurs irnTpmmk i„j„v \ bombes qui n'ont causé aucun dommage. La population gagements locaux qui se sont tous ternîmes a noue est ca,^e_ Los cajlona montéttégldn"s ont 'hombardé 'Voltage. _ l'avion. En Belgique, dans le secteur de Nieuport, notre *** infanterie a pris pied sur la Grande Dune dont il Washington, 29 janvier : i été question le 27. Lo président a opposé son veto à la loi concernai Dans les secteurs d'Ypres et de Lens ainsi que ' immigration. ^ dans le secteur d'Arras, il y a eu, par intermittences, w , • . „ . . *. * i'assez violents duels d'artillerie et quelques atta- Les'membfês''du'gouJeràement se sont réunis pour 3aes; _ ^ examiner la situation que crée la diminution des diffé- Rien de nouveau à signaler dans les régions de rentes sources de revenus de l'Etat, qui est constante poissons, de Craonne et de Reims. tandis que les dépenses ne cessent d'augmenter sérieu- Entre Reims et l'Argonne il n'y a eu que des com- snleilt par^ suite de la guerre. bats d'artillerie Deu violents. Les mmistres ont recherché les moyens rétablir c , tt t ' i m . j i itt .. i 1 équilibré budgétaire. Ils ont la conviction de pouvoir bur^ les Hauts de Meuse et dans la WoèvTe, la arriver à un bon résultat. iournée a été calme. Dans les Vosges, il y a eu des combats d'artiile- Londres, 29 janvier : rie. En différents endroits nous avons fait taire le Le minisiiia.du eïommerce du Canada a exposé tout co feu des batteries et des mitrailleuses ennemies. -'qu'avait fait lé Canada jusqu'à préëëiit pour aider la ; Nous avons fortifié partout nos positions sur le f Grande-Bretagne II a, assuré que le pays est prêt à : fntv ■„ _ / i o- • , ■ r consentir encore tous les soxïrihces nécessaires et a aiv-, rrain gagn,, ie ^7 janvier. noncé que lo Parlement, dans sa première séance, vote- # # ra un crédit de guerre de 100 millions de dollars. Paris, 29 janvier (Officiel de 23 heures) : Pétrograd, 29 janvier * * A l'est de Soissons, les Allemands ont essayé par ,.La commission du budget de la Douma a terminé la deux fois de passer l'Aisne. L'une de leurs tentati- ^^n du budgetdesre.venus.Le chiffre total de» t j -r> i ,, , revenus ordinaires et extraordinaires est évalue & j ,s ^ ^ifce au moulm/ des Roches; 1 autre près 3,255,80S,414 roubles. Ce chiffre est inférieur de 358 mil-, de la tete de pont occupe par nos troupes au nord lions à celui de l'année deyrnière. du pont de Venizel. Ces deux attaques ont été re- Tous les partis de la Douma ont été d'accord pour poussées. voter le budget par acclamation, en réservant leurs criti-' Le 28, Dunkerque a été bombardée nuitamment Pou^ la disc^ssion dans les commissions. Dans le» v _,r- A f__ t « couioirs, les représentants des divers partis ont expra- . . .*.s. niages eau- ]eirr entièresatisf action de la situation actuelle. Le» es sont peu importants, mais plusieurs personnes ministres leur ont donné les renseignements les plus ont ete tuees ou blessees. francs et les plus complets sur toutes les questions d'in- Dans la nuit du 28 au 29, entre 23 heures et 2 heu- térét public. L'opinion générale est distinctement opti- res, nos aéroplanes ont jeté de nombreuses bombes miste parmi les députés. sur les quartiers ennemis dans les secteurs de Laan, . . * * • de La Fère et de Soissons. ?? iaPv^er : # _ M. Rockeieller jumor a témoigne devant la commis- * * sion d'enquête industrielle. Il a décidé d'avoir une entra- Pétrograd, 2S janvier (Officiel du grand quartier ™.e avec les délégués du syndicat des mineurs et dW j'jf. v" s ¥ miner avec eux la situation creee par la grève du Go** générai) . lorado. Cette réunion amicaJe est la première qui seri Dans la Prusse orientale, le 25 courant, dans la tenue depuis le commencement de la grève. région au nord de Tilsitt, nos troupes ont pris i'of- _ . . *** fensive. Madrid, 29 janvier : t ^ ' i . / , • / On signale partout d'abondantes chutes de neige, no- L^scomoate continuent dans la contree boisée au tamment dans la province de Huesca. A Canfranc, uco nord de Pillkallen et de Gumbinnen. Nous avons avalanche de neigo a enseveli quatre chantiers du tu»-* progressé en certains endroits. ne! international et les bureaux. Le personnel technique Dans le reste de la Prusse orientale, tout a été s'est rauvé miraculeusement. Sous un hangar, une via®. j: r.x j taine ae personnes ont été ensevelies. Grâce à La promp- uaime vendredi aernie^, excepte au nord-est de Dar- titud0 ^ onfc été ^ées. Les conmmx£ ivcoonnen (sud-ouest ue Crumbinnen) près d Alt- cations sont interrompues avec la France dans cetèar Maigunischen, où les Allemands ont attaqué nos po- région. | sitions. . . *** Sur la rive droite de la Vistule il y a eu des es- Amsterdam, p janvier ; . , _ , j 3 Lie tribunal de La Haye avait à juger, hier, ravoesdl cannouches entre avant~ga.-des. _ "^î0 Y an Uossum, aocu-sé d'avoir mis la neutralité ba£* Sur la riVe gauche de la Vistule, dans la région landaise en péril et d'avoir ineulté le Kaiser en publias! de Borzimow (14 Icilomètres au sud de Sochaczew), ^ pamphlet contre lui. M° Van îtossum a été acqu^j nos trouoes, appuyées par des sapeurs, ont attaqué **.u Preaner chef d'^cuaation, mais condamné à la nuit dernière \k travaux de sipe dt l'ennemi et ^ d ameade ouà6° P^lSmwœnd c^ l'ont délogé au moyen de mines. Hier après-midi, Pétrograd) 29 janTier S * les Allemands ont ropns^ 1 onensive dans la région, Qn mande de Slœrnewice qu'un colonel russe, grièw» mais sans succès. Ils n'ont pas réussi davantage ment _blessé aux jambes^ ordemna qu'on le plaçât m près du village de Vola-Szyalowska. (8 kilomètres une civièno et conduisit ainsi à l'attaque d'une postés* -n H-» Rnr'/imow^ importante ses soldats, qui en délogèrent l'emueEwL II t , j, ,-n • • , , • , succomba an moment où J'attaque se terminait. Le duel d artillerie a continué hier sur la rive * ^ gauche de la Vistule. Notre feu a agi efficacement Ca^ 29 janvieir : * * contre les positions ennemies. La navigation sur le canal de Suez ce fait cous le oflR En Galicie, sur le front des Carpathes depuis le trôle militaire. Les navires ne peuvent plus quitter Sasft col de Dukla jusqu'au chemin de fer de Stry-Mim- pour traverser le canal après l'heure de midi. kacs, nous avons soutenu avec succès, les 26 et 27 , Jascl^à Pr^> trafic par ls canal reste normal 4 t ... . j., . , • » ^ . les navires ne subissent guère de retarda important»* . courant, des actions qui ont été très importantes.Au **« l sud-est du col de Dukla, nos troupes ont forcé le 26 Vienne, 29 janvier : \ l'ennemi à la retraite. Les grandes banques autrichiennes viennent de oteM \ Dans la région de Tsekhanie et de Dolkhonv, stituer, au capital ae 50 millions de couronnes, ^ une M t l ^ «r-ic 1.0 97 r, t,/» ^ uil ci été pour le ex>mmerce des gnains. (Jette société étaiq î nof ^ons pris le 27 une redoute et en avons bk>- Intérêt général, l'Etat la garantit contai que une autre dans les environs. ^ toutes pertes éventuelles : elle achètera, réquisitionne^ ; En d'autres endroits du meme front, l'ennemi a et distribuera tous les approvisionnements de grains e| essayé d'enrayer nos progrès en prenant l'offensive deJjfciiU&L # - sur différents points. " . . r* • -k En Bucovine, la situation est inchangée. Il y a janvier • . ... . ^ > eu des duels d'axtillerie et des escarmouches S'a- ^dtt^eïïT^ ' vant-postes. Flessiagjio et Anvers. Mercredi, doux hommes de l'éqdl page ont efe arrêtés par l«s autorités allemandes aoa( . l'inculpation de transport prohibé de lettres. Pétrograd, 29 janvier (Officiel du grand itat-ma- Lors <je son dernier voyage, Te paquebot n'avait " jor général) : 3 passagers à bord ; on pen^e bien qu il interrompra aaa T „„ -, , J j * c i- servies 'à~tîrèF "délai. Le 28 janvier il n y a pas eu de modifications ap-~ t , préciables de la situation en Prusse orientale ni sur Amsterdam, 29 janvier : les fronts des deux rives de la Vistule. Dans les fo- Le service par eau entre Enkhuyzen et Stavoren nd - rêts au nord de Pillkallen et de Gumbinnen, les le Zuyderzee, interrompu l'autre jour en raiaon du do» • rnrtim-.ent ger des mmes flottantes, vient d etre rétabli. Tout daai » ^ l^So^de Borzimow, les Allemands ont ^ cK^ écarté. ^ ; 3 renouvelé leurs attaques. Londres, 20 janvier : i r Dans la Galicie, nous avançons avec succès vers Les ports de la Syrie et du villayet d'Adana sont ta a les cols de Dukla et vers Wyskcw, malgré la résis- mas à la navigation. ^ t3,cce opiniâtre des Autrichiens. Il n'en est pas de . . _ * * - même autour des cols des monts Beskiden, où „ "a0{. iarA1.'a ' ; , !. _ ■ ' Un office epecial d assurances contro tes risques di h nos .troupes, vu 1 offensive de forces ennemies nu ^ va créé SOVlS le officiel du meriquement supérieures, se sont repliees vers une noient japonais. Cette décision a été prise sur la de«maa» 0 position préparée à l'avance. ;jc c\es exportateurs japonais qui étaient victimes de* I Rien à signaler en Bucovine. exigences des affréteur*

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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